Information destinée aux professionnels Makatussin Gouttes antitussives Gebro Pharma AG CompositionPrincipes actifs
Codeini phosphas hemihydricus
Excipients
Glycérol, propylène glycol (E1520) 300 mg / 20 gouttes, solution de sorbitol à 70% (non cristallisable) (E420) 286 mg / 20 gouttes, chlorure de sodium, extrait de réglisse, saccharine sodique (E954).
20 gouttes contiennent 2,6 mg de sodium.
Indications/Possibilités d’emploiPour atténuer la toux et le réflexe tussigène, en particulier lors de toux sèche irritative.
Posologie/Mode d’emploiAdultes et adolescents de plus de 12 ans: 15-20 gouttes, 3-4 x par jour (jusqu’à un maximum de 30 gouttes à la fois).
L’intervalle entre deux doses ne doit pas être inférieur à 4 heures.
Les gouttes se prennent de préférence non diluées avec une cuillère, mais peuvent aussi être prises avec un peu d’eau ou de thé. Makatussin Gouttes antitussives peut être pris indépendamment des repas.Tenir le flacon resp. le tube compte-gouttes verticalement pour compter les gouttes.1 g de solution correspond à environ 20 gouttes.
Durée du traitement
Si la toux n’a pas disparu ou fortement régressé au bout de 5 à 7 jours de traitement ou si elle s’est même aggravée, il convient de reconsidérer le diagnostic et de réévaluer la maladie sous-jacente.
Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
Le métabolisme de la codéine est ralenti chez les patients présentant des troubles de la fonction hépatique ou un déficit en CYP2D6, si bien que l’intervalle entre les doses doit être allongé.
Patients présentant des troubles de la fonction rénale
L’élimination de la codéine est ralentie chez les patients présentant une insuffisance rénale terminale et chez les patients dialysés, si bien que l’intervalle entre les doses doit être allongé.
Contre-indicationsHypersensibilité au principe actif, la codéine, ou à un autre composant du médicament.
Intolérance au fructose, p. ex. en cas de déficit héréditaire en fructose-1,6-diphosphatase (le fructose est issu de la dégradation métabolique de l’édulcorant, le sorbitol).
Phase aiguë de l’asthme bronchique et autres états s’accompagnant d’une limitation sévère de la fonction respiratoire.
Insuffisance respiratoire.
Étant donné que la codéine diminue le péristaltisme intestinal, élève le tonus et la segmentation de l’intestin et peut aussi augmenter la pression dans le côlon, la préparation ne doit pas être utilisée en cas de diverticulite et après des interventions de chirurgie viscérale.
Dépendance aux opioïdes.
En cas de forte sécrétion de mucus bronchique, il ne faudra pas, par mesure de précaution, prendre Makatussin Gouttes antitussives, car dans de telles situations l’inhibition du réflexe tussigène peut entraîner un risque de stase sécrétoire susceptible d’entraîner un risque de bronchospasme et d’infection des voies respiratoires (pneumonie).
En cas d’obstruction du cardia, du pylore ou du duodénum.
Administration simultanée d’inhibiteurs de la MAO.
Pendant la grossesse.
Chez les enfants de moins de 12 ans.
La codéine est contre-indiquée chez les patients connus pour être des métaboliseurs ultrarapides du CYP2D6.
La codéine est transformée en son métabolite actif, la morphine, par l’isoenzyme hépatique CYP2D6 dont il existe plusieurs polymorphismes génétiques.
Les patients avec un phénotype «métaboliseurs ultrarapides du CYP2D6» ont une activité élevée du CYP2D6, si bien que des taux sériques toxiques de morphine peuvent apparaître même à faible dose. Ces «métaboliseurs ultrarapides» peuvent présenter des symptômes de surdosage tels que vertiges, sédation profonde, essoufflement, nausées et vomissements, pouvant aller jusqu’à un arrêt respiratoire et cardiaque.
Chez les femmes allaitantes qui sont des «métabolisatrices ultrarapides du CYP2D6» et qui reçoivent un traitement par la codéine, le risque de surdosage et de mort du nouveau-né est élevé en raison de l’augmentation de la concentration sérique de morphine. En cas de signes d’une toxicité aux opioïdes, il est extrêmement important de surveiller étroitement le patient.
Chez les femmes allaitantes.
Mises en garde et précautionsEn cas de constipation chronique, d’états s’accompagnant d’une hypertension intracrânienne, d’hypovolémie et de troubles de la conscience, Makatussin Gouttes antitussives ne devra être pris qu’après une évaluation très soigneuse du rapport bénéfice/risque.
