42 Changements de l'information professionelle Hepatect CP |
-Principes actifs: Protéines plasmatiques d’origine humaine 50 mg, dont immunoglobulines G ≥96%,teneur en anticorps anti-HBs 50 U.I.
-La répartition des sous-classes d’IgG est approximativement de 59% d’IgG1, de 35% d’IgG2, de 3% d’IgG3 et de 3% d’IgG4.
- +Principes actifs: Protéines plasmatiques d'origine humaine 50 mg, dont immunoglobulines G ≥96%, teneur en anticorps anti-HBs 50 U.I.
- +La répartition des sous-classes d'IgG est approximativement de 59% d'IgG1, de 35% d'IgG2, de 3% d'IgG3 et de 3% d'IgG4.
-Forme galénique et quantité de principe actif par unité
-Solution pour perfusion. Teneur en anticorps anti-HBs: 50 U.I./ml.
-A. Prévention des infections par le virus de l’hépatite B:
-Lors d’exposition à un risque infectieux par contact avec du matériel biologique contaminé, tel que sang, plasma, sérum, chez l’adulte et l’enfant de plus de 2 ans qui n’ont pas été vaccinés contre l’hépatite B (y compris les sujets dont les certificats de vaccination sont incomplets ou absents); de préférence sous forme de prophylaxie simultanée (passive ou active) en association avec un vaccin contre l’hépatite B. L’immunisation de base ainsi débutée devra être complétée au cours des mois suivants, selon les recommandations du fabricant du vaccin.
-Un traitement par Hepatect CP n’est pas indiqué si le sujet à risque a été correctement vacciné contre l’hépatite B et qu’il présente un titre d’anticorps suffisant (au moins 10 U.I./l de sérum).
-Si le titre d’anticorps anti-AgHBs ne peut pas être déterminé dans les 24 heures, une prophylaxie simultanée (vaccin et immunoglobulines) est nécessaire dans tous les cas.
-Chez les patients non répondeurs, qui n’ont pas présenté de séroconversion avec un titre mesurable d’anticorps anti-hépatite B après au moins six vaccinations. Ces sujets reçoivent après l’exposition en même temps que l’administration d’Hepatect CP une injection de rappel du vaccin contre l’hépatite B.
-L’administration d’immunoglobulines et de vaccin ainsi que les résultats des dosages des anticorps devront être documentés de façon détaillée.
- +A. Prévention des infections par le virus de l'hépatite B:
- +Lors d'exposition à un risque infectieux par contact avec du matériel biologique contaminé, tel que sang, plasma, sérum, chez l'adulte et l'enfant de plus de 2 ans qui n'ont pas été vaccinés contre l'hépatite B (y compris les sujets dont les certificats de vaccination sont incomplets ou absents); de préférence sous forme de prophylaxie simultanée (passive ou active) en association avec un vaccin contre l'hépatite B. L'immunisation de base ainsi débutée devra être complétée au cours des mois suivants, selon les recommandations du fabricant du vaccin.
- +Un traitement par Hepatect CP n'est pas indiqué si le sujet à risque a été correctement vacciné contre l'hépatite B et qu'il présente un titre d'anticorps suffisant (au moins 10 U.I./l de sérum).
- +Si le titre d'anticorps anti-AgHBs ne peut pas être déterminé dans les 24 heures, une prophylaxie simultanée (vaccin et immunoglobulines) est nécessaire dans tous les cas.
- +Chez les patients non répondeurs, qui n'ont pas présenté de séroconversion avec un titre mesurable d'anticorps anti-hépatite B après au moins six vaccinations. Ces sujets reçoivent après l'exposition en même temps que l'administration d'Hepatect CP une injection de rappel du vaccin contre l'hépatite B.
- +L'administration d'immunoglobulines et de vaccin ainsi que les résultats des dosages des anticorps devront être documentés de façon détaillée.
-C. Immunoprophylaxie de l’hépatite B chez le nourrisson né d’une mère infectée par le virus de l’hépatite B.
- +C. Immunoprophylaxie de l'hépatite B chez le nourrisson né d'une mère infectée par le virus de l'hépatite B.
-Après exposition à du matériel contaminé par l’Ag HBs: Injection de 8 à 10 U.I. (0,16 à 0,20 ml) d’Hepatect CP par kg de poids corporel le plus vite possible, au plus tard dans les 72 heures, après avoir effectué une recherche de l’AG HBs et déterminé le taux d’anticorps anti-HBs chez le patient. Répétition de la dose à intervalle de deux mois à moins que le dosage mensuel des anticorps anti-HBs (qui permet également le suivi du succès de la vaccination en cas de sérovaccination) n’indique qu’une administration plus précoce est nécessaire.
-Poursuite de ce schéma d’immunisation jusqu’au début de la séroconversion anti-HBs, tant que le risque d’infection persiste. L’administration passive d’immunoglobulines n’est plus nécessaire dès que le titre des anticorps anti-HBs augmente activement.
-Pour la prévention de la réinfection après transplantation hépatique chez les patients Ag HBs positifs: Administration peropératoire par perfusion intraveineuse de 10'000 U.I. (200 ml) d’Hepatect CP, pendant la phase anhépatique, suivie de perfusions quotidiennes postopératoires de 2'000 U.I. (40 ml) pendant une période de 7 jours.
-Lors du traitement consécutif à long terme, on s’assurera de maintenir des taux sériques d’anticorps anti-HBs d’au moins 100 U.I./l chez les patients VHB-DNA négatifs et d’au moins 500 U.I./l chez les patients VHB-DNA positifs lors des contrôles mensuels du taux sérique de l’anti-HBs. La durée minimale du traitement est de 6 mois.
