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Information professionnelle sur :Neuraxpharm Switzerland AG
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Mises en garde et précautions

Traçabilité
Afin de garantir la traçabilité des médicaments issus de la biotechnologie, il est recommandé de documenter le nom commercial et le numéro de lot de chaque traitement.
Réactions associées à la perfusion (RAP)
Les symptômes d’une RAP peuvent inclure: pyrexie, frissons, céphalées, tachycardie, nausées, douleurs abdominales, irritation de la gorge, érythème et réaction anaphylactique (voir rubrique «Effets indésirables»).
Les patients doivent recevoir une prémédication à base de corticoïde et d’antihistaminique afin de réduire la fréquence et la sévérité des RAP (voir rubrique «Posologie/Mode d’emploi»). L’ajout d’un antipyrétique (paracétamol, p. ex.) peut également être envisagé. Les patients traités par l’ublituximab doivent être surveillés au cours des perfusions. Les patients doivent être maintenus en observation pendant au moins une heure après la fin des deux premières perfusions. La surveillance post-perfusion n’est pas nécessaire lors des perfusions suivantes, sauf si une RAP et/ou une hypersensibilité ont été observées. Les médecins doivent prévenir les patients que les RAP peuvent survenir jusqu’à 24 heures après la perfusion.
Pour les recommandations posologiques en cas de symptômes de RAP, voir la rubrique «Posologie/Mode d’emploi».
Infection
En cas d’infection active, l’administration doit être reportée jusqu’à la résolution de l’infection.
Il est recommandé de vérifier l’état du système immunitaire du patient avant administration car les patients sévèrement immunodéprimés (neutropénie ou lymphopénie significatives, p. ex.) ne doivent pas être traites (voir rubriques «Contre-indications» et «Effets indésirables»).
Des infections graves, pouvant engager le pronostic vital ou être fatales dans certains cas, sont possibles avec l’ublituximab (voir rubrique «Effets indésirables»).
Dans la plupart des cas, les infections graves survenues au cours des études cliniques contrôlées dans le cadre des formes récurrentes de la sclérose en plaques (SEPR) se sont résolues. Des décès liés à l’infection se sont produits chez 3 patients, tous traites par l’ublituximab, les infections ayant conduit aux décès étaient une encéphalite post-rougeoleuse, une pneumonie et une salpingite postopératoire consécutive à une grossesse extra-utérine.
Leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP)
Des infections par le virus de John Cunningham (JC) ayant conduit à une LEMP ont été observées dans de très rares cas chez des patients traités par des anticorps anti-CD20, dont la plupart présentaient des facteurs de risque (population de patients, avec p. ex.: lymphopénie, âge avancé, polymédication incluant des immunosuppresseurs).
Les médecins doivent prêter une attention particulière aux signes et symptômes précoces de LEMP, notamment toute nouvelle apparition ou aggravation de signes ou symptômes neurologiques, car ceux-ci peuvent être similaires à ceux associés à la SEP.
Si une LEMP est suspectée, l’administration de l’ublituximab doit être suspendue. Il conviendra alors d’envisager une évaluation via l’imagerie par résonance magnétique (IRM) de préférence avec produit de contraste (à comparer à l’IRM avant traitement), ainsi qu’une analyse confirmatoire du liquide céphalo-rachidien (LCR) pour la recherche de l’acide désoxyribonucléique (ADN) du virus JC et des évaluations neurologiques répétées doivent être envisagées. Si la LEMP est confirmée, le traitement doit être définitivement arrêté.
Réactivation du virus de l’hépatite B (VHB)
Une réactivation du VHB, ayant conduit dans certains cas à une hépatite fulminante, une défaillance hépatique ou un décès, a été observée chez des patients traités par des anticorps anti-CD20.
Un dépistage du VHB doit être réalisé chez tous les patients avant l’instauration du traitement, conformément aux directives locales. En cas d’infection active par le VHB (c.-à-d. confirmée par des résultats positifs au test de recherche des Ag HBs et anti-HB), les patients ne doivent pas être traités par l’ublituximab. Les patients présentant une sérologie positive (c.-à-d. négatifs aux Ag HBs et positifs aux anticorps HBc [Ac HBc+]) ou qui sont porteurs du VHB (positifs à l’antigène de surface, Ag HBs+) devront consulter un spécialiste des maladies hépatiques avant de commencer le traitement et devront être surveillés et pris en charge conformément aux pratiques médicales usuelles en vigueur localement afin de prévenir une réactivation de l’hépatite B.
Vaccinations
La sécurité de l’immunisation par des vaccins vivants ou vivants atténués pendant ou après le traitement n’a pas été étudiée et elle n’est pas recommandée pendant la durée du traitement et jusqu’à la repopulation en lymphocytes B (voir rubrique «Propriétés/Effet»).
Toutes les immunisations doivent être réalisées conformément aux directives de vaccination au moins 4 semaines avant l’instauration du traitement pour les vaccins vivants ou vivants atténués et, dans la mesure du possible, au moins 2 semaines avant l’instauration du traitement pour les vaccins inactivés.
Vaccination des nouveau-nés et des nourrissons nés de mères traitées par l’ublituximab pendant la grossesse
Chez les nourrissons dont les mères ont été traitées par l’ublituximab pendant la grossesse, la repopulation en lymphocytes B doit être confirmée avant toute administration de vaccins vivants ou vivants atténués. La déplétion des lymphocytes B chez ces nourrissons pourrait augmenter les risques associés aux vaccins vivants ou vivants atténués. Il est recommandé de mesurer les taux de lymphocytes B CD19+ avant la vaccination chez les nouveau-nés et les nourrissons.
Les vaccins inactivés peuvent être administrés, s’ils sont indiqués, avant la repopulation en lymphocytes B. Cependant, une évaluation de la réponse immunitaire au vaccin, passant notamment par la consultation d’un spécialiste qualifié, devra être envisagée afin de déterminer si une réponse immunitaire protectrice a été générée.
La sécurité et la détermination du moment de la vaccination devront être discutées avec le médecin du nourrisson (voir rubrique «Grossesse, Allaitement»).
Sodium
Ce médicament contient 31.57 mg de sodium par flacon, ce qui correspond à 1.61% de l'apport alimentaire quotidien maximal en sodium recommandé par l'OMS, soit 2 g.

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