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Accueil - Information professionnelle sur Haldol - Changements - 29.10.2019
90 Changements de l'information professionelle Haldol
  • -Solution injectable: Acidum Lacticum, Aqua ad iniectabilia q.s. ad solut. pro 1 ml.
  • -Comprimés à 1 mg: Lactose monohydraté, huile de coton hydrogénée (fabriquée à partir de graines de coton génétiquement modifiées), Excip. pro compresso.
  • -Comprimés à 10 mg: Color.: E 104, Excip. pro compresso.
  • -Gouttes à 2 mg/ml: Conserv.: E 218, Excip. ad solut. pro 1 ml.
  • +Solution injectable: acide lactique, eau pour préparations injectables.
  • +Comprimés à 1 mg: lactose monohydraté, amidon de maïs, saccharose, talc, huile de coton hydrogénée (fabriquée à partir de graines de coton génétiquement modifiées), Excip. pro compresso.
  • +Comprimés à 10 mg: amidon de maïs, hydrogénophosphate de calcium dihydraté, stéarate de calcium, Color.: E 104, Excip. pro compresso.
  • +Gouttes à 2 mg/ml: acide lactique, Conserv.: E 218, eau purifiée.
  • -Symptômes psychotiques
  • -Schizophrénie aiguë et chronique;
  • -syndromes paranoïdes hallucinatoires;
  • -manies et états maniaques;
  • -états d'agitation psychomotrice;
  • -états d'agitation liés à une sclérose cérébrale;
  • -éréthisme des oligophrènes;
  • -états d'agitation liés au sevrage alcoolique.
  • -Hyperkinésies
  • -Tics nerveux très handicapants;
  • -chorée de Huntington, chorée de Sydenham;
  • -syndrome de Gilles de la Tourette.
  • -Nausées et vomissements d'étiologies diverses, comme par ex. vomissements postopératoires ou liés aux cytostatiques, lorsque les autres médicaments contre les nausées et les vomissements ne sont pas suffisamment efficaces.
  • +Halopéridol sous formes orales
  • +Patients adultes âgés de 18 ans et plus
  • +·Traitement de la schizophrénie et du trouble schizo-affectif.
  • +·Traitement aigu du délire en cas d'échec des traitements non pharmacologiques.
  • +·Traitement des épisodes maniaques modérés aÌ€ sévères associés au trouble bipolaire de type I.
  • +·Traitement de l'agitation psychomotrice aiguë associée aux troubles psychotiques ou aux épisodes maniaques du trouble bipolaire de type I.
  • +·Traitement de l'agressivité persistante et des symptômes psychotiques chez les patients présentant une démence d'Alzheimer modérée aÌ€ sévère ou une démence vasculaire en cas d'échec des traitements non pharmacologiques et lorsqu'il existe un risque de préjudice pour le patient lui-même ou autrui.
  • +·Traitement des tics, notamment du syndrome de Gilles de la Tourette, chez les patients sévèrement atteints, après échec des prises en charge éducatives, psychologiques et des autres traitements pharmacologiques.
  • +·Traitement de la maladie de Huntington légère à modérée en cas d'inefficacité ou d'intolérance aux autres traitements.
  • +Patients pédiatriques
  • +Traitement:
  • +·De la schizophrénie chez les adolescents âgés de 13 à 17 ans en cas d'échec ou d'intolérance aux autres traitements pharmacologiques.
  • +·De l'agressivité sévère persistante chez les enfants et les adolescents âgés de 6 à 17 ans atteints d'autisme ou de troubles envahissants du développement, en cas d'échec ou d'intolérance aux autres traitements.
  • +·Des tics, notamment du syndrome de Gilles de la Tourette, chez les enfants et les adolescents âgés de 10 à 17 ans sévèrement atteints, après échec des prises en charge éducatives, psychologiques et des autres traitements pharmacologiques.
  • +Halopéridol en injection
  • +Patients adultes âgés de 18 ans et plus
  • +·Contrôle rapide de l'agitation psychomotrice aiguë sévère associée aux troubles psychotiques ou aux épisodes maniaques du trouble bipolaire de type I lorsqu'un traitement oral n'est pas approprié.
  • +·Traitement aigu du délire en cas d'échec des traitements non pharmacologiques.
  • +·Traitement de la maladie de Huntington légère à modérée en cas d'inefficacité ou d'intolérance aux autres traitements et lorsqu'un traitement oral n'est pas approprié.
  • +·Seul ou en association, en prévention chez les patients présentant un risque modéré à élevé de nausées et vomissements postopératoires, en cas d'inefficacité ou d'intolérance aux autres traitements.
  • +·En association dans le traitement des nausées et vomissements postopératoires en cas d'inefficacité ou d'intolérance aux autres traitements.
  • -Il est recommandé d'utiliser la solution injectable d'Haldol seulement par voie i.m.
  • -Posologie usuelle
  • -Les données posologiques qui suivent sont purement indicatives. La posologie doit être ajustée à chaque patient de manière individuelle. Ce qui exige souvent une augmentation graduelle pendant la phase aiguë et une réduction progressive au cours du traitement d'entretien, jusqu'à ce que la dose efficace minimale soit établie. Les doses élevées ne doivent être administrées qu'aux patients ne répondant pas suffisamment aux doses faibles.
  • -Poussées schizophréniques aiguës et manies
  • -1 ampoule (= 5 mg) par voie i.m. Au besoin, renouveler cette dose toutes les heures jusqu'à ce que la poussée soit jugulée ou jusqu'à une dose maximale de 20 mg par jour. Passer le plus rapidement possible à la forme orale.
  • -Psychoses chroniques chez l'adulte
  • -Exemple d'ajustement posologique personnalisé:
  • -1 à 3 mg per os 3 fois par jour. Si nécessaire, la dose peut être augmentée à 20 mg par jour, répartis en plusieurs prises.
  • -Psychoses chez les patients âgés, agitation liée à une sclérose cérébrale
  • -Augmenter très prudemment la dose. Chez les patients âgés, une dose journalière réduite de 1 à 1,5 mg per os est souvent suffisante, réparti en plusieurs prises (voir «Posologies spéciales»).
  • -Syndrome de sevrage alcoolique
  • -Dose d'entretien en cas d'abus chronique d'alcool: 2 mg per os 2 à 3 fois par jour.
  • -Hyperkinésies
  • -Doses faibles, augmentant progressivement jusqu'à env. 1–1,5 mg/jour per os.
  • -Vomissements
  • -Per os: 1 à 1,5 mg 2 fois par jour.
  • -Voie parentérale: ½ à 1 ampoule (= 2,5 à 5 mg) par voie i.m.
  • +Il est recommandé d'instaurer le traitement à faible dose, laquelle sera ensuite ajustée en fonction de la réponse du patient de façon à définir la dose minimale efficace (voir Pharmacocinétique).
  • +Haldol comprimés et gouttes doivent être administrés par voie orale.
  • +Haldol gouttes peut être mélangé à de l'eau pour en faciliter l'administration, mais ne doit pas être mélangé à un autre liquide. Une fois diluée, la solution doit être prise immédiatement.
  • +Haldol solution injectable doit être administré par voie intramusculaire (voir Mises en garde et précautions – Effets cardiovasculaires et Remarques concernant l'utilisation et la manipulation).
  • +Adultes – Halopéridol sous formes orales
  • +Traitement de la schizophrénie et du trouble schizo-affectif
  • +·2 à 10 mg/jour par voie orale, en prise unique ou en 2 prises distinctes. Les patients connaissant un premier épisode schizophrénique répondent généralement à une dose de 2 à 4 mg/jour, tandis que chez les patients ayant présenté des épisodes schizophréniques multiples, des doses allant jusqu'à 10 mg/jour peuvent être nécessaires.
  • +·La dose peut être ajustée tous les 1 à 7 jour(s).
  • +·Chez la majorité des patients, les doses supérieures à 10 mg/jour n'ont pas montré une plus grande efficacité que les doses inférieures et peuvent être associées à une incidence accrue de symptômes extrapyramidaux. Le rapport bénéfice/risque doit être évalué au cas par cas lorsque des doses supérieures à 10 mg sont envisagées.
  • +·La dose maximale est de 20 mg/jour, car, au-delà, les risques en termes de sécurité sont supérieurs au bénéfice clinique apporté par le traitement.
  • +Traitement aigu du délire en cas d'échec des traitements non pharmacologiques
  • +·1 à 10 mg/jour par voie orale, en prise unique ou en 2 à 3 prises distinctes.
  • +·Le traitement doit être instauré à la plus faible dose possible, et la dose doit être ajustée par paliers toutes les 2 à 4 heures si l'agitation persiste, jusqu'à une dose maximale de 10 mg/jour.
  • +Traitement des épisodes maniaques modérés à sévères associés au trouble bipolaire de type I
  • +·2 à 10 mg/jour par voie orale, en prise unique ou en 2 prises distinctes.
  • +·La dose peut être ajustée tous les 1 à 3 jour(s).
