ch.oddb.org
 
Apotheken | Hôpital | Interactions | LiMA | Médecin | Médicaments | Services | T. de l'Autorisation
Information destinée au patient sur Suzanne®:Spirig HealthCare AG
Information patient complèteAfficher les changementsimprimé 
PropriétésContre-Ind.PrécautionsGrossessePosolog./mode d'empl.Effets indésir.Conseils générauxComposit.
PrésentationsEstampilleTitulaire de l'AutorisationMise à jour 

Suzanne®

Qu’est-ce que Suzanne et quand doit-il être utilisé?

Suzanne est un médicament qui offre une protection hormonale contre la grossesse, autrement dit, un contraceptif hormonal combiné (CHC) ou «pilule». Chaque comprimé pelliculé contient deux hormones féminines en faible quantité : la drospirénone, un gestagène (hormone du corps jaune) et l’éthinylestradiol, un oestrogène. Les comprimés pelliculés blancs ne contiennent pas de principe actif et sont également appelés comprimés pelliculés placebo.
Pris conformément aux prescriptions, Suzanne protège contre la grossesse de plusieurs manières : en général, il empêche la maturation d’un ovule fécondable. En outre, la glaire du col de l’utérus reste épaisse, ce qui rend l’ascension des spermatozoïdes plus difficile. Enfin, la muqueuse utérine n’est pas préparée à une grossesse. Les changements hormonaux produits par les CHC peuvent en outre conduire à une plus grande régularité de votre cycle et à des règles moins abondantes et plus courtes.
Suzanne doit être prise uniquement sur prescription du médecin.
Informations importantes sur les contraceptifs hormonaux combinés (CHC)
·Utilisés correctement, les CHC sont une des méthodes contraceptives réversibles les plus fiables ;
·Les CHC augmentent légèrement le risque de formation de caillots sanguins dans les veines et les artères, en particulier au cours de la première année d’utilisation ou lors de la reprise d’un CHC après une interruption d’au moins 4 semaines ;
·Soyez attentive à l’apparition de symptômes évocateurs d’un caillot sanguin et adressez-vous à votre médecin si vous avez des symptômes qui vous le font suspecter (voir partie « Caillots sanguins »).

Quand Suzanne ne doit-il pas être utilisé?

Suzanne ne doit pas être utilisé si vous présentez l’une des situations suivantes. Si tel est le cas, il vous faut impérativement en informer votre médecin, qui déterminera avec vous quelle autre méthode de contraception sera la plus adaptée pour vous :
·Existence ou antécédents de caillot sanguin au niveau des jambes (thrombose veineuse profonde), des poumons (embolie pulmonaire) ou d’un autre organe ;
·Antécédents d’infarctus du myocarde ou d’accident vasculaire cérébral ;
·Existence ou antécédents d’angine de poitrine (maladie qui cause de fortes douleurs dans la poitrine ou une sensation de pression derrière le sternum, en particulier lors d’un effort physique et qui peut être annonciatrice d’un infarctus du myocarde
·Antécédents d’un accident ischémique transitoire (aussi dénommé AIT : symptômes passagers d’un accident vasculaire cérébral)
·Trouble connu de la coagulation, p. ex. déficit en protéine C, déficit en protéine S, déficit en antithrombine III, mutation du facteur V de Leiden ou anticorps anti-phospholipides ;
·Présence de plusieurs facteurs de risque de façon concomitante favorisant la formation d’un caillot sanguin, comme p. ex. surpoids avec un âge > 35 ans (cf. chapitre « Quelles sont les précautions à observer lors de la prise de Suzanne? » - « Facteurs favorisant la formation de caillots sanguins dans une artère » et « Facteurs favorisant la formation de caillots sanguins dans une veine ») ;
·Forme particulière de migraine (dite « migraine avec aura », qui est accompagnée de troubles de la sensibilité, de la perception et/ou des mouvements) dont vous souffrez ou avez souffert ;
·Diabète (diabète sucré) avec symptômes vasculaires (atteinte des vaisseaux sanguins) ;
·Hypertension artérielle sévère (forte augmentation de la pression artérielle) ;
·Hyperlipidémies sévères (forte augmentation du cholestérol ou des triglycérides) dans le sang;
·Graves maladies du foie (p. ex. jaunisse) actuellement ou dans le passé, tant que les examens de la fonction du foie ne sont pas normalisés ;
·Tumeurs du foie actuelles ou passées ;
·Insuffisance rénale sévère ou défaillance rénale aiguë ;
·Cancer du sein ou de l’utérus actuel ou passé, s’il dépend des hormones sexuelles ;
·Saignements vaginaux inexpliqués ;
·Grossesse confirmée ou suspicion de grossesse ;
·Hypersensibilité à l’un des composants de Suzanne.

Quelles sont les précautions à observer lors de la prise de Suzanne?

