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Accueil - Information professionnelle sur Solu-Cortef 100 mg - Changements - 23.02.2018
98 Changements de l'information professionelle Solu-Cortef 100 mg
  • -Excipients: Lyophilisat: Natrii phosphates.
  • +Excipients:
  • +Lyophilisat: Natrii phosphates.
  • -Excipients: Lyophilisat: Natrii phosphates.
  • +Excipients:
  • +Lyophilisat: Natrii phosphates.
  • -Syndrome néphrotique
  • +Syndrome néphrotique:
  • -Instructions spéciales pour le dosage
  • +Instructions spéciales pour le dosage:
  • -Hypersensibilité avérée à l'un des composants du produit.
  • -Administration intramusculaire en cas de purpura thrombocytopénique idiopathique.
  • -Solu-Cortef est contreindiqué chez les prématurés ainsi que pour l'administration intrathécale, car il contient l'alcool benzylique comme agent conservateur (voir «Mises en garde et précautions»). Solu-Cortef SAB ne contient pas d'alcool benzylique.
  • +Contre-indications:
  • +·application intramusculaire en cas de purpura thrombocytopénique idiopathique
  • +·hypersensibilité connue à la substance active ou à l'un des autres composants du médicament
  • +Les contre-indications suivantes s'appliquent par ailleurs pour Solu-Cortef (avec alcool benzylique) (voir aussi «Mises en garde et précautions»):
  • +·administration épidurale ou intrathécale
  • +·prématurés
  • -Les complications pouvant survenir durant un traitement par corticostéroïdes dépendent de l'importance du dosage et de la durée du traitement. C'est pourquoi une évaluation individuelle entre bénéfice et risque doit être effectuée pour chaque patient.
  • +Etant donné que les complications pouvant survenir durant un traitement par glucocorticoïdes dépendent du dosage et de la durée du traitement, une évaluation individuelle entre bénéfice et risque doit être effectuée concernant le dosage et la durée du traitement afin de décider si le traitement à réaliser doit être quotidien ou intermittent. En règle générale, dans toutes les indications, il faut toujours utiliser la dose la plus faible possible, et le cas échéant (c'est-à-dire dès que possible) réduire progressivement la dose.
  • -Les dosages pharmacologiques de corticostéroïdes, qui sont appliqués sur une période plus longue (>2 semaines), peuvent conduire à une suppression de l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS) (insuffisance surrénalienne secondaire). L'étendue et la durée d'une insuffisance adrénocorticale varient de patient à patient et dépend de la dose, de la fréquence, du moment de l'administration et de la durée du traitement par glucocorticoïdes. Cet effet peut être réduit par une thérapie alterné.
  • +Les dosages pharmacologiques de corticostéroïdes, qui sont appliqués sur une période plus longue (>2 semaines), peuvent conduire à une suppression de l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS) (insuffisance surrénalienne secondaire). L'étendue et la durée d'une insuffisance adrénocorticale varient de patient à patient et dépend de la dose, de la fréquence, du moment de l'administration et de la durée du traitement par glucocorticoïdes. Cet effet peut être réduit par une thérapie alternée.
  • -Effets immunosuppresseurs/Sensibilité accrue vis-à-vis des infections
  • -Les corticostéroïdes peuvent masquer certains signes d'infections et d'autres infections peuvent apparaître lors de leur emploi. Ainsi la résistance vis-à-vis du pathogène peut être diminuée en cas d'utilisation de corticostéroïdes et la localisation de l'infection peut être rendue difficile. De telles infections peuvent être légères, mais également évoluer de façon sévère et parfois avec une issue mortelle. Le taux de complications infectieuses augmente avec les doses de corticostéroïdes. En cas de maladies infectieuses sévères, il faut veiller à une protection antibiotique ou chimiothérapeutique suffisante.
  • +Effets immunosuppresseurs/sensibilité accrue vis-à-vis des infections
  • +Les corticostéroïdes peuvent augmenter la sensibilité aux infections ainsi que masquer les symptômes d'une infection. Ainsi la résistance vis-à-vis du pathogène peut être diminuée en cas d'utilisation de corticostéroïdes et la localisation de l'infection peut être rendue difficile. De telles infections peuvent être légères, mais également évoluer de façon sévère et parfois avec une issue mortelle. Le taux de complications infectieuses augmente avec les doses de corticostéroïdes. En cas de maladies infectieuses sévères, il faut veiller à une protection antibiotique ou chimiothérapeutique suffisante.
  • -Le cas échéant, une modification du risque est à envisager et/ou un monitoring cardiaque complémentaire est à effectuer. Un dosage peu élevé et/ou une thérapie alternative peut réduire la fréquence des complications du traitement par cortisostéroïdes.