  • +·Chez la majorité des patients, les doses supérieures à 10 mg/jour n'ont pas montré une plus grande efficacité que les doses inférieures et peuvent être associées à une incidence accrue de symptômes extrapyramidaux. Le rapport bénéfice/risque doit être évalué au cas par cas lorsque des doses supérieures à 10 mg sont envisagées.
  • +·La dose maximale est de 15 mg/jour, car, au-delà, les risques en termes de sécurité sont supérieurs au bénéfice clinique apporté par le traitement.
  • +·La pertinence de la poursuite du traitement par Haldol doit être évaluée rapidement après l'instauration du traitement.
  • +Traitement de l'agitation psychomotrice aiguë associée aux troubles psychotiques ou aux épisodes maniaques du trouble bipolaire de type I
  • +·5 à 10 mg par voie orale, à renouveler au bout de 12 heures si nécessaire, jusqu'à une dose maximale de 20 mg/jour.
  • +·La pertinence de la poursuite du traitement par Haldol doit être évaluée rapidement après l'instauration du traitement.
  • +·Si le patient recevait précédemment de l'halopéridol en injection intramusculaire, le traitement oral par Haldol doit être instauré en appliquant un rapport de conversion de dose initiale de 1:1, et être suivi d'un ajustement de la dose en fonction de la réponse clinique.
  • +Traitement de l'agressivité persistante et des symptômes psychotiques chez les patients présentant une démence d'Alzheimer modérée à sévère ou une démence vasculaire en cas d'échec des traitements non pharmacologiques et lorsqu'il existe un risque de préjudice pour le patient lui-même ou autrui
  • +·0,5 à 5 mg/jour par voie orale, en prise unique ou en 2 prises distinctes.
  • +·La dose peut être ajustée tous les 1 à 3 jour(s).
  • +·La nécessité de poursuivre le traitement doit être réévaluée après un délai maximal de 6 semaines.
  • +Traitement des tics, notamment du syndrome de Gilles de la Tourette, chez les patients sévèrement atteints, après échec des prises en charges éducatives, psychologiques et des autres traitements pharmacologiques
  • +·0,5 à 6 mg/jour par voie orale, en prise unique ou en 2 prises distinctes.
  • +·La dose peut être ajustée tous les 1 à 7 jour(s).
  • +·La nécessité de poursuivre le traitement doit être réévaluée tous les 6 à 12 mois.
  • +Traitement de la maladie de Huntington légère à modérée en cas d'inefficacité ou d'intolérance aux autres médicaments
  • +·2 à 10 mg/jour par voie orale, en prise unique ou en 2 prises distinctes.
  • +·La dose peut être ajustée tous les 1 à 3 jour(s).
  • +Adultes – Halopéridol en injection
  • +Contrôle rapide de l'agitation psychomotrice aiguë sévère associée aux troubles psychotiques ou aux épisodes maniaques du trouble bipolaire de type I lorsqu'un traitement oral n'est pas approprié
  • +·5 mg par voie intramusculaire.
  • +·Renouvelable toutes les heures jusqu'à ce que les symptômes soient suffisamment contrôlés.
  • +·Chez la majorité des patients, des doses allant jusqu'à 15 mg/jour sont suffisantes. La dose maximale est de 20 mg/jour.
  • +·La pertinence de la poursuite du traitement par Haldol doit être évaluée rapidement après l'instauration du traitement.
  • +·Le traitement par l'halopéridol doit être arrêté dès que la situation clinique le permet et si la poursuite du traitement s'avère nécessaire, un traitement oral par l'halopéridol doit être instauré en appliquant un rapport de conversion de 1:1 et être suivi d'un ajustement de la dose en fonction de la réponse clinique.
  • +Traitement aigu du délire en cas d'échec des traitements non pharmacologiques
  • +·1 à 10 mg par voie intramusculaire.
  • +·Le traitement doit être instauré à la plus faible dose possible, et la dose doit être ajustée par paliers toutes les 2 à 4 heures si l'agitation persiste, jusqu'à une dose maximale de 10 mg/jour.
  • +Traitement de la maladie de Huntington légère à modérée en cas d'inefficacité ou d'intolérance aux autres traitements et lorsqu'un traitement oral n'est pas approprié
  • +·2 à 5 mg par voie intramusculaire.
  • +·Renouvelable toutes les heures jusqu'à ce que les symptômes soient suffisamment contrôlés ou jusqu'à une dose maximale de 10 mg/jour.
  • +Seul ou en association, en prévention chez les patients présentant un risque modéré à élevé de nausées et vomissements postopératoires, en cas d'inefficacité ou d'intolérance aux autres traitements
  • +·1 à 2 mg par voie intramusculaire, au moment de l'induction de l'anesthésie ou 30 minutes avant la fin de l'anesthésie.
  • +En association dans le traitement des nausées et vomissements postopératoires en cas d'inefficacité ou d'intolérance aux autres traitements
  • +·1 à 2 mg par voie intramusculaire.
  • -Un arrêt progressif du traitement est recommandé.
  • -Posologies spéciales
  • -Haldol étant essentiellement métabolisé dans le foie, il convient d'être prudent en cas d'insuffisance hépatique. Réduire éventuellement la posologie des patients traités à long terme.
  • -Patients âgés
  • -Débuter le traitement par la moitié de la dose pour adulte (0,5 mg) et l'ajuster selon l'effet obtenu.
  • -Enfants et adolescents
  • -Haldol ne doit pas être administré aux enfants de moins de 3 ans.
  • -La posologie sera ajustée au cas par cas. Des posologies même faibles pouvant déclencher chez l'enfant des troubles moteurs, on n'administrera que la dose minimale efficace.
  • -Les posologies recommandées ci-après correspondent à une dose totale approximative de 0,03 à 0,15 mg/kg de poids corporel, en cas d'administration orale 2 à 3 fois par jour.
  • -Enfants de 3 à 12 ans
  • -La dose initiale recommandée est au total de 0,5 mg par jour, administré de préférence par voie orale en plusieurs doses.
  • -La fourchette posologique recommandée est de 1 à 4 mg par jour, administrés par voie orale en plusieurs doses.
  • -La dose maximale recommandée est de 6 mg par jour, administrés par voie orale en plusieurs doses.
  • -Adolescents de 13 à 17 ans
  • -La dose initiale recommandée est au total de 0,5 mg par jour, administré de préférence par voie orale en plusieurs doses.
  • -La fourchette posologique recommandée est de 1 à 6 mg par jour, administrés par voie orale en plusieurs doses.
  • -La dose maximale recommandée est de 10 mg par jour, administrés par voie orale en plusieurs doses.
  • -Dans les manies et les maladies des tics (comme par ex. le syndrome de Gilles de la Tourette), des doses plus faibles suffisent pour traiter les pathologies.
  • -Maladies des tics (comme par ex. le syndrome de Gilles de la Tourette)
  • -Chez l'enfant à partir de 3 ans, la posologie débutera à 0,025 mg/kg/jour et pourra être augmentée jusqu'à maximum 0,2 mg/kg/jour, en utilisant les formes d'administration appropriées.
  • -Pour des posologies plus faibles, on aura recours à Haldol comprimés à 1 mg ou à Haldol gouttes.
  • -Etats d'agitation chez l'enfant
  • -Les posologies recommandées ci-après correspondent à une dose totale approximative de 0,02 à 0,075 mg/kg de poids corporel, en cas d'administration orale 2 à 3 fois par jour.
  • -Enfants de 3 à 12 ans
  • -La dose initiale recommandée est au total de 0,25 mg par jour, administré par voie orale en plusieurs doses.
  • -La fourchette posologique recommandée est de 0,5 à 3 mg par jour, administrés par voie orale en plusieurs doses.
  • -La dose maximale recommandée est de 3 mg par jour, administrés par voie orale en plusieurs doses.
  • -Adolescents de 13 à 17 ans
  • -La dose initiale recommandée est au total de 0.25 mg par jour, administré par voie orale en plusieurs doses.
  • -La fourchette posologique recommandée est de 2 à 6 mg par jour, administrés par voie orale en plusieurs doses.
  • -La dose maximale recommandée est de 6 mg par jour, administrés par voie orale en plusieurs doses.
  • -Le flacon en plastique de 30 ml de Haldol gouttes 2 mg/ml avec un compte-gouttes incorporé est également muni d'une fermeture sécurité enfants. Les flacons s'ouvrent de la façon suivante: appuyer sur le bouchon en plastique en le tournant simultanément dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Le mode d'emploi précis des flacons est décrit dans l'information destinée aux patients.
  • +Un arrêt progressif du traitement est recommandé (voir Mises en garde et précautions – Réponse au traitement et sevrage).
  • +Oubli de dose – Halopéridol sous formes orales
  • +En cas d'oubli, les patients doivent prendre la dose suivante à l'heure habituelle et ne doivent pas prendre de dose double.
  • +Instructions posologiques particulières
  • +Pédiatrie – Halopéridol sous formes orales
  • +Traitement de la schizophrénie chez les adolescents âgés de 13 à 17 ans en cas d'échec ou d'intolérance aux autres traitements pharmacologiques
  • +·La dose recommandée est de 0,5 à 3 mg/jour par voie orale à répartir de préférence sur plusieurs prises (2 à 3 prises par jour).
