ch.oddb.org
 
Apotheken | Hôpital | Interactions | LiMA | Médecin | Médicaments | Services | T. de l'Autorisation
Accueil - Information professionnelle sur Néo-Mercazole - Changements - 13.10.2016
46 Changements de l'information professionelle Néo-Mercazole
  • -Excipients: excip. pro compresso.
  • +Excipients: lactose, amidon de pomme de terre, stéarate de magnésium, dextrate, silice colloïdale.
  • -Indications/Possibilités d’emploi
  • -Traitement de l’hyperthyroïdie.
  • -Maladie de Basedow, principalement dans les cas où l’iode radioactif et la thyroïdectomie sont contre-indiqués; préparation à la thyroïdectomie, traitement préopératoire d’un nodule toxique ou d’un goitre toxique multinodulaire; récidives de la maladie de Basedow après thyroïdectomie subtotale; en association avec un traitement par l’iode radioactif ou préalablement à ce dernier.
  • -Posologie/Mode d’emploi
  • -Posologie usuelle
  • -Adultes
  • -Dose initiale (15–30 jours): 4–12 comprimés (20–60 mg, selon l’ampleur de l’hyperthyroïdie) par jour, répartis en trois prises, le patient étant sous surveillance clinique.
  • +Indications/possibilités d’emploi
  • +Traitement de l’hyperthyroïdie
  • +-Maladie de Basedow, principalement dans les cas où l’iode radioactif et la thyroïdectomie sont contre-indiqués;
  • +préparation préopératoire à la thyroïdectomie;
  • +traitement préopératoire d’un nodule toxique ou d’un goitre toxique multinodulaire;
  • +récidives de la maladie de Basedow après thyroïdectomie subtotale;
  • +en association avec un traitement par l’iode radioactif ou préalablement à ce dernier.
  • +Posologie/mode d’emploi
  • +Néo-Mercazole ne doit être administré qu’après confirmation biologique de l’hyperthyroïdie.
  • +Dose initiale (15–30 jours): 20–60 mg, selon l’ampleur de l’hyperthyroïdie par jour, répartis en deux à trois prises.
  • +La dose sera titrée jusqu’à l’obtention d’une euthyroïdie afin de réduire le risque de surdosage et l’hypothyroïdie qui s’ensuit.
  • -Réduire la dose initiale progressivement et par paliers de 15 mg (3 comprimés) tous les 10 jours, jusqu’à obtenir une dose journalière de 1–4 comprimés (5–20 mg).
  • +Réduire la dose initiale progressivement et par paliers de 5-15 mg/jour tous les 10 jours, jusqu’à obtenir une dose journalière de 5–20 mg/jour.
  • -Le traitement dure en général 12 à 18 mois.
  • -En cas de récidive après l’arrêt du traitement, le carbimazole peut être utilisé pour traiter l’hyperthyroïdie, mais il est indiqué d’envisager d’autres traitements.
  • +Le traitement dure en général 6 à 18 mois.
  • +En cas de récidive après l’arrêt du traitement, le carbimazole peut être repris pour traiter l’hyperthyroïdie, mais il est indiqué d’envisager d’autres traitements (en particulier un traitement chirurgical).
  • -Enfants
  • -De manière générale, la dose initiale est de 0,4 mg par kg de poids corporel et par jour, répartis en trois prises, tandis que le traitement d’entretien est de 0,2 mg/kg/jour.
  • -Sujets âgés
  • -Aucune adaptation posologique particulière n’est requise.
  • -Insuffisance hépatique: voir «Contre-indications».
  • -Insuffisance rénale: aucune expérience n’est disponible pour les personnes atteintes d’insuffisance rénale. Dans ce cas, l’adaptation posologique requiert une prudence particulière.
  • +Enfants et adolescents
  • +Adolescents dès 12 ans
  • +De manière générale, la dose initiale est de 0,7 à 0,8 mg de carbimazole par kg de poids corporel et par jour, répartis en 2 à 3 prises séparées. Il convient de ne pas dépasser la dose maximale de 60 mg/jour. Pour le traitement d’entretien, la dose quotidienne peut être réduite suivant la réponse du patient au traitement (analogue à ce qui est décrit ci-dessus pour les adultes).
  • +Enfants < 12 ans
  • +On ne dispose que de données extrêmement limitées et d’aucune étude systématique quant à l’utilisation chez les enfants de <12 ans et, en particulier, chez les enfants en bas âge et chez les nourrissons. Les recommandations posologiques suivantes se fondent essentiellement sur des expériences publiées concernant le traitement de l’hyperthyroïdie dans cette tranche d’âge. Chez les enfants, et en particulier chez les enfants de <3 ans, un traitement par Néo-Mercazole doit être instauré et surveillé par un médecin spécialisé qui a l’expérience nécessaire dans le traitement de la maladie pour cette tranche d’âge. Le médicament ne doit être administré qu’après une évaluation minutieuse du rapport bénéfices/risques.