-Immunoprophylaxie pour la prévention de l’hépatite B chez le nourrisson né d’une mère infectée par le virus de l’hépatite B: 20-50 U.I. par kg de poids corporel (100 U.I. minimum) dès la naissance jusqu’au développement d’une immunité active. Une vaccination contre le virus de l’hépatite B est fortement conseillée. L’administration de la première dose vaccinale peut avoir lieu le même jour que celle d’Hepatect CP, en utilisant toutefois différents sites d’application.
-Mode d’emploi
-Pendant les 10 premières minutes du traitement, il est recommandé d’administrer la dose initiale par l’injection/la perfusion intraveineuse d’Hepatect CP à un débit de 0,1 ml/kg de poids corporel par heure. Si le produit est bien toléré, la vitesse d’administration pourra être augmentée progressivement jusqu’à un débit maximum de 1 ml/kg de poids corporel par heure.
-L’expérience clinique obtenue chez le nourrisson sain et de poids normal, né d’une mère infectée par le virus de l’hépatite B a montré que la tolérance d’Hepatect CP administré par voie intraveineuse était bonne avec un débit d’injection/de perfusion de 2 ml en l’espace de 5 à 15 minutes.
-Hepatect CP est injecté/perfusé non dilué par voie intraveineuse.
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- +Après exposition à du matériel contaminé par l'Ag HBs: Injection de 8 à 10 U.I. (0,16 à 0,20 ml) d'Hepatect CP par kg de poids corporel le plus vite possible, au plus tard dans les 72 heures, après avoir effectué une recherche de l'AG HBs et déterminé le taux d'anticorps anti-HBs chez le patient. Répétition de la dose à intervalle de deux mois à moins que le dosage mensuel des anticorps anti-HBs (qui permet également le suivi du succès de la vaccination en cas de sérovaccination) n'indique qu'une administration plus précoce est nécessaire.
- +Poursuite de ce schéma d'immunisation jusqu'au début de la séroconversion anti-HBs, tant que le risque d'infection persiste. L'administration passive d'immunoglobulines n'est plus nécessaire dès que le titre des anticorps anti-HBs augmente activement.
- +Pour la prévention de la réinfection après transplantation hépatique chez les patients Ag HBs positifs: Administration peropératoire par perfusion intraveineuse de 10'000 U.I. (200 ml) d'Hepatect CP, pendant la phase anhépatique, suivie de perfusions quotidiennes postopératoires de 2000 U.I. (40 ml) pendant une période de 7 jours.
- +Lors du traitement consécutif à long terme, on s'assurera de maintenir des taux sériques d'anticorps anti-HBs d'au moins 100 U.I./l chez les patients VHB-DNA négatifs et d'au moins 500 U.I./l chez les patients VHB-DNA positifs lors des contrôles mensuels du taux sérique de l'anti-HBs. La durée minimale du traitement est de 6 mois.
- +Immunoprophylaxie pour la prévention de l'hépatite B chez le nourrisson né d'une mère infectée par le virus de l'hépatite B: 20–50 U.I. par kg de poids corporel (100 U.I. minimum) dès la naissance jusqu'au développement d'une immunité active. Une vaccination contre le virus de l'hépatite B est fortement conseillée. L'administration de la première dose vaccinale peut avoir lieu le même jour que celle d'Hepatect CP, en utilisant toutefois différents sites d'application.
- +Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
- +Il n'y a pas de données disponibles justifiant un ajustement de la posologie.
- +Patients présentant des troubles de la fonction rénale
- +Pas d'ajustement posologique sauf en cas de nécessité clinique, voir «Mises en garde et précautions».
- +Patients âgés
- +Pas d'ajustement posologique sauf en cas de nécessité clinique, voir «Mises en garde et précautions».
- +Mode d'administration
- +Administration intraveineuse
- +Pendant les 10 premières minutes du traitement, il est recommandé d'administrer la dose initiale par perfusion intraveineuse d'Hepatect CP à un débit de 0,1 ml/kg de poids corporel par heure. Voir «Mises en garde et précautions». En cas d'effets secondaires, réduire le débit de perfusion ou arrêter la perfusion. Si le produit est bien toléré, la vitesse d'administration pourra être augmentée progressivement jusqu'à un débit maximum de 1 ml/kg de poids corporel par heure.
- +L'expérience clinique obtenue chez le nourrisson, né d'une mère infectée par le virus de l'hépatite B a montré que la tolérance d'Hepatect CP administré par voie intraveineuse était bonne avec un débit de perfusion de 2 ml en l'espace de 5 à 15 minutes.
-Hypersensibilité à l’un des composants du produit.
-Hypersensibilité aux immunoglobulines humaines, en particulier dans les cas très rares de déficit en IgA, lorsque le patient présente des anticorps anti-IgA.
- +Hypersensibilité au principe actif, à l'un des composants du produit ou aux immunoglobulines humaines.
- +Patients avec un déficit sélectif en IgA ayant développé des anticorps contre les IgA car l'administration d'une préparation contenant des IgA peut conduire à une anaphylaxie.
-Des complications thromboemboliques sont apparues en rapport avec l’utilisation d’IgIV normales. En conséquence, la prudence est de rigueur lors de l’administration d’immunoglobulines administrées par voie intraveineuse chez les patients ayant des facteurs de risque pour des événements thromboemboliques.
-Contrôler régulièrement le titre des anticorps anti-HBs chez ces patients.
-Certains effets indésirables graves peuvent être associés à la vitesse d’administration. Parce que les événements indésirables ont tendance à augmenter avec une vitesse d’injection/de perfusion élevée, il faudra tenir compte de la vitesse d’injection/de perfusion recommandée sous 'Posologie/Mode d’emploi' et soumettre les patients pendant toute la durée de l’application à un contrôle et à une surveillance à la recherche de symptômes d’effet indésirable.
