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Information professionnelle sur Spikevax JN.1:Moderna Switzerland GmbH
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Composit.Forme gal.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.Contre-Ind.PrécautionsInteract.Grossesse
Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Propriétés/Effets

Code ATC
J07BN01
Mécanisme d’action
Le Spikevax JN.1 code pour la protéine du spicule stabilisée en configuration de pré-fusion du SARS-CoV-2. Après injection intramusculaire, les cellules absorbent la nanoparticule lipidique. La séquence d’ARNm est ainsi efficacement distribuée aux cellules, où elle sera traduite en protéine. Le système d’administration de l’ARNm est basé sur le principe et l’observation que les cellules in vivo peuvent absorber l’ARNm, le traduire et exprimer la ou les protéine(s) antigénique(s) dans la conformation souhaitée. L’ARNm distribué ne pénètre pas dans le noyau cellulaire et n’interagit pas avec le génome; il ne se réplique pas et ne s’exprime que de manière temporaire. Après traduction, la protéine est modifiée et acheminée, ce qui permet d’obtenir une protéine du spicule correctement repliée, entièrement fonctionnelle, qui s’insère dans la membrane cellulaire de la ou des cellule(s) qui l’exprime(nt). La protéine du spicule se lie à la membrane, de manière à imiter la présentation d’une infection naturelle.
Par la suite, les cellules immunitaires reconnaissent la protéine du spicule du SARS-CoV-2 exprimée comme un antigène étranger qui suscite l’intervention des lymphocytes T et B. La réaction immunitaire à la protéine du spicule induit des réponses fonctionnelles des anticorps et des lymphocytes T et la production de populations de cellules immunitaires à mémoire.
L’ARNm modifié par un nucléoside dans Spikevax JN.1 (SARS-CoV-2 JN.1 ARNm) est formulé dans des particules lipidiques, qui permettent l’administration de l’ARNm modifié par un nucléoside dans les cellules hôtes pour permettre l’expression de l’antigène du SARS-CoV-2 S. Le vaccin provoque une réponse immunitaire à l’antigène S, qui protège contre la COVID-19.
Pharmacodynamique
Sans objet.
Efficacité clinique de Spikevax (original)
Efficacité chez les adultes âgés de 18 ans et plus
L’étude 1 était une étude clinique de phase III, randomisée, en aveugle pour l’observateur, contrôlée contre placebo (NCT04470427) a exclu les personnes immunocompromises ou ayant reçu des immunosuppresseurs au cours des 6 mois précédents, ainsi que les participantes enceintes et les individus dont il était connu qu’ils avaient été infectés par le SARS-CoV-2. Les participants avec une maladie à VIH stable n’étaient pas exclus. Il était interdit d’avoir reçu un vaccin dans les 28 jours précédant ou suivant l’une des deux doses de Spikevax, à l’exception du vaccin contre la grippe, qui pouvait être administré 14 jours avant ou 14 jours après l’une des doses de Spikevax. Les participants devaient également observer un intervalle minimum de 3 mois après l’administration de produits sanguins/plasma ou d’immunoglobulines avant l’étude afin de pouvoir recevoir le placebo ou le Spikevax.
En tout, 30’351 sujets ont été suivis pendant une durée médiane de 92 jours (plage: 1-122) afin de dépister l’apparition de la maladie à COVID-19 après la dose 1.
La population de l’analyse d’efficacité primaire (ensemble per Protocol ou PPS) comprenait 28’207 sujets qui ont reçu soit le Spikevax (n=14’134), soit le placebo (n=14’073) et qui étaient négatifs au SARS-CoV-2 à la référence (tableau 2). La population de l’étude PPS comprenait 47.4% de femmes, 52.6% d’hommes, 79.5% de blancs, 9.7% d’afro-américains, 4.6% d’asiatiques et 6.2% d’autres. 19.7% des participants se sont identifiés comme étant hispaniques ou latino-américains. L’âge médian des personnes était de 53 ans (plage 18-94). Une fenêtre d’administration de -7 à +14 jours pour l’administration de la deuxième dose (programmée au jour 29) était autorisée pour l’inclusion dans le PPS. 98% des vaccinés ont reçu la seconde dose 25 jours à 35 jours après la dose 1 (ce qui correspond à une fourchette de -3 à +7 jours autour de l’intervalle de 28 jours).
Les cas de COVID-19 étaient confirmés par réaction en chaîne par polymérase à transcriptase inverse (RT-PCR) et par un comité d’évaluation clinique. L’efficacité vaccinale globale et par tranches d’âge clés est présentée dans le Tableau 2.
Tableau 2 : analyse d’efficacité primaire : nombre de cas de COVID-19# confirmés indépendamment de la sévérité, commençant 14 jours après la 2e dose ; population per protocole

