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Accueil - Information professionnelle sur Glucose 5 % B. Braun - Changements - 15.03.2021
34 Changements de l'information professionelle Glucose 5 % B. Braun
  • -Principe actif: Glucose.
  • -Excipient: Aqua ad iniectabilia.
  • -Forme galénique et quantité de principe actif par unité
  • -1000 ml de solution contiennent:
  • - Glucose
  • -5% 10% 20% 40%
  • -Glucose g 50 100 200 400
  • -(≈ Glucose monohydrate) g (55) (110) (220) (440)
  • -Aqua ad iniectabilia q.s. ad ml 1000 1000 1000 1000
  • -pH 3,5–6,5 3,5–6,5 3,5–6,5 3,5–6,5
  • -Osmolarité théor. mOsm/l 278 555 1110 2220
  • -Valeur kJ/l 837 1670 3350 6700
  • -énergétique kcal/l 200 400 800 1600
  • +Principes actifs
  • +Glucose
  • +Excipients
  • +Aqua ad iniectabilia.
  • -Glucose 5%, Glucose 10%
  • -Couverture partielle des besoins en hydrate de carbone, apport d’eau; hypersalémie, états hypoglycémiques; vecteur pour solutions d’électrolytes ou de médicaments compatibles.
  • -Glucose 20%, Glucose 40%
  • -Apport d’hydrates de carbone, états hypoglycémiques, apport d’énergie lors d’alimentation parentérale.
  • +●Apport de glucose pour un apport énergétique
  • +●Traitement de l’hypoglycémie
  • +●Solution vectrice pour concentrés électrolytiques et médicaments compatibles
  • -Les solutions de glucose sont administrées par voie intraveineuse. Le glucose 5% et le glucose 10% peuvent être administrés par voie veineuse périphérique.
  • -Les solutions de glucose 20% et 40% doivent être administrées par un cathéter veineux central à cause de leur haute osmolarité.
  • -Il faut adapter le dosage individuellement d’après les besoins du patient et en fonction du métabolisme. La quantité à perfuser ne doit pas dépasser 500 mg de glucose/kg de poids corporel/h. La dose journalière maximale est de 6 g de glucose/kg de poids corporel.
  • -Recommandations de dosages spécifiques
  • -Population pédiatrique
  • -L’efficacité et la sécurité d’emploi du Glucose B. Braun n’a pas été étudiée de manière spécifique. Le débit et le volume de perfusion dépendent de l’âge, du poids, du statut clinique général du patient tout comme son état hypoglycémique en fonction du taux de sucre sanguin individuel. Ils doivent être déterminés par un médecin expérimenté dans la thérapie par perfusion pour les enfants.
  • -Lors de l'administration de la solution, il faut tenir compte de l'apport journalier total de liquide, mais aussi de la quantité de liquide recommandée pour l'âge et le poids corporel correspondants (voir aussi "Mises en garde / Précautions").
  • -Patients âgés : Il n'est pas nécessaire d'ajuster la dose en fonction de l'âge. Toutefois, toute restriction de la fonction rénale ou hépatique doit être prise en compte.
  • -Fonction hépatique et rénale limitée : Aucune donnée spécifique n'est disponible sur la pharmacocinétique du glucose dans l'insuffisance hépatique ou rénale. Les patients atteints d'insuffisance rénale doivent être traités avec une attention particulière.
  • +Voie intraveineuse. La solution peut être injectée dans une grosse veine périphérique.
  • +Posologie
  • +La posologie est ajustée au besoin individuel en glucose et en liquide.
  • +Solution vectrice pour médicaments compatibles
  • +Le choix du volume dépend de la concentration souhaitée du médicament pour que la solution puisse être utilisée comme vecteur, en tenant compte de la dose maximale mentionnée ci-dessus.
  • +Posologie usuelle
  • +Adultes et adolescents à partir de 15 ans
  • +La dose journalière maximale s’élève à 40 ml par kg de poids corporel par jour, soit 4 g de glucose par kg de poids corporel par jour.
  • +La vitesse de perfusion maximale s’élève à 2,5 ml par kg de poids corporel par heure, soit 0,25 g de glucose par kg de poids corporel par heure.
  • +Patients pédiatriques
  • +La sécurité et l’efficacité de Glucose B. Braun chez les enfants et les adolescents n’ont pas été évaluées spécifiquement. La dose et la vitesse de perfusion dépendent de l’âge, du poids et de l’état clinique général, ainsi que de la glycémie individuelle en cas d’états hypoglycémiques. Elles doivent être déterminées par un médecin expérimenté en matière de traitement par perfusion chez les enfants.
