108 Changements de l'information professionelle Depo-Provera 150 |
-Polysorbatum 80, Macrogolum 3350, Natrii chloridum, Methylis parahydroxybenzoas, Propylis parahydroxybenzoas, Aqua ad iniectabilia q.s. ad suspensionem pro 1 ml.
- +Polysorbatum 80, macrogolum 3350, natrii chloridum, methylis parahydroxybenzoas (E 218) 1.35 mg, propylis parahydroxybenzoas (E 216) 0.15 mg, natrii hydroxidum (q.s. ad pH), acidum hydrochloricum (q.s. ad pH), aqua ad iniectabile ad suspensionem pro 1 ml.
- +Teneur totale en sodium: 3.42 mg par seringue préremplie.
- +
-Administrer 1 seringue à usage unique de Depo-Provera 150 (150 mg) toutes les 12 semaines.
- +Administrer 1 seringue préremplie de Depo-Provera 150 (150 mg) toutes les 12 semaines.
-En l'absence de contraception hormonale antérieure (durant le dernier mois passé):
-Injecter Depo-Provera 150 au jour 1 du cycle naturel de la femme, soit le premier jour de ses menstruations. L'injection peut également avoir lieu aux jours 2 jusqu'à 5. Toutefois, dans un tel cas, l'utilisation additionnelle pendant 7 jours d'un contraceptif mécanique est recommandée.
-Remplacement d'un contraceptif hormonal estro-progestatif (c.-à-d. un contraceptif oral estro-progestatif, un anneau vaginal ou un patch transdermique):
-L'injection de Depo-Provera 150 aura lieu le lendemain de la prise du dernier comprimé du contraceptif oral combiné contenant un principe actif. Dans ce cas, l'utilisation additionnelle d'un contraceptif mécanique n'est pas nécessaire. Lorsqu'un anneau vaginal ou un patch transdermique a été utilisé, l'injection devrait avoir lieu le jour où le dispositif est retiré.
-Remplacement d'un contraceptif purement progestatif (minipilule, implant, DIU libérant un progestatif):
-En cas du remplacement de la minipilule, l'injection de Depo-Provera 150 peut avoir lieu à n'importe quel jour. En cas de remplacement d'une préparation injectable, d'un implant ou d'un DIU libérant un progestatif, l'injection aura lieu le jour prévu pour la prochaine injection ou le retrait de l'implant ou du DIU libérant un progestatif. Dans tous ces cas, un contraceptif mécanique additionnel doit être utilisé pendant 7 jours.
-Utilisation après un avortement survenu au cours du premier trimestre:
-Depo-Provera 150 doit être injecté immédiatement.
-Utilisation après un accouchement ou un avortement survenu pendant le deuxième trimestre:
-Depo-Provera 150 doit être injecté 21-28 jours après la naissance ou l'avortement survenu pendant le deuxième trimestre. Si l'injection a lieu plus tard, la femme doit être incitée à utiliser en plus un contraceptif mécanique pendant les 7 premiers jours suivant l'injection. Si un rapport sexuel a déjà eu lieu, il faudra exclure l'éventualité d'une grossesse avant l'injection ou attendre les premières règles naturelles de la femme.
- +·En l'absence de contraception hormonale antérieure (durant le dernier mois écoulé): Depo-Provera 150 doit être injecté au jour 1 du cycle naturel de la femme, soit le premier jour de ses menstruations. L'injection peut également avoir lieu aux jours 2 jusqu'à 5. Toutefois, dans un tel cas, l'utilisation additionnelle pendant 7 jours d'un contraceptif barrière est recommandée.
- +·Remplacement d'un contraceptif hormonal combiné (c.-à-d. un contraceptif oral combiné, un anneau vaginal ou un patch transdermique): Depo-Provera 150 doit être injecté le lendemain de la prise du dernier comprimé du contraceptif oral combiné contenant un principe actif. Dans ce cas, l'utilisation additionnelle d'un contraceptif barrière n'est pas nécessaire. Lorsqu'un anneau vaginal ou un patch transdermique a été utilisé, l'injection doit avoir lieu le jour où le dispositif est retiré.
- +·Remplacement d'un contraceptif purement progestatif (minipilule, implant, DIU libérant un progestatif): en cas de remplacement de la minipilule, l'injection de Depo-Provera 150 peut avoir lieu à n'importe quel jour. En cas de remplacement d'une préparation injectable, d'un implant ou d'un DIU libérant un progestatif, l'injection doit avoir lieu le jour prévu pour la prochaine injection ou le retrait de l'implant ou du DIU libérant un progestatif. Dans tous ces cas, un contraceptif barrière additionnel doit être utilisé pendant 7 jours.
- +·Utilisation après un avortement survenu au cours du premier trimestre: Depo-Provera 150 doit être injecté immédiatement.
- +·Utilisation après un accouchement ou un avortement survenu pendant le deuxième trimestre: Depo-Provera 150 doit être injecté 21-28 jours après la naissance ou l'avortement survenu pendant le deuxième trimestre. Si l'injection a lieu plus tard, la femme doit être incitée à utiliser en plus un contraceptif barrière pendant les 7 premiers jours suivant l'injection. Si un rapport sexuel a déjà eu lieu, l'éventualité d'une grossesse doit être exclue avant l'injection ou il convient d'attendre les premières règles naturelles de la femme.
-Un test de grossesse devra être effectué avant la prochaine injection si l'intervalle entre les injections dépasse 3 mois (>13 semaines) et si aucune hémorragie spontanée n'a eu lieu durant ce laps de temps.
- +Un test de grossesse doit être effectué avant la prochaine injection si l'intervalle entre les injections dépasse 3 mois (>13 semaines) et si aucune hémorragie spontanée n'a eu lieu durant ce laps de temps.
-Les femmes doivent être informées de l'effet prolongé de Depo-Provera 150 qui implique la possibilité de débuter une grossesse, dans la plupart des cas uniquement plusieurs mois après l'arrêt du traitement. Parmi les femmes qui souhaitaient un enfant, la moitié environ a débuté une grossesse dans les 10 mois suivant la dernière injection, environ 2/3 dans les 12 mois suivant, environ 83% dans les 15 mois suivant et environ 93% dans les 18 mois. En outre, les femmes dont le poids corporel est normal débutent une grossesse généralement plus tôt que les femmes présentant un surpoids pondéral.
- +Les femmes doivent être informées de l'effet prolongé de Depo-Provera 150 qui implique la possibilité de débuter une grossesse, dans la plupart des cas uniquement plusieurs mois après l'arrêt du traitement. Parmi les femmes qui souhaitaient un enfant, la moitié environ a débuté une grossesse dans les 10 mois suivant la dernière injection, environ deux tiers dans les 12 mois, environ 83% dans les 15 mois et environ 93% dans les 18 mois. En outre, les femmes dont le poids corporel est normal débutent une grossesse généralement plus tôt que les femmes présentant une surcharge pondérale.
