30 Changements de l'information professionelle Fentanyl-Piramal |
-Fentanyl et citrate de fentanyl.
- +Fentanyl sous la forme de citrate de fentanyl.
-Solution pour injection/perfusion: 0,05 mg de fentanyl et 0,0785 mg de citrate de fentanyl par ml.
- +Solution pour injection/perfusion: 0,05 mg de fentanyl sous la forme de 0,0785 mg de citrate de fentanyl par ml.
- +Objectifs thérapeutiques et interruption du traitement
- +Avant le début du traitement avec Fentanyl-Piramal, solution pour injection/perfusion, on conviendra avec le patient, conformément aux directives pour le traitement de la douleur, d'une stratégie de traitement qui inclut la durée du traitement et les objectifs thérapeutiques.
- +Pendant le traitement, il faudra qu'il y ait un contact régulier entre le médecin et le patient, pour évaluer la nécessité d'une poursuite du traitement, pour envisager un arrêt du médicament et, le cas échéant, pour ajuster la posologie. Si un patient ne nécessite plus la poursuite du traitement avec Fentanyl-Piramal, solution pour injection/perfusion, il peut s'avérer opportun de réduire progressivement la dose, afin d'éviter des symptômes de sevrage (voir la rubrique «Mises en garde et précautions»). En cas de contrôle insuffisant de la douleur, on envisagera la possibilité d'une accoutumance (tolérance) et d'une progression de la maladie de base (voir la rubrique «Mises en garde et précautions»).
- +
-Comme tous les opioïdes puissants, le fentanyl provoque une dépression respiratoire proportionnelle à la dose administrée qui est traitée avec un antagoniste opioïde spécifique (par ex. la naloxone). Il convient de noter que la dépression respiratoire peut durer plus longtemps que l'effet de l'antagoniste. Dans l'analgésie profonde, la dépression respiratoire peut persister jusqu'à la phase postopératoire ou réapparaître pendant cette phase. Par conséquent, les patients doivent être surveillés en continu et un équipement de réanimation et un antagoniste des opioïdes doivent être disponibles.
- +Comme avec tous les opioïdes, il y a un risque de dépression respiratoire cliniquement significative en lien avec l'utilisation de Fentanyl-Piramal, solution pour injection/perfusion. Si elle n'est pas immédiatement détectée et traitée, une dépression respiratoire peut entraîner un arrêt respiratoire et la mort. Le traitement de la dépression respiratoire inclut, en fonction de l'état clinique du patient, une étroite surveillance, des mesures de soutien et l'administration d'antagonistes des opioïdes. Une dépression respiratoire sévère, engageant le pronostic vital voire mortelle peut survenir à tout moment du traitement, le risque étant le plus élevé au début du traitement ou après une augmentation de la dose.
- +Dans l'analgésie profonde, la dépression respiratoire peut persister jusqu'à la phase postopératoire ou réapparaître pendant cette phase. Par conséquent, les patients doivent être surveillés en continu et un équipement de réanimation et un antagoniste des opioïdes doivent être disponibles.
-Risque en cas de co-administration avec des agents dépresseurs du système nerveux central (SNC), en particulier avec des benzodiazépines ou des médicaments apparentés
-L'utilisation concomitante de Fentanyl-Piramal en solution pour injection/perfusion et de dépresseurs du SNC, en particulier les barbituriques, les benzodiazépines ou les médicaments apparentés, les neuroleptiques, les anesthésiques généraux, les gabapentinoïdes (gabapentine et prégabaline), ainsi que d'autres substances non sélectives induisant une dépression du SNC (p.ex. alcool), chez les patients respirant spontanément augmente le risque de dépression respiratoire, de sédation profonde, de coma et de décès. S'il est décidé d'administrer Fentanyl-Piramal en solution pour injection/perfusion en même temps qu'une substance dépressive pour le SNC, en particulier avec une benzodiazépine ou un médicament apparenté, la dose efficace la plus faible des deux médicaments doit être administrée pendant la durée la plus courte possible d'utilisation concomitante. Les patients doivent être étroitement surveillés afin de détecter tout signe et symptôme de dépression respiratoire et de sédation profonde. À cet égard, il est fortement recommandé d'informer les patients et leurs aidants de surveiller ces symptômes (voir «Interactions»).