  • +La dose journalière maximale en g par kg de poids corporel ou en ml de solution par kg de poids corporel par jour s’élève à:
  • +11-14 ans 8 g par kg de poids corporel 80 ml par kg de poids corporel
  • +6-10 ans 10 g par kg de poids corporel 100 ml par kg de poids corporel
  • +3-5 ans 12 g par kg de poids corporel 120 ml par kg de poids corporel
  • +1-2 ans 15 g par kg de poids corporel 150 ml par kg de poids corporel
  • +Nouveau-nés 15 g par kg de poids corporel 150 ml par kg de poids corporel
  • +Prématurés 18 g par kg de poids corporel 180 ml par kg de poids corporel
  • +
  • +L’apport journalier total de liquide doit être pris en compte lors de l’administration de la solution, mais aussi la quantité de liquide recommandée pour lâge et le poids correspondants (voir également «Mises en garde et précautions»).
  • +Instructions posologiques particulières
  • +Patients âgés
  • +Un ajustement de la posologie en fonction de lâge n’est pas nécessaire. D’éventuelles altérations de la fonction rénale ou hépatique sont toutefois à prendre en considération.
  • +Troubles de la fonction hépatique ou rénale
  • +Aucune donnée spécifique sur la pharmacocinétique du glucose en cas d’insuffisance hépatique ou rénale n’est disponible. Une prudence toute particulière est de mise lors de l’administration chez les patients présentant une fonction rénale altérée.
  • +Patients présentant une altération du métabolisme du glucose
  • +En cas d’altération du métabolisme oxydatif du glucose (p. ex. lors de la phase postopératoire ou post-traumatique précoce, en cas d’hypoxie ou de défaillance d’organe), la dose doit être ajustée de sorte à garantir une glycémie proche de la normale. Une surveillance étroite de la glycémie est recommandée pour éviter toute hyperglycémie.
  • -Toutes les solutions
  • -Hyperglycémie, déshydratation hypotonique, états d’hyperhydratation, hypokaliémie, acidoses.
  • -Solutions hyperosmolaires (20–40%), contre-indications supplémentaires
  • -Anurie, hémorragies au niveau du cerveau ou de la moelle épinière, patients souffrant de delirium tremens avec déshydratation simultanée.
  • +Hyperglycémie ne répondant pas à des doses d’insuline allant jusqu’à 6 unités d’insuline/heure
  • +●Delirium tremens chez les patients déjà déshydratés
  • +●États de choc aigu et collapsus
  • +●Acidose métabolique
  • +●Hyperhydratation
  • +●Œdème pulmonaire
  • +●Insuffisance cardiaque aiguë
  • -Une administration de glucose à haute concentration doit commencer de manière progressive. Un apport trop rapide et trop élevé en glucose peut entraîner une hyperglycémie et éventuellement un coma hyperosmolaire. Les patients souffrant d'un trouble de l'utilisation du glucose, par exemple les patients atteints de diabète sucré latent ou manifeste ou les patients présentant un métabolisme post-agression, sont particulièrement à risque.
  • -De plus, une augmentation du lactate sérique est possible avec un dosage élevé, surtout si l'apport en oxygène est insuffisant.
  • -En cas d’arrêt brusque de perfusion de glucose, à haute dose ou à vitesse de perfusion élevée, des hypoglycémies réactives sont à craindre. On peut éviter celles-ci en arrêtant progressivement et lentement la perfusion.
  • -L'équilibre hydrique et électrolytique, l'équilibre acido-basique et la glycémie doivent être surveillés très attentivement. Ceci est particulièrement vrai chez les patients présentant un syndrome de sécrétion d'HAD inadéquat (SIADH) ou une comédication avec des antagonistes de la vasopressine en raison d'un risque accru d'hyponatrémie. Les enfants devraient également être surveillés de près (voir ci-dessous).
  • -La surveillance du sodium sérique est également particulièrement importante pour l'apport de solutions hypotoniques. Le glucose à 40 % peut devenir hypotonique après l'application en raison du métabolisme du glucose.
  • -Observer une prudence particulière en cas d’insuffisance cardiaque et/ou rénale.
  • -Application chez les diabétiques ou les patients présentant une altération du métabolisme du glucose (p. ex. postopératoire ou post-traumatique, hypoxie ou une défaillance d’organe)
  • -Si la tolérance au glucose est réduite, une hyperglycémie et des pertes rénales de glucose peuvent survenir. Cependant, on peut généralement éviter ce problème en réduisant la dose et/ou en administrant de l'insuline.
  • -Une perfusion trop rapide d’une solution de glucose hyperosmotique peut entraîner une hyperglycémie. L’état de conscience du patient doit être surveillé.
