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MST® Continus®
Mundipharma Medical Company, Hamilton, Bermuda, Basel Branch

Composition

Principes actifs
Sulfate de morphine pentahydraté.
Excipients
Noyau de comprimé
MST Continus 10 mg: lactose (90,00 mg par comprimé retard), hydroxyéthylcellulose, alcool cétostéarylique, stéarate de magnésium, talc.
MST Continus 30 mg: lactose (70,00 mg par comprimé retard), hydroxyéthylcellulose, alcool cétostéarylique, stéarate de magnésium, talc.
MST Continus 60 mg: lactose (40,00 mg par comprimé retard), hydroxyéthylcellulose, alcool cétostéarylique, stéarate de magnésium, talc.
MST Continus 100 mg: hydroxyéthylcellulose, alcool cétostéarylique, stéarate de magnésium, talc.
MST Continus 200 mg: hydroxyéthylcellulose, alcool cétostéarylique, stéarate de magnésium, talc.
Pelliculage
MST Continus 10 mg: alcool polyvinylique partiellement hydrolysé, E 171 (colorants dioxyde de titane), macrogol 3350, E 172 (oxyde de fer jaune), E 172 (oxyde de fer rouge) et E 171 (oxyde de fer noir).
MST Continus 30 mg: E 464 (hypromellose), macrogol 400, E 171 (dioxyde de titane), E 110 (jaune orangé S) (0,0004 mg par comprimé retard), E 132 (indigotine), E 127 (érythrosine).
MST Continus 60 mg: E 464 (hypromellose), macrogol 400, E 171 (dioxyde de titane), E 110 (jaune orangé S) (0,23 mg par comprimé retard), E 104 (jaune de quinoléine), E 127 (érythrosine).
MST Continus 100 mg: E 464 (hypromellose), macrogol 400, E 171 (dioxyde de titane), E 132 (indigotine), E 172 (oxyde de fer jaune), E 172 (oxyde de fer noir).
MST Continus 200 mg: macrogol 400, E 464 (hypromellose), E 171 (dioxyde de titane), E 133 (bleu brillant FCF), E 104 (jaune de quinoléine).

Indications/Possibilités d’emploi

Douleurs prolongées moyennement fortes à fortes ou en cas d'efficacité insuffisante des analgésiques non opioïdes et/ou des opioïdes faibles.