  • +·Il est recommandé d'évaluer le rapport bénéfice/risque au cas par cas lorsqu'une dose supérieure à 3 mg/jour est envisagée.
  • +·La dose maximale recommandée est de 5 mg/jour administrés par voie orale.
  • +·La durée du traitement doit être évaluée au cas par cas.
  • +Traitement de l'agressivité sévère persistante chez les enfants et les adolescents âgés de 6 à 17 ans atteints d'autisme ou de troubles envahissants du développement, en cas d'échec ou d'intolérance aux autres traitements
  • +·La dose recommandée est de 0,5 à 3 mg/jour chez les enfants âgés de 6 à 11 ans et de 0,5 à 5 mg/jour chez les adolescents âgés de 12 à 17 ans, par voie orale à répartir de préférence sur plusieurs prises (2 à 3 prises par jour).
  • +·La nécessité de poursuivre le traitement doit être réévaluée au bout de 6 semaines.
  • +Traitement des tics, notamment du syndrome de Gilles de la Tourette, chez les enfants et les adolescents âgés de 10 à 17 ans sévèrement atteints, après échec des prises en charges éducatives, psychologiques et des autres traitements pharmacologiques
  • +·La dose recommandée est de 0,5 à 3 mg/jour, par voie orale, à répartir de préférence sur plusieurs prises (2 à 3 prises par jour).
  • +·La nécessité de poursuivre le traitement doit être réévaluée tous les 6 à 12 mois.
  • +La sécurité et l'efficacité des formes orales d'halopéridol n'ont pas été établies chez les enfants dont l'âge est inférieur à celui défini dans les indications.
  • +Pédiatrie – Halopéridol en injection
  • +La sécurité et l'efficacité de l'halopéridol en solution injectable n'ont pas été établies chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans. Aucune donnée n'est disponible.
  • +Patients âgés – Halopéridol sous formes orales
  • +Des patients âgés de 65 ans et plus n'ont pas été inclus dans les études cliniques portant sur l'halopéridol administré par voie orale pour le traitement des tics, y compris du syndrome de Gilles de la Tourette.
  • +Pour les patients âgés, les doses initiales suivantes d'halopéridol sont recommandées:
  • +·Traitement de l'agitation, de l'agressivité persistantes et des symptômes psychotiques chez les patients présentant une démence d'Alzheimer modérée aÌ€ sévère ou une démence vasculaire en cas d'échec des traitements non pharmacologiques et lorsqu'il existe un risque de préjudice pour le patient lui-même ou autrui – 0,5 mg/jour.
  • +·Toutes les autres indications – la moitié de la plus faible dose utilisée chez l'adulte.
  • +La dose d'halopéridol peut être ajustée selon la réponse du patient au traitement.
  • +La dose maximale correspond à la moitié de la dose utilisée chez l'adulte. Des doses supérieures ne doivent être envisagées que chez les patients qui ont préalablement toléré des doses supérieures et après réévaluation du rapport bénéfice/risque.
  • +Patients âgés – Halopéridol en injection
  • +La dose initiale d'halopéridol recommandée chez les patients âgés correspond à la moitié de la plus faible dose utilisée chez l'adulte.
  • +Des doses supplémentaires pourront être administrées et la dose pourra être ajustée selon la réponse du patient. La dose maximale correspond à la moitié de la dose utilisée chez l'adulte. Des doses supérieures ne doivent être envisagées que chez les patients qui ont préalablement toléré des doses supérieures et après réévaluation du rapport bénéfice/risque.
  • +Insuffisance rénale
  • +L'influence de l'insuffisance rénale sur la pharmacocinétique de l'halopéridol n'a pas été évaluée. Aucun ajustement de la dose n'est recommandé, néanmoins il est conseillé de procéder avec prudence lors de l'utilisation du traitement chez des patients atteints d'insuffisance rénale. Cependant, en cas d'insuffisance rénale sévère, il peut être nécessaire d'utiliser une dose initiale plus faible et d'ajuster ensuite la dose par paliers plus petits et plus espacés que chez les patients ne présentant pas d'insuffisance rénale (voir Pharmacocinétique – Cinétique pour certains groupes de patients: Insuffisance rénale).
  • +Insuffisance hépatique – Halopéridol sous formes orales
  • +L'influence de l'insuffisance hépatique sur la pharmacocinétique de l'halopéridol n'a pas été évaluée. L'halopéridol étant essentiellement métabolisé dans le foie, il est recommandé de réduire la dose initiale de moitié et d'ajuster la dose par paliers plus petits et plus espacés que chez les patients ne présentant pas d'insuffisance hépatique (voir Mises en garde et précautions – Troubles hépatobiliaires et Pharmacocinétique – Cinétique pour certains groupes de patients: Insuffisance hépatique).
  • +Insuffisance hépatique – Halopéridol en injection
  • +L'influence de l'insuffisance hépatique sur la pharmacocinétique de l'halopéridol n'a pas été évaluée. L'halopéridol étant essentiellement métabolisé dans le foie, il est recommandé de réduire la dose initiale de moitié. Des doses supplémentaires pourront être administrées et seront ajustées en fonction de la réponse du patient au traitement (voir Mises en garde et précautions – Troubles hépatobiliaires et Pharmacocinétique – Cinétique pour certains groupes de patients: Insuffisance hépatique).
  • -Etats comateux, grave dépression toxique du système nerveux central due à l'alcool ou à des dépresseurs centraux, syndrome parkinsonien, lésion des noyaux gris centraux ou hypersensibilité connue à l'un des composants d'Haldol.
  • +·hypersensibilité connue à l'halopéridol ou à l'un des composants conformément à la composition
  • +·états comateux
  • +·dépression du système nerveux central due à l'alcool ou à des dépresseurs centraux
  • +·syndrome parkinsonien
  • +·démence à corps de Lewy
  • +·paralysie supranucléaire progressive
  • +·allongement connu de l'intervalle QTc ou syndrome du QT long congénital
  • +·infarctus du myocarde aigu récent
  • +·insuffisance cardiaque décompensée
  • +·antécédents connus d'arythmies ventriculaires ou de torsades de pointes
  • +·hypokaliémie non corrigée
  • +·traitement concomitant par des médicaments allongeant l'intervalle QT (voir Interactions)
  • -De rares cas de mort subite ont été rapportés chez des patients psychiatriques traités par l'halopéridol.
  • -Chez le patient âgé présentant une psychose associée à une démence et qui est traité par des antipsychotiques, le risque de décès est accru. Une analyse de 17 études contrôlées contre placebo (durée modale de 10 semaines), menée principalement auprès de patients sous antipsychotiques atypiques, a montré que le risque de décès chez les patients traités par le médicament étudié était de 1,6 à 1,7 fois plus élevé que chez les patients sous placebo. Au cours d'une étude contrôlée typique d'une durée de 10 semaines, la mortalité était d'environ 4,5% chez les patients traités par le médicament étudié, tandis qu'elle était d'environ 2,6% dans le groupe sous placebo. Bien que les décès aient eu des causes diverses, la plupart des cas de décès semblaient être dus à des causes cardiovasculaires (par ex. défaillance cardiaque, mort subite) ou à des infections (par ex. pneumonie). Des études observationnelles indiquent que le traitement par des antipsychotiques classiques peut accroître la mortalité de la même manière qu'un traitement par des antipsychotiques atypiques. Il n'est guère possible de déterminer si la mortalité accrue constatée dans les études observationnelles s'explique par la prise de l'antipsychotique ou par certaines caractéristiques du patient.
  • +De rares cas de mort subite ont été rapportés chez des patients psychiatriques traités par l'halopéridol (voir Effets indésirables).
  • +Chez le patient âgé présentant une psychose associée à une démence et qui est traité par des antipsychotiques, le risque de décès est accru. Une analyse de 17 études contrôlées contre placebo (durée modale de 10 semaines), menée principalement auprès de patients sous antipsychotiques atypiques, a montré que le risque de décès chez les patients traités par le médicament étudié était de 1,6 à 1,7 fois plus élevé que chez les patients sous placebo. Au cours d'une étude contrôlée typique d'une durée de 10 semaines, la mortalité était d'environ 4,5% chez les patients traités par le médicament étudié, tandis qu'elle était d'environ 2,6% dans le groupe sous placebo. Bien que les décès aient eu des causes diverses, la plupart des cas de décès semblaient être dus à des causes cardiovasculaires (par ex. défaillance cardiaque, mort subite) ou à des infections (par ex. pneumonie). Des études observationnelles indiquent que le traitement par des antipsychotiques classiques peut accroître la mortalité de la même manière qu'un traitement par des antipsychotiques atypiques. Il n'est pas encore établi si la mortalité accrue constatée dans les études observationnelles s'explique par la prise de l'antipsychotique ou par certaines caractéristiques du patient.