Tranche d’âge
(ans)

Spikevax

Placebo

% d’efficacité
(IC à 95%)*

Sujets
N

Cas de COVID-19
N

Taux d’incidence
de COVID-19 par 1000 années-personnes

Sujets
N

Cas de COVID-19
N

Taux d’incidence
de COVID-19 par 1000 années-personnes

Global
(>18)

14’134

11

3.328

14’073

185

56.510

94.1
(89.3, 96.8)

18 à <65

10’551

7

2.875

10’521

156

64.625

95.6
(90.6, 97.9)

>65

3’583

4

4.595

3’552

29

33.728

86.4
(61.4, 95.2)

>65 à <75

2’953

4

5.586

2’864

22

31.744

82.4
(48.9, 93.9)

>75

630

0

0

688

7

41.968

100
(NE, 100)

NE = non estimable
# Nombre de COVID-19 : maladie à COVID-19 symptomatique nécessitant un résultat RT-PCR positif et au moins 2 symptômes systémiques ou 1 symptôme respiratoire. Cas commençant 14 jours après la 2e dose.
* EV et IC à 95% d’après le modèle à risques proportionnels de Cox stratifié
** IC non ajusté pour la multiplicité. Des analyses statistiques ajustées pour la multiplicité ont été réalisées dans une analyse intermédiaire basée sur moins de cas de COVID-19, non rapportée ici.
Efficacité contre la maladie à COVID-19 sévère
Parmi tous les sujets de l’ensemble PPS, aucun cas de COVID-19 sévère n’a été annoncé dans le groupe vacciné, alors que 30 cas sévères sur les 185 cas totaux (16%) ont été annoncés dans le groupe placebo. Sur les 30 participants atteints d’une maladie sévère, 9 ont été hospitalisés, dont 2 en soins intensifs. La majorité des cas sévères restants remplissaient uniquement le critère de saturation en oxygène (SpO2) pour la maladie sévère (≤93% à l’air ambiant) (tableau 3).
Analyses d’efficacité supplémentaires
Le Tableau 3 présente les analyses en sous-groupes de l’efficacité du vaccin 14 jours après la dose 2.
Tableau 3 : analyses en sous-groupes de l’efficacité du vaccin – maladie à COVID-19 14 jours après la dose 2 selon l’appréciation du comité d’évaluation (ensemble d’analyse d’efficacité primaire) – population per protocole

Sous-groupe

Spikevax

Placebo

% d’efficacité
(IC à 95%)**

Sujets
N

Cas de COVID-19
n

Taux d’incidence
de COVID-19 par 1000 années-personnes

Sujets
N

Cas de COVID-19
n

Taux d’incidence de maladie à COVID-19 par 1000 années-personnes

Risque élevé, total*

3’206

4

5.227

3’167

43

57.202

90.9
(74.7, 96.7)

Risque élevé*
18 à <65

2’155

2

3.947

2’118

35

70.716

94.4
(76.9, 98.7)

Risque non élevé*
18 à <65

8’396

5

2.594

8’403

121

63.054

95.9
(90.0, 98.3)

Femmes

6’768

7

4.364

6’611

98

62.870

93.1
(85.2, 96.8)

Hommes

7’366

4

2.352

7’462

87

50.730

95.4
(87.4, 98.3)

