Effets indésirablesRésumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus fréquemment observés étaient les réactions au site d’injection (38,2%, uniquement en sous-cutané), les infections des voies aériennes supérieures (10,7%) et les infections des voies urinaires (9,5%).
L’ensemble des données de sécurité indique que le profil de sécurité est identique pour les deux formes pharmaceutiques, à l’exception des réactions au site d’injection pour Vyvgart (sous-cutané), qui sont imputables à la voie d’administration.
Liste des effets indésirables
La sécurité de Vyvgart (par voie intraveineuse) a été évaluée chez 167 patients (84 patients traités avec l’efgartigimod alfa et 83 patients traités avec le placebo) atteints de myasthénie auto-immune généralisée lors de l’étude clinique de phase III en double aveugle, contrôlée contre placebo d’une durée de 26 semaines (ARGX-113-1704).
En outre, la sécurité de Vyvgart par voie sous-cutanée et par voie intraveineuse a été comparée dans l’étude clinique en ouvert, randomisée et en groupes parallèles de phase III (ARGX-113-2001) d’une durée de 10 semaines chez 110 patients atteints de myasthénie grave généralisée: 55 patients ont reçu la forme pharmaceutique intraveineuse et 55 patients ont reçu la forme pharmaceutique souscutanée. Les effets indésirables décrits dans cette section sont basés sur ces deux études et sur des rapports post-commercialisation.
Les effets indésirables les plus fréquents, quelle que soit la forme d’administration, étaient les infections des voies respiratoires supérieures et les céphalées. Des réactions au site d’injection ont été observées uniquement après administration sous-cutanée.
Le tableau 1 présente les effets indésirables listés par classe de systèmes d’organes et par terme préféré. Les catégories de fréquence sont définies comme suit: très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1000) ou fréquence inconnue (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de fréquence décroissante.
Tableau 1. Effets indésirables
Classe de systèmes d’organes (SOC)
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Effet indésirable
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Catégorie de fréquence
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Infections et infestations*
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Infection des voies aériennes supérieures (10,7%)
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Très fréquent
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Infection des voies urinaires
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Fréquent
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Bronchite
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Fréquent
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Affections du système immunitaire
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Réaction anaphylactiquea
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Fréquence inconnue
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Affections du système nerveux
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Céphalées (12,7%)
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Très fréquent
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Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif
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Myalgie
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Fréquent
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Troubles généraux et anomalies au site d’administration
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Réactions au site d’injection (38,2%)b
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Très fréquent
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Fatigue
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Fréquent
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Lésions, intoxications et complications d’interventions*
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Céphalées liées à une interventionc
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Fréquent
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* Voir le paragraphe «Description d’effets indésirables spécifiques et informations complémentaires»
a Issus de signalements spontanés après la mise sur le marché lors d’une administration par voie intraveineuse
b Administration par voie sous-cutanée uniquement (voir le paragraphe «Description d’effets indésirables spécifiques et informations complémentaires»)
c Administration par voie intraveineuse uniquement
Description d’effets indésirables spécifiques et informations complémentaires
Réactions au site d’injection (uniquement lors de l’utilisation par voie sous-cutanée)
Dans l’étude de phase III en ouvert (ARGX-113-2001), 55 sujets au total ont été traités par efgartigimod alfa par voie sous-cutanée. Toutes les réactions au site d’injection (p. ex., éruption cutanée au site d’injection, érythème au site d’injection, démangeaisons au site d’injection, douleurs au site d’injection) étaient légères à modérées et n’ont pas entraîné l’arrêt du traitement. 38,2% (n = 21) des patients traités par efgartigimod alfa par voie sous-cutanée ont présenté une réaction au site d’injection. En cas de survenue de réactions au site d’injection, celles-ci ont disparu sans traitement chez 81,0% (17/21) des patients.
Infections
Au cours de l’étude contrôlée versus placebo ARGX-113-1704 portant sur l’efgartigimod alfa par voie intraveineuse (IV), les effets indésirables les plus fréquemment rapportés ont été des infections. Dans l’ensemble, dans cette étude de phase III contrôlée d’une durée de 26 semaines, des infections liées au traitement ont été rapportées chez 46,4% (n = 39) des patients traités par efgartigimod alfa IV et chez 37,3% (n = 31) des patients traités par placebo. Le délai entre le début du traitement et l’apparition des infections était de 6 semaines (valeur médiane). Les infections les plus fréquemment rapportées étaient les infections des voies respiratoires supérieures (chez 10,7% [n = 9] des patients traités par efgartigimod alfa par voie intraveineuse et chez 4,8% [n = 4] des patients sous placebo) et les infections urinaires (chez 9,5% [n = 8] des patients traités par efgartigimod alfa par voie intraveineuse et chez 4,8% [n = 4] des patients sous placebo). Dans l’étude en ouvert d’une durée de 10 semaines (ARGX-113-2001) évaluant l’efgartigimod intraveineux (IV) et sous-cutané (SC), des infections liées au traitement ont été rapportées chez 16,4% (n = 9) des patients traités par efgartigimod alfa IV et chez 18,2% (n = 10) des patients traités par efgartigimod alfa SC. L’infection la plus fréquemment rapportée était l’infection urinaire (chez 5,5% [n = 3] des patients traités par efgartigimod alfa IV et chez 1,8% [n = 1] des patients traités par efgartigimod alfa SC). Les infections ont pour la plupart présenté une gravité légère à modérée chez les patients ayant reçu l’efgartigimod alfa IV et SC (≤ grade 2 selon les critères CTCAE, Common Terminology Criteria for Adverse Events).
Céphalées liées à une intervention (uniquement lors de l’administration par voie intraveineuse)
Des céphalées liées à une intervention ont été rapportées dans l’étude de phase III contrôlée contre placebo d’une durée de 26 semaines chez 4,8% des patients traités par efgartigimod alfa par voie intraveineuse et chez 1,2% des patients traités par placebo, alors que cela ne s’est produit chez aucun des patients de l’étude en ouvert d’une durée de 10 semaines (ARGX-113-2001) évaluant l’efgartigimod intraveineux (IV) et sous-cutané (SC). Des céphalées liées à une intervention ont été signalées lorsqu’il a été estimé que des céphalées étaient chronologiquement liées à la perfusion intraveineuse d’efgartigimod alfa. Les céphalées étaient légères à modérées dans l’ensemble, à l’exception d’un événement qui a été signalé comme sévère (grade 3).
Anaphylaxie
Aucune réaction anaphylactique n’a été rapportée dans les études cliniques en aveugle et en ouvert (tant avec la forme intraveineuse qu’avec la forme sous-cutanée). Après la mise sur le marché, des cas de réactions anaphylactiques ont été signalés lors de l’administration intraveineuse d’efgartigimod alfa. Aucune réaction anaphylactique n’a été rapportée avec l’efgartigimod alfa administré par voie sous-cutanée depuis sa mise sur le marché.
L’annonce d’effets secondaires présumés après l’autorisation est d’une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d’effet secondaire nouveau ou grave via le portail d’annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
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