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Information destinée aux professionnels Rimactan® Sandoz Pharmaceuticals AG OEMédCompositionPrincipe actif Formes orales: Rifampicinum ([méthyl-4 pipéraziny-1 imino méthyl]-3 rifamycine). Forme parentérale (intraveineuse): Rifampicinum ut Rifampicinum natricum. Excipients Formes orales Capsules: Excipiens pro capsula. Dragées: Excipiens pro compr. obducto. Suspension orale: Saccharose 2 g, saccharine, vanilline, aromatisants, antioxydant: E 223, conservateurs: E 202, E 216, E 218, excipiens ad suspensio pro 5 ml. La suspension orale de Rimactan 2% contient du sucre (2 g/5 ml) et ne convient donc pas pour les diabétiques. Forme parentérale (intraveineuse) Flacons de poudre (vial): Antioxydant: Natrii hydroxymethansulfinas dihydricus 5 mg pro vitro. Forme galénique et quantité de principe actif par unitéFormes orales Capsules à 150 mg et 300 mg. Forme parentérale Flacon-ampoule (vial) de poudre pour préparer une solution pour perfusion intraveineuse de 300 mg. Indications/Possibilités d'emploiInfections mycobactériennes Tuberculose (toutes les formes): La tuberculose est la principale indication de Rimactan. Rimactan doit toujours être associé à d'autres antituberculeux. Lèpre: En association à la dapsone et Lamprène® (clofazimine) dans le traitement des formes multibacillaires de lèpre (léproma-teuse [LL], borderline lépromateuse [BL] et borderline [BB] [Classification de Ridley et Jopling]). Infections non mycobactériennes Pour le traitement des infections non mycobactériennes, par exemple les infections staphylococciques, Rimactan sera utilisé uniquement: Brucellose: En association à une tétracycline, par exemple la doxycycline. Prévention de la méningite à méningocoques: Utilisation prophylactique chez les personnes qui ont été en contact étroit (par exemple au domicile, dans les crèches, les écoles, les logements collectifs) avec un patient atteint de méningite méningococcique. La réduction/éradication des germes (Neisseria meningitidis) du nasopharynx permet de diminuer le risque d'infection qui est très élevé chez les personnes en contact avec des malades. Posologie/Mode d'emploiPour garantir une résorption optimale, prendre Rimactan de préférence à jeun, au moins ½ heure avant un repas. Infections mycobactériennes Tuberculose Adultes d'un poids corporel inférieur à 50 kg: 450 mg de Rimactan par jour. Adultes d'un poids corporel de 50 kg et plus: 600 mg de Rimactan par jour. Petits enfants et enfants: 10-20 mg/kg par jour. Dose journalière maximale autorisée: 600 mg. Les posologies recommandées par les Centers for Disease Control and Prevention sont les suivantes Médicament Dose quotidienne mg/kg mg/kg mg au Enfants Adultes maximum RMP 10-20 10 600 INH 10-20 5 300 PZA 15-30 15-30 2000 EMB 15-25 5-25 2500 STM 20-30 15 1000 Médicament 2 fois par semaine mg/kg mg/kg mg au Enfants Adultes maximum RMP 10-20 10 600 INH 20-40 15 900 PZA 50-70 50-70 4000 EMB 50 50 2500 STM 25-30 25-30 1500 Médicament 3 fois par semaine mg/kg mg/kg mg au Enfants Adultes maximum RMP 10-20 10 600 INH 20-40 15 900 PZA 50-70 50-70 3000 EMB 25-30 25-30 2500 STM 25-30 25-30 1000Pour le traitement de la tuberculose pulmonaire à expectoration positive, on utilise actuellement de préférence les schémas poso- logiques suivants: Traitement continu (7 fois par semaine) Durée totale du traitement: 9 mois. Phase initiale (2 mois): RMP + INH + PZA + EMB ou STM. Phase de consolidation (7 mois): RMP + INH. Durée totale du traitement: 6 mois Phase initiale (2 mois): RMP + INH + PZA + EMB ou STM. Phase de consolidation (4 mois): RMP + INH. Traitement partiellement intermittent Durée totale