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Information professionnelle sur Viant:B. Braun Medical SA
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Composit.Forme gal.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.Contre-Ind.PrécautionsInteract.Grossesse
Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Composition

Principes actifs
Rétinol (vitamine A) sous forme de palmitate de rétinol, cholécalciférol (vitamine D3), all-rac-α-tocophérol (vitamine E), all-racphytoménadione (vitamine K1), acide ascorbique (vitamine C), thiamine (vitamine B1) sous forme de chlorhydrate de thiamine, riboflavine (vitamine B2) sous forme de phosphate sodique de riboflavine, pyridoxine (vitamine B6) sous forme de chlorhydrate de pyridoxine, cyanocobalamine (vitamine B12), acide folique (vitamine B9), acide pantothénique (vitamine B5) sous forme de dexpanthénol, biotine (vitamine B7), nicotinamide (vitamine B3)
Excipients
Glycine, glycocholate de sodium, phosphatidylcholine de soja, hydroxyde de sodium (pour l’ajustement du pH), acide chlorhydrique (pour l’ajustement du pH)
Un flacon contient jusqu’à 2 mmol (46 mg) de sodium.

Indications/Possibilités d’emploi

Substitution vitaminique parentérale lorsque la nutrition orale ou entérale est impossible, insuffisante ou contre-indiquée.
Viant est indiqué pour les adultes, les adolescents et les enfants de 11 ans et plus.

Posologie/Mode d’emploi

Voie intraveineuse.
Viant doit être utilisé uniquement comme additif de solutions de perfusion. Après reconstitution avec de l’eau pour préparations injectables, une solution de chlorure de sodium à 9 mg/ml ou une solution de glucose à 50 mg/ml, il est dilué dans une solution/émulsion de perfusion compatible (voir «Remarques particulières»). La solution reconstituée ne doit être utilisée que si elle est limpide et de couleur jaune orangé.
Viant doit être administré lentement. La durée d’administration et le débit de perfusion dépendent des recommandations données pour la solution de perfusion (voir «Remarques particulières»).
Lorsque Viant est administré avec d’autres produits contenant des vitamines, la quantité totale de ces vitamines doit être prise en compte afin d’éviter un surdosage.
Adultes, adolescents et enfants âgés de 11 ans et plus
1 flacon par jour.
Enfants âgés de moins de 11 ans
Viant est contre-indiqué chez les nouveau-nés, les nourrissons et les enfants âgés de moins de 11 ans (voir «Contre-indications»).
Patients âgés
Il n’est pas nécessaire d’ajuster la posologie utilisée chez l’adulte en fonction du seul paramètre de l’âge. Le médecin doit toutefois être conscient que le risque de certaines maladies susceptibles d’influer sur la posologie dans ce groupe de patients est accru (voir «Mises en garde et précautions»).
Patients présentant des troubles de la fonction hépatique et rénale
Les concentrations plasmatiques des vitamines doivent être surveillées pendant le traitement et la posologie doit être ajustée en conséquence.

Contre-indications

·Hypersensibilité aux principes actifs ou à l’un des excipients, y compris aux protéines de soja/produits dérivés du soja ou aux protéines d’arachide/produits dérivés de l’arachide
·Nouveau-nés, nourrissons et enfants âgés de moins de 11 ans
·Hypervitaminose préexistante
·Hypercalcémie sévère, hypercalciurie, ou tout traitement, toute maladie et/ou tout trouble pouvant conduire à une hypercalcémie sévère et/ou une hypercalciurie (p. ex. tumeurs, métastases osseuses, hyperparathyroïdie primaire, granulomatose, etc.)
·Utilisation en association avec de la vitamine A ou des rétinoïdes (voir «interactions»)