  • +Le cas échéant, une modification du risque est à envisager et/ou un monitoring cardiaque complémentaire est à effectuer. Un dosage peu élevé et/ou une thérapie alternative peut réduire la fréquence des complications du traitement par corticostéroïdes.
  • +Des cas de thrombose, en particulier de thromboembolie veineuse, ont été rapportés en lien avec l'utilisation de corticostéroïdes. Par conséquent, la prudence est de rigueur lors de l'utilisation de corticostéroïdes chez des patients présentant une prédisposition connue ou probable aux affections thromboemboliques.
  • +Les corticostéroïdes ne doivent être utilisés qu'avec prudence chez les patients présentant une myasthénie grave. En particulier lors du traitement de la myasthénie grave avec des inhibiteurs de cholinestérase, l'effet des inhibiteurs de cholinestérase peut être diminué et le risque d'une crise de myasthénie peut augmenter. Le traitement aux inhibiteurs de cholinestérase doit par conséquent être terminé 24 heures avant l'administration d'un corticostéroïde (voir «Interactions»).
  • +Des effets indésirables graves, en particulier neurologiques (tels qu'engourdissements, convulsions, parésies, paraplégie, rétention urinaire et arachnoïdite) ont été rapportés après application épidurale ou intrathécale d'hydrocortisone. Solu-Cortef SAB ne doit donc pas être administré par voie épidurale ou intrathécale en dehors de l'indication mentionnée sous «Indications».
  • +L'administration épidurale et intrathécale est par principe contre-indiquée pour Solu-Cortef (avec alcool benzylique) en raison du solvant contenu.
  • +Effets gastro-intestinaux indésirables
  • +Un traitement par glucocorticoïdes peut masquer les symptômes d'affections gastro-intestinales, si bien que des complications, telles que des hémorragies, une obstruction, une perforation et/ou une péritonite, peuvent survenir de manière inaperçue (c'est-à-dire sans symptomatologie douloureuse importante). Les corticostéroïdes doivent donc être utilisés uniquement avec prudence chez les patients présentant des affections telles que diverticulite, anastomoses intestinales récentes ou ulcères gastroduodénaux (actifs ou latents). Cette prudence s'impose également chez les patients souffrant de colite ulcéreuse, en présence d'un risque de perforation imminente, d'abcès ou d'autres infections pyogènes.
  • +De plus, des cas de réapparition d'ulcères gastroduodénaux ont été rapportés sous corticothérapie. On ignore cependant s'il existe un lien de cause à effet entre la corticothérapie et les ulcères. Il existe un risque accru d'ulcère gastroduodénal en association avec des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).
  • +Des doses élevées de corticostéroïdes peuvent déclencher une pancréatite aiguë.
  • -Lors du traitement de la myasthénie grave avec des inhibiteurs de cholinestérase, l'effet des inhibiteurs de cholinestérase peut être diminué et le risque d'une crise de myasthénie peut augmenter. Le traitement aux inhibiteurs de cholinestérase doit par conséquent être terminé 24 heures avant l'application d'un corticostéroïde (voir «Interactions»). Il est essentiel que les corticostéroïdes soient utilisés avec prudence chez les patients présentant une myasthénie grave.
  • -Des myopathies aiguës, qui sont apparues le plus souvent chez des patients présentant des troubles de la transmission neuromusculaire (par exemple une myasthénie grave) ou chez des patients qui recevaient simultanément des bloqueurs neuromusculaires, ont été observées en rapport avec l'utilisation de doses élevées de corticostéroïdes. Ces myopathies aiguës évoluent de façon généralisée, elles peuvent impliquer les muscles oculaires et respiratoires et mener à une tétraparésie. Les valeurs de la créatine kinase peuvent augmenter. L'amélioration clinique ou la guérison après cessation de prise de corticostéroïdes peut durer des semaines jusqu'à des années.
  • +Des myopathies aiguës, qui sont apparues le plus souvent chez des patients présentant des troubles de la transmission neuromusculaire (par exemple une myasthénie grave) ou chez des patients qui recevaient simultanément des bloqueurs neuromusculaires (ou d'autres anticholinergiques) ont été observées en rapport avec l'utilisation de doses élevées de corticostéroïdes. Ces myopathies aiguës évoluent de façon généralisée, elles peuvent impliquer les muscles oculaires et respiratoires et mener à une tétraparésie. Les valeurs de la créatine kinase peuvent augmenter. L'amélioration clinique ou la guérison après cessation de prise de corticostéroïdes peut durer des semaines jusqu'à des années.
  • -En cas d'utilisation de corticostéroïdes sur une longue durée, le effets indésirables éventuels sont l'exophtalmie, la cataracte (en particulier chez les enfants) et une augmentation de la pression intraoculaire. Cette dernière peut mener à un glaucome manifeste avec une détérioration du nerf optique. Un examen ophtalmologique périodique est donc à prendre en considération.