Posologie/Mode d’emploi

Objectifs et interruption du traitement
Avant de commencer le traitement par MST Continus, il est souhaitable de convenir avec le patient, conformément aux directives relatives au traitement de la douleur, d'une stratégie de traitement qui tient compte de la durée et des objectifs du traitement. Pendant le traitement, un contact régulier doit être maintenu entre le médecin et le patient afin d'évaluer la nécessité de poursuivre le traitement, d'envisager l'arrêt du médicament et d'adapter la posologie, si nécessaire. Si un patient n'a plus besoin du traitement par MST Continus, il est conseillé de réduire progressivement la dose afin d'éviter des symptômes de sevrage (voir rubrique «Mises en garde et précautions»). En cas de contrôle insuffisant de la douleur, il convient d'envisager la possibilité d'une accoutumance (tolérance) ou d'une progression de la maladie sous-jacente (voir rubrique «Mises en garde et précautions»).
Posologie usuelle
La posologie doit être adaptée à l'intensité de la douleur, ainsi qu'à la sensibilité, à l'âge et au poids du patient.
La posologie adaptée au patient est celle qui permet de contrôler la douleur de manière continue pendant 12 heures sans effet indésirable ou avec seulement des effets indésirables supportables.
Les recommandations générales de posologie sont les suivantes:
Douleurs prolongées et postopératoires
Adultes et adolescents de plus de 12 ans
Patients non habitués aux opioïdes
La posologie initiale habituelle de MST Continus est indiquée ci-après:
Pour les patients de moins de 70 kg ainsi que les patients âgés ou affaiblis, deux comprimés à 10 mg toutes les 12 heures.
Pour les personnes de plus de 70 kg, un comprimé à 30 mg toutes les 12 heures.
Une augmentation journalière de la dose par paliers de 30-50% est considérée appropriée (voir également «Analgésique complémentaire et titration de la dose»).
Patients déjà traités par la morphine
Lors du passage d'un autre médicament à base de morphine à action rapide administré par voie orale ou rectale à MST Continus, les patients pourront recevoir la même dose journalière de morphine en tant que dose de MST Continus, répartie en une administration matin et soir.
La bioéquivalence de MST Continus avec d'autres médicaments à base de morphine à libération contrôlée n'est pas garantie. Un tel changement doit donc s'accompagner d'un nouvel ajustement et d'un examen clinique.
Lors du passage de la morphine administrée par voie parentérale à MST Continus, la posologie suivante doit être appliquée: dose journalière de morphine parentérale × 3 = nouvelle dose journalière de MST Continus. Un ajustement posologique individuel est nécessaire.
Patients déjà traités par un autre opioïde
Bien que l'on dispose de tableaux utiles afin de déterminer l'équivalence thérapeutique entre les opioïdes administrés par voie orale et parentérale, la puissance relative des différents principes actifs et formes galéniques est sujette à d'importantes variabilités interindividuelles. L'absence d'études cliniques systématiques sur le passage de tous les opioïdes possibles à MST Continus empêche également toute recommandation posologique spécifique. Tout changement de principe actif ou de forme galénique nécessite une nouvelle augmentation progressive des doses sous contrôle clinique. D'une manière générale, il est plus sûr d'estimer une dose journalière de MST Continus basse plutôt que de provoquer des effets indésirables dangereux avec une dose trop élevée. En règle générale, il convient de commencer par la moitié de la dose journalière estimée et de prévoir le sulfate de morphine à libération rapide en tant que médicament de réserve.
Analgésique complémentaire et titration de la dose
Une partie des patients prenant MST Continus à des horaires fixes doivent recourir à de la morphine à libération rapide (médicament de réserve) pour le traitement des accès douloureux transitoires. MST Continus n'est pas adapté pour le traitement des accès douloureux transitoires.
Une dose unique du médicament de réserve doit correspondre à environ un sixième de la dose journalière de MST Continus. La nécessité d'administrer plus de deux doses par jour d'un médicament de réserve indique que la dose de MST Continus doit être augmentée.
La nouvelle posologie de MST Continus correspond à la dose jusqu'à présent administrée plus la dose quotidienne de morphine à libération rapide (médicament de réserve), répartie en une administration matin et soir.
L'objectif est de déterminer une posologie spécifique au patient avec deux prises par jour qui permettra de maintenir un niveau d'analgésie adéquat et d'utiliser le moins possible le médicament de réserve, aussi longtemps que le traitement analgésique est nécessaire.
Instructions spéciales pour la posologie
Insuffisance hépatique
Chez les patients ayant une insuffisance hépatique sévère, la dose doit être réduite, puis augmentée avec une prudence particulière (voir «Pharmacocinétique»).
Insuffisance rénale
Chez les patients ayant une insuffisance rénale, la dose doit être réduite, puis augmentée avec une prudence particulière (voir «Pharmacocinétique»).
Patients âgés
La posologie doit être adaptée en fonction de la situation individuelle de chaque patient et du ressenti subjectif (voir «Phamacocinétique»).
Enfants de moins de 12 ans
La sécurité et l'efficacité de la morphine retard n'ont pas encore été suffisamment examinées chez les jeunes enfants de moins de 1 an. De plus, on ne dispose pas de dosages adaptés de MST Continus pour les patients dont le poids corporel est inférieur à 10 kg.
Peu de publications existent à ce jour sur l'emploi de la morphine à libération retardée chez les enfants en bas âge de plus d'un an ou les enfants plus âgés. Sur la base de l'expérience acquise à ce jour, une dose initiale de 0,2-0,8 mg/kg de poids corporel à intervalles de 12 heures est recommandée lors de fortes douleurs cancéreuses. Ensuite on procédera à un ajustement individuel de la dose comme chez l'adulte.
L'utilisation pour le traitement des douleurs postopératoires chez l'enfant n'est pas recommandée.
Mode d'administration
MST Continus est destiné à une administration par voie orale. Les comprimés retard doivent être pris toutes les 12 heures à des horaires fixes.
Les comprimés retard peuvent être pris pendant ou entre les repas, avec un volume suffisant de liquide.
Ils doivent être avalés entiers, sans être fractionnés, machés ou réduits en petits morceaux.
Les différents dosages peuvent être combinés afin d'obtenir la dose nécessaire (voir «Pharmacocinétique»).

Contre-indications

·Hypersensibilité au principe actif ou à l'un des excipients conformément à la composition,
·dépression respiratoire sévère avec hypoxie et/ou hypercapnie,
·broncho-pneumopathie chronique obstructive sévère,
·asthme bronchique sévère,
·syndrome abdominal aigu,
·iléus paralytique.