  • -Enfants et adolescents
  • -La dose, le débit de perfusion et la durée du traitement dépendent de l'âge et du poids corporel ainsi que des maladies de base et des maladies concomitantes et devraient être déterminés par un médecin expérimenté dans la thérapie par perfusion pour enfants et adolescents.
  • -Effets indésirables dus aux changements de la glycémie dans la population pédiatrique
  • -Les nouveau-nés, en particulier les prématurés ayant un faible poids à la naissance, présentent un risque accru d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie. Lors de l'application d'une solution intraveineuse de glucose, une surveillance étroite de la glycémie est donc nécessaire pour éviter d'éventuelles complications d'hypo- ou d'hyperglycémie. L'hypoglycémie peut entraîner des convulsions prolongées, le coma et des lésions cérébrales chez les nouveau-nés. L'hyperglycémie a été associée à des saignements ventriculaires dans le cerveau, à une rétinopathie prématurée, à une demande accrue en oxygène, à une dysplasie broncho-pulmonaire, à des infections bactériennes et mycotiques et à une entérocolite nécrotique, parfois mortelle.
  • -Effets indésirables de l'hyponatrémie sur la population pédiatrique
  • -Chez les enfants, le risque d'hyponatrémie hypervolémique est accru, avec la complication possible d'une encéphalopathie hyponatrémique. C'est une urgence médicale qui peut être mortelle. Les symptômes de l'hyponatrémie hypervolémique comprennent les maux de tête, les nausées, la léthargie, les convulsions, l'œdème cérébral et le coma. Les concentrations d'électrolytes chez les enfants doivent donc être étroitement surveillées.
  • -Une correction trop rapide de l'hyponatrémie hypervolémique est associée au risque de complications neurologiques graves.
  • +L’administration de perfusions de glucose doit uniquement commencer après avoir compenser les déficits en liquide et en électrolytes préexistants, tels qu’une déshydratation hypotonique, une hyponatrémie et une hypokaliémie.
  • +Un apport de glucose à forte dose doit commencer progressivement. Un apport de glucose trop rapide ou à trop forte dose peut entraîner une hyperglycémie et, le cas échéant, un coma hyperosmolaire (voir la rubrique «Métabolisme du glucose» ci-après).
  • +En raison du risque d’hyponatrémie (voir ci-après), l’équilibre hydroélectrolytique, l’équilibre acido-basique et la glycémie doivent être étroitement surveillés avant et pendant l’administration de Glucose 10 % B. Braun. Le type et la fréquence des analyses de laboratoire correspondantes dépendent de l’état général du patient, de la situation métabolique actuelle, de la dose administrée et de la durée du traitement. Le volume total et la quantité de glucose administrée doivent également être pris en considération.
  • +Une attention particulière doit être accordée à une éventuelle hypokaliémie. Le cas échéant, une substitution de potassium doit être mise en place.
  • +Une surveillance très étroite est nécessaire pour les patients présentant le syndrome de sécrétion inappropriée d’HAD (SIADH) et en cas de traitement concomitant avec des agonistes de la vasopressine. Elle est également indiquée chez les enfants (voir «Mises en garde particulières pour la population pédiatrique»).
  • +Glucose 10 % B. Braun est une solution hypertonique. Les liquides contenant du glucose peuvent toutefois devenir très hypotoniques dans le corps du fait du métabolisme rapide du glucose. La surveillance de la natrémie est particulièrement importante dans le cas des liquides hypotoniques (voir la rubrique «Risque d’hyponatrémie»).
  • +Risque d’hyponatrémie
  • +En fonction de la tonicité de la solution, du volume, de la vitesse de perfusion, de l’état clinique du patient et de sa capacité à métaboliser le glucose, l’administration de glucose par voie intraveineuse peut entraîner des déséquilibres électrolytiques, en particulier une hyponatrémie hypo-osmotique ou hyperosmotique.
  • +Les patients présentant une libération non-osmotique de la vasopressine (p. ex. en cas d’affection aiguë, de douleurs, de stress postopératoire, d’infections, de brûlures ou d’affections du système nerveux central), les patients présentant des affections cardiaques, hépatiques ou du rein ainsi que les patients exposés à des agonistes de la vasopressine (voir « Interactions ») encourent un risque élevé d’hyponatrémie aiguë après la perfusion de solutions hypotoniques.
