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Mises en garde et précautions

Infections graves
Des infections graves ont été rapportées chez des patients recevant du ritlécitinib. Les infections graves les plus fréquentes ont été l'appendicite, l'infection par la COVID-19 (y compris pneumonie) et le sepsis. Le traitement par ritlécitinib ne doit pas être instauré chez les patients présentant une infection grave active (voir «Contre-indications»).
Les risques et bénéfices du traitement doivent être évalués chez les patients:
·présentant une infection chronique ou récurrente;
·ayant été exposés à la tuberculose (TB);
·présentant des antécédents d'infection grave ou opportuniste;
·ayant résidé ou voyagé dans des régions où sévit une endémie de TB ou de mycoses;
·présentant des affections sous-jacentes susceptibles de les prédisposer à une infection.
Les patients doivent faire l'objet d'une surveillance étroite afin de détecter le développement de signes et symptômes d'infection pendant et après le traitement par ritlécitinib. Le traitement doit être interrompu si un patient développe une infection grave ou opportuniste. Un patient qui développe une nouvelle infection pendant le traitement par ritlécitinib doit immédiatement faire l'objet d'un examen diagnostique complet et adapté à un patient immunodéprimé. Un traitement antimicrobien adapté doit être instauré et le patient doit être étroitement surveillé. En cas d'interruption du traitement par ritlécitinib, il peut être repris aussitôt que l'infection est maîtrisée.
L'incidence des infections étant plus élevée chez les personnes âgées et chez les patients diabétiques en général, la prudence est de mise en cas de traitement des personnes âgées et des patients diabétiques, et une attention particulière doit être portée vis-à-vis de la survenue des infections.
Tuberculose
Les patients doivent faire l'objet d'un dépistage de la TB avant de débuter un traitement par ritlécitinib. Le ritlécitinib ne doit pas être administré aux patients présentant une TB active (voir «Contre-indications»). Un traitement anti-TB doit être débuté avant l'instauration du traitement par ritlécitinib chez les patients ayant fait l'objet d'un nouveau diagnostic de TB latente ou de TB latente non traitée antérieurement. Chez les patients dont le test de TB latente est négatif mais présentant un risque élevé, un traitement anti-TB doit malgré tout être envisagé avant l'instauration du traitement par ritlécitinib. Un dépistage des patients à haut risque de TB pendant le traitement par ritlécitinib doit être envisagé.
Réactivation virale
Des réactivations virales, y compris des cas de réactivation du virus de l'herpès (par exemple, zona), ont été rapportées (voir «Effets indésirables»). Si un patient développe un zona, une interruption temporaire du traitement peut être envisagée jusqu'à la résolution de l'infection.
Un dépistage des hépatites virales doit être pratiqué conformément aux recommandations cliniques avant l'instauration du traitement par ritlécitinib. Les patients présentant des preuves d'infection par l'hépatite B ou C ont été exclus des études portant sur le ritlécitinib. Une surveillance de la réactivation d'une hépatite virale conformément aux recommandations cliniques est recommandée pendant le traitement par ritlécitinib. En cas de signes de réactivation, un hépatologue doit être consulté.
Mortalité toutes causes confondues
Au cours d'une vaste étude de sécurité randomisée, menée après la mise sur le marché d'un autre inhibiteur des JAK chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde (PR), âgés de 50 ans et plus et présentant au moins un facteur de risque cardiovasculaire supplémentaire, un taux plus élevé de mortalité toutes causes confondues, y compris décès soudain d'origine cardiovasculaire, a été observé chez les patients traités par l'inhibiteur des JAK en comparaison des patients traités par des inhibiteurs du TNF. Le ritlécitinib n'est pas indiqué pour la PR. Évaluez les bénéfices et les risques au cas par cas avant d'instaurer ou de poursuivre un traitement par le ritlécitinib.
Tumeurs malignes (y compris cancers cutanés non mélanomateux)
Des tumeurs malignes, y compris des cancers cutanés non mélanomateux (non-melanoma skin cancer, NMSC), ont été rapportés chez des patients traités par ritlécitinib.
