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Information destinée au patient sur Phenhydan® Comprimés:Desitin Pharma GmbH
Information patient complèteimprimé 
PropriétésAmendmentsContre-Ind.PrécautionsGrossessePosolog./mode d'empl.Effets indésir.Conseils généraux
Composit.PrésentationsEstampilleTitulaire de l'AutorisationMise à jour 

Quelles sont les précautions à observer lors de la prise de Phenhydan?

Il existe un risque d’effet délétère pour l’enfant à naître si Phenhydan est pris pendant la grossesse. Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement par Phenhydan (voir rubrique «Phenhydan peut-il être pris pendant la grossesse ou l’allaitement?»).
Vous ne devriez utiliser Phenhydan qu’avec prudence si vous souffrez d’un trouble de la fonction pulmonaire ou de certains troubles cardiocirculatoires, comme par exemple une tension artérielle très basse, une faiblesse myocardique ou une fréquence cardiaque extrêmement lente. De même, vous ne devez utiliser Phenhydan qu’avec prudence si vous souffrez de diabète, d’une altération de la fonction hépatique ou rénale ou d’un certain trouble de l’hématopoïèse (porphyrie).
La phénytoïne peut provoquer ou aggraver des absences (crises épileptiques s’accompagnant d’une brève perte de connaissance) ou des crises myocloniques (crises épileptiques s’accompagnant de convulsions).
Un faible nombre de patients traités par des antiépileptiques, tels que la phénytoïne, ont présenté des idées d’automutilation ou des idées suicidaires. Si, à un moment quelconque, vous avez de telles idées, contactez immédiatement votre médecin.
Des réactions cutanées graves (syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique, réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS)) pouvant mettre la vie en danger ont été rapportées lors de l’utilisation de la phénytoïne. Celles-ci se manifestent au début par des taches rouges, en forme de cible de tir ou circulaires (souvent avec une bulle au centre) au niveau du tronc. L’éruption cutanée peut entraîner la formation de bulles ou le décollement de la peau sur une grande surface. Une DRESS peut aussi concerner d’autres parties du corps comme le foie, les reins, le cœur ou les cellules sanguines. Les symptômes supplémentaires auxquels il faut prêter attention sont des lésions ouvertes douloureuses (ulcères) dans la bouche, la gorge, le nez et les parties génitales, ainsi qu’une rougeur et un gonflement des yeux (conjonctivite), un gonflement des ganglions lymphatiques qui ne se résorbe pas, des gonflements au niveau du visage, un essoufflement, des urines foncées et/ou une coloration jaune de la peau ou du blanc des yeux. Ces réactions cutanées sont souvent accompagnées de symptômes d’allure grippale (maux de tête, fièvre et courbatures).
Le risque de survenue de ces réactions cutanées graves est maximal dans les premières semaines du traitement. Si vous avez présenté de telles réactions cutanées lors de l’utilisation de la phénytoïne, vous ne devez plus jamais être traité(e) par la phénytoïne.
Si vous présentez une éruption cutanée ou les autres symptômes mentionnés, consultez immédiatement un médecin. Informez-le que vous prenez Phenhydan.
Dans de rares cas, des effets secondaires graves peuvent survenir au niveau de la peau au cours du traitement par Phenhydan. Ce risque est éventuellement en rapport avec des variantes génétiques chez les personnes d’origine chinoise ou thaïlandaise. Si vous êtes issu(e) de ces groupes ethniques et qu’un test a décelé précédemment que vous étiez porteur ou porteuse de cette variante génétique (HLA-B*1502), discutez-en avec votre médecin avant de prendre Phenhydan. Si vous êtes d’origine taïwanaise, japonaise, malaisienne ou thaïlandaise et que des tests ont montré que vous êtes porteur ou porteuse du variant génétique CYP2C9*3, la prudence est également recommandée lors de la prise de Phenhydan.