du traitement: 6 mois Phase initiale (2 mois): RMP + INH + PZA + EMB ou STM chaque jour. Phase de consolidation (4 mois): RMP + INH 2-3 fois par semaine. Traitement totalement intermittent Durée totale du traitement: 6 mois: RMP + INH + PZA + EMB ou STM 3 fois par semaine. Lèpre En cas de lèpre, Rimactan est prescrit somme suit, conformément aux recommandations de l'Organisation Mondiale de la Santé: Formes multibacillaires (LL, BL, BB) Adultes Clofazimine (Lamprène®): 300 mg 1 fois par mois sous surveillance + 50 mg 1 fois par jour en automédication + rifampicine (Rimactan® ): 600 mg 1 fois par mois sous surveillance + dapsone : 100 mg 1 fois par jour en automédication. Enfants (10-14 ans) Clofazimine (Lamprène®): 150 mg 1 fois par mois sous surveillance + 50 mg tous les deux jours en automédication + rifampicine (Rimactan® ): 450 mg 1 fois par mois sous surveillance + dapsone : 50 mg 1 fois par jour en automédication. Enfants de moins de 10 ans La dose sera adaptée selon les besoins, par exemple: Clofazimine (Lamprène®): 100 mg 1 fois par mois sous surveillance + 50 mg 2 fois par semaine en automédication + rifampicine (Rimactan® ): 300 mg 1 fois par mois sous surveillance + dapsone : 25 mg 1 fois par jour en automédication. Durée du traitement Administrer 12 cycles de traitement en l'espace de 12 mois. Formes paucibacillaires (TT, BT) Adultes: 600 mg de rifampicine (Rimactan® ) 1 fois par mois sous surveillance + 100 mg (1-2 mg/kg) de dapsone 1 fois par jour. Enfants: 10 mg/kg de rifampicine (Rimactan® ) 1 fois par mois sous surveillance + 1-2 mg/kg de dapsone par jour. Durée du traitement: au moins 6 mois. Infections non mycobactériennes En association à d'autres antibiotiques/anti-infectieux: Adultes: 600-1200 mg par jour, répartis en deux prises unitaires. Petits enfants et enfants: 10-20 mg/kg par jour. Brucellose 900 mg de Rimactan par jour en une seule prise le matin à jeun, avec 200 mg de doxycycline par jour en une seule prise le soir avec un repas. Durée du traitement: environ 45 jours. Prévention de la méningite à méningocoques Adultes: 600 mg 2 fois par jour, à 12 heures d'intervalle pendant 2 jours. Enfants: 10 mg/kg 2 fois par jour, à 12 heures d'intervalle pendant 2 jours. Petits enfants: 5 mg/kg 2 fois par jour, à 12 heures d'intervalle pendant 2 jours. Contre-indicationsHypersensibilité connue aux rifamycines (telles que la rifampicine) ou à l'un des excipients, ainsi qu'antécédents d'hépatite médi-camenteuse; hépatopathies aiguës de toute étiologie, névrite périphérique, porphyrie. Mises en garde et précautionsEn cas de survenue de réactions d'hypersensibilité aiguës et sévères (voir «Effets indésirables»), Rimactan doit être immédiate- ment interrompu. Les patients chez qui de telles manifestations apparaissent, ne devront plus jamais être traités par Rimactan. Le principe actif de Rimactan peut déjà à lui seul provoquer des troubles de la fonction hépatique, des hépatites et de sévères lésions hépatiques, d'évolution fatale dans des cas isolés.
La prudence est donc de mise lors d'un traitement par Rimactan et une surveillance médicale stricte est nécessaire. La fonction hépatique (en particulier la SGPT et SGOT) devra être contrôlée avant le début du traitement, puis toutes les 2 à 4 semaines. Rimactan devra être arrêté si des signes d'atteinte hépato-cellulaire surviennent. Les patients présentant des facteurs de risque connus devront être surveillés avec beaucoup de soin. Les facteurs de risque connus à ce jour sont en particulier: - Age (le risque est déjà multiplié par quatre à partir de l'âge de 35 ans et par huit à partir de 50 ans, par rapport aux patients plus jeunes).