-Certaines réactions indésirables peuvent survenir plus fréquemment
-en cas de vitesse d’injection/de perfusion élevée,
-chez les patients présentant une hypo- ou une agammaglobulinémie associée ou non à un déficit en IgA,
-chez les patients qui reçoivent pour la première fois des immunoglobulines humaines ou dans de rares cas, lors d’un changement de la préparation à base d’immunoglobulines ou après une longue pause thérapeutique.
-Les vraies réactions d’hypersensibilité sont rares. Elles peuvent survenir dans les très rares cas de déficit en IgA en présence d’anticorps anti-IgA.
-Les immunoglobulines humaines peuvent dans de rares cas provoquer une chute de la tension artérielle et un choc anaphylactique, même chez les patients qui avaient bien toléré un traitement antérieur par les immunoglobulines humaines.
-Les complications potentielles peuvent souvent être évitées, si l’on s’assure:
-que les patients ne sont pas hypersensibles aux immunoglobulines humaines,
-que le produit est injecté lentement (0,1 ml/kg de poids corporel/h),
-que les patients sont étroitement surveillés pendant toute la durée de l’application du médicament à la recherche de symptômes d’effet indésirable. En particulier, les patients qui reçoivent des immunoglobulines humaines pour la première fois, les patients traités jusque là par un autre produit à base d’immunoglobulines ou les patients qui ont observé une longue pause thérapeutique seront étroitement surveillés lors de la première administration pendant toute la durée de l’application et pendant l’heure suivante, afin de déceler au plus vite tout symptôme d’effet indésirable. Tous les autres patients devront être maintenus sous observation pendant au moins 20 minutes après l’administration.
-Des cas de défaillance rénale aiguë ont été rapportés chez des patients recevant un traitement à base d’immunoglobulines par voie intraveineuse (IgIV). Dans la plupart des cas, des facteurs de risque ont été identifiés tels qu’une insuffisance rénale préexistante, un diabète, une hypovolémie, un excédent pondéral, des médicaments néphrotoxiques utilisés de façon concomitante ou un âge supérieur à 65 ans.
-Chez tous les patients, l’administration de Hepatect CP nécessite:
-une hydratation normale avant l’application de Hepatect CP,
-une surveillance de la diurèse,
-une surveillance de la créatininémie,
-d’éviter l’utilisation concomitante de diurétiques de l’anse.
-En cas de limitation de la fonction rénale, il convient d’envisager l’arrêt de Hepatect CP.
-Ces rapports sur les troubles de la fonction rénale et de défaillance rénale aiguë ont certes été associés à l’utilisation de nombreuses préparations à base d’immunoglobulines enregistrées, mais la proportion de produits contenant du saccharose comme stabilisateur était anormalement élevée. Chez les patients à risque, l’utilisation de préparations d’immunoglobulines exemptes de saccharose sera prise en considération. Il faudra en outre administrer le produit au débit d’application minimal réalisable.
-En cas de réaction indésirable, il convient soit de réduire la vitesse d’administration, soit d’arrêter l’injection/la perfusion. Le traitement nécessaire dépend de la nature et de la sévérité de l’effet indésirable.
-En cas de choc, les normes médicales courantes pour le traitement d’un choc devront être suivies.
-Mesures immédiates en cas de réaction anaphylactique sévère (choc)
-Un choc anaphylactique est rare, mais met toujours en jeu le pronostic vital. Les mesures suivantes sont généralement recommandées:
-Dès la survenue des premiers symptômes (accès de sueurs, nausées, cyanose)
-arrêter l’injection/la perfusion, laisser l’aiguille dans la veine ou bien, réaliser un nouvel abord veineux.
-En dehors des autres mesures usuelles d’urgence
-placer le patient en position de Trendelenbourg,
-assurer la liberté des voies respiratoires.
-Mesures médicamenteuses immédiates
-Immédiatement: épinéphrine (adrénaline) i.v.
-Après avoir dilué 1 ml de la solution d’adrénaline commercialisée (1:1000) jusqu’à 10 ml ou en utilisant une seringue d’adrénaline prête à l’emploi (1:10000), injecter lentement (mise en garde: troubles du rythme cardiaque!) 1 ml de cette dilution (= 0,1 mg d’adrénaline) sous surveillance du pouls et de la pression artérielle. L’administration d’adrénaline peut être répétée.
-Ensuite: compensation volumique i.v.
-Par exemple succédané du plasma, albumine humaine, solution électrolytique.
-Ensuite: glucocorticoïdes i.v.
-Par exemple 250-1000 mg de prednisolone (ou quantité équivalente d’un dérivé). L’administration du glucocorticoïde peut être répétée.
-Les autres mesures thérapeutiques sont par exemple la ventilation artificielle, l’inhalation d’oxygène, les antihistaminiques.
-Hepatect CP est produit à partir de plasma humain. Les mesures habituelles de prévention du risque de transmission d’agents infectieux par les médicaments préparés à partir de sang ou de plasma humain comprennent la sélection clinique des donneurs, la recherche des marqueurs spécifiques d’infection sur chaque don et sur les pools de plasma et l’inclusion dans le procédé de fabrication d’étapes efficaces pour l’inactivation/l’élimination virale. Cependant, l’éventualité de la transmission d’agents pathogènes ne peut être entièrement exclue dans le cas de l’administration de médicaments issus de sang ou de plasma humains.
-Ceci s’applique également aux virus inconnus ou émergents et à d’autres types d’agents infectieux.
-Les mesures prises sont considérées comme efficaces vis-à -vis des virus enveloppés tels que le VIH, le VHB et le VHC.