  • -En outre, un traitement aux glucocorticoïdes peut favoriser des infections oculaires secondaires par des virus ou des champignons.
  • +En cas d'utilisation de corticostéroïdes à long terme, les effets indésirables éventuels sont l'exophtalmie, la cataracte (en particulier chez les enfants) et une augmentation de la pression intraoculaire. Cette dernière peut mener à un glaucome manifeste avec une détérioration du nerf optique. Un examen ophtalmologique périodique est donc à prendre en considération.
  • +En outre, un traitement par corticostéroïdes peut favoriser des infections oculaires secondaires par des champignons ou des virus.
  • +Système hépatobiliaire
  • +Des troubles hépatobiliaires ont été rapportés. Ceux-ci peuvent être réversibles après l'arrêt du traitement. Une surveillance appropriée est nécessaire.
  • +Le métabolisme et l'élimination de l'hydrocortisone sont significativement réduits chez les patients présentant des affections hépatiques préexistantes. Les effets souhaités et les effets indésirables peuvent donc être renforcés chez ces patients.
  • +Interactions notables
  • +Une toxicité stéroïdienne accrue pouvant aller jusqu'à des cas de syndrome de Cushing a été rapportée lors de l'administration simultanée de corticostéroïdes et de cobicistat, un inhibiteur puissant du CYP3A et inhibiteur de plusieurs protéines de transport utilisé dans le traitement des infections par le VIH. Par conséquent, Solu-Cortef ne doit être utilisé en association avec du cobicistat qu'après une évaluation attentive du rapport bénéfice/risque. Dans ce cas, il convient de surveiller attentivement l'apparition éventuelle d'effets indésirables dus aux stéroïdes chez le patient. Si possible, l'utilisation d'un autre stéroïde dont le métabolisme est indépendant du CYP3A doit être envisagée.
  • +L'utilisation d'hydrocortisone avec d'autres inhibiteurs puissants du CYP3A4 requiert également une prudence particulière. La dose de stéroïdes doit, le cas échéant, être adaptée.
  • -Autres affections pour lesquelles les corticostéroïdes ne doivent être utilisés qu'avec une prudence particulière
  • -·Risques gastro-intestinaux: les corticostéroïdes peuvent masquer les symptômes d'ulcère gastroduodénal de sorte que cela peut aboutir à une perforation asymptomatique étendue ou à des hémorragies gastro-intestinales aiguës. Le risque d'ulcère gastroduodénal augmente avec la combinaison de corticostéroïdes et d'anti-inflammatoires non stéroïdiens. Une thérapie antiacide prophylactique peut être pronostiquée. Le risque d'une perforation est également augmenté en cas de colite ulcéreuse et de diverticulite ainsi que d'anastomose intestinale.
  • -·Pancréatite: des doses élevées de corticostéroïdes peuvent déclencher une pancréatite aiguë.
  • +Autres précautions
  • -·Maladies hépatiques: l'hydrocortisone peut avoir un effet renforcé chez les patients présentant une maladie hépatique, étant donné que, chez ces patients, le métabolisme et l'élimination d'hydrocortisone sontduits de façon significative.
  • -·Autres affections: La prudence est également de rigueur en cas d'abcès ou d'autres infections pyogènes, d'insuffisance rénale, de tendance aux thromboses, de migraine dans l'anamnèse.
  • -Le développement du sarcome de Kaposi a été rapporté chez les patients soumis à une corticothérapie. Une justification clinique peut avoir lieu après arrêt de la corticothérapie.
  • +·Insuffisance rénale: les corticostéroïdes doivent être utilisés avec prudence chez les patients insuffisantsnaux.
  • +·Autres affections: La prudence est également de rigueur en cas d'abcès ou d'autres infections pyogènes ainsi qu'en cas de migraine dans l'anamnèse.
  • +Des sarcomes de Kaposi ont été rapportés chez les patients sous corticothérapie. L'arrêt de la corticothérapie peut entraîner la rémission clinique.
  • -Chez les enfants et les adolescents soumis à un traitement de longue durée par des glucocorticoïdes répartis sur plusieurs doses journalières la croissance et le développement peuvent être retardés. En conséquence, un tel traitement ne sera pratiqué qu'en cas de nécessité absolue.
  • +Une corticothérapie à long terme peut entraver la croissance et le développement, en particulier lors d'une répartition en plusieurs doses par jour. Un tel traitement requiert par conséquent une indication particulièrement formelle, et la croissance et le développement des patients doivent être attentivement surveillés.
  • +Les enfants (en particulier les nourrissons) présentent en outre un risque accru d'élévation de la pression intracrânienne sous corticothérapie à long terme.