- Affection hépatique préexistante.
- Prise simultanée de médicaments hépatotoxiques.
- Diminution de la fonction rénale.
- Consommation chronique/excessive d'alcool.
- Mauvais état nutritionnel.
- Femmes noires ou originaires d'Amérique latine.
Un compte rendu isolé d'une élévation modérée de la bilirubine et/ou des transaminases ne constitue pas, à lui seul, une raison d'interrompre le traitement, car ces valeurs reviennent généralement à la normale après une augmentation initiale. Toutefois, les valeurs devront être étroitement contrôlées. Une décision ne devra donc être prise qu'après une mesure répétée des valeurs. Il faut, pour cela, tenir compte de leur évolution dans le temps et de leur sévérité, en relation avec l'état clinique du patient. Il faut absolument attirer l'attention des patients sur les signes annonciateurs précoces d'une hépatite, tels que fatigue, sensation de faiblesse, malaise, manque d'appétit, nausées ou vomissements, ainsi que sur les signes plus tardifs tels qu'ictère et décoloration des selles et ordonner aux patients de consulter immédiatement le médecin si de tels symptômes surviennent. Dans des cas isolés, une hyperbilirubinémie peut apparaître suite à une compétition de l'excrétion biliaire de la bilirubine par la rifampicine (voir «Effets indésirables»).
Prévention de la méningite à Parce méningocoques:qu'une résistance des germes peut se développer, les personnes en contact avec des malades et traitées préventivement seront soigneusement surveillées; les éventuels signes d'une infection manifeste feront l'objet d'une attention particulière. Résistance: Pour éviter l'émergence de germes résistants, la rifampicine sera toujours associée à d'autres antibiotiques/anti-infectieux pour le traitement des infections. Traitement intermittent: Parce que le «syndrome de type grippal» qui survient essentiellement en cas de traitement intermittent (voir «Effets indésirables») peut annoncer des complications sérieuses telles que thrombopénie, purpura, anémie hémolytique, dyspnée et crises de type asthmatique, choc et défaillance rénale, le passage à un traitement quotidien devra être envisagé si ce syndrome de type grippal apparaît. Le passage au traitement quotidien sera toujours mis en oeuvre en cas de syndrome de type grippal très intense, et le traitement sera immédiatement et définitivement interrompu en cas de survenue des symptômes graves susmentionnés. Interruption du traitement: Etant donné qu'une reprise du traitement après une interruption ou qu'une prise irrégulière de Rimactan peut déclencher des effets secondaires, il faut éviter dans la mesure du possible ces deux situations. Si une interruption est inévitable, la rifampicine doit être augmentée progressivement (voir «Traitement intermittent»). La dose thérapeutique souhaitée Sang: L'hémogramme doit être contrôlé en cas de traitement prolongé et chez les patients atteints de troubles hépatiques. En cas de survenue d'une thrombocytopénie ou d'un purpura, il faut arrêter durablement la rifampicine. Diabète sucré: Rimactan doit être utilisé avec prudence chez les patients souffrant de diabète sucré car l'équilibration correcte du diabète est difficile (voir «Interactions»). Porphyrie: Etant donné que l'activation de l'acide delta-aminolévulinique synthétase peut provoquer une manifestation aiguë de la porphyrie, la rifampicine ne doit pas être utilisée chez les patients atteints de porphyrie à cause de son action inductrice enzy-matique (voir «Contre-indications»). Interactions: Il faut éviter d'administrer les médicaments suivants en même temps que Rimactan: inhibiteurs des canaux calciques, antimycotiques azolés (sauf fluconazole; l'administration simultanée de voriconazole est contre-indiquée), délavirdine, triazolam, midazolam, atovaquone, névirapine, simvastatine. Warfarine: En cas d'administration simultanée de warfarine et de Rimactan, il faut contrôler étroitement l'INR pendant le traitement par Rimactan et les 2 à 3 semaines après son arrêt. La dose de warfarine doit être ajustée en conséquence. Après le traitement par Rimactan, il y a un risque d'hémorragies sévères si la dose de warfarine n'est pas ajustée en conséquence (voir «Interactions»). Contraception: Pour prévenir l'éventualité d'une grossesse pendant le traitement par rifampicine, des méthodes contraceptives non hormonales doivent être utilisées (voir «Interactions»). Alcool: Les patients traités par Rimactan doivent s'abstenir de consommer de l'alcool. Prématurés et nouveau-nés: Le traitement du prématuré et du nouveau-né aura lieu uniquement en cas d'urgence et avec une extrême prudence, car le système enzymatique hépatique n'est pas encore totalement développé chez ces enfants. Administration intraveineuse: Des cas isolés de réactions d'hypersensibilité au niveau du visage et des mains ont été signalés chez des personnes qui préparaient et administraient la solution à perfuser. Le personnel soignant doit veiller à éviter tout contact avec la rifampicine. InteractionsAction d'autres médicaments sur Rimactan Les antiacides réduisent la biodisponibilité de la rifampicine administrée orale. Pour éviter cette interaction, Rimactan doit être pris au moins 1 heure avant les antiacides. Action de Rimactan sur d'autres médicaments Dans une étude expérimentale, le traitement simultané par les trois principes actifs rifampicine, saquinavir et ritonavir s'est avéré particulièrement hépatotoxique. Rimactan ne doit donc jamais être utilisé en même temps que le saquinavir ou le ritonavir. Grossesse/AllaitementLa rifampicine à fortes doses s'est avérée tératogène chez le rongeur. L'effet de la rifampicine en monothérapie ou en association à d'autres antituberculeux sur le foetus humain est inconnu. Il n'existe pas d'études contrôlées menées chez des femmes enceintes. On sait cependant que la rifampicine traverse la barrière placentaire et peut être mise en évidence dans le sang du cordon ombilical. Effet sur l'aptitude à la conduite et l'utilisation de machinesEn raison des effets indésirables possibles (par exemple vertiges, troubles visuels), Rimactan peut avoir des effets sur l'aptitude à la conduite ou à l'utilisation de machines. Effets indésirablesEstimations des fréquences: très fréquent: >=1/10, fréquent: >=1/100, <1/10, occasionnel: >=1/1'000, <1/100, rare: >=1/10'000, <1/1'000, très rare: <1/10'000. Effets indésirables la rifampicine pouvant survenir pendant le traitement régulier quotidien ou intermittent Circulation sanguine et lymphatique Rare: leucopénie transitoire, éosinophilie. Une thrombocytopénie et un purpura thrombocytopénique surviennent plus fréquem-ment lors du traitement intermittent que lors de la prise quotidienne régulière où ils ne sont que très rares. Des rapportes rares d'agranulocytoses. En cas de poursuite du traitement malgré l'apparition d'un purpura thrombocytopénique, des complications sévères peuvent se produire (hémorragie cérébrale, décès, hémolyse, anémie hémolytique aiguë, coagulopathie intravasculaire disséminée). Troubles endocriniens Rare: troubles menstruels (aménorrhée dans des cas extrêmes); déclenchement d'une crise chez les patients atteints de maladie d'Addison (voir «Interactions»). Les taux de calcium et de phosphate peuvent baisser et la sécrétion de parathormone augmente. Troubles du système nerveux Fréquent: fatigue, somnolence, céphalées, obnubilation, vertiges. Rare: ataxie, confusion mentale, faiblesse musculaire, troubles visuels. Troubles oculaires Fréquent: rougeur oculaire. Rare: conjonctive exsudative. Troubles gastro-intestinaux Fréquent: anorexie, nausées, douleurs abdominales, sensation