176 Changements de l'information professionelle Depo-Medrol 40 mg/mL |
-Principe actif: Methylprednisoloni acetas.
-Excipients: Macrogolum 3350, Natrii chloridum; Conserv.: N-Myristyl-gamma-picolinii chloridum (0.2 mg/ml), Aqua ad iniectabilia.
-Forme galénique et quantité de principe actif par unité
-1 ml de suspension stérile contient 40 mg d'acétate de méthylprednisolone
- +Principes actifs
- +Methylprednisoloni acetas.
- +Excipients
- +Suspension injectable à 40 mg/ml: macrogolum 3350, natrii chloridum, miripirii chloridum, acidum hydrochloricum, natrii hydroxidum, aqua ad iniectabilia.
- +Teneur totale en sodium par flacon de 1 ml: 3.45 mg.
- +Suspension injectable à 80 mg/2 ml: macrogolum 3350, natrii chloridum, miripirii chloridum, acidum hydrochloricum, natrii hydroxidum, aqua ad iniectabilia.
- +Teneur totale en sodium par flacon de 2 ml: 6.9 mg.
- +Suspension injectable à 200 mg/5 ml: macrogolum 3350, natrii chloridum, miripirii chloridum, acidum hydrochloricum, natrii hydroxidum, aqua ad iniectabilia.
- +Teneur totale en sodium par flacon de 5 ml: 17.25 mg.
- +
-Insuffisance corticosurrénalienne aiguë, choc suite à une insuffisance corticosurrénalienne, ou choc en cas de non-réponse à un traitement conventionnel due vraisemblablement à la présence d'une insuffisance corticosurrénalienne (l'hydrocortisone ou la cortisone sont les médicaments de premier choix. L'addition d'un minéralocorticoïde est indispensable en cas d'arrêt total de la fonction corticosurrénalienne).
- +Insuffisance corticosurrénalienne aiguë, choc consécutif à une insuffisance corticosurrénalienne, ou choc en cas de non-réponse à un traitement conventionnel due vraisemblablement à la présence d'une insuffisance corticosurrénalienne (l'hydrocortisone ou la cortisone sont les médicaments de premier choix. L'addition d'un minéralocorticoïde est indispensable en cas d'arrêt total de la fonction corticosurrénalienne).
-Pemphigus, erythème exsudatif mutiforme grave (syndrome de Stevens-Johnson), dermatite exfoliatrice, mycose fongoïde, dermatite bulleuse herpétiforme, dermatite séborrhéique grave, psoriasis sévère.
- +Pemphigus, érythème exsudatif multiforme grave (syndrome de Stevens-Johnson), dermatite exfoliatrice, mycose fongoïde, dermatite bulleuse herpétiforme, dermatite séborrhéique grave, psoriasis sévère.
-Affections allergiques et inflammatoires sévères, aiguës ou chroniques au niveau de l'œil, dont: zona ophtalmique (uniquement lors d'une surface cornéenne intacte), iritis, iridocyclite, choriorétinite, uvéite postérieure diffuse, névrite optique, inflammation de la chambre antérieure de l'œil, ulcères marginaux cornéens d'origine allergique, kératite.
- +Affections allergiques et inflammatoires sévères, aiguës ou chroniques au niveau de l'œil, dont: zona ophtalmique (uniquement avec une surface cornéenne intacte), iritis, iridocyclite, choriorétinite, uvéite postérieure diffuse, névrite optique, inflammation de la chambre antérieure de l'œil, ulcères marginaux cornéens d'origine allergique, kératite.
-Sarcoïdose symptomatique, alvéolite allergique, tuberculose pulmonaire fulgurante ou disséminée en association à un traitement tuberculostatique approprié, pneumophathie idiopathique éosinophilique (syndrome de Loeffler) réfractaire à un traitement conventionnel, pneumopathie par aspiration.
- +Sarcoïdose symptomatique, alvéolite allergique, tuberculose pulmonaire fulgurante ou disséminée en association à un traitement tuberculostatique approprié, pneumopathie idiopathique à éosinophiles (syndrome de Loeffler) réfractaire à un traitement conventionnel, pneumopathie d'inhalation.
-Anémie hémolytique acquise (autoimmune), thrombocytopénie secondaire de l'adulte, érythroblastopénie (pure red cell aplasia), anémie hypoplastique congénitale (érythroïde).
- +Anémie hémolytique acquise (auto-immune), thrombocytopénie secondaire de l'adulte, érythroblastopénie (aplasie isolée de la lignée rouge), anémie hypoplasique congénitale (érythroïde).
-Traitement palliatif de leucémies et lymphomes, leucémie aiguë de l'enfant.
- +Traitement palliatif de: leucémies et lymphomes, leucémie aiguë de l'enfant.
-Dans les états œdémateux, pour déclencher la diurèse et induire la remission d'une protéinurie en présence d'un syndrome néphrotique idiopathique non urémique ou consécutif à un lupus érythémateux.
- +Dans les états œdémateux, pour déclencher la diurèse et induire la rémission d'une protéinurie en présence d'un syndrome néphrotique idiopathique non urémique ou consécutif à un lupus érythémateux.
-Méningite tuberculeuse associée à un blocage sous-arachnoïdien manifeste ou imminent en association avec un tuberculostatique approprié, trichinose accompagnée de réactions allergiques systémiques (œdème angioneurotique, urticaire) avec/sans atteinte neurologique ou myocardique.
- +Méningite tuberculeuse associée à un blocage sous-arachnoïdien manifeste ou imminent en association avec un tuberculostatique approprié, trichinose accompagnée de réactions allergiques systémiques (angiœdème, urticaire) et/ou atteinte neurologique ou myocardique.
-En traitement d'appoint de courte durée (lors d'une poussée aiguë ou d'une exacerbation) dans les cas suivants: synovite arthrosique, polyarthrite chronique évolutive, bursite aiguë et subaiguë, arthropathie goutteuse aiguë, épicondylite, ténosynovite aiguë non spécifique, arthrose post-traumatique.
- +En traitement d'appoint de courte durée (lors d'une poussée aiguë ou d'une exacerbation) dans les cas suivants: synovite arthrosique, polyarthrite chronique, bursite aiguë et subaiguë, arthropathie goutteuse aiguë, épicondylite, ténosynovite aiguë non spécifique, arthrose post-traumatique.
-Chéloïdes, lésions localisées hypertrophiées, infiltrées ou inflammatoires, dans les cas suivants: lichen plan, plaques psoriasiques, granulome annulaire et lichen simplex chronique, lupus érythémateux chronique, nécrobiose lipoïdique des diabétiques, pelade, éventuellement efficaces en cas de tumeurs fibro-kystiques d'une aponévrose ou d'un tendon (kyste synovial).
- +Chéloïdes, lésions localisées hypertrophiées, infiltrées ou inflammatoires, dans les cas suivants: lichen plan, plaques psoriasiques, granulome annulaire et lichen simplex chronique, lupus érythémateux discoïde, nécrobiose lipoïdique des diabétiques, pelade, éventuellement efficaces en cas de tumeurs fibrokystiques d'une aponévrose ou d'un tendon (kyste synovial).
-La corticothérapie complète généralement une thérapie de base sans toutefois pouvoir la remplacer. La posologie doit être adaptée en fonction de la gravité de l'atteinte et de la réponse du patient au traitement. Pour réduire les effets indésirables, le dosage sera diminué dès que l'état du malade le permet et le passage à un traitement par un glucocorticoïde par voie orale sera instauré. Si le traitement a déjà duré quelques jours, la dose sera réduite progressivement.
- +La corticothérapie complète généralement une thérapie de base sans toutefois pouvoir la remplacer. La posologie doit être adaptée en fonction de la gravité de l'affection et de la réponse du patient au traitement. Pour réduire les effets indésirables, la posologie devra être réduite dès que l'état du malade le permettra et le passage à un traitement par un glucocorticoïde par voie orale sera instauré. Si le traitement a déjà duré plus de quelques jours, la posologie sera réduite progressivement.
-Si une rémission spontanée survient dans le cadre d'une maladie chronique, il faudra interrompre le traitement.
- +Si une rémission spontanée survient dans le cadre d'une maladie chronique, le traitement devra être interrompu.
-Dermatite grave aiguë par ex. plantes toxiques 80-120 mg une dose effet après 8-12 heures
- +Dermatite grave aiguë p.ex. plantes toxiques 80-120 mg une dose effet après 8-12 heures
-Si le patient se trouve dans une situation de stress, la posologie sera augmentée. Si une entrée en action rapide est nécessaire, l'administration d'un corticostéroïde à action non-retardée est recommandée. Dans ce cas, il faudra tenir compte des doses d'équivalence.
- +Si le patient se trouve dans une situation de stress, la posologie doit être augmentée. Si une entrée en action rapide est nécessaire, l'administration d'un corticostéroïde à action non retardée est recommandée. Dans ce cas, il faudra tenir compte des doses d'équivalence.
-Dans le traitement de diverses affections des tendons et des bourses, la dose préconisée varie entre 4 et 30 mg. Dans les cas chroniques ou récidivants, des injections répétées peuvent s'avérer nécessaires.
