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Saflutan®
Santen SA

Composition

Principes actifs
Tafluprost.
Excipients
Glycérol, dihydrogénophosphate de sodium dihydraté (E339) (contient 1,2 mg/ml de phosphate), édétate disodique (E385) (Ph.Eur.), polysorbate 80, acide chlorhydrique et/ou hydroxyde de sodium (E524) pour l'ajustement du pH, eau pour préparations injectables.

Indications/Possibilités d’emploi

Saflutan est utilisé chez les adultes âgés de 18 ans et plus pour réduire la pression intraoculaire élevée dans le glaucome à angle ouvert et hypertension oculaire.
En monothérapie chez les patients:
·qui gagnent à utiliser un collyre sans conservateur;
·qui présentent une réponse insuffisante au traitement de première intention;
·qui présentent une intolérance ou une contre-indication au traitement de première intention.
En tant que traitement complémentaire en plus des bêtabloquants.

Posologie/Mode d’emploi

Posologie usuelle
La dose recommandée est d'une goutte de Saflutan dans le cul-de-sac conjonctival de l'œil (des yeux) atteint(s), une fois par jour le soir.
La fréquence d'utilisation ne doit pas dépasser une fois par jour car une administration plus fréquente peut affaiblir l'effet réducteur de la pression intraoculaire.
Exclusivement destiné à l'usage unique, un récipient suffit pour traiter les deux yeux. Toute solution non utilisée doit être jetée immédiatement après l'application.
Patients présentant des troubles de la fonction rénale/ hépatique
Le tafluprost n'a pas été étudié chez les patients atteints d'insuffisance rénale/hépatique et pour cette raison il doit être utilisé avec précaution chez de tels patients.
Patients âgés
Une adaptation de la dose n'est pas nécessaire chez les patients âgés.
Enfants et adolescents
Le tafluprost ne doit pas être utilisé chez l'enfant ou l'adolescent en dessous de l'âge de 18 ans en raison d'un manque de données concernant la sécurité et l'efficacité.
Mode d'administration
Afin d'éviter le risque d'assombrissement de la peau de la paupière, les patients doivent essuyer tout excédent de solution présent sur la peau. Comme pour de nombreux autres collyres, il est recommandé de faire suivre l'application par une légère pression du doigt sur le coin intérieur de l'œil (fermeture du canal lacrymal) ou par une fermeture en douceur de la paupière. Cette précaution permet de réduire l'absorption systémique d'un médicament ophtalmique local appliqué dans l'œil.
Si plus d'un médicament ophtalmique local est utilisé, chaque médicament doit être administré à un intervalle d'au moins 5 minutes.

Contre-indications

Hypersensibilité au principe actif, tafluprost ou à l'un des excipients selon la composition.

Mises en garde et précautions

Avant le début du traitement, il faut informer les patients quant à la possibilité d'une croissance des cils, d'un assombrissement de la peau de la paupière et d'une augmentation de la pigmentation de l'iris. Certaines de ces modifications peuvent être permanentes et peuvent donner lieu à des différences d'aspect des deux yeux lorsqu'un seul œil est traité.
La modification de la pigmentation de l'iris s'installe lentement et peut ne pas être visible pendant plusieurs mois. La modification de la couleur des yeux a été observée principalement chez les patients ayant des iris de couleur mixte, p.ex. bleu-brun, gris-brun, jaune-brun et vert-brun. Le risque de développer une hétérochromie à vie est évident chez les patients dont un seul œil est traité.
Il est possible que des poils apparaissent sur les zones où la solution de tafluprost est en contact répété avec la peau.
On ne dispose pas d'expérience quant à l'utilisation du tafluprost chez les patients souffrant d'un glaucome néovasculaire, par fermeture de l'angle, à angle étroit ou congénital. L'expérience disponible est limitée en ce qui concerne l'utilisation du tafluprost chez les patients atteints d'aphakie, d'un glaucome pigmentaire ou pseudo-exfoliatif.
On recommande la prudence lorsque le tafluprost est utilisé chez les patients aphaques, les patients pseudophaques présentant une déchirure de la capsule postérieure du cristallin ou porteurs de lentilles de chambre antérieure, ou chez les patients présentant des facteurs de risque connus d'œdème maculaire cystoïde ou une irite/uvéite.
Après l'introduction sur le marché, des cas d'exacerbations de l'asthme ont été rapportés après l'administration de Saflutan. Il n'y a pas d'expérience chez les patients atteints d'asthme sévère. C'est pourquoi ces patients doivent être traités avec précaution.