-Les mesures prises peuvent être d’une efficacité limitée vis-à -vis des virus non enveloppés tels que par ex. le VHA et le parvovirus B19.
-L’expérience clinique a confirmé que le virus VHA ou le parvovirus B19 ne sont pas transmis par les immunoglobulines. On suppose également que la teneur en anticorps contribue largement à la sécurité virale.
-Il est recommandé de documenter le nom de la préparation et le numéro du lot lors de chaque administration de Hepatect CP à un patient, pour établir un rapport entre le patient et le numéro du lot de la préparation.
- +Traçabilité
- +Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom commercial et le numéro de lot du médicament utilisé doivent être clairement documentés.
- +Précautions à prendre lors de l'utilisation
- +Contrôle des titres d'anticorps anti-HBs
- +Les titres sériques anti-HBs doivent être vérifiés régulièrement. La posologie doit être adaptée en conséquence afin de maintenir la concentration thérapeutiquement nécessaire et d'éviter un sous-dosage (voir sous «Posologie/Mode d'emploi»).
- +Des complications éventuelles peuvent être souvent évitées en s'assurant que le patient
- +·ne montre pas d'hypersensibilité envers les immunoglobulines humaines, en administrant le médicament lentement au début (0,1 ml/kg de poids corporel/h),
- +·est surveillé étroitement pendant toute la durée de la perfusion afin de déceler le moindre symptôme d'un effet indésirable. La surveillance des effets indésirables s'effectuera tout particulièrement durant toute la durée de la première perfusion à l'hôpital ainsi qu'une heure après la première perfusion pour les patients traités pour la première fois par des immunoglobulines humaines, traités jusqu'alors par un autre produit à base d'immunoglobulines intraveineuses (IgIV) ou après une longue pause thérapeutique. Pour tous les autres patients, la surveillance sera maintenue au moins 20 minutes après l'administration.
- +Le traitement par immunoglobulines nécessite, surtout lors de l'utilisation de doses plus élevées, chez tous les patients:
- +·une hydratation adéquate avant le début de la perfusion d'immunoglobulines,
- +·une surveillance de la diurèse,
- +·une surveillance du taux de créatinine sérique,
- +·le renoncement à utiliser simultanément des diurétiques de l'anse (voir rubrique «Interactions»).
- +En cas d'effet indésirable, il faut soit réduire la vitesse de perfusion, soit arrêter cette dernière. Le traitement nécessaire dépend du type et de la sévérité de l'effet indésirable.
- +Réactions à la perfusion
- +Certains effets indésirables (p.ex. céphalées, bouffées de chaleur, frissons, myalgies, respiration sifflante, accélération du rythme cardiaque, lombalgie, nausées, hypotension artérielle) peuvent être en relation avec la vitesse de perfusion. La vitesse de perfusion recommandée dans la rubrique «Posologie/Mode d'emploi» doit être scrupuleusement respectée et les patients doivent être surveillés pendant toute la durée de la perfusion et observés à la recherche d'effets indésirables.
- +Certains effets indésirables peuvent survenir plus fréquemment
- +·en cas de vitesse de perfusion élevée,
- +·chez les patients présentant une hypo- ou une agammaglobulinémie associée ou non à un déficit en IgA,
- +·chez les patients recevant pour la première fois des immunoglobulines humaines, ou, dans des cas rares, lors de la substitution de la préparation d'immunoglobulines par une autre ou après une pause thérapeutique prolongée,
- +·chez les patients avec une infection non traitée ou une inflammation chronique sous-jacente.
- +Hypersensibilité
- +Les réactions d'hypersensibilité sont rares. Hepatect CP contient une petite quantité d'IgA. Les personnes déficientes en IgA courent le risque de développer des anticorps contre les IgA. Des réactions anaphylactiques peuvent survenir chez ces personnes après l'administration de produits sanguins contenant des IgA. Le médecin doit donc peser les bénéfices d'un traitement par Hepatect CP par rapport au risque potentiel de réactions d'hypersensibilité.
- +Dans de rares cas, une chute de la tension et une réaction anaphylactique peuvent survenir après l'administration d'immunoglobulines de l'hépatite B humaine, même chez les patients qui n'ont pas montré de réactions d'hypersensibilité à un traitement antérieur par les immunoglobulines humaines.
- +Si une réaction allergique ou anaphylactique est suspectée, l'injection doit être interrompue immédiatement. En cas de choc, les mesures médicales standard en vigueur pour le traitement de choc doivent être appliquées.
- +Effet sur les examens sérologiques
- +Après l'administration d'une immunoglobuline, l'augmentation passagère des différents anticorps transférés passivement dans le sang du patient peut conduire à des résultats faussement positifs lors d'analyses sérologiques.
- +La transmission passive d'anticorps dirigés contre les antigènes érythrocytaires, par ex. A, B et D, peut interférer avec les résultats des analyses sérologiques des anticorps érythrocytaires comme le test direct à l'antiglobuline (DAT, test de Coombs direct).
- +Agents pathogènes transmissibles
- +Les mesures habituelles de prévention du risque de transmission d'agents infectieux par les médicaments préparés à partir de sang ou de plasma humain comprennent la sélection clinique des donneurs, la recherche des marqueurs spécifiques d'infection sur chaque don et sur les pools de plasma et l'inclusion dans le procédé de fabrication d'étapes efficaces pour l'inactivation/l'élimination virale. Cependant, l'éventualité de la transmission d'agents pathogènes ne peut être entièrement exclue dans le cas de l'administration de médicaments issus de sang ou de plasma humains. Ceci s'applique également aux virus inconnus ou émergents et à d'autres types d'agents infectieux. Les mesures prises sont considérées comme efficaces vis-à -vis des virus enveloppés tels que le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), le virus de l'hépatite B (VHB) et le virus de l'hépatite C (VHC). Les mesures prises peuvent être d'une efficacité limitée vis-à -vis des virus non enveloppés tels que par ex. le virus non enveloppé VHA et le parvovirus B19.