Mises en garde et précautions

MST Continus doit être administré avec précaution dans les cas suivants:
·personnes âgées ou affaiblies,
·cœur pulmonaire sévère, dépression respiratoire,
·apnée du sommeil,
·prise concomitante de substances ayant un effet dépresseur sur le système nerveux central (voir «Interactions»),
·traitement concomitant par des inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) (voir «Interactions»),
·développement d'une tolérance, dépendance physique et symptômes de sevrage,
·dépendance psychique (dépendance au médicament), antécédents d'alcoolisme ou d'usage abusif de drogues ou de médicaments,
·traumatisme crânien (en raison du risque d'augmentation de la pression intracrânienne), blessures intracrâniennes, troubles de la conscience d'origine indéterminée,
·hypothyroïdie, myxœdème,
·maladie d'Addison (insuffisance surrénalienne, voir paragraphe «Insuffisance surrénale»),
·psychose toxique, alcoolisme, delirium tremens,
·lithiase biliaire ou autres maladies biliaires aiguës,
·pancréatite,
·insuffisance hépatique sévère,
·insuffisance rénale,
·maladie intestinale occlusive ou inflammatoire,
·hyperplasie de la prostate avec formation d'urine résiduelle,
·hypotension, hypertension, maladies cardiovasculaires préexistantes,
·épilepsie ou prédisposition aux convulsions,
·constipation,
·allaitement (voir «Grossesse, Allaitement»).
Développement de tolérance, dépendance médicamenteuse et potentiel d'abus
L'utilisation répétée d'opioïdes peut entraîner le développement d'une tolérance et d'une dépendance physique et/ou psychique. On peut observer l'apparition d'une dépendance iatrogène après l'utilisation d'opioïdes. Comme d'autres opioïdes, MST Continus peut faire l'objet d'abus et il convient de surveiller les signes d'abus et de dépendance chez tous les patients recevant des opioïdes. Les patients présentant un risque accru d'abus d'opioïdes peuvent cependant être adéquatement traités par des opioïdes, mais doivent faire l'objet d'une surveillance complémentaire pour détecter les signes de mésusage, d'abus ou de dépendance. L'utilisation répétée de MST Continus peut induire un trouble de l'usage d'opioïdes (TUO). L'abus ou le mésusage intentionnel de MST Continus peut conduire à un surdosage et/ou au décès. Le risque de développer un TUO est accru chez les patients ayant des antécédents personnels ou familiaux (parents ou frères et sœurs) de troubles de l'usage de substances (y compris l'alcool), chez les fumeurs ou chez les patients présentant d'autres affections psychiques (p.ex. dépression majeure, troubles anxieux et troubles de la personnalité) dans l'anamnèse. Il convient de surveiller les signes d'un comportement addictif (drug-seeking behaviour) (p.ex. demandes prématurées de renouvellement d'ordonnance). Cela inclut le contrôle de l'utilisation concomitante d'opioïdes et de médicaments psychoactifs (comme les benzodiazépines). Pour les patients présentant des signes et symptômes de troubles de l'usage d'opioïdes, la consultation d'un spécialiste des addictions doit être envisagée.
Dépression respiratoire
Comme pour tous les opioïdes, l'utilisation de MST Continus expose à un risque de dépression respiratoire cliniquement significative. Si elle n'est pas identifiée et traitée immédiatement, une dépression respiratoire peut entraîner un arrêt respiratoire et un décès. Le traitement d'une dépression respiratoire comprend, selon l'état clinique du patient, une surveillance étroite, des mesures de soutien et l'administration d'antagonistes opioïdes. Une dépression respiratoire grave, potentiellement mortelle ou mortelle, peut survenir à tout moment du traitement, le risque étant maximal au début du traitement ou après une augmentation de la dose.
Troubles respiratoires associés au sommeil
Les opioïdes peuvent provoquer des troubles respiratoires liés au sommeil, notamment une apnée centrale du sommeil (ACS) et une hypoxémie liée au sommeil. L'utilisation d'opioïdes est accompagnée d'une augmentation dose-dépendante du risque d'apnée centrale du sommeil. Chez les patients présentant une apnée centrale du sommeil, une diminution de la dose totale d'opioïdes doit être envisagée..
Utilisation concomitante de dépresseurs du système nerveux central
L'utilisation concomitante d'opioïdes avec des benzodiazépines ou d'autres dépresseurs du système nerveux central peut entraîner une forte sédation, une dépression respiratoire, un coma et le décès. En raison de ces risques, les opioïdes et les benzodiazépines ou d'autres dépresseurs du système nerveux central doivent être utilisés de manière concomitante uniquement chez les patients pour lesquels aucune autre option thérapeutique ne peut être envisagée. Si MST Continus est utilisé en concomitance avec des benzodiazépines ou d'autres dépresseurs du système nerveux central, il convient de choisir la dose efficace la plus faible possible et une durée minimale d'utilisation concomitante. Les patients doivent être surveillés étroitement afin de détecter des signes et des symptômes éventuels de dépression respiratoire et de sédation (voir rubrique «Interactions»).
Exposition accidentelle
Informez les patients et les aidants du fait que MST Continus contient un principe actif dans des quantités potentiellement mortelles, en particulier chez les enfants. Il convient d'indiquer aux patients et aux aidants que toutes les doses doivent être conservées hors de portée des enfants et que toute dose entamée ou non utilisée doit être éliminée correctement.
Syndrome de sevrage des opioïdes chez le nouveau-né