  • +De manière générale, la dose initiale est de 0,7 à 0,8 mg de carbimazole par kg de poids corporel et par jour, répartis si possible en 2 à 3 prises séparées. Chez les enfants, une dose maximale de 30 mg ne doit pas être dépassée. Pour le traitement d’entretien, la dose quotidienne peut être réduite suivant la réponse du patient au traitement.
  • +Patients âgés
  • +Aucune adaptation posologique n’est requise. Mais consulter «Mises en garde et précautions».
  • +Insuffisance hépatique: on ne dispose que de données limitées concernant la pharmacocinétique du carbimazole en cas d’insuffisance hépatique. Compte tenu d’un allongement de la demi-vie, la prudence est de rigueur lors de l’administration de carbimazole à des patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée (Child Pugh A et B). Néo-Mercazole est contre-indiqué en cas d’insuffisance hépatique sévère (Child Pugh C).
  • +Insuffisance rénale: on ne dispose que de données limitées concernant la pharmacocinétique du carbimazole en cas d’insuffisance rénale. Étant donné qu’il faut s’attendre à un allongement de la demi-vie, une précaution particulière et une surveillance régulière des paramètres thyroïdiens sont de mise lors du traitement de patients présentant une insuffisance rénale.
  • -Hypersensibilité au carbimazole ou à l’un des excipients conformément à la composition.
  • +Hypersensibilité connue au carbimazole ou à l’un des excipients conformément à la composition.
  • -Affections hématologiques graves, en particulier granulopénie.
  • +Signes d’une compression trachéale.
  • -Insuffisance hépatique.
  • -Allaitement.
  • +Affections hématologiques graves, en particulier granulopénie.
  • +Insuffisance hépatique sévère.
  • -Un traitement par Néo-Mercazole fait courir le risque d’une inhibition de l’hématopoïèse (leucopénie, granulopénie, agranulocytose, anémie aplasique, thrombopénie) et de lésions hépatiques (voir sous «Effets indésirables»). Une agranulocytose ou une anémie aplasique peuvent se développer en l’espace de quelques heures à quelques jours.
  • -Compte tenu du risque d’agranulocytose, en particulier à des doses supérieures à 40 mg/jour chez des patients de plus de 40 ans ainsi que pendant les deux premiers mois de traitement, la formule sanguine doit être contrôlée avant le traitement ainsi qu’une fois par semaine pendant les six premières semaines. La survenue d’une agranulocytose, d’une anémie aplasique (pancytopénie) ou de troubles marqués de la fonction hépatique impose l’arrêt immédiat du traitement et, le cas échéant, l’instauration d’un traitement approprié. En cas de fièvre, d’angine, de stomatite, de furonculose ou de toute autre infection, ainsi qu’en cas de troubles hépatiques (douleurs épigastriques, anorexie, prurit généralisé), les patients traités par ce médicament doivent savoir qu’il leur faut prendre contact avec leur médecin aussi rapidement que possible et qu’une analyse sanguine est alors indispensable.
  • -La survenue de troubles de la fonction hépatique impose l’arrêt immédiat du traitement. La demi-vie plasmatique peut être prolongée par une insuffisance hépatique.
  • -Le Néo-Mercazole contenant du lactose. C’est la raison pour laquelle il ne doit pas utiliser chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares).
  • -Une prudence particulière est requise chez les patients présentant un goitre intra-thoracique qui peut se développer sous traitement par Néo-Mercazole et entraîner ainsi un risque d’obstruction trachéale.
  • -Etant donné que l’administration de Néo-Mercazole peut provoquer une hypoprothrombinémie ainsi que des hémorragies cliniques, il est indiqué de surveiller le temps de Quick pendant le traitement et, en particulier, avant toute intervention chirurgicale.
  • -Si le volume du goitre augmente, la dose de Néo-Mercazole ne doit pas être accrue, étant donné qu’une telle manifestation est plutôt le signe d’un surdosage du produit.
  • -Les patients ne suivant pas les directives ou ne pouvant être contrôlés régulièrement ne doivent pas être traités par Néo-Mercazole.
  • -Les hyperthyroïdies induites par l’iode ne sont pas une indication de Néo-Mercazole.
  • -Avant d’administrer le carbimazole à une femme non enceinte, mais apte à la procréation, il est impératif de procéder à une évaluation minutieuse du rapport risque-bénéfice (voir sous «Grossesse/Allaitement»).