Au cours d'une vaste étude randomisée, contrôlée contre comparateur actif, portant sur le tofacitinib (un autre inhibiteur des JAK) chez des patients atteints de PR âgés de 50 ans et plus et présentant au moins un facteur de risque cardiovasculaire supplémentaire, une augmentation du taux de tumeurs malignes, en particulier de cancer du poumon, de lymphome et de NMSC, a été observée sous tofacitinib en comparaison des inhibiteurs du facteur de nécrose tumorale (TNF). Chez les fumeurs ou anciens fumeurs traités par l'inhibiteur des JAK, un taux plus élevé de cancers du poumon a été observé en comparaison de ceux traités par des inhibiteurs du TNF. Dans cette étude, les fumeurs ou anciens fumeurs présentaient globalement un risque encore accru de tumeurs malignes.
Les risques et bénéfices d'un traitement par ritlécitinib doivent être évalués avant d'instaurer ou de poursuivre le traitement chez les patients atteints d'une tumeur maligne connue autre qu'un NMSC ou un cancer du col de l'utérus traités avec succès.
Des examens réguliers de la peau sont recommandés chez les patients présentant un risque accru de cancer cutané.
Événements indésirables cardiovasculaires graves (Major adverse cardiovascular events, MACE), thrombose veineuse profonde (TVP) et embolie pulmonaire (EP)
Des thromboembolies veineuses et artérielles, y compris des MACE, ont été rapportées chez des patients traités par ritlécitinib.
Au cours d'une vaste étude randomisée, contrôlée contre comparateur actif, portant sur le tofacitinib (un autre inhibiteur des JAK) chez des patients atteints de PR âgés de 50 ans et plus et présentant au moins un facteur de risque cardiovasculaire supplémentaire, un taux plus élevé de MACE, définis comme une mortalité cardiovasculaire, un infarctus du myocarde non fatal et un accident vasculaire cérébral non fatal, ainsi qu'un taux plus élevé de thromboembolies veineuses dose-dépendantes, y compris des TVP et des EP, ont été observés sous tofacitinib, en comparaison des inhibiteurs du TNF. Les patients fumeurs ou anciens fumeurs présentent un risque encore accru.
Le ritlécitinib doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des facteurs de risque connus de thromboembolies. En cas de suspicion d'événement thromboembolique, il est recommandé d'arrêter le traitement par ritlécitinib et de réexaminer immédiatement le patient. Les risques et les bénéfices du traitement par ritlécitinib doivent être évalués avant d'instaurer le traitement chez les patients, en particulier chez les patients fumeurs ou anciens fumeurs et chez les patients présentant d'autres facteurs de risque cardiovasculaires.
Événements neurologiques
Une dystrophie axonale induite par le ritlécitinib a été observée au cours des études de toxicité chronique chez le chien Beagle (voir «Données précliniques»). Le traitement par ritlécitinib doit être interrompu en cas de symptômes neurologiques inexpliqués.
Anomalies hématologiques
Le traitement par ritlécitinib a été associé à une diminution des lymphocytes et des plaquettes (voir «Effets indésirables»). Avant d'instaurer un traitement par ritlécitinib, une numération absolue des lymphocytes (NAL) et une numération des thrombocytes doivent être effectuées. Le traitement par ritlécitinib ne doit pas être instauré chez les patients présentant une NAL <0.5 × 103/mm3 ou une numération des thrombocytes <100 × 103/mm3. Après l'instauration du traitement par ritlécitinib, il est recommandé d'interrompre ou d'arrêter le traitement en cas d'anomalies de la NAL et de la numération des thrombocytes (voir «Posologie/Mode d'emploi»). Il est recommandé d'effectuer une NAL et une numération des thrombocytes 4 semaines après l'instauration du traitement par ritlécitinib et, par la suite, selon la prise en charge habituelle du patient.
Vaccinations
Aucune donnée n'est disponible sur la réponse aux vaccinations chez les patients recevant le ritlécitinib. L'utilisation de vaccins vivants atténués doit être évitée pendant ou immédiatement avant le traitement par ritlécitinib. Avant d'instaurer le traitement par ritlécitinib, il est recommandé de mettre à jour toutes les immunisations des patients, conformément aux recommandations vaccinales en vigueur. Cela vaut également pour les vaccinations prophylactiques contre le zona.
Patients âgés
L'expérience clinique chez les patients de plus de 65 ans étant très limitée, ces patients ne doivent pas être traités par le ritlécitinib.
Excipients revêtant un intérêt particulier
Lactose
Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne devraient pas prendre ce médicament.

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