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Accueil - Information professionnelle sur Voriconazol Pfizer® - Changements - 16.08.2024
42 Changements de l'information professionelle Voriconazol Pfizer®
  • -Si la réponse du patient est insuffisante, la dose d'entretien orale de 200 mg toutes les 12 h peut être augmentée à 300 mg toutes les 12 h. Chez les patients présentant un poids corporel inférieur à 40 kg, la dose d'entretien orale peut être augmentée à 150 mg toutes les 12 h.
  • -En cas d'intolérance au traitement aux doses plus élevées, la dose orale doit être réduite par paliers de 50 mg pour revenir à la dose d'entretien minimale de 200 mg toutes les 12 h (ou 100 mg toutes les 12 h chez les patients de moins de 40 kg).
  • +Si la réponse du patient est insuffisante, la dose d'entretien orale de 200 mg (5 ml) toutes les 12 h peut être augmentée à 300 mg (7.5 ml) toutes les 12 h. Chez les patients présentant un poids corporel inférieur à 40 kg, la dose d'entretien orale peut être augmentée à 150 mg (3.75 ml) toutes les 12 h.
  • +En cas d'intolérance au traitement aux doses plus élevées, la dose orale doit être réduite par paliers de 50 mg (1.25 ml) pour revenir à la dose d'entretien minimale de 200 mg (5 ml) toutes les 12 h (ou 100 mg [2.5 ml] toutes les 12 h chez les patients de moins de 40 kg).
  • - Voie intraveineuse Voie orale
  • -Dose initiale (pendant les premières 24 h) 9 mg/kg toutes les 12 h déconseillé
  • -Dose d'entretien (après les premières 24 h) 8 mg/kg toutes les 12 h 9 mg/kg toutes les 12 h (dose maximale de 350 mg toutes les 12 h)
  • + Voie intraveineuse Comprimés pelliculés Suspension buvable
  • +Dose initiale (pendant les premières 24 h) 9 mg/kg toutes les 12 h déconseillé déconseillé
  • +Dose d'entretien (après les premières 24 h) 8 mg/kg toutes les 12 h 9 mg/kg toutes les 12 h (dose maximale de 350 mg toutes les 12 h) 0.225 ml/kg (9 mg/kg) toutes les 12 h (dose maximale de 8.75 ml [350 mg] toutes les 12 h)
  • -Si la réponse du patient au traitement est insuffisante, la dose peut être augmentée par paliers de 1 mg/kg (ou par paliers de 50 mg si la dose orale maximale de 350 mg était administrée initialement). Si le patient ne supporte pas le traitement, la dose peut être diminuée par paliers de 1 mg/kg (ou par paliers de 50 mg si la dose orale maximale de 350 mg était administrée initialement).
  • -Suspension buvable: la pipette d'administration étant graduée tous les 0.5 ml, la dose à administrer doit être arrondie au palier de 20 mg (0.5 ml) suivant.
  • +Si la réponse du patient au traitement est insuffisante, la dose peut être augmentée par paliers de 1 mg/kg (0.025 ml/kg) (ou par paliers de 50 mg [1.25 ml] si la dose orale maximale de 350 mg [8.75 ml] était administrée initialement). Si le patient ne supporte pas le traitement, la dose peut être diminuée par paliers de 1 mg/kg (0.025 ml/kg) (ou par paliers de 50 mg [1.25 ml] si la dose orale maximale de 350 mg [8.75 ml] était administrée initialement).
  • -La dose d'entretien de voriconazole doit être augmentée en cas d'administration simultanée de phénytoïne (voir «Interactions»). La dose d'entretien de voriconazole par voie intraveineuse s'élève dans ce cas à 5 mg/kg de PC toutes les 12 h, la dose d'entretien par voie orale à 400 mg toutes les 12 h (ou à 200 mg toutes les 12 h chez les patients dont le poids corporel est inférieur à 40 kg).