- +L'expérience clinique a confirmé l'absence de transmission du virus de l'hépatite A ou du parvovirus B19 par les immunoglobulines. De plus, on suppose que la présence d'anticorps apporte une contribution importante à la sécurité virale.
- +Les effets indésirables suivants ont été associés à l'utilisation d'immunoglobulines humaines normales pour l'administration intraveineuse (IgIV):
- +Thromboembolie
- +Des indices cliniques existent indiquant un rapport entre l'administration d'immunoglobulines (IgIV) par voie intraveineuse et des événements thromboemboliques tels que l'infarctus du myocarde, l'accident vasculaire cérébral (ictus), l'embolie pulmonaire et la thrombose veineuse profonde. Par conséquence, la prudence s'impose tout particulièrement chez les patients présentant des facteurs de risque de thrombose.
- +On suppose que chez les patients à risque, l'apport important d'immunoglobulines entraîne une augmentation relative de la viscosité du sang. Il conviendra d'être prudent lors de la prescription et de la perfusion d'immunoglobulines chez les patients suivants: patients obèses ainsi que patients ayant des facteurs de risque préexistants d'événements thrombotiques tels que, âge avancé, hypertension artérielle, diabète, antécédent de maladie vasculaire ou d'épisodes thrombotiques, patients présentant une pathologie thrombophilique constitutionnelle ou acquise, patients avec des périodes d'immobilisation prolongée, patients sévèrement hypovolémiques (baisse du volume sanguin circulant), patients souffrant de pathologies qui augmentent la viscosité du sang.
- +Chez les patients avec un risque d'effet indésirable thromboembolique, les préparations à base d'IgIV doivent être administrées avec la vitesse de perfusion la plus basse possible et à la dose la plus faible possible.
- +Défaillance rénale aiguë
- +Des cas de défaillance rénale aiguë ont été observés chez des patients recevant des IgIV. Dans la plupart des cas, des facteurs de risque étaient présents, comme par ex. insuffisance rénale préexistante, diabète sucré, hypovolémie, surcharge pondérale, co-médication néphrotoxique ou âge supérieur à 65 ans.
- +Avant la perfusion d'IgIV, puis de nouveau à des intervalles correspondants, les paramètres rénaux doivent être surveillés, surtout chez les patients avec une élévation potentielle du risque de défaillance rénale aiguë. Chez les patients à risque de défaillance rénale aiguë, les préparations à base d'IgIV doivent être administrées avec la vitesse de perfusion la plus lente et à la dose la plus faible possibles.
- +Si une limitation de la fonction rénale devait apparaître, un arrêt du produit à base d'immunoglobulines doit être pris en considération.
- +Bien que des cas de troubles de la fonction rénale et de défaillance rénale aiguë aient été associés à l'utilisation de nombreuses préparations à base d'IgIV autorisées contenant divers autres composants comme le saccharose, le glucose et le maltose, la proportion des préparations contenant du saccharose en tant que stabilisateur était excessivement élevée. Chez les patients à risque, l'utilisation de préparations à base d'IgIV sans ces composants peut être envisagée. Hepatect CP ne contient ni saccharose, ni glucose, ni maltose.
- +Syndrome de méningite aseptique (SMA)
- +Des cas de méningite aseptique (SMA) ont été rapportés en relation avec le traitement par des immunoglobulines intraveineuses (préparations à base d'IgIV). Ce syndrome survient en général après une période variant entre quelques heures à 2 jours après le début du traitement par IgIV. Les analyses du liquide céphalorachidien sont souvent positives, avec une pléocytose atteignant jusqu'à plusieurs milliers de cellules par mm3, surtout de type granulocytaire, et une élévation de la concentration en protéines allant jusqu'à plusieurs centaines de mg/dl.
- +Le SMA peut survenir plus fréquemment en cas d'administration de doses élevées (2 g/kg) d'IgIV.
- +Chez les patients montrant de tels signes et symptômes, un examen neurologique minutieux avec analyse du liquide céphalorachidien doit être réalisé pour exclure les autres causes de la méningite.
- +L'interruption du traitement par IgIV a permis une rémission du SMA en quelques jours sans séquelles.
- +Anémie hémolytique
- +Les immunoglobulines intraveineuses (préparations à base d'IgIV) peuvent contenir des anticorps dirigés contre les antigènes des groupes sanguins susceptibles d'agir comme des hémolysines et d'induire le recouvrement in vivo des globules rouges par des immunoglobulines ce qui entraîne une réaction antiglobuline directe positive (test de Coombs), et dans de rares cas une hémolyse. Une anémie hémolytique peut se développer suite à un traitement par IgIV en raison d'une augmentation de la séquestration des érythrocytes. Les patients traités par IgIV doivent être surveillés à la recherche de signes et symptômes cliniques d'une hémolyse (voir rubrique «Effets indésirables»).
- +Neutropénie/Leucopénie
- +Après le traitement par IgIV, des cas de diminution transitoire de la numération des neutrophiles et/ou des épisodes de neutropénie, parfois sévères, ont été rapportés. Cette symptomatologie survient en général dans les heures ou les jours suivant l'administration des IgIV et se résorbe spontanément en 7 à 14 jours.