  • +Les hyperthyroïdies induites par l’iode ne sont pas une indication du Néo-Mercazole.
  • +Une surveillance sérielle de la fonction thyroïdienne est recommandée, et la posologie doit être adaptée en conséquence pour le maintien de l’euthyroïdie.
  • +Les patients incapables de suivre les recommandations ou qui ne peuvent pas être surveillés régulièrement ne doivent pas être traités par Néo-Mercazole.
  • +Toxicité hématologique
  • +Un traitement par Néo-Mercazole fait courir le risque d’une inhibition de l’hématopoïèse (leucopénie, granulopénie, agranulocytose, anémie aplasique, thrombopénie). Une agranulocytose ou une anémie aplasique (pancytopénie) peuvent se développer en l’espace de quelques heures à quelques jours, dont certaines ont eu une issue fatale.
  • +C’est pourquoi, et en particulier à des doses supérieures à 40 mg/jour, la formule sanguine doit être contrôlée avant le traitement et une fois par semaine au cours des six premières semaines du traitement chez les patients âgés de plus de 40 ans et au cours des deux premiers mois de traitement. La survenue d’une agranulocytose ou d’une anémie aplasique impose l’arrêt immédiat du traitement et, le cas échéant, l’instauration d’un traitement approprié.
  • +Étant donné que le traitement précoce de l’agranulocytose est déterminant pour le pronostic, tous les patients doivent être expressément informés d’arrêter la prise du médicament et de consulter immédiatement un médecin en cas de fièvre, malaise, hématomes, saignements, aphtes/stomatite, maux de gorge ou d’autres signes d’infection (p. ex. furonculose). Dans de tels cas, et particulièrement en présence de signes cliniques d’une infection, il faut contrôler la formule sanguine. En cas d’arrêt prématuré du médicament, le développement d’une aplasie médullaire est réversible.
  • +Des contrôles réguliers de l’hémogramme doivent être pratiqués chez les patients confus ou ayant des troubles mnésiques.
  • +Le risque de décès suite à des modifications hématologiques peut être plus élevé chez les patients âgés. C’est pourquoi un respect particulièrement strict des contre-indications et des mises en garde s’impose dans cette tranche d’âge.
  • +De rares cas d’anémie hémolytique ont été rapportés.
  • +Hépatotoxicité
  • +Un traitement par Néo-Mercazole est associé à un risque d’atteinte hépatique. En cas de signes de troubles hépatiques (douleurs épigastriques, anorexie, prurit généralisé), le traitement doit être stoppé et un test de la fonction hépatique pratiqué. Les patients traités par Néo-Mercazole doivent savoir qu’en cas d’apparition de symptômes de ce type, ils doivent en informer le médecin aussi rapidement que possible. Une interruption précoce du médicament augmente la possibilité d’une guérison complète.
  • +La prudence est de rigueur lors de la prise de comprimés de carbimazole chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée. Le traitement doit être arrêté en cas d’anomalies de la fonction hépatique. La demi-vie plasmatique peut être prolongée par une insuffisance hépatique.
  • +Effets immunologiques
  • +Des vascularites ANCA (ANCA = anticorps antineutrophiles cytoplasmiques) positives ont été rapportées chez des patients sous traitement thyréostatique. De tels cas ont été essentiellement décrits sous propylthiouracile, mais il existe aussi des notifications correspondantes sous carbimazole. Ces vascularites se sont manifestées dans différents organes, en particulier la peau (p. ex. purpura nécrotique), les articulations, les reins (jusqu’à l’insuffisance rénale aiguë) et les poumons et peuvent être accompagnées de fièvre. Des manifestations au niveau du foie et des muscles (dans le sens d’une myosite) ont également été rapportées.
  • +En cas d’apparition de symptômes correspondants, un bilan immunologique devrait être réalisé. Le cas échéant, la prise du médicament doit être arrêtée. Après l’arrêt du traitement, les symptômes sont généralement réversibles. Mais des cas d’insuffisance rénale persistante relevant de la dialyse ont également été rapportés.
  • +Autres mesures de précaution
  • +Les hormones thyroïdiennes peuvent modifier la disponibilité des facteurs de coagulation vitamine K dépendants et réduire ainsi l’effet des anticoagulants oraux. Étant donné que les patients initialement hyperthyroïdiens deviennent euthyroïdiens sous traitement par carbimazole, une surveillance étroite de la coagulation sanguine s’impose, en particulier avant des interventions chirurgicales.
  • +Le carbimazole peut, dans de rares cas, entraîner une hypothrombinémie, ce qui est susceptible d’augmenter le risque d’événements hémorragiques. C’est pourquoi le temps de céphaline doit être contrôlé pendant le traitement et, en particulier, avant chaque intervention chirurgicale.