En cas d'utilisation prolongée de MST Continus pendant la grossesse, il existe un risque de syndrome de sevrage des opioïdes chez le nouveau-né, pouvant engager le pronostic vital s'il n'est pas identifié et traité, et nécessitant une prise en charge conformément aux protocoles développés par les experts en néonatalogie. Si l'utilisation d'opioïdes est nécessaire sur une durée prolongée chez une femme enceinte, la patiente doit être informée du risque de syndrome de sevrage néonatal des opioïdes et un traitement approprié doit être tenu à disposition.
Hyperalgésie
L'hyperalgésie induite par les opioïdes survient lorsqu'un analgésique à base d'opioïdes entraîne paradoxalement une augmentation des douleurs ou de la sensibilité à la douleur. Cet état se distingue du développement d'une tolérance, qui nécessite l'administration de doses supérieures d'opioïdes pour maintenir un certain effet. Les symptômes de l'hyperalgésie induite par les opioïdes incluent notamment une augmentation des douleurs en cas d'élévation de la dose d'opioïdes, une diminution des douleurs en cas de réduction de la dose d'opioïdes ou des douleurs en cas de stimuli normalement non douloureux (allodynie). En cas de suspicion d'hyperalgésie induite par les opioïdes, il convient d'envisager de réduire la dose d'opioïdes ou de faire une rotation d'opioïdes.
Insuffisance surrénale
Les opioïdes peuvent provoquer une insuffisance surrénale réversible nécessitant une surveillance et un traitement de substitution par glucocorticoïdes. Les symptômes d'une insuffisance surrénale peuvent notamment inclure des nausées, des vomissements, une perte d'appétit, de la fatigue, une faiblesse, des vertiges ou une pression artérielle basse.
Diminution des hormones sexuelles et augmentation de la prolactine
L'utilisation à long terme d'opioïdes peut être associée à une diminution des taux d'hormones sexuelles et à une augmentation du taux de prolactine. Les symptômes incluent une baisse de la libido, une impuissance ou une aménorrhée.
Réactions indésirables cutanées sévères
Une pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), pouvant mettre la vie du patient en danger ou lui être fatale, a été rapportée dans le cadre de traitements à base de morphine. La plupart de ces réactions sont survenues au cours des 10 premiers jours de traitement. Si des signes ou symptômes évoquant l'une de ces réactions cutanées apparaissent, la morphine doit être arrêtée et un traitement de substitution doit être envisagé.
Spasme du sphincter d'Oddi/pancréatite
Les opioïdes peuvent provoquer un dysfonctionnement et un spasme du sphincter d'Oddi, ce qui augmente la pression intrabiliaire et le risque de symptômes des voies biliaires et de pancréatite.
Traitement antiplaquettaire par inhibiteur du P2Y12 par voie orale
Une réduction de l'efficacité du traitement par inhibiteur P2Y12 a été observée, dès le premier jour de traitement concomitant par inhibiteur P2Y12 et morphine (voir «Interactions»).
Tractus gastro-intestinal
L'apparition confirmée ou soupçonnée d'un iléus paralytique en cours de traitement impose l'arrêt immédiat de MST Continus.
L'administration de MST Continus n'est pas recommandée avant et pendant les 24 heures suivant une intervention chirurgicale. Après une intervention abdominale, MST Continus ne doit être instauré qu'après normalisation de la motilité gastro-intestinale. Le moment de la première prise de MST Continus après l'intervention chirurgicale est déterminé à partir d'une évaluation approfondie des bénéfices et des risques pour chaque patient et dépend du type et de l'étendue de l'intervention chirurgicale, des moyens anesthésiques utilisés, des traitements concomitants et de l'état général du patient.
Syndrome thoracique aigu chez les patients atteints de drépanocytose
Étant donné le lien possible entre l'apparition d'un syndrome thoracique aigu et l'utilisation de morphine chez des patients atteints de drépanocytose pendant une crise vaso-occlusive, il est recommandé de surveiller étroitement les symptômes d'un syndrome thoracique aigu.
Mode d'administration
La prudence s'impose en cas de passage à une autre forme galénique et/ou à un autre médicament avec le même principe actif. Le patient doit faire l'objet d'une surveillance adéquate (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
MST Continus comprimés retard sont destinés à l'administration orale. L'utilisation détournée par voie parentérale peut entraîner des effets indésirables graves pouvant être fatals.
Afin de ne pas altérer la libération retardée des comprimés retard , ceux-ci ne doivent pas être fractionnés, mâchés ou écrasés. Fractionner, mâcher ou écraser les comprimés retard conduit à la libération rapide et à l'absorption d'une dose potentiellement fatale de morphine (voir «Surdosage»).
L'utilisation de MST Continus peut induire une réaction positive lors de contrôles antidopage.
MST Continus 10 mg, 30 mg et 60 mg comprimés retard contiennent du lactose. Leur prise est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou une syndrome de malabsorption du glucose et dugalactose (maladies héréditaires rares) ne devraient pas prendre ces dosages de MST Continus retard.
MST Continus 30 mg et 60 mg comprimés retard contiennent le colorant azoïque jaune orangé S (E 110). MST Continus 30 mg et 60 mg comprimés retard doivent être utilisés avec précaution chez les patients souffrant d'une hypersensibilité aux colorants azoïques, à l'acide acétylsalicylique et à d'autres inhibiteurs des prostaglandines.