- +Dans le traitement de diverses affections des tendons et des bourses séreuses, la dose préconisée varie entre 4 et 30 mg. Dans les cas chroniques ou récidivants, des injections répétées peuvent s'avérer nécessaires.
-Désinfecter la lésion (par ex. avec de l'alcool à 70%) et injecter ensuite 20-60 mg. Des lésions importantes peuvent nécessiter l'administration de plusieurs injections à des doses allant de 20 à 40 mg. Les stéroïdes injectés à fortes doses peuvent blanchir la peau et provoquer une petite escarrification. Selon la lésion et la durée de l'amélioration obtenue par la première dose, une à quatre injections sont normalement requises.
- +Désinfecter la lésion (p.ex. avec de l'alcool à 70%) et injecter ensuite 20-60 mg. Des lésions importantes peuvent nécessiter l'administration de plusieurs injections à des doses allant de 20 à 40 mg. Les stéroïdes injectés à fortes doses peuvent blanchir la peau et provoquer une petite escarrification. Selon la lésion et la durée de l'amélioration obtenue par la première dose, une à quatre injections sont normalement requises.
-Administrer 40-120 mg de Depo-Medrol dans 30-300 ml d'eau, trois à sept fois par semaine en lavement à garder ou sous forme de goutte-à -goutte rectal. Ce traitement pratiqué pendant une période de deux semaines ou davantage s'est avéré utile chez quelques patients souffrant de colite ulcéreuse. De nombreux patients de patients peuvent être stabilisés avec 40 mg de Depo-Medrol dans 30-300 ml d'eau, en fonction du degré et de l'étendue de l'inflammation de la muqueuse. D'autres méthodes thérapeutiques établies devraient également être utilisées.
-Instructions spéciales pour le dosage
-Pédiatrie
-Dans le traitement de l'enfant en bas âge ou de l'enfant, des doses plus faibles sont généralement utilisées. La posologie dépendra plus de la sévérité de l'affection que de l'âge, du poids corporel ou de la surface corporelle. Une corticothérapie de longue durée peut ralentir la croissance chez l'enfant. Etant donné que la croissance de l'enfant sous traitement de longue durée par corticostéroïdes est retardée, l'utilisation se limitera aux cas sévères.
-Un traitement intermittent permet généralement d'empêcher ou tout du moins d'atténuer l'inhibition de la croissance.
- +Administrer 40-120 mg de Depo-Medrol dans 30-300 ml d'eau, trois à sept fois par semaine en lavement à garder ou sous forme de goutte-à -goutte rectal. Ce traitement pratiqué pendant une période de deux semaines ou davantage s'est avéré utile chez quelques patients souffrant de colite ulcéreuse. De nombreux patients peuvent être stabilisés avec 40 mg de Depo-Medrol dans 30-300 ml d'eau, en fonction du degré et de l'étendue de l'inflammation de la muqueuse. D'autres méthodes thérapeutiques établies devraient également être utilisées.
- +Instructions posologiques particulières
- +Patients présentant des troubles de la fonction hépatique/hypothyroïdie
- +Chez les patients atteints d'insuffisance hépatique grave ou d'hypothyroïdie, le métabolisme de la méthylprednisolone est ralenti et son effet peut s'en trouver renforcé. Il peut donc être nécessaire de réduire la dose en conséquence.
- +Patients présentant des troubles de la fonction rénale
- +Chez les patients atteints d'une insuffisance rénale, les corticostéroïdes doivent être utilisés avec prudence. Cependant, aucune adaptation posologique n'est nécessaire.
-Insuffisance rénale
-Chez les patients souffrant d'une insuffisance rénale, les corticostéroïdes doivent être utilisés avec prudence. Cependant, aucune adaptation posologique n'est nécessaire.
-Insuffisance hépatique, hypothyroïdie
-Chez les patients atteints d'insuffisance hépatique grave ou d'hypothyroïdie, le métabolisme de la méthylprednisolone est ralenti et son effet peut s'en trouver renforcé. Il peut donc être nécessaire de réduire la dose en conséquence.
- +Enfants et adolescents
- +Dans le traitement de l'enfant en bas âge ou de l'enfant, des doses plus faibles sont généralement utilisées. La posologie dépendra plus de la sévérité de l'affection que de l'âge, du poids corporel ou de la surface corporelle. Étant donné que la croissance de l'enfant sous traitement de longue durée par corticostéroïdes est retardée, l'utilisation se limitera aux cas sévères. Un traitement intermittent permet généralement d'empêcher ou tout du moins d'atténuer le ralentissement de la croissance.
-Depo-Medrol ne doit pas être administré selon un procédé différent de celui décrit sous «Indications». Il est donc indispensable que Depo-Medrol soit administré selon les techniques d'administration adéquates dans les sites d'application désirés.
- +Depo-Medrol ne doit pas être administré selon un procédé différent de celui décrit sous «Indications/Possibilités d'emploi». Il est donc indispensable que Depo-Medrol soit administré selon les techniques d'administration adéquates dans les sites d'application souhaités.
-En cas de traitement prolongé, certains contrôles de laboratoire seront effectués régulièrement tels qu'une analyse d'urine, une mesure de la glycémie à 2 heures, de la tension artérielle, du poids et une radiographie des poumons. Chez les patients présentant des ulcères gastriques ou des dyspepsies à l'anamnèse, des radiographies du tube digestif supérieur seront également effectuées.
-En présence d'infections aigües, ne pas administrer en intrasynovial, intrabursique ou dans les tendons.
- +En cas de traitement prolongé, certains contrôles de laboratoire devront être effectués régulièrement tels qu'une analyse d'urine, une mesure de la glycémie à 2 heures, de la tension artérielle, du poids et une radiographie des poumons. Chez les patients présentant des ulcères gastriques ou des dyspepsies à l'anamnèse, des radiographies du tube digestif supérieur devront également être effectuées.
- +En présence d'infections aiguës, ne pas administrer en intrasynovial, intrabursique ou dans les tendons.
-Des doses pharmacologiques de corticostéroïdes administrés de manière prolongée peuvent induire une suppression hypothalamo-hypophysaire-surrénale (insuffisance corticosurrénale secondaire). L'importance et la durée d'une insuffisance corticosurrénale varie d'un patient à l'autre et dépend de la dose, de la fréquence, de l'heure du jour de l'administration et de la durée du traitement par glucocorticoïdes. Cet effet peut être atténué par un traitement alterné.
-En cas de charges exceptionnelles (par ex. pathologies graves, opérations lourdes, traumatismes sévères, etc.) chez les patients sous traitement de durée prolongée par des corticostéroïdes, il faut augmenter la dose de corticostéroïdes d'action rapide juste avant, pendant et après la situation de stress.
-En cas d'arrêt brutal des glucocorticoïdes, une insuffisance corticosurrénale peut apparaître (dans certains cas d'issue fatale). Pour cette raison, les stéroïdes ne doivent pas être arrêtés brutalement, mais la dose diminuée graduellement.
-Une insuffisance corticosurrénale relative peut encore persister des mois après l'arrêt du traitement. Si une situation de charge particulière apparaît pendant cette période (par ex. pathologies graves, opérations lourdes), l'hormonothérapie doit être reprise. La sécrétion des minéralocorticoïdes pouvant aussi être limitée, il faut administrer de manière concomitante une supplémentation en sel et/ou un minéralocorticoïde.
-Un «syndrome d'arrêt des stéroïdes» paraissant indépendant d'une insuffisance corticosurrénale peut également survenir en cas d'arrêt brutal des glucocorticoïdes. Ce syndrome comporte des symptômes tels que: anorexie, nausée, vomissements, léthargie, céphalées, fièvre, douleurs articulaires, desquamation cutanée, myalgie, perte de poids et/ou hypotension.
- +Des doses pharmacologiques de corticostéroïdes administrés de manière prolongée peuvent induire une suppression hypothalamo-hypophysaire-surrénale (insuffisance corticosurrénalienne secondaire). L'importance et la durée d'une insuffisance corticosurrénalienne varient d'un patient à l'autre et dépendent de la dose, de la fréquence, de l'heure du jour de l'administration et de la durée du traitement par glucocorticoïdes. Cet effet peut être atténué par un traitement alterné.
- +En cas de charges exceptionnelles (p.ex. affections graves, opérations majeures, traumatismes sévères, etc.) chez les patients sous traitement de durée prolongée par des corticostéroïdes, il faut augmenter la dose de corticostéroïdes d'action rapide juste avant, pendant et après la situation de stress.
- +En cas d'arrêt brutal des glucocorticoïdes, une insuffisance corticosurrénalienne peut apparaître (dans certains cas d'issue fatale). Pour cette raison, les stéroïdes ne doivent pas être arrêtés brutalement, mais la dose diminuée graduellement.