Mises en garde et précautions

Des réactions d’hypersensibilité systémiques légères à sévères ont été signalées avec les composants de Viant, y compris les vitamines B1, B2, B12, l’acide folique, la lécithine de soja, ainsi que des réactions allergiques croisées aux protéines de soja et d’arachide (voir «Effets indésirables»). La perfusion ou l’injection doit être immédiatement interrompue si les signes ou symptômes d’une réaction d’hypersensibilité apparaissent.
Un flacon par jour couvre en principe les besoins journaliers normaux en vitamines et maintient l’homéostasie vitaminique. En cas de carence spécifique en certaines vitamines, une supplémentation individuelle sera requise pour ces vitamines. Les vitamines supplémentaires apportées par d’autres sources doivent être prises en compte afin d’éviter un surdosage et des effets toxiques.
Un risque accru d’hypervitaminose A et de toxicité de la vitamine A existe, par exemple, chez les patients présentant une malnutrition protéique, chez les patients présentant des troubles de la fonction rénale (même en l’absence de supplémentation en vitamine A) ou des troubles de la fonction hépatique, chez les enfants et les adolescents, et chez les patients sous supplémentation au long cours. Chez les patients dont les réserves hépatiques en vitamine A sont saturées, une hépatopathie aiguë peut conduire à la manifestation d’une toxicité de la vitamine A.
L’alcool favorise la déplétion en vitamine A hépatique et amplifie la toxicité de la vitamine A. La prudence est donc de rigueur en cas d’alcoolisme chronique.
L’excès de vitamine D peut provoquer une hypercalcémie et une hypercalciurie. Le risque de toxicité de la vitamine D est plus important chez les patients présentant des maladies et/ou des troubles pouvant entraîner une hypercalcémie et/ou une hypercalciurie, ou chez les patients sous supplémentation vitaminique au long cours.
Bien que cela soit extrêmement rare, l’excès de vitamine E peut ralentir la cicatrisation par suite d’une anomalie de la fonction plaquettaire et de troubles de la coagulation. Le risque de toxicité de la vitamine E est plus important chez les patients présentant des troubles de la fonction hépatique, chez les patients présentant des troubles de la coagulation ou recevant une anticoagulation orale, et chez les patients sous supplémentation vitaminique au long cours.
L’acide folique et la vitamine K à haute dose peuvent causer des affections gastro-intestinales.
L’apport vitaminique total, toutes sources confondues, qu’il s’agisse de sources nutritionnelles (p. ex. émulsions lipidiques), d’autres supplémentations vitaminiques ou de médicaments susceptibles d’interagir avec Viant (voir «Interactions»), doit être pris en compte.
L’état clinique et les concentrations plasmatiques des vitamines (en particulier des vitamines A, D et E) doivent être régulièrement surveillés, en particulier chez les patients présentant des troubles de la fonction hépatique ou des troubles de la fonction rénale, et chez les patients nécessitant une supplémentation au long cours.
Les patients recevant des solutions multivitaminiques parentérales comme unique source de vitamines pendant une période prolongée doivent être surveillés afin d’assurer une supplémentation adéquate.
La renutrition rapide de patients en état de malnutrition ou de dénutrition peut provoquer un syndrome de renutrition inappropriée caractérisé par des troubles sévères de l’équilibre hydroélectrolytique associés à des complications métaboliques. La renutrition requiert un apport en minéraux de type phosphate et magnésium, et en cofacteurs de type thiamine. Une supplémentation vitaminique doit donc être instaurée en parallèle avec la renutrition. Un apport adéquat en thiamine doit être assuré.
En raison de la présence de vitamine K, les facteurs de coagulation doivent être régulièrement surveillés chez le patient.
Une augmentation des taux d’acides biliaires (taux global et taux individuels des différents acides biliaires, notamment de l’acide glycocholique) a été signalée chez des patients recevant une supplémentation multivitaminique. Viant contient de l’acide glycocholique et une surveillance étroite de la fonction hépatique est par conséquent recommandée.