  • +La prudence est de rigueur chez les patients présentant un goitre intrathoracique dont le volume peut augmenter lors du traitement par Néo-Mercazole. Un goitre intrathoracique peut entraîner une obstruction trachéale.
  • +En cas d’augmentation du volume du goitre, la dose de Néo-Mercazole ne doit pas être augmentée car une telle augmentation de volume survient plutôt en cas de surdosage du médicament.
  • +Lors de l’administration d’iode radioactif, l’administration de carbimazole doit être temporairement arrêtée pour éviter une crise thyrotoxique.
  • +L’administration concomitante de thyréostatiques et de théophylline peut entraîner une augmentation des concentrations sériques de théophylline, associée au risque de toxicité correspondante. C’est pourquoi la dose de théophylline doit, le cas échéant, être réduite.
  • +Avant l’administration de carbimazole à des femmes en âge de procréer, il est impératif de procéder à une évaluation individuelle minutieuse du rapport bénéfices/risques (cf. «Grossesse/Allaitement»).
  • +Il existe un risque d’allergie croisée entre le carbimazole, le métabolite actif thiamazole et le propylthiouracile.
  • +Le Néo-Mercazole contenant du lactose, il ne doit pas être utilisé chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares).
  • +
  • -Les interactions sont mal connues. Il est difficile de dissocier l’effet de la correction de lhyperthyroïdie de celui propre aux antithyroïdiens de synthèse.
  • +Interactions pharmacocinétiques
  • +L’administration concomitante de prednisolone et de carbimazole peut entraîner une augmentation de la clairance de la prednisolone.
  • +Interactions pharmacodynamiques
  • +La prudence est particulièrement de rigueur lors de l’administration simultanée de médicaments pouvant entraîner une agranulocytose.
  • +Étant donné que le carbimazole est un antagoniste de la vitamine K, il peut accentuer l’effet des anticoagulants.
  • +Une hyperthyroïdie peut entraîner une augmentation de la clairance des bêtabloquants à quotient d’extraction élevé. Une diminution de la dose des bêtabloquants peut être nécessaire quand un patient hyperthyroïdien devient euthyroïdien.
  • +La concentration de digitaliques peut être augmentée lorsque des patients hyperthyroïdiens deviennent euthyroïdiens sous contrôle stable par glucosides digitaliques; il convient, le cas échéant, de réduire la dose de glucosides digitaliques.
  • -La prudence est particulièrement de rigueur lors de l’administration simultanée de médicaments pouvant entraîner une agranulocytose. Etant donné que le carbimazole est un antagoniste de la vitamine K, il peut accentuer l’effet des anticoagulants.
  • -Grossesse/Allaitement
  • -Divers éléments évoquent manifestement un risque pour l’enfant à naître (développement d’un goitre ou d’un crétinisme). A moins que ce ne soit clairement nécessaire, le carbimazole ne doit donc pas être utilisé pendant la grossesse.
  • -La maladie de Basedow est observée chez environ 0,05 à 0,2% des femmes enceintes. Une hyperthyroïdie chez le foetus entraîne un avortement ou un accouchement prématuré dans 20% des cas, avec une importante mortinataliliée, notamment, à l’hypotrophie thyroïdienne. Le risque de craniosynostoses précoces est élevé.
  • -La thyroïde foetale ne commence à se développer que pendant la 11e semaine de grossesse et n’est réellement fonctionnelle que vers la 18e semaine. De ce fait, le traitement peut être poursuivi jusqu’au troisième mois.
  • -Dans de très rares cas, des malformations congénitales ont été observées chez des enfants de femmes ayant reçu le carbimazole ou son métabolite actif, le méthimazole, pendant la grossesse.
  • -Des cas de malformation rénale, cardio-vasculaire, crânienne, gastro-intestinale et ombilicale ainsi que d’atrésie duodénale ont été rapportés.
  • -Une relation causale ne peut pas être exclue.
  • -Avant d’administrer le carbimazole à une femme non enceinte, mais apte à la procréation, il est donc impératif de procéder à une évaluation minutieuse du rapport risque-bénéfice (voir sous «Mises en garde et précautions»).