-Administrer 1 seringue à usage unique de Depo-Provera 150 (150 mg) toutes les 12 semaines.
- +Administrer 1 seringue préremplie de Depo-Provera 150 (150 mg) toutes les 12 semaines.
-Depo-Provera 150 ne doit pas être administré à la femme présentant des troubles de la fonction hépatique (cf «Contre-indications»).
- +Depo-Provera 150 ne doit pas être administré à des femmes présentant des troubles de la fonction hépatique (voir «Contre-indications»).
-Il n'existe pas d'études concernant l'emploi de Depo-Provera 150 chez la femme avec insuffisance rénale. Comme la médroxyprogestérone n'est éliminée qu'en faible partie par voie rénale, une adaptation posologique n'est probablement pas nécessaire en cas d'insuffisance rénale légère à modérée. En cas d'insuffisance rénale sévère, le traitement doit être effectué avec précaution.
- +Depo-Provera 150 n'a pas été étudié chez la femme atteinte d'insuffisance rénale. Comme la médroxyprogestérone n'est éliminée qu'en faible partie par voie rénale, une adaptation posologique n'est probablement pas nécessaire en cas d'insuffisance rénale légère à modérée. En cas d'insuffisance rénale sévère, le traitement doit être instauré avec prudence.
-Enfants et adolescents
-Il n'existe pas d'indication pour l'utilisation de Depo-Provera avant les premières règles. En raison des effets à long terme inconnus de la réduction de la densité minérale osseuse (DMO) observée sous acétate de médroxyprogestérone, Depo-Provera ne devrait pas être utilisé chez l'adolescente et la jeune femme. On ignore si l'utilisation d'acétate de médroxyprogestérone-dépôt chez l'adolescente pourrait entraîner une réduction de la masse osseuse maximale et une augmentation du risque de fractures ostéoporotiques à un âge plus avancé.
- +Enfants et adolescentes
- +Il n'existe pas d'indication pour l'utilisation de Depo-Provera avant les premières règles. En raison des effets à long terme inconnus de la réduction de la densité minérale osseuse (DMO) observée sous acétate de médroxyprogestérone, Depo-Provera ne doit pas être utilisé chez les adolescentes et les jeunes femmes. On ignore si l'utilisation d'acétate de médroxyprogestérone-dépôt chez les adolescentes pourrait entraîner une réduction de la masse osseuse maximale et une augmentation du risque de fractures ostéoporotiques à un âge plus avancé.
-·Thrombophlébite, troubles thromboemboliques ainsi qu'affections avec un risque accru pour de tels événements, telles qu'affections des valves cardiaques, endocardite, insuffisance cardiaque, troubles de la circulation cérébrale, apoplexie (active ou dans l'anamnèse), artériosclérose et immobilisation prolongée (suite à une opération ou une maladie)
-·Néoplasie ou suspicion de néoplasie du sein ou des organes génitaux (tumeur dépendante des progestatifs)
-·Saignements vaginaux d'origine inexpliquée
-·Troubles de la fonction hépatique
-·Porphyrie
-·Suspicion de grossesse ou grossesse confirmée
-·Fausse couche ou avortement incomplet
-·Hypersensibilité à l'acétate de médroxyprogestérone ou à l'un des excipients.
- +·Thrombophlébite, troubles thromboemboliques ainsi qu'affections avec un risque accru d'événements tels qu'affections des valves cardiaques, endocardite, insuffisance cardiaque, troubles de la circulation cérébrale, apoplexie (active ou dans l'anamnèse), artériosclérose et immobilisation prolongée (suite à une opération ou une maladie).
- +·Néoplasie confirmée ou suspicion de néoplasie du sein ou des organes génitaux (tumeur dépendante des progestatifs).
- +·Saignements vaginaux d'origine inexpliquée.
- +·Troubles de la fonction hépatique.
- +·Porphyrie.
- +·Suspicion de grossesse ou grossesse confirmée.
- +·Fausse couche ou avortement incomplet.
- +·Hypersensibilité à l'acétate de médroxyprogestérone ou à l'un des excipients selon «Composition».
-Avant de prescrire Depo-Provera 150, il faut éclaircir les troubles de la menstruation, comme par exemple une oligoménorrhée ou une aménorrhée.
-S'il existe l'une des situations décrites ci-après, il faudra peser, au cas par cas, le bénéfice attendu du progestatif par rapport aux risques possibles et en discuter avec la femme avant que celle-ci opte pour Depo-Provera 150. Il faudra dire à la femme de consulter son médecin si l'une ou plusieurs des situations énumérées ci-dessous survient/surviennent pour la première fois ou s'aggrave/s'aggravent.
- +Avant de prescrire Depo-Provera 150, il faut éclaircir les troubles de la menstruation, tels qu'une oligoménorrhée ou une aménorrhée.
- +S'il existe l'une des situations décrites ci-après, il faudra peser, au cas par cas, le bénéfice attendu du progestatif par rapport aux risques possibles et en discuter avec la femme avant que celle-ci opte pour Depo-Provera 150. Il faudra demander à la femme de consulter son médecin si l'une ou plusieurs des situations énumérées ci-dessous survient/surviennent pour la première fois ou s'aggrave/s'aggravent.
-D'autres méthodes contraceptives doivent être prises en considération chez la femme présentant des facteurs de risque ostéoporotique (par ex. maladies métaboliques osseuses, abus chronique d'alcool ou de nicotine, anorexie nerveuse, risque marqué d'ostéoporose dans l'anamnèse familiale ou traitement à long terme par d'autres médicaments pouvant réduire la densité osseuse comme par ex. anticonvulsivants et corticoïdes) car les injections de MPA peuvent accroître encore plus ce risque.
-Il est recommandé de veiller chez toutes les femmes à un apport suffisant de calcium et de vitamine D.
- +D'autres méthodes contraceptives doivent être prises en considération chez la femme présentant des facteurs de risque ostéoporotique (par ex. maladies métaboliques osseuses, abus chronique d'alcool ou de nicotine, anorexie nerveuse, risque marqué d'ostéoporose dans l'anamnèse familiale ou traitement à long terme par d'autres médicaments pouvant réduire la densité osseuse tels que les anticonvulsivants et corticoïdes) car les injections de MPA peuvent accroître encore plus ce risque.
- +Il est recommandé de veiller chez toutes les femmes à un apport suffisant en calcium et en vitamine D.