Certaines vitamines (en particulier, A, B2 et B6) sont sensibles aux rayons ultraviolets (p. ex. rayonnement solaire direct ou indirect). Par ailleurs, les concentrations, en particulier des vitamines A, B1, C et D, peuvent diminuer avec l’augmentation du taux d’oxygène dans la solution. Ces facteurs devront être pris en compte si les concentrations des vitamines obtenues ne sont pas suffisantes.
Surveillance générale de la nutrition parentérale
On sait que des affections hépatobiliaires, notamment cholestase, stéatose hépatique non alcoolique, fibrose hépatique et cirrhose, pouvant aboutir à une insuffisance hépatique ou une cholécystite et une cholélithiase, peuvent se développer chez certains patients sous nutrition parentérale (y compris sous nutrition parentérale avec supplémentation vitaminique). Une surveillance des paramètres de la fonction hépatique est donc recommandée chez les patients sous nutrition parentérale recevant Viant. Les patients qui développeraient des anomalies des paramètres biologiques ou présenteraient d’autres signes d’affections hépatobiliaires doivent être vus rapidement par un spécialiste des pathologies hépatiques afin d’identifier les causes et les possibles facteurs contributifs ainsi que les éventuelles stratégies thérapeutiques et prophylactiques.
Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
Les patients présentant des troubles de la fonction hépatique peuvent avoir besoin d’une supplémentation vitaminique ajustée individuellement. Une attention particulière doit être portée aux concentrations de vitamine A car les hépatopathies sont associées à une plus grande sensibilité à la toxicité de la vitamine A, en particulier en cas d’alcoolisme chronique.
En raison de la présence d’acide glycocholique, une surveillance étroite de la fonction hépatique est nécessaire en cas d’utilisation répétée ou prolongée de Viant.
Patients présentant des troubles de la fonction rénale
Les patients présentant des troubles de la fonction rénale en phase pré-dialyse ont un risque potentiel de surdosage/toxicité en raison de la capacité réduite des reins à excréter le surplus de vitamines hydrosolubles. Au cours de la dialyse, à l’inverse, la perte de vitamines, en particulier hydrosolubles, peut conduire à une augmentation des besoins vitaminiques. Une supplémentation vitaminique individuelle peut être nécessaire, selon le degré d’insuffisance rénale et la présence de comorbidités. Une attention particulière devra être portée aux patients présentant une insuffisance rénale grave, afin de maintenir le statut de vitamine D et de prévenir une toxicité de la vitamine A.
Utilisation chez les patients ayant une carence en vitamine B12
Chez les patients présentant un risque de carence en vitamine B12 (cyanocobalamine), par exemple souffrant d’un syndrome de l’intestin court, atteints de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, sous metformine depuis plus de 4 mois, prenant des inhibiteurs de la pompe à protons ou des antihistaminiques anti-H depuis plus de 12 mois, les patients végétariens stricts ou végétaliens et les adultes âgés de plus de 75 ans, et/ou quand il est prévu que le traitement va durer plusieurs semaines, il est conseillé d’évaluer le statut de vitamine B12 avant le début du traitement par Viant.
Après plusieurs jours d’administration, les doses de vitamine B12 et d’acide folique contenues dans Viant devraient suffire pour obtenir une augmentation du nombre de globules rouges, du nombre de réticulocytes et des valeurs d’hémoglobine chez certains patients présentant une carence en vitamine B12 induite par une anémie mégaloblastique. Cela peut masquer une carence existante en vitamine B12, qui requiert des doses plus élevées de vitamine B12 que celles fournies par Viant.
Lors de l’interprétation des taux de vitamine B12, il faut tenir copte du fait qu’un apport récent en vitamine B12 peut donner des taux normaux alors qu’il y a une carence tissulaire.
Patients âgés
En règle générale, des ajustements posologiques (réduction de la dose et/ou allongement des intervalles d’administration) doivent être envisagés chez les patients âgés du fait de l’augmentation de la fréquence des troubles de la fonction hépatique, rénale et cardiaque avec le vieillissement, ainsi que des maladies ou traitements concomitants.
Ce médicament contient jusqu’à 46 mg de sodium par flacon, ce qui équivaut à 2,3% de l'apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l'OMS de 2 g de sodium par adulte.