  • +Une hyponatrémie aiguë peut conduire à une encéphalopathie hyponatrémique aiguë (œdème cérébral) caractérisée par des céphalées, des nausées, des convulsions, une léthargie et des vomissements. Un œdème cérébral s’accompagne d’un risque de lésions cérébrales sévères, irréversibles et engageant le pronostic vital, il constitue donc une urgence médicale. Les enfants, les femmes en âge de procréer et les patients présentant une compliance cérébrale réduite (p. ex. en cas de méningite, de saignements intracrâniens ou de contusion cérébrale) encourent un risque élevé d’œdème cérébral sévère.
  • +Métabolisme du glucose
  • +Les troubles du métabolisme du glucose (c’est-à-dire une intolérance au glucose) peuvent survenir dans des conditions de métabolisme pathologique. Cela inclut en particulier le diabète sucré et les états de stress métaboliques (p. ex. peropératoires et postopératoires, affection sévère, traumatisme) ainsi qu’une réduction d’origine hormonale de la tolérance au glucose pouvant entraîner une hyperglycémie, même sans apport exogène de substrat. Suivant la sévérité, l’hyperglycémie peut conduire à des pertes de liquide d’origine osmotique par les reins accompagnées d’une déshydratation hypertonique consécutive ainsi que de troubles hyperosmotiques, voire d’un coma hyperosmotique.
  • +La régulation du glucose et des électrolytes est étroitement liée. L’insuline favorise l’absorption cellulaire de potassium. Le phosphate et le magnésium participent aux réactions enzymatiques survenant lors du métabolisme du glucose. Le besoin en potassium, en phosphate et en magnésium peut donc augmenter après l’administration de glucose, il doit être surveillé en conséquence et, le cas échéant, complété en fonction des besoins individuels. Sans supplémentation correspondante, les fonctions cardiaques et neurologiques peuvent notamment être altérées.
  • +Une situation métabolique instable (p. ex. postopératoire ou après un traumatisme, en cas d’hypoxie ou de défaillance d’organe) altère le métabolisme oxydatif du glucose et peut conduire à une acidose métabolique.
  • +En cas d’hyperglycémie, le patient doit être surveillé en conséquence et, le cas échéant, un traitement par insuline doit être mis en place. L’administration d’insuline entraîne toutefois un déplacement supplémentaire du potassium dans les cellules et peut donc déclencher ou renforcer une hypokaliémie.
  • +L’arrêt brusque d’une perfusion de glucose à une vitesse élevée peut conduire à une forte hypoglycémie en raison du taux d’insuline élevé qui en résulte. Cela concerne en particulier les enfants de moins de 2 ans (voir « Mises en garde particulières pour la population pédiatrique ») ainsi que les patients présentant un diabète sucré ou d’autres affections accompagnées d’un trouble de l’homéostasie du glucose. Chez les patients présentant des facteurs de risque reconnaissables, la vitesse de perfusion doit être réduite progressivement lors des 30-60 dernières minutes. Lors d’un arrêt brusque de la nutrition parentérale, le patient doit être surveillé pendant 30 minutes en cas d’apparition de symptômes d’hypoglycémie.
  • +Autres précautions
  • +L’administration de solutions de glucose n’est pas recommandée après un accident ischémique aigu, car une augmentation des lésions cérébrales ischémiques et un ralentissement de la convalescence ont été rapportés après des hyperglycémies.
  • +Chez les patients présentant une lésion de la barrière hémato-encéphalique, l’administration de solutions de glucose hyperosmolaires peut entraîner une augmentation de la pression intracrânienne/intrarachidienne.
  • +Dans les situations suivantes, Glucose 10 % B. Braun doit être administré avec une prudence particulière:
  • +·Hypervolémie
  • +·Insuffisance rénale
  • +·Insuffisance cardiaque
  • +·Augmentation de l’osmolarité sérique
  • +·Diabète sucré manifeste ou subclinique, ou intolérance aux glucides d’origine diverse.
  • +Si des patients présentant une malnutrition ou une cachexie sont nourris par voie parentérale dès le début avec une dose complète et à une vitesse de perfusion correspondante sans que le potassium, le magnésium et le phosphate ne soient substitués de manière adéquate, un « Refeeding-Syndom » accompagné d’une hypokaliémie, d’une hypophosphatémie et d’une hypomagnésémie peut survenir. Des manifestations cliniques peuvent également apparaître quelques jours après le début de la nutrition parentérale. Le traitement par perfusion doit être mis en place progressivement chez ces patients. Une substitution des électrolytes adaptée aux écarts existants par rapport aux valeurs normales est nécessaire.
  • +Les électrolytes et les vitamines doivent être substitués si besoin. Les vitamines B, en particulier la thiamine, sont nécessaires au métabolisme du glucose.