- +Syndrome de détresse respiratoire aiguë post-transfusionnel (TRALI)
- +Chez des patients traités par IgIV, des cas d'œdème pulmonaire non cardiogénique aigu (lésion aiguë du poumon liée à la transfusion Transfusion Related Acute Lung Injury [TRALI]) ont été rapportés. Le TRALI se caractérise par une hypoxie sévère, une dyspnée, une tachypnée, une cyanose, de la fièvre et une hypotension. Les symptômes du TRALI se développent en général pendant la transfusion ou dans les 6 heures suivantes, souvent dans l'heure ou dans les deux heures qui suivent. Par conséquent, les patients traités par IgIV doivent être surveillés à la recherche de ces symptômes et il faut arrêter la perfusion d'IgIV immédiatement en cas d'apparition d'effets indésirables pulmonaires. Un TRALI est une affection potentiellement mortelle nécessitant une prise en charge immédiate en unité de soins intensifs.
-L’administration d’immunoglobulines peut altérer pendant une période d’au moins 6 semaines et pendant une durée allant jusqu’à 3 mois l’efficacité de vaccins à virus vivants atténués tels que la rougeole, la rubéole, les oreillons et la varicelle. Après l’administration de ce produit, un intervalle de 3 mois devra être respecté avant une vaccination par des vaccins à virus vivants atténués. En ce qui concerne la rougeole, cette altération peut persister pendant une période allant jusqu’à 1 an. C’est pourquoi il convient de vérifier le statut des anticorps chez les patients recevant un vaccin anti-rougeoleux.
-Interférence avec les méthodes diagnostiques
-Lors de l’interprétation des résultats de tests sérologiques, prendre en compte que, suite à l’administration d’immunoglobulines, une augmentation transitoire de divers anticorps transférés passivement au patient peut entraîner des résultats faussement positifs des tests sérologiques. La transmission passive d’anticorps dirigés contre les antigènes érythrocytaires tels que les antigènes A, B, D peut interférer avec certains tests sérologiques concernant les allo-anticorps érythrocytaires (par ex. le test de Coombs), avec la numération des réticulocytes et le test d’haptoglobine.
-Grossesse/Allaitement
-Aucune étude clinique contrôlée n’est disponible sur une utilisation du produit durant la grossesse. En conséquence, l’administration du médicament aux femmes enceintes ou aux femmes qui allaitent sera soigneusement évaluée. La vaste expérience clinique acquise sur les immunoglobulines suggère qu’aucun effet préjudiciable n’est à craindre sur l’évolution de la grossesse, sur le foetus ni sur le nouveau-né.
-Les immunoglobulines sont excrétées dans le lait maternel et peuvent contribuer au transfert d’anticorps protecteurs au nouveau-né.
- +L'administration d'immunoglobulines peut altérer pendant une période d'au moins 6 semaines et pendant une durée allant jusqu'à 3 mois l'efficacité de vaccins à virus vivants atténués tels que la rougeole, la rubéole, les oreillons et la varicelle. Après l'administration de ce produit, un intervalle de 3 mois devra être respecté avant une vaccination par des vaccins à virus vivants atténués. En ce qui concerne la rougeole, cette altération peut persister pendant une période allant jusqu'à 1 an. C'est pourquoi il convient de vérifier le statut des anticorps chez les patients recevant un vaccin antirougeoleux.
- +Diurétiques de l'anse
- +Éviter l'administration concomitante de diurétiques de l'anse.
- +Enfants et adolescents
- +Il est probable que les interactions mentionnées chez les adultes peuvent également survenir chez les enfants et les adolescents
- +Grossesse, allaitement
- +Grossesse
- +L'innocuité de ce produit pendant la grossesse n'a pas été établie dans des études cliniques contrôlées. Par conséquent, ce médicament ne doit être administré avec prudence pendant la grossesse qu'après évaluation soigneuse du rapport bénéfice/risque. Il est prouvé que les préparations à base d'immunoglobulines intraveineuses peuvent traverser la barrière placentaire, surtout durant le troisième trimestre de la grossesse. La vaste expérience clinique avec les immunoglobulines indique qu'aucun effet nocif sur le déroulement de la grossesse, sur le fœtus ou sur le nouveau-né n'est à craindre.
- +Allaitement
- +Les immunoglobulines passent dans le lait maternel. Aucun effet négatif n'est à attendu en cas d'allaitement des nourrissons/nouveau-nés. Hepatect CP ne doit être administré qu'avec prudence chez les femmes allaitantes.
- +Fertilité
- +D'après l'expérience clinique avec les immunoglobulines, aucun effet nocif sur la fertilité n'est à craindre.
-Rien n’indique que les immunoglobulines entravent la capacité à prendre activement part au trafic routier ou à utiliser des machines.
- +Hepatect CP peut exercer un léger effet sur l'aptitude à la conduite et l'utilisation de machines. Les patients chez lesquels des effets indésirables surviennent pendant le traitement doivent attendre leur disparition avant de conduire un véhicule ou d'utiliser des machines.
-À l’heure actuelle, il n’existe pas de données cohérentes relatives à la fréquence des effets indésirables observés dans des études cliniques. Les effets indésirables ci-après ont été rapportés avec les fréquences suivantes: très fréquent (³1/10); fréquent (³1/100 à £1/10); occasionnel (³1/1'000 à £1/100); rare (³1/10'000 à £1/1'000); très rare (£1/10'000); inconnu (impossible à évaluer sur la base des données disponibles).
-Troubles du système immunitaire
-Très rare Choc anaphylactique
-Rare Hypersensibilité
-Troubles du système nerveux
-Rare Céphalées
-Troubles cardiaques
-Rare Tachycardie
-Troubles vasculaires
-Rare Hypotension artérielle
-Troubles gastrointestinaux
-Rare Nausées, vomissements
-Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés
-Rare Réaction cutanée, érythème, prurit
-Troubles musculosquelettiques, du tissu conjonctif et des os
-Très rare Arthralgie, légères dorsalgies
-Troubles généraux et accidents liés au site d’administration
-Rare Fièvre, malaise, frissons
-Des cas isolés de réactions d’intolérance survenues au cours de traitements pour la prévention des réinfections après transplantation hépatique, sont probablement dues à l’allongement des intervalles de dosage.