  • -En dehors des cas rares de mort subite, il n'a été fait état que très rarement d'un allongement de l'intervalle QT et/ou d'une arythmie ventriculaire sous halopéridol. Ces événements devraient survenir plus fréquemment à fortes doses et chez des patients prédisposés.
  • -Etant donné que des allongements de l'intervalle QT ont été observés pendant le traitement par Haldol, la prudence est de mise chez des patients présentant une prédisposition à l'allongement de l'intervalle QT (syndrome du QT long, hypokaliémie, hypomagnésémie, déséquilibre électrolytique, médicaments connus pour allonger l'intervalle QT [voir «Interactions»], affections cardiovasculaires, hypothyroïdie, antécédents familiaux d'allongement de l'intervalle QT).
  • -Le risque d'un allongement de l'intervalle QT et/ou d'arythmies ventriculaires peut être accru avec des posologies plus élevées (voir «Interactions», «Effets indésirables» et «Surdosage») et en cas d'administration parentérale, en particulier par voie intraveineuse.
  • -Un ECG continu doit être effectué lorsque Haldol est administré par voie intraveineuse de manière à pouvoir détecter un allongement de l'intervalle QT et des troubles sévères et malins du rythme cardiaque (comme par ex. des torsades de pointes).
  • -Il est recommandé d'utiliser la solution injectable d'Haldol seulement par voie i.m.
  • -Tachycardie et hypotension artérielle ont également été observées occasionnellement.
  • +Outre les cas de mort subite, des allongements de l'intervalle QTc et/ou des arythmies ventriculaires ont été signalés avec l'halopéridol (voir Contre-indications et Effets indésirables). Le risque de survenue de ces événements semble être plus élevé à forte dose, à forte concentration plasmatique, chez les patients prédisposés ou en cas d'administration par voie parentérale (en particulier intraveineuse).
  • +Haldol solution injectable doit être administré par voie intramusculaire. Cependant, en cas d'administration par voie intraveineuse, un enregistrement ECG continu est nécessaire pour détecter un allongement de l'intervalle QTc et des arythmies ventriculaires.
  • +La prudence est conseillée chez les patients présentant une bradycardie, une maladie cardiaque, des antécédents familiaux d'allongement du QTc ou des antécédents de consommation importante d'alcool. La prudence est également requise chez les patients susceptibles de présenter des concentrations plasmatiques élevées (voir Mises en garde et précautions, métaboliseurs lents du CYP2D6).
  • +Il est recommandé de réaliser un ECG initial avant l'instauration du traitement. La nécessité d'effectuer des ECG de contrôle pendant le traitement pour détecter un allongement de l'intervalle QTc et des arythmies ventriculaires doit être évaluée chez tous les patients, mais un enregistrement ECG continu est recommandé en cas d'administration répétée par voie intramusculaire. Il est recommandé de surveiller l'ECG jusqu'à 6 heures après l'administration d'Haldol solution injectable lorsque le médicament est utilisé pour la prévention ou le traitement des nausées et vomissements postopératoires.
  • +En cas d'allongement du QTc en cours de traitement, il est recommandé de réduire la dose, mais la prise d'halopéridol doit être interrompue si l'intervalle QTc dépasse 500 ms.
  • +Les déséquilibres électrolytiques tels que l'hypokaliémie et l'hypomagnésémie augmentent le risque d'arythmies ventriculaires et doivent donc être corrigés avant de commencer le traitement par l'halopéridol. Par conséquent, un bilan initial des électrolytes, suivi de contrôles réguliers est recommandé.
  • +Des cas de tachycardie et d'hypotension (notamment d'hypotension orthostatique) ont également été signalés (voir Effets indésirables). La prudence est recommandée lors de l'administration d'halopéridol chez des patients présentant une hypotension ou une hypotension orthostatique cliniquement manifeste.
  • -Dans des études cliniques randomisées, contrôlées contre placebo menées chez des patients atteints de démence, le risque d'événements vasculaires cérébraux au cours de l'utilisation de certains antipsychotiques atypiques était multiplié par 3 environ. Des études observationnelles menées dans le but de comparer le risque de survenue d'un accident vasculaire cérébral chez des patients de plus de 65 ans ont montré que le risque d'accident vasculaire cérébral pour ces patients traités par des antipsychotiques était multiplié par environ 1,6 à 1,8 par rapport aux patients qui n'avaient reçu aucun traitement par de tels médicaments. Le risque accru peut être plus prononcé chez des patients ayant été traités par des antipsychotiques typiques (tels que des butyrophénones, y compris l'halopéridol).
  • +Dans des études cliniques randomisées, contrôlées contre placebo menées chez des patients atteints de démence, le risque d'événements vasculaires cérébraux au cours de l'utilisation de certains antipsychotiques atypiques était multiplié par 3 environ. Des études observationnelles, menées dans le but de comparer le risque de survenue d'un accident vasculaire cérébral chez des patients de plus de 65 ans, ont montré que le risque d'accident vasculaire cérébral pour ces patients traités par des antipsychotiques était augmenté par rapport aux patients qui n'avaient reçu aucun traitement par de tels médicaments. Le risque accru peut être plus prononcé chez des patients ayant été traités par des antipsychotiques typiques (tels que des butyrophénones, y compris l'halopéridol).
  • -Tout comme d'autres antipsychotiques, Haldol a été associé au syndrome malin des neuroleptiques, une pathologie pouvant engager le pronostic vital: une réaction idiosyncrasique rare qui se manifeste par de l'hyperthermie, une rigidité musculaire généralisée, des troubles dysautonomiques et des fluctuations de la conscience. L'hyperthermie est souvent un signe précoce de ce syndrome. Il est impératif de suspendre immédiatement le traitement antipsychotique et de mettre en route un traitement de soutien approprié doublé d'une surveillance attentive du patient.
  • +Tout comme d'autres antipsychotiques, Haldol a été associé au syndrome malin des neuroleptiques, une pathologie pouvant engager le pronostic vital: une réaction idiosyncrasique rare qui se manifeste par de l'hyperthermie, une rigidité musculaire généralisée, des troubles dysautonomiques, des fluctuations de la conscience et une augmentation des concentrations sériques de créatine phosphokinase. L'hyperthermie est souvent un signe précoce de ce syndrome. Il est impératif de suspendre immédiatement le traitement antipsychotique et de mettre en route un traitement de soutien approprié, doublé d'une surveillance attentive du patient.
  • -Comme c'est le cas avec tous les médicaments antipsychotiques, des symptômes extrapyramidaux peuvent survenir, entre autres: tremblements, rigidité, sialorrhée, bradykinésie, akathisie, dystonie aiguë.
  • -Les antiparkinsoniens anticholinergiques ne doivent être prescrits qu'en cas de besoin. Ils ne sauraient l'être à titre préventif de manière routinière. Si un traitement antiparkinsonien concomitant est nécessaire, celui-ci devra être poursuivi le cas échéant après l'arrêt de la prise d'Haldol si son excrétion est plus rapide que celle d'Haldol, afin d'exclure l'apparition ou l'aggravation de symptômes extrapyramidaux. Le médecin envisagera une possible augmentation de la pression intra-oculaire en cas d'administration concomitante d'Haldol et d'anticholinergiques, antiparkinsoniens compris.
  • +Comme c'est le cas avec tous les médicaments antipsychotiques, des symptômes extrapyramidaux peuvent survenir (p.ex. tremblements, rigidité, sialorrhée, bradykinésie, akathisie, dystonie aiguë).
  • +Les antiparkinsoniens anticholinergiques ne doivent être prescrits qu'en cas de besoin. Ils ne sauraient l'être à titre préventif de manière routinière. Si un traitement antiparkinsonien concomitant est nécessaire, celui-ci devra être poursuivi le cas échéant après l'arrêt de la prise d'Haldol si son excrétion est plus rapide que celle de l'halopéridol, afin d'exclure l'apparition ou l'aggravation de symptômes extrapyramidaux. Le risque d'augmentation de la pression intra-oculaire doit être pris en compte en cas d'administration concomitante d'Haldol et d'anticholinergiques, antiparkinsoniens compris.
  • -Haldol étant métabolisé dans le foie, la prudence est de mise chez les patients atteints d'insuffisance hépatique. Des cas isolés d'altération des fonctions hépatiques ou d'hépatite, le plus souvent cholestatiques, ont été rapportés.
  • +L'halopéridol étant essentiellement métabolisé dans le foie, il est conseillé d'ajuster la dose et de procéder avec prudence chez les patients atteints d'insuffisance hépatique (voir Posologie/Mode d'emploi – Instructions posologiques particulières: insuffisance hépatique et Pharmacocinétique – Cinétique pour certains groupes de patients Insuffisance hépatique). Des cas isolés d'altération des fonctions hépatiques ou d'hépatite, le plus souvent cholestatiques, ont été signalés (voir Effets indésirables).
  • -La thyroxine peut favoriser la toxicité d'Haldol. Un traitement antipsychotique ne sera donc prescrit qu'avec la plus grande prudence chez les patients présentant une hyperthyroïdie et devra être associé à un traitement thyréostatique concomitant.
