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Information professionnelle sur Resotran:b.e.imaging.ag
Information professionnelle complèteDDDimprimé 
Composit.Forme gal.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.Contre-Ind.PrécautionsInteract.Grossesse
Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Composition

Principes actifs
Ferucarbotran
Excipients
Acidum (S)-lacticum (90 per centum) (E270), mannitolum (E421), natrii hydroxidum (E524) (ad pH), aqua ad iniectabile
Teneur en sodium: max. 0,72 mg/ml en tenant compte des ajouts variables d’hydroxyde de sodium.

Indications/Possibilités d’emploi

Ce médicament est agent de diagnostic. Resotran est un produit de contraste destiné à l’imagerie par résonance magnétique (IRM) de lésions hépatiques focalisées, lorsque les résultats de l’examen sans produit de contraste ne permet pas d’établir un diagnostic clair.
Resotran s’utilise chez l’adulte.

Posologie/Mode d’emploi

Les examens diagnostiques faisant appel à des produits de contraste doivent être effectués sous la responsabilité d’un médecin possédant la formation nécessaire et les connaissances approfondies de l’examen à réaliser.
Posologie
Adultes
La posologie recommandée de Resotran chez l’adulte est la suivante:
Pour les patients pesant moins de 60 kg: 0,9 ml de Resotran (correspondant à 486 mg de ferucarbotran ou 0,45 mmol de fer).
Pour les patients pesant 60 kg ou plus: 1,4 ml de Resotran (correspondant à 756 mg de ferucarbotran ou 0,7 mmol de fer).
Sujets âgés ou atteints d’insuffisance rénale ou hépatique
Il n’est pas nécessaire d’adapter la dose.
Utilisation répétée
Il n’existe pas de données cliniques sur l’administration répétée de Resotran (voir Mises en garde spéciales et précautions). Resotran ne doit pas être réadministré avant que la perte de signal dans le foie soit revenue au niveau de base. Ceci se produit au plus tôt après 14 jours.
Enfants et adolescents
En l’absence de données sur la sécurité d’emploi et l’efficacité de Resotran chez les patients de moins de 18 ans, Resotran ne doit pas être utilisé chez les enfants et les adolescents.
Mode d’administration
Resotran est une suspension aqueuse injectable prête à l’emploi pour administration intraveineuse. Elle est administrée à l’aide d’une aiguille de grand calibre ou d’un cathéter à demeure (diamètre recommandé: 18-20 gauge), si nécessaire avec une tubulure de perfusion.
Avant l’administration de Resotran, il est recommandé de vérifier le bon positionnement de l’aiguille en procédant à un rinçage avec une solution saline stérile à 0,9% (9 mg/ml).
Après l’injection du produit de contraste, la tubulure de perfusion et l’aiguille doivent être rincées avec une solution saline stérile (0,9% (9 mg/ml)).
Réservé à un usage unique. Toute solution non utilisée doit être éliminée conformément aux exigences nationales en vigueur.
Pour la préparation du patient, voir Mises en garde et précautions.
Capture d’image
Il est recommandé de réaliser les examens d’imagerie dynamiques par IRM immédiatement après l’injection en bolus de Resotran, au moyen par exemple des séquences en écho de gradient (GRE) pondérées en T2* ou en T1*.
Les examens en phase d’accumulation peuvent être réalisés entre 10 minutes et au moins 8 heures après l’injection. L’enregistrement se fait au moyen de technique de RM en T2 - ou pondérées en T2* - comme par exemple la séquence conventionnelle d’écho de Spin (SE) en T2 ou écho de spin rapide/écho de spin turbo (FSE/TSE).
Il est possible d’obtenir des données diagnostiques sur les vaisseaux intra-hépatiques par exemple en réalisant des séquences hagiographiques RM en temps de vol (TOF) dans les 20 minutes suivant l’injection de Resotran.

Contre-indications

Hypersensibilité au ferucarbotran ou à l’un des autres excipients ou hypersensibilité au dextran. Hypersensibilité sévère connue à d’autres médicaments contenant du fer administrés par voie parentérale.

