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Vyvgart®
argenx Switzerland SA

Composition

Principes actifs
Efgartigimod alfa.
L’efgartigimod alfa est un fragment Fc dérivé d’une immunoglobuline G1 (IgG1) recombinante humaine issu de cellules d’ovaires de hamster chinois (CHO) par la technologie de l’ADN recombinant.
Excipients - Vyvgart, solution à diluer pour perfusion
Phosphate monosodique monohydraté, phosphate disodique anhydre, chlorure de sodium, chlorhydrate d’arginine, polysorbate 80 (E 433), eau pour préparations injectables.
Chaque flacon contient 67,2 mg de sodium.
Excipients - Vyvgart, solution injectable
Hyaluronidase humaine recombinante (rHuPH20) (produite par génie génétique en utilisant des cellules CHO), Lhistidine, chlorhydrate de Lhistidine monohydraté, L-méthionine, polysorbate 20 (E 432), chlorure de sodium, saccharose, eau pour préparations injectables.
Chaque flacon contient 12,9 mg de sodium.

Indications/Possibilités d’emploi

Vyvgart est utilisé en association au traitement standard pour traiter les patients adultes atteints de myasthénie auto-immune généralisée et présentant des anticorps anti-récepteurs de l’acétylcholine (RACh).

Posologie/Mode d’emploi

Vyvgart, solution à diluer pour perfusion
L’efgartigimod alfa doit être administré par un médecin et sous la supervision d’un médecin expérimenté dans la prise en charge des patients atteints de maladies neuromusculaires.
Posologie usuelle
La dose recommandée est de 10 mg/kg en perfusion intraveineuse d’une heure, à administrer par cycles d’une perfusion hebdomadaire pendant 4 semaines (1 cycle). L’administration des cycles de traitement suivants dépend de l’évaluation clinique. La fréquence des cycles de traitement peut varier d’un patient à l’autre (voir rubrique «Propriétés/Effets»).
Durant le programme de développement clinique, le délai le plus court pour démarrer un nouveau cycle de traitement était de 7 semaines après la première perfusion du cycle précédent. La sécurité de l’instauration d’un nouveau cycle moins de 7 semaines après le début du cycle de traitement précédent n’a pas été établie. Dans les essais cliniques, 7 des 19 patients (37%) qui n’avaient pas atteint le critère d’évaluation clinique après le premier cycle de traitement ont présenté une réponse lors du deuxième cycle de traitement. Aucune donnée contrôlée contre placebo n’est disponible sur l’efficacité de cycles de traitement supplémentaires chez les patients qui n’ont pas répondu après deux cycles.
Chez les patients pesant 120 kg ou plus, la dose recommandée est de 1200 mg (3 flacons) par perfusion (voir rubrique «Remarques concernant la manipulation»).
Aucune expérience n’est disponible concernant l’efficacité chez les patients atteints de myasthénie auto-immune généralisée n’ayant pas répondu précédemment à un traitement par échange plasmatique (PLEX).
Vyvgart, solution injectable
Le traitement doit être initié et supervisé par un médecin expérimenté dans la prise en charge des patients atteints de maladies neuromusculaires. Le premier cycle de traitement et la première injection du deuxième cycle de traitement doivent être administrés par ou sous la supervision d’un médecin. La suite du traitement doit être administrée par un médecin ou peut être administrée à domicile par le patient lui-même ou un aidant après avoir reçu une formation appropriée à la technique d’injection sous-cutanée.
Posologie usuelle
La dose recommandée est de 1000 mg à administrer par voie sous-injection hebdomadaire pendant 4 semaines (1 cycle). Les cycles de traitement suivants doivent être administrés en fonction de l’évaluation clinique. La fréquence des cycles de traitement peut varier d’un patient à l’autre (voir «Propriétés/Effets»).
Durant le programme de développement clinique, le délai le plus court pour démarrer un nouveau cycle de traitement était de 7 semaines après la première perfusion du cycle précédent. La sécurité de l’instauration d’un nouveau cycle moins de 7 semaines après le début du cycle de traitement précédent n’a pas été établie.
Pour les patients recevant actuellement l’efgartigimod alfa par voie intraveineuse, la solution injectable par voie sous-cutanée peut être utilisée comme alternative. Il est recommandé de passer d’une forme pharmaceutique à l’autre au début d’un nouveau cycle de traitement. On ne dispose d’aucune donnée concernant la sécurité et l’efficacité chez les patients changeant de forme pharmaceutique au cours d’un même cycle de traitement.
Aucune expérience n’est disponible concernant l’efficacité chez les patients atteints de myasthénie auto-immune généralisée n’ayant pas répondu précédemment à un traitement par échange plasmatique (PLEX).
Afin d’assurer la traçabilité des médicaments biotechnologiques, il convient de documenter pour chaque traitement le nom commercial et le numéro de lot.
Instructions posologiques particulières
Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
Aucune donnée n’est disponible chez les patients atteints d’insuffisance hépatique. Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les patients atteints d’insuffisance hépatique (voir rubrique «Pharmacocinétique»).
Patients présentant des troubles de la fonction rénale
Les données de sécurité et d’efficacité chez les patients atteints d’insuffisance rénale légère sont limitées. Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les patients atteints d’insuffisance rénale légère. Les données de sécurité et d’efficacité chez les patients atteints d’insuffisance rénale modérée ou sévère sont très limitées (voir rubrique «Pharmacocinétique»).
Patients âgés
Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les patients de 65 ans et plus (voir rubrique «Pharmacocinétique»).
Enfants et adolescents
La sécurité et l’efficacité de l’efgartigimod alfa dans la population pédiatrique n’ont pas encore été établies. Aucune donnée n’est disponible.
Prise retardée
Si une perfusion ou une injection programmée n’est pas possible, le traitement peut être administré jusqu’à 3 jours avant ou après la date programmée. Le schéma d’administration initial doit ensuite être repris jusqu’à la fin du cycle de traitement. Si l’administration d’une dose doit être repoussée de plus de 3 jours, cette dose ne doit pas être administrée afin de respecter un intervalle d’au moins 3 jours entre deux doses consécutives.
Mode d’administration - Vyvgart, solution à diluer pour perfusion
Ce médicament doit uniquement être administré en perfusion intraveineuse. Ne pas l’administrer en injection rapide ou en bolus intraveineux. Il doit être dilué dans une solution injectable de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9%) avant administration (voir rubrique «Remarques concernant la manipulation»).
Le médicament doit être administré sur une heure. Un traitement approprié pour les réactions liées à la perfusion et les réactions d’hypersensibilité doit être facilement disponible avant l’administration de l’efgartigimod alfa. En cas de réactions à la perfusion, la perfusion doit être administrée à un débit plus faible, interrompue ou elle peut être arrêtée définitivement (voir rubrique «Mises en garde et précautions»).
Pour les instructions concernant la dilution du médicament avant administration, voir la rubrique «Remarques concernant la manipulation».
Mode d’administration - Vyvgart, solution injectable
Ce médicament doit uniquement être administré par injection sous-cutanée. La solution injectable ne doit pas être administrée par voie intraveineuse.
Après avoir sorti le flacon du réfrigérateur, attendre au moins 15 minutes avant d’effectuer l’injection afin de permettre à la solution de revenir à la température ambiante. Utiliser une technique aseptique lors de la préparation et de l’administration de la solution de médicament. Ne pas agiter le flacon (voir rubrique «Remarques concernant la manipulation»).
Lors de l’administration du premier cycle de traitement et de la première injection du deuxième cycle de traitement par efgartigimod alfa, un traitement approprié pour les réactions liées à l’injection et pour les réactions d’hypersensibilité doit être facilement disponible (voir rubrique «Mises en garde et précautions»). Les sites d’injection recommandés (au niveau de l’abdomen) doivent être alternés et les injections ne doivent jamais être effectuées dans des grains de beauté, des cicatrices ou des zones où la peau est sensible, contusionnée, rouge ou dure. Le volume de 5,6 ml doit être injecté en 30 à 90 secondes. L’injection peut être plus lente si le patient ressent une gêne.
La première auto-injection doit toujours être effectuée sous la supervision d’un médecin. Après une formation appropriée à la technique d’injection sous-cutanée, les patients ou leurs aidants pourront injecter le médicament à domicile si le médecin le considère approprié. Les patients ou leurs aidants doivent être informés que Vyvgart doit être injecté conformément aux instructions fournies dans la notice d’emballage.
Des instructions détaillées sur l’administration du médicament sont données dans les instructions d’utilisation de la notice d’emballage.

Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique «Composition».

Mises en garde et précautions

Patients atteints de myasthénie de classe V selon la Myasthenia Gravis Foundation of America (MGFA)
Le traitement par efgartigimod alfa n’a pas été étudié chez les patients atteints de myasthénie de classe V selon la MGFA (à savoir la crise myasthénique), définie comme nécessitant une intubation avec ou sans ventilation mécanique, sauf dans le cadre de soins postopératoires de routine. La séquence d’instauration du traitement entre les thérapies établies pour la crise myasthénique et l’efgartigimod alfa, ainsi que leurs interactions potentielles, doivent être prises en compte (voir rubrique «Interactions»).
Infections
La réduction transitoire des taux d’IgG provoquée par l’efgartigimod alfa peut augmenter le risque d’infections (voir rubriques «Effets indésirables» et «Propriétés/Effets»). Les infections les plus fréquemment observées lors des études cliniques étaient les infections des voies aériennes supérieures et les infections des voies urinaires (voir rubrique «Effets indésirables»).
L’apparition de signes cliniques et de symptômes d’infections durant le traitement par Vyvgart doit être surveillée chez les patients. Chez les patients présentant une infection active, le rapport bénéfice/risque du maintien ou de l’arrêt du traitement par efgartigimod alfa doit être pris en compte tant que l’infection n’est pas guérie. En cas d’infection grave, il convient d’attendre que l’infection soit guérie avant de reprendre le traitement par efgartigimod alfa.
Réactions liées à la perfusion et réactions d’hypersensibilité - Vyvgart, solution à diluer pour perfusion
Des réactions à la perfusion telles qu’un rash ou un prurit peuvent survenir. Dans l’étude clinique, les réactions à la perfusion ont été d’intensité légère à modérée et n’ont pas entraîné l’arrêt définitif du traitement. L’apparition de signes cliniques et de symptômes d’une réaction à la perfusion doit être surveillée chez les patients pendant l’administration et dans l’heure qui suit. En cas de réaction et selon l’intensité de la réaction, il convient d’administrer la perfusion à un débit plus faible, d’interrompre la perfusion ou de l’arrêter définitivement et de mettre en place les mesures de soutien appropriées. Une fois la réaction résolue, l’administration peut être reprise avec prudence en fonction de l’évaluation clinique (voir rubrique «Posologie/Mode d’emploi»).
Des cas de réaction anaphylactique ont été signalés après la mise sur le marché. En cas de suspicion d’une réaction anaphylactique, l’administration de Vyvgart doit être immédiatement interrompue et un traitement médical approprié doit être mis en place. Les patients doivent être informés de la survenue possible ainsi que des signes et symptômes des réactions d’hypersensibilité et des réactions anaphylactiques. Il doit aussi leur être indiqué de contacter immédiatement leur médecin en cas d’apparition de ces réactions.
Réactions liées à la perfusion et réactions d’hypersensibilité - Vyvgart, solution injectable
Des réactions à l’injection telles qu’un rash ou un prurit ont été rapportées lors des études cliniques (voir rubrique «Effets indésirables»). Ces réactions ont été d’intensité légère à modérée et n’ont pas entraîné un arrêt définitif du traitement. Des cas de réaction anaphylactique ont été rapportés avec l’efgartigimod alfa par voie intraveineuse après la mise sur le marché. Le premier cycle de traitement et la première injection du deuxième cycle de traitement doivent être administrés sous la supervision d’un médecin. L’apparition de signes cliniques et de symptômes d’une réaction à l’injection doit être surveillée chez les patients au cours des 30 minutes qui suivent l’administration. En cas de réaction et selon l’intensité de la réaction, il convient de mettre en place les mesures de soutien appropriées. Les injections suivantes peuvent être administrées avec prudence en fonction de l’évaluation clinique.
En cas de suspicion d’une réaction anaphylactique, l’administration de Vyvgart doit être immédiatement interrompue et un traitement médical approprié doit être mis en place. Les patients doivent être informés de la survenue possible et des signes et symptômes des réactions d’hypersensibilité et des réactions anaphylactiques. Il doit aussi leur être indiqué de contacter immédiatement leur médecin en cas d’apparition de ces réactions.
Immunisation
Tous les vaccins doivent être administrés conformément aux recommandations vaccinales.
La sécurité d’une immunisation par des vaccins vivants ou des vaccins vivants atténués et la réponse à l’immunisation par ces vaccins pendant le traitement par efgartigimod alfa sont inconnues. L’administration de vaccins vivants ou de vaccins vivants atténués est généralement déconseillée chez les patients en cours de traitement par efgartigimod alfa. Si une vaccination par des vaccins vivants ou des vaccins vivants atténués s’avère nécessaire, ces vaccins doivent être administrés au moins 4 semaines avant le traitement et au moins 2 semaines après la dernière dose d’efgartigimod alfa.
Les autres vaccins peuvent être administrés si nécessaire à tout moment pendant le traitement par efgartigimod alfa.
Immunogénicité - Vyvgart, solution à diluer pour perfusion
Lors de l’étude en double aveugle contrôlée versus placebo, des anticorps préexistants se liant à l’efgartigimod alfa ont été détectés chez 25 patients atteints de myasthénie auto-immune généralisée sur 165 (15%). Des anticorps anti-efgartigimod alfa induits par le traitement ont été détectés chez 17 patients sur 83 (21%). Chez 3 de ces 17 patients, les anticorps anti-médicaments induits par le traitement ont persisté jusqu’à la fin de l’étude. Des anticorps neutralisants ont été détectés chez 6 patients traités par Vyvgart sur 83 (7%), y compris chez les 3 patients présentant des anticorps antimédicaments persistants induits par le traitement. La ré-administration du traitement n’a pas entraîné d’augmentation de l’incidence des anticorps anti-efgartigimod alfa ni de leurs titres.
Aucune conséquence apparente des anticorps anti-efgartigimod alfa sur l’efficacité ou la sécurité clinique, ni sur les paramètres pharmacocinétiques et pharmacodynamiques n’a été observée.
Immunogénicité - Vyvgart, solution injectable
Lors de l’étude contrôlée versus traitement actif, ARGX-113-2001, des anticorps préexistants se liant à l’efgartigimod alfa ont été détectés chez 12 patients atteints de myasthénie auto-immune généralisée sur 110 (11%). Des anticorps anti-efgartigimod alfa ont été détectés chez 19 patients sur 55 (35%) chez les patients traités par efgartigimod alfa par voie sous-cutanée par rapport à 11 patients sur 55 (20%) chez ceux traités par la forme pharmaceutique intraveineuse. Des anticorps neutralisants ont été détectés chez 2 patients (4%) traités par efgartigimod alfa par voie sous-cutanée et chez 2 patients (4%) traités par efgartigimod alfa par voie intraveineuse.
L’impact des anticorps anti-efgartigimod alfa sur l’efficacité ou la sécurité clinique, la pharmacocinétique et la pharmacodynamie ne peut être évalué en raison de la faible incidence des anticorps neutralisants.
Traitements immunosuppresseurs et anticholinestérasiques
En cas de diminution ou d’interruption d’un traitement par immunosuppresseurs non stéroïdiens, corticoïdes et anticholinestérasiques, les patients doivent faire l’objet d’une étroite surveillance afin de déceler tout signe d’exacerbation de la maladie.
Teneur en sodium
Vyvgart, solution à diluer pour perfusion contient 67,2 mg de sodium dans chaque flacon, soit 3,4% de l’apport journalier maximum recommandé par l’OMS (2 g de sodium) chez l’adulte.
Vyvgart, solution injectable contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par flacon, c.-à-d. qu’il est essentiellement «sans sodium».