En cas d’apparition d’un ou de plusieurs des troubles suivants, vous devez immédiatement consulter votre médecin (cf. aussi Tableau « Signes évocateurs d’un possible caillot sanguin ») :
·Survenue de migraines ou de maux de tête d’une intensité inhabituelle ;
·Apparition soudaine de difficultés respiratoires ou d’une toux d’origine indéterminée ;
·Douleurs inexpliquées dans les jambes, avec ou sans gonflement ;
·Troubles brusques de la vision, de l’audition, du langage ou autres troubles de la perception ;
·Apparition soudaine de douleurs aigües dans la poitrine ou la cage thoracique, avec ou sans irradiation dans le bras ;
·Apparition soudaine de vertiges, d’une sensation de grande faiblesse, de troubles de la sensibilité ;
·Perte de connaissance ;
·Au moins 4 semaines avant une intervention chirurgicale prévue ou pendant la convalescence faisant suite à un accident ou une opération ;
·Forte augmentation de la pression artérielle (confirmée par plusieurs mesures) ;
·Jaunisse ;
·Grossesse ou suspicion de grossesse.
Si vous souffrez ou avez souffert des maladies suivantes ou si elles s’aggravent ou apparaissent pour la première fois au cours de l’utilisation de Suzanne, il est important que vous en informiez votre médecin :
·si vous avez des règles irrégulières, certaines modifications au niveau de la poitrine, un ou des cas de cancer du sein dans votre famille ou des tumeurs bénignes de l’utérus (myomes) ;
·si vous observez une accumulation de liquide dans les tissus (« œdèmes ») ;
·si vous avez une affection rénale sévère ;
·si vous souffrez d’épilepsie ou de danse de Saint Guy (chorée mineure) ;
·si vous avez des taux de lipides sanguins élevés (hypertriglycéridémie) ou que des membres de votre famille en souffrent. L’utilisation de CHC en cas d’hypertriglycéridémie entraîne une augmentation du risque de pancréatite (inflammation du pancréas) ;
·si vous souffrez de phlébite (thrombophlébite superficielle) ;
·si vous avez des varices ;
·si vous avez une maladie du foie (p. ex. une jaunisse) ou des inflammations de la vésicule biliaire (p.ex. calculs biliaires) ;
·si vous avez une maladie de Crohn ou une colite ulcéreuse (inflammation chronique de l’intestin) ;
·si vous avez un lupus erythémateux disséminé (LED ; une maladie qui modifie votre système immunitaire) ;
·si vous avez un syndrome hémolytique et urémique (SHU ; qui entraîne des troubles de la coagulation et une insuffisance rénale) ;
·si vous avez une anémie falciforme (une maladie rare du sang) ;
·si vous avez développé un herpès au cours d’une précédente grossesse (herpès gravidique) ;
·si vous avez un trouble de l’ouïe (otosclérose) ;
·si vous souffrez d’un trouble du métabolisme de l’hémoglobine (porphyrie).
CAILLOTS SANGUINS
Le terme thrombose désigne la formation de caillots sanguins susceptibles d’obstruer un vaisseau. Pendant l’utilisation d’un contraceptif hormonal combiné (CHC) comme [Nom du médicament], votre risque de formation d’un caillot sanguin est plus élevé que si vous ne le prenez pas.
Les caillots sanguins peuvent se former
·dans les veines (on parle alors de « thrombose veineuse », de « thrombo-embolie veineuse » ou de TEV)
·dans les artères (on parle alors de « thrombose artérielle », de « thrombo-embolie artérielle» ou de TEA).
Le plus fréquemment, la thrombose se forme dans les veines profondes de la jambe (thrombose veineuse profonde). Lorsque le caillot se détache de la paroi de la veine, il peut se déplacer et obstruer une artère pulmonaire, produisant ce qu’on appelle une embolie pulmonaire. Très rarement, des caillots de sang peuvent aussi apparaître dans les vaisseaux du cœur, pouvant alors provoquer un infarctus. Les caillots qui obstruent les vaisseaux dans le cerveau peuvent être à l’origine d’une attaque cérébrale. De très rares cas de formation de caillots dans d’autres parties du corps comme le foie, le tube digestif, les reins ou les yeux ont été rapportés.
Enfin, les événements thromboemboliques veineux ou artériels peuvent avoir des conséquences lourdes et durables sur la santé ou une issue fatale.
Signes évocateurs d’un possible caillot sanguin
En cas d’apparition de l’un des signes suivants, vous devez immédiatement consulter un médecin :

Un de ces signes est-il apparu chez vous ?

De quoi pourriez-vous souffrir ?

Tuméfaction d’une jambe ou le long d’une veine de la jambe ou au niveau du pied, surtout si elle s’accompagne de :
•Douleur ou sensation de tension dans la jambe, même si vous ne la ressentez qu’en position debout ou en marchant ;
•Sensation de chaleur dans la jambe affectée ;
•Changement de la coloration de la jambe, p. ex. si elle devient bleu ou rouge ou si elle blanchit.

Thrombose veineuse profonde des membres inférieurs

•Essoufflement subit et inexpliqué ou respiration rapide ;
•Toux d’apparition soudaine, éventuellement accompagnée de crachats sanglants ;
•Douleurs aigües et subites dans la poitrine, pouvant s’amplifier à la respiration profonde ;
•Etourdissements ou sensations vertigineuses sévères ;
•Battements cardiaques accélérés ou irréguliers ;
•Fortes douleurs à l’abdomen.

En cas de doutes, parlez-en à votre médecin, car certains de ces symptômes tels que la toux ou l’essoufflement ne sont pas spécifiques et peuvent être faussement attribués à des affections de moindre gravité, comme des affections des voies respiratoires (infection grippale, p. ex.).

Embolie pulmonaire

•Perte subite de la vision ou
•Vision trouble non accompagnée de douleur pouvant évoluer vers une perte de la vision.
Ces symptômes apparaissant le plus souvent dans un œil.

Thrombose rétinienne (caillot sanguin dans une veine ou une artère de l’œil)

•Douleurs dans la poitrine, malaise, sensation de pression, sensation de pesanteur ;
•Sensation de serrement ou de tension dans la poitrine, le bras ou derrière le sternum ;
•Sensation de réplétion, troubles digestifs ou sensation d’étouffement ;
•Douleurs dans la poitrine irradiant dans le dos, la mâchoire, le cou, le bras ou l’estomac ;
•Sueurs, nausées, vomissements ou vertiges ;
•Sensation de grande faiblesse, d’angoisse ou essoufflement ;
•Battements cardiaques accélérés ou irréguliers.

Infarctus du myocarde (crise cardiaque)

•Perte subite de sensibilité ou de force au niveau du visage, d’un bras ou d’une jambe, surtout d’un seul côté du corps ;
•Confusion soudaine, élocution incompréhensible ou difficulté de compréhension ;
•Troubles subits de la vision d’un œil ou des deux yeux ;
•Troubles subits de la marche, vertiges, perte d’équilibre et troubles de la coordination ;
•Maux de tête soudains et sévères ou de durée inhabituelle et de cause inconnue ;
•Perte de connaissance ou évanouissement.