Interactions

L'utilisation concomitante d'autres médicaments ayant un effet sur le SNC, p.ex. d'autres opioïdes, les sédatifs comme les benzodiazépines ou les hypnotiques, les anesthésiques généraux, la phénothiazine, les tranquillisants, les myorelaxants, les antihistaminiques avec effet sédatif, les gabapentinoïdes (gabapentine et prégabaline) et l'alcool, peut avoir des effets dépresseurs additifs qui peuvent conduire à une dépression respiratoire, une hypotension, une sédation importante ou un coma, et même parfois être d'issue fatale (voir rubrique «Mises en garde et précautions»).
Un syndrome sérotoninergique peut survenir en cas d'administration concomitante d'opioïdes avec des inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) ou des principes actifs sérotoninergiques comme les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) ou les antidépresseurs tricycliques. Parmi les symptômes d'un syndrome sérotoninergique figurent les modifications de l'état de conscience, l'instabilité du système nerveux autonome, les anomalies neuromusculaires et/ou les symptômes gastro-intestinaux. MST Continus n'est pas indiqué en association avec des IMAO ou dans un intervalle de 14 jours après l'arrêt d'un tel traitement (voir également «Mises en garde et précautions»).
Inhibiteurs de P2Y12 par voie orale
Une exposition retardée et réduite au traitement antiplaquettaire par inhibiteur du P2Y12 par voie orale a été observée chez des patients atteints du syndrome coronarien aigu traités par morphine. Cette interaction peut être liée à une diminution de la motilité gastro-intestinale et s'applique aux autres opioïdes. Même si les conséquences cliniques ne sont pas connues, les données indiquent une réduction potentielle de l'efficacité des inhibiteurs de P2Y12 chez les patients co-traités avec la morphine et un inhibiteur de P2Y12 (voir «Mises en garde et précautions»). Chez les patients atteints du syndrome coronarien aigu, chez qui la morphine ne peut être retirée et pour lesquels une inhibition rapide de P2Y12 est jugée cruciale, l'utilisation d'un inhibiteur de P2Y12 par voie parentérale peut être envisagée.
Rifampicine
Les concentrations plasmatiques de morphine peuvent être réduites par la rifampicine. Il convient de surveiller l'effet analgésique de la morphine et d'ajuster les doses de morphine pendant et après le traitement par rifampicine.

Grossesse, allaitement

Grossesse
La morphine passe la barrière placentaire. Des signes d'atteinte de l'embryon et du fœtus dans l'utérus (voir «Données précliniques») ont été constatés lors d'essais réalisés chez l'animal avec de la morphine administrée à haute dose. On ne dispose pas de données suffisantes chez l'être humain qui permettraient d'évaluer de manière concluante un risque tératogène possible. L'existence d'une relation possible avec une augmentation de la fréquence des hernies inguinales a toutefois été rapportée.
Administrée à hautes doses pendant l'accouchement, la morphine peut entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.
L'utilisation prolongée de MST Continus pendant la grossesse peut entraîner un syndrome de sevrage néonatal aux opioïdes qui peut engager le pronostic vital s'il n'est pas détecté et traité en temps opportun. Le traitement doit être mené selon les protocoles mis en place par les spécialistes de néonatologie. S'il est nécessaire d'utiliser des opioïdes chez une femme enceinte pendant une période prolongée, il convient d'informer la patiente du risque de syndrome de sevrage néonatal aux opioïdes et de s'assurer que le traitement adapté est disponible, le cas échéant (voir également rubrique «Mises en garde et précautions»).
Par conséquent, MST Continus ne doit être utilisé pendant la grossesse que lorsque le bénéfice pour la mère est clairement supérieur au risque pour l'enfant. En raison des effets toxiques potentiels de la morphine sur la reproduction chez l'être humain, cette dernière ne doit être administrée à des femmes et des hommes en âge de procréer que si une contraception efficace est garantie.
Allaitement
La morphine passe dans le lait maternel dans des concentrations supérieures à celles pouvant être atteintes dans le plasma de la mère.
Des concentrations plasmatiques efficaces de morphine pouvant être atteintes chez le nourrisson, il convient d'évaluer très soigneusement le rapport bénéfice-risque du traitement par MST Continus pendant l'allaitement.
Fertilité
Une aménorrhée, une baisse de la libido et des troubles de l'érection ont été décrits comme des effets indésirables possibles de la morphine (voir «Effets indésirables»). Il convient d'expliquer au patient qu'un risque de grossesse existe même en cas d'aménorrhée et qu'une contraception efficace est par conséquent nécessaire.
Les expérimentations animales ont montré que la morphine peut altérer la fertilité (voir «Données précliniques»).

