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Doxepin Rivopharm
Rivopharm SA

Composition

Principes actifs
Doxépine (sous forme de chlorhydrate).
Excipients
Doxepin Rivopharm 25mg
Contenu de la gélule : lactose monohydraté (87 843 mg), amidon de maïs, stéarate de magnésium, laurylsulfate de sodium.
Enveloppe dure de la gélule : gélatine, dioxyde de titane (E171), érythrosine (E127), jaune soleil FCF (E110) (0,2592 mg), bleu patenté V (E131), amarante (E123) (0,0291).
1 gélule à enveloppe dure de 25 mg contient 0,120 mg de sodium.
Doxepin (Doxépine) Rivopharm 50mg :
Contenu de la gélule : lactose monohydraté (175 686 mg), amidon de maïs, stéarate de magnésium, laurylsulfate de sodium.
Enveloppe dure de la gélule: gélatine, dioxyde de titane (E171), bleu patenté V (E131), érythrosine (E127).
1 gélule dure de 50 mg contient 0,205 mg de sodium.

Indications/Possibilités d’emploi

Traitement des symptômes de la maladie dépressive chez l'adulte, en particulier lorsqu'une sédation est nécessaire.

Posologie/Mode d’emploi

Posologie habituelle
La dose orale optimale dépend de la gravité des troubles et de la réponse individuelle du patient. La dose nécessaire peut varier de 25 à 300 mg par jour.
Des doses allant jusqu'à 100 mg par jour peuvent être prises en une seule fois ou réparties en plusieurs doses quotidiennes. Si des doses supérieures à 100 mg par jour sont nécessaires, elles doivent être réparties en trois doses distinctes par jour.
100 mg est la dose maximale recommandée à tout moment. Cette dose peut être administrée avant le coucher.
Pour la plupart des patients présentant des symptômes modérés ou sévères, il est recommandé de commencer le traitement par une dose initiale de 50 mg par jour.
Un grand nombre de ces patients répondront de manière satisfaisante à cette dose. Pour les patients qui n’obtiennent pas de résultats satisfaisants avec cette dose, celle-ci peut être ajustée en fonction de la réponse individuelle. Chez les patients présentant les symptômes les plus sévères, une dose allant jusqu'à 300 mg, divisée en plusieurs prises quotidiennes, peut être nécessaire pour obtenir une réponse clinique.
Chez les patients dont l'insomnie est un symptôme gênant, il est recommandé de répartir la dose journalière totale de manière à administrer un pourcentage plus élevé avec la dose du soir ; de même, si le traitement entraîne une somnolence en tant qu’effet secondaire, les gélules de doxépine peuvent être administrées selon ce schéma ou bien la dose peut être réduite. Il est souvent possible, après avoir obtenu une réponse thérapeutique satisfaisante, de réduire la dose dans le cadre d'un traitement d'entretien.
L'effet antidépresseur optimal peut ne pas se manifester avant deux ou trois semaines.
Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
Chez les patients souffrant d'insuffisance hépatique, une réduction de la dose peut s'avérer nécessaire (voir "Mises en garde et mesures de précaution").
Patients présentant des troubles de la fonction rénale
Chez les patients souffrant d'insuffisance rénale, une réduction de la dose peut s'avérer nécessaire (voir "Mises en garde et mesures de précaution").
Patients âs
En général, le choix de la dose pour un patient âgé doit être effectué avec prudence, en commençant par la dose la plus faible en raison de la plus grande sensibilité des personnes âgées aux effets secondaires typiques du médicament.
Enfants et adolescents
L'utilisation de Doxepin Rivopharm n'est pas autorisée chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans.
Mode d'administration
Les gélules doivent être avalées entières avec un verre d'eau.

Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients.
La doxépine est contre-indiquée chez les personnes qui ont montré une hypersensibilité aux antidépresseurs tricycliques (ADT), à la doxépine ou à l'un des ingrédients inactifs.
La doxépine est également contre-indiquée chez les patients souffrant de troubles maniaques, de maladie hépatique grave, d'allaitement, de glaucome, de tendance à la rétention urinaire.
Les gélules à enveloppe dure de Doxepin Rivopharm ne doivent pas être administrées en même temps que des inhibiteurs de la monoamine oxydase, ni dans les deux semaines qui suivent l'arrêt du traitement par ce médicaments.

Mises en garde et précautions

Syndrome sérotoninergique
L'utilisation concomitante d'antidépresseurs tricycliques, y compris la doxépine, avec d'autres médicaments sérotoninergiques tels que les inhibiteurs de la MAO, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) ou les opioïdes (entre autres, la buprénorphine) peut entraîner un syndrome sérotoninergique, à savoir une réaction pouvant engager le pronostic vital (cf. le paragraphe "Interactions").La prise d'opioïdes (entre autres, la buprénorphine) peut entraîner un syndrome sérotoninergique, une affection potentiellement mortelle (cf. le paragraphe "Interactions").
Des réactions graves et parfois létales ont été rapportées chez des patients traités simultanément avec des antidépresseurs tricycliques et des inhibiteurs de la MAO, y compris l'inhibiteur sélectif de la MAO de type B, la sélégiline, et l'inhibiteur réversible de la MAO, le moclobémide.
Le traitement par la doxépine doit être entamé au plus tôt 14 jours après la fin du traitement par les inhibiteurs non sélectifs et irréversibles de la MAO et au moins un jour après la fin du traitement par moclobémide et sélégiline.
Si un traitement concomitant avec d'autres médicaments sérotoninergiques est cliniquement indiqué, il est recommandé d'observer attentivement le patient, en particulier au début du traitement et en cas d’augmentation de la posologie.
Les symptômes du syndrome sérotoninergique comprennent, entre autres, des changements d'humeur, un déséquilibre autonome, des anomalies neuromusculaires et/ou des symptômes gastro- intestinaux.
En cas de suspicion de syndrome sérotoninergique, envisager une réduction de la dose ou une interruption du traitement, en fonction de la gravité des symptômes.
Suicide/idées suicidaires ou détérioration du cadre clinique
La dépression est associée à un risque accru de pensées suicidaires, d'automutilation et de suicide (événements liés au suicide).
Ce risque persiste tant qu'une rémission significative ne s’est pas produite. Étant donné qu'aucune amélioration n'est possible au cours des premières semaines de traitement, les patients doivent être étroitement surveillés jusqu'à ce qu'une telle amélioration se produise.
D'après l'expérience clinique générale, le risque de suicide peut augmenter au cours des premières phases du processus de guérison.
Les patients ayant des antécédents d'événements liés au suicide ou ceux qui présentent un degré significatif d'idées suicidaires avant le début du traitement sont connus pour présenter un risque accru de pensées suicidaires ou de tentatives de suicide, et doivent faire l'objet d'une étroite surveillance pendant le traitement. Une méta-analyse d'essais cliniques contrôlés par placebo portant sur des antidépresseurs administrés à des patients adultes souffrant de troubles psychiatriques a révélé un risque accru de comportement suicidaire avec les antidépresseurs par rapport au placebo, chez les patients âgés de moins de 25 ans.
Le traitement médicamenteux doit s'accompagner d'une étroite surveillance des patients, en particulier de ceux qui présentent un risque élevé, surtout au début du traitement et après les changements de posologie. Les patients (et leurs soignants ou aidants) doivent être avertis de la nécessité de surveiller toute aggravation clinique, tout comportement ou pensée suicidaire et tout
changement inhabituel de comportement, et de consulter immédiatement un médecin en cas d'apparition de ces symptômes.
Le schéma posologique qui prévoit une seule prise quotidienne de gélules de doxépine chez les patients souffrant de maladies intercurrentes ou prenant d'autres médicaments doit être soigneusement ajusté. Ceci est particulièrement important chez les patients qui prennent d'autres médicaments dotés d’effets anticholinergiques.
L'utilisation des gélules de doxépine en dose quotidienne unique chez les patients gériatriques doit être soigneusement ajustée en fonction de l'état du patient. Les personnes âgées sont particulièrement susceptibles de souffrir d'effets toxiques, notamment d'agitation, de confusion et d'hypotension orthostatique.
La dose initiale doit être augmentée avec prudence et sous étroite surveillance. La moitié de la dose d'entretien normale peut suffire à produire une réponse clinique satisfaisante.
Les patients doivent être avertis qu'une somnolence peut survenir lors du traitement par doxépine. Les patients doivent également être avertis que leur réaction à l'alcool peut être renforcée.
La prudence est de mise lors du traitement de patients souffrant de maladies cardiovasculaires graves, notamment de bloc cardiaque, d'arythmie cardiaque et d'infarctus du myocarde récent.
Insuffisance hépatique/rénale
La doxépine doit être utilisée avec précaution chez les patients souffrant d'insuffisance hépatique et/ou rénale.
Patients atteints d'épilepsie
La doxépine doit être utilisée avec prudence chez les patients qui présentent des antécédents d'épilepsie.
Le suicide étant un risque inhérent à tout patient déprimé, les patients doivent être étroitement surveillés au début du traitement, tant qu'une amélioration significative ne se produit
Les patients atteints d'hyperplasie bénigne de la prostate peuvent présenter une augmentation de la rétention urinaire associée à l’hyperplasie (voir "Effets indésirables").
Excipients
Lactose : les patients présentant des problèmes héréditaires rares d'intolérance au galactose, de déficit total en lactase ou de malabsorption du glucose et du galactose ne doivent pas prendre ce médicament.
Colorants azoïques [E 110 et E 123] : ce médicament peut provoquer des réactions allergiques. Sodium : ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par gélule, ce qui veut dire qu'il est essentiellement "sans sodium".