-Tolérance et trouble de la consommation des opiacés (abus et dépendance)
-L'utilisation répétée d'opioïdes peut entraîner le développement d'une tolérance et d'une dépendance physique et/ou psychologique.
-L'utilisation répétée d'opioïdes peut entraîner un trouble de la consommation des opioïdes (Opioid use disorder, OUD). L'abus ou le mauvais usage intentionnel d'opioïdes peuvent entraîner un surdosage et/ou la mort. Le risque de développer un OUD est accru chez les patients ayant des antécédents personnels ou familiaux (parents ou fratrie) d'abus de substance (y compris l'alcoolisme), chez les consommateurs de tabac ou chez les patients ayant des antécédents d'autres troubles psychiques (p.ex. dépressions sévères, états anxieux et troubles de la personnalité).
-Il est possible qu'une dose plus élevée de Fentanyl-Piramal en solution pour injection/perfusion puisse être nécessaire chez les patients sous traitement chronique par opioïdes ou ayant des antécédents d'abus d'opioïdes pour obtenir le même résultat.
-La dépendance physique pourrait entraîner des symptômes de sevrage aigu après une interruption soudaine ou une réduction significative de la dose d'opioïdes.
-Le fentanyl peut être abusé de la même manière que les autres agonistes opioïdes. L'abus ou le mésusage intentionnel de Fentanyl-Piramal en solution injectable/perfusion peut entraîner un surdosage et/ou la mort. Le Fentanyl-Piramal en solution pour injection/perfusion peut également être utilisé pour traiter de manière adéquate les personnes qui présentent un risque accru d'abus d'opioïdes.
-Syndrome de sevrage néonatal
-La prise chronique d'opioïdes pendant la grossesse comporte un risque de syndrome de sevrage néonatal chez le nouveau-né (voir «Grossesse»).
- +Troubles respiratoires du sommeil
- +Les opioïdes peuvent provoquer des troubles respiratoires du sommeil, notamment une apnée centrale du sommeil (ACS) et une hypoxémie du sommeil. L'utilisation d'opioïdes est associée à une élévation du risque d'apnée centrale du sommeil dépendante de la dose.
- +Chez les patients qui souffrent d'apnée centrale du sommeil, on envisagera une diminution de la dose totale d'opioïdes.
- +Utilisation concomitante de substances ayant un effet dépresseur sur le système nerveux central
- +L'utilisation concomitante d'opioïdes et de benzodiazépines ou d'autres agents dépresseurs du système nerveux central peut entraîner une sédation profonde, une dépression respiratoire, un coma et la mort.
- +En raison de ces risques, des opioïdes et des benzodiazépines ou d'autres médicaments dépresseurs du système nerveux central ne doivent être administrés simultanément qu'à des patients pour lesquels aucune option thérapeutique alternative n'entre en ligne de compte. S'il est décidé de prescrire Fentanyl-Piramal, solution pour injection/perfusion, en même temps que des benzodiazépines ou d'autres médicaments dépresseurs du SNC, on choisira la dose efficace la plus faible de chaque médicament, que l'on administrera pendant la durée la plus courte possible d'utilisation concomitante. On surveillera étroitement les patients afin de détecter tout signe et symptôme de dépression respiratoire et de sédation (voir la rubrique «Interactions»)
- +Dépendance médicamenteuse et potentiel d'abus
- +L'utilisation répétée d'opioïdes peut entraîner le développement d'une tolérance et d'une dépendance physique et/ou psychologique. Après une utilisation d'opioïdes, une dépendance iatrogène peut se manifester. Fentanyl-Piramal, solution pour injection/perfusion, peut, comme d'autres opioïdes, faire l'objet d'abus et il faut surveiller chez tous les patients qui reçoivent des opioïdes l'apparition de signes d'abus et de dépendance. Les patients qui présentent un risque accru d'abus d'opioïdes peuvent tout de même être traités de façon appropriée avec des opioïdes; on soumettra toutefois ces patients à une surveillance additionnelle afin de détecter d'éventuels signes de mésusage, d'abus ou de dépendance.