  • +Les solutions contenant du glucose ne doivent pas être administrées dans le même système de perfusion avant, pendant ou après l’administration de produits sanguins, car cela peut entraîner une pseudo-agglutination.
  • +Si les symptômes d’une infection veineuse, d’une phlébite ou d’une thrombophlébite surviennent pendant une perfusion par voie veineuse périphérique, un changement de la voie veineuse doit être envisagé.
  • +Mises en garde particulières pour la population pédiatrique
  • +L’apport de liquide par voie intraveineuse doit être étroitement surveillé chez les enfants et les adolescents, car leur capacité de régulation hydroélectrolytique peut être limitée. Il faut s’assurer que l’hydratation et le débit urinaire sont adéquats, une surveillance étroite de l’équilibre hydrique ainsi que des concentrations d’électrolytes dans le plasma et l’urine est nécessaire.
  • +Les enfants de 1-2 ans présentent un risque élevé d’hypoglycémie de rebond après l’arrêt brusque d’un traitement par perfusion à forte dose (voir la rubrique « Métabolisme du glucose »).
  • +Les nouveau-nés, en particulier les prématurés de faible poids de naissance, courent un risque élevé d’hypoglycémie ou dhyperglycémie. Une surveillance étroite de la glycémie est donc nécessaire pendant l’administration d’une solution de glucose par voie intraveineuse afin d’éviter les éventuelles complications dhypoglycémie ou dhyperglycémie. Une hypoglycémie peut déclencher des convulsions prolongées, un coma et une lésion cérébrale chez les nouveau-nés. Une hyperglycémie a été associée à des hémorragies ventriculaires cérébrales, une rétinopathie du prématuré, une augmentation du besoin en oxygène, une dysplasie bronchopulmonaire, des infections bactériennes et mycosiques ainsi qu’une entérocolite nécrotique, en partie à issue fatale.
  • -Les diurétiques de l’anse et les thiazides affectent la tolérance au glucose. Les contraceptifs hormonaux peuvent provoquer la même chose.
  • -Grossesse/Allaitement
  • -Des études contrôlées chez la femme enceinte ou chez l’animal ne sont pas disponibles. La prudence est de mise en cas d’emploi pendant la grossesse.
  • +Il est recommandé de consulter également l’information professionnelle du médicament administré en concomitance.
  • +Les interactions avec des médicaments agissant sur le métabolisme du glucose doivent être prises en compte. Cela inclut par exemple les diurétiques de l’anse et les thiazides.
  • +Médicaments potentialisant l’action de la vasopressine
  • +Les analogues de la vasopressine (tels que la desmopressine, la vasopressine, la terlipressine) ainsi que d’autres médicaments potentialisant l’action de la vasopressine entraînent une diminution de l’excrétion rénale d’eau sans électrolyte et une augmentation du risque d’hyponatrémie après une thérapie liquidienne intraveineuse pas suffisamment équilibrée (voir « Mises en gardes et précautions »). Cela inclut par exemple les amphétamines, les neuroleptiques, la carbamazépine, le cyclophosphamide, l’ifosfamide, les stupéfiants, les AINS, l’ocytocine, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine et la vincristine.
  • +Le risque d’hyponatrémie augmente également avec l’administration concomitante de diurétiques ou d’antiépileptiques (p. ex. l’oxcarbazépine).
  • +Grossesse, Allaitement
  • +Grossesse
  • +Les expériences d’administration de glucose monohydraté chez des femmes enceintes sont jusqu’à présent inexistantes ou très limitées (moins de 300 grossesses). Les études expérimentales animales n’ont révélé aucun effet nocif direct ou indirect sur la santé en ce qui concerne la toxicité pour la reproduction à des doses thérapeutiques (voir « Données précliniques »).
  • +Si nécessaire, l’administration de Glucose 10 % B. Braun peut être envisagée pendant la grossesse, dans la mesure où l’équilibre hydroélectrolytique est surveillé et qu’il se situe dans la plage physiologique. Une surveillance étroite de la glycémie est également nécessaire.
  • +Glucose 10 % B. Braun doit donc être administré avec une prudence particulière pendant l’accouchement en raison du risque d’hyponatrémie, notamment en cas d’administration concomitante d’ocytocine (voir « Mises en garde et précautions » et « Interactions »). La perfusion de glucose par voie intraveineuse chez la mère peut en outre entraîner une augmentation de la production d’insuline chez les fœtus, laquelle est associée à un risque d’hyperglycémie et d’acidose métabolique chez les fœtus ainsi qu’à un risque d’hypoglycémie de rebond chez les nouveau-nés.