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

MST Continus peut influencer l'aptitude à la conduite ou l'utilisation de machines, particulièrement en début de traitement, après augmentation du dosage ou passage à MST Continus, ou en cas d'association avec l'alcool ou des substances à effet dépresseur central. La mise en place de restrictions n'est pas obligatoire avec un traitement stable. Les patients doivent discuter avec leur médecin pour savoir s'ils ont le droit de conduire ou d'utiliser des machines.

Effets indésirables

Les fréquences sont définies comme suit: «très fréquents» (≥1/10), «fréquents» (≥1/100, <1/10), «occasionnels» (≥1/1000, <1/100), «rares» (≥1/10'000, <1/1000), «très rares» (<1/10'000), «fréquence inconnue» (ne peut être estimée à partir des données disponibles).
Affections du système immunitaire
Occasionnel: réactions d'hypersensibilité.
Fréquence inconnue: réactions anaphylactiques et anaphylactoïdes.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Fréquent: diminution ou perte de l'appétit.
Affections psychiatriques
Fréquent: confusion, insomnie.
Occasionnel: agitation, euphorie, hallucinations, changement d'humeur.
Fréquence inconnue: troubles de la pensée, dépendance médicamenteuse, dysphorie, anxiété.
Affections du système nerveux
Fréquent: sensation vertigineuse, céphalées, contractions musculaires involontaires, sédation.
Occasionnel: convulsions, hypertonie musculaire, paresthésie.
Fréquence inconnue: allodynie, hyperalgésie.
Affections oculaires
Occasionnel: troubles de la vision.
Fréquence inconnue: myosis.
Troubles de l'oreille et du labyrinthe
Occasionnel: vertiges.
Affections cardiaques
Occasionnel: palpitations.
Fréquence inconnue: bradycardie.
Affections vasculaires
Occasionnel: rougeur du visage, hypotension (hypotension orthostatique en particulier), syncope.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Occasionnel: œdème pulmonaire, dépression respiratoire, bronchospasme.
Fréquence inconnue: diminution de la toux, syndrome d'apnée centrale du sommeil.
Affections gastro-intestinales
Très fréquent: constipation (34%), nausées (11%).
Fréquent: douleurs abdominales, sécheresse buccale, vomissements (surtout en début de traitement).
Occasionnel: iléus, dysgueusie, dyspepsie.
Fréquence inconnue: troubles de l'odorat, pancréatite.
Affections hépatobiliaires
Occasionnel: élévation des enzymes hépatiques.
Fréquence inconnue: douleurs au niveau des voies biliaires, spasme du sphincter d'Oddi.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent: hyperhidrose, éruption cutanée (rash), prurit.
Occasionnel: urticaire.
Fréquence inconnue: pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG).
Affections du rein et des voies urinaires
Occasionnel: rétention urinaire.
Affections des organes de reproduction et du sein
Fréquence inconnue: aménorrhée, baisse de la libido, troubles de l'érection.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent: asthénie, fatigue, malaise.
Occasionnel: œdèmes périphériques.
Fréquence inconnue: développement d'une tolérance, syndrome de sevrage médicamenteux, syndrome de sevrage néonatal.
Description d'effets indésirables spécifiques
Un laxatif approprié devrait être administré en cas de constipation. Il est recommandé de prendre des mesures nutritionnelles.
La survenue de nausées et vomissements est inhabituelle lors du traitement au long cours et ces effets peuvent, le cas échéant, être traités par un antiémétique.
Pharmacodépendance et syndrome de sevrage
L'utilisation d'analgésiques opioïdes peut être associée au développement d'une dépendance ou d'une tolérance physique et/ou psychologique. L'interruption soudaine de l'administration d'opioïdes ou l'administration d'antagonistes opioïdes peut précipiter un syndrome de sevrage. Ce syndrome peut également survenir entre deux doses.
Les symptômes physiologiques de sevrage comprennent les symptômes suivants: courbatures, tremblements, syndrome des jambes sans repos, diarrhée, colique abdominale, nausée, symptômes semblables à ceux de la grippe, tachycardie et mydriase. Les symptômes psychologiques comprennent les symptômes suivants: humeur dysphorique, anxiété et irritabilité. Dans le cadre de la pharmacodépendance, un «état de manque» est souvent présent.
L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