-·Cardiopathie coronarienne: Deux études cliniques à grande échelle n'ont montré globalement aucun effet favorable dans la prévention primaire (WHI CEE/MPA Substudy) et la prévention secondaire (HERS: Heart and Estrogen/Progestin Remplacement Study) des événements cardiovasculaires et un risque éventuellement accru d'événements cardiovasculaires par rapport au placebo dans la première année d'utilisation.
-Le bras «CEE/MPA» de l'étude WHI a montré un risque accru d'événements cardiovasculaires (définis comme des infarctus du myocarde non mortels et un décès par cardiopathie coronarienne) chez les femmes traitées par des estrogènes conjugués (CEE) et l'acétate de médroxyprogestérone (MPA) par rapport au placebo (37 versus 30 pour 10'000 années de vie).
-·Accident vasculaire cérébral: Le bras recevant les CEE/MPA de l'étude WHI a montré un risque accru d'accident vasculaire cérébral chez les femmes traitées par des estrogènes conjugués (CEE) et l'acétate de médroxyprogestérone (MPA), par rapport au placebo (29 versus 21 pour 10'000 années de vie). Une augmentation du risque a été observée dès la première année du traitement et s'est maintenue pendant toute la durée de l'observation.
-·Affections thromboemboliques veineuses: Le bras recevant les CEE/MPA de l'étude WHI a montré un doublement du nombre d'événements thromboemboliques par rapport au placebo chez les femmes qui ont été traitées par des estrogènes conjugués (CEE) et de l'acétate de médroxyprogestérone. Cette augmentation du risque a été observée dès la première année du traitement et s'est maintenue pendant toute la durée de l'observation.
-C'est pourquoi il faudra arrêter l'administration Depo-Provera 150 en cas de survenue d'une thrombose. De même, Depo-Provera 150 ne sera pas administré en cas d'immobilisation prolongée occasionnée par une opération ou une maladie. Il faudra avertir les femmes qui ont des antécédents de maladies thromboemboliques du risque de réapparition de ces complications.
- +·Cardiopathie coronarienne: deux études cliniques à grande échelle n'ont montré globalement aucun effet favorable dans la prévention primaire (WHI CEE/MPA Substudy) et la prévention secondaire (HERS: Heart and Estrogen/Progestin Remplacement Study) des événements cardiovasculaires et un risque éventuellement accru d'événements cardiovasculaires par rapport au placebo dans la première année d'utilisation.Le bras «CEE/MPA» de l'étude WHI a montré un risque accru d'événements cardiovasculaires (définis comme des infarctus du myocarde non mortels et un décès par cardiopathie coronarienne) chez les femmes traitées par des estrogènes conjugués (CEE) et l'acétate de médroxyprogestérone (MPA) par rapport au placebo (37 versus 30 pour 10'000 années de vie).
- +·Accident vasculaire cérébral: le bras recevant les CEE/MPA de l'étude WHI a montré un risque accru d'accident vasculaire cérébral chez les femmes traitées par des estrogènes conjugués (CEE) et l'acétate de médroxyprogestérone (MPA), par rapport au placebo (29 versus 21 pour 10'000 années de vie). Une augmentation du risque a été observée dès la première année du traitement et s'est maintenue pendant toute la durée de l'observation.
- +·Affections thromboemboliques veineuses: le bras recevant les CEE/MPA de l'étude WHI a montré un doublement du nombre d'événements thromboemboliques par rapport au placebo chez les femmes qui ont été traitées par des estrogènes conjugués (CEE) et de l'acétate de médroxyprogestérone. Cette augmentation du risque a été observée dès la première année du traitement et s'est maintenue pendant toute la durée de l'observation.
- +C'est pourquoi l'administration de Depo-Provera 150 doit être arrêtée en cas de survenue d'une thrombose. De même, Depo-Provera 150 ne doit pas être administré en cas d'immobilisation prolongée occasionnée par une opération ou une maladie. Il faut avertir les femmes qui ont des antécédents de maladies thromboemboliques du risque de réapparition de ces complications.
-Le risque de cancer du sein augmente avec l'âge. L'utilisation d'associations estro-progestatives par des femmes postménopausées augmente le risque de diagnostic de cancer du sein. L'étude WHI (bras recevant les CEE/MPA de l'étude) a révélé que le risque de souffrir d'un cancer du sein augmente avec la durée de l'hormonothérapie et diminue de manière continue au cours des 10 ans suivant l'arrêt des préparations hormonales.
- +Le risque de cancer du sein augmente avec l'âge. L'utilisation d'associations estro-progestatives par des femmes postménopausées augmente le risque de diagnostic de cancer du sein. L'étude WHI (bras de l'étude recevant les CEE/MPA) a révélé que le risque de souffrir d'un cancer du sein augmente avec la durée de l'hormonothérapie et diminue de manière continue au cours des 10 ans suivant l'arrêt des préparations hormonales.
-Tant qu'un effet biologique ne peut pas être exclu comme cause potentielle de l'augmentation observée du risque, chez les femmes qui ont des facteurs de risque préexistants de cancer du sein (p.ex. anamnèse familiale correspondante), il faut évaluer individuellement le rapport bénéfices/risques.
- +Tant qu'un effet biologique ne peut pas être exclu comme cause potentielle de l'augmentation observée du risque, chez les femmes qui ont des facteurs de risque préexistants de cancer du sein (par ex. anamnèse familiale correspondante), il faut évaluer individuellement le rapport bénéfices/risques.
-Plusieurs études épidémiologiques indiquent qu'un traitement hormonal au cours de la ménopause pourrait être associé à une augmentation du risque de développer un cancer ovarien épithélial. Une augmentation du risque a été constatée tant pour la monothérapie par un estrogène que pour un traitement hormonal combiné. Bien que la plupart des études n'aient démontré une augmentation du risque que dans le cadre d'une utilisation au long cours (au moins 5 ans), une méta-analyse (portant sur la revue de 17 études prospectives et 35 études rétrospectives au total) publiée en 2015 n'a révélé aucune relation de ce type avec la durée d'utilisation.
- +Plusieurs études épidémiologiques indiquent qu'un traitement hormonal au cours de la ménopause pourrait être associé à une augmentation du risque de développer un cancer ovarien épithélial. Une augmentation du risque a été constatée tant pour la monothérapie par un estrogène que pour un traitement hormonal de substitution combiné. Bien que la plupart des études n'aient démontré une augmentation du risque que dans le cadre d'une utilisation au long cours (au moins 5 ans), une méta-analyse (portant sur la revue de 17 études prospectives et 35 études rétrospectives au total) publiée en 2015 n'a révélé aucune relation de ce type avec la durée d'utilisation.
-Etant donné que les carcinomes ovariens sont beaucoup plus rares que les cancers du sein, l'augmentation du risque absolu est faible chez les femmes utilisant ou ayant récemment utilisé un traitement hormonal au cours de la ménopause.