Interactions

En raison des possibles interactions médicamenteuses, il convient de demander expressément aux patients s'ils prennent d'autres médicaments.
La doxépine, comme d'autres antidépresseurs tricycliques (ATD), est métabolisée par le cytochrome P450 (CYP)2D6. Les inhibiteurs ou substrats du CYP2D6 (par exemple la quinidine ou les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine [ISRS]) peuvent augmenter la concentration plasmatique de l'ATD en cas d'administration concomitante.
L'ampleur de l'interaction dépend de la variabilité de l'effet sur le CYP2D6 et de l'index thérapeutique de l'ATD. La signification clinique de cette interaction avec la doxépine n'a pas été systématiquement évaluée.
En cas d'utilisation combinée avec d'autres antidépresseurs ou des anxiolytiques ou de consommation d'alcool le patient doit être informé du possible renforcement de l'effet de ces produits. On sait, par exemple, que les inhibiteurs de la monoamine oxydase peuvent renforcer l'effet d'autres médicaments : par conséquent, les gélules de doxépine ne doivent pas être administrées en même temps que des inhibiteurs de la monoamine oxydase ou dans les deux semaines qui suivent l'arrêt du traitement.
Il a été rapporté que la cimétidine produit des fluctuations cliniquement significatives des concentrations sériques de doxépine à l'état d'équilibre.
La doxépine ne doit pas être administrée avec des agents sympathomimétiques tels que l'éphédrine, l'isoprénaline, la norépinéphrine, la phényléphrine et la phénylpropanolamine.
Les anesthésiques généraux et les anesthésiques locaux (contenant des sympathomimétiques) administrés au cours d'un traitement par antidépresseurs tricycliques ou tétracycliques peuvent augmenter le risque d'arythmie et d'hypotension ou d'hypertension. Si une intervention chirurgicale est nécessaire, l'anesthésiste doit être informé que le patient suit ce type de traitement.
La doxépine peut réduire l'effet antihypertenseur d'agents tels que la débrisoquine, la bétanidine, la guanéthidine et éventuellement la clonidine. En général, l’effet sur l'action de la guanéthidine n’est observé qu’à des doses quotidiennes de doxépine supérieures à 150 mg. Il est souhaitable de revoir l'ensemble du traitement antihypertenseur pendant le traitement par antidépresseurs tricycliques.
Les barbituriques peuvent augmenter le taux de métabolisme de la doxépine.
Les gélules de doxépine peuvent réduire l'effet des nitrates sublinguaux en raison de la sécheresse de la bouche.
Il peut être nécessaire de réduire la dose d'hormones thyroïdiennes en cas d'administration concomitante de gélules de doxépine.

