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Accueil - Information professionnelle sur Pectocalmine - Changements - 07.08.2024
11 Changements de l'information professionelle Pectocalmine
  • +Dépendance médicamenteuse et potentiel d'abus
  • +L'utilisation répétée d'opioïdes peut entraîner le développement d'une tolérance et d'une dépendance physique et/ou psychique. On peut observer l'apparition d'une dépendance iatrogène après l'utilisation d'opioïdes. Comme d'autres opioïdes, Pectocalmine peut faire l'objet d'abus et il convient de surveiller les signes d'abus et de dépendance chez tous les patients recevant des opioïdes. Les patients présentant un risque accru d'abus d'opioïdes peuvent cependant être adéquatement traités par des d'opioïdes, mais doivent faire l'objet d'une surveillance complémentaire pour détecter les signes de mésusage, d'abus ou de dépendance. L'utilisation répétée de Pectocalmine peut induire un trouble de l'usage d'opioïdes (TUO). L'abus ou le mésusage intentionnel de Pectocalmine peut conduire à un surdosage et/ou au décès. Le risque de développer un TUO est accru chez les patients ayant des antécédents personnels ou familiaux (parents ou frères et sœurs) de troubles de l'usage de substances (y compris l'alcool), chez les fumeurs ou chez les patients présentant d'autres affections psychiques (p. ex. dépression majeure, troubles anxieux et troubles de la personnalité) dans l'anamnèse. Il convient de surveiller les signes d'un comportement addictif (drug-seeking behaviour) (p. ex. demandes prématurées de renouvellement d'ordonnance). Cela inclut le contrôle de l'utilisation concomitante d'opioïdes et de médicaments psychoactifs (comme les benzodiazépines). Pour les patients présentant des signes et symptômes de troubles de l'usage d'opioïdes, la consultation d'un spécialiste des addictions doit être envisagée.
  • +Dépression respiratoire
  • +Comme pour tous les opioïdes, l'utilisation de Pectocalmine comporte un risque de dépression respiratoire cliniquement significative. Si elle n'est pas détectée et traitée immédiatement, une dépression respiratoire peut conduire à un arrêt respiratoire et au décès. En fonction de l'état clinique du patient, le traitement d'une dépression respiratoire peut inclure une surveillance étroite, des mesures de soutien et l'administration d'antagonistes des opioïdes. Une dépression respiratoire grave, engageant le pronostic vital ou d'issue fatale peut survenir à tout moment du traitement, mais le risque est maximal au début du traitement et après une augmentation posologique.
  • +Troubles respiratoires liés au sommeil
  • +Les opioïdes peuvent provoquer des troubles respiratoires liés au sommeil, notamment une apnée centrale du sommeil (ACS) et une hypoxémie liée au sommeil. L'utilisation opioïdes majore le risque d'ACS de façon dose-dépendante. Chez les patients souffrant d'ACS, une réduction de la dose totale opioïdes doit être envisagée.
  • +Utilisation concomitante de substances ayant un effet dépresseur sur le système nerveux central
  • +L'utilisation concomitante d' opioïdes et de benzodiazépines ou d'autres substances ayant un effet dépresseur sur le système nerveux central (SNC) peut entraîner une sédation importante, une dépression respiratoire, un coma ou le décès. Étant donné ces risques, il ne faut administrer de manière concomitante des opioïdes et des benzodiazépines ou d'autres médicaments ayant un effet dépresseur sur le SNC que chez les patients pour lesquels aucune autre option de traitement n'est envisageable. Si l'on décide de prescrire Pectocalmine en même temps que des benzodiazépines ou d'autres médicaments ayant un effet dépresseur sur le SNC, il convient d'opter pour la posologie minimale efficace et la plus courte durée possible de traitements concomitants. Les patients doivent faire l'objet d'une surveillance étroite afin de détecter les signes et symptômes de dépression respiratoire et de sédation (voir rubrique «Interactions»).
  • +Exposition accidentelle
  • +Les patients et les aidants doivent être avertis que Pectocalmine contient un principe actif dans une concentration qui peut être fatale, notamment pour les enfants. Il convient donc de les inviter à conserver toutes les unités de dose hors de portée des enfants et à éliminer correctement toute unité entamée ou non utilisée.