- +Étant donné que les carcinomes ovariens sont beaucoup plus rares que les cancers du sein, l'augmentation du risque absolu est faible chez les femmes utilisant ou ayant récemment utilisé un traitement hormonal au cours de la ménopause.
-Les dépressions et humeurs dépressives sont connues comme étant des effets indésirables potentiels lors de l'utilisation d'hormones sexuelles, y compris de contraceptifs hormonaux (voir aussi la rubrique «Effets indésirables»). De tels troubles peuvent survenir peu de temps après le début du traitement. La dépression peut être grave et représente un facteur de risque de suicide ou de comportement suicidaire. Les utilisatrices de contraceptifs hormonaux doivent donc être informées des symptômes éventuels des troubles dépressifs. Il faut impérativement conseiller à l'utilisatrice de s'adresser sans délai à un médecin si elle remarque des sautes d'humeur ou d'autres symptômes de dépression au cours de l'utilisation du contraceptif. Les patientes ayant des antécédents de dépression doivent être surveillées attentivement pendant le traitement. En cas d'apparition de dépressions graves pendant le traitement par Depo-Provera 150, interrompre le traitement.
- +Les dépressions et humeurs dépressives sont connues comme étant des effets indésirables potentiels lors de l'utilisation d'hormones sexuelles, y compris de contraceptifs hormonaux (voir aussi la rubrique «Effets indésirables»). De tels troubles peuvent survenir peu de temps après le début du traitement. La dépression peut être grave et représente un facteur de risque de suicide ou de comportement suicidaire. Les utilisatrices de contraceptifs hormonaux doivent donc être informées des symptômes éventuels des troubles dépressifs. Il faut impérativement conseiller à l'utilisatrice de s'adresser sans délai à un médecin si elle remarque des sautes d'humeur ou d'autres symptômes de dépression au cours de l'utilisation du contraceptif. Les patientes ayant des antécédents de dépression doivent être surveillées attentivement pendant le traitement. En cas d'apparition de dépressions graves pendant le traitement par Depo-Provera 150, le traitement doit être interrompu.
-La WHIMS (Women's Health Initiative Memory Study, un bras de l'étude WHI) a montré sous un estrogène conjugué (CEE) seul ou en association avec l'acétate de médroxyprogestérone (MPA) un risque accru de survenue d'une démence probable ou de troubles cognitifs légers chez les femmes postménopausées de plus de 65 ans.
- +La WHIMS (Women's Health Initiative Memory Study, un bras de l'étude WHI) a montré sous un estrogène conjugué (CEE) seul ou en association avec l'acétate de médroxyprogestérone (MPA) un risque accru de survenue d'une démence probable ou de troubles cognitifs légers chez les femmes postménopausées à partir de 65 ans.
-Le traitement par les progestatifs peut provoquer une rétention liquidienne et une prise de poids. Il faut étroitement surveiller les patientes présentent des maladies préexistantes (par exemple asthme, migraine, troubles de la fonction cardiaque ou rénale, épilepsie) susceptibles de s'aggraver par suite d'une rétention liquidienne.
- +Le traitement par les progestatifs peut provoquer une rétention liquidienne et une prise de poids. Il faut étroitement surveiller les patientes présentant des maladies préexistantes (par ex. asthme, migraine, troubles de la fonction cardiaque ou rénale, épilepsie) susceptibles de s'aggraver par suite d'une rétention liquidienne.
-·Comme avec tous les contraceptifs hormonaux faiblement dosés, une maturation folliculaire est possible, et le follicule peut parfois devenir plus gros que lors d'un cycle normal. En général, ces follicules hypertrophiques disparaissent spontanément. Ils sont souvent asymptomatiques, mais sont parfois tenus pour responsables de douleurs abdominales légères et exigent, rarement, une intervention chirurgicale.
-·L'influence d'un traitement au long cours par l'acétate de médroxyprogestérone sur le fonctionnement de l'hypophyse, des ovaires, de l'utérus, des glandes surrénales et du foie n'a pas été analysée systématiquement.
-·Pendant l'utilisation de produits purement progestatifs, les menstruations peuvent devenir plus fréquentes ou plus longues, mais il se peut également que les menstruations ne surviennent plus qu'occasionnellement ou disparaissent totalement (voir «Effets indésirables»). Cela peut inciter les femmes à refuser cette méthode contraceptive. Pour améliorer l'acceptabilité de ces modifications des menstruations, il faut soigneusement informer à ce propos les femmes qui optent pour Depo-Provera 150. Si des menstruations très fréquentes ou irrégulières apparaissent, il faudra envisager d'adopter une autre méthode contraceptive. La persistance d'hémorragies vaginales irrégulières impose un examen pour exclure des affections malignes. En cas d'aménorrhée, il faudra effectuer un test de grossesse.
- +·Comme avec tous les contraceptifs hormonaux faiblement dosés, une maturation folliculaire est possible, et le follicule peut occasionnellement devenir plus gros que lors d'un cycle normal. En général, ces follicules hypertrophiques disparaissent spontanément. Ils sont souvent asymptomatiques, mais sont parfois tenus pour responsables de douleurs abdominales légères et exigent, rarement, une intervention chirurgicale.
- +·L'influence d'un traitement au long cours par l'acétate de médroxyprogestérone sur le fonctionnement de l'hypophyse, des ovaires, de l'utérus, des glandes surrénales et du foie n'a pas été étudiée systématiquement.
- +·Pendant l'utilisation de produits purement progestatifs, les menstruations peuvent devenir plus fréquentes ou plus longues, mais il se peut également que les menstruations ne surviennent plus qu'occasionnellement ou disparaissent totalement (voir «Effets indésirables»). Cela peut inciter les femmes à refuser cette méthode contraceptive. Pour améliorer l'acceptabilité de ces modifications des menstruations, il faut soigneusement informer à ce propos les femmes qui optent pour Depo-Provera 150. Si des menstruations très fréquentes ou irrégulières apparaissent, une autre méthode contraceptive doit être envisagée. La persistance d'hémorragies vaginales irrégulières impose un examen pour exclure des affections malignes. En cas d'aménorrhée, un test de grossesse doit être effectué.
-·Occasionnellement, il peut survenir un chloasma, en particulier chez les femmes qui ont des antécédents de chloasma gravidique. Les femmes prédisposées doivent éviter l'exposition à la lumière solaire et à d'autres rayons ultraviolets pendant l'utilisation de Depo-Provera 150.
- +·Occasionnellement, un chloasma peut apparaître, en particulier chez les femmes qui ont des antécédents de chloasma gravidique. Les femmes prédisposées doivent éviter l'exposition à la lumière solaire et à d'autres rayons ultraviolets pendant l'utilisation de Depo-Provera 150.