de réplétion. Rare: vomissements ou diarrhée, survenue isolée d'une gastrite érosive et d'une colite pseudomembraneuse. Troubles hépatobiliaires Fréquent: élévation asymptomatique des enzymes hépatiques. Rare: hépatite ou ictère, y compris réactions hépatiques menaçant le pronostic vital telles qu'insuffisance hépatique et hépatite fulminante aiguë, d'issue fatale dans de très rares cas (<0,01%); il faut aussi tenir compte de l'action hépatotoxique des médica-ments combinés à la rifampicine, par ex. isoniazide ou pyrazinamide (voir «Mises en garde et précautions»), déclenchement d'une porphyrie. Troubles cutanés Fréquent: sensation de chaleur, prurit avec ou sans exanthème, urticaire. Rare: réactions cutanées sévères, telles que réactions d'hypersensibilité généralisées, par ex. dermatite exfoliative, syndrome de Lyell et réactions pemphigoïdes. Troubles rénaux et urinaires Rare: une hyperazotémie et une hyperuricémie ont été rapportées. Une hémolyse, une hémoglobinurie, une hématurie, une néph-rite interstitielle, une insuffisance rénale et une insuffisance rénale aiguë ont été constatées. Autres Fréquent: coloration rouge des liquides et sécrétions de l'organisme, tels qu'urine, crachats, liquide lacrymal, fèces, salive et sueurs. Ceci peut entraîner une coloration durable des lentilles de contact souples. Effets indésirables de la rifampicine survenant essentiellement lors d'un traitement intermittent ou d'une reprise du traitement après une interruption temporaire Un syndrome pseudogrippal probablement d'origine immunopathologique peut survenir chez les patients ne prenant pas la rifam-picine selon un schéma quotidien ou chez ceux reprenant le traitement par la rifampicine après une interruption temporaire. Ce syndrome se caractérise par une fièvre, des frissons et éventuellement des céphalées, des vertiges et des douleurs des muscles squelettiques. Dans de rares cas, une thrombocytopénie, un purpura, une dyspnée, des crises asthmatiformes, une anémie hémolytique, un choc et une insuffisance rénale aiguë peuvent survenir après ce syndrome pseudogrippal. Ces complications sévères peuvent cependant apparaître aussi brutalement sans syndrome pseudogrippal préalable, principalement lorsque le trai-tement est repris après une interruption temporaire ou lorsque la rifampicine est administrée seulement une fois par semaine à fortes doses (>=25 mg/kg). Effets indésirables en cas d'administration intraveineuse En cas de traitement prolongé (plus de 30 jours), l'administration intraveineuse provoque parfois une thrombophlébite locale. Le personnel soignant qui prépare et administre les perfusions peut présenter des manifestations d'hypersensibilité au niveau du visage et des mains. SurdosageToxicité: l'administration de 100 mg/kg chez l'enfant (1-4 ans) a entraîné des symptômes cutanés typiques. L'administration de 15 g chez l'adulte a entraîné une intoxication létale et l'administration de 12 g chez l'adulte a entraîné une intoxication modérée. Symptômes: troubles gastro-intestinaux, douleurs abdominales, céphalées, transpiration profuse, dyspnée, insuffisance rénale, troubles hépatiques, prurit généralisé, crises convulsives, léthargie et troubles de la conscience croissants; une perte de connais-sance peut survenir en cas d'affection hépatique sévère. Une augmentation transitoire des enzymes hépatiques et de la bilirubine est possible. Propriétés/EffetsCode ATC: J04AB02 Mécanisme d'action La rifampicine inhibe l'ARN polymérase ADN-dépendante des souches bactériennes sensibles, sans affecter l'enzyme corre-spondante chez les mammifères. Efficacité clinique La rifampicine est un antibiotique dérivé de la rifamycine qui exerce un effet bactéricide sur Mycobacterium tuberculosis in vitro et in vivo , alors que son activité envers d'autres espèces