  • -Inhibiteurs enzymatiques: en cas d'administration simultanée d'inhibiteurs CYP3A4 modérés jusqu'à puissants (par exemples les inhibiteurs de protéase, les antifongiques azolés, les macrolides, le diltiazem, l'inonivelage, le vérapamil) la métabolisation de l'hydrocortisone est ralentie, et tant l'efficacité que les effets indésirables peuvent être renforcés. Une réduction de la dose d'hydrocortisone peut être obligatoire pour éviter une toxicité stéroïdienne. Le jus de pamplemousse constitue également un inhibiteur CYP3A4.
  • +Inhibiteurs enzymatiques: en cas d'utilisation simultanée d'inhibiteurs modérés à puissants du CYP3A4 (par exemple les antifongiques azolés, les macrolides, le cobicistat, les inhibiteurs de la protéase du VIH, le diltiazem, l'isoniazide, le vérapamil) la métabolisation de l'hydrocortisone est ralentie, et tant l'efficacité que les effets indésirables peuvent être renforcés. Une réduction de la dose d'hydrocortisone peut être obligatoire pour éviter une toxicité stéroïdienne. Le jus de pamplemousse constitue également un inhibiteur CYP3A4.
  • -Inducteurs enzymatiques: En cas d'administration simultanée d'inducteurs CYP3A4 (par exemple les barbituriques, la carbamazépine, la phénytoïne, le primidon, la rifampicine ainsi que des préparations qui contiennent du millepertuis (Hypericum perforatum), la métabolisation de l'hydrocortisone est accélérée, ce qui peut par conséquent réduire l'efficacité. Dès lors, une augmentation de la dose d'hydrocortisone peut être nécessaire.
  • +L'utilisation concomitante d'autres substrats du CYP3A4 (cyclophosphamide, tacrolimus, aprépitant, fosaprépitant, par exemple) peut également influencer la clairance hépatique de l'hydrocortisone et nécessiter une adaptation posologique.
  • +Inducteurs enzymatiques: En cas d'administration simultanée d'inducteurs CYP3A4 (par exemple les barbituriques, le bosentan, la carbamazépine, le felbamate, le modafinil, la phénytoïne, le primidon, la rifabutine, la rifampicine et le topiramate, ainsi que des préparations qui contiennent du millepertuis (Hypericum perforatum), la métabolisation de l'hydrocortisone est accélérée, ce qui peut par conséquent réduire l'efficacité. Dès lors, une augmentation de la dose d'hydrocortisone peut être nécessaire.
  • -AINS: L'effet ulcérogène de ces substances peut être renforcé.
  • +Interactions pharmacodynamiques
  • +AINS: Le risque d'hémorragies gastro-intestinales et d'ulcères peut être augmenté par l'administration simultanée de corticostéroïdes et d'AINS.
  • -Anticholinergiques: les corticostéroïdes peuvent influencer l'effet des anticholinergiques. Des myopathies ont été observées dans les cas d'admistration simultanée de doses élevées de corticostéroïdes et d'anticholinergiques (voir également «Mises en garde et précautions, Effets musculo-squelettiques»).
  • +Anticholinergiques: les corticostéroïdes peuvent influencer l'effet des anticholinergiques. Des myopathies ont été observées dans les cas d'administration simultanée de doses élevées de corticostéroïdes et d'anticholinergiques (voir également «Mises en garde et précautions, Effets musculo-squelettiques»).
  • +Inhibiteurs de cholinestérase: Les stéroïdes peuvent diminuer l'effet des inhibiteurs de cholinestérase en cas de myasthénie grave.
  • +
  • -Glycosides cardiaques: La toxicité des glycocides Digitalis est potentialisée par une administration simultanée de corticostéroïdes.
  • -Antidiabétiques: Sur base des effets diabétogènes des glucocorticoïdes, les taux de glucose doivent être surveillés chez les diabétiques. Le cas échéant, le dosage des antidiabétiques doit être adapté.
  • +Glycosides cardiaques: Les corticostéroïdes sont souvent associés à une hypokaliémie. Ainsi, leur utilisation simultanée avec des glycosides cardiaques augmente le risque de toxicité digitalique et en particulier d'arythmies. Chez ces patients, le bilan électrolytique (en particulier le taux de potassium) doit être étroitement surveillé.
  • +Antidiabétiques: En raison de l'effet diabétogène des glucocorticoïdes, les taux de glucose doivent être surveillés chez les diabétiques. Le cas échéant, le dosage des antidiabétiques doit être adapté.
  • -Médicaments ayant un effet sur la teneur en potassium: En cas d'administration simultanée de corticostéroïdes et de médicaments augmentant l'élimination du potassium (par exemple le furosémide, l'hydrochlorothiazide, l'amphotéricine B, les substances bétasympathomimétiques ou les dérivés de la xanthine), il y a un risque plus élevé d'hypokaliémie. Le taux de potassium doit donc être vérifié chez ces patients. Le cas échéant, le potassium doit être substitué.