- +L'utilisation répétée de Fentanyl-Piramal, solution pour injection/perfusion, peut entraîner un trouble de la consommation des opioïdes. L'abus ou le mésusage intentionnel de Fentanyl-Piramal, solution pour injection/perfusion, peuvent entraîner un surdosage et/ou la mort. Le risque de développer un trouble de la consommation d'opioïdes est élevé chez les patients ayant des antécédents personnels ou familiaux (parents ou fratrie) d'abus de substance (y compris l'alcoolisme), chez les consommateurs de tabac ou chez les patients ayant des antécédents d'autres troubles psychiques (p.ex. dépressions sévères, troubles anxieux et troubles de la personnalité). On surveillera chez ces patients l'apparition de signes de comportement addictif (drug-seeking behaviour) (p.ex. une demande prématurée de renouvellement d'ordonnances). Cette surveillance inclut également la vérification d'opioïdes et de médicaments psychoactifs (tels que des benzodiazépines) utilisés de façon concomitante. Chez les patients qui présentent des signes de trouble de la consommation d'opioïdes, on envisagera une consultation auprès d'un spécialiste des addictions.
- +Exposition accidentelle
- +Les patients et leurs soignants doivent être informés du fait que le Fentanyl-Piramal, solution pour injection/perfusion, contient une quantité d'un principe actif qui peut être mortelle, ceci s'applique en particulier pour les enfants. Les patients et leurs soignants doivent être instruits de conserver toutes les unités de dose hors de la portée des enfants et d'éliminer les unités de dose entamées ou non utilisées conformément à la réglementation.
- +Syndrome de sevrage des opioïdes chez le nouveau-né
- +L'utilisation prolongée de Fentanyl-Piramal, solution pour injection/perfusion, pendant la grossesse peut provoquer un syndrome de sevrage des opioïdes chez le nouveau-né qui peut engager le pronostic vital s'il n'est pas identifié et traité à temps. Le traitement doit se faire selon des protocoles qui ont été développés par des experts en néonatologie. S'il est nécessaire d'utiliser des opioïdes chez une femme enceinte sur une période prolongée, il faut informer la patiente du risque de syndrome de sevrage des opioïdes et s'assurer que le traitement approprié est disponible, le cas échéant.
- +Insuffisance surrénalienne
- +Les opioïdes peuvent induire une insuffisance surrénalienne réversible qui exige une surveillance et un traitement de substitution des glucocorticoïdes. Les symptômes de l'insuffisance surrénalienne englobent notamment des nausées, des vomissements, une perte d'appétit, de la fatigue, une faiblesse, des vertiges ou une tension artérielle basse.
- +Baisse des hormones sexuelles et élévation de la prolactine
- +L'utilisation à long terme d'opioïdes peut s'accompagner d'une baisse des taux d'hormones sexuelles et d'une élévation du taux de prolactine. Au nombre des symptômes figurent une baisse de la libido, une impuissance ou une aménorrhée.
-L'hyperalgésie induite par les opioïdes (HIO) est une réaction paradoxale à un opioïde, dans laquelle la sensation de douleur augmente malgré une exposition stable ou accrue aux opioïdes. Il s'agit d'un phénomène différent de la tolérance, dans lequel des doses plus élevées d'opioïdes sont nécessaires pour obtenir un effet analgésique égal ou pour traiter une douleur récurrente.
-L'HIO peut se manifester par une douleur plus intense, une douleur plus généralisée (c.-à-d. moins focale) ou une douleur due à des stimuli fréquents (c.-à-d. non douloureux) (allodynie) sans signes de progression de la maladie. La dose d'opioïdes doit être réduite ou diminuée progressivement, si possible, lorsqu'une HIO est suspectée.