Dans certains cas, les symptômes d’un accident vasculaire cérébral peuvent être de courte durée et suivis d’une récupération presque immédiate et complète. Une prise en charge médicale urgente est cependant nécessaire, car vous pouvez refaire un accident vasculaire cérébral.

Accident vasculaire cérébral

•Tuméfaction, coloration bleutée d’un bras ou d’une jambe;
•Douleurs abdominales aiguës.

Caillot sanguin obstruant d’autres vaisseaux sanguins

Quand le risque de formation d’un caillot sanguin dans une veine est-il accru ?
Le risque de développer une thromboembolie veineuse est le plus élevé au cours de la première année d’utilisation. Ce risque accru existe dès la première prise de Suzanne ou lors de la reprise d’une contraception hormonale combinée après une interruption de 4 semaines ou plus. Les données d’une grande étude indiquent que ce risque élevé existe surtout pendant les 3 premiers mois.
Après la première année, le risque diminue mais reste toujours légèrement plus élevé que si vous n’utilisiez pas de Suzanne
Si vous arrêtez de prendre Suzanne, le risque de formation de caillots sanguins revient en quelques semaines au niveau de base sans contraception hormonale combinée.
Quel est le degré de risque de formation d’un caillot dans une veine ?
Le risque global de caillot sanguin dans une jambe ou dans les poumons avec Suzanne est faible, mais il est nettement plus élevé que chez les femmes ne prenant pas Suzanne.
Sur 10 000 femmes qui n’utilisent aucun CHC et qui ne sont pas enceintes, environ 2 développeront un caillot sanguin sur une période d’un an.
Sur 10 000 femmes qui utilisent un CHC contenant de la drospirénone, comme Suzanne environ 9 à 12 développeront un caillot sanguin sur une période d’un an. Sur 10 000 femmes qui utilisent un CHC contenant du lévonorgestrel, de la noréthistérone ou du norgestimate, environ 5 à 7 développeront un caillot sanguin sur une période d’un an.
Sur 10 000 femmes qui utilisent un CHC, environ 5 à 12 développeront un caillot sanguin sur une période d’un an. Sur 10 000 femmes qui utilisent un CHC contenant du lévonorgestrel, de la noréthistérone ou du norgestimate, environ 5 à 7 développeront un caillot sanguin sur une période d’un an. Les données disponibles pour les CHC contenant de la drospirénone sont insuffisantes et ne permettent pas d’évaluer le risque de caillot associé à cette préparation par rapport aux CHC contenant du lévonorgestrel.
Dans les deux cas, le nombre de caillots sanguins par année est inférieur à celui attendu pendant une grossesse ou après un accouchement.
Le risque de formation d’un caillot sanguin est plus ou moins élevé selon vos propres antécédents médicaux (cf. partie ci-dessous « Facteurs favorisant la formation de caillots sanguins dans une veine »).
Facteurs favorisant la formation de caillots sanguins dans une veine
Le risque de formation de caillots sanguins dans une veine (p. ex. thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire) augmente avec :
·L’âge (en particulier au-delà d’environ 35 ans) ;
·Le surpoids (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2) ;
·La survenue d’un caillot (thrombose d’une jambe ou d’une autre partie du corps, embolie pulmonaire) chez un parent ou un frère/une sœur à un âge jeune (moins de 50 ans). Dans ce cas, et lors de troubles connus ou présumés héréditaires de la coagulation chez vous ou une personne de votre proche parenté, un spécialiste de la coagulation devrait être consulté avant le début de la prise de Suzanne. Si une thrombophilie est décelée (trouble de la coagulation favorisant une thrombose), la prise de Suzanne est contre-indiquée (cf. « Quand Suzanne ne doit-il pas être utilisé ? ») ;
·Une immobilisation prolongée, une intervention chirurgicale lourde, toute intervention chirurgicale au niveau des jambes et les blessures graves. Dans ces cas, la prise de Suzanne doit être interrompue (4 semaines au minimum avant une intervention chirurgicale planifiée). Le médecin décidera de la date de la reprise de Suzanne (au moins 2 semaines après la récupération complète de la mobilité) ;
·Une position assise prolongée, comme lors de vols long courrier (> 4 heures), en particulier si vous présentez d’autres facteurs de risque.
Après l’accouchement, les femmes présentent pendant plusieurs semaines (jusqu’à 12 semaines) un risque plus élevé de développer des caillots sanguins dans une veine. Il est important de demander à votre médecin quand vous pourrez reprendre Suzanne
D’autres facteurs de risque sont le lupus érythémateux disséminé, le syndrome hémolytique et urémique, la maladie de Crohn, la colite ulcéreuse, l’anémie falciforme et le cancer.
Si vous présentez ou pensez présenter l’un des points susmentionnés, même si vous n’en êtes pas sûre, il est important d’en informer votre médecin. Il décidera s’il faut suspendre la prise de Suzanne.
Quand le risque de formation d’un caillot sanguin dans une artère est-il accru ?
Un caillot sanguin dans une artère peut également causer des problèmes graves, comme par exemple un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral.
Facteurs favorisant la formation de caillots sanguins dans une artère
Le risque d’infarctus du myocarde ou d’accident vasculaire cérébral lié à l’utilisation de Suzanne est très faible, mais augmente avec :
·L’âge (en particulier au-delà d’environ 35 ans) ;
·Le tabagisme. Il est conseillé d’arrêter de fumer en cas de prise de Suzanne Si vous ne parvenez pas à arrêter de fumer et que vous êtes âgée de plus de 35 ans, votre médecin peut vous conseiller une autre méthode de contraception ;
·Le surpoids (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2) ;
·Si vous souffrez d’hypertension artérielle (augmentation de la pression artérielle) ;
·Si l’un de vos proches parents a eu un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral à un âge jeune (moins de 50 ans). Dans ce cas, vous pourriez également présenter un risque accru d’infarctus du myocarde ou d’accident vasculaire cérébral ;
·Si vous, ou un membre de votre proche parenté, avez un taux de graisses élevé dans le sang (cholestérol ou triglycérides) ;
·Si vous souffrez de migraines, en particulier de migraines avec aura ;
·Si vous souffrez de problèmes cardiaques (maladies des valves cardiaques, troubles du rythme cardiaque appelé « fibrillation auriculaire ») ;
·Si vous souffrez de diabète ;
D’autres facteurs de risque sont l’hyperhomocystéinémie et le lupus érythémateux disséminé.
Si vous présentez plus d’un des facteurs de risque précités ou si l’un d’eux est particulièrement sévère, le risque de caillot peut être encore plus élevé.
Informez votre médecin de toute modification d’un des points susmentionnés pendant l’utilisation de Suzanne, par exemple si vous commencez à fumer, si l’un de vos proches a développé une thrombose de cause inexpliquée ou si vous prenez beaucoup de poids.
Maladies tumorales
Une fréquence légèrement plus élevée de cancer du sein a été constatée chez les femmes qui prennent des CHC tels que Suzanne, par rapport aux femmes du même âge qui n’en prennent pas. Cette différence disparaît toutefois 10 ans après l’arrêt de la prise de ces préparations. On ignore si la différence est due aux CHC. Il est possible que ces femmes aient fait l’objet d’un suivi médical plus approfondi et plus fréquent, d’où le dépistage plus précoce du cancer du sein.