Dépendance médicamenteuse et potentiel d’abus
L’utilisation répétée d’opioïdes peut entraîner le développement d’une tolérance et d’une dépendance physique et/ou psychique. Après l’utilisation d’opioïdes, une dépendance iatrogène peut survenir. Makatussin Gouttes antitussives peut, comme d’autres opioïdes, faire l’objet d’abus et tous les patients qui reçoivent des opioïdes doivent être surveillés afin de déceler tout signe d’abus et de dépendance. Les patients présentant un risque accru d’abus d’opioïdes peuvent toutefois être traités de manière appropriée par des opioïdes, mais ces patients doivent être également surveillés de sorte à détecter tout signe d’utilisation inappropriée, d’abus ou de dépendance. L’utilisation répétée de Makatussin Gouttes antitussives peut induire un trouble lié à l’utilisation d’opioïdes. Tout abus ou toute utilisation inappropriée intentionnelle de Makatussin Gouttes antitussives peut entraîner un surdosage et/ou le décès. Le risque de développer un trouble lié à l’utilisation d’opioïdes est accru chez les patients ayant des antécédents personnels ou familiaux (parents, frères et sœurs) de troubles liés à l’utilisation de substances (y compris des troubles liés à la consommation d’alcool), chez les fumeurs ou chez les patients présentant des antécédents d’autres affections psychiques (p. ex. dépression majeure, troubles anxieux et troubles de la personnalité). Les patients doivent être surveillés afin de déceler tout signe éventuel de comportement addictif (drugseeking behaviour) (p. ex. demande trop précoce de renouvellement d’ordonnances). Il convient aussi de surveiller toute prise simultanée d’opioïdes et de médicaments psychoactifs (tels que les benzodiazépines). Chez les patients présentant des signes et des symptômes de trouble lié à l’utilisation d’opioïdes, il convient d’envisager une consultation chez un spécialiste en médecine des addictions.
La codéine n’est pas recommandée pour le traitement de la toux et d’un refroidissement chez les adolescents âgés de 12 à 18 ans avec une fonction respiratoire limitée, car des symptômes de surdosage aux opiacés peuvent survenir. Si Makatussin Gouttes antitussives est toutefois utilisé, il convient de prêter une attention particulière aux symptômes de dépression respiratoire.
Chez les patients souffrant d'asthme bronchique, il existe un risque de bronchoconstriction, en particulier en cas de prise de doses plus élevées.
Dépression respiratoire
Comme avec tous les opioïdes, il existe un risque de dépression respiratoire significative sur le plan clinique en lien avec l’utilisation de Makatussin Gouttes antitussives. Une dépression respiratoire peut, si elle n’est pas immédiatement reconnue et traitée, provoquer un arrêt respiratoire et le décès. Le traitement d’une dépression respiratoire comprend, en fonction de l’état clinique du patient, une surveillance étroite, des mesures de soutien et l’administration d’antagonistes des opioïdes. Une dépression respiratoire grave, mettant la vie en danger ou fatale peut survenir à tout moment au cours du traitement, le rsique étant maximal au début du traitement ou après une augmentation de la dose.
Troubles respiratoires du sommeil
Les opioïdes peuvent provoquer des troubles respiratoires du sommeil, y compris le syndrome d’apnée du sommeil centrale (SASC) et une hypoxémie liée au sommeil. L’utilisation d’opioïdes va de pair avec une augmentation dose-dépendante du risque d’apnée du sommeil centrale.
Chez les patients présentant un syndrome d’apnée du sommeil centrale, il convient d’envisager une diminution de la dose totale d’opioïdes.
Utilisation concomitante de substances ayant un effet dépresseur sur le système nerveux central
L’utilisation concomitante d’opioïdes et de benzodiazépines ou d’autres substances ayant un effet dépresseur sur le système nerveux central peut entraîner une sédation importante, une dépression respiratoire, un coma ou le décès. En raison de ces risques, l’administration concomitante d’opioïdes et de benzodiazépines ou d’autres médicaments ayant un effet dépresseur sur le système nerveux central doit être réservée aux patients pour lesquels il n’existe aucune autre option de traitement envisageable. Si l’on choisit de prescrire Makatussin Gouttes antitussives en même temps que des benzodiazépines ou d’autres médicaments ayant un effet dépresseur sur le système nerveux central, il convient de toujours utiliser le plus faible dosage efficace sur une durée minimale d’utilisation concomitante. Les patients doivent faire l’objet d’une surveillance étroite afin de détecter tout signe et symptôme de dépression respiratoire et de sédation (voir rubrique «Interactions»).