Interactions

Il n'y a pas d'interactions prévisibles chez l'homme car les concentrations systémiques de tafluprost sont extrêmement faibles après administration oculaire. Pour cette raison, des études spécifiques quant aux interactions avec d'autres médicaments n'ont pas été effectuées avec le tafluprost.
Au cours des études cliniques, le tafluprost a été utilisé concomitamment avec le timolol sans qu'une interaction n'apparaisse.

Grossesse, allaitement

Femmes susceptibles d'être enceintes/contraception
Saflutan ne doit être utilisé par les femmes en âge de procréer/susceptibles de devenir enceintes que si des mesures contraceptives appropriées ont été prises (voir «Données précliniques»).
Grossesse
Il n'existe pas de données suffisamment pertinentes concernant l'utilisation du tafluprost chez la femme enceinte.
Le tafluprost peut avoir des effets pharmacologiques nuisibles sur la grossesse et/ou sur le fœtus/le nouveau-né. Des études effectuées sur l'animal ont mis en évidence une toxicité de la reproduction (voir «Données précliniques»). Saflutan ne doit donc pas être utilisé pendant la grossesse, sauf en cas de nécessité absolue (en l'absence d'autres options thérapeutiques).
Allaitement
On ne sait pas si le tafluprost ou de ses métabolites est excrété dans le lait maternel. Une étude chez le rat a mis en évidence l'excrétion du tafluprost et/ou de ses métabolites après administration topique (voir «Données précliniques»). Par conséquent, Saflutan ne doit pas être utilisé pendant l'allaitement.
Fertilité
Chez les rats mâles et femelles, la capacité d'accouplement et la fertilité n'ont pas été affectées par des doses de tafluprost par voie intraveineuse allant jusqu'à 100 µg/kg/jour.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Saflutan n'a aucune influence sur l'aptitude à la conduite ou à l'utilisation de machines. Comme avec tout traitement ophtalmique, si une vision trouble transitoire apparaît lors de l'instillation, le patient doit attendre jusqu'à ce que sa vision se rétablisse avant de conduire des véhicules ou d'utiliser des machines.