- +Une insuffisance corticosurrénalienne relative peut encore persister des mois après l'arrêt du traitement. Si une situation de charge particulière apparaît pendant cette période (p.ex. pathologies graves, opérations majeures etc.), l'hormonothérapie doit être reprise. La sécrétion des minéralocorticoïdes pouvant aussi être limitée, une supplémentation en sel et/ou un minéralocorticoïde doit être administré de manière concomitante.
- +Un «syndrome d'arrêt des stéroïdes» paraissant indépendant d'une insuffisance corticosurrénalienne peut également survenir en cas d'arrêt brutal des glucocorticoïdes. Ce syndrome comporte des symptômes tels que: anorexie, nausée, vomissements, léthargie, céphalées, fièvre, douleurs articulaires, desquamation cutanée, myalgie, perte de poids et/ou hypotension.
-En cas d'apparition de potentiels symptômes d'une crise de phéochromocytome chez un patient sous traitement par Depo-Medrol tels que crise d'hypertension, défaillance cardiaque, tachycardie, céphalées, douleurs abdominales et/ou thoraciques, il faut penser à la possibilité d'un phéochromocytome inconnu jusqu'alors.
- +En cas d'apparition de potentiels symptômes d'une crise de phéochromocytome chez un patient sous traitement par Depo-Medrol tels que crise d'hypertension, insuffisance cardiaque, tachycardie, céphalées, douleurs abdominales et/ou thoraciques, il faut penser à la possibilité d'un phéochromocytome inconnu jusqu'alors.
-La signification des corticostéroïdes dans le traitement du choc septique est contestée. L'utilisation de routine en cas de choc septique n'est pas recommandée.
-La varicelle et la rougeole apparaissant pendant un traitement systémique par des corticostéroïdes peuvent évoluer vers une forme grave et surtout chez l'enfant, mener à issue fatale. La varicelle requiert un traitement immédiat par ex. par aciclovir i.v. Chez les patients à risque, une prophylaxie par l'aciclovir ou une immunoprophylaxie passive par immunoglobuline varicelle-zona est indiquée.
- +La signification des corticostéroïdes dans le traitement du choc septique est contestée. L'utilisation de routine en cas de choc septique n'est pas recommandée.La varicelle et la rougeole apparaissant pendant un traitement systémique par des corticostéroïdes peuvent évoluer vers une forme grave et surtout chez l'enfant, mener à une issue fatale. La varicelle requiert un traitement immédiat p.ex. par l'aciclovir i.v. Chez les patients à risque, une prophylaxie par l'aciclovir ou une immunoprophylaxie passive par immunoglobuline varicelle-zona est indiquée.
-On n'administrera Depo-Medrol à un patient tuberculeux que durant la phase fulgurante la plus active de la maladie ou en présence d'une tuberculose miliaire, et cela toujours en l'associant à un tuberculostatique approprié. Les patients présentant une tuberculose latente ou une réaction tuberculinique doivent être étroitement surveillés vu le risque de réactivation de la maladie. Dans une corticothérapie à long terme, une chimioprophylaxie doit être prescrite à ces patients.
- +On n'administrera Depo-Medrol à un patient tuberculeux que durant la phase fulgurante la plus active de la maladie ou en présence d'une tuberculose miliaire, et cela toujours en l'associant à un tuberculostatique approprié. Les patients présentant une tuberculose latente ou une réaction tuberculinique doivent être étroitement surveillés en raison du risque de réactivation de la maladie. Dans une corticothérapie à long terme, une chimioprophylaxie doit être prescrite à ces patients.
-Chez les patients présentant des facteurs de risque cardio-vasculaires préexistants qui reçoivent des doses élevées sur une période prolongée, des effets indésirables des glucocorticoïdes tels que l'hypertension ou la dyslipidémie peuvent encore augmenter le risque d'événements cardio-vasculaires. Pour cette raison, les corticostéroïdes doivent être introduits uniquement avec prudence chez ces patients ainsi que chez les patients présentant un infarctus myocardique récent.
- +Chez les patients présentant des facteurs de risque cardiovasculaires préexistants qui reçoivent des doses élevées sur une période prolongée, des effets indésirables des glucocorticoïdes tels que l'hypertension ou la dyslipidémie peuvent encore augmenter le risque d'événements cardiovasculaires. Pour cette raison, les corticostéroïdes doivent être introduits uniquement avec prudence chez ces patients ainsi que chez les patients présentant un infarctus myocardique récent.
-Une corticothérapie peut engendrer des troubles psychiques potentiellement graves sous forme d'euphorie, d'insomnie, des altérations de l'humeur et de la personnalité, d'états dépressifs graves, voire même d'une psychose manifeste. On a également observé sous corticoïdes une aggravation de l'instabilité émotionnelle ou de la tendance psychotique préexistantes.
- +Une corticothérapie peut engendrer des troubles psychiques potentiellement graves sous forme d'euphorie, d'insomnie, de sautes d'humeur et d'altérations de la personnalité, d'états dépressifs graves, voire de psychose manifeste. On a également observé sous corticoïdes une aggravation de l'instabilité émotionnelle ou de la tendance psychotique préexistantes.
-La plupart des réactions disparaissent lors de la réduction de la dose ou l'arrêt, toutefois, un traitement spécifique peut être nécessaire. Des effets indésirables psychiatriques ont aussi été rapportés après l'arrêt des corticoïdes. Les patients et leurs proches doivent être invités à contacter le médecin en cas d'apparition de symptômes psychiatriques sous traitement de même que, pendant ou après l'arrêt/la diminution progressive, en particulier lorsqu'une humeur dépressive ou des intentions suicidaires sont suspectées.
- +La plupart des réactions disparaissent lors de la réduction de la dose ou l'arrêt du traitement, toutefois, un traitement spécifique peut s'avérer nécessaire. Des effets indésirables psychiatriques ont aussi été rapportés après l'arrêt des corticoïdes.
- +Les patients et leurs proches doivent être invités à contacter le médecin en cas d'apparition de symptômes psychiatriques sous traitement de même que, pendant ou après l'arrêt/la diminution progressive, en particulier lorsqu'une humeur dépressive ou des intentions suicidaires sont soupçonnées.
-Effets musculosquelettiques
-En principe, les corticostéroïdes ne devraient être introduits qu'avec prudence chez les patients présentant une myasthénie grave.
-Dans un contexte d'utilisation de doses élevées de corticostéroïdes, des myopathies aiguës ont été observées, survenant le plus fréquemment chez des patients porteurs de troubles de la transmission neuromusculaire (par ex. myasthénie grave) ou chez des patients recevant un traitement concomitant par des médicaments bloquant la transmission neuromusculaire. De telles myopathies aiguës se généralisent, peuvent atteindre les yeux et la musculature respiratoire et entraîner une tétraparésie. Les taux de créatine kinase peuvent augmenter. L'obtention d'une amélioration ou d'une guérison clinique après l'arrêt de la corticothérapie peut prendre des semaines, voire des années.
- +Effets musculo-squelettiques
- +En principe, les corticostéroïdes ne doivent être introduits qu'avec prudence chez les patients présentant une myasthénie grave.
- +Dans un contexte d'utilisation de doses élevées de corticostéroïdes, des myopathies aiguës ont été observées, survenant le plus fréquemment chez des patients souffrant de troubles de la transmission neuromusculaire (p.ex. myasthénie grave) ou chez des patients recevant un traitement concomitant par des médicaments bloquant la transmission neuromusculaire. De telles myopathies aiguës se généralisent, peuvent atteindre les yeux et la musculature respiratoire et entraîner une tétraparésie. Les taux de créatine kinase peuvent augmenter. L'obtention d'une amélioration ou d'une guérison clinique après l'arrêt de la corticothérapie peut prendre des semaines, voire des années.
-Chez les patients porteurs d'une infection herpétique de l'œil, les corticostéroïdes doivent être employés avec la plus grande prudence et seulement si la surface cornéenne est intacte, vu le risque de perforation de la cornée.
- +Chez les patients atteints d'une infection herpétique de l'œil, les corticostéroïdes doivent être employés avec la plus grande prudence et seulement si la surface cornéenne est intacte, en raison du risque de perforation de la cornée.
-Chez les patients atteints de sclérodermie systémique, une incidence plus élevée de crise rénale aiguë a été observée lors de l'utilisation de corticostéroïdes. Il s'agit d'une complication potentiellement mortelle qui s'accompagne notamment d'une hypertension maligne et d'une protéinurie. Les corticostéroïdes ne peuvent donc être utilisés qu'avec prudence chez les patients souffrant de sclérodermie.
- +Chez les patients atteints de sclérodermie systémique, une incidence plus élevée de crise rénale aiguë a été observée lors de l'utilisation de corticostéroïdes. Il s'agit d'une complication potentiellement mortelle qui s'accompagne notamment d'une hypertension maligne et d'une protéinurie. Les corticostéroïdes ne doivent donc être utilisés qu'avec prudence chez les patients souffrant de sclérodermie.