  • -Si une femme enceinte prend Néo-Mercazole ou si une patiente devient enceinte pendant le traitement, elle doit être rendue attentive aux risques éventuellement encourus par l’enfant à naître. Si l’administration d’un thyréostatique à la femme enceinte s’avère nécessaire, le traitement doit être mené à la plus petite dose qui permette de maintenir une fonction thyroïdienne normale chez la mère, sans toutefois provoquer d’hypothyroïdie chez le foetus. Une surveillance particulièrement minutieuse est nécessaire de la 10e à la 14e semaine de grossesse en raison du début de la production hormonale chez le foetus. Vu le risque d’hypothyroïdie foetale pendant la plus forte période de croissance cérébrale chez le foetus, l’administration de Néo-Mercazole doit toutefois être arrêtée 4 semaines avant la date prévue de l’accouchement. De plus, il convient d’envisager de remplacer le carbimazole par le propylthiouracile, étant donné qu’aucune altération thyroïdienne foetale n’a encore été observée avec ce thyréostatique. Certains auteurs privilégient un traitement chirurgical.
  • -L’administration de T3 et de T4 à la mère au titre de la prévention d’une hypothyroïdie chez le foetus est controversée, étant donné que ces substances ne passent pratiquement pas la barrière placentaire.
  • -Néo-Mercazole étant excrété dans le lait maternel et pouvant entraîner de sérieux effets indésirables chez le nourrisson, il importe soit de renoncer à allaiter, soit d’arrêter le traitement, soit encore d’envisager de remplacer Néo-Mercazole par le propylthiouracile, étant donné que son passage dans le lait maternel est environ dix fois moindre que celui du thiamazole.
  • +Grossesse, allaitement
  • +Grossesse
  • +Pendant la grossesse, Néo-Mercazole ne doit être utilisé que si les bénéfices attendus sont supérieurs aux risques. En cas de grossesse survenant sous traitement par Néo-Mercazole ou de suspicion de grossesse, il faut immédiatement consulter le médecin. Pendant le premier trimestre, il convient si possible de renoncer entièrement à la prise de Néo-Mercazole (voir ci-dessous).
  • +Le nontraitement de l’hyperthyroïdie pendant la grossesse peut entraîner de graves complications (notamment naissances prématurées ou malformations). C’est pourquoi un traitement thyréostatique doit, le cas échéant (c.-à-d. au cas où un traitement définitif de l’hyperthyroïdie p. ex. par résection de la thyroïde ne serait pas possible avant le début de la grossesse) également être poursuivi pendant la grossesse.
  • +Le thiamazole, le principal métabolite actif du carbimazole, traverse la barrière placentaire et atteint dans le sang fœtal des concentrations comparables à celles enregistrées dans le sérum maternel. Une posologie non appropriée peut entraîner le développement d’un goitre et une hyperthyroïdie (crétinisme) chez l’enfant à naître ainsi qu’un faible poids de naissance.
  • +De plus, des anomalies congénitales ont éconstatées sous traitement par des thyréostatiques. Outre une aplasie circonscrite du cuir chevelu, disparaissant généralement de manière spontanée après quelques semaines, un schéma spécifique d’anomalies congénitales a été rapporté sous traitement à haute dose au cours du premier trimestre de la grossesse, dont p. ex. atrésies des choanes, anomalies de la face, atrésies œsophagiennes et mamelons hypoplasiques ainsi qu’un retard du développement mental et moteur. D’autres études n’ont en revanche mis en évidence ni anomalies congénitales ni influence sur le développement de la thyroïde ou le développement physique et intellectuel des enfants après utilisation de thyréostatiques pendant la grossesse.
  • +Du fait que les données disponibles ne permettent pas d’exclure un lien de causalité avec les modifications observées, Néo-Mercazole ne doit être administré pendant la grossesse qu’après une évaluation minutieuse du rapport bénéfices/risques et sous contrôle étroit de la fonction thyroïdienne, et uniquement à la plus faible dose possible nécessaire à la normalisation de la situation métabolique de la mère (c.à.d. que la TSH doit être encore légèrement supprimée et la T3 et la T4 légèrement augmentées). En raison de son risque plus faible d’anomalies congénitales, le traitement doit, dans la mesure du possible, se faire par le propylthiouracile au cours du premier trimestre de la grossesse. Mais après la fin de l’organogenèse, la prise de propylthiouracile doit être suspendue en raison de son hépatotoxicité potentielle, et il doit être remplacé par le carbimazole.
  • +L’association thérapeutique composée du carbimazole et d’hormones thyroïdiennes est contre-indiquée pendant la grossesse (en raison de la nécessité d’une dose de carbimazole plus élevée).
  • +Chez les femmes en âge de procréer n’utilisant pas de méthodes contraceptives efficaces, l’administration de Néo-Mercazole ne doit également être entreprise qu’après une évaluation individuelle du rapport bénéfices/risques.
  • +Si une patiente tombe enceinte pendant la prise de Néo-Mercazole, elle doit être rendue attentive aux risques éventuellement encourus par l’enfant à naître.