Effets indésirables

Au cours des études cliniques, plus de 1.400 patients ont été traités par le tafluprost avec conservateur, soit en monothérapie soit en traitement adjuvant du timolol à 0,5 %. L'effet indésirable le plus fréquemment rapporté comme étant lié au traitement a été l'hyperémie oculaire. Elle est apparue chez approximativement 13 % des patients participant aux études cliniques avec le tafluprost avec conservateur en Europe et aux États-Unis. Elle était dans la plupart des cas légère en intensité et elle a donné lieu à l'abandon du traitement chez en moyenne 0,4 % des patients participant aux études pivotales.
Dans une étude de phase III, d'une durée de 3 mois, menée aux Etats-Unis, comparant les formulations de tafluprost et de timolol sans conservateur, l'hyperhémie oculaire est survenue chez 4,1 % (13/320) des patients traités avec le tafluprost.
Les effets indésirables suivants liés au traitement ont été rapportés au cours des essais cliniques avec le tafluprost en Europe et aux Etats-Unis après un suivi de 24 mois au maximum:
Les effets indésirables doivent être présentés selon la classification des classes de systèmes d'organes du MedDRA et par catégories de fréquence en respectant un ordre décroissant entre celles-ci:
«très fréquents» (≥1/10),
«fréquents» (≥1/100 à <1/10),
«occasionnels» (≥1/1000 à <1/100),
«rares» (≥1/10 000 à <1/1000),
«très rares» (<1/10 000).
«fréquence inconnue (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)»
Affections du système nerveux
Fréquents: céphalées.
Affections oculaires
Fréquents: prurit oculaire, irritation oculaire, douleur oculaire, hyperémie conjonctivale/oculaire, modifications des cils (accroissement de la longueur, de l'épaisseur et du nombre de cils), sécheresse oculaire, sensation de corps étranger dans l'œil, décoloration des cils, érythème de la paupière, kératite ponctuée superficielle (KPS), photophobie, augmentation du larmoiement, vision trouble, baisse de l'acuité visuelle, et pigmentation accrue de l'iris.
Occasionnels: pigmentation des paupières, œdème des paupières, asthénopie, œdème conjonctival, écoulement oculaire, blépharite, cellules dans la chambre antérieure de l'œil, gêne oculaire, effet Tyndall dans la chambre antérieure de l'œil, pigmentation conjonctivale, follicules conjonctivaux, conjonctivite allergique, et sensation anormale dans l'œil.
Quelques cas rares de calcification cornéenne ont été signalés en association avec l'utilisation de gouttes contenant des phosphates chez certains patients atteints de cornées gravement endommagées.
Fréquence inconnue: accentuation du sillon palpébral, irite, uvéite, œdème maculaire/œdème maculaire cystoïde.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Fréquence inconnue: exacerbation de l'asthme, dyspnée.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Occasionnels: hypertrichose de la paupière.
L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

Surdosage

Il est peu probable qu'un surdosage apparaisse après administration oculaire.
Si un surdosage survient, le traitement doit être symptomatique.

Propriétés/Effets

Code ATC
S01EE05
Mécanisme d'action
Le tafluprost est un analogue fluoré de la prostaglandine F2α. Le tafluprost acide, le métabolite biologiquement actif du tafluprost, est un agoniste hautement actif et sélectif du récepteur prostanoïde FP humain. Le tafluprost acide a une affinité 12 fois plus élevée pour le récepteur FP que le latanoprost. Des études pharmacodynamiques sur des singes montrent que le tafluprost réduit la pression intraoculaire par une augmentation de l'écoulement uvéoscléral de l'humeur aqueuse.
Pharmacodynamique
Les études réalisées chez les singes normotendus et ayant une hypertension oculaire ont montré que le tafluprost est un composé efficace pour abaisser la PIO. Dans l'étude évaluant l'effet hypotenseur des métabolites du tafluprost, seul l'acide de tafluprost a réduit la PIO de façon significative.
Lorsque des lapins étaient traités pendant 4 semaines par une solution ophtalmique de tafluprost à 0,0015 % une fois par jour, le débit sanguin dans la tête du nerf optique, mesuré par débitmétrie par laser speckle aux jours 14 et 28, était significativement augmenté par rapport au débit initial.
Efficacité clinique
La réduction de la pression intraoculaire débute entre 2 et 4 heures après la première administration et l'effet maximum est atteint environ 12 heures après l'instillation. La durée de l'effet est maintenue pendant au moins 24 heures. Les études pivotales avec une formule de tafluprost contenant du chlorure de benzalkonium comme agent conservateur ont démontré que le tafluprost est efficace en monothérapie et qu'il exerce un effet additif lorsqu'il est administré comme traitement adjuvant du timolol: Dans une étude de 6 mois, le tafluprost a permis de façon significative des réductions de 6 à 8 mmHg de la pression intraoculaire à différentes heures du jour, par rapport à des réductions de 7 à 9 mmHg avec le latanoprost. Dans une deuxième étude clinique de 6 mois, le tafluprost a réduit la pression intraoculaire de 5 à 7 mmHg, par rapport à 4 à 6 mmHg avec le timolol. L'efficacité du tafluprost pour réduire la pression intraoculaire s'est maintenue dans les extensions de ces études jusqu'à 12 mois. Dans une étude de 6 semaines, l'efficacité du tafluprost pour réduire la pression intraoculaire a été comparée à celle de sa solution véhicule en tant que traitement complémentaire au timolol. La réduction supplémentaire de la pression intraoculaire (par rapport aux valeurs mesurées au bout d'un traitement initial de 4 semaines au timolol) a été de 5 à 6 mmHg dans le groupe traité au timolol et au tafluprost, par rapport à 3 à 4 mmHg dans le groupe traité au timolol et à la solution véhicule. Dans une petite étude croisée avec une phase de traitement de 4 semaines, le tafluprost avec et sans agent conservateur a permis des réductions similaires – supérieures à 5 mmHg – de la pression intraoculaire. De plus, dans une étude de 3 mois, menée aux Etats-Unis, comparant les formulations sans conservateur du tafluprost et du timolol, la baisse de la PIO avec le tafluprost était comprise entre 6,2 et 7,4 mmHg à différents temps d'évaluation alors qu'elle variait de 5,3 à 7,5 mmHg avec le timolol.