* Sujets à risque accru de maladie à COVID-19 sévère en raison d’au moins une affection médicale préexistante (maladie pulmonaire chronique, maladie cardiaque grave, sévère obésité, diabète, maladie hépatique ou infection à VIH), âge indifférent.
** EV et IC à 95% d’après le modèle à risques stratifiés de Cox
L’efficacité vaccinale de Spikevax pour prévenir la COVID-19, indépendamment d’une infection antérieure par le SARS-CoV-2 (déterminée par la sérologie à la référence et l’analyse de l’échantillon d’écouvillon rhinopharyngé) à partir de 14 jours après la dose 2, était de 93.6% (intervalle de confiance à 95% : 88.5 - 96.4%).
Efficacité clinique chez les adolescents âgés de 12 à 17 ans
L’étude chez l’adolescent est une étude clinique de phase 2/3 randomisée, contrôlée contre placebo, avec observateur en aveugle, en cours (NCT04649151) visant à évaluer la sécurité, la réactogénicité et l’efficacité de Spikevax (original) chez les adolescents âgés de 12 à 17 ans. Les participants ayant des antécédents connus d’infection par le SARS-CoV-2 ont été exclus de l’étude. Un total de 3’732 participants a été randomisé selon le rapport 2:1 pour recevoir 2 doses de Spikevax (original) ou de sérum physiologique en tant que placebo à 1 mois d’intervalle.
Une analyse secondaire d’efficacité a été effectuée sur 3’181 participants ayant reçu 2 doses de Spikevax (original) (n = 2’139) ou de placebo (n = 1’042) et présentant un statut négatif pour le SARS-CoV-2 à l’inclusion dans la population per protocole. Il n’existait aucune différence notable au niveau des données démographiques et des conditions médicales préexistantes entre les participants ayant reçu Spikevax (original) et ceux ayant reçu le placebo.
La COVID-19 a été définie par une COVID-19 symptomatique, requérant un résultat RT-PCR positif et au moins 2 symptômes systémiques ou 1 symptôme respiratoire. Les cas commencent 14 jours après la deuxième dose.
Aucun cas de COVID-19 symptomatique n’a été observé dans le groupe Spikevax (original) et 4 cas de COVID-19 symptomatiques ont été observés dans le groupe placebo.
Immunogénicité chez les personnes immunodéprimées
Une autre étude contrôlée randomisée a été menée auprès de 120 personnes qui avaient subi une transplantation de divers organes solides (cœur, rein, rein-pancréas, foie, poumon, pancréas) (intervalle de 1.99-6.75 ans, médiane de 3.57 ans). Une troisième dose de Spikevax a été administrée à 60 sujets environ 2 mois après la deuxième dose; à titre de comparaison, 60 sujets ont reçu une solution saline placebo. Une augmentation significative des taux d'anticorps anti-SRAS-CoV-2 est survenue quatre semaines après la troisième dose chez 55.0% des sujets du groupe Spikevax et chez 17.5% des sujets du groupe placebo (10 sur 57).
Immunogénicité chez les receveurs d’une transplantation d’organe solide
La sécurité d’emploi, la réactogénicité et l’immunogénicité de Spikevax (original) ont été évaluées dans une étude de phase IIIb, en ouvert, en deux parties, menée chez des patients adultes receveurs d’une transplantation d’organe solide (TOS), notamment de transplantations de rein et de foie (mRNA-1273-P304). Une dose de 100 μg (0.5 ml) était administrée, ce qui correspondait à la dose autorisée au moment de la réalisation de l’étude.
Dans la partie A, 128 receveurs d’une TOS ont reçu une troisième dose de Spikevax (original). Dans la partie B, 159 receveurs d’une TOS ont reçu une dose de rappel au minimum 4 mois après la dernière dose.