  • +Allaitement
  • +Le glucose et ses métabolites passent dans le lait maternel. Il ne faut cependant pas craindre un effet sur le nourrisson allaité à des doses thérapeutiques de Glucose 10 % B. Braun. Glucose 10 % B. Braun peut être utilisé pendant l’allaitement.
  • +Fertilité
  • +Aucune donnée clinique disponible. Il ne faut craindre aucun effet à des doses thérapeutiques.
  • -Non pertinent.
  • +Aucune étude correspondante n’a été effectuée. Il ne faut toutefois craindre aucune influence de Glucose 10 % B. Braun sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines.
  • -Maladies générales et douleurs sur le site d'administration
  • -Fréquence non déterminée : Phlébite, thrombose locale (particulièrement en cas de perfusion périphérique de solutions hyperosmolaires
  • -Les autres effets indésirables sont habituellement le résultat d'un surdosage (voir "Surdosage").
  • +Les effets indésirables listés ci-après par classe de système d’organes (MedDRA) et par fréquence ont été rapportés lors de l’administration par voie intraveineuse de solutions de glucose à 10 %. Les fréquences suivantes sont utilisées :
  • +·Très fréquents (≥ 1/10)
  • +·Fréquents (≥ 1/100 à < 1/10)
  • +·Occasionnels (≥ 1/1 000 à < 1/100)
  • +·Rares (≥ 1/10 000 à < 1/1 000)
  • +·Très rares (< 1/10 000)
  • +·Fréquence inconnue (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
  • +Troubles du métabolisme et de la nutrition
  • +Fréquence inconnue : troubles électrolytiques, p. ex. hyponatrémie ou hypokaliémie
  • +Affections du système nerveux
  • +Fréquence inconnue: encéphalopathie hyponatrémique (voir «Mises en gardes et précautions»)
  • +Troubles généraux et anomalies au site d’administration:
  • +Fréquence inconnue: réactions locales au site d’application, telles que des douleurs locales, une infection veineuse, une thrombophlébite, une nécrose tissulaire en cas d’extravasion.
  • +Annonce d’effets indésirables présumés
  • +L’annonce d’effets indésirables présumés après l’autorisation est d’une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d’effet secondaire nouveau ou grave via le portail d’annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
  • -Symptômes d’un surdosage
  • -Selon le volume perfusé et la concentration en glucose de la solution, le surdosage peut causer les symptômes suivants : hyperglycémie, hypervolémie, augmentation du lactate, hyperventilation, hypertriglycémie induite par les glucides, stéatose.
  • -En cas de surdosage de glucose à 5 % ou de glucose à 10 %, une hyperhydratation peut également survenir.
  • -Un surdosage d’une solution hyperosmolaire (Glucose 20% ou Glucose 40%) peut entraîner, en cas de perfusion trop rapide, une glycosurie, une déshydratation et un coma hyperosmolaire.
  • -Thérapie d’un surdosage
  • -Il faut réduire le dosage ou interrompre immédiatement la perfusion quand apparaissent des symptômes de surdosage. La suite du traitement dépend de la gravité des symptômes.
  • -Hypervolémie, hyperhydratation: diurèse forcée au moyen d’un diurétique adéquat (p.ex. furosémide).
  • -Hyperglycémie: injection d’insuline (attention: possibilité d’une hypoglycémie secondaire).
  • -Etats hyperosmolaires, déshydratation: mesures appropriées en fonction des bilans hydrique et électrolytique, de la glycémie et de l’équilibre acido-basique du patient;
  • -Réduction de la dose : remplacement partiel par un autre apport calorique (p.ex. graisses) pour soulager le métabolisme des hydrates de carbone.
  • +Symptômes
  • +Symptômes d’un surdosage de glucose:
  • +Hyperglycémie, hypervolémie, glycosurie, hyperosmolarité et déshydratation, voire coma hyperosmolaire hyperglycémique. En cas de surdosages sévères, une lipogenèse avec stéatose hépatique consécutive est également possible.
  • +Symptôme de surcharge liquidienne
  • +Une surcharge liquidienne peut entraîner une hyperhydratation accompagnée d’une augmentation de la turgescence de la peau, d’une congestion veineuse, d’œdèmes (dans les cas sévères également d’œdèmes pulmonaires et/ou cérébraux), de troubles électrolytiques (en particulier hyponatrémie et hypokaliémie) et de troubles de l’équilibre acido-basique.
  • +Des nausées, vomissements et convulsions peuvent survenir comme symptômes cliniques de l’intoxication hydrique.
  • +Traitement
  • +Si des symptômes de surdosage surviennent, la dose doit être réduite ou la perfusion doit être arrêtée. Le traitement ultérieur dépend de la sévérité de la symptomatique et doit avoir lieu sous surveillance, en particulier des électrolytes sanguins. Le cas échéant, il est possible d’avoir recours à des électrolytes, une diurèse forcée par des diurétiques et de l’insuline.