Surdosage

Comme pour tous les opioïdes, il existe un risque élevé d'intoxication et de surdosage chez les personnes non habituées aux opioïdes.
Signes et symptômes
Les symptômes aigus sont notamment: myosis, dépression respiratoire, somnolence pouvant évoluer vers un état de stupeur ou un coma. D'autres symptômes possibles sont: nausées, vomissements, hypotension, bradycardie, diminution du tonus musculaire, atonie intestinale, rhabdomyolyse pouvant aller jusqu'à l'insuffisance rénale et pneumonie par aspiration. Les cas de surdosage sévère peuvent entraîner un arrêt respiratoire, un œdème pulmonaire non cardiogénique, une insuffisance circulatoire, voire le décès.
Des cas de leucoencéphalopathie toxique ont été observés en cas de surdosage d'opioïdes.
Traitement
Il convient de surveiller la respiration et l'état de conscience. En cas de dépression respiratoire ou du SNC cliniquement significative, pratiquer la respiration artificielle, stabiliser la circulation et administrer la naloxone.
Posologie: 0,4-2 mg de naloxone par voie intraveineuse (chez l'enfant: 0,01 mg/kg de poids corporel). Si nécessaire, répéter l'opération toutes les deux à trois minutes à deux ou trois reprises ou administrer une perfusion continue (voir information professionnelle correspondante).
La durée d'action de la naloxone est relativement courte (demi-vie plasmatique: t½ de la naloxone = 1-1,5 heure, t½ de la morphine = 2-4 heures); en outre, MST Continus présente une libération prolongée du principe actif. Par conséquent, le patient doit être surveillé de manière prolongée même après administration de naloxone, et des administrations répétées de naloxone peuvent être nécessaires.
La naloxone doit être utilisée avec précaution chez les personnes susceptibles de prendre des opioïdes depuis longtemps (tolérance). La suppression soudaine ou totale de l'effet des opioïdes peut entraîner un syndrome de sevrage aigu. Une dose initiale de 0,04 mg de naloxone est recommandée.
Dans des cas spécifiques, on peut envisager une désintoxication primaire avec du charbon actif.

Propriétés/Effets

Code ATC
N02AA01
Mécanisme d'action
La morphine, principal alcaloïde issu du pavot somnifère (Papaver somniferum), est un agoniste pur des récepteurs aux opioïdes avec une affinité prononcée pour les récepteurs de type µ et une affinité plus faible pour les récepteurs de type κ.
Pharmacodynamique
Action sur le système nerveux central
La morphine présente une activité analgésique, antitussive, sédative, tranquillisante, dépressive respiratoire, myotique, antidiurétique, émétique et antiémétique (effet tardif) et faiblement dépressive de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque.
Autres effets pharmacologiques
Par l'intermédiaire des récepteurs aux opioïdes périphériques, la morphine soutient l'action analgésique, entraîne une réduction de la motilité et une augmentation du tonus des muscles lisses du tractus gastro-intestinal (constipation spastique), une contraction ou un spasme des sphincters des voies biliaires, une augmentation du tonus de la musculature de la vessie et du sphincter vésical, un ralentissement de la vidange gastrique par constriction du pylore, une rougeur du visage, un urticaire et un prurit par libération d'histamine, des bronchospasmes chez les asthmatiques ou des changements hormonaux (voir «Mises en garde et précautions»).
Efficacité clinique
Aucune information spécifique.

Pharmacocinétique

Absorption
Après administration orale, la morphine est rapidement absorbée et est soumise à un métabolisme de premier passage marqué. La biodisponibilité de la morphine après administration orale est d'environ 20 à 40%.
Par comparaison avec une solution à base de morphine, la biodisponibilité relative est quasiment de 100% pour MST Continus comprimés retard (30 mg).
L'absorption de la morphine après l'administration de MST Continus comprimés retard n'est pas influencée significativement par la prise de nourriture.
Le système retard permet la libération contrôlée et retardée de la morphine. Ainsi, des taux plasmatiques efficaces sont maintenus plus longtemps et permettent une administration deux fois par jour.
Dans le cadre d'une étude pharmacocinétique, on a comparé l'administration unique de MST Continus 30 mg comprimés retard.
Les moyennes consignées sont indiquées ci-après.