-·La patiente doit être incitée à ne pas consommer d'alcool ou de nicotine de manière abusive.
-Il faudra signaler à toutes les patientes auxquelles un contraceptif hormonal tel que Depo-MPA est prescrit que celui-ci n'offre aucune protection contre une infection à VIH ou contre d'autres infections sexuellement transmissibles. Il faut conseiller l'usage cohérent de préservatifs, en plus de Depo-Provera, aux femmes issues des groupes à risque correspondants.
-Il est prouvé que la prise régulière d'acide folique avant et pendant une grossesse contribue à prévenir les défauts de fermeture du tube neural (spina bifida, anencéphalie). C'est pourquoi lors de l'arrêt de la contraception hormonale, on recommande la prise continue de 0.4 mg d'acide folique par jour (p.ex. sous forme d'une préparation multivitaminique) en plus d'une alimentation riche en acide folique, à toutes les femmes chez lesquelles une grossesse est possible ou est souhaitée.
- +·Les utilisatrices de Depo-Provera 150 doivent être incitées à ne pas consommer d'alcool ou de nicotine de manière abusive.
- +Il faut signaler à toutes les patientes auxquelles un contraceptif hormonal tel que Depo-MPA est prescrit que celui-ci n'offre aucune protection contre une infection à VIH ou contre d'autres infections sexuellement transmissibles. L'usage cohérent de préservatifs, en plus de Depo-Provera, doit être conseillé aux femmes issues des groupes à risque correspondants.
- +Il est prouvé que la prise régulière d'acide folique avant et pendant une grossesse contribue à prévenir les défauts de fermeture du tube neural (spina bifida, anencéphalie). C'est pourquoi lors de l'arrêt de la contraception hormonale, la prise continue de 0.4 mg d'acide folique par jour (par ex. sous forme d'une préparation multivitaminée) est recommandée en plus d'une alimentation riche en acide folique, à toutes les femmes chez lesquelles une grossesse est possible ou souhaitée.
- +Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par seringue préremplie, c.-à-d. qu'il est essentiellement «sans sodium».
- +Ce médicament contient des parahydroxybenzoates. Il peut provoquer des réactions allergiques (éventuellement retardées), et exceptionnellement, des bronchospasmes.
-Effet d'autres médicaments sur la pharmacocinétique de l'acétate de médroxyprogestérone
- +Influence d'autres médicaments sur la pharmacocinétique de l'acétate de médroxyprogestérone
-Inducteurs du CYP3A4: L'administration concomitante d'inducteurs du CYP3A4 peut induire une réduction des taux plasmatiques d'acétate de médroxyprogestérone et potentiellement des métrorragies et/ou une grossesse. En cas d'administration concomitante d'acétate de médroxyprogestérone et d'aminoglutéthimide (inducteur du CYP3A4, du CYP2C8/9 et du CYP2C19), les taux plasmatiques d'acétate de médroxyprogestérone ont été réduits de 70% environ. Il existe d'autres exemples d'inducteurs du CYP3A4: barbituriques, bosentan, carbamazépine, felbamate, modafinil, oxcarbazépine, phénytoïne, primidone, rifabutine, rifampicine, topiramate et produits à base de millepertuis (hypericum perforatum).
- +Inducteurs du CYP3A4: l'administration concomitante d'inducteurs du CYP3A4 peut induire une réduction des taux plasmatiques d'acétate de médroxyprogestérone et potentiellement des métrorragies et/ou une grossesse. En cas d'administration concomitante d'acétate de médroxyprogestérone et d'aminoglutéthimide (inducteur du CYP3A4, du CYP2C8/9 et du CYP2C19), les taux plasmatiques d'acétate de médroxyprogestérone ont été réduits de 70% environ. Il existe d'autres exemples d'inducteurs du CYP3A4: barbituriques, bosentan, carbamazépine, felbamate, modafinil, oxcarbazépine, phénytoïne, primidone, rifabutine, rifampicine, topiramate et produits à base de millepertuis (hypericum perforatum).
-En outre, les inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (p.ex. éfavirenz, névirapine) peuvent induire le métabolisme des progestatifs. En particulier, avec éfavirenz, on a découvert une interaction correspondante avec différents progestatifs, accompagnée d'une diminution de l'AUC de ≥50%. Des interactions avec les progestatifs ont également été décrites avec les inhibiteurs de la protéase du VIH/VHC (p.ex. bocéprévir, nelfinavir, télaprévir). L'administration concomitante de ces principes actifs peut se traduire par une baisse ou une augmentation de la concentration des progestatifs. Il n'existe aucune donnée correspondante pour l'acétate de médroxyprogestérone. Toutefois, il faut s'attendre à des interactions similaires.
-Quand des femmes sont traitées pendant une courte durée par l'un des médicaments susmentionnés ou par un autre médicament inducteur des enzymes hépatiques, elles seront incitées à utiliser un contraceptif mécanique en plus de Depo-Provera 150, de façon temporaire, soit pendant l'utilisation du traitement concomitant et pendant les 28 jours suivant la fin de ce traitement.
- +En outre, les inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (par ex. éfavirenz, névirapine) peuvent induire le métabolisme des progestatifs. En particulier, avec éfavirenz, on a découvert une interaction correspondante avec différents progestatifs, accompagnée d'une diminution de l'AUC de ≥50%. Des interactions avec les progestatifs ont également été décrites avec les inhibiteurs de la protéase du VIH/VHC (par ex. bocéprévir, nelfinavir, télaprévir). L'administration concomitante de ces principes actifs peut se traduire par une baisse ou une augmentation de la concentration des progestatifs. Il n'existe aucune donnée correspondante pour l'acétate de médroxyprogestérone. Toutefois, il faut s'attendre à des interactions similaires.
- +Quand des femmes sont traitées pendant une courte durée par l'un des médicaments susmentionnés ou par un autre médicament inducteur des enzymes hépatiques, elles seront incitées à utiliser un contraceptif barrière en plus de Depo-Provera 150, de façon temporaire, soit pendant l'utilisation du traitement concomitant et pendant les 28 jours suivant la fin de ce traitement.
-Inhibiteurs du CYP3A4: bien qu'aucune étude d'interaction formelle n'ait été réalisée, on suppose que l'administration concomitante d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 augmente la concentration d'acétate de médroxyprogestérone. La co-administration avec des inhibiteurs puissants du CYP3A4 (tels que l'itraconazole, le voriconazole, la clarithromycine, l'atazanavir, l'indinavir, le nelfinavir, le ritonavir, le saquinavir) devrait donc être évitée.