  • +La dose d'entretien de voriconazole doit être augmentée en cas d'administration simultanée de phénytoïne (voir «Interactions»). La dose d'entretien de voriconazole par voie intraveineuse s'élève dans ce cas à 5 mg/kg de PC toutes les 12 h, la dose d'entretien par voie orale à 400 mg (10 ml) toutes les 12 h (ou à 200 mg [5 ml] toutes les 12 h chez les patients dont le poids corporel est inférieur à 40 kg).
  • -La dose d'entretien de voriconazole par voie orale doit être augmentée (voir «Interactions») en cas d'administration simultanée de voriconazole par voie orale et d'éfavirenz (à des doses ajustées, voir «Mises en garde et précautions»). Elle s'élève dans ce cas à 400 mg toutes les 12 h.
  • +La dose d'entretien de voriconazole par voie orale doit être augmentée (voir «Interactions») en cas d'administration simultanée de voriconazole par voie orale et d'éfavirenz (à des doses ajustées, voir «Mises en garde et précautions»). Elle s'élève dans ce cas à 400 mg (10 ml) toutes les 12 h.
  • +Lors de l'utilisation de certains médicaments, en particulier le méthotrexate (mais aussi certains antibiotiques photosensibilisants et médicaments antinéoplasiques), des érythèmes induits par les UV (tels que des coups de soleil ou une dermatite provoquée par une radiothérapie) peuvent réapparaître telle une «réaction de rappel». L'utilisation concomitante de tels médicaments avec le voriconazole pourrait augmenter le risque de réactions de phototoxicité. Des cas ont été rapportés lors de l'utilisation concomitante de méthotrexate.
  • +
  • -L'utilisation du voriconazole est associée à un risque accru de carcinomes épidermoïdes cutanés. Des cas ont également été observés chez les enfants et les adolescents. Ces tumeurs étaient généralement précédées de réactions phototoxiques aiguës et de lésions précancéreuses (kératoses actiniques). Une partie de ces patients présentaient des carcinomes épidermoïdes cutanés multiples ou une croissance agressive des tumeurs avec infiltration locale et/ou métastases à distance, ainsi qu'une tendance aux récidives, avec une issue fatale dans de rares cas. Tandis que les kératoses actiniques étaient en partie réversibles à l'arrêt du voriconazole, les carcinomes épidermoïdes cutanés déjà manifestes ont, en partie, encore donné lieu à d'autres récidives après l'arrêt du traitement.
  • +L'utilisation du voriconazole est associée à un risque accru de carcinomes épidermoïdes cutanés. Des cas ont également été observés chez les enfants et les adolescents. Ces tumeurs étaient généralement précédées de réactions phototoxiques aiguës et de lésions précancéreuses, telles que des kératoses actiniques ou une maladie de Bowen. Une partie de ces patients présentaient des carcinomes épidermoïdes cutanés multiples ou une croissance agressive des tumeurs avec infiltration locale et/ou métastases à distance, ainsi qu'une tendance aux récidives, avec une issue fatale dans de rares cas. Tandis que les kératoses actiniques étaient en partie réversibles à l'arrêt du voriconazole, les carcinomes épidermoïdes cutanés déjà manifestes ont, en partie, encore donné lieu à d'autres récidives après l'arrêt du traitement.
  • -Interactions significatives
  • +Interactions significatives (voir aussi «Interactions»)
  • +Évérolimus
  • +Il faut s'attendre à un accroissement significatif des concentrations plasmatiques d'évérolimus par le voriconazole. Comme les données actuellement disponibles sont insuffisantes pour émettre des recommandations posologiques appropriées, l'administration concomitante n'est pas recommandée (voir «Interactions»).
  • +Inhibiteurs de tyrosine kinase (substrats du CYP3A4)
  • +En cas d'administration concomitante de voriconazole et d'inhibiteurs de tyrosine kinase (ITK), il faut s'attendre à une augmentation des concentrations plasmatiques d'ITK et, par conséquent, à un risque accru d'effets indésirables associés. L'intensité de l'interaction n'est pas identique pour toutes les substances actives concernées, de sorte que l'information professionnelle de chaque ITK doit être prise en compte. En général, l'utilisation concomitante doit être évitée. Si elle est inévitable, une réduction de la dose de l'ITK et une surveillance étroite sont recommandées.