Pharmacocinétique

Absorption
Après l'administration oculaire topique dans les deux yeux, une fois par jour pendant 8 jours, d'une goutte de tafluprost 0,0015 % en collyre sans conservateur conditionné en récipient unidose, les concentrations plasmatiques de l'acide de tafluprost étaient faibles et présentaient des profils similaires aux jours 1 et 8. Les concentrations plasmatiques présentaient un pic 10 minutes après l'administration et, dans l'heure suivant l'administration, elles diminuaient jusqu'au-dessous de la limite inférieure de détection (10 pg/ml). Les valeurs moyennes de Cmax (26,2 et 26,6 pg/ml) et de l'AUC0–final (394,3 et 431,9 pg•min/ml) étaient similaires aux jours 1 et 8, ce qui indique qu'une concentration constante de médicament était atteinte au cours de la première semaine d'administration oculaire. On n'a pas relevé de différences statistiquement significatives de la biodisponibilité systémique entre les formulations avec et sans conservateur.
Dans une étude sur des lapins, l'absorption du tafluprost dans l'humeur aqueuse était comparable après une instillation oculaire unique de collyre de tafluprost à 0,0015 % avec ou sans conservateur.
Distribution
Chez le singe, le tafluprost radiomarqué n'a pas présenté de distribution spécifique dans l'iris, le corps ciliaire ou la choroïde (y compris épithélium pigmentaire rétinien), ce qui suggère une faible affinité pour le pigment mélanique. Dans une étude d'autoradiographie du corps entier chez les singes, la concentration la plus élevée de radioactivité a été observée dans la cornée, suivie par les paupières, la sclérotique et l'iris. En dehors de l'œil, la radioactivité était distribuée dans l'appareil lacrymal, le palais, l'œsophage et le tractus gastro-intestinal, le rein, le foie, la vésicule biliaire et la vessie.
La liaison de l'acide de tafluprost à l'albumine sérique humaine in vitro était de 99 % à 500 ng/ml d'acide de tafluprost.
Métabolisme
Chez l'homme, la principale voie métabolique du tafluprost testée in vitro, est l'hydrolyse en acide de tafluprost le métabolite pharmacologiquement actif, qui est ensuite métabolisé par glucuronidation ou bêta-oxydation. Les produits de la bêta oxydation, les acides 1,2-dinor et 1,2,3,4-tétranor de tafluprost, qui sont pharmacologiquement inactifs peuvent faire l'objet d'une glucuroconjugaison ou d'une hydroxylation. Le système enzymatique du cytochrome P450 (CYP) n'est pas impliqué dans le métabolisme de l'acide de tafluprost. D'après l'étude de tissus cornéens de lapin et avec des enzymes purifiés, la principale estérase responsable de l'hydrolyse de l'ester en acide de tafluprost est une carboxylesterase. La butylcholine estérase, mais pas l'acétylcholine estérase, peut également contribuer à l'hydrolyse.
Élimination
Suite à l'administration de 3H-tafluprost (solution ophtalmique à 0,005 %, 5 µl/œil) une fois par jour, dans les deux yeux des rats, pendant 21 jours, environ 87 % de la dose radioactive totale a été retrouvée dans les excreta. Le pourcentage de la dose totale excrétée dans les urines était d'environ 27 à 38 % et 44 à 58 % environ étaient excrétés dans les fèces.