Exposition accidentelle
Les patients et leurs soignants doivent être informés que Makatussin Gouttes antitussives contient un principe actif en quantité potentiellement fatale, en particulier pour les enfants. Il convient de signaler aux patients et à leurs soignants qu’il faut tenir tous les médicaments hors de portée des enfants et éliminer les unités de dosage ouvertes ou non utilisées de manière appropriée.
Les troubles de la fonction hépatique et de la fonction rénale peuvent entraîner une augmentation des taux plasmatiques de codéine.
Insuffisance surrénalienne
Les opioïdes peuvent provoquer une insuffisance surrénalienne réversible, qui requiert une surveillance et un traitement de substitution par des glucocorticoïdes. Les symptômes de l’insuffisance surrénalienne peuvent, entre autres, être les suivants: nausée, vomissement, perte d’appétit, fatigue, faiblesse, sensation vertigineuse ou hypotension.
Diminution des hormones sexuelles et augmentation de la prolactine
L’utilisation d’opioïdes à long terme peut être liée à une diminution du taux d’hormones sexuelles et à une augmentation du taux de prolactine. Les symptômes comprennent une diminution de la libido, une impuissance ou une aménorrhée.
Spasme du sphincter d’Oddi/pancréatite
Les opioïdes peuvent provoquer un trouble fonctionnel et un spasme du sphincter d’Oddi, au cours duquel la pression intrabiliaire augmente et le risque de symptômes des voies biliaires et de pancréatite augmente.
La prise simultanée d’alcool peut entraîner une altération marquée des capacités de réaction.
Ce médicament contient 286 mg de solution de sorbitol à 70% par dose unitaire (20 gouttes).
Les patients souffrant d’une intolérance héréditaire au fructose (IHF) ne doivent pas prendre/recevoir ce médicament.
Il convient de tenir compte de l’effet additif résultant de la prise d’un médicament contenant du sorbitol (ou du fructose) avec du sorbitol (ou du fructose) provenant de l’alimentation. La teneur en sorbitol des médicaments pris par voie orale peut influencer la biodisponibilité d’autres médicaments pris simultanément par voie orale.
Ce médicament contient 300 mg de propylène glycol par dose unitaire (20 gouttes).
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par dose unitaire, c.-à-d. qu’il est essentiellement «sans sodium». La teneur totale en sodium est de 2,6 mg / 20 gouttes.
InteractionsL’utilisation concomitante d’autres médicaments ayant une influence sur le SNC, tels que d’autres opioïdes, des sédatifs, comme les benzodiazépines ou des hypnotiques, des anesthésiques généraux, la phénothiazine, des tranquillisants, des myorelaxants, des antihistaminiques sédatifs, des gabapentinoïdes (gabapentine et prégabaline) et l’alcool, peut exercer un effet dépresseur supplémentaire, pouvant entraîner une dépression respiratoire, une hypotension, une sédation importante ou un coma, et parfois le décès (voir rubrique «Mises en garde et précautions»).
Un syndrome sérotoninergique peut survenir en cas d’aministration concomitante d’opioïdes et d’inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) et de principes actifs sérotoninergiques tels que des inhibiteurs sélectifs de la rectapture de la sérotonine (ISRS), des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSNa) et des antidépresseurs tricycliques (ADT). Parmi les symptômes d’un syndrome sérotoninergique peuvent figurer des altérations de l’état de conscience, une instabilité autonome, des anomalies neuromusculaires et/ou des symptômes gastro-intestinaux.
L’administration simultanée d’inhibiteurs de la MAO peut provoquer un renforcement des effets au niveau du système nerveux central, notamment une excitation, des crampes, des hallucinations, une sudation, des modifications de la tension artérielle et une raideur musculaire. Il convient donc de respecter un intervalle de deux semaines entre l’arrêt d’un traitement par inhibiteurs de la MAO et la prise de Makatussin Gouttes antitussives.
Lors de la prise simultanée de divers analgésiques (p. ex. acide acétylsalicylique ou paracétamol), les actions analgésiques de ces substances et de la codéine peuvent s’accentuer de manière réciproque.
Les médicaments qui influencent le métabolisme du foie, en particulier les inhibiteurs du CYP2D6, peuvent augmenter les concentrations sanguines de codéine. Ne pas administrer en même temps que des expectorants, car le mucus supplémentaire produit ne pourrait pas être évacué par le réflexe de la toux en raison de l’action antitussive de la codéine.