-Pendant l’administration d’immunoglobuline humaine normale, des cas de méningite réversible, d’anémie hémolytique réversible/d’hémolyse, d’augmentation du taux sérique de créatinine et/ou d’insuffisance rénale aiguë ont été observés. Des événements thromboemboliques ont été décrits chez des patients âgés présentant des signes d’ischémie cérébrale ou cardiaque, chez les patients obèses ainsi que chez les patients gravement hypovolémiques.
-Pour des informations sur le risque d’infection, voir 'Mises en garde et précautions'.
- +Résumé du profil de sécurité
- +Effets indésirables sous forme de tableau
- +Le tableau présenté ci-dessous correspond à la classification des systèmes d'organes MedDRA (SOC) puis par termes préférés (PT). Lors de l'évaluation des effets indésirables, les données de fréquence suivantes sont prises pour base. Très fréquent (≥1/10); fréquent (≥1/100 jusqu'à <1/10); occasionnel (≥1/1'000 jusqu'à <1/100); rare (≥1/10'000 jusqu'à <1/1'000); très rare (<1/10'000); inconnu (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
- +Effets indésirables notés au cours des études cliniques avec les Hepatect CP:
- +Aucun effet indésirable lié à Hepatect CP n'a été constaté dans 4 études cliniques. Effets indésirables survenus après la commercialisation de Hepatect CP et dans les études non interventionnelles (fréquence inconnue, ne pouvant être évaluée sur la base des données disponibles):
- +Classes de système d'organes (dictionnaire MedDRA) Effets indésirables
- +Affections du système immunitaire Choc anaphylactique, hypersensibilité
- +Affections du système nerveux Céphalées, vertiges
- +Affections cardiaques Tachycardie
- +Affections vasculaires Hypotension artérielle
- +Affections gastro-intestinales Nausées
- +Affections de la peau et du tissu sous-cutané Erythème, éruption cutanée, prurit,
- +Troubles généraux et anomalies au site d'administration Frissons, indisposition
- +
- +Pour plus d'informations sur la sécurité concernant les agents pathogènes transmissibles, voir «Mises en garde et précautions».
- +Enfants et adolescents
- +Il est probable que les effets indésirables observés chez les enfants et les adolescents correspondent à ceux constatés chez les adultes.
- +Les effets indésirables (classés par ordre décroissant de fréquence) causés par des immunoglobulines humaines normales comprennent (voir également la rubrique «Mises en garde et précautions»):
- +·Frissons, céphalées, sensation de vertige, fièvre, vomissements, réactions allergiques, nausées, douleurs articulaires, hypotension et lombalgies au bas du dos modérées.
- +·Réactions hémolytiques réversibles, tout particulièrement chez les patients de groupes sanguins A, B, et AB et (dans de rares cas) anémie hémolytique nécessitant une transfusion.
- +·(Dans de rares cas) chute tensionnelle soudaine, et dans des cas isolés choc anaphylactique, même en l'absence d'hypersensibilité lors d'une administration antérieure.
- +·(Dans de rares cas) réactions cutanées passagères (y compris lupus érythémateux cutané de fréquence inconnue).
- +·(Dans de très rares cas) réactions thromboemboliques comme infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral, caillot de sang dans un vaisseau pulmonaire (embolie pulmonaire), caillot de sang dans une veine (thrombose veineuse profonde).
- +·Cas de méningite aseptique réversible.
- +·Cas d'augmentation de la concentration de créatinine sérique et/ou de défaillance rénale aiguë.
- +·Cas de syndrome détresse respiratoire aiguë post-transfusionnel (TRALI).
- +L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
-Un surdosage peut entraîner une surcharge liquidienne et une hyperviscosité, en particulier chez les patients à risque y compris les sujets âgés ou les patients qui présentent une limitation de la fonction rénale.
- +Un surdosage peut entraîner une surcharge hydrique et une hyperviscosité, en particulier chez les patients à risque y compris les patients âgés ou les patients avec une insuffisance cardiaque ou rénale. (voir également la rubrique «Mises en garde et précautions»).
-Classe pharmacothérapeutique: immunsérums et immunoglobulines, immunoglobuline de l’hépatite B pour l’administration intraveineuse
-Hepatect CP contient principalement des immunoglobulines G (IgG) avec un titre élevé d’anticorps spécifiques dirigés contre le virus de l’hépatite B.
-La distribution des sous-classes d’IgG correspond pratiquement à celle du plasma natif d’origine humaine.
-Le mécanisme d’action des immunoglobulines de l’hépatite B est une immunisation passive contre les infections au virus de l’hépatite B. Les particules virales sont neutralisées par les immunoglobulines et ne peuvent plus se fixer aux cellules cible (hépatocytes). En outre, les particules virales sont éliminées.
- +Classe pharmacothérapeutique: immunsérums et immunoglobulines, immunoglobulines spécifiques, immunoglobuline de l'hépatite B pour l'administration intraveineuse
- +Hepatect CP contient principalement des immunoglobulines G (IgG) avec un large spectre d'anticorps spécifiques dirigés contre antigène de surface du virus de l'hépatite B (HBs).
- +Mécanisme d'action
- +Le mécanisme d'action des immunoglobulines de l'hépatite B est une immunisation passive contre les infections au virus de l'hépatite B. Les particules virales sont neutralisées par les immunoglobulines et ne peuvent plus se fixer aux cellules cible (hépatocytes). En outre, les particules virales sont éliminées.
