Effets indésirablesLes études cliniques sur Comboval et le paracétamol 500 mg/ibuprofène 150 mg comprimés pelliculés n’ont pas démontré d’effets indésirables autres que ceux répertoriés pour le paracétamol seul ou l’ibuprofène seul.
Les effets indésirables sont mentionnés ci-dessous selon les termes préférés MedDRA, par classe de système d'organe et fréquence absolue :
Très fréquents (≥1/10) ; fréquents (≥1/100 à <1/10) ; occasionnels (≥1/1 000 à <1/100) ; rares (≥1/10 000 à <1/1 000) ; très rares (<1/10 000) ; Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Infections et infestations
Très rare : Une exacerbation des inflammations liées aux infections (développement de fasciite nécrosante) coïncidant avec l’utilisation d’AINS a été décrite.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Occasionnel : Diminution de l’hémoglobine et de l’hématocrite. Bien qu’une relation causale n’ait pas été établie, des épisodes hémorragiques (épistaxis, ménorrhagie) ont été rapportés au cours du traitement avec ce médicament.
Très rare : Des troubles hématopoïétiques (agranulocytose, anémie, anémie aplasique, anémie hémolytique, leucopénie, neutropénie, pancytopénie et thrombocytopénie avec ou sans purpura) ont été rapportés après l’administration d’ibuprofène. Cependant, ils n’avaient pas nécessairement de relation causale avec le médicament.
Affections du système immunitaire
Très rare : Des réactions d’hypersensibilité, incluant des éruptions cutanées et une sensibilité croisée avec des sympathomimétiques, ont été rapportées.
Occasionnel : D’autres réactions allergiques ont été rapportées, mais aucune relation causale n’a été établie : Maladie sérique, syndrome de lupus érythémateux, purpura de Henoch-Schönlein, angio-œdème.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Très rare : En cas d’acidose métabolique, la causalité est incertaine dans la mesure où plus d’un médicament a été ingéré. Le cas d’acidose métabolique suivait l’ingestion de 75 grammes de paracétamol, 1,95 grammes d’acide acétylsalicylique et d’une petite quantité de détergent ménager liquide. Le patient présentait en outre un antécédent de crises d’épilepsie qui, selon les auteurs, pourrait avoir contribué à un taux accru de lactate indicateur d’acidose métabolique.
Les effets indésirables métaboliques incluaient l’hypokaliémie. Les effets indésirables métaboliques incluant l’acidose métabolique ont été rapportés après une surdose massive de paracétamol.
Occasionnel : Gynécomastie, réaction hypoglycémique.
Affections du système nerveux
Fréquent : Vertiges, céphalées, nervosité.
Occasionnel : Dépression, insomnie, confusion, instabilité émotionnelle, somnolence, méningite aseptique avec fièvre et coma.
Rare : Paresthésie, hallucinations, rêves anormaux.
Très rare : Stimulation paradoxale, névrite optique, atteinte psychomotrice, effets extrapyramidaux, tremblements et convulsions.
Affections oculaires
Occasionnel : Des amblyopies (vision trouble et/ou altérée, scotomes et/ou altérations de la vision des couleurs) ont été observées, mais elles sont généralement réversibles à l’arrêt du traitement. Tout patient présentant des symptômes oculaires doit effectuer un examen ophtalmologique incluant le champ visuel central.
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Très rare : Vertiges.
Fréquent : Acouphènes (pour les médicaments contenant de l’ibuprofène).
Affections cardiaques
Fréquent : Œdème, rétention d’eau ; la rétention d’eau répond généralement rapidement à l’arrêt du traitement.
Très rare : Palpitations ; tachycardie ; arythmies et autres dysrythmies cardiaques ont été rapportées. Des cas d’hypertension et d’insuffisance cardiaque ont été rapportés en association avec le traitement par AINS.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Occasionnel : Épaississement des sécrétions du tractus respiratoire. Chez les enfants subissant une amygdalectomie, un stridor a été rapporté. Des hypoxémies ont été rapportées.