  • +Opiacés
  • +En cas d'administration concomitante de voriconazole avec des opiacés de courte durée d'action métabolisés par le CYP3A4 (tels que le fentanyl, l'alfentanil et le sufentanil), une réduction de la dose d'opiacé doit être envisagée (voir «Interactions»). Une surveillance étroite des effets indésirables des opiacés (par ex. surveillance prolongée de la fonction respiratoire) peut s'avérer nécessaire. Ceci est aussi valable pour les opiacés à action prolongée métabolisés par le CYP3A4 (tels que l'hydrocodone ou l'oxycodone).
  • -Opiacés
  • -En cas d'administration concomitante de voriconazole avec des opiacés de courte durée d'action métabolisés par le CYP3A4 (tels que le fentanyl, l'alfentanil et le sufentanil), une réduction de la dose d'opiacé doit être envisagée (voir «Interactions»). Une surveillance étroite des effets indésirables des opiacés (par ex. contrôle prolongé de la fonction respiratoire) peut s'avérer nécessaire. Ceci est aussi valable pour les opiacés à action prolongée métabolisés par le CYP3A4 (tels que l'hydrocodone ou l'oxycodone).
  • -Évérolimus
  • -Il faut s'attendre à un accroissement significatif des concentrations plasmatiques d'évérolimus par le voriconazole. Comme les données actuellement disponibles sont insuffisantes pour émettre des recommandations posologiques appropriées, l'administration concomitante n'est pas recommandée (voir «Interactions»).
  • -Parmi les principes actifs susceptibles d'entraîner une réduction de l'exposition au voriconazole et/ou de nécessiter une adaptation de la dose de voriconazole figurent par exemple l'éfavirenz (300 mg une fois par jour), le letermovir (inducteur du CYP2C9 et du CYP2C19), la phénytoïne et le ritonavir à faible dose (100 mg deux fois par jour).
  • +Parmi les principes actifs susceptibles d'entraîner une réduction de l'exposition au voriconazole et/ou de nécessiter une adaptation de la dose de voriconazole figurent par exemple l'éfavirenz (300 mg une fois par jour), la flucloxacilline, le letermovir (inducteur du CYP2C9 et du CYP2C19), la phénytoïne et le ritonavir à faible dose (100 mg deux fois par jour).
  • -contre-indiqué Avanafil barbituriques de longue durée d'action (par ex. phénobarbital) carbamazépine éfavirenz à la dose standard alcaloïdes de l'ergot de seigle métabolisés par le CYP3A4 (par ex. ergotamine, dihydroergotamine) préparations à base de millepertuis lercanidipine quétiapine ranolazine rifabutine/rifampicine ritonavir à dose élevée sertindole sildénafil dans l'indication hypertension artérielle pulmonaire sirolimus ticagrelor substrats du CYP3A4 pour lesquels un effet d'allongement de l'intervalle QT est connu (par ex. amiodarone, quinidine, dompéridone, dronédarone, halopéridol, lurasidone, ivabradine)
  • -déconseillé évérolimus (voir aussi «Mises en garde et précautions») fluconazole letermovir midazolam oral phénytoïne (voir aussi «Posologie/Mode d'emploi») ritonavir à faible dose rivaroxaban vénétoclax (contre-indiqué pendant la phase de titration) divers principes actifs antinéoplasiques (par ex. ibrutinib, trabectédine)