  • -Code ATC: B05BA03, hydrate de carbone
  • -Les solutions de Glucose B. Braun sont des solutions stériles et apyrogènes de glucose dans de l’eau, destinées á l’administration parentérale de calories et de liquides.
  • +Code ATC
  • +B05BA03
  • +Mécanisme d’action
  • +Voir Pharmacodynamique
  • +Pharmacodynamique
  • +En tant que substrat naturel des cellules, le glucose est métabolisé de façon ubiquitaire dans l’organisme. En conditions physiologiques, le glucose est le glucide le plus important fournissant de l’énergie avec une valeur énergétique d’environ 17 kJ/g ou 4 kcal/g. La glycémie normale à jeun s’élève entre 70 et 100 mg/dl ou 3,9 et 5,6 mmol/l chez les adultes.
  • +Efficacité clinique
  • +Aucune donnée disponible.
  • +Absorption
  • +Non pertinent.
  • -Intra- ou extracellulaire.
  • +Lors de la perfusion, le glucose se répartit d’abord dans l’espace intravasculaire pour être ensuite absorbé dans l’espace intracellulaire.
  • -Le glucose administré par voie intraveineuse, se transforme soit en glycogène, soit subit une dégradation glycolytique en pyruvate et lactate. Dans des conditions anaérobies, le pyruvate est entièrement oxydé en dioxyde de carbone et en eau. Le glucose sert aussi à maintenir le taux de glycémie et à assurer la biosynthèse de constituants importants du corps.
  • -Elimination
  • -Les produits finaux de l’oxydation complète du glucose sont éliminés principalement par l’intermédiaire des poumons (dioxyde de carbone) et des reins (eau). L’élimination du glucose par voie rénale tel quel, est possible en dehors de situations métaboliques pathologiques (par exemple diabète sucré, métabolisme post-agression) mais n’est pas importante du point de vue quantitatif.
  • -Pouvoir calorique: 4 kcal/g.
  • -Eau d’oxydation: 0,6 ml/g.
  • -Cinétique existant dans des situations cliniques particulières
  • -Une tolérance réduite au glucose peut occasionner une hyperglycémie et des pertes de glucose par voie rénale. Ces phénomènes peuvent cependant, en règle générale, être évités par une réduction de la dose ou par l’administration d’insuline.
  • +Le glucose est métabolisé de façon ubiquitaire en pyruvate par la glycolyse. En conditions aérobies, le pyruvate est complètement oxydé en dioxyde de carbone et en eau. En cas d’hypoxie, le pyruvate est transformé en lactate. Le lactate peut être à nouveau partiellement absorbé lors du métabolisme du glucose (cycle de Cori).
  • +Élimination
  • +Les produits finaux de l’oxydation complète du glucose sont éliminés par les poumons (dioxyde de carbone) et les reins (eau). L’élimination rénale du glucose en tant que telle est possible en dehors des situations métaboliques pathologiques (p. ex. diabète sucré, métabolisme post-agression), mais sans importance du point de vue quantitatif.
  • +Cinétique pour certains groupes de patients
  • +Aucune donnée disponible.
  • -Aucune donnée.
  • +Aucune étude conventionnelle sur la pharmacologie de sécurité, la toxicité en administration répétée, la génotoxicité, le potentiel cancérogène et la toxicité pour la reproduction n’a été réalisée avec Glucose 10 % B. Braun. Le glucose est un composant physiologique du plasma animal et humain. Les données précliniques avec les solutions contenant des électrolytes et du glucose en différentes concentrations et compositions n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme à des doses thérapeutiques.
  • -Les solutions de glucose ne doivent pas être mélangées à des produits sanguins. Le sang et le glucose ne doivent pas être perfusés par le mme dispositif de perfusion.
  • -Conservation
  • -Conserver à température ambiante (15–25 °C) et dans l’emballage original jusqu’à la date de péremption imprimée sur l’étiquette avec la mention «Exp.».
  • +Des incompatibilités peuvent survenir en cas de mélange à d’autres médicaments et à du sang, car Glucose 10 % B. Braun a un pH acide.
  • +Les informations sur la compatibilité du médicament ajouté sont disponibles dans l’information professionnelle correspondante.
  • +Les concentrés érythrocytaires ne doivent pas être en suspension dans les solutions de glucose, car cela peut entraîner une pseudo-agglutination (voir « Mises en garde particulières et précautions »).