-Bien que les cristaux de corticostéroïdes déposés dans le derme suppriment les réactions inflammatoires, leur présence peut provoquer la désintégration d'éléments cellulaires et des modifications biochimiques dans la substance fondamentale du tissu conjonctif. Les rares modifications cutanées et/ou sous-cutanées qui en résultent peuvent former un creux au point d'injection. La sévérité de ce syndrome dépend de la dose de corticostéroïde injectée. La régénération est habituellement complète après quelques mois ou une fois tous les cristaux de stéroïdes absorbés. Afin de réduire la fréquence de l'atrophie dermique et sous-dermique, il faut prendre soin à ne pas dépasser les doses recommandées. Dans la mesure du possible, il est préférable de faire plusieurs petites injections dans la lésion. En cas d'injections intrasynoviales et intramusculaires, il faut éviter de faire une injection intradermique ou de provoquer une fuite dans le derme. Les injections dans le muscle deltoïde sont à proscrire en raison de la forte incidence d'atrophies sous-cutanées.
- +Bien que les cristaux de corticostéroïdes déposés dans le derme suppriment les réactions inflammatoires, leur présence peut provoquer la désintégration d'éléments cellulaires et des modifications physiochimiques dans la substance fondamentale du tissu conjonctif. Les rares modifications cutanées et/ou sous-cutanées qui en résultent peuvent former un creux au point d'injection. La sévérité de ce syndrome dépend de la dose de corticostéroïde injectée. La régénération est habituellement complète après quelques mois ou une fois tous les cristaux de stéroïdes absorbés.
- +Afin de réduire la fréquence de l'atrophie dermique et sous-dermique, il faut veiller à ne pas dépasser les doses recommandées. Dans la mesure du possible, il est préférable de faire plusieurs petites injections dans la lésion. En cas d'injections intrasynoviales et intramusculaires, il faut éviter de faire une injection intradermique ou de provoquer une fuite dans le derme. Les injections dans le muscle deltoïde sont à proscrire en raison de la forte incidence d'atrophies sous-cutanées.
-Des réactions allergiques telles que des réactions cutanées, angiœdème et/ou des réactions anaphylactiques/anaphylctoïdes peuvent se produire dans de rares cas suite à la prise de corticostéroïdes. On prendra donc les précautions de rigueur avant l'utilisation, surtout chez les patients notoirement allergiques aux médicaments. Des réactions cutanées allergiques peuvent également être provoquées par les excipients de Depo-Medrol.
- +Des réactions allergiques telles que des réactions cutanées, angiœdème et/ou des réactions anaphylactiques/anaphylctoïdes peuvent se produire dans de rares cas après la prise de corticostéroïdes. On prendra donc les précautions de rigueur avant l'utilisation, surtout chez les patients notoirement allergiques aux médicaments. Des réactions cutanées allergiques peuvent également être provoquées par les excipients de Depo-Medrol.
-·Pancréatite: des dosages élevés de corticostéroïdes peuvent provoquer une pancréatite aigüe.
-·Métabolisme du glucose: les corticostéroïdes peuvent élever la glycémie, aggraver un diabète préexistant et en cas de traitement prolongé, augmenter le risque de diabète.
- +·Pancréatite: des posologies élevées de corticostéroïdes peuvent provoquer une pancréatite aiguë.
- +·Métabolisme du glucose: les corticostéroïdes peuvent élever la glycémie, aggraver un diabète existant et en cas de traitement prolongé, augmenter le risque de diabète sucré.
-·Reins: Chez les patients souffrant d'une insuffisance rénale, les corticostéroïdes doivent être utilisés avec prudence.
- +·Reins: chez les patients souffrant d'une insuffisance rénale, les corticostéroïdes doivent être utilisés avec prudence.
-L'administration concomitante de Depo-Medrol et d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 devrait être évitée (voir «Interactions»).
- +L'administration concomitante de Depo-Medrol et d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 doit être évitée (voir «Interactions»).
-Sous corticothérapie prolongée, il existe un risque particulier d'élévation de la pression intracrânienne chez les enfants.
- +Sous corticothérapie prolongée, il existe un risque d'élévation de la pression intracrânienne chez les enfants.
-Un accroissement marqué des douleurs accompagné de tuméfactions locales, une plus grande restriction de la mobilité de l'articulation, de la fièvre ainsi qu'un malaise généralisé peuvent indiquer une arthrite septique. Si une infection est constatée, il faut entreprendre un traitement antimicrobien approprié.
- +Un accroissement marqué des douleurs accompagné de tuméfactions locales, une plus grande restriction de la mobilité de l'articulation, de la fièvre ainsi qu'un malaise généralisé peuvent indiquer une arthrite septique. Si un sepsis est confirmé, il faut entreprendre un traitement antimicrobien approprié.
- +Excipients revêtant un intérêt particulier
- +Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par flacon, c.-à -d. qu'il est essentiellement «sans sodium».
- +
-Inhibiteurs enzymatiques: Les corticostéroïdes sont métabolisés par le CYP3A4. L’administration concomitante d’inhibiteurs modérés à forts du CYP3A4 (par ex. inhibiteurs de la protéase (comme le ritonavir), antifongiques azolés (comme le kétoconazole, l’itraconazole), macrolides (comme la clarithromycine), produits contenant du cobicistat, diltiazem, isoniazide, vérapamil) peut provoquer une exposition accrue aux corticostéroïdes et ainsi augmenter le risque d’effets indésirables des corticostéroïdes systémiques. Le bénéfice d’une administration concomitante doit être rigoureusement évalué par rapport au risque potentiel d’effets des corticostéroïdes systémiques et, le cas échéant, les effets secondaires des corticostéroïdes systémiques doivent être surveillés chez les patients. Une réduction de la dose de méthylprednisolone peut être nécessaire afin d’éviter une toxicité des stéroïdes. Le jus de pamplemousse est aussi un inhibiteur du CYP3A4.
-Les hormones sexuelles (p.ex. éthinylestradiol, noréthistérone) peuvent également influencer la clearance des glucocorticoïdes. Les œstrogènes en particulier peuvent renforcer l'efficacité des corticostéroïdes. Aux doses thérapeutiques de ces hormones (p.ex. dans les contraceptifs hormonaux), une inhibition cliniquement significative des enzymes du CYP par les hormones sexuelles est toutefois improbable.
-Inducteurs enzymatiques: en cas d'administration concomitante d'inducteurs du CYP3A4 (par ex. barbituriques, carbamazépine, phénytoïne, primidone, rifampicine ainsi que préparations contenant du millepertuis [Hypericum perforatum]), la métabolisation de la méthylprednisolone est accélérée, et l'efficacité peut donc en être réduite. Pour cette raison, une augmentation de la dose de méthylprednisolone peut être nécessaire.
-Substrats du CYP3A4: de même, lors de l'administration concomitante d'autres substrats du CYP3A4 (p. ex. benzodiazépines, cyclophosphamide, tacrolimus, aprépitant, fosaprépitant, diltiazem), la clearance hépatique de la méthylprednisolone peut être influencée, et une adaptation posologique nécessaire.
- +Inhibiteurs enzymatiques: les corticostéroïdes sont métabolisés par le CYP3A4. L'administration concomitante d'inhibiteurs modérés à forts du CYP3A4 (p.ex. inhibiteurs de la protéase (comme le ritonavir), antifongiques azolés (comme le kétoconazole, l'itraconazole), macrolides (comme la clarithromycine), produits contenant du cobicistat, diltiazem, isoniazide, vérapamil) peut provoquer une exposition accrue aux corticostéroïdes et ainsi augmenter le risque d'effets indésirables des corticostéroïdes systémiques. Le bénéfice d'une administration concomitante doit être rigoureusement évalué par rapport au risque potentiel d'effets des corticostéroïdes systémiques et, le cas échéant, les effets secondaires des corticostéroïdes systémiques doivent être surveillés chez les patients. Une réduction de la dose de méthylprednisolone peut être nécessaire afin d'éviter une toxicité des stéroïdes. Le jus de pamplemousse est aussi un inhibiteur du CYP3A4.
- +Les hormones sexuelles (p.ex. éthinylestradiol, noréthistérone) peuvent également influencer la clairance des glucocorticoïdes. Les œstrogènes en particulier peuvent renforcer l'efficacité des corticostéroïdes. Aux doses thérapeutiques de ces hormones (p.ex. dans les contraceptifs hormonaux), une inhibition cliniquement significative des enzymes du CYP par les hormones sexuelles est toutefois improbable.
- +Inducteurs enzymatiques: en cas d'administration concomitante d'inducteurs du CYP3A4 (p.ex. barbituriques, carbamazépine, phénytoïne, primidone, rifampicine ainsi que préparations contenant du millepertuis [Hypericum perforatum]), la métabolisation de la méthylprednisolone est accélérée, et l'efficacité peut donc en être réduite. Pour cette raison, une augmentation de la dose de méthylprednisolone peut être nécessaire.
- +Substrats du CYP3A4: de même, lors de l'administration concomitante d'autres substrats du CYP3A4 (p.ex. benzodiazépines, cyclophosphamide, tacrolimus, aprépitant, fosaprépitant, diltiazem), la clairance hépatique de la méthylprednisolone peut être influencée, et une adaptation posologique nécessaire.