Dans cette étude, l’immunogénicité a été évaluée en mesurant les anticorps neutralisants dirigés contre le pseudovirus exprimant la souche ancestrale du SARS-CoV-2 (D614G) 1 mois après la dose 2, la dose 3, la dose de rappel et jusqu’à 12 mois après la dernière dose dans la partie A, et jusqu’à 6 mois après la dose de rappel dans la partie B.
Les titres d’anticorps neutralisants induits par trois doses de Spikevax (original) étaient plus élevés que les titres pré-dose 1 et post-dose 2. La proportion de patients à atteindre une séroréponse était supérieure parmi les receveurs d’une TOS qui avaient reçu trois doses par rapport à ceux qui avaient reçu deux doses. Les taux d’anticorps neutralisants observés chez les patients receveurs d’une transplantation hépatique qui avaient reçu trois doses étaient comparables aux réponses post-dose 2 observées chez les patients adultes immunocompétents SARS-CoV-2 négatifs à la référence qui participaient à cette étude et à l’étude P301. Les réponses des anticorps neutralisants étaient toujours numériquement inférieures post-dose 3 chez les patients receveurs d’une transplantation rénale par rapport à ceux receveurs d’une transplantation hépatique. Les taux neutralisants observés un mois après la dose 3 ont persisté pendant six mois, avec des taux d’anticorps maintenus à un niveau 26 fois plus élevé et un taux de séroréponse à 67% par rapport à la référence.
Une quatrième dose (de rappel) de Spikevax (original) a augmenté la réponse des anticorps neutralisants chez les patients receveurs de TOS par rapport à la réponse post-dose 3, quels que soient les vaccins précédemment reçus (mRNA-1273 [Moderna], BNT162b2 ou toute combinaison contenant de l’ARN messager); toutefois, les patients receveurs d’une transplantation rénale présentaient des réponses d’anticorps neutralisants numériquement inférieures par rapport à ceux receveurs d’une transplantation hépatique.
Immunogénicité chez les personnes âgées de 18 ans et plus après la vaccination de rappel original (Booster ; 0.25 ml, 50 µg)
Une étude de de dose de phase II en cours, randomisée, en aveugle pour l’observateur et contrôlée par placebo a évalué la sécurité, la réactogénicité et l’immunogénicité de Spikevax chez des participants âgés de 18 à 55 ans (NCT04405076). Dans cette étude, 198 participants ont reçu deux doses (0.5 ml à 1 mois d’intervalle) de Spikevax dans le cycle de vaccination primaire. Dans une phase ouverte, 149 de ces participants (conformément au protocole établi) ont reçu une seule dose de rappel (0.25 ml) au moins 6 mois après la deuxième dose du cycle de vaccination primaire.Une seule dose de rappel (0.25 ml) s’est révélée immunogène au jour 29 suivant l’administration de la dose de rappel et non inférieure à l’immunogénicité au jour 57 du cycle primaire (deux doses de 0.5 ml à 1 mois d’intervalle) dans un sous-groupe de participants âgés de 18 ans et plus dans l’étude menée chez des adultes.
Les seules données d’immunogénicité disponibles sont à court terme; on ne dispose à ce jour d’aucune connaissance sur la protection à long terme et sur la mémoire immunitaire.
Immunogénicité chez des personnes à partir de 18 ans après avoir reçu la vaccination de rappel bivalente avec Spikevax Bivalent Original / Omicron (0.5 ml, 50 µg)
La sécurité, la réactogénicité et l’immunogénicité d’une vaccination de rappel bivalente avec Spikevax sont évaluées dans une étude de phase II/II ouverte en cours chez des participants à partir de 18 ans (ARNm-1273-P205). Dans cette étude, 437 participants ont reçu la vaccination de rappel avec 50 µg de Spikevax Bivalent Original / Omicron et 377 participants la vaccination de rappel avec 50 µg de Spikevax (original).