Grossesse, allaitement

Grossesse
La doxépine traverse le placenta.
Des études de reproduction ont été menées sur des rats, des lapins et des singes et aucun dommage n'a été constaté sur les fœtus.
La pertinence de ces résultats pour la femme n'est pas connue.
L'expérience chez les femmes enceintes étant insuffisante, les gélules de doxépine ne doivent pas être utilisées pendant la grossesse.
L'allaitement
La doxépine et son métabolite actif, la desméthyldoxépine, sont excrétés dans le lait maternel.
Un cas d'apnée et de somnolence a été rapporté chez un nourrisson dont la mère prenait de la doxépine.
Les gélules de doxépine sont contre-indiquées pendant l'allaitement.
condité
Les données concernant les effets de la doxépine sur la fertilité sont insuffisantes.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

La doxépine a un effet marqué sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines. Une somnolence pouvant survenir suite à la prise des gélules de doxépine, les patients doivent être avertis qu'ils ne doivent pas conduire une voiture ou utiliser des machines s’ils prennent ce médicament.

Effets indésirables

Des études épidémiologiques, menées principalement chez des patients âgés de 50 ans et plus, révèlent un risque plus élevé de fractures osseuses chez les patients traités par ISRS et ATD.
Un certain nombre d'effets secondaires peuvent également être un symptôme de dépression, tels que l'inhibition, la bouche sèche, la constipation, les tremblements et les vertiges.
Les effets indésirables sont classés selon la classification organique systémique MedDRA et la fréquence selon la convention suivante : "très fréquent" (≥1/10), "fréquent" (≥1/100, <1/10), "peu fréquent" (≥1/1000, <1/100), "rare" (≥1/10000, <1/1000), "très rare" (<1/10 000), "non connu" (la fréquence ne peut être définie sur la base des données disponibles).

classification systémique organique

très fréquent (≥1/10)

fréquent (≥1/100, <1/10),

peu fréquent (≥1/1000,
<1/100),

rare (≥1/10000,
<1/1000),

non connu
(la fré
quence ne peut être définie sur la base des
donné
es disponibles).

Infections et infestations

Conjonctivite

Maladies du système hémolymphopoïétiq ue

Eosinophilie, dépression médullaire, agranulocytose, leucopénie, thrombocytopéni e, purpura,
anémie hémolytique

Troubles

Syndrome de

Augmentation ou

endocriniens

sécrétion

diminution de la

inappropriée de

libido,

l'hormone

augmentation ou

antidiurétique,

diminution du

gynécomastie,

taux de sucre

hypertrophie

dans le sang

mammaire,

galactorrhée

chez les

femmes.

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Anorexie

Troubles

Somnolence

Insomnie

Confusion

Désorientation,

Idées

psychiatriques

délire

suicidaires,

paranoïaque,

comportement

manie, aphasie

suicidaire

expressive

Les cas suivants

ont été signalés

pendant le

traitement par la

doxépine ou

immédiatement

après l'arrêt du

traitement

Troubles du

Vertiges,

Engourdissemen

Ataxie,

système nerveux

symptômes

ts ou

hallucinations,

extrapyramidaux,

paresthésies

dyskinésie

agitation,

tardive

tremblements

Maladies de l'oreille et du labyrinthe

Acouphènes

classification

très fréquent

fréquent

peu fréquent

rare

non connu

systémique organique

(≥1/10)

(≥1/100, <1/10),

(≥1/1000,
<1/100),

(≥1/10000,
<1/1000),

(la fréquence ne peut être définie sur la base des

données

disponibles).