Phenhydan est capable de modifier les effets de nombreux autres médicaments ou de voir ses effets modifiés par ceux-ci. Cela s’applique particulièrement à d’autres antiépileptiques (p. ex. lacosamide), aux anticoagulants (p. ex. rivaroxaban, dabigatran, apixaban, édoxaban), aux calmants, à divers antibiotiques, aussi pour le traitement de la tuberculose, aux médicaments pour le traitement d’infections parasitaires ou mycosiques ou d’infections à VIH (p. ex. lopinavir, ritonavir), aux préparations à base de cortisone, à certains antalgiques, aux antidépresseurs (inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline), aux médicaments pour le traitement de psychoses, aux médicaments pour réprimer la réponse immunitaire (p. ex. après une transplantation d’organes, p. ex. cortisone, ciclosporine, tacrolimus), aux médicaments pour relâcher (passagèrement) les muscles squelettiques et aux médicaments pour le traitement des maladies cardiaques ou de l’hypertension (p. ex. bloquants du canal calcique) ainsi qu’aux médicaments contre les ulcères gastriques. Cela concerne en outre le groupe des statines (médicaments pour abaisser le cholestérol, p. ex. l’atorvastatine, la simvastatine), la théophylline (un médicament pour le traitement de l’asthme), des médicaments pour le traitement de certains types de cancer (p. ex. fluorouracile, capécitabine, irinotécan, paclitaxel, téniposide, afatinib), le ténofovir alafénamide (un médicament pour le traitement de certaines infections virales telles que l’infection à VIH ou l’hépatite B), le ticagrélor (un médicament inhibant l’accolement des plaquettes), le tolbutamide (un médicament pour le traitement du diabète), le diazoxide (un médicament pour augmenter le taux de sucre dans le sang), le furosémide (un médicament pour augmenter l’élimination d’eau), le méthylphénidate (un médicament pour le traitement du trouble déficitaire de l’attention/hyperactivité), l’halothane (un anesthésique), la méthadone (un substitut de l’héroïne), le disulfirame (pour le traitement de la dépendance à l’alcool) ainsi que la vitamine D et l’acide folique. Les médicaments phytothérapeutiques contenant du millepertuis (Hypericum perforatum) ne devraient pas être utilisés durant le traitement par la phénytoïne, étant donné qu’il existe un risque de baisse du taux plasmatique de phénytoïne et que, par conséquent, l’effet clinique de la phénytoïne diminue. Il est particulièrement important de tenir compte de l’interaction entre Phenhydan et les médicaments contraceptifs (la «pilule»). Lors de la prise concomitante, l’effet des médicaments contraceptifs peut être entravé et une grossesse non désirée peut survenir. Des hémorragies irrégulières peuvent être l’indice d’une telle interaction. La toxicité du méthotrexate (un médicament pour traiter des maladies rhumatismales et certains types de cancers) peut être renforcée.
Pendant le traitement par Phenhydan, une prudence particulière est recommandée lors de la prise concomitante de stiripentol, un médicament pour le traitement d’une forme d’épilepsie appelée épilepsie myoclonique sévère du nourrisson (syndrome de Dravet).
Lors d’une administration concomitante de phénytoïne et de certains des médicaments susmentionnés, des concentrations plasmatiques élevées de phénytoïne ont été rapportées et ont entraîné des symptômes d’intoxication à la phénytoïne dans des cas isolés. Si vous prenez les médicaments en question en même temps, votre médecin contrôlera le cas échéant régulièrement votre taux plasmatique de phénytoïne.
Pendant le traitement avec Phenhydan, il faut renoncer à consommer des boissons alcoolisées.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu’il est «essentiellement» sans sodium.
Ce médicament peut affecter les réactions, l’aptitude à la conduite et la capacité à utiliser des outils ou des machines!
Veuillez informer votre médecin ou votre pharmacien si
−vous souffrez d'’une autre maladie
−vous êtes allergique
−vous prenez déjà d’autres médicaments (même en automédication!)

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