Données précliniques

D'après les études conventionnelles sur la pharmacologie de sécurité, la toxicité systémique lors d'administrations répétées, la génotoxicité et le potentiel cancérigène, les données précliniques ne permettent pas d'identifier des risques particuliers chez l'homme. Comme d'autres analogues de la PGF2, le tafluprost en administration topique oculaire réitérée a provoqué des changements irréversibles de la pigmentation de l'iris et un accroissement réversible de la fente palpébrale des singes.
Toxicité sur la reproduction
In vitro, des concentrations de tafluprost acide 4 à 40 fois supérieures à la concentration plasmatique maximale chez l'homme ont provoqué une contraction accrue d'utérus de rates et de lapines. Les effets d'augmentation du tonus de l'utérus par le tafluprost n'ont pas été étudiés sur des préparations d'utérus humains.
Des essais sur la toxicité de reproduction lors d'une administration intraveineuse ont été réalisés sur des rats et des lapins. Chez les rats, des expositions systémiques correspondant à 12'000 fois l'exposition clinique maximale d'après la Cmax ou à 2.200 fois d'après l'AUC n'ont pas eu d'effets négatifs sur la fertilité ou sur le développement embryonnaire précoce.
Dans les études conventionnelles sur le développement embryonnaire et fœtal, le tafluprost a provoqué une réduction du poids corporel fœtal et une incidence accrue d'avortements post-implantation. Le tafluprost a augmenté l'incidence de malformations du squelette chez le rat et l'incidence de malformations du crâne, du cerveau et de la colonne vertébrale chez le lapin. Dans l'étude sur des lapins, les taux plasmatiques de tafluprost et de ses métabolites étaient inférieurs aux seuils de détection.
Dans des études sur le développement prénatal et postnatal chez le rat, des doses de tafluprost supérieures à 20 fois la dose clinique ont été associées à une mortalité accrue des animaux nouveau-nés, à une réduction du poids corporel et à un ralentissement du développement des pavillons auriculaires de la descendance.
Les essais avec du tafluprost radiomarqué chez des rats ont montré qu'environ 0,1 % de la dose topique appliquée dans l'œil passe dans le lait. La demi-vie du métabolite actif (tafluprost acide) dans le plasma étant très courte (la substance n'est plus détectable chez l'homme au bout de 30 minutes), la radioactivité était sans doute attribuable à des métabolites n'ayant aucun ou presque aucun effet pharmacologique. Compte tenu du métabolisme du principe actif et des prostaglandines naturelles, on peut supposer que la biodisponibilité orale est très faible.

Remarques particulières

Conservation
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage. La date d'expiration fait référence au dernier jour du mois.
Conservation après ouverture
Après l'ouverture initiale du sachet en aluminium: 28 jours.
Après l'ouverture initiale du sachet en aluminium:
·Conserver les récipients unidoses dans leur sachet en aluminium d'origine.
·Ne pas conserver au-dessus de 25 °C.
·Après utilisation, jeter immédiatement les récipients unidoses ouverts contenant le reste de solution.
Remarques particulières concernant le stockage
Àconserver au réfrigérateur (2-8°C) dans le sachet d'origine.
Tenir hors de la portée des enfants.

Numéro d’autorisation

60548 (Swissmedic)

Présentation

Récipients unidoses en polyéthylène basse densité (PEBD) emballés dans un sachet en aluminium. Chaque sachet en aluminium contient 10 récipients unidoses. Chaque récipient unidose contient un volume de remplissage de 0,3 ml.
Saflutan collyre 30 × 0,3 ml récipients unidoses. (B)

Titulaire de l’autorisation

Santen SA, Genève

Mise à jour de l’information

Février 2021