Après une utilisation prolongée de substances hormonales telles que celles contenues dans Suzanne, on a observé dans de rares cas des modifications hépatiques bénignes, plus rarement malignes, dont les complications peuvent conduire à des hémorragies internes et imposer l’arrêt de la préparation. Aussi est-il important d’aviser votre médecin si vous ressentez des douleurs épigastriques inhabituelles qui ne disparaissent pas rapidement spontanément.Quelques études ont montré que chez les femmes utilisant de manière prolongée des CHC tels que Suzanne, les cas de cancers du col de l’utérus sont plus fréquents. Le principal facteur de risque du cancer du col de l’utérus est toutefois l’infection durable par le papillomavirus humain (infection par le HPV). On ignore dans quelle mesure la prise sur une longue durée de CHC tels que Suzanne a pu contribuer à l’augmentation de la fréquence des cancers du col observée dans les études ou si d’autres facteurs, comme le comportement sexuel (p. ex. le changement fréquent de partenaire sexuel avec l’augmentation du risque de transmission du virus), pourrait expliquer cette augmentation.
Les tumeurs mentionnées ci-dessus peuvent mettre la vie en péril ou avoir une issue fatale.
Autres précautions
Les hormones contenues dans Suzanne peuvent influencer les résultats de certaines analyses biologiques effectuées sur des prélèvements de sang. Informez par conséquent votre médecin que vous prenez Suzanne s’il vous prescrit une analyse de sang.
Il est prouvé que la prise régulière d’acide folique avant et pendant la grossesse contribue à éviter certains déficits neuraux (spina bifida: non-fermeture du dos, anencéphalie: absence de voûte crânienne et de parties du cerveau). C’est pourquoi il est recommandé à toutes les femmes qui voudraient ou pourraient être enceintes, de prendre en plus d’une alimentation riche en acide folique, une dose constante de 0,4 mg d’acide folique par jour (p. ex. sous forme de préparation multivitaminée) à l’arrêt de la contraception hormonale.
Chaque comprimé pelliculé rose fuchsia contient 44 mg de lactose, chaque comprimé pelliculé blanc contient 89.5 mg de lactose Si vous souffrez de l’intolérance au galactose, une maladie héréditaire rare, du déficit en lactase de Lapp ou d’une malabsorption du glucose-galactose et que vous suivez un régime sans lactose, vous devrez tenir compte de ces quantités
Interactions avec d’autres médicaments
L’effet contraceptif de Suzanne peut être diminué par la prise simultanée de certains médicaments ou conduire à des saignements inattendus (entre les règles) : p. ex. médicaments destinés au traitement de l’épilepsie (barbituriques, phénytoïne, carbamazépine, oxcarbazépine, topiramate, felbamate, primidone), au traitement de l’infection par le VIH et de l’hépatite C (inhibiteurs de protéase et inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse), au traitement de la tuberculose (rifampicine, rifabutine), de l’hypertension pulmonaire (Bosentan) et de certains types particuliers de somnolence excessive (Modafinil), prise prolongée (plus de 10 jours) de certains antibiotiques (tétracycline) utilisés pour le traitement de certaines infections et prise de préparations à base de millepertuis (cf. ci-dessous).
Si vous utilisez l’un des médicaments susmentionnés sur une courte période, vous pouvez continuer à prendre Suzanne. Pendant le traitement par ce médicament et pendant les 28 jours qui suivent son arrêt, vous devrez cependant utiliser une méthode de contraception non hormonale supplémentaire, par exemple des préservatifs. Demandez conseil à ce sujet à votre médecin ou votre pharmacien.
Si le traitement par l’autre médicament se prolonge au-delà de la fin de votre plaquette de Suzanne il faut commencer immédiatement l’emballage suivant, c’est-à-dire sans prendre les comprimés placebo (comprimés pelliculés blancs, voir «Comment utiliser Suzanne ?»). Votre médecin vous dira comment procéder.
Si vous devez prendre un antibiotique sur une longue durée (c’est-à-dire plus de 10 à 14 jours pour une infection des os ou une borréliose p.ex.), veuillez svp vous informer auprès de votre médecin ou de votre pharmacien sur la procédure à suivre par la suite.
Si vous prenez Suzanne, vous ne devez pas prendre en même temps une spécialité à base de millepertuis (Hypericum) contre les dépressions, car son effet contraceptif peut s’en trouver atténué. Certains cas d’irrégularités des règles et des cas isolés de grossesse non souhaitée ont été signalés.
Certains médicaments ainsi que le jus de pamplemousse peuvent entraîner une augmentation de la concentration sanguine de [Nom du médicament]. Informez votre médecin si vous prenez l’un des médicaments suivants ou du jus de pamplemousse :
·Antifongiques contenant p. ex. de l’itraconazole, du voriconazole, ou du fluconazole,
·Certains antibiotiques appelés macrolides contenant de la clarithromycine ou de l’érythromycine,
·Certains médicaments pour le traitement de maladies cardio-vasculaires (contenant du diltiazem ou du vérapamil),
·analgésiques et anti-inflammatoires contenant le principe actif étoricoxibe,
·médicaments destinés à abaisser un taux sanguin élevé de cholestérol contenant le principe actif atorvastatine ou rosuvastatine
Si vous êtes diabétique, la prise de Suzanne peut modifier votre besoin en médicaments hypoglycémiants (y compris l’insuline).
La prise simultanée de Suzanne et de certains médicaments (les antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II, utilisés pour traiter l'hypertension artérielle, certains médicaments diurétiques et les antagonistes de l'aldostérone) peut entraîner une hausse des taux sanguins de potassium.
Votre médecin surveillera par conséquent votre potassium sanguin (kaliémie).Suzanne peut également modifier, en l’augmentant ou en la diminuant, l’efficacité d’autres médicaments, par exemple de la ciclosporine, de la mélatonine, de la tizanidine, de la théophylline et de la lamotrigine, un antiépileptique (cela pourrait augmenter la fréquence des épisodes convulsifs. C’est pourquoi votre médecin doit surveiller le taux sanguin de lamotrigine au début de la prise du traitement par Suzanne et lorsque vous arrêtez la prise de Suzanne. D’autres médicaments peuvent être concernés : des médicaments contre la douleur, des antidépresseurs, des médicaments contre la malaria, des calmants, des médicaments pour le cœur, des médicaments contenant de la cortisone et des anticoagulants. Veuillez informer votre médecin ou votre pharmacien si vous souffrez d'autres maladies, vous êtes allergique, vous prenez d'autres médicaments en usage interne ou externe (même en automédication)! Il est également important d'informer votre médecin ou votre dentiste que vous prenez Suzanne, lorsque ceux-ci vous prescrivent un nouveau médicament.
Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machinesAucune étude portant sur l’aptitude à la conduite et à l’utilisation de machines n’a été effectuée.