Mises en garde et précautions

Resotran ne doit être utilisé que si une personne qualifiée pour l’identification et le traitement des réactions anaphylactiques et si un équipement de réanimation cardio-pulmonaire sont immédiatement disponibles. Le patient doit être surveillé pendant au moins 30 minutes après chaque injection de Resotran afin de détecter d’éventuels effets indésirables.
Réactions d’hypersensibilité
Des réactions anaphylactiques (d’hypersensibilité) à Resotran ont été observées chez des chiens sensibilisés au dextran. Ces réactions comparables aux réactions anaphylactiques induites par le dextran peuvent aussi se produire chez les personnes présentant une hypersensibilité au dextran (voir également Contre-indications, Effets indésirables et Données précliniques). Afin de pouvoir réagir immédiatement en cas d’urgence, des médicaments appropriés, des tubes trachéaux et un ventilateur doivent être disponibles lors de l’utilisation de Resotran.
Des réactions d’hypersensibilité sévères à d’autres préparations à base de fer par voie parentérale ont été rapportées.
Comme d’autres produits de contraste administrés par voie intraveineuse, Resotran peut être associé à des réactions anaphylactoïdes/d’hypersensibilité ou à d’autres réactions idiosyncratiques caractérisées par des manifestations cardiovasculaires, respiratoires ou cutanées pouvant aller jusqu’à des réactions sévères, y compris un choc. La plupart de ces réactions surviennent dans l’heure suivant l’administration de Resotran. Cependant, des réactions cutanées tardives peuvent également se produire (plusieurs heures ou plusieurs jours après l’administration) (voir Effets indésirables).
Pendant et après chaque administration de Resotran, les patients doivent être étroitement surveillés afin de détecter tous éventuels signes et symptômes de réactions d’hypersensibilité.
Le personnel doit disposer de médicaments pour le traitement des réactions d’hypersensibilité et être prêt à mettre en œuvre les mesures nécessaires en cas d’urgence.
Le risque de réactions d’hypersensibilité est plus élevé en cas de:
réaction antérieure à un produit de contraste
antécédents d’asthme bronchique
antécédents de maladies allergiques
Une prudence particulière est recommandée chez les patients présentant une prédisposition aux allergies, y compris des antécédents d’asthme, car le taux d’effets indésirables est doublé dans cette population.
Hémosidérose
Chez les patients atteints affections associées à une surcharge en fer (par exemple, hémosidérose, anémie hémolytique chronique avec transfusions sanguines fréquentes ou substitution en fer chronique), un taux élevé de fer dans le foie affecte l’intensité du signal hépatique, ce qui peut limiter les bénéfices de Resotran.
Extravasation
Afin d’éviter une extravasation susceptible d’entraîner une coloration locale prolongée de la peau (voir Données précliniques), il est impératif de s’assurer du bon positionnement de l’aiguille en procédant à un rinçage avec une solution stérile de chlorure de sodium à 0,9% (9 mg/ml) (voir Posologie/Mode d’emploi) avant l’injection de Resotran.
Utilisation répétée
Il n’existe pas de données concernant l’administration répétée de Resotran. Resotran ne doit pas être réadministré avant que la perte de signal dans le foie soit revenue au niveau de référence. Ceci peut prendre au moins 14 jours.
Préparation du patient
Tous les produits de contraste sont susceptibles d’induire des nausées et des vomissements (voir également Effets indésirables). Le patient doit donc s’abstenir de toute alimentation au cours des deux heures précédant l’administration afin d’éviter un risque d’aspiration.
Mises en garde particulières
Resotran contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium pour 1,4 ml de solution, c’est-à-dire qu’il est essentiellement «sans sodium».

Interactions

Aucune interaction avec d’autres médicaments n’a été observée. Aucune étude d’interaction n’a été réalisée.