  • -à utiliser avec précaution (et procéder à une adaptation posologique si nécessaire) Apixaban aprépitant benzodiazépines (par ex. midazolam) ciclosporine dérivés de la coumarine éfavirenz à dose réduite (voir «Posologie/Mode d'emploi») ivacaftor corticostéroïdes métabolisés par le CYP3A4 (par ex. hydrocortisone, dexaméthasone ou budésonide) méthadone AINS métabolisés par le CYP2C9 (par ex. diclofénac, ibuprofène) oméprazole opiacés à courte durée d'action (par ex. alfentanil, fentanyl, sufentanil) opiacés à action prolongée (par ex. oxycodone, hydrocodone) inhibiteurs de la pompe à protons métabolisés par le CYP2C19 sildénafil dans l'indication dysfonction érectile statines sulfonylurées tacrolimus tadalafil vardénafil venlafaxine zopiclone divers principes actifs antinéoplasiques (par ex. inhibiteur de tyrosine kinase, docétaxel, trastuzumab) divers principes actifs antiviraux (par ex. delavirdine, nelfinavir, névirapine, saquinavir) vinca-alcaloïdes
  • +contre-indiqué avanafil barbituriques de longue durée d'action (par ex. phénobarbital) carbamazépine éfavirenz à la dose standard alcaloïdes de l'ergot de seigle métabolisés par le CYP3A4 (par ex. ergotamine, dihydroergotamine) préparations à base de millepertuis lercanidipine quétiapine ranolazine rifabutine/rifampicine ritonavir à dose élevée sertindole sildénafil dans l'indication hypertension artérielle pulmonaire sirolimus ticagrelor substrats du CYP3A4 pour lesquels un effet d'allongement de l'intervalle QT est connu (par ex. amiodarone, quinidine, dompéridone, dronédarone, halopéridol, lurasidone, ivabradine)
  • +déconseillé évérolimus (voir aussi «Mises en garde et précautions») flucloxacilline fluconazole letermovir midazolam oral phénytoïne (voir aussi «Posologie/Mode d'emploi») ritonavir à faible dose rivaroxaban certains inhibiteurs de tyrosine kinase (par ex. bosutinib, céritinib, cobimétinib, ibrutinib, nilotinib, ribociclib; voir aussi «à utiliser avec précaution…» ci-dessous) vénétoclax (contre-indiqué pendant la phase de titration) divers principes actifs antinéoplasiques (par ex. trabectédine)
  • +à utiliser avec précaution (et procéder à une adaptation posologique si nécessaire) apixaban aprépitant benzodiazépines (par ex. midazolam) ciclosporine dérivés de la coumarine éfavirenz à dose réduite (voir «Posologie/Mode d'emploi») ivacaftor corticostéroïdes métabolisés par le CYP3A4 (par ex. hydrocortisone, dexaméthasone ou budésonide) méthadone AINS métabolisés par le CYP2C9 (par ex. diclofénac, ibuprofène) oméprazole opiacés à courte durée d'action (par ex. alfentanil, fentanyl, sufentanil) opiacés à action prolongée (par ex. oxycodone, hydrocodone) inhibiteurs de la pompe à protons métabolisés par le CYP2C19 sildénafil dans l'indication dysfonction érectile statines sulfonylurées tacrolimus tadalafil certains inhibiteurs de tyrosine kinase (par ex. axitinib, cabozantinib, dabrafenib, dasatinib, gefitinib, sunitinib; voir aussi «déconseillé» ci-dessus) vardénafil venlafaxine zopiclone divers principes actifs antinéoplasiques (par ex. docétaxel, trastuzumab) divers principes actifs antiviraux (par ex. delavirdine, nelfinavir, névirapine, saquinavir) vinca-alcaloïdes
  • -Le profil de sécurité du voriconazole chez les adultes est fondé sur une banque de données poolées de sécurité incluant plus de 2'000 sujets (dont 1'603 patients inclus dans des études cliniques). Il s'agit d'une population hétérogène, avec des patients présentant des hémopathies malignes, des patients infectés par le VIH présentant des candidoses œsophagiennes ou des infections fongiques réfractaires, des patients non neutropéniques présentant une candidémie ou une aspergillose ainsi que des volontaires sains.