Interactions

Certains médicaments peuvent augmenter ou diminuer les concentrations des vitamines en raison de diverses interactions.
Médicaments augmentant les concentrations des vitamines:
les rétinoïdes (p. ex. bexarotène ou acitrétine) qui augmentent le risque d’hypervitaminose A (voir «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions»).
Médicaments diminuant les concentrations des vitamines:
·Médicaments interférant avec le métabolisme de la vitamine D, notamment les anticonvulsivants (p. ex. carbamazépine, phénytoïne, fosphénytoïne et primidone), les antinéoplasiques (p. ex. anthracyclines, taxanes).
·La rifampicine, les glucocorticoïdes, l’éfavirenz, la zidovudine et le kétoconazole peuvent augmenter le taux d’inactivation de la vitamine D.
·Antagonistes de la pyridoxine, notamment la cyclosérine, l’hydralazine, l’isoniazide, la pénicillamine, la phénelzine et la théophylline ainsi que certains anticonvulsivants inducteurs enzymatiques (p. ex. phénytoïne ou carbamazépine) peuvent augmenter les besoins en pyridoxine.
·L’éthionamide peut provoquer un déficit en pyridoxine.
·Les antagonistes de l’acide folique (p. ex. méthotrexate, pyriméthamine), les anticonvulsivants inducteurs enzymatiques (p. ex. phénytoïne, fosphénytoïne, carbamazépine, primidone) et les catéchines du thé à doses élevées peuvent provoquer un déficit en folate dû au blocage de la transformation de la forme inactive en forme active de l’acide folique.
·Un traitement à la rifampicine diminue la concentration de la vitamine D.
Autres interactions :
·L’acide folique peut interférer avec l’efficacité de certains anticonvulsivants, par exemple le phénobarbital, la phénytoïne, la fosphénytoïne et la primidone, entraînant une augmentation de la fréquence des crises. Un taux élevé d’acide folique peut potentialiser la cytotoxicité des chimiothérapies à base de fluoropyrimidine.
·La déféroxamine peut entraîner une augmentation du risque d’insuffisance cardiaque induite par le fer en raison de la mobilisation accrue du fer par la supplémentation en vitamine C (>500 mg). Pour les précautions spécifiques, se reporter à l’information professionnelle de la déféroxamine.
·Viant contient de la vitamine A, qui peut entraîner une augmentation de l'hypertension intracrânienne idiopathique en cas d'utilisation simultanée avec des médicaments susceptibles de provoquer une hypertension intracrânienne idiopathique (par exemple certaines tétracyclines).
·La vitamine K peut affaiblir les effets d’un traitement anticoagulant par les dérivés coumariniques (p. ex. acénocoumarol, warfarine, phenprocoumone). Pendant le traitement par des anticoagulants de ce type, une surveillance étroite et plus fréquente des facteurs de coagulation (taux de prothrombine [PT]/International Normalized Ratio [INR]) doit être mise en place.
Interactions en cas d’autres supplémentations vitaminiques
Certains médicaments peuvent interagir avec certaines vitamines administrées à des doses nettement supérieures à celles contenues dans Viant. Il convient d’en tenir compte si le patient reçoit des vitamines provenant de sources multiples. Le cas échéant, une surveillance de ces interactions et des mesures appropriées sont nécessaires.