Suzanne peut-il être pris pendant la grossesse ou l’allaitement?

Suzanne ne doit pas être pris pendant la grossesse ou en cas de suspicion de grossesse.
Si vous allaitez, vous ne devez pas prendre Suzanne, la qualité et la quantité du lait maternel pouvant être affectées.

Comment utiliser Suzanne?

Ne changez pas de votre propre chef le dosage prescrit. Adressez-vous à votre médecin ou à votre pharmacien si vous estimez que l’efficacité du médicament est trop faible ou au contraire trop forte.
Préparation de l’emballage (plaquette)
À chaque plaquette est jointe une feuille avec 7 bandes autocollantes correspondant aux jours de la semaine. Afin de préparer la plaquette pour qu’elle soit prête à l’emploi, il faut que vous décolliez la bande sur laquelle, à gauche, est écrit le jour de la semaine correspondant au premier jour de la prise et que vous la colliez sur la plaquette, à l’endroit marqué «jour de la semaine». Voici un exemple: si le premier jour de la prise est un mercredi, il faut coller sur la plaquette la bande sur laquelle, à gauche, est écrit «mer». Ainsi, chaque comprimé pelliculé suivant est marqué du jour de la prise respective et il est possible à tout moment de contrôler en un coup d’œil si le comprimé pelliculé journalier a été pris. Les autres bandes ne sont pas utilisées.
La plaquette-calendrier contient 28 comprimés pelliculés (24 comprimés pelliculés roses et 4 comprimés pelliculés blancs). Durant 28 jours consécutifs, il faut prendre chaque jour un comprimé pelliculé. L’heure de la prise importe peu; cependant, vous devrez vous en tenir une fois pour toutes à l’heure que vous aurez choisie. Prenez le premier comprimé pelliculé et avalez-le sans le croquer avec un peu de liquide. Prenez chaque jour un comprimé pelliculé en suivant le sens de la flèche: d’abord les 24 comprimés pelliculés roses, ensuite les 4 comprimés pelliculés blancs. Vos règles (hémorragie de privation) devraient survenir au 2e ou 3e jour de la prise des comprimés pelliculés blancs. La prise des comprimés pelliculés s’effectue de manière continue, c’est-à-dire que le jour suivant la prise du dernier comprimé pelliculé blanc, vous débutez immédiatement la prochaine plaquette de Suzanne, même si vos règles se prolongent. Cela signifie que vous commencez chaque nouvelle plaquette de Suzanne le même jour de semaine que la première et que vos règles surviennent chaque mois environ le même jour.
Début de la prise
Si vous n’avez pas pris de contraceptif hormonal le mois précédent
Commencez la prise des comprimés le 1er jour du cycle (= 1er jour des règles).Le 1er cycle sera un peu raccourci, tandis que tous les cycles suivants dureront 4 semaines.
Vous pouvez aussi commencer la prise des comprimés pelliculés du 2e au 5e jour de votre cycle, mais vous devrez alors utiliser des méthodes contraceptives supplémentaires (contraceptifs non hormonaux, à l’exclusion de l’abstinence périodique selon Ogino-Knaus et de la méthode des températures) pendant les 7 premiers jours de la prise.
En cas de remplacement d’une autre pilule combinée de 21 ou 22 jours par Suzanne
Commencez la prise de Suzanne de préférence le lendemain de la prise du dernier comprimé de la pilule prise jusqu’ici (c.-à-d. sans faire de pause). Vous pouvez aussi commencer la prise plus tard, mais au plus tard le lendemain des 7 jours habituels de pause de votre pilule actuelle.
En cas de remplacement d’une pilule combinée de 28 jours (plaquette comprenant 21 à 24 comprimés contenant le principe actif et 4 à 7 comprimés dépourvus de principe actif) par SuzanneCommencez immédiatement (c.-à-d. sans faire de pause) la prise du premier comprimé de Suzanne dès le lendemain de la prise du dernier comprimé contenant le principe actif de l’ancienne plaquette (soit après 21 à 24 jours). Vous pouvez cependant aussi attendre vos prochaines règles et commencer la prise de Suzanne le lendemain de la prise du dernier comprimé sans principe actif.
En cas de remplacement d’un anneau vaginal ou d’un patch transdermique
Si vous avez utilisé jusqu’à présent un anneau vaginal ou un patch transdermique, il faut commencer la prise de Suzanne le jour qui suit le retrait du dernier anneau ou du dernier patch, ou au plus tard le jour où vous auriez mis le prochain anneau ou patch.
En cas de passage d’une monopilule progestative (minipilule)
Vous pouvez arrêter la prise de la minipilule n’importe quel jour et commencer la prise de Suzanne le lendemain à la même heure. Vous devez cependant utiliser une méthode contraceptive supplémentaire non hormonale (à l’exclusion de l’abstinence périodique selon Ogino-Knaus et de la méthode des températures) pendant les 7 premiers jours de la prise de Suzanne.
En cas de passage d’une injection d’hormones, d’un implant ou d’un stérilet libérant un progestatif
Commencez la prise de Suzanne le jour où vous devriez faire votre prochaine injection ou le jour où l’on vous retire votre implant ou votre stérilet. Utilisez toutefois une méthode contraceptive supplémentaire (à l’exclusion de l’abstinence périodique selon Ogino-Knaus et de la méthode des températures) pendant les 7 premiers jours de la prise de Suzanne.