-Les glucocorticoïdes peuvent aussi bien induire qu'inhiber le CYP3A4 et donc augmenter ou diminuer les concentrations plasmatiques des autres substrats du CYP3A4 tels qu'aprépitant, fosaprépitant, éthinylestradiol, noréthistérone, inhibiteurs de protéases (tels qu'amprénavir, indinavir, lopinavir, ritonavir et saquinavir).
-La clearance et le taux d'acétylation de l'isoniazide peuvent être augmentés par la méthylprednisolone.
- +Les glucocorticoïdes peuvent aussi bien induire qu'inhiber le CYP3A4 et donc augmenter ou diminuer les concentrations plasmatiques des autres substrats du CYP3A4 tels que l'aprépitant, le fosaprépitant, l'éthinylestradiol, la noréthistérone, les inhibiteurs de protéases (tels que l'amprénavir, l'indinavir, le lopinavir, le ritonavir et le saquinavir).
- +La clairance et le taux d'acétylation de l'isoniazide peuvent être augmentés par la méthylprednisolone.
-Inhibiteurs de la choline estérase: les corticostéroïdes peuvent réduire l'efficacité des inhibiteurs de la choline estérase en cas de myasthénie grave. L'utilisation simultanée de méthylprednisolone et d'inhibiteurs de la choline estérase tels que la néostigmine ou la pyridostigmine peut déclencher une crise de myasthénie.
- +Inhibiteurs de la cholinestérase: les corticostéroïdes peuvent réduire l'efficacité des inhibiteurs de la cholinestérase en cas de myasthénie grave. L'utilisation simultanée de méthylprednisolone et d'inhibiteurs de la cholinestérase tels que la néostigmine ou la pyridostigmine peut déclencher une crise de myasthénie.
-Médicaments influençant l'équilibre potassique: en cas d'administration concomitante de corticostéroïdes avec des médicaments qui augmentent l'excrétion potassique (par ex. furosémide, hydrochlorothiazide, amphotéricine B, béta-sympathicomimétiques ou dérivés de la xanthine), il existe un risque accru d'hypokaliémie. Pour cette raison, la kaliémie doit être surveillée chez ces patients
- +Médicaments influençant l'équilibre potassique: en cas d'administration concomitante de corticostéroïdes avec des médicaments qui augmentent l'excrétion potassique (p.ex. le furosémide, l'hydrochlorothiazide, l'amphotéricine B, les béta-sympathicomimétiques ou les dérivés de la xanthine), il existe un risque accru d'hypokaliémie. Pour cette raison, la kaliémie doit être surveillée chez ces patients.
-Cytostatiques: l'efficacité de la cyclophosphamide peut être affaiblie.
-Vaccins: l'action immunosuppressive des corticostéroïdes peut augmenter la toxicité des vaccins à germes vivants tels que ceux contre la poliomyélite, la tuberculose (BCG) et les oreillons, la rougeole et la rubéole. Des infections virales disséminées peuvent apparaître.
- +Cytostatiques: l'efficacité du cyclophosphamide peut être affaiblie.
- +Vaccins: l'action immunosuppressive des corticostéroïdes peut augmenter la toxicité des vaccins à germes vivants tels que ceux contre la poliomyélite, la tuberculose (BCG), les oreillons, la rougeole et la rubéole. Des infections virales disséminées peuvent apparaître.
-Grossesse/Allaitement
- +Grossesse, allaitement
-Les études chez l’animal ont mis en évidence des effets indésirables pour le fœtus (voir «Données précliniques»). On ne dispose pas d’études contrôlées chez l’être humain et à ce jour, aucun effet exercé par les corticostéroïdes sur le déroulement de l'accouchement n'est connu. Des études rétrospectives de suivi de 17 femmes, ayant reçu des doses variées de différents glucocorticoïdes au cours de 34 grossesses n’ont donné aucun indice en faveur d’effets tératogènes du médicament. Comme tous les corticoïdes, la méthylprednisolone franchit la barrière placentaire. C'est pourquoi Depo-Medrol ne doit être administré pendant la grossesse qu’en cas de nécessité manifeste.
-Une étude rétrospective a démontré une incidence accrue de faible poids de naissance chez les nouveau-nés dont les mères avaient reçu des corticostéroïdes. Chez l’homme, le risque d’insuffisance pondérale à la naissance semble dépendre de la dose et peut être réduit par l’administration de faibles doses de corticostéroïdes. Une cataracte a été par ailleurs observée chez les nouveau-nés dont la mère avait reçu un traitement prolongé par des corticostéroïdes.
-Les nouveau-nés dont les mères ont reçu des doses de stéroïdes assez importantes pendant la grossesse, devraient être soigneusement surveillés par rapport aux signes éventuels d'une insuffisance corticosurrénale; un traitement de substitution dégressif est nécessaire le cas échéant.
- +Les études chez l'animal ont mis en évidence des effets indésirables pour le fœtus (voir «Données précliniques»). On ne dispose pas d'études contrôlées chez l'être humain et à ce jour, aucun effet exercé par les corticostéroïdes sur le déroulement de l'accouchement n'est connu. Des études rétrospectives de suivi de 17 femmes, ayant reçu des doses variées de différents glucocorticoïdes au cours de 34 grossesses n'ont donné aucun indice en faveur d'effets tératogènes du médicament. Comme tous les corticoïdes, la méthylprednisolone franchit la barrière placentaire. C'est pourquoi Depo-Medrol ne doit être administré pendant la grossesse qu'en cas de nécessité manifeste.
- +Une étude rétrospective a démontré une incidence accrue de faible poids de naissance chez les nouveau-nés dont les mères avaient reçu des corticostéroïdes. Chez l'humain, le risque d'insuffisance pondérale à la naissance semble dépendre de la dose et peut être réduit par l'administration de faibles doses de corticostéroïdes. Une cataracte a été par ailleurs observée chez les nouveau-nés dont la mère avait reçu un traitement prolongé par des corticostéroïdes.
- +Les nouveau-nés dont les mères ont reçu des doses de stéroïdes relativement importantes pendant la grossesse, doivent être surveillés attentivement par rapport aux signes éventuels d'une insuffisance corticosurrénalienne; un traitement de substitution dégressif est nécessaire le cas échéant.
-Puisque la méthylprednisolone diffuse dans le lait maternel avec le risque d'une atteinte, entre autres, de la fonction corticosurrénale et de la croissance du nourrisson, il ne faut pas utiliser Depo-Medrol pendant l'allaitement.
- +Puisque la méthylprednisolone passe dans le lait maternel avec le risque d'une atteinte, entre autres, de la fonction corticosurrénale et de la croissance du nourrisson, Depo-Medrol ne doit pas être utilisé pendant l'allaitement.
-L'effet des corticostéroïdes sur l'aptitude à la conduite ou l'utilisation des machines n'a pas été étudié. Des effets indésirables tels que vertige, sensation vertigineuse, troubles visuels et fatigue peuvent apparaitre sous traitement corticostéroïde. Les patients concernés ne doivent pas conduire ou utiliser des machines.
- +L'effet des corticostéroïdes sur l'aptitude à la conduite ou l'utilisation des machines n'a pas été étudié. Des effets indésirables tels que vertige, sensation vertigineuse, troubles visuels et fatigue peuvent apparaître sous traitement corticostéroïde. Les patients concernés ne doivent pas conduire ou utiliser des machines.
-Les effets indésirables de la méthylprednisolone sont fonction de la dose et de la durée du traitement ainsi que de l'âge, du sexe et de la maladie de fond de chaque patient.
-Les effets secondaires énumérés ci-dessous par classe d'organe et, si possible, par fréquence d'apparition, sont typiques pour les corticostéroïdes administrés sous forme systémique et peuvent en conséquence apparaître également sous Depo-Medrol. Les fréquences sont définies ainsi: très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100 à <1/10), occasionnels (≥1/1'000 à <1/100), rares (≥1/10'000 à <1/1'000), très rares (<1/10'000), inconnus (la fréquence ne peut pas être déterminée sur la base des données disponibles).
- +Les effets indésirables de la méthylprednisolone dépendent de la dose et de la durée du traitement ainsi que de l'âge, du sexe et de la maladie sous-jacente de chaque patient.
- +Les effets secondaires énumérés ci-dessous par classe d'organe et, si possible, par fréquence d'apparition, sont typiques pour les corticostéroïdes administrés sous forme systémique et peuvent en conséquence apparaître également sous Depo-Medrol. Les fréquences sont définies ainsi: très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100 à <1/10), occasionnels (≥1/1'000 à <1/100), rares (≥1/10'000 à <1/1'000), très rares (<1/10'000), fréquence inconnue (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
-Fréquent: infections.
-Inconnus: infections opportunistes.
- +Fréquents: infections.
- +Fréquence inconnue: infections opportunistes.
-Inconnus: leucocytose.
- +Fréquence inconnue: leucocytose.
-Inconnus: réactions d’hypersensibilité (y compris réactions d’anaphylaxie ou anaphylctoïdes tels qu’angiœdème, ou collapsus circulatoire), atténuation des réactions aux tests cutanés.