Grossesse, Allaitement

Grossesse
Il n’existe pas de données à ce jour, ou seulement des données très limitées, sur l’utilisation de Viant chez la femme enceinte.
Les études expérimentales animales sont insuffisantes pour permettre des conclusions sur la toxicité sur la reproduction (voir «Données précliniques»).
L’utilisation de Viant peut être envisagée pendant la grossesse, si nécessaire, sous réserve que l’indication et la posologie soient bien respectées de façon à éviter un surdosage vitaminique.
La dose journalière conseillée ne doit pas être dépassée, car les doses élevées de vitamine A pendant la grossesse peuvent entraîner des malformations fœtales.
Allaitement
Viant et ses métabolites passent dans le lait maternel.
L’utilisation de Viant pendant l’allaitement n’est pas recommandée en raison du risque de surdosage en vitamine A chez le nouveau-né.
Fertilité
Aucune donnée n’est disponible.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Viant n’a aucune influence sur l’aptitude à la conduite ou l’utilisation de machines.

Effets indésirables

Des réactions anaphylactoïdes ont été signalées dans de rares cas après administration par voie parentérale de solutions multivitaminiques. De rares cas de réactions anaphylactoïdes ont également été rapportés après administration par voie intraveineuse de fortes doses de thiamine, principalement chez des patients prédisposés aux réactions allergiques. Le risque est toutefois négligeable lorsque la thiamine est administrée en association avec d’autres vitamines du groupe B.
Les effets indésirables sont rangés par fréquence selon la convention suivante:
«très fréquents» (≥1/10)
«fréquents» (≥1/100 à <1/10)
«occasionnels» (≥1/1000 à <1/100)
«rares» (≥1/10'000 à <1/1000)
«très rares» (<1/10'000)
«non connu» (fréquence ne pouvant pas être déterminée sur la base des données disponible)
Affections du système immunitaire
Non connu: hypersensibilité, pouvant aller jusqu’au choc anaphylactique.
Affections gastro-intestinales
Non connu: nausées, vomissements, diarrhée.
Affections hépatobiliaires
Non connu: élévation des transaminases, élévation de l’alanine aminotransférase, élévation globale des acides biliaires, élévation de la gammaglutamyltransférase, élévation de la glutamate déshydrogénase, élévation de la phosphatase alcaline sanguine.
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Non connu: réactions au site d’injection, par exemple sensation de brûlure, éruption cutanée.
L’annonce d’effets secondaires présumés après l’autorisation est d’une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d’effet secondaire nouveau ou grave via le portail d’annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

Surdosage

Le risque de surdosage est particulièrement important si le patient reçoit des vitamines provenant de sources multiples ou si la supplémentation globale en une vitamine donnée ne correspond pas aux besoins individuels du patient, ou si le patient présente une prédisposition particulière à l’hypervitaminose (p. ex. en cas de troubles de la fonction hépatique ou rénale) (voir «Mises en garde et précautions»).
Symptômes
Un surdosage multivitaminique entraîne dans la plupart des cas des nausées, des vomissements et des diarrhées.
De plus, le surdosage aigu ou chronique en vitamines peut provoquer une hypervitaminose symptomatique accompagnée des symptômes suivants :
Vitamine A : peau sèche, desquamation et signes d’augmentation de la pression intracrânienne; lésions hépatiques pouvant entraîner un ictère et une ascite.
Vitamine C : les cristaux d’oxalate de calcium peuvent causer une insuffisance rénale aiguë ou une néphropathie chronique.
Vitamine D : hypercalcémie.
Vitamine E : nausées, céphalées, asthénie.
Vitamine K : peut entraîner des troubles de la coagulation.
Vitamine B6 : neuropathie périphérique.
Vitamine B2 : peut donner une coloration jaune à la sueur.
Vitamines du groupe B : peuvent intensifier la couleur jaune des urines.
Traitement
Le traitement du surdosage vitaminique consiste habituellement à suspendre l’administration de la vitamine concernée et à prendre les autres mesures indiquées selon l’état clinique.