Dans l’étude P205, partie G, la sécurité, la réactogénicité et l’immunogénicité du vaccin Spikevax bivalent, qui contient les mêmes quantités d’ARNm des séquences de la protéine du spicule du variant original SARS-CoV-2 et du variant Omicron (25 µg original/25 µg Omicron), ont été évaluées lorsqu’il est administré comme deuxième vaccination de rappel chez les adultes qui avaient reçu 2 doses de Spikevax (100 µg) comme cycle de vaccination primaire et une dose de rappel de Spikevax (original) (monovalent, 50 µg) au moins 3 mois avant l’inclusion dans l’étude. Dans l’étude P205, partie F, les participants à l’étude ont reçu Spikevax Bivalent Original / Omicron (50 µg) comme deuxième vaccination de rappel, le groupe dans la partie F servant de groupe comparatif interne à l’étude, non concomitant au groupe vacciné avec Spikevax Bivalent Original / Omicron.
Dans cette étude, l’analyse d’immunogénicité primaire reposait sur la population d’immunogénicité primaire, à laquelle appartenaient les participants ne présentant pas de signes d’une infection par le SARS-CoV-2 au début de l’étude (avant la vaccination de rappel). Dans l’analyse primaire, la géométrique moyenne des titres (GMT) estimée des anticorps neutralisants contre le virus SARS-CoV-2 original et l’IC 95% correspondant 28 jours après la vaccination de rappel avec Spikevax Bivalent Original / Omicron et Spikevax (original) s’élevaient à 6’422.3 (5’990.1; 6’885.7), resp. 5’286.6 (4’887.1; 5’718.9). Le RGM (IC 97.5%) s’élevait à 1.22 (1.08; 1.37) et satisfaisait au critère de non-infériorité fixé antérieurement (limite inférieure de l’IC 97.5% ≥ 0.67). Le taux de séroréponse (TSR) au virus SARS-CoV-2 original et l’IC 95% correspondant s’élevaient à 100% 28 jours après la vaccination de rappel avec Spikevax Bivalent Original / Omicron et Spikevax (original) (98.9; 100), resp. 100% (98.6; 100). La différence de TSR s’élevait à 0 et satisfaisait au critère de non-infériorité (limite inférieure de l’IC > -10%).
Dans l’analyse primaire, le TSR (IC 95%) à Omicron 28 jours après la vaccination de rappel avec Spikevax Bivalent Original / Omicron et Spikevax (original) s’élevait à 100% (98.9; 100), resp. 99.2% (97.2; 99.9). La différence de TSR (IC 97.5%) s’élevait à 1.5% (-1.1; 4.0) et satisfaisait au critère de non-infériorité (limite inférieure de l’IC > -10%).
Les géométriques moyennes des titres (GMT) estimées des anticorps neutralisants contre Omicron le jour 29 s’élevaient à 2’479.9 (2’264.5; 2’715.8) et 1’421.2 (1’283.0; 1’574.4) dans les groupes qui avaient reçu une vaccination de rappel avec Spikevax Bivalent Original / Omicron, resp. Spikevax (original). Le RGM (IC 97.5%) s’élevait à 1.75 (1.49; 2.04) et satisfaisait au critère de supériorité fixé antérieurement (limire inférieure de l’IC > 1).
Immunogénicité chez des personnes à partir de 18 ans après avoir reçu la vaccination de rappel bivalente avec Spikevax Bivalent Original / Omicron BA.4-5 (0.5 ml, 25 µg/50 µg)
La sécurité, la réactogénicité et l’immunogénicité d’une vaccination de rappel bivalente avec Spikevax Bivalent Original / Omicron BA.4-5 sont évaluées dans une étude de phase II/II ouverte en cours chez des participants à partir de 18 ans (ARNm-1273-P205). Dans cette étude, 511 participants ont reçu la vaccination de rappel avec Spikevax Bivalent Original / Omicron BA.4-5 (50 µg) et 376 participants la vaccination de rappel avec Spikevax (original) (monovalent, 50 µg).