Très rare : Réactivité respiratoire incluant : asthme, exacerbation de l’asthme, bronchospasme et dyspnée.
Affections gastro-intestinales
Fréquent : Douleurs abdominales, diarrhées, dyspepsie, nausée, inconfort gastrique et vomissements, flatulences, constipation, légères pertes de sang gastro-intestinal pouvant causer une anémie dans des cas exceptionnels.
Occasionnel : Ulcère gastro-duodénal/gastro-intestinal, perforation ou hémorragie gastro-intestinale, avec des symptômes d’hématémèse et méléna parfois fatales, en particulier chez les personnes âgées. Des stomatites ulcéreuses et une exacerbation des colites et de la maladie de Crohn ont été rapportées après l’administration du produit. Moins fréquemment, des gastrites ont été observées et des pancréatites ont été rapportées. Une maladie acido-peptique a été rapportée.
Très rare : Œsophagite, formation d’une sténose intestinale de type diaphragme.
Affections hépatobiliaires
Très rare : Lésion hépatique, en particulier lors d'un traitement au long cours, insuffisance hépatique. Fonction hépatique anormale, hépatite et jaunisse. Dans la surdose, le paracétamol peut causer une insuffisance hépatique aiguë, une insuffisance hépatique, une nécrose hépatique et des lésions hépatiques.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent : Rash (notamment de type maculopapulaire), prurit.
Très rare : Alopécie. Hyperhidrose, purpura et photosensibilité. Dermatites exfoliatives. Réactions bulleuses incluant érythème polymorphe, syndrome de Stevens Johnson et nécrolyse épidermique toxique. De très rares cas de réactions cutanées graves ont été rapportés. Dans des cas exceptionnels, des infections sévères de la peau et des complications des tissus mous peuvent survenir au cours de l'infection par la varicelle.
Fréquence indéterminée : Réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (syndrome DRESS), pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG).
Affections du rein et des voies urinaires
Occasionnel : Rétention urinaire.
Rare : Lésion du tissu rénal (nécrose papillaire), en particulier au cours du traitement à long terme.
Très rare : Néphrotoxicité sous diverses formes, incluant la néphrite interstitielle, le syndrome néphrotique, et l’insuffisance rénale aiguë et chronique.
Les effets indésirables rénaux sont le plus souvent observés après une surdose, après un usage abusif chronique (souvent avec de multiples antalgiques), ou en association avec une hépatotoxicité liée au paracétamol.
La nécrose tubulaire aiguë survient généralement en association avec une insuffisance hépatique, mais a été observée isolément dans de rares cas. Une augmentation possible du risque de carcinome à cellules rénales a également été associée à l’usage chronique de paracétamol.
Une étude cas-témoin de patients atteints de maladie rénale terminale a suggéré que la consommation à long terme de paracétamol pouvait augmenter significativement le risque de maladie rénale terminale, en particulier chez les patients prenant plus de 1000 mg par jour.
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Occasionnel : Pyrexie
Très rare : Fatigue et malaise.
Lésions, intoxications et complications liées aux procédures
Occasionnel : Des hémorragies post-opératoires après amygdalectomie ont été rapportées.
Investigations
Fréquent : Élévation du taux d’alanine aminotransférase, de gammaglutamyltransférase et anomalies aux tests de la fonction hépatique avec le paracétamol.
Élévation de la créatininémie et de l’urée sanguine.
Occasionnel : Élévation du taux d’aspartate aminotransférase, des phosphatases alcalines sanguines, de la créatine phosphokinase sanguine, baisse de l’hémoglobine et élévation du nombre de plaquettes.
Rare : élévation des concentrations d’acide urique dans le sang.
Les études cliniques suggèrent que l’utilisation de l’ibuprofène, en particulier à forte dose (2400 mg/jour) peut être associée à un risque légèrement majoré d’événements thrombotiques artériels (infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral, par exemple) (voir «Mises en garde et précautions»).
L’annonce d’effets secondaires présumés après l’autorisation est d’une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d’effet secondaire nouveau ou grave via le portail d’annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
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