  • +Médicaments ayant un effet sur la teneur en potassium: En cas d'utilisation simultanée de corticostéroïdes et de médicaments augmentant l'élimination du potassium, il y a un risque plus élevé d'hypokaliémie. Le taux de potassium doit donc être vérifié chez ces patients. Cela vaut en particulier en cas d'utilisation simultanée de diurétiques, mais également pour l'amphotéricine B, les agonistes bêta-2 et la xanthine.
  • -Les études chez l'animal ont mis en évidence des effets indésirables sur le fœtus; on ne dispose pas d'études contrôlées chez l'être humain. Comme tous les glucocorticoïdes, l'hydrocortisone franchit également la barrière placentaire. L'alcool benzylique peut également franchir la barrière placentaire (pour des effets indésirables possibles de l'adjuvant, voir «Mises en garde et précautions»).
  • -C'est pourquoi Solu-Cortef/- SAB ne doivent être administrés pendant la grossesse, tout spécialement au cours des trois premiers mois, sauf nécessité absolue. Pendant le dosage il faut faire attention à allonger la demi-vie d'élimination de l'hydrocortisone durant la grossesse.
  • -Les nouveaunés dont les mères ont reçu des doses élevées de stéroïdes pendant la grossesse doivent être soigneusement surveillés afin de détecter les signes d'une insuffisance corticosurrénalienne et la nécessité d'un traitement substitutif qui sera diminué progressivement. Aucun effet exercé par les corticostéroïdes sur le déroulement de l'accouchement n'est connu à ce jour.
  • -La patiente doit être informée qu'elle doit absolument avertir le médecin en cas de grossesse présumée ou confirmée.
  • +Solu-Cortef/- SAB ne doivent pas être administrés pendant la grossesse (tout spécialement au cours des trois premiers mois), sauf nécessité absolue. Concernant le dosage, il faut prendre en compte le fait que la demi-vie d'élimination de l'hydrocortisone est plus longue durant la grossesse.
  • +L'hydrocortisone franchit la barrière placentaire. L'alcool benzylique peut également franchir la barrière placentaire (voir «Mises en garde et précautions» pour les effets indésirables potentiels de cet adjuvant).
  • +Les études chez l'animal ont mis en évidence des effets indésirables sur le fœtus. On ne dispose pas d'études contrôlées chez l'être humain. Jusqu'à présent, les études rétrospectives d'observation avec d'autres corticostéroïdes n'indiquent pas de risque accru d'anomalies congénitales.
  • +Certaines études rétrospectives ont montré, chez les nouveau-nés de mères ayant été traitées par corticostéroïdes durant leur grossesse, une incidence accrue de poids faible à la naissance. Ce risque semble dose-dépendant.
  • +Des cataractes ont par ailleurs été observées chez les nourrissons dont la mère a été traitée à long terme par des corticostéroïdes pendant la grossesse.
  • +Les nouveau-nés dont les mères ont reçu des doses élevées de stéroïdes pendant la grossesse doivent faire l'objet d'une observation attentive et les signes d'une insuffisance surrénalienne doivent être surveillés. Un traitement substitutif à diminuer progressivement sera éventuellement instauré.
  • +On ne connaît pas les effets des corticostéroïdes sur le déroulement de l'accouchement.
  • +La patiente doit être informée qu'elle doit absolument avertir le médecin en cas de grossesse présumée ou confirmée (ainsi qu'avant de planifier une grossesse, le cas échéant).
  • -L'hydrocortisone passe dans le lait maternel. Les nourrissons devront être sevrés, car les corticostéroïdes peuvent entre autres entraver la fonction corticosurrénale et la croissance du nourrisson.
  • +L'hydrocortisone passe dans le lait maternel.
  • +Solu-Cortef/Solu-Cortef SAB ne doivent être utilisés pendant l'allaitement qu'après une évaluation soigneuse du rapport bénéfice/risque.
  • -Ci-dessous sont mentionnés selon le type d'organe et la fréquence les effets indésirables qui sont typiques pour les corticostéroïdes appliqués systémiquement et peuvent dès lors également apparaître avec Solu-Cortef. Les fréquences sont définies de la manière suivante: très fréquent (≥1/10), fréquent (<1/10, ≥1/100), occasionnel (<1/100, ≥1/1000), rare (<1/1000, ≥1/10'000), très rare (<1/10'000), inconnu (la fréquence ne peut être estimée de manière fiable sur la base des données disponibles).
  • +Ci-dessous sont mentionnés selon le type d'organe (MedDRA) les effets indésirables qui sont typiques pour les corticostéroïdes appliqués systémiquement et peuvent dès lors également apparaître avec Solu-Cortef. En raison du type de données disponibles, la fréquence des différents effets indésirables ne peut pas être estimée de manière fiable.