Grossesse, AllaitementMakatussin Gouttes antitussives ne doit pas être utilisé pendant la grossesse et l’allaitement (voir Contre-indications).
Grossesse
Les essais chez l’animal suggèrent que la codéine a des propriétés tératogènes. Chez l’homme, on a constaté une association entre des malformations du tractus respiratoire et l’administration de codéine durant les trois premiers mois de la grossesse. L’utilisation prolongée d’opioïdes pendant la grossesse peut provoquer un syndrome de sevrage des opioïdes chez le nouveau-né, qui est potentiellement fatal s’il n’est pas reconnu et traité à temps. Le traitement doit suivre des protocoles développés par des experts en néonatologie. Si l’utilisation d’opioïdes est nécessaire sur une période prolongée chez la femme enceinte, informez la patiente du risque de syndrome de sevrage des opioïdes chez le nouveau-né et assurez-vous qu’un traitement approprié soit disponible si nécessaire. Il faut d’autre part toujours être conscient d’une possible dépression respiratoire en cas de prise avant la naissance. Pour les raisons évoquées ci-dessus, Makatussin Gouttes antitussives est contre-indiqué durant la grossesse.
Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machinesMême aux doses thérapeutiques recommandées, Makatussin Gouttes antitussives peut restreindre les capacités de réaction ainsi que l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des outils ou des machines. Cet effet est encore plus marqué en cas de consommation simultanée d’alcool.
Effets indésirablesLes indications suivantes sont utilisées pour classifier les données de fréquence des effets indésirables: «très fréquent» (≥1/10), «fréquent» (<1/10, ≥1/100), «occasionnel» (<1/100, ≥1/1000), «rare» (<1/1000, ≥1/10 000), «très rare» (<1/10 000), «fréquence inconnue» (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Affections du système immunitaireTrès rare: sévères réactions allergiques généralisées avec libération de quantités significatives d’histamine, pouvant s’accompagnant d’une hypotension, d’une vasodilatation cutanée, d’un érythème, d’une urticaire et d’une bronchoconstriction.
Affections psychiatriques
Fréquence inconnue: dépendance.
Affections du système nerveuxFréquent: légère somnolence, céphalées.Rare: euphorie, troubles du sommeil.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Occasionnel: dyspnée.
Fréquence inconnue: dépression respiratoire, syndrome d’apnée du sommeil centrale.
Affections gastro-intestinales Fréquent: constipation, nausées, douleurs épigastriques, vomissements (surtout au début du traitement).Occasionnel: sécheresse de la bouche, troubles de la déglutition, augmentation du tonus des sphincters de sortie des voies biliaires et de l'estomac.
Fréquence inconnue: pancréatite.
Affections hépatobiliaires
Fréquence inconnue: spasme du sphincter d’Oddi.
Affections de la peau et du tissu sous-cutanéRare: érythème, prurit.
À des doses élevées ou chez les patients particulièrement sensibles, on peut aussi observer les effets indésirables suivants: dépression respiratoire, myosis et troubles de la vision, diminution de la sécrétion de sueur, bradycardie; en cas de traitement prolongé, des signes de dépendance avec syndrome de sevrage à l’arrêt du traitement sont également possibles.
L’annonce d’effets secondaires présumés après l’autorisation est d’une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d’effet secondaire nouveau ou grave via le portail d’annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
SurdosageDes effets toxiques apparaissent lors d’un surdosage. Chez l’enfant, la dose seuil toxique est de 2 mg/kg de poids corporel pour une dose unique et un surdosage aigu par une dose unique de 5 mg/kg peut avoir une issue fatale.Un surdosage de codéine se manifeste par une dépression respiratoire, une somnolence extrême pouvant aller jusqu’à un état stuporeux ou un coma, une faiblesse musculaire, la plupart du temps un myosis, souvent aussi des vomissements, des céphalées, une rétention urinaire ou fécale, occasionnellement (en particulier chez les enfants) des convulsions, une peau froide et humide et parfois aussi une bradycardie et une hypotension, qui peuvent, par la suite, conduire à une cyanose et à un collapsus circulatoire.
Une leucoencéphalopathie toxique a été observée en cas de surdosage d’opioïdes.
TraitementMaintenir le patient éveillé en lui donnant des ordres, rétablir les échanges gazeux par intubation et ventilation assistée ou contrôlée. La dépression respiratoire peut être traitée par administration intraveineuse d’un antagoniste des opiacés à une dose adéquate et par des mesures de soutien de la respiration.Se référer à l’information professionnelle de ces préparations. Si on utilise de la naloxone, tenir compte de sa courte demi-vie.