  • -De très rares cas d'hypoglycémie et de syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique ont été rapportés.
  • +La thyroxine peut favoriser la toxicité de l'halopéridol. Un traitement antipsychotique ne sera donc prescrit qu'avec prudence chez les patients présentant une hyperthyroïdie et devra être associé à un traitement thyréostatique concomitant.
  • +De très rares cas d'hypoglycémie et de syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique ont été rapportés (voir Effets indésirables).
  • -Autres précautions d'emploi
  • -Il se peut que les patients schizophrènes répondent avec un certain retard au traitement antipsychotique. De même, après l'arrêt des médicaments, il se peut que les symptômes ne réapparaissent que plusieurs semaines ou mois plus tard.
  • -Des symptômes aigus de sevrage (comprenant nausées, vomissements et insomnies) ont été rapportés dans de rares cas suite à un arrêt brutal d'un antipsychotique à fortes doses. Une rechute étant possible, il est recommandé de procéder à un arrêt progressif et lent du médicament.
  • +Réponse au traitement et sevrage
  • +Il se peut que les patients schizophrènes répondent avec un certain retard au traitement antipsychotique. De même, après l'arrêt des antipsychotiques, il se peut que les symptômes de la pathologie sous-jacente ne réapparaissent que plusieurs semaines ou mois plus tard.
  • +Des symptômes aigus de sevrage (comprenant nausées, vomissements et insomnies) ont été rapportés dans de très rares cas suite à un arrêt brutal d'un antipsychotique à fortes doses. Un arrêt progressif du médicament est conseillé par mesure de précaution.
  • +Autres précautions
  • -En cas d'état dépressif prédominant, ne pas administrer Haldol ou un autre antipsychotique en monothérapie, mais y adjoindre des antidépresseurs (voir «Interactions»).
  • -
  • +Patients atteints de dépression
  • +En cas d'état dépressif prédominant, ne pas administrer Haldol ou un autre antipsychotique en monothérapie, mais y adjoindre des antidépresseurs en présence d'une association de symptômes psychotiques et dépressifs (voir Interactions).
  • +Lactose
  • +Les comprimés à 1 mg contiennent du lactose et ne conviennent par conséquent pas aux patients présentant une intolérance au lactose, une galactosémie ou une malabsorption du glucose ou du galactose.
  • +
  • -La prudence s'impose lors de la prescription d'halopéridol et de médicaments dont on sait qu'ils provoquent un allongement de l'intervalle QT.
  • -L'halopéridol est métabolisé par plusieurs voies dont la glucuronoconjugaison et par le système du cytochrome P450 (notamment les isoenzymes CYP 3A4 ou CYP 2D6). L'inhibition de ces voies de métabolisation par d'autres médicaments ou une activité réduite de l'isoenzyme CYP 2D6 (chez les «métaboliseurs lents») peut provoquer l'augmentation de la concentration d'halopéridol et l'élévation du risque de survenue d'effets indésirables, y compris l'allongement de l'intervalle QT.
  • -Dans des études de pharmacocinétique, des concentrations faibles ou légèrement plus élevées d'halopéridol ont été observées lorsque celui-ci était administré avec d'autres médicaments connus comme substrats ou inhibiteurs des isoenzymes CYP 3A4 ou CYP 2D6, comme par ex. l'itraconazole, la néfazodone, la buspirone, la venlafaxine, l'alprazolam, la fluvoxamine, la quinidine, la fluoxétine, la sertraline, la chlorpromazine et la prométhazine. Une activité réduite de l'isoenzyme CYP 2D6 peut conduire à des concentrations élevées d'halopéridol. Des élévations du QTc ont été observées lorsque l'halopéridol était administré avec les substances inhibitrices du métabolisme comme le kétoconazole (400 mg par jour) et la paroxétine (20 mg par jour). Il peut être recommandé de réduire la dose d'halopéridol.
  • -La prudence est recommandée en cas d'association avec des médicaments pouvant provoquer un déséquilibre électrolytique.
  • -Effet de l'halopéridol sur d'autres médicaments
  • -Haldol peut renforcer l'action d'autres substances à effet central, tels que l'alcool, les hypnotiques, les sédatifs ou les analgésiques puissants (les opioïdes en particulier). L'association d'un antipsychotique à d'autres dépresseurs centraux peut augmenter la sédation et entraîner, parfois, un risque accru de dépression respiratoire. En outre, l'association à la méthyldopa a donné lieu à des effets secondaires centraux et psychiques.
  • -Haldol peut atténuer l'action antiparkinsonienne de la lévodopa.
  • -Haldol peut antagoniser l'effet de l'adrénaline et d'autres sympathomimétiques et inverser les effets antihypertenseurs de substances anti-adrénergiques comme la guanéthidine.
  • -L'halopéridol est un inhibiteur de l'isoenzyme CYP 2D6. Haldol peut inhiber la métabolisation des antidépresseurs tricycliques, et augmenter ainsi leur taux plasmatique. Leur toxicité peut s'en trouver augmentée (effets anticholinergiques, toxicité cardiovasculaire, baisse du seuil épileptogène).
  • -Effet d'autres médicaments sur l'halopéridol
  • -Un traitement au long cours associant Haldol à des inducteurs enzymatiques comme la carbamazépine, le phénobarbital ou la rifampicine peut réduire de façon significative la concentration plasmatique d'Haldol. Il peut donc être nécessaire d'ajuster la posologie d'Haldol lorsqu'il est prescrit en association à l'une de ces substances. Lorsque l'administration de ces substances est arrêtée, il pourra s'avérer nécessaire de réduire la posologie d'Haldol.
  • -
  • +Effets cardiovasculaires
  • +L'utilisation d'Haldol est contre-indiquée en association avec les médicaments connus pour allonger l'intervalle QTc (voir Contre-indications), par exemple:
  • +·les antiarythmiques de classe IA (p.ex. disopyramide*, quinidine*).
  • +·les antiarythmiques de classe III (p.ex. amiodarone, dofétilide*, dronédarone, ibutilide, sotalol).
  • +·certains antidépresseurs (p.ex. citalopram, escitalopram).
  • +·certains antibiotiques (p.ex. azithromycine, clarithromycine, érythromycine, lévofloxacine, moxifloxacine, télithromycine*).
  • +·d'autres antipsychotiques (p.ex. dérivés de la phénothiazine, sertindole, pimozide*, ziprasidone*).
  • +·certains antifongiques (p.ex. pentamidine).
  • +·certains antipaludéens (p.ex. halofantrine*).
  • +·certains médicaments gastro-intestinaux (p.ex. dolasétron*).
  • +·certains médicaments utilisés pour le traitement du cancer (p.ex. torémifène*, vandétanib).
  • +·certains autres médicaments (p.ex. bépridil*, méthadone).
  • +* non autorisé en Suisse.
  • +Cette liste n'est pas exhaustive.
  • +Il est recommandé d'éviter l'utilisation concomitante d'autres antipsychotiques.
  • +La prudence est conseillée lorsque Haldol est utilisé en association avec des médicaments connus pour provoquer un déséquilibre électrolytique (voir Mises en garde et précautions – Effets cardiovasculaires).
  • +Médicaments pouvant augmenter les concentrations plasmatiques de l'halopéridol
  • +La prudence s'impose lors de la prescription d'halopéridol et de médicaments dont on sait qu'ils provoquent un allongement de l'intervalle QTc.
  • +L'halopéridol est métabolisé par plusieurs voies (voir Pharmacocinétique – Métabolisme). Les principales voies sont la glucuronoconjugaison et la réduction cétonique. Le système enzymatique du cytochrome P450 est également impliqué, en particulier le CYP3A4 et, dans une moindre mesure le CYP2D6. L'inhibition de ces voies de métabolisation par d'autres médicaments ou une activité réduite de l'isoenzyme CYP2D6 (chez les «métaboliseurs lents») peut provoquer l'augmentation de la concentration d'halopéridol. Les effets de l'inhibition du CYP3A4 et de la réduction de l'activité enzymatique du CYP2D6 peuvent être cumulatifs (voir Pharmacocinétique – Métabolisme).
  • +D'après les données limitées et parfois contradictoires qui sont disponibles, l'augmentation moyenne des concentrations plasmatiques de l'halopéridol, lors de l'administration concomitante d'un inhibiteur du CYP3A4 et/ou du CYP2D6, peut être comprise entre 20 et 40% bien que, dans certains cas, des augmentations allant jusqu'à 100% aient été rapportées.
  • +Les médicaments susceptibles de provoquer une augmentation des concentrations plasmatiques de l'halopéridol (d'après l'expérience clinique ou en raison des différents mécanismes d'interaction entre les principes actifs) comprennent par exemple:
  • +·les inhibiteurs du CYP3A4 – alprazolam, itraconazole, kétoconazole et certains autres azolés, néfazodone*, certains virostatiques.
  • +·les inhibiteurs du CYP2D6 – chlorpromazine*, prométhazine*, quinidine*, paroxétine, sertraline, venlafaxine* et certains autres antidépresseurs.