MST Continus 30 mg comprimé retard à jeun

Cmax [ng/ml]
Moyenne (écart-type)

11,0 (3,8)

tmax [h]
Médiane (fourchette)

3,0 (1,0-5,0)

AUC0–t [ng/ml×h]
Moyenne géométrique (écart-type)

97,49 (1,24)

Distribution
Le volume de distribution de la morphine est de 3-4 l/kg. La liaison aux protéines plasmatiques est d'environ 35%.
La morphine traverse la barrière placentaire et peut être retrouvée dans le lait maternel.
Métabolisme
La morphine est principalement métabolisée dans le foie par le gène UGT2B7 en morphine-3-glucuronide (M3G) (57%) et morphine-6-glucuronide (M6G) (10%).
Les métabolites atteignent des concentrations plasmatiques supérieures à celle de la morphine (M3G/morphine: 34; M6G/morphine: 3,9). La formation de protéines plasmatiques de M3G et M6G est faible, respectivement 10% et 15%.
M3G n'a pas d'action analgésique, M6G a une action deux fois plus puissante et deux fois plus longue que la morphine. M6G est principalement responsable de l'efficacité analgésique de la morphine.
Élimination
La demi-vie d'élimination de la morphine après une administration orale et intraveineuse est de 2-4 heures et la clairance plasmatique totale est de 15-30 ml/min/kg. La morphine est principalement éliminée par les reins sous forme de morphine-glucuronide. Environ 7 à 10% de la morphine administrée sont excrétés par la bile avec les fèces.
Cinétique pour certains groupes de patients
Troubles de la fonction hépatique
Les patients atteints de cirrhose hépatique montrent des modifications au niveau de la pharmacocinétique de la morphine. De ce fait, la demi-vie plasmatique de la morphine est prolongée du fait d'une réduction de la glucurono-conjugaison et de la clairance. De même, le rapport M3G et M6G / morphine dans le plasma est abaissé, ce qui suggère une activité métabolique réduite.
Troubles de la fonction rénale
Les patients atteints d'insuffisance rénale présentent des modifications au niveau de la pharmacocinétique de la morphine. L'AUC plasmatique est augmentée et la clairance est réduite. Par rapport aux personnes ayant une fonction rénale normale, les patients atteints d'insuffisance rénale sévère présentent également des concentrations plasmatiques significativement accrues de M3G et de M6G.
Patients âgés
On sait que le métabolisme de la morphine peut être ralenti chez les patients âgés, ce qui entraîne des concentrations maximales plus élevées et des demi-vies plus longues.
Enfants et adolescents
La clairance est fortement réduite chez les nouveau-nés et s'élève à environ 5 ml/kg/min. La clairance de la morphine atteint chez les jeunes enfants âgés de 6 à 30 mois des taux semblables à ceux observés chez les adultes. Le volume de distribution est indépendant de l'âge. En raison des fortes différences interindividuelles, une titration de la dose s'impose dans tous les cas.

Données précliniques

Mutagénicité
Les résultats des tests de mutagénicité sont clairement positifs, indiquant que la morphine a une action clastogène et qu'elle exerce cet effet également sur les cellules germinales. Sur la base des résultats de plusieurs tests de mutagénicité, la morphine est à considérer comme une substance mutagène; un tel effet doit aussi être supposé chez l'être humain.
Carcinogénicité
Il n'existe pas d'études animales à long terme concernant le potentiel cancérogène de la morphine.
Toxicité sur la reproduction
Une diminution de la fertilité et des dommages chromosomiques au niveau des gamètes des rats mâles ont été rapportés.
Une étude menée chez des rats femelles ayant reçu par voie intrapéritonéale des doses toxiques de morphine allant jusqu'à 15 mg/kg/jour avant l'accouplement, jusqu'à 30 mg/kg/jour pendant l'accouplement et jusqu'à 40 mg/kg/jour après la gestation a mis en évidence une nette baisse de la fertilité des rats femelles, un taux accru de mortinatalité, de retards de croissance et de symptômes de sevrage à la morphine.
Une croissance moindre, une maturité motrice, comportementale et sexuelle réduite et des troubles de la fertilité (fonction testiculaire très fortement réduite et suppression de la spermatogenèse) ont par ailleurs été constatés chez des descendants mâles de rats ou hamsters traités par la morphine.
Des effets tératogènes (sur le squelette et les tissus mous) ont été observés chez des rongeurs lors de l'administration parentérale de doses élevées toxiques chez la mère.

Remarques particulières

Conservation
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
Remarques concernant le stockage
Conserver à température ambiante (15-25°C).
Conserver hors de portée des enfants.

Numéro d’autorisation

44246 (Swissmedic)

Présentation

MST Continus 10 mg, comprimés retard: 10 et 60 [A+]
MST Continus 30 mg, comprimés retard: 10, 30 et 60 [A+]
MST Continus 60 mg, comprimés retard: 10 et 30 [A+]
MST Continus 100 mg et 200 mg, comprimés retard: 30 [A+]

Titulaire de l’autorisation

Mundipharma Medical Company, Hamilton/Bermuda, succursale de Bâle.

Mise à jour de l’information

Mai 2024.