Interactions

Aucune étude d’interaction n’a été réalisée.
L’efgartigimod alfa peut diminuer les concentrations de composés se liant au récepteur néonatal Fc (FcRn) humain, à savoir les immunoglobulines, les anticorps monoclonaux ou les dérivés d’anticorps contenant le domaine Fc humain de la sous-classe des IgG. Dans la mesure du possible, il est recommandé de reporter l’initiation d’un traitement par ces produits jusqu’à 2 semaines après la dernière dose d’un cycle de traitement par Vyvgart. Par mesure de précaution, les patients recevant Vyvgart alors qu’ils sont sous traitement avec ces produits seront étroitement surveillés, afin d’évaluer si la réponse à ces produits en termes d’efficacité est celle attendue.
L’échange plasmatique, l’immunoadsorption et la plasmaphérèse peuvent réduire les taux circulants d’efgartigimod alfa.
L’interaction potentielle avec les vaccins a été étudiée dans le cadre d’un modèle non clinique utilisant l’hémocyanine de patelle (KLH) comme antigène. L’administration hebdomadaire de 100 mg/kg chez le singe n’a pas eu d’impact sur la réponse immunitaire à l’immunisation par KLH. (pour plus d’information, voir la rubrique «Mises en garde et précautions»).

Grossesse, Allaitement

Grossesse
Il n’existe aucune donnée sur l’utilisation de l’efgartigimod alfa pendant la grossesse. Les anticorps, y compris les anticorps monoclonaux thérapeutiques, sont connus pour être activement transportés à travers le placenta (après 30 semaines de grossesse) en se liant au FcRn.
L’efgartigimod alfa peut être transmis de la mère au fœtus en développement. Étant donné que l’efgartigimod alfa est susceptible de faire baisser les taux d’anticorps maternels et d’inhiber le passage des anticorps maternels au fœtus, une réduction de la protection passive du nouveau-né est envisagée. Par conséquent, l’administration de vaccins vivants ou de vaccins vivants atténués aux nourrissons exposés in utero à l’efgartigimod alfa devra être évaluée au regard du rapport bénéfice/risque (voir rubrique «Mises en garde et précautions»).
Le traitement par Vyvgart chez les femmes enceintes ne doit être envisagé que si le bénéfice clinique est supérieur aux risques.
Allaitement
Il n’existe aucune donnée concernant la présence de l’efgartigimod alfa dans le lait maternel, ni concernant ses effets sur l’enfant allaité ou sur la lactation. Aucune étude chez l’animal portant sur le passage de l’efgartigimod alfa dans le lait n’a été réalisée; par conséquent, une excrétion dans le lait maternel ne peut être exclue. On sait que des IgG maternelles se retrouvent dans le lait maternel. Aucune étude n’est disponible concernant d’éventuelles modifications des IgG maternelles dans le lait et une protection passive du nouveau-né pendant le traitement par Vyvgart. Le traitement par efgartigimod alfa chez les femmes allaitantes ne doit être envisagé que si le bénéfice clinique est supérieur aux risques.
Fertilité
Il n’existe aucune donnée concernant les effets de l’efgartigimod alfa sur la fertilité humaine. Les études chez l’animal n’ont montré aucun impact de l’efgartigimod alfa sur les paramètres de fertilité chez les mâles et les femelles (voir rubrique «Données précliniques»).

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Vyvgart n’a aucun effet ou un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

Effets indésirables

Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus fréquemment observés étaient les réactions au site d’injection (38,2%, uniquement en sous-cutané), les infections des voies aériennes supérieures (10,7%) et les infections des voies urinaires (9,5%).
L’ensemble des données de sécurité indique que le profil de sécurité est identique pour les deux formes pharmaceutiques, à l’exception des réactions au site d’injection pour Vyvgart (sous-cutané), qui sont imputables à la voie d’administration.
Liste des effets indésirables
La sécurité de Vyvgart (par voie intraveineuse) a été évaluée chez 167 patients (84 patients traités avec l’efgartigimod alfa et 83 patients traités avec le placebo) atteints de myasthénie auto-immune généralisée lors de l’étude clinique de phase III en double aveugle, contrôlée contre placebo d’une durée de 26 semaines (ARGX-113-1704).
En outre, la sécurité de Vyvgart par voie sous-cutanée et par voie intraveineuse a été comparée dans l’étude clinique en ouvert, randomisée et en groupes parallèles de phase III (ARGX-113-2001) d’une durée de 10 semaines chez 110 patients atteints de myasthénie grave généralisée: 55 patients ont reçu la forme pharmaceutique intraveineuse et 55 patients ont reçu la forme pharmaceutique souscutanée. Les effets indésirables décrits dans cette section sont basés sur ces deux études et sur des rapports post-commercialisation.
Les effets indésirables les plus fréquents, quelle que soit la forme d’administration, étaient les infections des voies respiratoires supérieures et les céphalées. Des réactions au site d’injection ont été observées uniquement après administration sous-cutanée.
Le tableau 1 présente les effets indésirables listés par classe de systèmes d’organes et par terme préféré. Les catégories de fréquence sont définies comme suit: très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1000) ou fréquence inconnue (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de fréquence décroissante.
Tableau 1. Effets indésirables

Classe de systèmes d’organes (SOC)

Effet indésirable

Catégorie de fréquence

Infections et infestations*

Infection des voies aériennes supérieures (10,7%)

Très fréquent

Infection des voies urinaires

Fréquent

Bronchite

Fréquent

Affections du système immunitaire

Réaction anaphylactiquea

Fréquence inconnue

Affections du système nerveux

Céphalées (12,7%)

Très fréquent

Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif

Myalgie

Fréquent

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Réactions au site d’injection (38,2%)b