  • -Fréquent: Infections.
  • -Inconnus: Infections masquées, réactivation d'une infection latente (y compris réactivation de la tuberculose), infections opportunistes.
  • +Infections, infections masquées, réactivation d'une infection latente (y compris réactivation de la tuberculose), infections opportunistes.
  • -Inconnus: Leucocytose.
  • +Leucocytose.
  • -Inconnus: Réactions d'hypersensibilité y compris réactions anaphylactiques et anaphylactoïdes (par exemple urticaire, bronchospasme, édème du larynx, collapsus circulatoire), atténuation des réactions aux tests cutanés (type tardif).
  • +Réactions d'hypersensibilité y compris réactions anaphylactiques et anaphylactoïdes (par exemple urticaire, bronchospasme, édème du larynx, collapsus circulatoire), angiœdème, atténuation des réactions aux tests cutanés (type tardif).
  • -Fréquent: Suppression de l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien, syndrome de Cushing.
  • -Inconnus: déclenchement d'une crise de phéochromocytome (également latente).
  • +Suppression de l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien, syndrome de Cushing, syndrome de sevrage des stéroïdes, déclenchement d'une crise de phéochromocytome (également latente).
  • -Fréquent: Rétention hydrosodée, perte potassique.
  • -Inconnus: Appétit augmenté (pouvant induire une prise de poids), tolérance réduite au glucose, alcalose hypokaliémique, élimination accrue de calcium et de phosphate, bilan azoté négatif dû au catabolisme protéique.
  • +Rétention hydrosodée, perte potassique, appétit augmenté (pouvant induire une prise de poids), tolérance réduite au glucose, dyslipidémie, alcalose hypokaliémique, élimination accrue de calcium et de phosphate, bilan azoté négatif dû au catabolisme protéique, lipomatose.
  • -Fréquent: Euphorie, humeur dépressive.
  • -Inconnus: Changements d'humeur, dépressions sévères, troubles de la personnalité, renforcement de l'affect labile existant ou d'attitude psychotique.
  • +Angoisse, sautes d'humeur, irritabilité, comportement bizarre, troubles affectifs (tels que labilité affective, humeur euphorique, dépression, pensées suicidaires), troubles mentaux, états confusionnels, troubles de la personnalité, réapparition ou aggravation de troubles psychotiques préexistants (tels que manies, idées délirantes ou hallucinations).
  • -Inconnus: Insomnie, augmentation de la pression intracrânienne accompagnée d'un œdème papillaire (pseudotumor cerebri), survenant en général après le traitement, convulsions, lipomatose épidurale.
  • +Céphalées, vertiges, insomnie, amnésie, troubles cognitifs, augmentation de la pression intracrânienne accompagnée d'un œdème papillaire (pseudotumor cerebri), survenant en général après le traitement, convulsions, lipomatose épidurale.
  • -Fréquent: Cataracte sous capsulaire postérieure.
  • -Inconnus: Elévation de la pression intraoculaire, exophtalmie, choriorétinite séreuse centrale.
  • +Cataracte, élévation de la pression intraoculaire, glaucome, exophtalmie, choriorétinite séreuse centrale.
  • -Inconnus: Insuffisance cardiaque décompensée chez les patients prédisposés, arythmies, arrêt cardiaque.
  • +Arythmies, insuffisance cardiaque décompensée chez les patients prédisposés, arrêt cardiaque.
  • -Fréquent: Hypertension.
  • -Inconnus: Hypotension, évènements thromboemboliques.
  • +Hypertension, hypotension, évènements thromboemboliques.
  • +Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
  • +Hoquet.
  • +
  • -Fréquent: Ulcération gastroduodénale (éventuellement avec perforation ou hémorragie).
  • -Inconnus: Douleurs abdominales, nausée, vomissement, œsophagite, hémorragies gastro-intestinales, perforation intestinale, pancréatite.
  • +Sensation de tension abdominale, douleurs abdominales, nausée, vomissement, diarrhée, dyspepsie, œsophagite, ulcération gastroduodénale (éventuellement avec perforation et hémorragie), hémorragies gastro-intestinales, perforation intestinale, pancréatite.
  • -Inconnus: Elévation des transaminases et/ou de la phosphatase alcaline. Ces modifications sont en général peu importantes et ne sont pas cliniquement significative. Elles sont réversibles après l'arrêt du traitement.
  • +Elévation des transaminases et/ou de la phosphatase alcaline. Ces modifications sont en général peu importantes et ne sont pas cliniquement significative. Elles sont réversibles après l'arrêt du traitement.
  • -Fréquent: Acné, ecchymoses, atrophie cutanée ou sous-cutanée.