Après une fausse couche ou une interruption de grossesse survenue dans les 3 premiers mois de la grossesse Vous pouvez commencer immédiatement la prise de Suzanne et vous n’avez pas besoin de recourir à une méthode contraceptive supplémentaire. Prenez toutefois l’avis de votre médecin.
Après un accouchement ou un avortement au 2ème trimestre de grossesseAprès un accouchement ou une interruption de grossesse survenue au-delà des 3 premiers mois de la grossesse, la prise de Suzanne ne devrait commencer au plus tôt qu’entre le 21e et le 28e jour. Vous n’avez alors pas besoin de recourir à une méthode contraceptive supplémentaire. Si plus de 28 jours se sont écoulés depuis l’accouchement, vous devrez toutefois utiliser une méthode contraceptive supplémentaire pendant les 7 premiers jours. Si vous avez eu des rapports sexuels auparavant, il vous faut exclure l’éventualité d’une grossesse ou attendre le début de vos prochaines règles avant de commencer la prise de Suzanne. Veuillez observer que vous ne devez pas prendre Suzanne si vous allaitez (cf. «Suzanne peut-il être pris pendant la grossesse ou l’allaitement?»). Après l’accouchement, les femmes présentent pendant plusieurs semaines (jusqu’à 12 semaines) un risque plus élevé de formation de caillots sanguins (Il est par conséquent important de demander à votre médecin quand vous pouvez reprendre Suzanne.
Si vous avez oublié de prendre votre comprimé pelliculé contenant le principe actif du jour
S’il s’est écoulé moins de 12 heures depuis le moment où vous auriez dû prendre le comprimé pelliculé, la fiabilité de la pilule est encore assurée. Vous devez immédiatement prendre le comprimé pelliculé oublié et continuer à prendre quotidiennement les comprimés pelliculés suivants à l’heure habituelle. Si vous avez oublié de prendre le comprimé pelliculé depuis plus de 12 heures, il se peut que la protection contraceptive ne soit plus complète. Plus vous avez oublié de comprimés pelliculés, plus le risque est grand que la pilule n’agisse plus. Le risque de tomber enceinte est particulièrement élevé si vous oubliez de prendre des comprimés pelliculés au début ou à la fin de la plaquette. C’est pourquoi vous devez observer les règles suivantes:
Si vous avez oublié plus d’un comprimé pelliculé d’une plaquetteDemandez conseil à votre médecin.
Si vous avez oublié 1 comprimé pelliculé entre le 1er et le 7e jour de la prise
Prenez le comprimé pelliculé oublié dès que vous vous êtes aperçue de votre oubli – même si cela implique la prise rapprochée de 2 comprimés pelliculés l’un après l’autre le même jour – et prenez les comprimés pelliculés suivants chaque jour à l’heure habituelle.Pendant les 7 prochains jours, il vous faudra utiliser une méthode contraceptive supplémentaire non hormonale (à l’exclusion de l’abstinence périodique selon Ogino-Knaus et de la méthode des températures). Si vous avez déjà eu un rapport sexuel dans la semaine ayant précédé l’oubli de la prise, il se peut que vous soyez enceinte. Informez-en immédiatement votre médecin.
Si vous avez oublié 1 comprimé pelliculé entre le 8e et le 14e jour de la prise
Prenez le comprimé pelliculé oublié dès que vous vous apercevez de votre oubli – même si cela implique la prise rapprochée de 2 comprimés pelliculés l’un après l’autre le même jour – et prenez les comprimés pelliculés suivants chaque jour à l’heure habituelle.L’efficacité de la pilule est conservée à condition que la prise ait été régulière pendant les 7 jours précédents. Vous n’avez pas besoin d’utiliser de contraceptif supplémentaire non hormonal. Si cela n’est pas le cas, utilisez une méthode contraceptive supplémentaire non hormonale (à l’exclusion de l’abstinence périodique selon Ogino-Knaus et de la méthode des températures).
Si vous avez oublié 1 comprimé pelliculé entre le 15e et le 24e de la priseVous pouvez choisir une des deux possibilités suivantes, sans avoir à utiliser un contraceptif supplémentaire si la prise de Suzanne a été régulière pendant les 7 jours précédents. Sinon, suivez la première des deux possibilités et utilisez une méthode contraceptive supplémentaire non hormonale (à l’exclusion de l’abstinence périodique selon Ogino-Knaus et de la méthode des températures) pendant les 7 jours suivants.1. Prenez le comprimé pelliculé oublié dès que vous vous apercevez de votre oubli – même si cela implique la prise rapprochée de 2 comprimés pelliculés l’un après l’autre le même jour. Prenez les comprimés pelliculés suivants chaque jour à l’heure habituelle, jusqu’au dernier comprimé pelliculé contenant le principe actif. Les 4 comprimés placebo blancs de la dernière rangée ne doivent pas être pris. Commencez la prise des comprimés pelliculés de la plaquette suivante immédiatement après la prise du dernier comprimé pelliculé rose. Il est peu probable qu’une hémorragie de privation ne se produise avant la fin de la 2e plaquette des comprimés pelliculés avec principe actif; de petites pertes sanglantes ou des saignements intermédiaires pourront toutefois être plus fréquents.
Ou2. Ne prenez plus d’autres comprimés pelliculés de la plaquette actuelle. Jetez la plaquette. Après une pause de 4 jours au maximum (y compris le jour de l’oubli du comprimé pelliculé), reprenez la prise des comprimés pelliculés en commençant la plaquette suivante.
Si vos règles ne surviennent pas durant le prochain intervalle avec des comprimés pelliculés placebo, il se peut que vous soyez enceinte.