Très fréquent

Fatigue

Fréquent

Lésions, intoxications et complications d’interventions*

Céphalées liées à une interventionc

Fréquent

* Voir le paragraphe «Description d’effets indésirables spécifiques et informations complémentaires»
a Issus de signalements spontanés après la mise sur le marché lors d’une administration par voie intraveineuse
b Administration par voie sous-cutanée uniquement (voir le paragraphe «Description d’effets indésirables spécifiques et informations complémentaires»)
c Administration par voie intraveineuse uniquement
Description d’effets indésirables spécifiques et informations complémentaires
Réactions au site d’injection (uniquement lors de l’utilisation par voie sous-cutanée)
Dans l’étude de phase III en ouvert (ARGX-113-2001), 55 sujets au total ont été traités par efgartigimod alfa par voie sous-cutanée. Toutes les réactions au site d’injection (p. ex., éruption cutanée au site d’injection, érythème au site d’injection, démangeaisons au site d’injection, douleurs au site d’injection) étaient légères à modérées et n’ont pas entraîné l’arrêt du traitement. 38,2% (n = 21) des patients traités par efgartigimod alfa par voie sous-cutanée ont présenté une réaction au site d’injection. En cas de survenue de réactions au site d’injection, celles-ci ont disparu sans traitement chez 81,0% (17/21) des patients.
Infections
Au cours de l’étude contrôlée versus placebo ARGX-113-1704 portant sur l’efgartigimod alfa par voie intraveineuse (IV), les effets indésirables les plus fréquemment rapportés ont été des infections. Dans l’ensemble, dans cette étude de phase III contrôlée d’une durée de 26 semaines, des infections liées au traitement ont été rapportées chez 46,4% (n = 39) des patients traités par efgartigimod alfa IV et chez 37,3% (n = 31) des patients traités par placebo. Le délai entre le début du traitement et l’apparition des infections était de 6 semaines (valeur médiane). Les infections les plus fréquemment rapportées étaient les infections des voies respiratoires supérieures (chez 10,7% [n = 9] des patients traités par efgartigimod alfa par voie intraveineuse et chez 4,8% [n = 4] des patients sous placebo) et les infections urinaires (chez 9,5% [n = 8] des patients traités par efgartigimod alfa par voie intraveineuse et chez 4,8% [n = 4] des patients sous placebo). Dans l’étude en ouvert d’une durée de 10 semaines (ARGX-113-2001) évaluant l’efgartigimod intraveineux (IV) et sous-cutané (SC), des infections liées au traitement ont été rapportées chez 16,4% (n = 9) des patients traités par efgartigimod alfa IV et chez 18,2% (n = 10) des patients traités par efgartigimod alfa SC. L’infection la plus fréquemment rapportée était l’infection urinaire (chez 5,5% [n = 3] des patients traités par efgartigimod alfa IV et chez 1,8% [n = 1] des patients traités par efgartigimod alfa SC). Les infections ont pour la plupart présenté une gravité légère à modérée chez les patients ayant reçu l’efgartigimod alfa IV et SC (≤ grade 2 selon les critères CTCAE, Common Terminology Criteria for Adverse Events).
Céphalées liées à une intervention (uniquement lors de l’administration par voie intraveineuse)
Des céphalées liées à une intervention ont été rapportées dans l’étude de phase III contrôlée contre placebo d’une durée de 26 semaines chez 4,8% des patients traités par efgartigimod alfa par voie intraveineuse et chez 1,2% des patients traités par placebo, alors que cela ne s’est produit chez aucun des patients de l’étude en ouvert d’une durée de 10 semaines (ARGX-113-2001) évaluant l’efgartigimod intraveineux (IV) et sous-cutané (SC). Des céphalées liées à une intervention ont été signalées lorsqu’il a été estimé que des céphalées étaient chronologiquement liées à la perfusion intraveineuse d’efgartigimod alfa. Les céphalées étaient légères à modérées dans l’ensemble, à l’exception d’un événement qui a été signalé comme sévère (grade 3).
Anaphylaxie
Aucune réaction anaphylactique n’a été rapportée dans les études cliniques en aveugle et en ouvert (tant avec la forme intraveineuse qu’avec la forme sous-cutanée). Après la mise sur le marché, des cas de réactions anaphylactiques ont été signalés lors de l’administration intraveineuse d’efgartigimod alfa. Aucune réaction anaphylactique n’a été rapportée avec l’efgartigimod alfa administré par voie sous-cutanée depuis sa mise sur le marché.
L’annonce d’effets secondaires présumés après l’autorisation est d’une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d’effet secondaire nouveau ou grave via le portail d’annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

Surdosage

Il n’existe pas de signes et symptômes spécifiques connus de surdosage avec l’efgartigimod alfa. En cas de surdosage, les effets indésirables qui peuvent apparaître ne devraient pas être différents de ceux qui peuvent être observés à la dose recommandée. La survenue d’effets indésirables doit être surveillée et un traitement symptomatique et de soutien approprié doit être instauré. Il n’existe pas d’antidote spécifique en cas de surdosage avec l’efgartigimod alfa.