  • +Le profil de sécurité du voriconazole chez les adultes est fondé sur une banque de données poolées de sécurité incluant plus de 2000 sujets (dont 1603 patients inclus dans des études cliniques). Il s'agit d'une population hétérogène, avec des patients présentant des hémopathies malignes, des patients infectés par le VIH présentant des candidoses œsophagiennes ou des infections fongiques réfractaires, des patients non neutropéniques présentant une candidémie ou une aspergillose ainsi que des volontaires sains.
  • -Définition des catégories de fréquence: très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100 à <1/10), occasionnels (≥1/1'000 à <1/100), rares (≥1/10'000 à <1/1'000), fréquence inconnue: fondées majoritairement sur les rapports spontanés de la surveillance du marché, des fréquences exactes ne peuvent pas être estimées.
  • +Définition des catégories de fréquence: «très fréquents» (≥1/10), «fréquents» (≥1/100 à <1/10), «occasionnels» (≥1/1000 à <1/100), «rares» (≥1/10'000 à <1/1000), «fréquence inconnue»: fondées majoritairement sur les rapports spontanés de la surveillance du marché, des fréquences exactes ne peuvent pas être estimées.
  • +Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incl. kystes et polypes)
  • +Fréquence inconnue: carcinomes épidermoïdes et modifications précancéreuses (voir «Mises en garde et précautions»), en particulier chez les patients sous forte immunosuppression.
  • +
  • -Fréquents:constipation, dyspepsie, gingivite, chéilite.
  • +Fréquents: constipation, dyspepsie, gingivite, chéilite.
  • -Fréquence inconnue: carcinomes épidermoïdes cutanés, en particulier chez les patients sous forte immunosuppression (voir «Mises en garde et précautions»), syndrome DRESS, lupus érythémateux cutané.
  • +Fréquence inconnue: syndrome DRESS, lupus érythémateux cutané.
  • -Des rapports issus de la surveillance après la mise sur le marché montrent une survenue plus fréquente d'effets indésirables cutanés dans la population pédiatrique que chez les adultes. De plus, des taux élevés d'enzymes hépatiques ont été plus fréquemment signalés comme réaction indésirable chez les enfants en comparaison des adultes (14.2% de transaminases augmentées chez les enfants, par rapport à 5.3% chez les adultes).
  • +Des rapports issus de la surveillance après la mise sur le marché montrent une survenue plus fréquente d'effets indésirables cutanés dans la population pédiatrique que chez les adultes.
  • +De plus, des taux élevés d'enzymes hépatiques ont été plus fréquemment signalés comme réaction indésirable chez les enfants en comparaison des adultes (14.2% de transaminases augmentées chez les enfants, par rapport à 5.3% chez les adultes).
  • -Avant de débuter le traitement, des échantillons doivent être obtenus pour une culture fongique et d'autres tests de laboratoire appropriés (sérologie, histopathologie) doivent être pratiqués afin d'isoler et identifier les micro-organismes responsables. Le traitement peut commencer avant que les résultats des cultures et des tests de laboratoire ne soient connus. Toutefois, dès que ces résultats sont disponibles, le traitement anti-infectieux doit être adapté en conséquence.
  • -Chez l'être humain, les espèces pathogènes les plus fréquentes de Candida (telles que C. albicans, C. parapsilosis, C. tropicalis, C. glabrata et C. krusei) ont normalement une CMI du voriconazole inférieure à 1 mg/l.
  • -L'activité in vitro du voriconazole sur les espèces Candida n'est cependant pas uniforme. Pour C. glabrata particulièrement, la CMI du voriconazole est proportionnellement plus élevée pour les isolats résistants au fluconazole que pour les isolats sensibles au fluconazole. Il est donc indispensable d'identifier précisément la souche de Candida.