Pathologies

Tachycardie

Modifications

cardiaques

hypotension

des paramètres

ECG

(élargissement

de l'intervalle

QRS et PR)

Troubles

Exacerbation de

respiratoires,

l'asthme

thoraciques et

médiastinaux

Troubles gastro-

Nausées

Bouche sèche,

Stomatite

intestinaux

constipation,

aphteuse

diarrhée,

dyspepsie

Maladies hépatobiliaires

Jaunisse

Affections de la

Éruption

peau et du tissu

cutanée,

sous-cutané

démangeaisons,

œdème facial,

photosensibilisati

on, urticaire

Troubles musculo-

Douleurs

squelettiques et du

dorsales,

tissu conjonctif

augmentation de

la créatine

phosphokinase,

myalgie,

augmentation du

tonus musculaire

et crampes

Pathologies rénales et urinaires

Rétention urinaire

Pathologies de

Gonflement

l’appareil

testiculaire,

reproducteur et des

gynécomastie,

seins

hypertrophie

mammaire,

galactorrhée

chez les

femmes.

Maladies

Fatigue

Faiblesse

Rougeur,

systémiques et

hyperpyrexie (en

affections liées aux

association avec

voies

la

d'administration du

chlorpromazine),

médicament

frissons,

transpiration,

vision trouble.

Enquêtes

Prise de poids

Des symptômes de sevrage peuvent survenir lors de l'arrêt brutal du traitement par antidépresseurs tricycliques, notamment l'insomnie, l'irritabilité et une transpiration excessive. Des symptômes de sevrage ont également été rapportés chez des nourrissons dont les mères avaient reçu des
antidépresseurs tricycliques au cours du troisième trimestre, notamment une dépression respiratoire, des convulsions et une "nervosité" (hyperréflexie).
L’annonce d’effets secondaires présumés après l’autorisation est d’une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d’effet secondaire nouveau ou grave via le portail d’annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

Surdosage

Signes et symptômes
Légers : somnolence, stupeur, vision trouble, sécheresse excessive de la bouche.
Graves : dépression respiratoire, hypotension, coma, convulsions, arythmie cardiaque et tachycardie. En outre, rétention urinaire (atonie vésicale), diminution de la motilité gastro-intestinale (iléus paralytique), hyperthermie (ou hypothermie), hypertension, dilatation des pupilles, réflexes hyperactifs.
Des décès liés à des surdoses de doxépine ont été signalés. Les cas signalés impliquaient la doxépine seule ou en association avec d'autres drogues et/ou de l'alcool.
Traitement
Symptômes légers : une observation et un traitement de soutien sont généralement suffisants. Symptômes graves : la prise en charge médicale d'un surdosage grave en doxépine consiste en un traitement de soutien agressif. Si le patient est conscient, un lavage gastrique doit être effectué avec les précautions nécessaires pour éviter l'aspiration pulmonaire, même si la doxépine est rapidement absorbée. L'utilisation de charbon actif est recommandée, de même qu'un lavage gastrique continu avec du sérum physiologique pendant 24 heures ou plus. Chez les patients comateux, des voies respiratoires adéquates doivent être mises en place et une ventilation assistée doit être utilisée si nécessaire. Une surveillance de l'ECG peut être nécessaire pendant plusieurs jours, car des cas de rechute ont été signalés après un rétablissement apparent.
Les arythmies doivent être traitées par un agent anti-arythmique approprié. Il a été rapporté qu'un grand nombre des symptômes cardiovasculaires et du SNC liés à une intoxication par des antidépresseurs tricycliques chez les adultes peuvent être traités par l'administration en intraveineuse lente de salicylate de physostigmine, à des doses allant de 1 à 3 mg.
La physostigmine étant rapidement métabolisée, l'administration doit être répétée, si nécessaire. Les convulsions peuvent répondre au traitement anticonvulsivant standard.
Cependant, les barbituriques peuvent renforcer la dépression respiratoire. La dialyse et la diurèse forcée ne sont généralement pas utiles dans le traitement du surdosage en raison de la forte liaison de la doxépine aux tissus et aux protéines.