Propriétés/Effets

Code ATC
L04AA58
Mécanisme d’action
L’efgartigimod alfa est un fragment d’anticorps IgG1 humain conçu pour renforcer l’affinité avec le récepteur néonatal Fc (FcRn). L’efgartigimod alfa se lie au FcRn, ce qui entraîne une diminution des taux d’IgG circulantes, y compris les auto-anticorps IgG pathogènes. L’efgartigimod alfa n’a pas d’impact sur les taux des autres immunoglobulines (IgA, IgD, IgE ou IgM), ni sur les taux d’albumine.
Les auto-anticorps IgG sont la cause sous-jacente de la pathogenèse de la myasthénie auto-immune. Ils affectent la transmission neuromusculaire en se liant aux récepteurs de l’acétylcholine (RACh), aux récepteurs tyrosine kinase spécifiques du muscle (MuSK) ou à la protéine 4 des récepteurs des lipoprotéines de basse densité (LRP4).
Pharmacodynamique
Forme pharmaceutique intraveineuse
Lors d’une étude en double aveugle contrôlée versus placebo ARGX-113-1704, menée chez des patients atteints de myasthénie auto-immune généralisée, l’efgartigimod alfa à une dose de 10 mg/kg administrée une fois par semaine pendant 4 semaines a fait baisser les taux sériques d’IgG ainsi que les taux d’auto-anticorps anti-RACh (voir rubrique «Posologie/Mode d’emploi»). La diminution moyenne maximale en pourcentage des taux d’IgG totaux par rapport aux valeurs de référence était de 61% une semaine après la dernière perfusion du cycle de traitement initial et le retour aux taux de référence a été atteint 9 semaines après la dernière perfusion. Des effets similaires ont également été observés pour tous les sous-types d’IgG. La diminution des taux d’auto-anticorps anti-RACh a présenté une évolution similaire, avec une diminution moyenne maximale en pourcentage de 58% une semaine après la dernière perfusion et un retour aux taux de référence 7 semaines après la dernière perfusion. Des modifications similaires ont été observées au cours du deuxième cycle de l’étude.
Forme pharmaceutique sous-cutanée
Les diminutions des taux d’anticorps anti-RACh ont présenté une évolution comparable aux taux d’IgG totaux et elles étaient similaires entre les groupes traités par efgartigimod alfa par voie souscutanée et par voie intraveineuse. Des diminutions moyennes maximales en pourcentage des taux d’anticorps anti-RACh de 62,2% et 59,6% ont été observées une semaine après la dernière administration dans les groupes traités par efgartigimod alfa par voie sous-cutanée et par voie intraveineuse, respectivement. Dans les deux groupes traités par efgartigimod alfa par voie souscutanée et par voie intraveineuse, les diminutions des taux d’IgG totaux et d’anticorps anti-RACh ont été associées à une réponse clinique mesurée par la variation du score total MG-ADL par rapport aux valeurs de référence.
Efficacité clinique
Forme pharmaceutique intraveineuse
L’efficacité de l’efgartigimod alfa dans le traitement des adultes atteints de myasthénie auto-immune généralisée a été évaluée dans une étude multicentrique randomisée, en double aveugle et contrôlée versus placebo de 26 semaines (ARGX-113-1704).
Dans cet étude, les patients devaient remplir les critères principaux suivants lors de la sélection:
§score MGFA (Myasthenia Gravis Foundation of America) de classe II, III ou IV;
§patients testés positifs ou négatifs aux tests sérologiques détectant les anticorps anti-RACh;
§score MG-ADL total (score mesurant l’impact de la myasthénie sur les activités de la vie quotidienne) ≥ 5;
§traitement de la myasthénie auto-immune à doses stables, notamment par inhibiteurs de l’acétylcholinestérase (AChE), par corticoïdes ou par traitement immunosuppresseur non stéroïdien, seul ou en association [les immunosuppresseurs non stéroïdiens incluaient, entre autres, l’azathioprine, le méthotrexate, la ciclosporine, le tacrolimus, le mycophénolate mofétil et le cyclophosphamide] avant l’inclusion;
§taux d’IgG d’au moins 6 g/l.
Ont été exclus des études les patients présentant une myasthénie auto-immune généralisée avec un score MGFA de classe V; les patients présentant une réponse clinique insuffisance à la plasmaphérèse (plasma exchange, PLEX); les patients traités par PLEX, par administration intraveineuse d’immunoglobulines (IgIV) un mois avant le début du traitement et par anticorps monoclonaux six mois avant l’initiation du traitement; les patients ayant subi une thymectomie dans les trois mois précédant l’entrée dans l’étude ainsi que les patients présentant une infection active (aiguë ou chronique) par le virus de l’hépatite B, une séropositivité au virus de l’hépatite C, un diagnostic de SIDA, une infection sévère au cours des 8 dernières semaines ou une affection maligne sous-jacente non traitée avec succès au cours des trois années précédentes, thymome malin inclus.
Au total, 167 patients ont été inclus dans l’étude et ont été randomisés pour recevoir soit l’efgartigimod alfa par voie intraveineuse (n = 84), soit le placebo (n = 83). Les caractéristiques à l’inclusion étaient similaires entre les deux groupes de traitement de l’étude, notamment l’âge médian au moment du diagnostic [45 (19 à 81) ans], le sexe [la plupart des patients étaient des femmes; 75% (efgartigimod alfa) contre 66% (placebo)], l’origine ethnique [la plupart des patients étaient de type caucasien; 84,4%] et le délai médian depuis le diagnostic [8,2 ans (efgartigimod alfa) et 6,9 ans (placebo)].
La majorité des patients (77% dans chaque groupe de traitement) ont été testés positifs aux anticorps anti-RACh et 23% des patients ont été testés négatifs aux anticorps anti-RACh.
Au cours de l’étude, plus de 80% des patients de chaque groupe de traitement ont reçu des inhibiteurs de l’acétylcholinestérase, plus de 70% des patients de chaque groupe de traitement ont reçu des corticoïdes, et environ 60% des patients de chaque groupe de traitement ont reçu des traitements immunosuppresseurs non stéroïdiens, à des doses stables. Lors de l’entrée dans l’étude, environ 30% des patients de chaque groupe de traitement n’avaient jamais été traités par des immunosuppresseurs non stéroïdiens.
Le score total des activités de la vie quotidienne (MG-ADL) médian était de 9,0 dans les deux groupes de traitement, et le score total QMG (Quantitative Myasthenia Gravis) médian était de 17 et 16 dans les groupes efgartigimod alfa et placebo, respectivement.
Les patients ont été traités par efgartigimod alfa par voie intraveineuse à une dose de 10 mg/kg administrée une fois par semaine pendant 4 semaines et ont reçu 3 cycles de traitement au maximum (voir rubrique «Posologie/Mode d’emploi»).
L’efficacité de l’efgartigimod alfa a été évaluée à l’aide de l’échelle mesurant l’impact de la myasthénie sur les activités de la vie quotidienne (score MG-ADL, Myasthenia Gravis-Specific Activities of Daily Living). Le score total est compris entre 0 et 24, les scores les plus élevés correspondant à une plus grande atteinte. Dans cette étude, un patient était qualifié de répondeur au score MG-ADL s’il présentait une diminution ≥ 2 points du score MG-ADL total par rapport à la valeur de référence du cycle de traitement, pendant au moins 4 semaines consécutives, la première diminution intervenant au plus tard 1 semaine après la dernière perfusion du cycle.
L’efficacité de l’efgartigimod alfa a également été mesurée à l’aide du score QMG total, un système d’évaluation de la faiblesse musculaire sur une échelle allant de 0 à 39, où les valeurs élevées correspondent à une atteinte sévère. Dans cette étude, un patient était qualifié de répondeur au score QMG s’il présentait une diminution ≥ 3 points du score QMG total par rapport à la valeur de référence du cycle de traitement, pendant au moins 4 semaines consécutives, la première diminution intervenant au plus tard 1 semaine après la dernière perfusion du cycle.
Le critère d’évaluation principal de l’efficacité était la comparaison du pourcentage de répondeurs au score MG-ADL au cours du premier cycle de traitement (C1) entre les groupes traités de la population séropositive aux anticorps anti-RACh.
Un critère d’évaluation secondaire importante était la comparaison du pourcentage de répondeurs au score QMG pendant le premier cycle de traitement (C1) entre les deux groupes de traitement chez les patients séropositifs aux anticorps anti-RACh.
Tableau 2. Répondeurs aux scores MG-ADL et QMG pendant le cycle 1 dans la population séropositive aux anticorps anti-RACh (ensemble d’analyse en ITT modifiée)

Population

Efgartigimod alfa
n/N (%)

Placebo
n/N (%)

Valeur P

Différence Efgartigimod alfa-placebo (IC à 95%)

Score MG-ADL

Séropositifs aux anticorps anti-RACh

44/65 (67,7)

19/64 (29,7)

< 0,0001

38,0 (22,1; 54,0)

Score QMG

Séropositifs aux anticorps anti-RACh

41/65 (63,1)

9/64 (14,1)

< 0,0001

49,0 (34,5; 63,5)

Anticorps anti-RACh = anticorps anti-récepteurs de l’acétylcholine; MG-ADL = score mesurant l’impact de la myasthénie sur les activités de la vie quotidienne; QMG = Quantitative Myasthenia Gravis; ITT modifiée = intention de traiter modifiée; n = nombre de patients pour lesquels l’observation a été rapportée; N = nombre de patients dans l’ensemble d’analyse; IC = intervalle de confiance.
Régression logistique stratifiée en fonction du statut pour les anticorps anti-RACh (le cas échéant), la nationalité japonaise/non japonaise et le protocole de référence, avec le score MG-ADL de référence comme covariable/le score QMG comme covariable.
Valeur p bilatérale exacte.
Les analyses montrent qu’au cours du deuxième cycle de traitement, les taux de répondeurs au score MG-ADL ont été similaires à ceux du premier cycle de traitement (voir Tableau 3).
Tableau 3. Répondeurs aux scores MG-ADL et QMG pendant le cycle 2 dans la population séropositive aux anticorps anti-RACh (ensemble d’analyse en ITT modifiée)