  • -Inconnus: Peau mince et fragile, érythème, urticaire, vergetures, hypo- ou hyperpigmentation, pétéchies, abcès stériles.
  • -Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif
  • -Fréquent: Faiblesse musculaire, ostéoporose.
  • -Inconnus: Myopathie, fractures pathologiques, fractures de compression vertébrale, ostéonécrose aseptique, rupture tendineuse (particulièrement du tendon d'Achille).
  • +Peau mince et fragile, hyperhidrose, érythème, rash cutané, prurit, urticaire, ecchymoses, pétéchies, vergetures, hypo- ou hyperpigmentation, acné, hirsutisme, atrophie cutanée ou sous-cutanée, abcès stériles.
  • +Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
  • +Arthralgies, myalgies, faiblesse musculaire, myopathie, atrophie musculaire, arthropathie neuropathique, ostéoporose, fractures pathologiques, fractures de compression vertébrale, ostéonécrose aseptique, rupture tendineuse (particulièrement du tendon d'Achille).
  • +Affections du rein et des voies urinaires
  • +Augmentation de l'urée sérique.
  • +
  • -Inconnus: Irrégularités du cycle menstruel, troubles de la puissance sexuelle.
  • +Irrégularités du cycle menstruel, troubles de la puissance sexuelle.
  • -Fréquent: Guérison retardée et/ou entravée par d'autres moyens.
  • -Inconnus: Fatigue.
  • -
  • +Réactions au site d'injection (telles qu'érythème, prurit, rash et urticaire), fatigue, malaise, œdèmes périphériques, guérison retardée et/ou entravée par d'autres moyens.
  • -Fréquemment: retard de croissance.
  • +Retard de croissance.
  • -Fréquemment: sautes d'humeurs, irritabilité, comportement bizarre.
  • +Sautes d'humeur, irritabilité, comportement bizarre.
  • -Fréquemment: Insomnie.
  • +Insomnie.
  • -Il n'existe aucun syndrome clinique de surdosage aigu de Solu-Cortef/- SAB. L'hydrocortisone est dialysable.
  • +Il n'existe aucun syndrome clinique de surdosage aigu de corticostéroïdes. Il n'existe pas d'antidote spécifique. Un traitement symptomatique et des mesures de soutien sont indiqués, le cas échéant.
  • +L'hydrocortisone est dialysable.
  • +En cas de surdosage chronique, il faut s'attendre à une incidence accrue des symptômes désignés sous «Effets indésirables» (en particulier la manifestation d'un syndrome de Cushing).
  • +
  • -Le succinate sodique d'hydrocortisone possède la même propriété métabolique et antiinflammatoire que l'hydrocortisone. Administrés par voie parentérale et en quantités équimolaires, les deux composés exercent la même activité biologique. Le succinate sodique d'hydrocortisone sous forme d'ester est hautement soluble et permet l'administration intraveineuse rapide de fortes doses d'hydrocortisone en solution concentrée. Il s'avère particulièrement utile pour obtenir rapidement des taux sanguins élevés d'hydrocortisone.
  • +Le succinate sodique d'hydrocortisone possède la même propriété métabolique et antiinflammatoire que l'hydrocortisone. Administrés par voie parentérale et en quantités équimolaires, les deux composés exercent la même activité biologique. Le succinate sodique d'hydrocortisone sous forme d'ester est hautement soluble dans l'eau et permet l'administration intraveineuse rapide de fortes doses d'hydrocortisone dans une faible quantité de solvant. Il s'avère particulièrement utile pour obtenir rapidement des taux sanguins élevés d'hydrocortisone.
  • -Après administration intramusculaire de 1 mg/kg, l'hydrocortisone atteint un pic plasmatique de 0.8 µg/ml environ après 30-60 minutes. Après administration de la même dose par voie intraveineuse, le pic plasmatique de l'hydrocortisone est d'environ 2.0 µg/ml. L'administration intraveineuse d'une dose de 100 mg donne une Cmax de 1.3 µg/ml environ.
  • +Après administration intraveineuse de doses uniques de 5, 10, 20 et 40 mg de succinate sodique d'hydrocortisone, les pics de concentration moyens ont été atteints après 10 minutes chez les sujets sains et s'élevaient à respectivement 312, 573, 1'095 et 1'854 ng/ml.
  • +Après administration intramusculaire, le succinate sodique d'hydrocortisone est rapidement absorbé. Les pics plasmatiques sont atteints après 30 à 60 minutes. Après administration i.m. d'une dose de 1 mg/kg, le pic de concentration était d'env. 800 ng/ml.
  • -50-90% de l'hydrocortisone est fixée par la globuline fixant les corticostéroïdes (transcortine) et par l'albumine.