- +Fréquence inconnus: réactions d'hypersensibilité (y compris réactions d'anaphylaxie ou anaphylactoïdes tels qu'angiœdème, ou collapsus circulatoire), atténuation des réactions aux tests cutanés.
-Fréquent: syndrome de Cushing.
-Inconnus: hypopituitarisme, syndrome de sevrage des stéroïdes, déclanchement d’une crise de phéochromocytome chez des patients présentant un phéochromocytome préexistant (ou latent).
- +Fréquents: syndrome de Cushing.
- +Fréquence inconnue: hypopituitarisme, syndrome de sevrage des stéroïdes, déclenchement d'une crise de phéochromocytome chez des patients présentant un phéochromocytome préexistant (ou latent).
-Fréquent: rétention hydrosodée, hypokaliémie.
-Inconnus: augmentation de l’appétit (pouvant provoquer une prise de poids), diminution de la tolérance au glucose, dyslipidémie, bilan azoté négatif consécutif au catabolisme protéique, acidose métabolique, alcalose hypokaliémique, lipomatose.
- +Fréquents: rétention hydrosodée, hypokaliémie.
- +Fréquence inconnue: augmentation de l'appétit (pouvant provoquer une prise de poids), diminution de la tolérance au glucose, dyslipidémie, bilan azoté négatif consécutif au catabolisme protéique, acidose métabolique, alcalose hypokaliémique, lipomatose.
-Fréquent: troubles affectifs tels qu’humeur dépressive ou euphorique.
-Inconnus: variations de l’humeur, labilité affective, irritabilité, anxiété, troubles mentaux, comportement anormal, états confusionnels, modification de la personnalité, dépendance psychique, troubles psychotiques (tels que manie, obsession, hallucinations, schizophrénie ou aggravation de celle-ci), idées suicidaires.
- +Fréquents: troubles affectifs tels qu'humeur dépressive ou euphorique.
- +Fréquence inconnue: sautes d'humeur, labilité affective, irritabilité, anxiété, troubles mentaux, comportement anormal, états confusionnels, modification de la personnalité, dépendance psychique, troubles psychotiques (tels que manie, idées délirantes, hallucinations, schizophrénie ou aggravation de celle-ci), idées suicidaires.
-Fréquent: insomnie.
-Inconnus: céphalées, vertige, insomnie, amnésie, troubles cognitifs, élévation de la pression intracrânienne (avec œdème papillaire [hypertension intracrânienne bénigne]), convulsion, lipomatose épidurale.
- +Fréquence inconnue: céphalées, vertige, insomnie, amnésie, troubles cognitifs, élévation de la pression intracrânienne (avec œdème papillaire [hypertension intracrânienne bénigne]), convulsions, lipomatose épidurale.
-Fréquent: cataracte.
-Inconnus: hausse de la pression intraoculaire, glaucome, exophtalmie, choriorétinopathie, cas isolés de cécité après application intralésionnelle dans le domaine du visage et de la tête.
-Affections de l’oreille et du labyrinthe
-Inconnus: vertige.
- +Fréquents: cataracte.
- +Fréquence inconnue: hausse de la pression intraoculaire, glaucome, exophtalmie, choriorétinopathie, cas isolés de cécité après application intralésionnelle dans la région du visage et de la tête.
- +Affections de l'oreille et du labyrinthe
- +Fréquence inconnue: vertige.
-Inconnus: insuffisance cardiaque chez les patients prédisposés, arythmies.
- +Fréquence inconnue: insuffisance cardiaque chez les patients prédisposés, arythmies.
-Fréquent: hypertension.
-Inconnus: hypotension, événements thrombo-emboliques.
- +Fréquents: hypertension.
- +Fréquence inconnue: hypotension, événements thrombo-emboliques.
-Inconnus: hoquet.
- +Fréquence inconnue: hoquet.
-Fréquent: ulcère peptique (éventuellement perforation ou hémorragie)
-Inconnus: douleurs abdominales, sensation de tension abdominale, nausées, vomissements, diarrhée, dyspepsie, œsophagite (y compris œsophagite ulcérative), hémorragies gastro-intestinales, pancréatite (également chez l’enfant), perforation intestinale, péritonite.
- +Fréquents: ulcère peptique (éventuellement perforation ou hémorragie)
- +Fréquence inconnue: douleurs abdominales, sensation de tension abdominale, nausées, vomissements, diarrhée, dyspepsie, œsophagite (y compris œsophagite ulcérative), hémorragies gastro-intestinales, pancréatite (également chez l'enfant), perforation intestinale, péritonite.
-Inconnus: élévation des transaminases et/ou de la phosphatase alcaline.
- +Fréquence inconnue: élévation des transaminases et/ou de la phosphatase alcaline.
-Fréquent: atrophie cutanée, acné, ecchymoses.
-Inconnus: érythème, éruption cutanée, hyperhidrose, prurit, stries, troubles de la pigmentation, hirsutisme, pétéchies, urticaire, abcès stériles.
- +Fréquents: atrophie cutanée, acné, ecchymoses.
- +Fréquence inconnue: érythème, rash cutané, hyperhidrose, prurit, stries, troubles de la pigmentation, hirsutisme, pétéchies, urticaire, abcès stériles.
-Fréquent: faiblesse musculaire, ostéoporose.
-Inconnus: arthralgie, myalgie, myopathie, atrophie musculaire, arthropathie neuropathique, rupture tendineuse en particulier du tendon d’Achille), fractures par compression vertébrale, fractures pathologiques, ostéonécrose.
- +Fréquents: faiblesse musculaire, ostéoporose.
- +Fréquence inconnue: arthralgie, myalgie, myopathie, atrophie musculaire, arthropathie neuropathique, rupture tendineuse (en particulier du tendon d'Achille), fractures par compression vertébrale, fractures pathologiques, ostéonécrose.
-Inconnus: urée sanguine augmentée.
- +Fréquence inconnue: urée sanguine augmentée.
-Inconnus: troubles menstruels, impuissance.
-Troubles généraux et anomalies au site d’administration
-Fréquent: œdème périphérique, troubles de la cicatrisation.
-Inconnus: réactions au site d’injection (telles qu’érythème, prurit, éruption et urticaire), infections au site d'injection, fatigue, sensation de malaise.
- +Fréquence inconnue: troubles menstruels, impuissance.
- +Troubles généraux et anomalies au site d'administration
- +Fréquents: œdème périphérique, troubles de la cicatrisation.
- +Fréquence inconnue: réactions au site d'injection (telles qu'érythème, prurit, rash ou urticaire), infections au site d'injection, fatigue, malaise.
-Le profil de sécurité d’emploi de la méthylprednisolone chez les enfants et les adolescents correspond pour l’essentiel à celui des adultes. Les effets indésirables suivants ont en outre été observés chez les enfants:
- +Le profil de sécurité de la méthylprednisolone chez les enfants et les adolescents correspond pour l'essentiel à celui des adultes. Les effets indésirables suivants ont en outre été observés chez les enfants:
-Fréquent: retard de croissance.
- +Fréquents: retard de croissance.
-Fréquent: variations de l’humeur, irritabilité, comportement anormal.
- +Fréquents: sautes d'humeur, irritabilité, comportement anormal.
-Fréquent: insomnie.
- +Fréquents: insomnie.
- +L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
- +
-Les rapports de toxicité aigüe après surdosage de corticostéroïdes sont rares, aucun syndrome clinique de surdosage aigu n'est connu. En cas de surdosage, on ne dispose d'aucun antidote. On appliquera un traitement symptomatique et de soutien. La méthylprednisolone est dialysable.
- +Les rapports de toxicité aiguë après surdosage de corticostéroïdes sont rares, aucun syndrome clinique de surdosage aigu n'est connu. En cas de surdosage, on ne dispose d'aucun antidote. On appliquera un traitement symptomatique et de soutien. La méthylprednisolone est dialysable.
-Code ATC: H02AB04
-Depo-Medrol est une suspension aqueuse stérile qui contient comme principe actif l'acétate de méthylprednisolone, un glucocorticoïde déployant une action anti-inflammatoire puissante et prolongée. L'acétate de méthylprednisolone partage les propriétés de la méthylprednisolone, il s'en distingue cependant par une efficacité de plus longue durée. Ce phénomène est dû à une solubilité plus faible et à un métabolisme ralenti. L'efficacité thérapeutique persiste encore longtemps après la diminution du taux plasmatique en-dessous des limites détectables.
- +Code ATC
- +H02AB04
- +Mécanisme d'action/Pharmacodynamique
- +Depo-Medrol est une suspension aqueuse stérile qui contient comme principe actif l'acétate de méthylprednisolone, un glucocorticoïde déployant une action anti-inflammatoire puissante et prolongée. L'acétate de méthylprednisolone partage les propriétés de la méthylprednisolone, il s'en distingue cependant par une efficacité de plus longue durée. Ce phénomène est dû à une solubilité plus faible et à un métabolisme ralenti. L'efficacité thérapeutique persiste encore longtemps après la diminution du taux plasmatique en dessous des limites détectables.