-L’immunoglobuline de l’hépatite B d’origine humaine est immédiatement et complètement biodisponible dans la circulation du receveur après administration intraveineuse. Elle se distribue relativement rapidement entre le plasma et les liquides extravasculaires. Un équilibre est atteint entre les compartiments intra- et extravasculaire après environ 3 à 5 jours.
-Hepatect CP a une demi-vie d’environ 22 jours. Cette demi-vie peut varier d’un patient à l’autre, en particulier en cas de déficit immunitaire primaire.
-Les IgG et les complexes IgG sont dégradés dans les cellules du système réticulo-endothélial.
- +L'immunoglobuline de l'hépatite B d'origine humaine pour administration intraveineuse est immédiatement et complètement biodisponible. L'IgG se distribue relativement rapidement entre le plasma et les liquides extravasculaires. Hepatect CP a une demi-vie d'environ 22 jours. Cette demi-vie peut varier d'un patient à l'autre.
- +Les IgG et les complexes IgG sont dégradées dans les cellules du système réticulo-endothélial.
-Les immunoglobulines sont des constituants normaux de l’organisme humain. Chez l’animal, la détermination de la toxicité aiguë est sans pertinence, car des doses plus élevées provoquent une surcharge de l’organisme. Les études de la toxicité chronique et de la toxicité embryofétale sont irréalisables, étant donné l’induction d’anticorps et l’interférence avec les anticorps. Les effets du produit sur le système immunitaire du nouveau-né n’ont pas été étudiés.
-Comme l’expérience clinique ne fournit aucun argument en faveur d’effets carcinogènes ou mutagènes des immunoglobulines, des études expérimentales, en particulier dans des espèces hétérologues, ne sont pas considérées comme nécessaires.
- +Les immunoglobulines sont des constituants normaux de l'organisme humain. Les études de la toxicité chronique et de la toxicité embryofoetale sont irréalisables, étant donné l'induction d'anticorps et l'interférence avec les anticorps chez les animaux. Les effets du produit sur le système immunitaire du nouveau-né n'ont pas été étudiés.
- +Aucun indice signalant un effet oncogène ou mutagène n'est apparu dans l'expérience clinique. L'expérimentation animale n'est pas considérée comme nécessaire et, comme mentionné ci-dessus, ne sont pas réalisables. Les études expérimentales sur les animaux n'ont pas été jugées nécessaires et, comme mentionné ci-dessus, ne sont pas non plus réalisables
-Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments.
-Aucune autre préparation ne devra être ajoutée à la solution d’Hepatect CP, car un changement de la concentration des électrolytes ou du pH peut provoquer la précipitation ou la dénaturation des protéines.
- +Aucune étude de compatibilité n'ayant été réalisée, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments. Aucune autre préparation ne devra être ajoutée à la solution d'Hepatect CP, car un changement de la concentration des électrolytes ou du pH peut provoquer la précipitation ou la dénaturation des protéines.
-Hepatect CP se conserve jusqu’à la date de péremption indiquée sur l’étiquette et l’emballage. Ne plus utiliser le médicament au-delà de la date de péremption.
- +Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient..
- +Stabilité après ouverture
- +Administrer la solution immédiatement après l'ouverture du récipient. Tout médicament ou déchet non utilisé doit être éliminé conformément aux exigences nationales.
-Conserver Hepatect CP à une température comprise entre +2°C et +8°C. Ne pas congeler.
-Conserver le récipient dans le carton extérieur.
-La solution devra être limpide ou légèrement opalescente. Ne pas utiliser des solutions qui sont troubles ou qui contiennent des dépôts.
-La solution devra être administrée immédiatement après l’ouverture de l’emballage. Toute solution non utilisée devra être jetée, étant donné le risque de contamination bactérienne.
-
- +Conserver au réfrigérateur (2-8°C). Ne pas congeler! Conserver le récipient dans son carton pour le protéger de la lumière. Conserver hors de portée des enfants La solution devra être limpide ou légèrement opalescente ainsi qu'incolore à jaune pâle. Ne pas utiliser des solutions qui sont troubles ou qui contiennent des dépôts.
-Le produit devra être amené à la température de la pièce ou à la température du corps avant son utilisation.
-Application non diluée sous forme d’injection intraveineuse/de perfusion. La perfusion peut éventuellement être effectuée à l’aide d’une pompe pousse-seringue. Appliquer les volumes importants sous forme non diluée par perfusion intraveineuse.
- +Le produit devra être amené à la température de la pièce ou à la température du corps avant son utilisation. Application non diluée sous forme de perfusion. La perfusion peut éventuellement être effectuée à l'aide d'une pompe pousse-seringue. Appliquer les volumes importants sous forme non diluée par perfusion intraveineuse.
-00'488 (Swissmedic).
-Présentations
-Hepatect CP 1 Vial à 500 U.I. (10 ml)
-Hepatect CP 1 Vial à 2'000 U.I. (40 ml)
-Hepatect CP 1 Vial à 5'000 U.I. (100 ml) [B]
- +00488 (Swissmedic).
- +Présentation
- +Hepatect CP 1 flacon à 100 UI (2 ml) [B]
- +Hepatect CP 1 flacon à 500 UI (10 ml) [B]
- +Hepatect CP 1 flacon à 2'000 UI (40 ml) [B]
- +Hepatect CP 1 flacon à 5'000 UI (100 ml) [B]
-Biotest (Schweiz) AG
-5102 Rupperswil.
- +Biotest (Suisse) SA, 5102 Rupperswil.
-Octobre 2011
- +Janvier 2020.
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