Données précliniquesToxicité sur la reproduction
Les études précliniques ont montré que les anesthésiques et les sédatifs peuvent bloquer les récepteurs N-méthyl-D-aspartate (NMDA) et/ou potentialiser l'activité du GABA et contribuer ainsi à la mort cellulaire de neurones dans le cerveau. Une administration chez de jeunes animaux pendant la phase principale de développement du cerveau peut entraîner des déficits cognitifs à long terme et des troubles du comportement. Des comparaisons effectuées entre différentes espèces utilisées en phase préclinique laissent supposer que la fenêtre de vulnérabilité du cerveau à de tels effets chez l'homme est corrélée à une exposition du troisième trimestre de grossesse à la première année de vie, voire environ jusqu'à la troisième année de vie. Bien que l'on ne dispose que de peu d'informations sur le lorazépam, un effet semblable peut survenir puisque le lorazépam augmente également l'effet du GABA. La pertinence de ces résultats précliniques chez l'être humain n'est pas connue.
Le métabolite principal du lorazépam, le glucuronide de lorazépam, n’a eu aucune activité sur le SNC chez l’animal.
Génotoxicité
Au cours d'une étude du lorazépam sur Drosophila melanogaster, aucun signe de propriétés mutagéniques n'a été observé.
Carcinogénicité
Chez le rat et la souris, lors d’une étude de 18 mois avec administration orale de lorazépam, aucun signe de potentiel carcinogène n’a été détecté.
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