-Effet de l'acétate de médroxyprogestérone sur la pharmacocinétique d'autres médicaments
-Une légère baisse de la clairance plasmatique de la warfarine, un substrat des CYP1A2, CYP2C9 et CYP3A4 a été rapportée après l'administration répétée de 1000 mg d'acétate de médroxyprogestérone. La pertinence clinique de ces observations n'est pas établie pour Depo-Provera 150.
- +Inhibiteurs du CYP3A4: bien qu'aucune étude d'interaction formelle n'ait été réalisée, on suppose que l'administration concomitante d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 augmente la concentration d'acétate de médroxyprogestérone. La co-administration avec des inhibiteurs puissants du CYP3A4 (tels que l'itraconazole, le voriconazole, la clarithromycine, l'atazanavir, l'indinavir, le nelfinavir, le ritonavir, le saquinavir) doit donc être évitée.
- +Influence de l'acétate de médroxyprogestérone sur la pharmacocinétique d'autres médicaments
- +Une légère baisse de la clairance plasmatique de la warfarine, un substrat des CYP1A2, CYP2C9 et CYP3A4 a été rapportée après l'administration répétée de 1'000 mg d'acétate de médroxyprogestérone. La pertinence clinique de ces observations n'est pas établie pour Depo-Provera 150.
-A cause d'une formation accentuée d'oedèmes liée à leur association, l'administration de Depo-Provera 150 et de médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens ainsi que de vasodilatateurs fera l'objet d'une surveillance.
- +En raison d'une formation accentuée d'œdèmes liée à leur association, l'administration concomitante de Depo-Provera 150 et de médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens ainsi que de vasodilatateurs fera l'objet d'une surveillance.
-Depo-Provera est contre-indiqué chez la femme enceinte. Il faut exclure l'éventualité d'une grossesse avant le début du traitement. En cas de début ou de suspicion de grossesse durant le traitement, un médecin devra être immédiatement consulté.
- +Depo-Provera est contre-indiqué chez la femme enceinte. Il faut exclure l'éventualité d'une grossesse avant le début du traitement. En cas de début ou de suspicion de grossesse durant le traitement, un médecin doit être immédiatement consulté.
-Chez les enfants issus de grossesses survenues 1 à 2 mois après l'injection i.m. de 150 mg d'acétate de médroxyprogestérone, une réduction du poids de naissance a été rapportée. Le risque absolu est cependant faible, car les grossesses sont inhabituelles lors de l'utilisation de 150 mg d'acétate de médroxyprogestérone. Les études réalisées chez des enfants exposés in utero à l'acétate de médroxyprogestérone et suivis jusqu'à l'adolescence n'ont montré aucune altération de la santé de ceux-ci, ni de leur développement physique, intellectuel, sexuel ou social.
-Dans une étude prospective contrôlée, l'incidence des anomalies chromosomiques et de la polydactylie a été légèrement plus élevée chez des nouveau-nés dont les mères avaient reçu de l'acétate de médroxyprogestérone-dépôt avant ou pendant la grossesse que chez les nouveau-nés dont les mères avaient utilisé des contraceptifs oraux ou n'avaient utilisé aucun contraceptif. D'autres études n'ont pas permis de confirmer ces résultats. Les autres anomalies congénitales, typiquement associées à l'exposition aux progestatifs (telles qu'anomalies de fermeture du tube neural, malformations cardiaques ou malformations des extrémités), n'ont pas été observées.
- +Chez les enfants issus de grossesses survenues 1 à 2 mois après l'injection i.m. de 150 mg d'acétate de médroxyprogestérone, une réduction du poids de naissance a été rapportée. Le risque absolu est cependant faible, car les grossesses sont inhabituelles lors de l'utilisation de 150 mg d'acétate de médroxyprogestérone. Les investigations réalisées chez des enfants exposés in utero à l'acétate de médroxyprogestérone et suivis jusqu'à l'adolescence n'ont montré aucune altération de la santé de ceux-ci, ni de leur développement physique, intellectuel, sexuel ou social.
- +Dans une étude prospective contrôlée, l'incidence des anomalies chromosomiques et de la polydactylie a été légèrement plus élevée chez des nouveau-nés dont la mère avait reçu de l'acétate de médroxyprogestérone-dépôt avant ou pendant la grossesse en comparaison des nouveau-nés dont la mère avait utilisé des contraceptifs oraux ou n'avait utilisé aucun contraceptif. D'autres études n'ont pas permis de confirmer ces résultats. Les autres anomalies congénitales, typiquement associées à l'exposition aux progestatifs (telles qu'anomalies de fermeture du tube neural, malformations cardiaques ou malformations des extrémités), n'ont pas été observées.
-La composition, la qualité et la quantité de lait n'ont pas été altérées chez des femmes traitées par 150 mg d'acétate de médroxyprogestérone par voie i. m. pendant l'allaitement. De faibles quantités de principe actif et de ses métabolites ont été détectées dans le lait maternel. Le développement et le comportement de nouveau-nés et d'enfants exposés à l'acétate de médroxyprogestérone par l'intermédiaire du lait maternel ont été surveillés jusqu'à la puberté. Aucun effet défavorable n'a été constaté. Depo-Provera peut donc être utilisé pendant l'allaitement. Dans ce cas, la croissance et le développement de l'enfant devront cependant être attentivement surveillés.
- +La composition, la qualité et la quantité de lait n'ont pas été altérées chez des femmes traitées par 150 mg d'acétate de médroxyprogestérone par voie i.m. pendant l'allaitement. De faibles quantités de principe actif et de ses métabolites ont été détectées dans le lait maternel. Le développement et le comportement de nouveau-nés et d'enfants exposés à l'acétate de médroxyprogestérone par l'intermédiaire du lait maternel ont été étudiés jusqu'à la puberté. Aucun effet défavorable n'a été constaté. Depo-Provera peut donc être utilisé pendant l'allaitement. Dans ce cas, la croissance et le développement de l'enfant doivent cependant être attentivement surveillés.
-Aucune étude correspondante n'a été effectuée. Une somnolence, une fatigue et des vertiges peuvent apparaître pendant le traitement par l'acétate de médroxyprogestérone (comparer «Effets indésirables»). C'est pourquoi la prudence est recommandée lors de la conduite de véhicules ou de l'utilisation de machines.
- +Aucune étude correspondante n'a été effectuée. Une somnolence, une fatigue et des vertiges peuvent apparaître pendant le traitement par l'acétate de médroxyprogestérone (voir «Effets indésirables»). C'est pourquoi la prudence est de rigueur lors de la conduite de véhicules ou de l'utilisation de machines.
-Les effets indésirables les plus graves associés à l'utilisation de contraceptifs hormonaux sont décrits dans la rubrique «Mises en garde et précautions» (voir dans cette rubrique).