Propriétés/effets

Code ATC
Groupe pharmacothérapeutique : antidépresseur tricyclique dérivé des benzodiazépines, code ATC : N06 AA12.
canisme d'action
Le mécanisme d'action de la doxépine n'est pas connu avec certitude. Ce n'est ni un stimulant du système nerveux central ni un inhibiteur de la monoamine oxydase. L'hypothèse actuelle est que les effets cliniques sont dus, au moins en partie, à une influence sur l'activité adrénergique des synapses de manière à empêcher la désactivation de la noradrénaline par recapture dans les terminaisons nerveuses.
Pharmacodynamique
Des effets anticholinergiques, antisérotoninergiques et antihistaminiques sur les muscles lisses ont été démontrés dans des études animales. Chez l'animal, à des doses plus élevées que les doses cliniques habituelles, la réponse à l'adrénaline est accrue. Cet effet n'a pas été démontré chez les hommes et les femmes.

Pharmacocinétique

Absorption
La doxépine est bien absorbée par le tractus gastro-intestinal. Environ 55 à 87 % de la doxépine administrée par voie orale subit un métabolisme de premier passage dans le foie, formant le principal métabolite actif, la desméthyldoxépine.
Distribution
Chez des volontaires sains, une dose unique de 75 mg administrée par voie orale a entraîné des concentrations plasmatiques maximales de doxépine allant de 8,8 à 45,8 ng/ml (moyenne de 26,1 ng/ml).
Les niveaux maximaux ont été atteints entre 2 et 4 heures (moyenne 2,9 heures) après l'administration. Les concentrations maximales du métabolite primaire, la desméthyldoxépine, étaient comprises entre 4,8 et 14,5 ng/ml (moyenne 9,7 ng/ml) et ont été atteintes entre 2 et 10 heures après l'administration. Le volume moyen apparent de distribution de la doxépine est d'environ 20 l/kg.
La liaison protéique de la doxépine est d'environ 76 %.
tabolisme
Chez des volontaires sains, la demi-vie d'élimination plasmatique de la doxépine variait entre 8 et 24 heures (moyenne 17 heures). La demi-vie de la desméthyldoxépine était comprise entre 33 et 80 heures (moyenne 51 heures). La clairance plasmatique moyenne de la doxépine est d'environ 0,84 l/kg.h. Les voies métaboliques de la doxépine comprennent la déméthylation, la N-oxydation, l'hydroxylation et la formation de glucuronides.
Élimination
La doxépine est principalement excrétée dans l'urine sous forme de métabolites, libres ou conjugués.

Données précliniques

Il n'existe pas d'autres données de sécurité précliniques importantes pour le médecin prescripteur en plus de celles déjà incluses dans ces Informations Professionnelles.

Remarques particulières

Incompatibilités
Sans objet.
Stabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date indiquée par la mention "EXP" figurant sur le récipient.
Remarques particulières concernant le stockage
Doxepin Rivopharm 25 mg : ne pas conserver à une température supérieure à 25°C. Doxepin Rivopharm 50 mg : ne pas conserver à une température supérieure à 30°C. Conserver dans l'emballage d'origine.
Tenir hors de portée des enfants.

Numéro d’autorisation

69433 (Swissmedic)

Présentation

Doxepin Rivopharm 25 mg : 28 ou 98 gélules (B)
Doxepin Rivopharm 50 mg : 28 ou 98 gélules (B)

Titulaire de l’autorisation

Rivopharm SA, Insema Centre, 6928, Manno, Suisse

Mise à jour de l’information

avril 2024