  • +·les inhibiteurs combinés du CYP3A4 et du CYP2D6 – fluoxétine, fluvoxamine ritonavir.
  • +·des médicaments dont le mécanisme est incertain – buspirone*.
  • +* non autorisé en Suisse.
  • +Cette liste n'est pas exhaustive.
  • +L'augmentation des concentrations plasmatiques de l'halopéridol peut entraîner une majoration du risque d'effets indésirables, notamment d'allongement de l'intervalle QTc (voir Mises en garde et précautions – Effets cardiovasculaires).
  • +Des élévations du QTc ont été observées lorsque l'halopéridol était administré avec les substances inhibitrices du métabolisme comme le kétoconazole (400 mg par jour) ou et la paroxétine (20 mg par jour).
  • +Chez les patients prenant de l'halopéridol en concomitance avec des médicaments de ce type, il est recommandé de surveiller les signes ou symptômes d'une majoration ou d'une prolongation des effets pharmacologiques de l'halopéridol et de réduire la dose d'Haldol si nécessaire.
  • +Médicaments pouvant réduire les concentrations plasmatiques de l'halopéridol
  • +L'administration concomitante d'halopéridol et d'inducteurs puissants du CYP3A4 peut entraîner une diminution progressive des concentrations plasmatiques de l'halopéridol au point d'en réduire potentiellement l'efficacité (d'après l'expérience clinique ou en raison des différents mécanismes d'interaction entre les principes actifs), par exemple:
  • +·Carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne, rifampicine, millepertuis (Hypericum, perforatum).
  • +Cette liste n'est pas exhaustive.
  • +Une induction enzymatique est éventuellement observée au bout de quelques jours de traitement. L'induction enzymatique atteint généralement son niveau maximal en l'espace de 2 semaines environ et persiste ensuite pendant une durée similaire après l'arrêt du traitement par le médicament. En cas de traitement concomitant par des inducteurs des CYP3A4, il est recommandé de maintenir les patients sous surveillance et d'augmenter la dose d'Haldol ou d'ajuster les intervalles entre les administrations si nécessaire. Après l'arrêt de l'inducteur du CYP3A4, la concentration de l'halopéridol peut augmenter progressivement et il peut donc être nécessaire de réduire la dose d'Haldol ou d'ajuster les intervalles entre les administrations.
  • +Effet de l'halopéridol sur d'autres médicaments
  • +L'halopéridol peut renforcer l'action d'autres substances à effet central, tels que l'alcool, les hypnotiques, les sédatifs ou les analgésiques puissants (les opioïdes en particulier). L'association d'un antipsychotique à d'autres dépresseurs centraux peut augmenter la sédation et entraîner, parfois, un risque accru de dépression respiratoire. En outre, l'association à la méthyldopa a donné lieu à des effets secondaires centraux et psychiques.
  • +L'halopéridol peut atténuer l'action antiparkinsonienne de la lévodopa et d'autres agonistes de la dopamine.
  • +L'halopéridol peut antagoniser l'effet de l'adrénaline et d'autres sympathomimétiques et inverser les effets antihypertenseurs de substances anti-adrénergiques comme la guanéthidine.
  • +L'halopéridol est un inhibiteur de l'isoenzyme CYP2D6 et peut inhiber la métabolisation des antidépresseurs tricycliques, et augmenter ainsi leur taux plasmatique. Leur toxicité peut s'en trouver augmentée (effets anticholinergiques, toxicité cardiovasculaire, baisse du seuil épileptogène).
  • -encéphalopathie, symptômes extrapyramidaux, dyskinésie tardive, syndrome malin des neuroleptiques, symptômes au niveau du tronc cérébral, syndrome aigu du tronc cérébral et coma. Ces symptômes se sont le plus souvent avérés réversibles. Ils pourraient constituer un tableau clinique particulier, bien que cette hypothèse ne soit pas encore vérifiée. En tout cas, il faut interrompre immédiatement le traitement associant Haldol et lithium chez les patients présentant de tels symptômes.
  • +encéphalopathie, symptômes extrapyramidaux, dyskinésie tardive, syndrome malin des neuroleptiques, symptômes au niveau du tronc cérébral, syndrome aigu du tronc cérébral et coma. Ces symptômes se sont le plus souvent avérés réversibles. En tout cas, il faut interrompre immédiatement le traitement associant Haldol et lithium chez les patients présentant de tels symptômes.
  • +Un antagonisme des effets de la phénindione, un anticoagulant, a été rapporté.
  • +
  • -Chez l'animal, l'halopéridol a montré un effet tératogène, et, à hautes doses, des effets embryotoxiques.
  • +Grossesse
  • +Chez l'animal, l'halopéridol a montré un effet tératogène, et, à hautes doses, des effets embryotoxiques (voir Données précliniques).
  • -L'halopéridol passe dans le lait maternel. Des symptômes extrapyramidaux ont été observés chez des enfants nourris au sein par des femmes prenant Haldol. Si Haldol doit être pris pendant la période de lactation, il conviendra d'interrompre l'allaitement.
  • +Allaitement
  • +L'halopéridol passe dans le lait maternel. De faibles quantités d'halopéridol ont été détectées dans le plasma et l'urine de nouveau-nés allaités par des mères traitées par l'halopéridol. Si l'utilisation d'Haldol est considérée comme indispensable, il convient d'évaluer le bénéfice de l'allaitement par rapport aux risques éventuels.
  • +Fertilité
  • +L'halopéridol augmente le taux de prolactine. L'hyperprolactinémie peut inhiber la GnRH hypothalamique, entraînant une réduction de la sécrétion de la gonadotrophine par l'hypophyse. Ceci peut inhiber la fonction de reproduction en altérant la stéroïdogenèse gonadique chez les femmes comme chez les hommes. Des études menées chez l'animal ont mis en évidence un effet de l'halopéridol sur la fertilité (voir Données précliniques).
  • -Les effets indésirables sont présentés dans la section qui suit. Les effets indésirables sont des événements indésirables pour lesquels un lien possible, probable ou certain avec l'utilisation d'halopéridol est supposé, sur la base d'une évaluation approfondie des informations disponibles au sujet de l'événement indésirable. Comme les études cliniques sont exécutées dans des conditions variées, la fréquence des effets indésirables qui ont été observés au cours d'études cliniques réalisées avec un certain médicament ne peut pas être directement comparée à la fréquence observée au cours d'études cliniques menées avec un autre médicament contenant le même principe actif, et elle ne correspond pas forcément à la fréquence de leur survenue observée en cas d'utilisation clinique après la commercialisation.
  • -La sécurité d'emploi d'Haldol a été évaluée auprès de 284 patients traités par halopéridol dans le cadre de trois études contrôlées contre placebo, ainsi qu'auprès de 1295 patients traités par halopéridol dans le cadre de 16 études cliniques contrôlées contre médicament actif et menées en double aveugle. La sécurité d'emploi d'Haldol decanoas a été évalué auprès de 410 patients qui ont participé à trois études comparatives (une étude comparative portant sur l'halopéridol vs la fluphénazine et deux études comparant la formulation décanoate à la formule orale), à neuf études en ouvert et à une étude de détermination des doses. Sur la base de l'analyse des données regroupées sur la sécurité d'emploi obtenues dans ces études cliniques, les effets médicamenteux indésirables les plus souvent rapportés (incidence en %) étaient: troubles extrapyramidaux (34), insomnie (19), agitation (15), hyperkinésie (13), céphalées (12), troubles psychotiques (9), dépressions (8), prise de poids corporel (8), hypotension orthostatique (7) et somnolence (5).
  • +Les effets indésirables sont présentés dans la section qui suit. Les effets indésirables sont des événements indésirables pour lesquels un lien possible, probable ou certain avec l'utilisation d'halopéridol (ou de décanoate d'halopéridol) est supposé, sur la base d'une évaluation approfondie des informations disponibles au sujet de l'événement indésirable. Comme les études cliniques sont exécutées dans des conditions variées, la fréquence des effets indésirables qui ont été observés au cours d'études cliniques réalisées avec un certain médicament ne peut pas être directement comparée à la fréquence observée au cours d'études cliniques menées avec un autre médicament contenant le même principe actif, et elle ne correspond pas forcément à la fréquence de leur survenue observée en cas d'utilisation clinique après la commercialisation.
  • +La sécurité d'emploi d'Haldol a été évaluée auprès de 284 patients traités par halopéridol dans le cadre de trois études contrôlées contre placebo, ainsi qu'auprès de 1295 patients traités par halopéridol dans le cadre de 16 études cliniques contrôlées contre médicament actif et menées en double aveugle. La sécurité d'emploi d'Haldol decanoas a été évaluée auprès de 410 patients qui ont participé à trois études comparatives (une étude comparative portant sur l'halopéridol vs la fluphénazine et deux études comparant la formulation décanoate à la formule orale), à neuf études en ouvert et à une étude de détermination des doses. Sur la base de l'analyse des données regroupées sur la sécurité d'emploi obtenues dans ces études cliniques, les effets médicamenteux indésirables les plus souvent rapportés (incidence en %) étaient: troubles extrapyramidaux (34), insomnie (19), agitation (15), hyperkinésie (13), céphalées (12), troubles psychotiques (9), dépressions (8), prise de poids corporel (8), hypotension orthostatique (7) et somnolence (5).
