Données précliniquesGénotoxicité
L'omavéloxolone s'est révélé négatif lors d'un test bactérien de mutation inverse (test d'Ames) et positif lors d'un test d'aberration chromosomique sur des lymphocytes du sang périphérique humain, mais négatif lors des tests in vitro (test du micronoyau et test des comètes chez le rat).
Carcinogénicité
Aucune étude sur la carcinogénicité de l'omavéloxolone n'a été effectuée.
Toxicité pour la reproduction
L'administration par voie orale d'omavéloxolone (0, 1, 3 ou 10 mg/kg/jour) à des rates gestantes pendant l'organogenèse n'a pas entraîné d'effets nocifs sur le développement embryofœtal; cependant, dans une étude de détermination de l'intervalle posologique, l'administration d'omavéloxolone par voie orale à des rates gestantes à des doses allant jusqu'à 30 mg/kg/jour pendant toute la durée de l'organogenèse a entraîné une augmentation des pertes post-implantation et des résorptions, qui s'est accompagnée d'une réduction du nombre de fœtus viables, ainsi qu'une diminution du poids des fœtus à la plus forte dose testée. À la plus forte dose testée dans l'étude pivot (10 mg/kg/jour), l'exposition plasmatique (ASC) était environ 5 fois plus élevée que chez l'être humain à la dose recommandée de 150 mg/jour.
L'administration par voie orale d'omavéloxolone (0, 3, 10 ou 30 mg/kg/jour) à des lapines gestantes pendant l'organogenèse a entraîné, à la plus forte dose testée, une augmentation de la mortalité embryofœtale et des altérations du squelette ainsi qu'une diminution du poids fœtal, ce qui était associé à une toxicité maternelle. À la dose n'entraînant pas d'effets nocifs sur le développement embryofœtal (10 mg/kg/jour), l'exposition plasmatique était inférieure à celle observée chez l'être humain à la dose recommandée de 150 mg/jour.
L'administration par voie orale d'omavéloxolone (0, 1, 3 ou 10 mg/kg/jour) à des rates pendant la gestation et la lactation a entraîné, à toutes les doses, une augmentation des mort-nés et une altération des fonctions neurocomportementales (activité locomotrice accrue et déficits d'apprentissage et de mémoire) chez la progéniture, à toutes les doses exceptée la plus faible dose testée, une diminution du poids corporel chez la progéniture et, à la plus forte dose testée, un retard de maturité sexuelle (chez les mâles), une augmentation de la mortalité postnatale et une altération de la capacité à se reproduire chez la progéniture. Une dose n'entraînant pas d'effets nocifs sur le développement pré- et postnatal n'a pas été déterminée. L'exposition plasmatique (ASC) à la dose la plus faible testée était inférieure à celle observée chez l'être humain à la dose recommandée de 150 mg/jour.
Troubles de la fertilité
L'administration par voie orale d'omavéloxolone (0, 1, 3 et 10 mg/kg/jour) à des rats mâles et femelles avant et pendant l'accouplement et, chez les femelles, jusqu'au septième jour de gestation, a conduit à une augmentation des pertes pré- et post-implantation et des résorptions, ce qui a entraîné une diminution du nombre d'embryons viables à la plus forte dose testée.
La dose à laquelle aucun effet indésirable sur la fertilité et la fonction de reproduction ne s'est produit (3 mg/kg/jour) était associée à une exposition plasmatique (ASC) environ deux fois plus élevée que celle observée chez l'être humain à la dose recommandée de 150 mg/jour.
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