  • +Allaitement
  • +Le carbimazole ou le thiamazole passent dans le lait maternel. Mais aux doses d’entretien habituelles, les concentrations plasmatiques mesurées chez le nourrisson sont très faibles. Les données disponibles à ce jour n’indiquent pas d’influence pertinente sur la fonction thyroïdienne de l’enfant ou d’altération du développement physique et intellectuel des enfants concernés. Mais étant donné qu’il est impossible d’exclure entièrement les risques pour les nourrissons allaités, il est recommandé de renoncer à l’allaitement pendant l’utilisation du Néo-Mercazole (en particulier lors de l’administration de doses élevées).
  • +Si une patiente décide d’allaiter ou de poursuivre l’allaitement malgré la prise de Néo-Mercazole, elle doit être informée du risque potentiel encouru par l’enfant. Si la patiente allaite ou continue à allaiter, la dose quotidienne de Néo-Mercazole devrait être répartie en plusieurs prises séparées, à prendre immédiatement après l’allaitement. La dose quotidienne ne doit alors pas dépasser 20 mg.
  • +La fonction thyroïdienne du nourrisson allaité doit être étroitement surveillée.
  • -Des effets indésirables apparaissent généralement au cours des huit premières semaines de traitement. Les effets indésirables les plus fréquents sont les suivants: nausées, céphalées, arthralgies, légers troubles gastriques, éruption cutanée et prurit. Ces effets indésirables sont le plus souvent autolimitées et ne nécessitent pas l’arrêt du traitement.
  • -Les effets indésirables ci-après ont été observés.
  • -Troubles de la circulation sanguine et lymphatique
  • -Rarement: hypoprothrombinémie et pancytopénie/anémie aplasique.
  • -Très rarement: anémie hémolytique; thrombopénie dans des cas isolés (potentiellement létale).
  • -Troubles du système immunitaire
  • -Leucopénie et aplasie médullaire occasionnelle et, dans la plupart (0,5 à 1%) des cas survenant brusquement (et pouvant entraîner une agranulocytose), stomatite, furonculose (voir sous «Mises en garde et précautions»).
  • -Dans des cas isolés, la formation d’un syndrome auto-immun insulinique peut provoquer des épisodes hypoglycémiques, qui peuvent aller jusqu’au choc hypoglycémique.
  • -Rarement: angio-oedème et réactions d’hypersensibilité généralisée telles que vasculites cutanées.
  • -Troubles endocriniens
  • -Une augmentation du volume du goitre, rappelant une hypothyroïdie lors de surdosage, peut se produire.
  • -Troubles psychiatriques
  • -Abattement.
  • -Troubles du système nerveux
  • -Céphalées, vertiges, abattement.
  • -Troubles gastro-intestinaux
  • -Nausées, vomissements, douleurs épigastriques. Une agueusie a été observée dans de rares cas.
  • -Troubles hépato-biliaires
  • -Rarement: troubles de la fonction hépatique, hépatite, hépatite cholestatique, nécrose hépatocellulaire et ictère. Un ictère peut persister plusieurs semaines après l’arrêt du traitement.
  • -Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés
  • -Pigmentation cutanée, réactions allergiques, érythème, prurit, exanthème, urticaire, dermatite.
  • -Occasionnellement: chute anormale des cheveux.
  • -Troubles musculosquelettiques
  • -Myalgies et arthralgies.
  • -Des cas isolés de myopathie ont été signalés. Chez les patients souffrant de myopathie après la prise de Néo-Mercazole, il convient de contrôler les taux sanguins de créatine phosphate.
  • -Autres effets indésirables
  • -Fièvre, sialadénopathie, lymphadénopathie et, dans de rares cas, encéphalopathie.
  • +Des effets indésirables apparaissent généralement au cours des huit premières semaines de traitement. Les effets indésirables les plus fréquents sont les suivants: nausées, céphalées, arthralgies, légers troubles gastriques, éruption cutanée et prurit. Ces effets indésirables sont le plus souvent autolimités et ne nécessitent pas l’arrêt du traitement.
  • +Les effets indésirables observés dans les études cliniques et/ou pendant la surveillance marketing sous carbimazole sont indiqués ci-dessous par classes de systèmes d’organes MedDRA et par fréquence. Les fréquences sont définies comme suit: très fréquent (≥ 1/10); fréquent (≥ 1/100, < 1/10); peu fréquent (≥ 1/1000, < 1/100); rare (≥ 1/10 000, < 1/1000); très rare (< 1/10 000); test); fréquence inconnue (principalement basée sur des notifications spontanées issues de la surveillance du marché, la fréquence exacte ne pouvant pas être évaluée).