  • -Valeurs critiques EUCAST (European Commitee on Antimicrobial Susceptibility Testing)
  • +Avant le début du traitement, des échantillons doivent être obtenus pour une culture fongique et d'autres tests de laboratoire appropriés (sérologie, histopathologie) doivent être pratiqués afin d'isoler et identifier les micro-organismes responsables. Le traitement peut commencer avant que les résultats des cultures et des tests de laboratoire ne soient connus. Toutefois, dès que ces résultats sont disponibles, le traitement anti-infectieux doit être adapté en conséquence.
  • +Valeurs critiques EUCAST (European Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing)
  • -Espèces de Candida Valeurs critiques de sensibilité des CMI (mg/l)
  • +Espèces de Candida Valeurs critiques (mg/l) de la concentration minimale inhibitrice (CMI)
  • -Candida albicans1 0.125 0.125
  • -Candida tropicalis1 0.125 0.125
  • -Candida parapsilosis1 0.125 0.125
  • -Candida glabrata2 Données insuffisantes
  • -Candida krusei3 Données insuffisantes
  • -Autres Candida spp.4 Données insuffisantes
  • -1Les souches avec des valeurs de CMI au-dessus de la valeur critique de sensibilité (S) sont rares, ou non encore observées. L'identification et les tests de sensibilité microbiologique sur de tels isolats doivent être répétés et si les résultats sont confirmés, l'isolat doit être envoyé à un laboratoire de référence. 2 Dans les études cliniques, la réponse au voriconazole chez les patients présentant des infections à C. glabrata était inférieure de 21% par rapport aux infections à C. albicans, C. parapsilosis et C. tropicalis. Cette réponse moins importante n'était toutefois pas corrélée avec des CMI augmentées. 3 Dans les études cliniques, la réponse au voriconazole dans les infections à C. krusei était similaire à C. albicans, C. parapsilosis et C. tropicalis. Toutefois, comme il n'y avait que 9 cas disponibles pour l'analyse EUCAST, il n'existe pas à ce jour de données suffisantes permettant de définir des valeurs critiques cliniques pour C. krusei. 4 EUCAST n'a pas déterminé de valeurs critiques au voriconazole indépendamment des espèces.
  • +Candida albicans1 0.06 0.25
  • +Candida dubliniensis1 0.06 0.25
  • +Candida glabrata Données insuffisantes Données insuffisantes
  • +Candida krusei Données insuffisantes Données insuffisantes
  • +Candida parapsilosis1 0.125 0.25
  • +Candida tropicalis1 0.125 0.25
  • +Candida guilliermondii2 Données insuffisantes Données insuffisantes
  • +1Les souches avec des valeurs de CMI au-dessus de la valeur critique/intermédiaire de sensibilité (S/I) sont rares, ou non encore observées. L'identification et les tests de sensibilité antifongique sur de tels isolats doivent être répétés et si les résultats sont confirmés, l'isolat doit être envoyé à un laboratoire de référence. Tant qu'il n'existe aucune preuve de réponse clinique pour les isolats confirmés avec une CMI supérieure aux valeurs critiques de résistance actuelles, ceux-ci doivent être considérés comme résistants. Une réponse clinique de 76% a été obtenue lors d'infections causées par les espèces mentionnées ci-dessous lorsque les valeurs des CMI étaient inférieures ou égales aux seuils épidémiologiques. Par conséquent, les populations de type sauvage de C. albicans, C. dubliniensis, C. parapsilosis et C. tropicalis sont considérées comme sensibles. 2 Les valeurs seuils épidémiologiques (ECOFF) pour ces espèces sont généralement plus élevées que pour C. albicans.
  • -L'efficacité clinique n'est toutefois pas toujours corrélée aux CMI.
  • +L'activité in vitro du voriconazole sur les espèces Candida n'est pas uniforme. Pour C. glabrata particulièrement, la CMI du voriconazole est proportionnellement plus élevée pour les isolats résistants au fluconazole que pour les isolats sensibles au fluconazole. Il est donc indispensable d'identifier précisément la souche de Candida.
  • +L'efficacité clinique n'est pas toujours corrélée aux CMI.