Population

Efgartigimod alfa
n/N (%)

Placebo
n/N (%)

Score MG-ADL

Séropositifs aux anticorps anti-RACh

36/51 (70,6)

11/43 (25,6)

Score QMG

Séropositifs aux anticorps anti-RACh

24/51 (47,1)

5/43 (11,6)

Anticorps anti-RACh = anticorps anti-récepteurs de l’acétylcholine; MG-ADL = score mesurant l’impact de la myasthénie sur les activités de la vie quotidienne; QMG = Quantitative Myasthenia Gravis; ITT modifiée = intention de traiter modifiée; n = nombre de patients pour lesquels l’observation a été rapportée; N = nombre de patients dans l’ensemble d’analyse.
Chez les patients présentant un antécédent de thymectomie, 27 patients (60%) étaient répondeurs au score MG-ADL dans le groupe efgartigimod, contre 8 patients (27%) dans le groupe placebo.
D’après les données exploratoires, un début de réponse a été observé dans les 2 semaines suivant la première perfusion chez 37 patients (84%) traités par efgartigimod alfa par voie intraveineuse sur 44 parmi les répondeurs au score MG-ADL séropositifs aux anticorps anti-RACh.
Dans l’étude en double aveugle contrôlée versus placebo (ARGX-113-1704) conformément au protocole de l’étude clinique, un cycle de traitement suivant ne pouvait être initié que si tous les critères suivants étaient satisfaits:
(1) la période minimale entre les cycles était de 8 semaines après la première perfusion du cycle précédent;
(2) le patient avait un score MG-ADL total de ≥ 5 points avec > 50% du score total étant dus à des symptômes non oculaires; et
(3) seulement pour les patients ayant obtenu un statut de répondeur (voir définition ci-dessus) dans le cycle de traitement précédent, et présentant une perte de réponse (définie par une réduction du score MG-ADL total de < 2 points par comparaison à la valeur du cycle initial).
Dans l’ensemble de la population, le délai moyen avant le deuxième cycle de traitement dans le groupe efgartigimod alfa par voie intraveineuse était de 13 semaines (ET: 5,5 semaines) et le délai médian était de 10 semaines (8 à 26 semaines) après la première perfusion du premier cycle de traitement.
Chez les 44 patients qui ont répondu au traitement (réduction de ≥ 2 points du score MG-ADL total dans le cycle respectif par rapport à la valeur initiale), la durée de l’amélioration clinique était de 5 semaines chez 5 patients (11%), de 6 à 7 semaines chez 14 patients (32%), de 8 à 11 semaines chez 10 patients (23%) et de 12 semaines ou plus chez 15 patients (34%).
Forme pharmaceutique sous-cutanée
Une étude randomisée, en ouvert, en groupes parallèles, multicentrique sur 10 semaines (ARGX-113-2001) a été menée chez des patients adultes atteints de myasthénie auto-immune généralisée en vue d’évaluer la non-infériorité de l’effet pharmacodynamique de l’efgartigimod alfa par voie sous-cutanée par rapport à l’efgartigimod alfa par voie intraveineuse. Les principaux critères d’inclusion et d’exclusion étaient identiques à ceux de l’étude ARGX-113-1704.
Au total, 110 patients ont été randomisés et ont reçu un cycle d’administrations hebdomadaires pendant 4 semaines, soit d’efgartigimod alfa par voie sous-cutanée à une dose de 1000 mg (n = 55), soit d’efgartigimod alfa par voie intraveineuse à une dose de 10 mg/kg (n = 55). La majorité des patients étaient positifs aux anticorps anti-RACh: 45 patients (82%) dans le groupe efgartigimod alfa par voie sous-cutanée et 46 patients (84%) dans le groupe efgartigimod alfa par voie intraveineuse. Avant la sélection, tous les patients recevaient un traitement de la myasthénie auto-immune à des doses stables, notamment par inhibiteurs de l’acétylcholinestérase, par corticoïdes ou par traitements immunosuppresseurs non stéroïdiens, en association ou en monothérapie.
Les caractéristiques à l’inclusion étaient similaires entre les groupes de traitement.
Au cours de l’étude, plus de 80% des patients de chaque groupe de traitement ont reçu des inhibiteurs de l’acétylcholinestérase, plus de 60% des patients de chaque groupe de traitement ont reçu des corticoïdes, et environ 40% des patients de chaque groupe de traitement ont reçu des traitements immunosuppresseurs non stéroïdiens, à des doses stables. Lors de l’inclusion dans l’étude, environ 56% des patients de chaque groupe de traitement n’avaient jamais été traités par des immunosuppresseurs non stéroïdiens.
Le critère d’évaluation principal était la comparaison de la diminution en pourcentage des taux d’IgG totaux entre l’inclusion et le jour 29 entre les groupes de traitement dans l’ensemble de la population. Les résultats dans la population séropositive aux anticorps anti-RACh montrent la non-infériorité de l’efgartigimod alfa par voie sous-cutanée par rapport à l’efgartigimod alfa par voie intraveineuse (voir tableau 4).
Tableau 4. Analyse ANCOVA de la variation en pourcentage des taux d’IgG totaux entre l’inclusion et le jour 29 dans la population séropositive aux anticorps anti-RACh (ensemble d’analyse en ITT modifiée)

Efgartigimod alfa SC

Efgartigimod alfa IV

Différence
Efgartigimod alfa SC-Efgartigimod alfa IV

N

Moyenne
MC

IC à 95%

N

Moyenne
MC

IC à 95%

Différence
de la Moyenne
MC

IC à 95%

Valeur p

41

-66,9

-69,78;
-64,02

43

-62,4

-65,22;
-59,59

-4,5

-8,53;
-0,46

< 0,0001

Anticorps anti-RACh = anticorps anti-récepteurs de l’acétylcholine; ANCOVA = analyse de la covariance; IC = intervalle de confiance; SC = par voie sous-cutanée; IV = par voie intraveineuse; MC = moindres carrés; ITT modifiée = ensemble d’analyse en intention de traiter modifiée; N = nombre de patients par groupe qui ont été inclus dans l’analyse ANCOVA.
Les critères d’évaluation secondaires de l’efficacité étaient les comparaisons du pourcentage de répondeurs aux scores MG-ADL et QMG, tels que définis dans l’étude ARGX-113-1704, entre les deux groupes de traitement. Les résultats dans la population séropositive aux anticorps anti-RACh sont présentés dans le tableau 5.
Tableau 5. Répondeurs aux scores MG-ADL et QMG au jour 29 dans la population séropositive aux anticorps anti-RACh (ensemble d’analyse en ITT modifiée)

Efgartigimod alfa SC
n/N (%)

Efgartigimod alfa IV
n/N (%)

Différence
Efgartigimod alfa SC-Efgartigimod alfa IV (IC à 95%)

Score MG-ADL

32/45 (71,1)

33/46 (71,7)

-0,6 (-19,2 à 17,9)

Score QMG

31/45 (68,9)

24/45 (53,3)

15,6 (-4,3 à 35,4)

Anticorps anti-RACh = anticorps anti-récepteurs de l’acétylcholine; MG ADL = score mesurant l’impact de la myasthénie sur les activités de la vie quotidienne; QMG = Quantitative Myasthenia Gravis; SC = par voie sous-cutanée; IV = par voie intraveineuse; ITT modifiée = intention de traiter modifiée; n = nombre de patients pour lesquels l’observation a été rapportée; N = nombre de patients dans l’ensemble d’analyse; IC = intervalle de confiance.
D’après les données exploratoires, un début de réponse a été observé dans les 2 semaines suivant la première administration chez 28 patients (88%) traités par efgartigimod alfa par voie sous-cutanée sur 32 et chez 27 patients (82%) traités par efgartigimod alfa par voie intraveineuse sur 33 parmi les répondeurs au score MG-ADL séropositifs aux anticorps anti-RACh.