Dans l’étude P205, partie H, la sécurité, la réactogénicité et l’immunogénicité de Spikevax Bivalent Original / Omicron BA.4-5 ont été évaluées dans le cadre de l’administration d’une deuxième vaccination de rappel chez les adultes qui avaient reçu auparavant deux doses de Spikevax (original) (monovalent, 100 µg) comme primo-vaccination et une première dose de rappel de Spikevax (original) (monovalent, 50 µg). Dans l’étude P205, partie F, les participants à l’étude ont reçu Spikevax (original) (monovalent, 50 µg) comme deuxième vaccination de rappel, le groupe dans la partie F servant de groupe comparatif interne à l’étude, non concomitant au groupe vacciné avec Spikevax Bivalent Original / Omicron BA.4-5.
Dans cette étude, l’analyse d’immunogénicité primaire reposait sur la population d’immunogénicité primaire, à laquelle appartenaient les participants ne présentant pas de signes d’une infection par le SARS-CoV-2 au début de l’étude (avant la vaccination de rappel). Dans l’analyse primaire, la moyenne géométrique des titres (MGT) estimée des anticorps neutralisants contre le virus SARS-CoV-2 original et l’IC à 95 % correspondant 28 jours après la vaccination de rappel avec Spikevax Bivalent Original / Omicron BA.4-5 et Spikevax (original) (monovalent) s’élevaient à 87.9 (72.2, 107.1) resp. 2'324.6 (1'921.2, 2'812.7). Le RMG de Spikevax Bivalent Original / Omicron BA.4-5 le jour 29 s’élevait à 6.29 (5.27; 7.51) en comparaison avec Spikevax (original) (monovalent, 50 µg) et satisfaisait au critère de supériorité fixé antérieurement (limite inférieure de l’IC > 1).
Les MGT estimées des anticorps neutralisants (IC à 95 %) contre Omicron BA.4/BA.5, ajustées en fonction des titres avant la vaccination de rappel et de la tranche d’âge, s’élevaient à 2'747.3 (2'399.2; 3'145.9) et 436.7 (389.1; 490.0) 28 jours après la vaccination de rappel avec Spikevax Bivalent Original / Omicron BA.4-5, resp. Spikevax (original) (monovalent, 50 µg). Le RMG (IC à 95 %) s’élevait à 6.29 (5.27; 7.51) et satisfaisait au critère de non-infériorité fixé antérieurement (limite inférieure de l’IC > 0.667).
Immunogénicité chez des personnes à partir de 18 ans après avoir reçu la vaccination avec Spikevax XBB.1.5 (0.5 ml, 50 µg) en comparaison avec un vaccin bivalent à l’étude XBB.1.5/BA.4-5 (0.5 ml, 25 µg/25 µg)
La sécurité, la réactogénicité et l’immunogénicité de Spikevax XBB.1.5 (50 µg d’ARNm de la protéine du spécule d’Omicron XBB.1.5) et d’un vaccin bivalent qui contenait la même quantité d’ARNm de la protéine du spécule d’Omicron XBB.1.5 et d’Omicron BA.4-5 (25 µg de XBB.1.5/25 µg de BA.4-5) sont évaluées dans le cadre d’une étude de phase II/III ouverte en cours chez des participants à partir de 18 ans. Dans cette étude, 50 participants ont reçu Spikevax XBB.1.5 et 51 participants ont reçu le vaccin bivalent à l’étude XBB.1.5/BA.4-5 (ARNm-1273-P205 partie J). Les deux groupes ont été randomisés en ouvert selon un rapport 1:1. Les vaccins ont été administrés pour la cinquième dose à des participants à l’étude adultes qui avaient reçu auparavant deux doses dans le cadre du schéma de primo-vaccination avec un vaccin à ARNm contre la COVID-19, quel qu’il soit, une dose de rappel d’un vaccin à ARNm contre la COVID-19, quel qu’il soit, et une dose de rappel d’un vaccin bivalent à ARNm Original / Omicron BA.4-5., quel qu’il soit. Spikevax XBB.1.5 et le vaccin bivalent à l’étude XBB.1.5/BA.4-5 ont induit au jour 15 une forte réponse des anticorps neutralisants contre XBB.1.5, XBB.1.16, BA.4-5, BQ.1.1 et D614G.