  • +Infections et infestations
  • +Très rare: furonculose
  • +Affections hématologiques et du système lymphatique
  • +Peu fréquent: agranulocytose
  • +Rare: hypoprothrombinémie et pancytopénie/anémie aplasique
  • +Très rare: anémie hémolytique; thrombopénie (potentiellement létale)
  • +Fréquence inconnue: aplasie médullaire, leucopénie, aplasie médullaire fébrile, lymphadénopathie
  • +Affections du système immunitaire
  • +Très rare: vascularites ANCA positives avec manifestation p. ex. au niveau de la peau (purpura, ulcérations cutanées), des articulations (arthralgies), des reins (glomérulonéphrite) ou des poumons (hémoptysies, etc.) (cf. «Mises en garde / Précautions d’emploi»)
  • +Fréquence inconnue: réactions d’hypersensibilité, angio-œdème
  • +Affections endocriniennes
  • +Fréquence inconnue: goitre ou augmentation du volume d’un goitre préexistant, hypothyroïdie, hypoglycémie (jusqu’au choc hypoglycémique)
  • +Affections du système nerveux
  • +Fréquence inconnue: céphalées, vertige, névrite, polyneuropathie, agueusie, encéphalopathie
  • +Affections cardiovasculaires
  • +Fréquence inconnue: hématomes, saignements, angine de poitrine
  • +Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
  • +Très rare: toux, dyspnée, hémoptysie, saignements alvéolaires (voir aussi «Système immunitaire»)
  • +Fréquence inconnue: douleurs oropharyngées
  • +Affections gastro-intestinales
  • +Très rare: stomatite
  • +Fréquence inconnue: ulcère de la muqueuse buccale, nausées, vomissements, douleurs épigastriques, sialadénite, troubles abdominaux non spécifiques
  • +Affections hépatobiliaires
  • +Fréquence inconnue: troubles de la fonction hépatique, hépatite, hépatite cholestatique, nécrose des cellules hépatiques et jaunisse, ictère, ictère cholestatique
  • +Un ictère peut persister plusieurs semaines après l’arrêt du traitement.
  • +Affections de la peau et du tissu sous-cutané
  • +Très rare: pétéchies, purpura, ulcérations cutanées (voir aussi «Système immunitaire»)
  • +Fréquence inconnue: pigmentation cutanée, réactions allergiques, érythème, éruption, prurit, troubles de la pigmentation, exanthème, urticaire, dermatite, dermatite allergique, alopécie, syndrome de Stevens-Johnson, lupus érythémateux disséminé
  • +Affections musculosquelettiques et systémiques
  • +Très rare: myopathie (également en rapport avec une vascularite – cf. «Mises en garde / Précautions d’emploi»)
  • +Fréquence inconnue: arthralgies, myalgies, élévation de la créatinine phosphokinase
  • +Affections du rein et des voies urinaires
  • +Très rare: hématurie
  • +Fréquence inconnue: troubles de la fonction rénale, glomérulonéphrite (voir aussi «Système immunitaire»)
  • +Troubles généraux et anomalies au site d’administration
  • +Fréquence inconnue: pyrexie, malaise, fatigue
  • +Enfants et adolescents
  • +Dans cette tranche d’âge, la fréquence, la nature et la gravité des effets indésirables semblent être comparables à celles observées chez les adultes.
  • -Un surdosage sans substitution hormonale entraîne une intensification des effets indésirables et provoque une hypothyroïdie ainsi qu’un renforcement du goitre, tandis que le risque d’agranulocytose s’accroît.
  • -En cas de surdosage manifeste, arrêter l’administration du produit et traiter les symptômes si besoin est.
  • +Un surdosage sans substitution hormonale entraîne une intensification des effets indésirables et il est en particulier associé à un risque accru d’agranulocytose. De plus, un surdosage prolongé entraîne une hypothyroïdie et un renforcement du goitre.
  • +En cas de surdosage manifeste, le traitement doit être arrêté et il faut, en cas de besoin, instaurer un traitement symptomatique.
  • -Le carbimazole, principe actif de Néo-Mercazole, est un thyréostatique de synthèse. Il est métabolisé en thiamazole (méthimazole), lequel exerce un effet thyréostatique prolongé.
  • +Le carbimazole est un thyréostatique de synthèse. Il est métabolisé en thiamazole (méthimazole), lequel exerce un effet thyréostatique prolongé.
  • -En plus de ces effets typiques, communs à tous les thyréostatiques de synthèse, le carbimazole possède une propriété particulière: le blocage de la déshalogénase, enzyme qui permet de récupérer l’iode organifié non sécrété. Il en résulte une élimination progressive de l’iode intrathyroïdien, qui a pour conséquence de rendre la thyroïde avide d’iode. Ainsi l’iode radioactif peut-il être à tout moment remplacé par Néo-Mercazole.