Si vous avez oublié 1 comprimé entre le 25e et le 28e jour
Vous ne devez plus prendre les comprimés pelliculés blancs que vous avez oubliés (un ou plusieurs), mais vous pouvez les jeter puisque ces comprimés pelliculés ne contiennent pas de principe actif.
Conduite à tenir en cas de troubles gastro-intestinaux, tels que vomissements ou diarrhées (indépendamment de leur cause, par exemple s’ils sont des effets indésirables d’autres médicaments ou antibiotiques)
En cas de troubles gastro-intestinaux tels que vomissements ou diarrhées, l’absorption des médicaments peut être incomplète. L’efficacité peut s’en trouver diminuée, comme en cas d’oubli d’un comprimé, en particulier en cas de vomissements. Si vous vomissez dans les 3 à 4 heures qui suivent la prise d’un comprimé filmé Suzanne, conformez-vous aux recommandations données en cas d’oubli d’un comprimé. Afin que le schéma habituel de la prise puisse être conservé, il vous faut prendre le comprimé supplémentaire d’une plaguette de réserve. En cas de fortes diarrhées (p. ex. causées par la prise d’autres médicaments comme des antibiotiques), demandez à votre médecin si des mesures complémentaires sont nécessaires.
En cas de vomissements, diarrhées, etc. semblant devoir se prolonger (pendant plusieurs jours), il est conseillé de recourir en plus à une méthode de contraception mécanique pendant la durée du cycle de prise de comprimés en cours.
Si vous désirez retarder vos règles
Il faut commencer directement la prise des comprimés pelliculés rose, contenant le principe actif, de la plaquette suivante sans prendre les 4 comprimés pelliculés placebo blancs. Ainsi, vous pouvez retarder vos règles aussi longtemps que vous le désirez (au maximum jusqu’à la fin des comprimés pelliculés contenant le principe actif de la deuxième plaquette). Durant cette période, il se peut que de petites pertes sanglantes (spotting) ou des saignements intermédiaires surviennent. La prise régulière de Suzanne est poursuivie après la phase placebo habituelle.
Si vous désirez que le premier jour de vos règles commence en principe un autre jour de la semaine
Si vous raccourcissez la phase placebo, le début des règles peut être décalé sur un autre jour de la semaine. Plus le nombre de comprimés pelliculés placebo blancs qui n’ont pas été pris est important, moins probable sera la survenue d’une hémorragie de privation, mais d’autant plus fréquentes seront les petites pertes sanglantes (spotting) ou les saignements intermédiaires pendant la prise de la prochaine plaquette (de manière similaire au retardement des règles).
Conduite à tenir en cas d’irrégularité des saignements
Avec toutes les pilules et particulièrement pendant les premiers mois de la prise, des saignements inhabituels (petites pertes sanglantes ou saignements intermédiaires) peuvent se produire. Il se peut que vous ayez besoin de serviettes périodiques ou de tampons, mais la prise des comprimés pelliculés ne doit pas être interrompue.Les saignements intermenstruels légers cessent généralement dès que le corps s’est habitué à la prise de la pilule (normalement après 3 cycles environ). Consultez votre médecin en cas de saignements persistants, forts ou répétés, similaires à la menstruation normale.
Conduite à tenir en cas d’absence de règles
L’hémorragie de privation peut faire défaut au cours de l’intervalle placebo. Si vous avez pris les comprimés pelliculés correctement, que vous n’avez pas eu de vomissements et que vous n’avez pas pris d’autres médicaments, la probabilité d’une grossesse est extrêmement faible. Prenez Suzanne comme d’habitude.
Si les règles font défaut deux fois de suite, il se peut que vous soyez enceinte. Consultez sans délai votre médecin. Ne poursuivez pas la prise de la pilule tant que votre médecin n’a pas exclu une grossesse.
Arrêt de la préparation
Vous pouvez arrêter la prise de Suzanne quand vous le désirez. Après l’arrêt de Suzanne, les glandes génitales reprennent en général leur pleine fonction, et l’aptitude à concevoir est normale. Le premier cycle est généralement allongé d’une semaine environ. Si toutefois le déroulement du cycle ne redevenait pas normal au cours des 2 à 3 premiers mois, veuillez consulter votre médecin.
Si vous arrêtez la prise de Suzanne parce que vous désirez être enceinte, vous devriez attendre une menstruation normale avant la conception. Ceci permet de définir plus facilement la date à laquelle naîtra votre bébé.
Si vous ne désirez pas être enceinte, demandez à votre médecin de vous conseiller d’autres méthodes contraceptives.
Enfants et adolescents
L’efficacité et la sécurité de Suzanne ont été examinées chez des femmes âgées de18 ans et plus. Chez les adolescentes, le dosage recommandé sera le même que chez les adultes, sur prescription médicale.
Que faire si vous avez pris davantage de comprimés pelliculés de Suzanne que prévu (surdosage)?
On ne dispose à ce jour d’aucune donnée relative à un surdosage de Suzanne. En vertu de l’expérience dont on dispose pour d’autres «pilules», les symptômes suivants peuvent apparaître en cas de surdosage: nausées, vomissements, ainsi qu’un léger saignement vaginal chez les fillettes. Si vous constatez qu’un enfant a avalé accidentellement plusieurs comprimés pelliculés, emmenez-le chez un médecin.