Propriétés/Effets

Code ATC
B05XC
Mécanisme d’action
Pharmacodynamique
Les vitamines sont une composante indispensable de la nutrition. Elles contribuent à maintenir l’intégrité de l’organisme et de ses fonctions.
L’administration par voie parentérale de vitamines prévient les séquelles cliniques d’une carence en vitamines lorsque la nutrition orale est impossible ou contre-indiquée.
Efficacité clinique
Aucune donnée.

Pharmacocinétique

Absorption
Les principes actifs contenus dans ce médicament sont des présents physiologiquement dans l’organisme et leur biodisponibilité est de 100% après administration par voie intraveineuse.
Distribution
La distribution des vitamines dans l’organisme est identique à celle des vitamines apportées par la nutrition orale.
Métabolisme
Le métabolisme des vitamines dans l’organisme est identique à celui des vitamines apportées par la nutrition orale.
Élimination
Les vitamines liposolubles sont stockées principalement dans le foie et les tissus adipeux. À l’exception de la vitamine K, elles sont généralement éliminées plus lentement que les vitamines hydrosolubles. Les vitamines A et D peuvent s’accumuler et provoquer des effets toxiques dans l’organisme. La vitamine K s’accumule principalement dans le foie, mais elle n’est stockée dans l’organisme que pendant une courte durée. Les vitamines hydrosolubles, telles que la vitamine C et les vitamines du groupe B, ne sont stockées dans l’organisme que pendant une courte durée avant d’être excrétées dans les urines.
Cinétique pour certains groupes de patients
Aucune donnée.

Données précliniques

Des effets précliniques n’ont été observés qu’à des expositions considérées comme suffisamment supérieures à l’exposition thérapeutique maximale des patients humains pour que leur significativité puisse être considérée comme limitée chez l’être humain.
Toxicité
À dose unique et en administration répétée, la toxicité des principes actifs est très faible. Les données disponibles ne semblent indiquer aucun risque potentiel chez l’être humain.
Génotoxicité, carcinogénicité
Aucune étude préclinique concernant le potentiel mutagène ou cancérogène de Viant n’est disponible.
Aucun effet mutagène et carcinogène des principes actifs n’est attendu dans le cadre de l’utilisation clinique.
Tératogénicité
Aucune étude sur la toxicité sur la reproduction et le développement de Viant n’est disponible.
Des troubles du développement fœtal ont été rapportés dans des études évaluant des doses élevées de certaines vitamines.
Toxicité sur la reproduction
Aucune étude sur l’embryotoxicité n’a été réalisée avec Viant.
La matrice - à savoir les micelles mixtes (acide glycocholique + lécithine) - a été étudiée. Des études sur l’embryotoxicité chez le rat et le lapin n’ont donné aucun résultat suggérant un potentiel tératogène. Chez le lapin, l’administration de 10 fois la dose thérapeutique a conduit à des avortements spontanés. Chez le rat, l’administration d’environ 10 à 20 fois la dose thérapeutique en période périnatale et postnatale a conduit à une augmentation de la mortalité de la progéniture.