-Les effets indésirables qui ont été observés au cours d'études cliniques sur des injections de MPA ou après commercialisation de Depo-Provera 150 sont indiqués ci-dessous par système d'organes (MedDRA) et par fréquence. Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés dans les études étaient une prise de poids, des troubles hémorragiques et des céphalées.
-Des réactions au site d'administration ont été rapportées chez environ 0.1% des patientes au total.
- +Les effets indésirables les plus graves associés à l'utilisation de contraceptifs hormonaux sont décrits dans la rubrique «Mises en garde et précautions» (voir cette rubrique).
- +Les effets indésirables qui ont été observés au cours d'études cliniques sur des injections de MPA ou au cours de la surveillance du marché de Depo-Provera 150 sont indiqués ci-dessous par système d'organes (MedDRA) et par fréquence. Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés dans les études étaient une prise de poids, des troubles hémorragiques et des céphalées.
- +Des réactions au site d'application ont été rapportées chez environ 0.1% des patientes au total.
-«Très fréquents» (≥1/10), «fréquents» (≥1/100, <1/10), «occasionnels» (≥1/1'000, <1/100), «rares» (≥1/10'000, <1/1'000), «très rares» (<1/10'000), «fréquence inconnue» (basée principalement sur les rapports spontanés de pharmacovigilance, la fréquence spécifique ne peut être estimée).
- +«Très fréquents» (≥1/10), «fréquents» (≥1/100 à <1/10), «occasionnels» (≥1/1'000 à <1/100), «rares» (≥1/10'000 à <1/1'000), «très rares» (<1/10'000), «fréquence inconnue» (basée principalement sur les déclarations spontanées de surveillance du marché, la fréquence ne peut être estimée précisément).
-Rares: réactions anaphylactiques, réactions anaphylactoïdes, angiooedème.
- +Rares: réactions anaphylactiques, réactions anaphylactoïdes, angioœdème.
-Troubles métaboliques et nutritionnels
- +Troubles du métabolisme et de la nutrition
-Rares: événements thromboemboliques veineux et artériels (tels que la thrombose veineuse profonde, l'embolie pulmonaire, la sténose des artres coronaires, les accidents vasculaires cérébraux, les thromboses des vaisseaux de la rétine, les thromboses des vaisseaux mésentériques), thrombophlébite.
- +Rares: événements thromboemboliques veineux et artériels (tels que la thrombose veineuse profonde, l'embolie pulmonaire, l'occlusion artrielle coronaire, les accidents vasculaires cérébraux, les thromboses des vaisseaux de la rétine, les thromboses des vaisseaux mésentériques), thrombophlébite.
-Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
- +Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif
-Rares: réactions au site d'injection (telles que couleur anormale de la peau, douleurs/sensibilité, nodule/bosse ou atrophie persistante/formation de creux et de fossettes), lipodystrophie au site d'injection, fatigue, fièvre.
- +Rares: réactions au site d'injection (telles qu'altération de la couleur cutanée, douleurs/sensibilité, nodule/bosse ou atrophie persistante/formation de creux et de fossettes), lipodystrophie au site d'injection, fatigue, fièvre.
-Le principe actif de Depo-Provera 150 est l'acétate de médroxyprogestérone, un dérivé de la progestérone, un progestatif naturel. A côté de ses propriétés progestatives, l'acétate de médroxyprogestérone déploie également des effets androgéniques, antiestrogéniques, antigonadotrophiques et adrénocorticoïdes.
- +Le principe actif de Depo-Provera 150 est l'acétate de médroxyprogestérone, un dérivé de la progestérone, un progestatif naturel. À côté de ses propriétés progestatives, l'acétate de médroxyprogestérone déploie également des effets androgéniques, antiestrogéniques, antigonadotrophiques et adrénocorticoïdes.
-L'acétate de médroxyprogestérone inhibe l'axe hypothalamo-hypophyso-ovaires et empêche ainsi la maturation des follicules et l'ovulation. En même temps, la glaire cervicale est modifiée de telle sorte qu'une pénétration et une ascension du sperme ne sont plus possibles.
- +L'acétate de médroxyprogestérone inhibe l'axe hypothalamo-hypophyso-ovarien et empêche ainsi la maturation des follicules et l'ovulation. En même temps, la glaire cervicale est modifiée de telle sorte qu'une pénétration et une ascension du sperme ne sont plus possibles.
-L'acétate de médroxyprogestérone a un effet bénéfique sur les troubles vasomoteurs de la ménopause tels que les bouffées de chaleur et l'apparition soudaine de sueurs.
- +L'acétate de médroxyprogestérone a une influence bénéfique sur les troubles vasomoteurs de la ménopause tels que les bouffées de chaleur et l'apparition soudaine de sueurs.
-L'effet de Depo-MPA (150 mg en i.m. toutes les 12 semaines) sur la densité minérale osseuse (DMO) a été étudié dans deux études cliniques.
- +L'influence de Depo-MPA (150 mg en i.m. toutes les 12 semaines) sur la densité minérale osseuse (DMO) a été étudié dans deux études cliniques.
-Dans une étude clinique en ouvert chez des adolescentes (n=389 au total) âgées de 12-18 ans, la DMO de la colonne lombaire, des hanches et du col du fémur a également été déterminée et comparée entre des utilisatrices de Depo-MPA et des adolescentes n'utilisant pas de contraception hormonale. Les jeunes filles dans le bras Depo-MPA ont reçu en moyenne 9 injections. 114 adolescentes ont été traitées en continu avec Depo-MPA pendant toute la durée prévue de 240 semaines. Une diminution significative de la DMO par rapport à la valeur initiale a également été constatée dans cette étude, alors que chez les adolescentes non traitées, la densité osseuse avait augmenté comme prévu au cours de la même période. Comme chez l'adulte, la réduction la plus forte a été observée pendant les deux premières années d'utilisation, après quoi la DMO n'a continué de baisser que légèrement. La diminution au niveau de la hanche et du col du fémur était plus importante qu'au niveau de la colonne lombaire. Au niveau de la hanche, la diminution moyenne de la DMO après 60, 120 et 240 semaines était de respectivement 2.8%, 5.4% et 6.4%.
-Les sujets ont fait l'objet d'un suivi jusqu'à 240 semaines après l'arrêt de Depo-MPA. Une récupération de la DMO est survenue au cours du suivi. La durée moyenne jusqu'à un retour à la valeur initiale se situait entre 1.2 ans pour la colonne lombaire et 4.6 ans pour la hanche. Comme chez l'adulte, une durée d'utilisation plus longue a également été mise en relation avec une régénération plus lente dans cette étude. Par ailleurs, la récupération de la DMO était plus lente chez les fumeuses que chez les non-fumeuses.