  • +Influence sur les méthodes de diagnostic
  • +Voir Incompatibilités
  • +Stabilité
  • +Le mdicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l’emballage.
  • +Après ouverture du récipient
  • +Non pertinent, voir la rubrique «Remarques concernant la manipulation».
  • +Après dilution
  • +Pour des raisons microbiologiques, le produit devrait être utilisé immédiatement. S’ il n’est pas utilisée immédiatement, la durée et les conditions de stockage de la solution prête à l’emploi avant l’utilisation relèvent de la responsabilité de l’utilisateur, mais, de manière générale, l’entreposage ne devrait pas dépasser 24 heures à une température comprise entre 2 et 8 °C, si la dilution ne se déroule pas dans des conditions aseptiques contrôlées et validées.
  • +Remarques particulières concernant le stockage
  • +Conserver à température ambiante (15-25 °C) et hors de portée des enfants.
  • -N’employer que des emballages intacts et des solutions limpides.
  • -Les solutions de glucose 5% et de glucose 10% peuvent être utilisées comme véhicule et sont compatibles avec les ampoules B. Braun suivantes (1 ampoule additive pour 500 ml de solution vectrice): hydrochlorure d’arginine, dopamine, glucose 50%, chlorure de potassium, lactate de potassium, phosphate de potassium avec acétate de potassium, chlorure de magnésium, bicarbonate de sodium, chlorure de sodium.
  • -Si le glucose 5% ou le glucose 10% est utilisé comme solution vectrice pour un médicament, il faut contrôler ou tester la compatibilité avant de procéder à la perfusion.
  • -Il faut perfuser la solution immédiatement après mélange.
  • +La solution doit uniquement être utilisée si elle est limpide et incolore ou presque incolore, si elle ne contient aucune particule visible et si le récipient ainsi que la fermeture sont intacts.
  • +L’administration doit être commencée immédiatement après le raccordement du récipient au système de perfusion.
  • +La compatibilité physique et chimique doit être garantie avant l’ajout d’additifs ou la préparation d’un mélange nutritif.
  • +Lors de l’ajout d’additifs, les règles usuelles d’asepsie doivent être strictement respectées. Les mélanges nutritifs ou les solutions avec ajout d’additifs doivent être administrés immédiatement après la préparation du mélange ou l’ajout de l’additif.
  • +Les récipients sont destinés exclusivement à un usage unique. Le récipient et le contenu non utilisé doivent être jetés après utilisation. Les récipients déjà utilisés, mais pas complètement vides ne doivent pas être à nouveau raccordés à un système de perfusion.
  • +Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation nationale en vigueur.
  • -Glucose B. Braun 5% Mini-Plasco connect 20 × 10 ml. (B)
  • -Glucose B. Braun 5% Miniflac 20 × 50 ml. (B)
  • -Glucose B. Braun 5% Miniflac 20 × 100 ml. (B)
  • -Glucose B. Braun 5% Ecoflac plus 10 × 250 ml. (B)
  • -Glucose B. Braun 5% Ecoflac plus 10 × 500 ml. (B)
  • -Glucose B. Braun 5% Ecoflac plus 10 × 1000 ml. (B)
  • -Glucose B. Braun 5% flac-amp 20 × 50 ml. (B)
  • -Glucose B. Braun 5% Ecobag 20 × 100 ml. (B)
  • -Glucose B. Braun 5% Ecobag 20 × 250 ml. (B)
  • -Glucose B. Braun 5% Ecobag 20 × 500 ml. (B)
  • -Glucose B. Braun 5% Ecobag 10 × 1000 ml. (B)
  • -Glucose B. Braun 10% Ecoflac plus 10 × 250 ml. (B)
  • -Glucose B. Braun 10% Ecoflac plus 10 × 500 ml. (B)
  • -Glucose B. Braun 10% Ecoflac plus 10 × 1000 ml. (B)
  • -Glucose B. Braun 10% flac-amp 20 × 100 ml. (B)
  • -Glucose B. Braun 20% Ecoflac plus 10 × 500 ml. (B)
  • -Glucose B. Braun 20% Ecoflac plus 10 × 1000 ml. (B)
  • -Glucose B. Braun 40% Ecoflac plus 10 × 500 ml. (B)
  • +Glucose B. Braun 10 % Ecoflac plus 10 × 250 ml. (B)
  • +Glucose B. Braun 10 % Ecoflac plus 10 × 500 ml. (B)
  • +Glucose B. Braun 10 % Ecoflac plus 10 × 1 000 ml. (B)
  • +Glucose B. Braun 10 % Stechamp 20 × 100 ml. (B)
  • -Novembre 2018.
  • +Septembre 2020.
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