  • +Insuffisance surrénale
  • +Les opioïdes peuvent provoquer une insuffisance surrénale réversible nécessitant une surveillance et un traitement de substitution par glucocorticoïdes. Les symptômes d'une insuffisance surrénale peuvent notamment inclure des nausées, des vomissements, une perte d'appétit, de la fatigue, une faiblesse, des vertiges ou une pression artérielle basse.
  • +Diminution des hormones sexuelles et augmentation de la prolactine
  • +L'utilisation à long terme d'opioïdes peut être associée à une diminution des taux d'hormones sexuelles et à une augmentation du taux de prolactine. Les symptômes incluent une baisse de la libido, une impuissance ou une aménorrhée.
  • +Spasme du sphincter d’Oddi/pancréatite
  • +Les opioïdes peuvent provoquer un dysfonctionnement et un spasme du sphincter d’Oddi, ce qui augmente la pression intrabiliaire et le risque de symptômes des voies biliaires et de pancréatite.
  • -Interactions liées à la codéine
  • -La codéine interagit par potentialisation mutuelle avec les autres agonistes des opiacés, les anesthésiques généraux, les sédatifs, les narcotiques, les hypnotiques, les neuroleptiques, les IMAO, les anti-histaminiques et l’alcool.
  • -L’emploi simultané d’autres dérivés morphiniques (analgésiques ou antitussifs) peut potentialiser la dépression respiratoire des morphiniques, en particulier chez l’enfant et le sujet âgé.
  • +L'utilisation concomitante d'autres médicaments ayant un effet sur le SNC, p. ex. d'autres opioïdes, les sédatifs comme les benzodiazépines ou les hypnotiques, les anesthésiques généraux, la phénothiazine, les tranquillisants, les myorelaxants, les antihistaminiques avec effet sédatif, les gabapentinoïdes (gabapentine et prégabaline) et l'alcool, peut avoir des effets dépresseurs additifs qui peuvent conduire à une dépression respiratoire, une hypotension, une sédation importante ou un coma, et même parfois être d'issue fatale (voir rubrique« Mises en garde et précautions » ).
  • +Un syndrome sérotoninergique peut survenir en cas d'administration concomitante d'opioïdes avec des inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) ou des principes actifs sérotoninergiques comme les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) ou les antidépresseurs tricycliques. Parmi les symptômes d'un syndrome sérotoninergique figurent les modifications de l'état de conscience, l'instabilité du système nerveux autonome, les anomalies neuromusculaires et/ou les symptômes gastro-intestinaux.
  • -Pour certains des principes actifs contenus dans Pectocalmine, il existe des évidences de risque foetal basées sur l’expérience chez l’animal et chez l’être humain (p.ex. développement d’une dépendance à la codéine chez le foetus et symptômes de sevrage et/ou risque de dépression respiratoire chez le nouveau-né) et les risques liés à l’emploi de ces médicaments chez la femme enceinte dépassent largement les bénéfices possibles. Par conséquent, Pectocalmine est contre-indiqué chez la femme enceinte.
  • +Grossesse
  • +L'utilisation prolongée d’opioïdes pendant la grossesse peut entraîner un syndrome de sevrage des opioïdes chez le nouveau-né qui peut engager le pronostic vital s'il n'est pas détecté et traité en temps opportun. Le traitement doit être mené selon les protocoles mis en place par les spécialistes de néonatologie. S'il est nécessaire d'utiliser des opioïdes chez une femme enceinte pendant une période prolongée, il convient d'informer la patiente du risque de syndrome de sevrage des opioïdes chez le nouveau-né et de s'assurer que le traitement adapté est disponible, le cas échéant. Les risques liés à l’emploi de Pectocalmine chez la femme enceinte dépassent largement les bénéfices possibles. Par conséquent, Pectocalmine est contre-indiqué chez la femme enceinte.
  • +Affections psychiatriques
  • +Fréquence inconnue: dépendance.
  • +
  • -Organes respiratoires
  • +Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
  • -Troubles gastro-intestinaux
  • +Fréquence inconnue: dépression respiratoire, syndrome d'apnée centrale du sommeil.
  • +Affections gastro-intestinales
  • +Fréquence inconnue: pancréatite.
  • +Affections hépatobiliaires
  • +Fréquence inconnue: spasme du sphincter d’Oddi.
  • +Des cas de leucoencéphalopathie toxique ont été observés en cas de surdosage d'opioïdes.
  • -Février 2016.
  • +Mai 2024.
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