Remarques particulières

Incompatibilités
Ce médicament ne doit être mélangé qu’avec les médicaments mentionnés à la rubrique Remarques concernant la manipulation.
Si l’administration concomitante de médicaments incompatibles avec Viant est nécessaire, ces médicaments doivent être administrés via des tubulures de perfusion séparées.
Certains additifs peuvent être incompatibles avec la solution de nutrition parentérale contenant Viant.
La vitamine A et la thiamine contenues dans Viant peuvent réagir avec les bisulfites présents dans les solutions de nutrition parentérale (p. ex. après des mélanges), entraînant une dégradation de la vitamine A et de la thiamine.
L’augmentation du pH de la solution peut augmenter la dégradation de certaines vitamines. Il convient d’en tenir compte lorsque des solutions alcalines sont ajoutées au mélange contenant Viant.
La stabilité de l’acide folique peut être altérée en présence de concentrations élevées de calcium dans le mélange.
Influence sur les méthodes de diagnostic
Le produit ne doit pas être administré avant une prise de sang pour la recherche d’une anémie mégaloblastique (anémie pernicieuse), car l’acide folique administré pourrait masquer une carence en cyanocobalamine, et inversement.
La présence d’acide ascorbique dans le sang et les urines pourrait fausser, à la hausse ou à la baisse, les mesures du glucose obtenues avec certains glucomètres sanguins et urinaires.
La biotine peut interférer avec les analyses de laboratoire basées sur l’interaction biotine/streptavidine, entraînant des résultats d’analyse faussés à la baisse ou à la hausse, selon les tests. Le risque d’interférence est plus élevé chez les enfants ainsi que chez les patients présentant des troubles de la fonction rénale, et augmente avec la dose. Lors de l’interprétation des résultats des tests de laboratoire, il convient de tenir compte d'une éventuelle interférence de la biotine, en particulier en cas d’incohérence avec le tableau clinique (p. ex. résultats de tests de la fonction thyroïdienne indiquant faussement une maladie de Basedow chez des patients asymptomatiques prenant de la biotine ou faux négatifs aux tests de troponine chez des patients ayant eu un infarctus du myocarde et prenant de la biotine). D’autres tests sans risque d’interférence de la biotine doivent être utilisés, dans la mesure du possible, si une telle interférence est suspectée. Le personnel de laboratoire doit être avisé si des analyses sont prescrites à des patients prenant de la biotine.
Stabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date d'expiration «Exp.» imprimée sur le récipient.
Après dilution/reconstitution
La préparation injectable diluée/reconstituée ne contient pas de conservateurs.
Pour des raisons microbiologiques, la préparation prête à l’emploi doit être utilisée immédiatement après la dilution/reconstitution.
Remarques particulières concernant le stockage
Conserver au réfrigérateur (2-8 °C).
Conserver le récipient dans son suremballage pour le protéger de la lumière.
À température ambiante (en dessous de 25 °C), le médicament peut être conservé pendant 3 mois.
Conserver hors de la portée des enfants.
Remarques concernant la manipulation
Les règles d’asepsie doivent être strictement respectées lors de la reconstitution et de la dilution du produit dans une solution/émulsion pour perfusion adaptée.
La poudre lyophilisée contenue dans le flacon doit être dissoute en ajoutant 5 ml d’un solvant adapté (eau pour préparations injectables, solution de glucose à 50 mg/ml ou chlorure de sodium à 9 mg/ml), puis en l’agitant délicatement. La solution reconstituée ne doit être utilisée que si elle est limpide et de couleur jaune orangé. La solution reconstituée doit être utilisée immédiatement.
La poudre doit être entièrement dissoute avant d’être transférée dans:
une solution de glucose à 50 mg/ml
du chlorure de sodium à 9 mg/ml
une émulsion lipidique
un mélange binaire pour la nutrition parentérale combinant du glucose, des électrolytes et des acides aminés
un mélange ternaire pour la nutrition parentérale combinant du glucose, des électrolytes, des acides aminés et des lipides.
La solution prête à l’emploi doit être soigneusement mélangée.
Après ajout de Viant dans une solution de nutrition parentérale, vérifier l’absence de changement anormal de couleur et/ou de précipités, de complexes insolubles ou de cristaux.
Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments à l’exception de ceux mentionnés ci-dessus, à moins que la compatibilité et la stabilité n’aient été démontrées.
Le produit doit être utilisé uniquement si le bouchon d’origine est intact, si le produit se présente sous forme d’un gâteau ou d’une poudre jaune orangé et si le récipient n’est pas endommagé.
À usage unique. Le récipient et les résidus de produit non utilisés doivent être jetés après utilisation.

Numéro d’autorisation

69577 (Swissmedic)

Présentation

5 flacons (B)
10 flacons (B)

Titulaire de l’autorisation

B. Braun Medical AG, Sempach

Mise à jour de l’information

Février 2024

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