  • -Le volume de distribution est de 5,3 + 0,55 litres/m2. Après administration intraveineuse ou intramusculaire, l'hydrocortisone est distribuée dans le liquide céphalorachidien et le cerveau, elle franchit la barrière placentaire et passe dans le lait maternel.
  • -L'adjuvant alcool benzylique contenu dans Solu-Cortef peut franchir la barrière placentaire.
  • +L'hydrocortisone est fortement distribuée dans les tissus et franchit la barrière hémato-encéphalique. Le volume de distribution à l'état d'équilibre est d'environ 20 à 40 litres. La liaison de l'hydrocortisone aux protéines plasmatiques s'élève à env. 92% chez l'adulte. L'hydrocortisone se lie à la transcortine (globuline fixant les corticostéroïdes, CBG) et à l'albumine.
  • +L'hydrocortisone franchit la barrière placentaire et passe dans le lait maternel.
  • +L'adjuvant contenu dans Solu-Cortef, l'alcool benzylique, peut également franchir la barrière placentaire.
  • -L'hydrocortisone est largement métabolisée dans le foie, principalement par hydrogénation et glucuronidation. Les métabolites sont dépourvus d'effet pharmacologique.
  • +L'hydrocortisone est essentiellement métabolisée dans le foie, en cortisone par l'enzyme 11β-HSD2, puis en dihydrocortisone et tétrahydrocortisone ainsi qu'en de nombreux autres métabolites. En outre, l'hydrocortisone est métabolisée en 6-bêta-hydroxycortisol (6β-OHF) par le CYP3A4. La plupart des métabolites sont dépourvus d'effet pharmacologique.
  • -L'élimination a lieu au niveau des reins, principalement sous forme de glucuronides et dans une moindre mesure sous forme d'hydrocortisone inchangée. Après administration intravéneuse, la demivie terminale est de 2,5-4 heures environ.
  • +L'élimination a lieu au niveau des reins, principalement sous forme de glucuronides et dans une moindre mesure sous forme d'hydrocortisone inchangée. Après administration intraveineuse, la demi-vie terminale est de 2.5 à 4 heures environ.
  • +Patients âgés: on ne dispose pas de données spécifiques concernant la pharmacocinétique de l'hydrocortisone chez les patients de ≥65 ans.
  • +
  • -Tératogénicité
  • -Les corticostéroïdes administrés par voie systémique ont montré des effets tératogènes dans quelques études animales. La tératogénicité des différents corticostéroïdes y était fortement variable d'une espèce à l'autre, de même qu'entre les différentes lignées d'une même espèce et en fonction de la voie d'application.
  • -Carcinogénicité, mutagénicité, fertilité
  • -Aucune étude de carcinogénicité n'a été menée avec l'hydrocortisone. L'hydrocortisone n'était pas génotoxique dans le test d'Ames ni dans les essais sur les altérations ADN/Alkaline Elution-Assays. Par contre, des résultats positifs ont été enregistrés dans les tests in vitro sur lymphocytes humains et dans les tests in vivo de micronoyau chez la souris.
  • -Aucune étude de fertilité n'a été menée avec l'hydrocortisone. Lors de l'administration de corticostéroïdes à des rats, une baisse de la fertilité a éobservée. Lors du traitement de rats mâles par corticostérone, la copulation a été entravée et le nombre d'implantations et de fœtus vivants a été réduit. Au cours d'une étude de fertilité au cours du traitement par riméxolone de rats mâles et femelles, une augmentation des résorptions fœtales et une réduction des fœtus vivants ont été constatées.
  • +Mutagénicité
  • +L'hydrocortisone est négative au test d'Ames, mais a entraîné des aberrations chromosomiques in vitro dans les lymphocytes humains et in vivo chez la souris. La fludrocortisone (9α-fluorohydrocortisone, de structure similaire à l'hydrocortisone) a donné un résultat négatif au test d'aberration chromosomique de lymphocytes humains. La pertinence biologique de ces résultats n'est cependant pas établie.
  • +Carcinogénicité
  • +Dans une étude de carcinogénicité menée sur 24 mois, l'hydrocortisone n'a pas entraîné d'augmentation de l'incidence des tumeurs chez les rats mâles et femelles.
  • +Toxicité de la reproduction
  • +Les corticostéroïdes se sont révélés tératogènes chez plusieurs espèces animales. Dans les études de reproduction menées chez l'animal, les glucocorticoïdes entraînaient une augmentation des malformations (fentes palatines, malformations squelettiques), de la létaliembryonnaire et fœtale (augmentation des résorptions par exemple) et du retard de croissance intra-utérin. Des fentes palatines ont été observées sous hydrocortisone lors d'une administration à des souris et hamster gravides pendant l'organogenèse.
  • -Août 2016.
  • -LLD V014
  • +Novembre 2017.
  • +LLD V016
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