Quels effets secondaires Suzanne peut-il provoquer?

Veuillez informer votre médecin de tous les effets secondaires, en particulier des symptômes sévères ou persistants ou des modifications de votre état de santé si vous soupçonnez le CHC d’en être à l’origine. Les effets secondaires les plus sévères liés à l‘utilisation des CHC sont décrits dans la rubrique « Quelles sont les précautions à observer lors de la prise de Suzanne? ». Le risque de formation de caillots sanguins dans les veines (thromboembolie veineuse) ou les artères (thromboembolie artérielle) est augmenté chez toutes les femmes prenant des contraceptifs hormonaux combinés comme Suzanne.
Ce risque est encore plus élevé si vous présentez des facteurs ou des maladies qui eux-mêmes augmentent aussi ce risque (pour de plus amples informations sur les facteurs et les maladies qui augmentent le risque de caillot et sur les symptômes d’un caillot, reportez-vous à la partie « Caillots sanguins » sous la rubrique « Quelles sont les précautions à observer lors de la prise de Suzanne? »).
La prise de Suzanne peut provoquer les autres effets secondaires suivants:
Fréquents
Sautes d’humeur, dépression, maux de tête, migraine, nausées, douleurs des seins, règles irrégulières.
Occasionnels
Modifications du poids, diminution de la libido ou perte de la libido (appétit sexuel réduit ou absent), somnolence, vertiges, ballonnements, douleurs abdominales, troubles digestifs, vomissements, diarrhée, démangeaisons, acné, démangeaisons, éruption cutanée, douleurs dorsales, crampes musculaires, mycose vaginale, augmentation du volume des seins, menstruation douloureuse, écoulement vaginal, sécheresse vaginale, douleurs dans le bas-ventre, accumulations de liquide dans les tissus, faiblesse.
Rares
Réactions d’hypersensibilité, modifications de l’appétit, caillots sanguins dans une veine ou une artère, par exemple : dans une jambe ou un pied (c.-à-d. thrombose veineuse profonde), dans un poumon (c.-à-d. embolie pulmonaire), infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral ou symptômes passagers évocateurs d’un accident vasculaire cérébral, appelé accident ischémique transitoire, constipation, peau sèche, chute des cheveux, trouble pigmentaire (chloasma), pilosité corporelle accrue, douleurs pendant les rapports sexuels, formation de nodules dans les seins, polypes du col utérin, kystes ovariens.
Effets secondaires rapportés dans le cadre de l’utilisation de l’éthinylestradiol 20 μg/la drospérinone 3 mg sans que leur fréquence exacte ne soit connue: érythème noueux (une maladie de peau caractérisée par des nodules rouges souples), érythème polymorphe (une maladie de peau caractérisée par des plaques rouges ou des zones enflées de la peau, accompagnée de démangeaisons).
À part cela, les effets secondaires suivants ont été rapportés chez des utilisatrices d’autres pilules (cf. «Quelles sont les précautions à observer lors de la prise de Suzanne?»): infections urinaires, augmentation des taux de lipides sanguins, modification des valeurs glycémiques chez les diabétiques, nervosité, anxiété, agitation, agressivité, épilepsie, difficulté à supporter les lentilles de contact, dégradation de l’ouïe, hypertension, pancréatite (surtout chez des femmes présentant des taux accrus de lipides sanguins), inflammations intestinales (colite ulcéreuse, maladie de Crohn), affections du foie (p. ex. jaunisse, tumeurs du foie), calculs biliaires, porphyrie (un trouble métabolique), syndrome hémolytique et urémique (une maladie touchant les vaisseaux sanguins, les cellules sanguins et les reins)), absence des règles, écoulement mammaire, altération de la muqueuse du col utérin, augmentation du volume de myomes utérins (grosseurs dans l’utérus), aggravation d’un lupus érythémateux disséminé (une maladie auto-immune chronique) ou d’une chorée de Sydenham (une maladie neurologique).Un rapport direct de ces effets secondaires avec la prise de la pilule n’est pas établi.
Si vous remarquez des effets secondaires qui ne sont pas mentionnés dans cette notice, veuillez en informer votre médecin ou votre pharmacien.

À quoi faut-il encore faire attention?

Conserver à une température ne dépassant pas 30°C, dans l’emballage original et hors de portée des enfants.Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
Pour de plus amples renseignements, consultez votre médecin ou votre pharmacien, qui disposent d’une information détaillée destinée aux professionnels.

Que contient Suzanne?

1 comprimé pelliculé contient 3 mg de drospirénone et 0,02 mg d’éthinylestradiol ainsi que du lactose et d’autres excipients.

Où obtenez-vous Suzanne? Quels sont les emballages à disposition sur le marché?

Suzanne est disponible en pharmacie, uniquement sur ordonnance médicale.
Suzanne est disponible en emballages de 1× 28, 3× 28 et 6× 28 comprimés pelliculés.

Numéro d’autorisation

62900 (Swissmedic).

Titulaire de l’autorisation

Spirig HealthCare SA, 4622 Egerkingen.

Cette notice d’emballage a été vérifiée pour la dernière fois en octobre 2015 par l’autorité de contrôle des médicaments (Swissmedic).

2024 ©ywesee GmbH
Einstellungen | Aide | FAQ | Identification | Contact | Home