Propriétés/EffetsCode ATC
R05DA04
Mécanisme d’actionLa codéine, le principe actif de la préparation, est un alcaloïde de la famille des opiacés. En tant qu’agoniste pur de la morphine, elle abaisse l’excitabilité du centre de la toux, calme ainsi le réflexe tussigène et diminue la fréquence des quintes.La codéine a en outre des effets analgésiques et antidiarrhéiques. Ces effets ne surviennent toutefois qu’à des doses nettement supérieures aux posologies recommandées pour une action antitussive.La durée d’action d’une dose unique est de 4 à 6 heures.Makatussin Gouttes antitussives convient aussi au traitement des patients diabétiques.
Pharmacodynamique
Aucune donnée
Efficacité clinique
Aucune donnée
PharmacocinétiqueAbsorption
Le phosphate de codéine est rapidement résorbé par le tractus gastro-intestinal après administration orale en solution aqueuse. La biodisponibilité est comprise entre 42% et 71% de la dose administrée.
Distribution
Après administration d’une dose unique de 15 mg de phosphate de codéine, la concentration plasmatique moyenne est de 32 ng/ml au bout d’une heure, dont 85% sous forme de glucuronides.Liaison aux protéines: environ 10%.Volume de distribution: environ 3,4 l/kg.La codéine est rapidement distribuée dans les tissus et se concentre dans la musculature squelettique ainsi que dans les reins, les poumons, le foie et la rate. Cependant, seules de très petites quantités passent dans le cerveau, la plus grande partie se liant aux différents récepteurs aux opioïdes avec une faible affinité.La codéine passe dans la circulation fœtale. Les concentrations atteintes dans le lait maternel sont doses-dépendantes et peuvent être significatives sur le plan pharmacodynamique.
Métabolisme
La codéine est métabolisée dans le foie, essentiellement par glucuroconjugaison (10 à 15% de la dose administrée), par N-déméthylation en norcodéine (10-20%) et par O-déméthylation en morphine (5-15%). La norcodéine et la morphine sont glucurocojuguées à leur tour.L’O-déméthylation de la codéine se produit sous l’action de l'isoenzyme CYP2D6 du cytochrome-P450 et est ainsi soumise au même polymorphisme génétique que la 4-hydroxylation de la débrisoquine. Environ 10% de la population suisse sont homozygotes en ce qui concerne le gène mutant et présentent un déficit en CYP2D6. Chez ces personnes dites à «métabolisme lent», la dégradation métabolique de la codéine est fortement ralentie.
Élimination
Demi-vie plasmatique: 2 à 3 heures.Élimination: 95% de la dose administrée sont éliminés dans les urines en l’espace de 48 heures, dont 5% environ sous forme de codéine inchangée et le reste sous forme de conjugués et de métabolites.L’élimination par les fèces est insignifiante.
Cinétique pour certains groupes de patients
Troubles de la fonction hépatique
Le métabolisme de la codéine est fortement ralenti et il existe un risque d’accumulation chez les patients présentant des troubles aigus de la fonction hépatique.
Troubles de la fonction rénale
Chez les patients atteints d’insuffisance rénale, l’élimination de la codéine est ralentie.
Polymorphismes génétiques
Le métabolisme de la codéine est fortement ralenti et il existe un risque d’accumulation chez les patients présentant un déficit en CYP2D6.
Données précliniquesOn ne dispose pas de données précliniques significatives pour l’utilisation de Makatussin Gouttes antitussives.
Remarques particulièresStabilité
Ce médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l’emballage
Stabilité après ouverture
Après ouverture/rupture, se conserve 6 mois.
Remarques particulières concernant le stockage
Conserver à température ambiante (15-25 °C).
Remarques concernant la manipulation
Un flacon-doseur resp. tube compte-gouttes non entamé de Makatussin Gouttes antitussives contient 300 mg de codéine base. La prise d’une part appréciable du contenu ou de la totalité du contenu peut entraîner des signes d’intoxication sévère et avoir une issue fatale, notamment chez les petits enfants. Ce médicament doit par conséquent être tenu hors de la portée des enfants.
Numéro d’autorisation55274 (Swissmedic)
PrésentationFlacons de 30 g (B).
Tube compte-gouttes de 30 g (B).
Titulaire de l’autorisationGebro Pharma AG, 4410 Liestal
Mise à jour de l’informationMai 2024
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