Dans le groupe d’immunogénicité per protocole comprenant tous les participants ayant ou non contracté une infection antérieure par le SARS-CoV-2 (n = 49 pour Spikevax XBB.1.5 et n = 50 pour les groupes recevant le vaccin bivalent XBB.1.5/BA.4-5), la GMFR au jour 15 (IC à 95%) pour Spikevax XBB.1.5 et le vaccin bivalent XBB.1.5/BA.4-5 était de respectivement 16.7 (12.8, 21.7) et 11.6 (8.7, 15.4) versus XBB.1.5 et respectivement de 6.3 (4.8, 8.2) et 5.3 (3.9, 7.1) versus BA.4-5. Pour les variants qui n’étaient pas contenus dans les vaccins, la GMFR au jour 15 (IC à 95%) pour Spikevax XBB.1.5 et le vaccin bivalent à l’étude XBB.1.5/BA.4-5 était respectivement de 11.4 (8.5, 15.4) et 9.3 (7.0, 12.3) versus XBB.1.16; 5.8 (4.7, 7.3) et 6.1 (4.6, 7.9) versus BQ.1.1 et 2.8 (2.2, 3.5) et 2.3 (1.9, 2.8) versus D614G.
Immunogénicité chez les adolescents de 12 à 17 ans – après primovaccination par Spikevax
Une analyse de non-infériorité évaluant les titres neutralisant à 50 % le SARS-CoV-2 et les taux de séroréponses 28 jours après la dose 2 a été effectuée dans les sous-groupes d’immunogénicité per protocole des adolescents âgés de 12 à 17 ans (n = 340) dans l’étude chez l’adolescent et chez les participants âgés de 18 à 25 ans (n = 296) dans l’étude chez l’adulte. Les sujets ne présentaient aucun signe immunologique ou virologique d’une infection antérieure par le SARS-CoV-2. Le ratio des moyennes géométriques (RMG) des titres d’anticorps neutralisants chez les adolescents âgés de 12 à 17 ans comparés à ceux des adultes âgés de 18 à 25 ans était de 1.08 (IC à 95 % : 0.94, 1.24). La différence au niveau du taux de séroréponse était de 0.2 % (IC à 95 % : -1.8, 2.4). Les critères de non-infériorité (borne inférieure de l’IC à 95 % pour le RMG > 0.67 et borne inférieure de l’IC à 95 % de la différence du taux de séroréponse > -10 %) ont été satisfaits.
Immunogénicité chez les adolescents de 12 à 17 ans – après dose de rappel Spikevax (original)
L’objectif principal d’immunogénicité de la phase de cette étude portant sur la dose de rappel était de déterminer l’efficacité de la dose de rappel chez les participants âgés de 12 à 17 ans, en comparant les réponses immunitaires après administration du rappel (jour 29) à celles obtenues après la dose 2 du schéma de primovaccination (jour 57) chez les jeunes adultes (âgés de 18 à 25 ans) participant à l’étude menée chez l’adulte. L’efficacité d’une dose de rappel de 50 microgrammes de Spikevax est déduite si les réponses immunitaires après administration de la dose de rappel (moyenne géométrique des concentrations [MGC] en anticorps neutralisants et taux de séroréponse [SRR, seroresponse rate]) répondent aux critères de non-infériorité prédéfinis (aussi bien en termes de MGC que de SRR), comparé aux réponses mesurées après la fin du schéma de primovaccination par Spikevax 100 microgrammes chez un sous-ensemble de jeunes adultes (âgés de 18 à 25 ans) issu de l’étude pivot d’efficacité chez l’adulte.
Dans une phase en ouvert de cette étude, des participants âgés de 12 à 17 ans ont reçu une dose de rappel unique au moins 5 mois après la fin du schéma de primovaccination (deux doses espacées d’un mois). La population de l’analyse principale d’immunogénicité comprenait 257 patients à qui une dose de rappel avait été administrée dans cette étude, ainsi qu’un sous-ensemble aléatoire de 295 participants de l’étude menée chez les jeunes adultes (âgés de ≥ 18 à ≤ 25 ans) ayant suivi un schéma de primovaccination complet par le passé avec deux doses de Spikevax espacées d’un mois. Aucun des deux groupes de participants inclus à la population de l’analyse ne présentait de signes sérologiques ou virologiques d’infection par le SARS-CoV-2 avant la première dose de la primovaccination et avant la dose de rappel, respectivement.