Grossesse, Allaitement

Grossesse
L’expérience clinique de Resotran chez la femme enceinte est limitée. Des études effectuées chez l’animal à des doses bien supérieures à la dose recommandée pour le diagnostic ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir Données précliniques). Le risque potentiel chez l’homme n’est pas connu. Par conséquent, Resotran ne doit pas être utilisé chez la femme enceinte ou chez qui une grossesse est suspectée sauf en cas de nécessité absolue.
Une bradycardie fœtale peut survenir après administration de fer par voie parentérale. Elle est généralement transitoire et résulte d’une réaction d’hypersensibilité de la mère. Par conséquent, l’enfant à naître doit être étroitement surveillé pendant l’administration intraveineuse de fer parentéral à la mère.
Allaitement
Chez la rate allaitante, aucun passage dans le lait du ferucarbotran ou du fer métabolisé n’a été observé dans un intervalle de 24 heures. On ne sait pas si Resotran passe dans le lait maternel humain. Par conséquent, Resotran ne doit être administré pendant l’allaitement qu’après un examen spécifique. L’allaitement doit être interrompu après l’administration de Resotran, et le lait maternel doit être tiré et jeté pendant quelques jours.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Aucun effet n’a été observé. Aucune étude sur les effets sur l’aptitude à la conduite et à l’utilisation de machines n’a été effectuée. Les patients doivent tenir compte de la survenue peu fréquente de nausées lors de la conduite de véhicules ou de l’utilisation de machines.

Effets indésirables

Au cours de la phase de développement clinique, l’incidence globale des effets indésirables jugés liés au médicament a été de 7,6% Une prudence particulière est recommandée chez les patients présentant une prédisposition aux allergies, y compris des antécédents d’asthme, car le taux d’effets indésirables est doublé dans cette population. Il n’y a pas de différence au regard de la sévérité ou de la nature des symptômes.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés ont été douleur, vasodilatation (sensation de chaleur) et paresthésie (sensation de froid); ils ont été observés chez moins de 2% des patients.
La plupart des effets indésirables ont été d’intensité légère à modérée.
Chez plus de 1000 patients, les effets indésirables suivants ont été observés et considérés comme liés au médicament par les investigateurs, c’est-à-dire qu’un lien entre le médicament et l’événement indésirable a été jugé possible, probable ou sûr.
Le tableau ci-dessous présente les effets indésirables par classe de systèmes d’organes (MedDRA SOC).

Classe de systèmes d’organes

Fréquent
(≥ 1/100 à < 1/10)

Occasionnel
(≥ 1/1000 à < 1/100)

Rare
(≥ 1/10 000 à < 1/1000)

Inconnue

Affections du système immunitaire

Réactions d’hypersensibilité

Choc anaphylactique, réaction anaphylactique

Affections psychiques

Anxiété

Affections du système nerveux

Paresthésie

Céphalées, troubles du goût

Convulsions, vertiges,
hypoesthésie,
parosmie

Inconscience,
trouble de la conscience

Affections oculaires

Conjonctivite

Affections cardiaques

Douleurs thoraciques

Arrêt cardiaque, tachycardie,

Affections vasculaires

Vasodilatation

Hypertension,
phlébite

Collapsus circulatoire, hypotension, bouffée de chaleur

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Dyspnée,
toux accrue,
rhinite

Arrêt respiratoire,
bronchospasme,
cyanose,
gonflement oropharyngé

Affections gastro-intestinales

Vomissements, nausées

Douleurs abdominales

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Prurit, rougeur de la peau

Urticaire,
eczéma

Angio-œdème,
hyperhidrose,
érythème

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Douleurs

Asthénie, dorsalgie, réactions au site d’injection

Sensation de chaleur,
œdème du visage

Investigations

Augmentation des concentrations plasmatiques de fer et de ferritine
Diminution de l’activité du facteur XI
Prolongation du temps de céphaline activée (TCA)

Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.
Le terme MedDRA le plus approprié est utilisé pour décrire une réaction spécifique, ses synonymes et états associés.
En relation avec une diminution de l’activité du facteur XI (diminution maximale de la valeur moyenne d’environ 15%), un léger allongement temporaire du temps de thromboplastine partielle activée (TCA) peut parfois survenir quatre à six heures après l’injection, sans influence significative sur le temps de saignement total. Le système de coagulation (temps de Quick) reste inchangé.
Après administration de ferucarbotran chez des volontaires sains, une augmentation dose-dépendante de la concentration plasmatique en fer (moyenne et médiane après 2 à 4 heures sur 24 heures de suivi) et de la ferritine (entre 12 heures et 21 jours) a été observée, tandis que la capacité totale de fixation du fer est restée inchangée.
Comme avec d’autres complexes paramagnétiques, de rares cas de réactions d’hypersensibilité et d’anaphylaxie, y compris un choc, ont été rapportés, pouvant nécessiter une intervention médicale immédiate.
De rares cas de réactions cutanées retardées ont été rapportés (voir Mises en garde et précautions).
L’annonce d’effets secondaires présumés après l’autorisation est d’une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d’effet secondaire nouveau ou grave via le portail d’annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

Surdosage

Les études de toxicité aiguë n’ont révélé aucun risque d’intoxication aiguë après l’administration de Resotran. Le produit s’est avéré sûr jusqu’à une dose de 0,08 ml (soit 40 micromoles de Fe)/kg de poids corporel chez des volontaires sains (soit environ quatre fois la dose utilisée lors d’examens diagnostiques) (voir Posologie/Mode d’emploi).

Propriétés/Effets

Code ATC
V08 CB03
Mécanisme d’action
Voir «Pharmacodynamique»
Pharmacodynamique
Resotran est une suspension aqueuse stable de nanoparticules d’oxyde de fer superparamagnétique (superparamagnetic iron oxide; SPIO) revêtues de carboxydextran. La taille des particules d’oxyde de fer revêtues est comparable à celle des grosses protéines biologiques.
En raison des propriétés superparamagnétiques de l’oxyde de fer, le produit de contraste réduit tout particulièrement le temps de relaxation T2 et provoque une distorsion du champ magnétique local, les deux mécanismes provoquant une perte de signal importante dans l’environnement de l’oxyde de fer, en particulier sur les images pondérées en T2 et T2*. L’effet T2* est particulièrement prononcé après la phagocytose de Resotran par les cellules du système réticulo-endothélial (SRE) pendant la phase d’accumulation.
Ainsi, l’IRM par SPIO distingue les lésions bénignes et malignes en fonction de leur composition et de leur fonctions cellulairess (cellules du SRE uniquement dans les tissus hépatiques normaux et les tumeurs bénignes).
De plus, la forte relaxivité en T1 de Resotran peut être utilisée pour une imagerie dynamique pendant la phase vasculaire et pour l’imagerie vasculaire par angiographie par résonance magnétique (IRM).
Caractéristiques physico-chimiques de la suspension prête à l’emploi Resotran:

Osmolalité à 37 °C (mOsm/kg H2O)

314

Viscosité à 37 °C (mPa s)

1,0

Densité à 37 °C (g/ml)