  • -Valeurs critiques EUCAST des CMI pour le voriconazole [sensible (S); résistant (R)]:
  • -·Aspergillus fumigatus: S ≤1 mg/l, R >2 mg/l
  • -Pour le moment, il n'existe pas de données suffisantes permettant de déterminer les valeurs critiques cliniques d'autres Aspergillus spp. Cependant, des valeurs critiques épidémiologiques (ECOFF) ont été déterminées pour le voriconazole selon les méthodes EUCAST; elles distinguent la population de type sauvage des isolats ayant une résistance acquise.
  • -Valeurs ECOFF EUCAST pour Aspergillus spp:
  • -·Aspergillus flavus: 2 mg/l
  • -·Aspergillus nidulans: 1 mg/l
  • -·Aspergillus niger: 2 mg/l
  • -·Aspergillus terreus: 2 mg/l
  • +À l'exception d'Aspergillus fumigatus et d'A. nidulans, il n'existe pas de données suffisantes à ce jour. Cependant, des valeurs critiques épidémiologiques (ECOFF) ont été déterminées pour le voriconazole selon les méthodes EUCAST; elles distinguent la population de type sauvage des isolats ayant une résistance acquise. Les ECOFF pour les espèces correspondantes (A. flavus, A. niger et A. terreus) sont généralement deux fois plus élevées que pour A. fumigatus.
  • +Espèces d'Aspergillus Valeurs critiques (mg/l) de la concentration minimale inhibitrice (CMI)
  • +≤S (sensible) >R (résistant)
  • +Aspergillus fumigatus1 1 1
  • +Aspergillus nidulans1 1 1
  • +1La plage d'incertitude technique (area of technical uncertainty, ATU) s'élève à 2. Les résultats correspondants sont donc identifiés par le laboratoire sous «R» avec le commentaire suivant: «Dans certaines situations cliniques (infections non invasives), le voriconazole peut être utilisé si une exposition suffisante est assurée.»
  • +
  • -Dans une étude croisée, randomisée et contrôlée par placebo, l'effet sur l'intervalle QT de trois doses uniques de voriconazole administré par voie orale et d'une dose unique de kétoconazole a été évalué chez des volontaires. Ajustée par rapport au placebo, l'augmentation maximale moyenne du QTc comparée à sa valeur initiale a été de 5.1, 4.8 et 8.2 msec respectivement après l'administration de 800, 1'200 et 1'600 mg de voriconazole, et de 7.0 msec après 800 mg de kétoconazole. Dans aucun des groupes de traitement le QTc n'a augmenté de ≥60 msec par rapport à sa valeur initiale et la limite de signification clinique fixée à 500 msec n'a jamais été dépassée. Chez un volontaire de sexe masculin, une augmentation du QTc à 452 msec a été observée après une dose de 1'200 mg de voriconazole. Chez une femme volontaire, le QTc a augmenté jusqu'à 470 msec après une dose de 1'600 mg de voriconazole.
  • +Dans une étude croisée, randomisée et contrôlée par placebo, l'effet sur l'intervalle QT de trois doses uniques de voriconazole administré par voie orale et d'une dose unique de kétoconazole a été évalué chez des volontaires. Ajustée par rapport au placebo, l'augmentation maximale moyenne du QTc comparée à sa valeur initiale a été de 5.1, 4.8 et 8.2 ms respectivement après l'administration de 800, 1'200 et 1'600 mg de voriconazole, et de 7.0 ms après 800 mg de kétoconazole. Dans aucun des groupes de traitement le QTc n'a augmenté de ≥60 ms par rapport à sa valeur initiale et la limite de signification clinique fixée à 500 ms n'a jamais été dépassée. Chez un volontaire de sexe masculin, une augmentation du QTc à 452 ms a été observée après une dose de 1'200 mg de voriconazole. Chez une femme volontaire, le QTc a augmenté jusqu'à 470 ms après une dose de 1'600 mg de voriconazole.
  • -Novembre 2021
  • -LLD V009
  • +Mai 2024
  • +LLD V012
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