Le RMG des MGC du jour 29 pour la dose de rappel chez l’adolescent a été comparé à celui des adultes : le RMG au jour 57 était de 5.1 (IC à 95 % ; 4.5 ; 5.8), satisfaisant ainsi aux critères de non-infériorité (à savoir, borne inférieure de l’IC à 95 % > 0.667 [1/1.5] ; estimation ponctuelle ≥ 0.8) ; la différence de SRR était de 0.7 % (IC à 95 % : -0.8 ; 2.4), répondant aux critères de non-infériorité (borne inférieure de l’IC à 95 % de la différence de SRR > -10 %).
Chez les 257 participants, la MGC des anticorps neutralisants avant dose de rappel (dose de rappel-jour 1) était de 400.4 (IC à 95 % : 370.0 ; 433.4). Au jour 29 après la dose de rappel, la MGC était de 7’172.0 (IC à 95 % : 6’610.4 ; 7’781.4). La MGC du jour 29 après rappel a été multipliée par 18 environ par rapport à la MGC avant rappel, démontrant l’activité de la dose de rappel chez l’adolescent. La SRR était de 100 (IC à 95 % : 98.6 ; 100.0).
Les critères de réussite prédéfinis pour l’objectif principal d’immunogénicité ont été remplis, permettant de déduire de l’étude adulte que le vaccin est efficace.
Administration concomitante de Spikevax et du vaccin antigrippal quadrivalent à haute dose Fluzone
Dans le cadre d’une étude clinique randomisé, ouvert et descriptif (étude QHD00028, NCT04969276), des adultes âgés de ≥ 65 ans ont reçu la dose élevée du vaccin antigrippal quadrivalent Fluzone seul (n = 92) ou simultanément (n = 99) avec une dose de rappel de Spikevax (original, 100 μg) au moins cinq mois après la deuxième dose d’immunisation de base. Un troisième groupe n’a reçu que la dose de rappel de Spikevax (100 μg, n = 105). Il n’y avait aucun signe d’altération de la réponse immunitaire au vaccin antigrippal quadrivalent à forte dose ou au Spikevax lorsqu’il était administré en concomitante.
Administration concomitante de Spikevax et du vaccin antigrippal quadrivalent à dose standard FluarixDans le cadre d’une étude clinique ouvert et randomisé (NCT05047770, étude 217670), 988 adultes âgés de ≥ 18 ans ont reçu une dose de rappel de Spikevax (original, 50 μg) et un vaccin antigrippal quadrivalent à dose standard, soit simultanément (n = 498), soit séquentiellement à des intervalles de deux semaines (n = 497). Des réponses anticorps similaires aux deux vaccins ont été observées, qu’ils aient été administrés simultanément ou séquentiellement. De plus, une noninfériorité immunologique entre l’administration concomitante et l’administration séquentielle a été démontrée pour la CMG (concentration moyenne géométrique) des anticorps antiprotéine S de Spikevax (original, 50 μg) et pour la MGT des anticorps d’inhibition de l’hémagglutination (IH) pour les quatre souches de Fluarix.
Administration concomitante de Spikevax et du vaccin contre le zona (herpès zoster) Shingrix
Dans le cadre d’une étude clinique ouvert et randomisé (NCT0504770, étude 217670), 515 adultes âgés de ≥ 50 ans ont reçu une dose de rappel de Spikevax (original, 50 μg) et deux doses de Shingrix (à 56 jours d’intervalle). Spikevax a été administré soit en concomitance avec la première dose de Shingrix (n = 257), soit séquentiellement à des intervalles de deux semaines (n = 258). Les deux vaccins ont produit une réponse anticorps similaire, qu’ils aient été administrés de manière concomitante ou séquentielle. De plus, une noninfériorité immunologique entre l’administration séquentielle et l’administration concomitante a été démontrée pour la CMG des anticorps antiprotéine S pour Spikevax (50 μg) et la CMG des anticorps antiglycoprotéine E pour Shingrix.

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