-L'action de la méthylprednisolone, à l'instar de tous les glucocorticoïdes, repose sur une stimulation de la synthèse de protéines cellulaires spécifiques. Ces dernières sont biologiquement actives et responsables de l'effet systémique. A cause de son mécanisme d'action, l'effet est également retardé après une administration parentérale.
- +L'action de la méthylprednisolone, à l'instar de tous les glucocorticoïdes, repose sur une stimulation de la synthèse de protéines cellulaires spécifiques. Ces dernières sont biologiquement actives et responsables de l'effet systémique. À cause de son mécanisme d'action, l'effet est également retardé après une administration parentérale.
- +Efficacité clinique
- +
-L'effet anti-inflammatoire de 4 mg de méthylprednisolone correspond à celui de 5 mg de prednisolone, 4 mg de triamcinolone, 0,6 mg de bétaméthasone ou 0,75 mg de dexaméthasone.
- +L'effet anti-inflammatoire de 4 mg de méthylprednisolone correspond à celui de 5 mg de prednisolone, 4 mg de triamcinolone, 0.6 mg de bétaméthasone ou 0.75 mg de dexaméthasone.
-Administration intramusculaire
-Après administration intramusculaire de 40 mg, les pics plasmatiques de méthylprednisolone sont atteints en environ 7.3 ± 1 heure.
- +Administration intramusculaire:
- +Après administration intramusculaire de 40 mg, les pics plasmatiques de méthylprednisolone sont atteints en environ 7.3±1 heure.
-Après administration d'une dose unique de 40 mg d'acétate de méthylprednisolone, les pics plasmatiques (Cmax) de méthylprednisolone se situaient autour de 15 ng/ml, l'AUC moyenne à 1354.2 ± 424.1 ng*h/ml.
-Administration intra-articulaire
- +Après administration d'une dose unique de 40 mg d'acétate de méthylprednisolone, les pics plasmatiques (Cmax) de méthylprednisolone se situaient autour de 15 ng/ml, l'AUC moyenne à 1354.2±424.1 ng*h/ml.
- +Administration intra-articulaire:
-Le métabolisme de la méthylprednisolone dans le foie s'effectue de façon semblable à celui du cortisol. Ses métabolites principaux sont la 20α-hydroxy-méthylprednisolone et la 20β-hydroxy-6α-méthylprednisone.
-Elimination
-La clearance totale de la méthylprednisolone est de 5-6 ml/min/kg, la demi-vie d'élimination moyenne de la méthylprednisolone est de 1.8-5.2 heures. Les demi-vies plasmatiques des corticoïdes sont en règle générale courtes par rapport aux demi-vies biologiques (la demi-vie visible après administration i.m. de 40 mg d'acétate de méthylprednisolone est de 70 heures). L'élimination s'effectue principalement par les reins sous forme de glucuronides, de sulfates et de composés non conjugués. Des quantités minimes de méthylprednisolone sont éliminées par les fèces.
- +Le métabolisme de la méthylprednisolone dans le foie s'effectue de façon semblable à celui du cortisol. Ses métabolites principaux sont la 20α-hydroxy-méthylprednisolone et la 20β-hydroxy-6α-méthylprednisolone.
- +Élimination
- +La clairance totale de la méthylprednisolone est de 5-6 ml/min/kg, la demi-vie d'élimination moyenne de la méthylprednisolone est de 1.8-5.2 heures. Les demi-vies plasmatiques des corticoïdes sont en règle générale courtes par rapport aux demi-vies biologiques (la demi-vie visible après administration i.m. de 40 mg d'acétate de méthylprednisolone est de 70 heures). L'élimination s'effectue principalement par les reins sous forme de glucuronides, de sulfates et de composés non conjugués. Des quantités minimes de méthylprednisolone sont éliminées par les fèces.
-Pédiatrie: chez les nouveau-nés, la clearance plasmatique est inférieure à celle des enfants et des adultes.
-Insuffisance rénale: la méthylprednisolone est dialysable.
-Insuffisance hépatique: en cas d'insuffisance hépatique sévère, la métabolisation de la méthylprednisolone est ralentie de telle sorte que les effets attendus et indésirables peuvent être renforcés.
-Hypoalbuminémie/hyperalbuminémie: des concentrations élevées et donc indésirables de méthylprednisolone non liée aux protéines peuvent apparaître.
- +Troubles de la fonction hépatique
- +En cas d'insuffisance hépatique sévère, la métabolisation de la méthylprednisolone est ralentie de telle sorte que les effets attendus et indésirables peuvent être renforcés.
- +Troubles de la fonction rénale
- +La méthylprednisolone est dialysable.
- +Enfants et adolescents
- +Chez les nouveau-nés, la clairance plasmatique est inférieure à celle des enfants et des adultes.
- +Hypoalbuminémie/hyperbilirubinémie
- +Des concentrations élevées indésirables de méthylprednisolone non liée aux protéines peuvent apparaître.
-Sur la base des études cliniques conventionnelles concernant la sécurité d’emploi pharmacologique et la toxicité après administration de doses répétées, aucun risque inattendu n’a été identifié. Les toxicités observées lors des études à doses répétées correspondaient à celles attendues lors de l’exposition en continu aux corticostéroïdes exogènes. La méthylprednisolone n’a montré aucun indice de potentiel de sensibilisation au cours de test sur les cochons d’Inde.
-Cancérogénicité
-Aucune étude de cancérogénicité de la méthylprednisolone n’a été conduite chez des rongeurs. Des tests de cancérogénicité menés sur des glucocorticoïdes apparentés chez le rat ont donné des résultats variés. Les données publiées indiquent que le budésonide, la prednisolone et l’acétonide de triamcinolone peuvent augmenter l’incidence des adénomes et des carcinomes hépatocellulaires après administration par voie orale dans de l’eau potable à des rats mâles, les doses étant inférieures aux doses cliniques typiques (calculées sur la base de mg/m2).
-
- +Sur la base des études cliniques conventionnelles concernant la pharmacologie de sécurité et la toxicité en administration répétée, aucun risque inattendu n'a été identifié. Les toxicités observées lors des études à doses répétées correspondaient à celles attendues lors de l'exposition en continu aux corticostéroïdes exogènes. La méthylprednisolone n'a montré aucun indice de potentiel de sensibilisation au cours de test sur les cochons d'Inde.
-Le sulfonate de méthylprednisolone, dont la structure est similaire à celle de la méthylprednisolone, n’a pas montré de mutagénicité sur Salmonella typhimurium jusqu’à 2000 µg/plaque avec ou sans activation métabolique. Le sulfonate de méthylprednisolone n’a pas été mutagène lors d’un test de mutation génique sur des cellules ovariennes de hamster chinois à des concentrations jusqu’à 10000 µg/ml.
-Le suleptanate de méthylprednisolone n’a pas induit de synthèse non programmée de l’ADN dans des hépatocytes primaires de rat à une concentration allant jusqu’à 1000 µg/ml.
-En outre, un examen des données publiées suggère que le farnésylate de prednisolone (PNF), qui est similaire par sa structure à la méthylprednisolone, n’a pas été mutagène dans des souches de Salmonella typhimurium et d’Escherichia coli jusqu'à 5000 µg/plaque avec ou sans activation métabolique. Dans une lignée cellulaire de fibroblastes de hamsters chinois, le PNF à la concentration la plus élevée testée de 1500 µg/ml a montré une légère augmentation de l’incidence des aberrations chromosomiques structurelles après activation métabolique.
-Toxicité de la reproduction
-Lors de l'administration de corticostéroïdes à des rats, une réduction de la fertilité a été observée. Après un traitement sous-cutané de rats mâles pendant 6 semaines par corticostérone à des doses de 10 et 20 mg/kg/jour, une réduction du bouchon copulatoire a été observée, ce qui peut être un effet secondaire du moindre poids supplémentaire de l’organe. Après copulation avec des mâles traités, les femelles non traitées présentaient une baisse du nombre de sites d'implantation et de fœtus vivants. L'effet délétère pour la fertilité des différents corticostéroïdes est très variable, ce qui empêche une évaluation quantitative du risque lié à la méthylprednisolone.
-L’administration de doses de corticostéroïdes équivalentes aux doses humaines s’est révélée tératogène chez de nombreuses espèces animales. Dans les études correspondantes, il a été démontré que les glucocorticoïdes comme la méthylprednisolone augmentent l’incidence des malformations (fente palatine, malformations squelettiques, anencéphalie, défauts ventriculaires, spina bifida), de la mortalité embryofœtale (par ex. augmentation des résorptions) ainsi que des retards de croissance intra-utérins.
- +Le sulfonate de méthylprednisolone, dont la structure est similaire à celle de la méthylprednisolone, n’a pas montré de mutagénicité sur Salmonella typhimurium jusqu’à 2'000 µg/plaque avec ou sans activation métabolique. Le sulfonate de méthylprednisolone n’a pas été mutagène lors d’un test de mutation génique sur des cellules ovariennes de hamster chinois à des concentrations jusqu’à 10'000 µg/ml.