1,061

pH

5,5 – 7,0

Efficacité clinique
Aucune donnée disponible

Pharmacocinétique

Absorption
Non pertinent.
Distribution
Après administration intraveineuse unique, le ferucarbotran se répartit dans l’espace intravasculaire et disparaît rapidement du sang/plasma, selon un schéma biphasique, par capture sélective par le système réticulo-endothélial (SRE), principalement dans le foie et la rate.
Métabolisme
La biodégradation du noyau d’oxyde de fer du ferucarbotran se produit au sein des cellules du SRE.
La biotransformation se traduit par l’incorporation du fer du ferucarbotran dans la réserve normale de fer de l’organisme. Par conséquent, le fer contenu dans le ferucarbotran est métabolisé de la même manière que le fer physiologiquement disponible.
La dose diagnostique maximale de 1,4 ml (soit 756 mg de ferucarbotran ou 39 mg de Fe) n’augmente que très faiblement (< 2%) la réserve martiale totale de l’organisme.
Élimination
La concentration plasmatique maximale (Cmax) a augmenté de façon proportionnelle à la dose dans l’intervalle de doses de 5 à 40 micromoles de Fe/kg. Dans les études cliniques de phase I, la demi-vie sérique du fer contenu dans le ferucarbotran a été respectivement inférieure ou égale à 0,26 ± 0,19 heure pour la phase initiale (t1/2α) et inférieure ou égale à 4,36 ± 0,75 heures pour la phase terminale (t1/2β). Les demi-vies t1/2α et t1/2β n’étaient pas significativement dépendantes de la dose administrée.
Élimination du carboxydextran
Les études animales (rat) ont montré que la majeure partie (> 70%) du carboxydextran du ferucarbotran fait l’objet d’une élimination rénale rapide. Environ 20% du carboxydextran a suivi une biodistribution très similaire à celle du noyau oxyde de fer du ferucarbotran, ce qui suggère que cette fraction de carboxydextran s’accumule dans le SRE (en particulier dans le foie et la rate) sans se dissocier du noyau de fer du ferucarbotran. Comme le noyau oxyde de fer, le carboxydextran subit une élimination continue au niveau hépatique.

Données précliniques

Les données précliniques issues des études conventionnelles sur la pharmacologie de sécurité, la toxicité en administration répétée et la génotoxicité n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.
Le ferucarbotran n’a pas eu d’effet sur la fertilité et les performances de reproduction générales des rats mâles et femelles. Le ferucarbotran n’a pas été tératogène chez le rat et le lapin. À des doses multiples de la dose diagnostique administrées quotidiennement pendant l’organogenèse, le ferucarbotran a entraîné des pertes post-implantatoires et prénatales et un retard de développement des jeunes rats (à des doses de 0,5 mmol/Fe/kg/jour, 50 fois la dose diagnostique) ainsi qu’une augmentation du taux d’absorption et une diminution du nombre de fœtus vivants chez le lapin (à des doses de 0,8 mmol Fe/kg/jour, 80 fois la dose diagnostique).
Dans les études de tolérance locale, l’administration périveineuse, intramusculaire ou intracutanée a entraîné des réactions inflammatoires locales limitées au site d’injection. Une extravasation accidentelle de Resotran peut entraîner une coloration prolongée de la peau au site de l’injection due à l’absorption locale des particules de fer. Il faut donc strictement restreindre l’administration de Resotran chez l’homme à la seule voie intraveineuse. Resotran n’a fait preuve d’aucun pouvoir sensibilisant (allergie de contact) lors des études chez l’animal.
Chez le chien ayant des anticorps anti-dextran, Resotran a induit une réponse immunitaire comparable à la réaction anaphylactoïde induite par le dextran (DIAR), de telle sorte qu’une réaction anaphylactoïde chez les personnes porteuses d’anticorps antidextran semble possible.

Remarques particulières

Incompatibilités
En l’absence d’études de compatibilité, le médicament ne doit pas être mélangé à d’autres médicaments.
Stabilité
Ce médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l’emballage.
Remarques particulières concernant le stockage
Conserver à température ambiante (15-25 °C). Ne pas congeler.
Remarques concernant la manipulation
Il peut arriver qu’un léger changement de coloration de la solution soit observé (brun foncé à brun moyen) après conservation prolongée de la préparation; il disparaît lors d’une manipulation normale du produit. N’utiliser que des solutions homogènes et sans dépôt
Resotran est une suspension aqueuse prête à l’emploi et ne doit pas être diluée. Le flacon de produit de contraste est à usage unique. Resotran ne doit être prélevé dans la seringue qu’immédiatement avant utilisation.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément aux exigences nationales en vigueur.

Numéro d’autorisation

69866 (Swissmedic)

Présentation

Flacon (verre de classe I fermé par un bouchon en caoutchouc de bromobutyle fluoré et scellé par une capsule en aluminium avec un capuchon protecteur de couleur) de 1,5 ml: 1 [B].

Titulaire de l’autorisation

b.e.imaging AG, Schwyz

Mise à jour de l’information

Mars 2025

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