  • +En plus de ces effets typiques, communs à tous les thyréostatiques de synthèse, le carbimazole possède une propriété particulière: le blocage de la déshalogénase, enzyme qui permet de récupérer l’iode organifié non sécrété. Il en résulte une élimination progressive de l’iode intrathyroïdien, qui a pour conséquence de rendre la thyroïde avide d’iode.
  • -Après administration orale, le carbimazole est rapidement (en 15 à 30 minutes) absorbé au niveau intestinal (à raison de 90–100%), puis rapidement et probablement entièrement transformé dans la circulation sanguine – par hydrolyse et décarboxylation enzymatique – en thiamazole, son métabolite actif. Aussi les données pharmacocinétiques concernent-elles ce métabolite.
  • -Après administration d’une dose de 60 mg, des concentrations maximales de 0,2–1,0 µg/l sont atteintes dans le plasma en l’espace de 1–2 heures.
  • +Après administration orale, le carbimazole est rapidement (en 15 à 30 minutes) absorbé au niveau du tractus gastro-intestinal (à raison de 90–100%), puis rapidement et probablement entièrement transformé dans la circulation sanguine – par hydrolyse et décarboxylation enzymatique – en thiamazole, son métabolite actif. Aussi les données pharmacocinétiques concernent-elles ce métabolite.
  • +Après administration d’une dose de 60 mg, des concentrations maximales de 0,2–1,0 µg/ml sont atteintes dans le plasma en l’espace de 1–2 heures.
  • -Le volume de distribution est de 0,5 l/kg environ et la liaison aux protéines plasmatiques est de 40% environ.
  • -Après administration du médicament, le thiamazole s’accumule rapidement dans la thyroïde. En présence de faibles doses, le rapport thyroïde/plasma est d’environ 100; il diminue à mesure que la dose augmente et que le système de transport est saturé.
  • -Le thiamazole passe la barrière placentaire et est excrété dans le lait maternel.
  • +Le volume de distribution est de 0,5 l/kg environ, et la liaison aux protéines plasmatiques est de 40% environ.
  • +Après administration du médicament, le thiamazole s’accumule rapidement dans la thyroïde. En présence de faibles doses, le rapport thyroïde/plasma est d’environ 100:1; il diminue à mesure que la dose augmente et que le système de transport est saturé.
  • +Le thiamazole traverse le placenta et passe dans le lait maternel.
  • -Seul le thiamazole (méthimazole), métabolite actif, est décelable dans le sang. Il subit une dégradation oxydative dans le foie et la thyroïde. L’ampleur de la circulation entérohépatique est d’environ 10%.
  • -Elimination
  • +Seul le thiamazole, métabolite actif, est décelable dans le sang. Il subit une dégradation oxydative dans le foie et la thyroïde.
  • +Élimination
  • -La durée de séjour du thiamazole dans la thyroïde est de 20 heures environ, ce qui correspond à la durée d’action d’une dose unitaire. L’élimination se fait essentiellement – à 75–80% dans l’urine. Environ 7% de méthimazole sont éliminés sous forme inchangée.
  • +La durée de séjour du thiamazole dans la thyroïde est de 20 heures environ, ce qui correspond à la durée d’action d’une dose unique. L’élimination se fait à 75–80% dans l’urine. Environ 7% de thiamazole sont éliminés sous forme inchangée.
  • +Le cycle entérohépatique est d’env. 10%.
  • +
  • -En cas de troubles des fonctions hépatique et rénale, la demi-vie plasmatique est prolongée (voir sous «Contre-indications»).
  • +Enfants/Adolescents: la pharmacocinétique du carbimazole chez l’enfant et l’adolescent n’a pas fait l’objet d’études spécifiques.
  • +Troubles de la fonction rénale: en cas de troubles des fonctions rénales, la demi-vie plasmatique est prolongée.
  • +Trouble de la fonction hépatique: en cas de troubles des fonctions hépatiques, la demi-vie plasmatique est prolongée (voir sous «Contre-indications»).
  • -Pas de données.
  • +Aucune donnée préclinique pertinente pour l’utilisation du Néo-Mercazole n’est connue.
  • -Ne pas conserver au-dessus de 25 °C. A conserver dans l’emballage d’origine bien fermé afin de protéger le produit de l’humidité.
  • +Ne pas conserver au-dessus de 25 °C. À conserver dans l’emballage d’origine bien fermé afin de protéger le produit de l’humidité.
  • -Mars 2008.
  • +Mars 2016
2025 ©ywesee GmbH
Einstellungen | Aide | FAQ | Identification | Contact | Home