- +Dans une étude clinique en ouvert chez des adolescentes (n=389 au total) âgées de 12 à 18 ans, la DMO de la colonne lombaire, des hanches et du col du fémur a également été déterminée et comparée entre des utilisatrices de Depo-MPA et des adolescentes n'utilisant pas de contraception hormonale. Les jeunes filles dans le bras Depo-MPA ont reçu en moyenne 9 injections. 114 adolescentes ont été traitées en continu avec Depo-MPA pendant toute la durée prévue de 240 semaines. Une diminution significative de la DMO par rapport à la valeur initiale a également été constatée dans cette étude, alors que chez les adolescentes non traitées, la densité osseuse avait augmenté comme prévu au cours de la même période. Comme chez l'adulte, la réduction la plus forte a été observée pendant les deux premières années d'utilisation, après quoi la DMO n'a continué de baisser que légèrement. La diminution au niveau de la hanche et du col du fémur était plus importante qu'au niveau de la colonne lombaire. Au niveau de la hanche, la diminution moyenne de la DMO après 60, 120 et 240 semaines était de respectivement 2.8%, 5.4% et 6.4%.
- +Les sujets ont fait l'objet d'un suivi jusqu'à 240 semaines après l'arrêt de Depo-MPA. Une récupération de la DMO est survenue au cours du suivi. La durée moyenne jusqu'à un retour à la valeur initiale se situait entre 1.2 ans pour la colonne lombaire et 4.6 ans pour la hanche. Comme chez les adultes, une durée d'utilisation plus longue a également été mise en relation avec une régénération plus lente dans cette étude. Par ailleurs, la récupération de la DMO était plus lente chez les fumeuses que chez les non-fumeuses.
-Dans une étude croisée publiée (Watson et al. 2006), le risque de fractures sous Depo-MPA a été spécifiquement examiné dans une population de femmes en âge de procréer présentant des «developmental disabilities» (p.ex. paralysie cérébrale, arriération mentale, épilepsie, autisme) (c'est-à-dire une population dont le risque de fractures était déjà accru). Dans cette étude, on a retrouvé un risque significativement augmenté de fractures ostéoporotiques pour les utilisatrices (actuelles ou passées) de Depo-MPA (OR=2.4; IC à 95% 1.3-4.4).
- +Dans une étude croisée publiée (Watson et al. 2006), le risque de fractures sous Depo-MPA a été spécifiquement étudié dans une population de femmes en âge de procréer présentant des «developmental disabilities» (par ex. paralysie cérébrale, arriération mentale, épilepsie, autisme) (c'est-à-dire une population dont le risque de fractures était déjà accru). Dans cette étude, on a retrouvé un risque significativement augmenté de fractures ostéoporotiques pour les utilisatrices (actuelles ou passées) de Depo-MPA (OR=2.4; IC à 95% 1.3-4.4).
-Après administration intramusculaire, l'acétate de médroxyprogestérone est lentement libéré hors des tissus, et atteint des valeurs maximales plasmatiques après en moyenne 4 à 20 jours. Le taux sérique d'acétate de médroxyprogestérone diminue ensuite progressivement et reste relativement constant pendant 2 ou 3 mois à 1 ng/ml après l'administration d'une dose de 150 mg. Après l'administration d'une dose unique, la substance active peut être mise en évidence dans la circulation pendant 7 à 9 mois.
- +Après administration intramusculaire, l'acétate de médroxyprogestérone est lentement libéré hors des tissus, et atteint des valeurs maximales plasmatiques après en moyenne 4 à 20 jours. Le taux sérique d'acétate de médroxyprogestérone diminue ensuite progressivement et reste relativement constant pendant 2 à 3 mois à 1 ng/ml après l'administration d'une dose de 150 mg. Après l'administration d'une dose unique, la substance active peut être mise en évidence dans la circulation pendant 7 à 9 mois.
-Cinétique pour certains groupes de patients
-Aucune donnée pharmacocinétique n'est disponible sur les enfants et les adolescentes, sur les patientes âgées ou sur les patients ayant des troubles des fonctions hépatique et/ou rénale.
- +Cinétique pour certains groupes de patientes
- +Aucune donnée pharmacocinétique n'est disponible sur les enfants et les adolescentes, sur les patientes âgées ou sur les patientes ayant des troubles des fonctions hépatique et/ou rénale.
-Les études précliniques menées avec l'acétate de médroxyprogestérone pour évaluer la toxicité après administration répétée, la génotoxicité et la cancérogénicité n'ont pas montré de signes nets de risques particuliers pour l'être humain.
- +Les études précliniques menées avec l'acétate de médroxyprogestérone pour évaluer la toxicité après administration répétée, la génotoxicité et la carcinogénicité n'ont pas montré de signes nets de risques particuliers pour l'être humain.
-Les études menées chez le rat, la souris et le lapin pour évaluer la toxicité sur la reproduction n'ont pas montré de signe d'effet tératogène. Pour les risques chez l'être humain, voir le paragraphe «Grossesse/Allaitement».
- +Les études menées chez le rat, la souris et le lapin pour évaluer la toxicité sur la reproduction n'ont pas montré de signe d'effet tératogène. Pour les risques chez l'être humain, voir la rubrique «Grossesse, Allaitement».
-Les concentrations plasmatiques de gonadotrophines, de progestérone, d'estrogènes, d'hydrocortisone, le taux de prégnandiol dans l'urine, les tests de la tolérance au glucose, du fonctionnement de la glande thyroïde, le test à la métyrapone, la prothrombine et les facteurs de coagulation VII, VIII, IX et X.
- +les concentrations plasmatiques de gonadotrophines, de progestérone, d'estrogènes, d'hydrocortisone, le taux de prégnandiol dans l'urine, les tests de la tolérance au glucose, du fonctionnement de la glande thyroïde, le test à la métyrapone, la prothrombine et les facteurs de coagulation VII, VIII, IX et X.
-Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage.
-La préparation est destinée à un prélèvement unique. Après l'ouverture du récipient le contenu doit être utilisé immédiatement, jeter les restes éventuels.
- +Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
- +Stabilité après ouverture
- +La préparation est destinée à un prélèvement unique. Après l'ouverture du récipient, le contenu doit être utilisé immédiatement, éliminer les restes éventuels.
-Ne pas conserver au-dessus de 25 °C. Ne pas conserver au réfrigérateur. Ne pas congeler.
-Conserver hors de portée des enfants.
- +Ne pas conserver au-dessus de 25 °C. Ne pas conserver au réfrigérateur. Ne pas congeler. Tenir hors de la portée des enfants.
-Depo-Provera 150: 1 seringue à usage unique à 150 mg/1 ml. (B)
- +Depo-Provera 150: 1 seringue préremplie à 150 mg/1 ml. (B)
-Juin 2020.
-LLD V024
- +Avril 2021.
- +LLD V026
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