atypiques de Mycobacterium est variable. Concentrations minimales inhibitrices (µg/ml) in vitro Mycobacterium tuberculosis 0,005-0,2 Staphylococcus aureus 0,008-0,015 Neisseria meningitidis 0,015-1,0 Haemophilus influenzae 0,5-64 Legionella pneumophila 0,015-0,03 Mycobacterium leprae (mouse footpad) 0,3 In vivo , elle exerce son effet bactéricide non seulement sur les germes présents dans le milieu extracellulaire, mais également sur PharmacocinétiqueAbsorption Le principe actif contenu dans les capsules et dragées est rapidement et totalement résorbé. Des concentrations plasmatiques maximales d'environ 10 µg/ml sont atteintes 2 à 3 heures après l'administration d'une dose unique de 600 mg de Rimactan à jeun. Distribution Le volume de distribution apparent est de 1,6 l/kg chez l'adulte et de 1,1 l/kg chez l'enfant. Le taux de liaison de la rifampicine aux protéines sériques est de 84-91%. Métabolisme La rifampicine est métabolisée dans le foie essentiellement en 25-O-désacétylrifampicine, substance microbiologiquement active et qui est soumise à un cycle entéro-hépatique, tout comme la rifampicine inchangée. La rifampicine induit son propre métabolisme. Elimination La demi-vie d'élimination plasmatique est dose-dépendante: elle est d'environ 2,5 heures après l'administration d'une dose unique de 300 mg, de 3-4 heures avec une dose de 600 mg et d'environ 5 heures avec une dose de 900 mg. Après administration quotidienne répétée pendant quelques jours, la biodisponibilité diminue et la demi-vie diminue à 1-2 heures après administration répétée de 600 mg. Cinétique pour certains groupes de patients Chez les patients âgés, les concentrations plasmatiques sont similaires à celles obtenues chez les patients plus jeunes. Données précliniquesLes indices parlant pour un effet cancérogène de la rifampicine chez l'animal sont limités. Chez la souris femelle appartenant à une souche prédisposée aux hépatomes, une nette augmentation de la fréquence de ces tumeurs a été observée après un an de traitement par la rifampicine à une dose 2 à 10 fois supérieure à la dose maximale utilisée en clinique. Remarques particulièresIncompatibilités La forme parentérale du médicament ne doit être mélangée qu'avec les médicaments mentionnés au paragraphe «Instructions pour la manipulation» (perfusions intraveineuses). Influence sur les méthodes de diagnostic Parce que les concentrations élevées de rifampicine inhibent in vitro la protéine de transport des anions organiques (Oatp 1), il est possible que Rimactan diminue l'excrétion biliaire de certains produits de contraste (par ex. le gadoxetate) utilisés pour visu-aliser la vésicule biliaire. Stabilité La solution injectable reconstituée doit être conservée au réfrigérateur (2-8 °C) et doit être utilisée dans les 24 heures suivant sa préparation. Remarques concernant le stockage Conserver les capsules et les dragées à l'abri de l'humidité, à une température ne dépassant pas 30 °C. Remarques concernant la manipulation Formes orales Bien agiter la suspension orale avant l'emploi. Une mesurette de 5 ml correspond à 100 mg de rifampicine. Perfusion intraveineuse Ajouter 5 ml d'Aqua ad inject. à la poudre puis agiter vigoureusement le flacon-ampoule (ampoule de poudre) pendant 30 à 60 secondes jusqu'à dissolution complète de la poudre. La solution ainsi obtenue est diluée avec 250 ml d'une solution pour perfusion appropriée. Les solutions pour perfusion doivent être utilisées dans les 6 heures suivant leur préparation. Il est recommandé de régler le débit de la perfusion de telle sorte que la perfusion soit terminée après 3 heures environ. Numéro d'autorisation34279, 34490, 38942, 43719 (Swissmedic). Titulaire de l'autorisationSandoz Pharmaceuticals SA, Steinhausen. Domicile 6330 Cham. Mise à jour de l'informationAvril 2007. |