Pharmacocinétique

Vyvgart, solution à diluer pour perfusion
Distribution
D’après l’analyse des données pharmacocinétiques de la population de patients, le volume de distribution est de 13 litres.
Métabolisme
L’efgartigimod alfa devrait être dégradé par des enzymes protéolytiques en petits peptides et en acides aminés.
Élimination
La demi-vie terminale est de 80 à 120 heures (3 à 5 jours). D’après l’analyse des données pharmaco-cinétiques de la population de patients, la clairance est de 0,108 litre/heure. La masse moléculaire de l’efgartigimod alfa est d’environ 54 kDa, ce qui correspond à la valeur limite de filtration rénale des molécules.
Linéarité/non-linéarité
Le profil pharmacocinétique de l’efgartigimod alfa est linéaire, indépendamment de la dose ou du temps, avec une accumulation négligeable. La moyenne géométrique du ratio d’accumulation sur la base des concentrations maximales observées était de 1,12.
Vyvgart, solution injectable
Absorption
D’après l’analyse des données pharmacocinétiques de population, la biodisponibilité estimée de
l’efgartigimod alfa 1000 mg par voie sous-cutanée est de 77%.
La Cmin moyenne après 4 administrations hebdomadaires d’efgartigimod alfa 1000 mg par voie sous-cutanée et d’efgartigimod alfa à une dose de10 mg/kg par voie intraveineuse était de 22,0 µg/ml (CV de 37%) et de 14,9 µg/ml (CV de 43%), respectivement. Les ASC0-168h de l’efgartigimod alfa après administration d’un cycle de traitement à une dose de 1000 mg par voie sous-cutanée et à une dose de 10 mg/kg par voie intraveineuse étaient comparables.
Distribution
D’après l’analyse des données pharmacocinétiques de la population de patients, le volume de distribution est de 18 litres.
Métabolisme
L’efgartigimod alfa devrait être dégradé par des enzymes protéolytiques en petits peptides et en acides aminés.
Élimination
La demi-vie terminale est de 80 à 120 heures (3 à 5 jours). D’après l’analyse des données pharmaco-cinétiques de la population de patients, la clairance est de 0,128 litre/heure. La masse moléculaire de l’efgartigimod alfa est d’environ 54 kDa, ce qui correspond à la valeur limite de filtration rénale des molécules.
Linéarité/non-linéarité
Le profil pharmacocinétique de l’efgartigimod alfa est linéaire, indépendamment de la dose ou du temps, avec une accumulation minimale.
Cinétique pour certains groupes de patients
Troubles de la fonction hépatique
Aucune étude pharmacocinétique spécifique n’a été réalisée chez les patients atteints d’insuffisance hépatique.
L’effet des marqueurs de la fonction hépatique comme covariables dans une analyse pharmaco-cinétique de population n’a pas montré d’impact sur la pharmacocinétique de l’efgartigimod alfa.
Troubles de la fonction rénale
Aucune étude pharmacocinétique spécifique n’a été réalisée chez les patients atteints d’insuffisance rénale.
L’effet du marqueur de la fonction rénale, le débit de filtration glomérulaire estimé [DFGe], en tant que covariable dans une analyse pharmacocinétique de population a montré une diminution de la clairance entraînant une augmentation limitée de l’exposition chez les patients présentant une insuffisance rénale légère (DFGe compris entre 60 et 89 ml/min/1,73 m2). Aucune adaptation posologique spécifique n’est recommandée chez les patients présentant une insuffisance rénale légère.
Les données disponibles concernant l’impact d’une insuffisance rénale modérée (DFGe compris entre 30 et 59 ml/min/1,73 m2) et d’une insuffisance rénale sévère (DFGe < 30 ml/min/1,73 m2) sur les paramètres pharmacocinétiques de l’efgartigimod alfa sont insuffisantes.
Âge, sexe, origine ethnique et poids corporel (intraveineuse)
La pharmacocinétique de l’efgartigimod alfa n’a pas été affectée par l’âge (19 à 78 ans), le sexe, ni l’origine ethnique.
Une analyse pharmacocinétique de population a montré que l’effet du poids corporel sur l’exposition à l’efgartigimod alfa était limité à une dose de 10 mg/kg chez les patients pesant jusqu’à 120 kg ainsi que chez les patients pesant 120 kg et plus recevant une dose plafonnée à 1200 mg/perfusion. Le poids corporel n’a pas eu d’effet sur le taux de diminution des IgG. Dans l’étude en double aveugle contrôlée versus placebo, 5 patients (3%) pesaient plus de 120 kg. Le poids corporel médian des patients sous efgartigimod alfa dans l’étude était de 76,5 kg (min. 49; max. 229).
Âge, sexe, origine ethnique et poids corporel (sous-cutanée)
La pharmacocinétique de l’efgartigimod alfa n’a pas été affectée par l’âge (19 à 84 ans), le sexe, l’origine ethnique, ni le poids corporel.

Données précliniques

Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité et de toxicologie après administrations répétées n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.
Dans les études portant sur la reproduction chez le rat et le lapin, l’administration intraveineuse d’efgartigimod alfa n’a pas entraîné d’effets indésirables sur la fertilité et la grossesse et aucun effet tératogène n’a été observé jusqu’à des doses correspondant à 11 fois (rats) et 56 fois (lapins) l’exposition (ASC) à la dose thérapeutique maximale recommandée (10 mg/kg).
Cancérogénicité et génotoxicité
Aucune étude n’a été réalisée pour évaluer le potentiel cancérigène et génotoxique de l’efgartigimod alfa.
Vyvgart, solution injectable
La hyaluronidase est présente dans la plupart des tissus du corps humain. Les données non cliniques issues des études conventionnelles de toxicologie en administration répétée portant sur la hyaluronidase humaine recombinante n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme, notamment en ce qui concerne les critères d’évaluation pharmacologiques de sécurité. Les études de toxicologie portant sur les fonctions de reproduction effectuées avec la hyaluronidase humaine recombinante ont révélé une toxicité embryofœtale chez la souris à une forte exposition systémique, mais elles n’ont pas mis en évidence d’effets tératogènes potentiels.