  • -Troubles de la circulation sanguine et lymphatique
  • +Affections hématologiques et du système lymphatique
  • -Troubles du système immunitaire
  • +Affections du système immunitaire
  • -Troubles endocriniens
  • +Affections endocriniennes
  • -Troubles psychiatriques
  • -Très fréquent (≥1/10): Agitation, insomnie.
  • +Affections psychiatriques
  • +Très fréquent (≥1/10): Agitation (15%), insomnie (19%).
  • -Troubles du système nerveux
  • -Très fréquent (≥1/10): Troubles extrapyramidaux, hyperkinésie, céphalées.
  • +Affections du système nerveux
  • +Très fréquent (≥1/10): Troubles extrapyramidaux (34%), hyperkinésie (13%), céphalées (12%).
  • -Troubles oculaires
  • +Affections oculaires
  • -Troubles cardiaques
  • +Affections cardiaques
  • -Troubles vasculaires
  • +Affections vasculaires
  • -Organes respiratoires (Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux)
  • +Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
  • -Troubles gastro-intestinaux
  • +Affections gastro-intestinales
  • -Troubles hépatobiliaires
  • +Affections hépatobiliaires
  • -Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés
  • +Affections de la peau et du tissu sous-cutané
  • -Troubles musculo-squelettiques, du tissu conjonctif et des os
  • +Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif
  • -Troubles rénaux et urinaires
  • +Affections du rein et des voies urinaires
  • -Affections lors de la grossesse, puerpérales et périnatales
  • +Affections gravidiques, puerpérales et périnatales
  • -Troubles des organes de reproduction et des seins
  • +Affections des organes de reproduction et du sein
  • -Troubles généraux et accidents liés au site d'administration
  • +Troubles généraux et anomalies au site d'administration
  • -Prendre également en compte le risque d'arythmie ventriculaire (torsades de pointes, par ex.), probablement lié à un allongement de l'intervalle QT.
  • +Prendre également en compte le risque d'arythmie ventriculaire (torsades de pointes, par ex.), probablement lié à un allongement de l'intervalle QTc.
  • -Il n'existe pas d'antidote spécifique. Le traitement est essentiellement symptomatique. L'effet thérapeutique du charbon activé en cas de surdosage d'halopéridol par voie orale n'est pas établi. Chez les patients comateux, il faut assurer la perméabilité des voies aériennes par intubation oropharyngienne ou endotrachéale. La respiration artificielle est indiquée en cas de dépression respiratoire. Surveiller en permanence les signes vitaux et l'ECG, jusqu'à ce que ce dernier retourne à la normale. Traiter les arythmies sévères par les moyens antiarythmiques appropriés.
  • -La chute de la pression artérielle et le collapsus peuvent se traiter par l'administration de solutions perfusables, de plasma ou d'albumine concentrée, ainsi que par un vasopresseur comme la dopamine ou la noradrénaline (norépinéphrine). Ne pas utiliser d'adrénaline (épinéphrine), car elle peut provoquer une forte hypotension en présence d'Haldol.
  • +Il n'existe pas d'antidote spécifique. Le traitement est symptomatique. L'effet thérapeutique du charbon activé en cas de surdosage d'halopéridol par voie orale n'est pas établi. La dialyse ne permettant d'éliminer que de très faibles quantités d'halopéridol, son utilisation n'est pas recommandée pour le traitement d'un surdosage (voir Pharmacocinétique – -Cinétique pour certains groupes de patients: Insuffisance rénale). Chez les patients comateux, il faut assurer la perméabilité des voies aériennes par intubation oropharyngienne ou endotrachéale. La respiration artificielle est indiquée en cas de dépression respiratoire. Surveiller en permanence les signes vitaux et l'ECG, jusqu'à ce que ce dernier retourne à la normale. Traiter les arythmies sévères par les moyens antiarythmiques appropriés.
  • +La chute de la pression artérielle et le collapsus peuvent se traiter par l'administration de solutions perfusables, de plasma ou d'albumine concentrée, ainsi que par un vasopresseur comme la dopamine ou la noradrénaline (norépinéphrine). Ne pas utiliser d'adrénaline (épinéphrine), car elle peut provoquer une forte hypotension en présence d'halopéridol.
  • -L'halopéridol est un antipsychotique de la classe des butyrophénones. Sa forte action antidopaminergique centrale le place parmi les antipsychotiques puissants.
  • -L'halopéridol possède de faibles propriétés antihistaminiques ou anticholinergiques. Il exerce un effet marqué sur les délires et les hallucinations, probablement par blocage des récepteurs dopaminergiques mésocorticaux et limbiques. Il agit en outre sur les noyaux gris centraux (système nigro-strié), ce qui expliquerait probablement ses effets moteurs extrapyramidaux (dystonies, akathisie et parkinsonisme).
  • -L'halopéridol provoque un puissant ralentissement psychomoteur, qui agit de façon bénéfique sur les accès maniaques et les états d'agitation.
  • -Les effets antidopaminergiques périphériques de l'halopéridol expliquent son action contre les nausées et les vomissements (via la zone chémoréceptrice bulbaire), ainsi que la relaxation des sphincters gastro-intestinaux et la sécrétion accrue de prolactine (inhibition du facteur inhibant la sécrétion de la prolactine dans l'adénohypophyse) qu'il provoque.
  • +L'halopéridol est un antipsychotique de la classe des butyrophénones. L'halopéridol est un puissant antagoniste central des récepteurs dopaminergiques de type 2 qui, aux doses recommandées, exerce une faible activité alpha-1-antiadrénergique et n'a aucune activité antihistaminergique ou anticholinergique.
  • +L'halopéridol inhibe les idées délirantes et les hallucinations en conséquence directe du blocage de la signalisation dopaminergique au sein de la voie mésolimbique. L'effet de blocage central de la dopamine exerce une activité sur les noyaux gris centraux (faisceaux nigro-striés). L'halopéridol provoque une sédation psychomotrice efficace, ce qui explique son effet positif sur la manie et les autres syndromes d'agitation.
  • +L'action sur les noyaux gris centraux est probablement à l'origine des effets indésirables moteurs extrapyramidaux (dystonie, akathisie et parkinsonisme).
  • +Les effets anti-dopaminergiques de l'halopéridol sur les cellules lactotropes de l'antéhypophyse expliquent l'hyperprolactinémie due à l'inhibition tonique de la sécrétion de prolactine médiée par la dopamine. De plus, l'effet antidopaminergique sur la zone gâchette chémoréceptrice explique son action contre les nausées et les vomissements.
  • -La concentration plasmatique maximale d'halopéridol est atteinte en 3 à 6 heures après une prise orale et en moyenne en 20 minutes après une administration par voie intramusculaire. La biodisponibilité des comprimés et des gouttes Haldol se situe entre 60% et 70%.
  • +La biodisponibilité moyenne d'Haldol comprimés et d'Haldol gouttes est de 60 à 70%. La concentration plasmatique maximale d'halopéridol est atteinte en 2 à 6 heures après une prise orale. Une forte variabilité interindividuelle des concentrations plasmatiques a été constatée. L'état d'équilibre est atteint en l'espace d'une semaine après l'instauration du traitement.
  • +Après administration intramusculaire, l'halopéridol est entièrement absorbé. Les concentrations plasmatiques maximales de l'halopéridol sont atteintes en l'espace de 20 à 40 minutes.
  • -Haldol franchit facilement la barrière hémato-encéphalique. L'halopéridol est lié à 92% aux protéines plasmatiques. Le volume de distribution à l'état d'équilibre (VDss) est de 7,9 ± 2,5 l/kg.
  • -Pour obtenir un effet thérapeutique, il est nécessaire d'atteindre une concentration plasmatique située entre 4 µg/l et 20–25 µg/l (au maximum). Le taux plasmatique ainsi que la plupart des paramètres pharmacocinétiques connaissent une forte variabilité interindividuelle mais une faible variabilité intra-individuelle.
  • +Le taux de liaison moyen de l'halopéridol aux protéines plasmatiques est d'environ 88 à 92% chez l'adulte, avec une forte variabilité interindividuelle. L'halopéridol est rapidement distribué dans les divers tissus et organes, comme le montre son large volume de distribution (moyennes de 8 à 21 l/kg après administration intraveineuse). L'halopéridol traverse facilement la barrière hémato-encéphalique. Il traverse également la barrière placentaire et est excrété dans le lait maternel.
  • -L'halopéridol est métabolisé principalement au niveau du foie par glucuronoconjugaison (50 à 60%), par réduction et ré-oxydation (20 à 30%), par oxydation formant le métabolite pyridine et par N-déalkylation. L'halopéridol réduit est transformé en halopéridol. Les processus d'oxydation sont catalysés par le CYP 3A4 et dans une moindre mesure par le CYP 2D6.