- +Le suleptanate de méthylprednisolone n’a pas induit de synthèse non programmée de l’ADN dans des hépatocytes primaires de rat à une concentration allant jusqu’à 1'000 µg/ml.
- +En outre, un examen des données publiées suggère que le farnésylate de prednisolone (PNF), qui est similaire par sa structure à la méthylprednisolone, n’a pas été mutagène dans des souches de Salmonella typhimurium et d’Escherichia coli jusqu’'à 5'000 µg/plaque avec ou sans activation métabolique. Dans une lignée cellulaire de fibroblastes de hamsters chinois, le PNF à la concentration la plus élevée testée de 1'500 µg/ml a montré une légère augmentation de l’incidence des aberrations chromosomiques structurelles après activation métabolique.
- +Carcinogénicité
- +Aucune étude de carcinogénicité de la méthylprednisolone n'a été conduite chez des rongeurs. Des tests de carcinogénicité menés sur des glucocorticoïdes apparentés chez le rat ont donné des résultats variés. Les données publiées indiquent que le budésonide, la prednisolone et l'acétonide de triamcinolone peuvent augmenter l'incidence des adénomes et des carcinomes hépatocellulaires après administration par voie orale dans de l'eau potable à des rats mâles, les doses étant inférieures aux doses cliniques typiques (calculées sur la base de mg/m2).
- +Toxicité sur la reproduction
- +Lors de l'administration de corticostéroïdes à des rats, une réduction de la fertilité a été observée. Après un traitement sous-cutané sur des rats mâles pendant 6 semaines par corticostérone à des doses de 10 et 20 mg/kg/jour, une réduction du bouchon copulatoire a été observée, ce qui peut être un effet secondaire du moindre poids supplémentaire de l'organe.
- +Après copulation avec des mâles traités, les femelles non traitées présentaient une baisse du nombre de sites d'implantation et de fœtus vivants. L'effet délétère pour la fertilité des différents corticostéroïdes est très variable, ce qui empêche une évaluation quantitative du risque lié à la méthylprednisolone.
- +L'administration de doses de corticostéroïdes équivalentes aux doses humaines s'est révélée tératogène chez de nombreuses espèces animales. Dans les études correspondantes, il a été démontré que les glucocorticoïdes comme la méthylprednisolone augmentent l'incidence des malformations (fente palatine, malformations squelettiques, anencéphalie, défauts ventriculaires, spina bifida), de la mortalité embryofœtale (p.ex. augmentation des résorptions) ainsi que des retards de croissance intra-utérins.
-Pour éviter une apparition éventuelle d'incompatibilités physiques, Depo-Medrol ne devrait être ni dilué ni mélangé avec d'autres solutions injectables.
- +Pour éviter une apparition éventuelle d'incompatibilités physiques, Depo-Medrol ne doit pas être ni dilué ni mélangé avec d'autres solutions injectables.
-Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage.
-Remarques concernant le stockage
-Conserver à température ambiante (15-25 °C) et hors de la portée des enfants.
- +Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
- +Remarques particulières concernant le stockage
- +Conserver à température ambiante (15-25 °C) et hors de portée des enfants.
-Un contrôle visuel de la solution injectable recherchant la présence de particules ou de colorations sera effectué avant l'administration.
-Les mesures de précaution figurant dans l'information professionnelle correspondante doivent être respectées avec l'utilisation des anesthésiques locaux.
-Injections locales lors de polyarthrite chronique évolutive et d'arthroses
- +Un contrôle visuel de la solution injectable recherchant la présence de particules ou de colorations devra être effectué avant l'administration.
- +Lors de l'utilisation d'anesthésiques locaux, les mesures de précaution figurant dans l'information professionnelle correspondante doivent être.
- +Injections locales lors de polyarthrite chronique évolutive et d'arthrose
-Avant toute injection intra-articulaire, examiner l'anatomie de l'articulation. Pour obtenir l'effet anti-inflammatoire maximal, administrer l'injection dans la gaine tendineuse. Respecter les mesures de précaution à prendre lors d'une méthode d'injection aseptique. Introduire rapidement une aiguille à injection stérile (d'un calibre de 20-24 gauges) montée sur une seringue vide dans la gaine tendineuse, de préférence sous anesthésie locale. Pour vérifier la position de l'aiguille, aspirer quelques gouttes de liquide synovial. Au niveau de chaque articulation, administrer l'injection à chaque endroit où la gaine tendineuse se trouve près de la surface et où elle présente le moins de vaisseaux et de nerfs importants. Laisser la canule au site de l'injection et remplacer la seringue d'aspiration par une autre seringue contenant la quantité requise de Depo-Medrol. Pour s'assurer que la canule se trouve encore dans la gaine tendineuse, retirer légèrement le piston de la seringue, afin d'aspirer le liquide synovial. Après l'injection, bouger légèrement à plusieurs reprises l'articulation traitée, afin que la suspension soit bien mélangée avec le liquide synovial.
- +Avant toute injection intra-articulaire, examiner l'anatomie de l'articulation. Pour obtenir l'effet anti-inflammatoire maximal, administrer l'injection dans la gaine tendineuse. Respecter les mesures de précaution à prendre lors d'une méthode d'injection aseptique. Introduire rapidement une aiguille à injection stérile (d'un calibre de 20-24 G) montée sur une seringue vide dans la gaine tendineuse, de préférence sous anesthésie locale. Pour vérifier la position de l'aiguille, aspirer quelques gouttes de liquide synovial. Au niveau de chaque articulation, administrer l'injection à chaque endroit où la gaine tendineuse se trouve près de la surface et où elle présente le moins de vaisseaux et de nerfs importants. Laisser la canule au site de l'injection et remplacer la seringue d'aspiration par une autre seringue contenant la quantité requise de Depo-Medrol. Pour s'assurer que la canule se trouve encore dans la gaine tendineuse, retirer légèrement le piston de la seringue, afin d'aspirer le liquide synovial. Après l'injection, bouger légèrement à plusieurs reprises l'articulation traitée, afin que la suspension soit bien mélangée avec le liquide synovial.
-Désinfecter le site de l'injection et infiltrer ensuite une solution de chlorhydrate de procaïne à 1%. Introduire l'aiguille stérile d'un calibre de 20-24 gauges montée sur une seringue vide dans la bourse et aspirer le liquide. Laisser la canule au site de l'injection et remplacer la seringue d'aspiration par une autre seringue contenant la quantité requise de Depo-Medrol. Retirer l'aiguille après l'injection et mettre un petit pansement.
- +Désinfecter le site de l'injection et infiltrer ensuite une solution de chlorhydrate de procaïne à 1%. Introduire l'aiguille stérile d'un calibre de 20-24 G montée sur une seringue vide dans la bourse et aspirer le liquide. Laisser la canule au site de l'injection et remplacer la seringue d'aspiration par une autre seringue contenant la quantité requise de Depo-Medrol. Retirer l'aiguille après l'injection et mettre un petit pansement.
-Dans le traitement de la tendinite ou de la ténosynovite, l'injection de corticostéroïdes en suspension ne devra en aucun cas être pratiquée dans le tendon lui-même. Après une extension, le tendon peut facilement être palpé. En cas d'épicondylite, la suspension sera infiltrée dans l'endroit le plus sensible. Lors de kystes des gaines tendineuses, la suspension sera injectée directement dans le kyste. Il arrive fréquemment qu'une seule injection entraîne une diminution remarquable de la tumeur kystique, voire même qu'elle aboutisse à sa disparition totale. Les mesures de précaution habituellement prises lors d'une technique d'injection aseptique doivent être bien évidemment respectées.
- +Dans le traitement de la tendinite ou de la ténosynovite, l'injection de corticostéroïdes en suspension ne devra en aucun cas être pratiquée dans le tendon lui-même. Après une extension, le tendon peut facilement être palpé. En cas d'épicondylite, la suspension sera infiltrée dans l'endroit le plus sensible. Pour les kystes des gaines tendineuses, la suspension sera injectée directement dans le kyste. Il arrive fréquemment qu'une seule injection entraîne une diminution remarquable de la tumeur kystique, voire qu'elle aboutisse à sa disparition totale. Les mesures de précaution habituellement prises lors d'une technique d'injection aseptique doivent être bien évidemment respectées.
-Depo-Medrol 40 mg ampoule perforable (1 ml): 1 [B]
-Depo-Medrol 40 mg ampoule perforable (1 ml): 25 × 1 [B]
-Depo-Medrol 80 mg ampoule perforable (2 ml): 1 [B]
-Depo-Medrol 200 mg ampoule perforable (5 ml): 1 [B]
- +Depo-Medrol 40 mg flacon (1 ml): 1 [B]
- +Depo-Medrol 40 mg flacon (1 ml): 25 × 1 [B]
- +Depo-Medrol 80 mg flacon (2 ml): 1 [B]
- +Depo-Medrol 200 mg flacon (5 ml): 1 [B]
-Pfizer AG, Zürich
- +Pfizer AG, Zürich.
-Janvier 2019.
-LLD V014
- +Octobre 2020.
- +LLD V016
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