Remarques particulières

Incompatibilités
Vyvgart, solution à diluer pour perfusion ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments à l’exception de ceux mentionnés dans la rubrique «Remarques concernant la manipulation».
En l’absence d’études de compatibilité, Vyvgart, solution injectable ne doit pas être mélangé d’autres médicaments.
Stabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l’emballage.
Stabilité après dilution - Vyvgart, solution à diluer pour perfusion
Une fois diluée, la préparation pour perfusion ne doit pas être conservée. La stabilité physico-chimique en cours d’utilisation a été démontrée pendant 24 heures entre 2 °C et 8 °C.
Vyvgart, solution injectable
Si nécessaire, les flacons non ouverts peuvent être conservés à température ambiante (jusqu’à 30 °C) pendant 3 jours au maximum. Après conservation à température ambiante, les flacons non ouverts peuvent être remis au réfrigérateur. S’ils ont été conservés à température ambiante, puis remis au réfrigérateur, la durée totale combinée sans réfrigération ne doit pas dépasser 3 jours.
Pour des raisons microbiologiques, à moins que la méthode de dilution (intraveineuse) ou que la méthode de préparation de la seringue (sous-cutanée) n’exclue les risques de contamination microbienne, le produit doit être utilisé immédiatement. S’il n’est pas utilisé immédiatement, les durées et conditions de conservation en cours d’utilisation relèvent de la responsabilité de l’utilisateur.
Remarques particulières concernant le stockage
Conserver au réfrigérateur (2 - 8 °C).
Ne pas congeler.
Conserver dans l’emballage d’origine pour protéger le contenu de la lumière. Ne pas secouer.
Pour les conditions de conservation du Vyvgart, solution à diluer pour perfusion après dilution, voir la rubrique «Stabilité après dilution».
Conserver hors de la portée des enfants.
Remarques concernant la manipulation - Vyvgart, solution à diluer pour perfusion
La solution d’efgartigimod alfa diluée dans une solution injectable de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9%) peut être administrée à l’aide de poches de perfusion en polyéthylène (PE), en chlorure de polyvinyle (PVC), en éthylène-acétate de vinyle (EVA) et en copolymère éthylène-propylène (poches en polyoléfines), des lignes de perfusion en PE, PVC et polyuréthane-polypropylène, avec des filtres en polyuréthane (PUR) ou en PVC munis d’une membrane du filtre en polyéthersulfone (PES) ou en polyfluorure de vinylidène (PVDF).
En utilisant les formules du tableau ci-dessous, effectuer les calculs suivants:
§La dose de Vyvgart requise en fonction du poids corporel du patient à la dose recommandée de 10 mg/kg. Pour les patients pesant plus de 120 kg, utiliser un poids corporel de 120 kg pour calculer la dose. La dose totale maximale par perfusion est de 1200 mg. Chaque flacon contient 400 mg d’efgartigimod alfa à une concentration de 20 mg/ml.
§Le nombre de flacons nécessaires.
§Le volume de solution injectable de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9%). Le volume total du médicament dilué est de 125 ml.
Tableau 6. Formules

Étape 1 – Calculer la dose (mg)

10 mg/kg x poids (kg)

Étape 2 – Calculer le volume de solution à diluer (ml)

dose (mg) ÷ 20 mg/ml

Étape 3 – Calculer le nombre de flacons

volume de solution à diluer (ml) ÷ 20 ml

Étape 4 – Calculer le volume de solution injectable de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9%) (ml)

125 ml – volume de solution à diluer (ml)

Dilution
§Vérifier à l’œil nu que le contenu du flacon est limpide à légèrement opalescent, incolore à jaune pâle, et dépourvu de particules. Si des particules sont visibles et/ou si le liquide contenu dans le flacon a changé de couleur, ne pas utiliser le flacon. Ne pas agiter les flacons.
§Respecter les règles d’asepsie tout au long de la préparation de la solution diluée:
-Prélever délicatement la quantité requise de Vyvgart dans autant de flacons que nécessaire à l’aide d’une seringue et d’une aiguille stériles (voir Tableau 6). Jeter tout liquide non utilisé des flacons.
-Transférer la dose calculée du produit dans une poche de perfusion.
-Diluer le produit prélevé en ajoutant la quantité calculée de solution injectable de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9%) jusqu’à obtenir un volume total de 125 ml.
-Retourner délicatement la poche de perfusion contenant le produit dilué sans l’agiter afin de garantir le mélange complet du produit et du diluant.
Administration
§Inspecter à l’œil nu la solution pour s’assurer de l’absence de particules avant administration.
§Perfuser la totalité des 125 ml de médicament dilué sur une heure en utilisant un filtre de 0,2 µm. Administrer la totalité de la solution et finir en rinçant toute la ligne avec une solution injectable de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9%).
§Vyvgart doit être administré immédiatement après dilution et la perfusion de la solution diluée doit être terminée dans les 4 heures suivant la dilution.
§La stabilité physico-chimique en cours d’utilisation a été démontrée pendant 24 heures entre 2 °C et 8 °C. Du point de vue microbiologique, à moins que la méthode de dilution n’exclue les risques de contamination microbienne, le produit doit être utilisé immédiatement. S’il n’est pas utilisé immédiatement, les durées et conditions de conservation en cours d’utilisation relèvent de la responsabilité de l’utilisateur. Ne pas congeler. Laisser le médicament dilué revenir à la température ambiante avant de l’administrer. La perfusion doit être terminée dans les 4 heures qui suivent sa sortie du réfrigérateur. Le médicament dilué ne doit pas être réchauffé d’aucune autre façon que par l’air ambiant.
§En cas de survenue de réactions liées à la perfusion, la perfusion doit être administrée à un débit plus faible, interrompue ou arrêtée définitivement (voir rubrique «Mises en garde et précautions»).
§Ne jamais injecter d’autres médicaments dans les orifices latéraux de perfusion ni les mélanger à Vyvgart.
Remarques concernant la manipulation - Vyvgart, solution injectable
Vyvgart est fourni sous la forme d’une solution prête à l’emploi dans un flacon à usage unique. Il n’est pas nécessaire de diluer le médicament.
Vérifier à l’œil nu que le contenu du flacon est une solution de couleur jaunâtre, limpide à opalescente, et dépourvue de particules. Si des particules sont visibles, ne pas utiliser le flacon.
Après avoir sorti le flacon du réfrigérateur, attendre au moins 15 minutes avant d’effectuer l’injection afin de permettre à la solution de revenir à température ambiante (voir rubrique «Stabilité»).
La solution injectable peut être administrée à l’aide d’une seringue en polypropylène, d’aiguilles de transfert en acier inoxydable et d’un set de perfusion à ailettes en polychlorure de vinyle, avec un volume d’amorçage maximal de 0,4 ml.
§Prélever la totalité de la solution d’efgartigimod alfa dans le flacon à l’aide d’une aiguille de transfert.
§Remplacer l’aiguille sur la seringue par le set de perfusion à ailettes.
§Avant administration, le volume dans la seringue doit être ajusté à 5,6 ml.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

Numéro d’autorisation

69286, 69725 (Swissmedic)

Présentation

Vyvgart, solution à diluer pour perfusion
Solution à diluer dans des flacons en verre (type I) de 20 ml à usage unique avec bouchon en caoutchouc (butyle, siliconé), joint en aluminium et capsule amovible en polypropylène.
Boîte de 1 flacon. (A)
Vyvgart, solution injectable
5,6 ml de solution dans un flacon en verre de type I de 6 ml avec bouchon en caoutchouc, joint en aluminium et capsule amovible en polypropylène.
Boîte de 1 flacon. (A)

Titulaire de l’autorisation

argenx Switzerland SA, 1202 Genève

Mise à jour de l’information

Mai 2024