  • -Polymorphisme du CYP 2D6: Bien que in vitro l'implication de l'enzyme CYP 2D6 soit limitée, des études cliniques ont montré que chez les patients à faible activité CYP 2D6 la clairance de l'halopéridol et de l'halopéridol réduit était inférieure d'environ 30% à celle observée chez des métaboliseurs dits rapides.
  • -Elimination
  • -En moyenne, la demi-vie d'élimination terminale est de 24 heures (intervalle: 12 à 38 heures) après prise orale et de 21 heures après administration i.m. (intervalle: 13 à 36 heures).
  • -Les métabolites sont éliminés à parts à peu près égales dans les urines (40%) et dans les fèces (60%). Environ 1% de la dose est éliminée par voie urinaire sous forme inchangée.
  • +L'halopéridol est métabolisé principalement dans le foie. Les principales voies métaboliques de l'halopéridol chez l'être humain comprennent la glucuronoconjugaison, la réduction cétonique, la N-désalkylation oxydative et la formation de métabolites de la pyridine. Les métabolites de l'halopéridol ne sont pas considérés comme contribuant de façon significative à son activité. Les enzymes CYP3A4 et CYP2D6 du cytochrome P450 sont impliquées dans le métabolisme de l'halopéridol. L'inhibition ou l'induction du CYP3A4, ou l'inhibition du CYP2D6 peuvent altérer le métabolisme de l'halopéridol. La réduction de l'activité enzymatique du CYP2D6 peut entraîner une augmentation des concentrations de l'halopéridol.
  • +Élimination
  • +La demi-vie d'élimination terminale de l'halopéridol est en moyenne de 24 heures (intervalle moyen: 15 à 37 heures) après prise orale. La clairance apparente de l'halopéridol après administration extravasculaire est comprise entre 0,9 et 1,5 l/h/kg et est réduite chez les métaboliseurs lents du CYP2D6. La variabilité interindividuelle (coefficient de variation, %) de la clairance de l'halopéridol a été estimée aÌ€ 44% lors d'une analyse pharmacocinétique de population chez des patients atteints de schizophrénie. Après administration intraveineuse de l'halopéridol, 21% de la dose ont été éliminés dans les selles et 33% dans les urines. Moins de 3% de la dose sont excrétés sous forme inchangée dans les urines.
  • +Linéarité/Non linéarité
  • +Il existe une relation linéaire entre la dose d'halopéridol et les concentrations plasmatiques chez l'adulte.
  • +Cinétique pour certains groupes de patients
  • +Patients âgés
  • +Les concentrations plasmatiques de l'halopéridol ont été plus élevées chez les patients âgés que chez les adultes plus jeunes après administration de la même dose. Les résultats d'études cliniques de taille limitée semblent indiquer une clairance plus faible et une demi-vie d'élimination plus longue de l'halopéridol chez les patients âgés. Les résultats se situent dans les limites de la variabilité observée au niveau de la pharmacocinétique de l'halopéridol. Un ajustement de la dose est recommandé chez les patients âgés (voir Posologie/Mode d'emploi – Instructions posologiques particulières: Patients âgés).
  • +Insuffisance rénale
  • +L'influence de l'insuffisance rénale sur la pharmacocinétique de l'halopéridol n'a pas été évaluée. Moins de 3% de la quantité d'halopéridol administrée étant excrétés sous forme inchangée dans les urines, l'altération de la fonction rénale ne devrait pas affecter son élimination. C'est pourquoi aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients atteints d'insuffisance rénale, mais il est conseillé de procéder avec prudence en présence d'une insuffisance rénale, en particulier en cas d'insuffisance sévère, en raison de la longue demi-vie de l'halopéridol et de son métabolite réduit, ainsi que de l'éventualité d'une accumulation (voir Posologie/Mode d'emploi).
  • +Étant donnés le volume de distribution important de l'halopéridol et son fort taux de liaison aux protéines plasmatiques, la dialyse ne permet de l'éliminer qu'en très faible quantité.
  • +Insuffisance hépatique
  • +L'influence de l'insuffisance hépatique sur la pharmacocinétique de l'halopéridol n'a pas été évaluée. Cependant, l'insuffisance hépatique peut avoir des effets significatifs sur la pharmacocinétique de l'halopéridol dans la mesure où la substance est essentiellement métabolisée dans le foie. Par conséquent, il est conseillé d'ajuster la dose et de procéder avec prudence chez les patients atteints d'insuffisance hépatique (voir Posologie/Mode d'emploi – Instructions posologiques particulières: Insuffisance hépatique et Mises en garde et précautions – Troubles hépatobiliaires).
  • +Population pédiatrique
  • +Des données limitées concernant les concentrations plasmatiques ont été obtenues lors des études pédiatriques réalisées chez 78 patients présentant diverses pathologies (schizophrénie, trouble psychique, syndrome de Gilles de la Tourette, autisme) traités par des doses orales d'halopéridol allant jusqu'à un maximum de 30 mg/jour. Ces études ont été menées principalement chez des enfants et des adolescents âgés de 2 à 17 ans. Les concentrations plasmatiques mesurées à divers moments et après diverses durées de traitement ont été soit indétectables soit au maximum de 44,3 ng/ml. Comme chez l'adulte, une forte variabilité interindividuelle des concentrations plasmatiques a été constatée. La demi-vie a eu tendance à être plus courte chez l'enfant que chez l'adulte.
  • +Lors de deux études menées chez des enfants traités par l'halopéridol pour des tics et un syndrome de Gilles de la Tourette, une réponse positive a été associée à des concentrations plasmatiques de 1 à 4 ng/ml.
  • +Relations pharmacocinétique/pharmacodynamique
  • -Les concentrations plasmatiques d'halopéridol considérées comme nécessaires pour obtenir une réponse thérapeutique sont comprises entre 4 µg/l et 20 à 25 µg/l (maximum).
  • +D'après les données d'études cliniques, une réponse thérapeutique est obtenue chez la plupart des patients atteints de schizophrénie aiguë ou chronique à des concentrations plasmatiques de 1 à 10 ng/ml, certains patients ayant éventuellement besoin de concentrations allant jusqu'à 17 ng/ml.
  • +Chez les patients connaissant un premier épisode de schizophrénie, une réponse au traitement peut déjà être obtenue à des concentrations de 0,6 à 3,2 ng/ml, comme estimé d'après la mesure du taux d'occupation des récepteurs D2 et en partant de l'hypothèse qu'un taux d'occupation des récepteurs D2 de 60% à 80% est le plus adapté pour obtenir une réponse au traitement et limiter les symptômes extrapyramidaux.
  • +En raison de la forte variabilité interindividuelle de la pharmacocinétique de l'halopéridol et de la relation concentration-effet, il est recommandé d'ajuster la dose d'halopéridol au cas par cas selon la réponse au traitement du patient et en tenant compte des données indiquant une latence de 5 jours avant obtention de 50% de la réponse maximale au traitement.
  • +Effets cardiovasculaires
  • +Le risque d'allongement de l'intervalle QTc augmente avec la dose et les concentrations plasmatiques de l'halopéridol.
  • -Il a été prouvé dans des tests réalisés in vitro que l'halopéridol bloque les canaux hERG exprimés. D'autres études conduites in vivo ont montré que l'administration d'halopéridol par voie intraveineuse provoquait dans quelques modèles animaux un allongement significatif de l'intervalle QTc, sans toutefois entraîner d'arythmies. Dans des études au cours desquelles des doses élevées d'halopéridol ont été injectées, des allongements de l'intervalle QTc et/ou des arythmies ventriculaires ont été observés. Les concentrations plasmatiques étaient dans ce cas 19 à 68 fois plus élevées que la Cmax chez l'être humain.
  • +Il a été prouvé dans des tests réalisés in vitro que l'halopéridol bloque le canal cardiaque hERG. D'autres études conduites in vivo ont montré que l'administration d'halopéridol par voie intraveineuse à des doses d'environ 0,3 mg/kg (à des Cmax plasmatiques au moins 4 à 8 fois supérieures à la concentration plasmatique thérapeutique maximale de 17 ng/ml dans des études cliniques) provoquait dans quelques modèles animaux un allongement significatif de l'intervalle QTc, sans toutefois entraîner d'arythmies. Dans des études effectuées chez l'animal, des doses intraveineuses d'halopéridol plus élevées, de 1 mg/kg ou plus, ont entraîné un allongement de l'intervalle QTc et/ou des arythmies ventriculaires à des Cmax 22 à 81 fois supérieures à la concentration plasmatique thérapeutique maximale dans des études cliniques.
  • +Remarques concernant la manipulation
  • +Le flacon en plastique d'Haldol 2 mg/ml 1× 30 ml avec compte-gouttes intégré est également pourvu d'une fermeture de sécurité enfants et s'ouvre de la façon suivante: appuyer sur le bouchon en le tournant dans le sens contraire des aiguilles d'une montre. La manipulation exacte des gouttes est décrite dans l'information destinée aux patients.
  • -Décembre 2017.
  • +Mai 2019.
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