- +L'hyperalgésie induite par les opioïdes (HIO) survient lorsqu'un analgésique opioïde induit paradoxalement une augmentation des douleurs ou une augmentation de la sensibilité à la douleur. Cet état se distingue de la tolérance, lors de laquelle des doses plus élevées d'opioïdes sont nécessaires pour l'obtention d'un certain effet. Au nombre des symptômes de l'HIO figurent notamment une augmentation des douleurs lorsque la dose d'opioïde est augmentée, une diminution des douleurs lorsque la dose d'opioïde est réduite ou l'apparition de douleurs lors de stimulations normalement indolores (allodynie). Si l'on soupçonne une HIO chez un patient, on testera la réponse à une diminution de la dose d'opioïde ou à une rotation des opioïdes.
- +Spasme du sphincter d'Oddi/pancréatite
- +Les opioïdes peuvent provoquer un trouble fonctionnel et un spasme du sphincter d'Oddi, ce qui élève la pression intrabiliaire et accroît le risque de symptômes des voies biliaires et de pancréatite.
-Effet d'autres médicaments sur le Fentanyl-Piramal, solution pour injection/perfusion
-Médicaments exerçant une action sédative tels que des benzodiazépines ou des médicaments apparentés
-L'utilisation concomitante de Fentanyl-Piramal, solution pour injection/perfusion avec des médicaments exerçant une action sédative tels que des benzodiazépines ou des médicaments apparentés augmente le risque de sédation, de dépression respiratoire, de coma et de décès en raison de l'effet dépresseur additif sur le SNC. La dose et la durée de l'utilisation concomitante doivent être limitées (voir «Mises en garde et précautions»).
-Autres substances à effet dépresseur sur le système nerveux central (SNC)
-L'utilisation d'autres substances à effet dépresseur sur le système nerveux central (SNC) telles que d'autres opioïdes, des barbituriques, des neuroleptiques, des anesthésiques généraux, des gabapentinoïdes (gabapentine et prégabaline) et d'autres substances non sélectives à effet dépresseur sur le SNC (par ex. alcool) peut renforcer ou prolonger la dépression respiratoire induite par le Fentanyl.
-Si des patients ont reçu de telles substances à effet dépresseur sur le système nerveux central (SNC), la dose nécessaire de Fentanyl peut être plus faible que d'habitude. L'utilisation concomitante de Fentanyl chez les patients respirant spontanément peut augmenter le risque de dépression respiratoire, de sédation profonde, de coma et de décès (voir «Mises en garde et précautions»).
- +Substances à effet dépresseur sur le système nerveux central (SNC)
- +L'utilisation concomitante d'autres médicaments qui exercent une influence sur le système nerveux central tels que d'autres opioïdes, des sédatifs tels que des benzodiazépines ou des hypnotiques, des anesthésiques généraux, des phénothiazines, des tranquillisants, des myorelaxants, des antihistaminiques sédatifs, des gabapentinoïdes (gabapentine et prégabaline) et l'alcool peut entraîner des effets dépresseurs additionnels qui peuvent induire une dépression respiratoire, une hypotension, une profonde sédation ou un coma et parfois aboutir à une issue fatale (voir la rubrique «Mises en garde et précautions»).
- +Si des patients ont reçu de telles substances à effet dépresseur sur le système nerveux central (SNC), la dose nécessaire de Fentanyl peut être plus faible que d'habitude ou, en cas d'utilisation concomitante de ces médicaments avec Fentanyl-Piramal, solution pour injection/perfusion, leur posologie doit éventuellement être réduite.
- +En cas d'utilisation concomitante avec le Fentanyl , la clairance plasmatique totale et le volume de distribution de l'étomidate diminuent d'un facteur de 2 à 3, sans changement de la demi-vie.
- +L'utilisation concomitante de Fentanyl-Piramal, solution pour injection/perfusion et de midazolam intraveineux entraîne une élévation de la demi-vie plasmatique terminale et une réduction de la clairance plasmatique du midazolam.
-Inhibiteurs de la monoamine oxydase (inhibiteurs de la MAO)
-Il est recommandé d'arrêter un inhibiteur de la monoamine oxydase (inhibiteur de la MAO) 2 semaines avant toute intervention chirurgicale ou anesthésique.
-Substances sérotoninergiques
-L'utilisation concomitante de Fentanyl-Piramal en solution pour injection/perfusion et d'un agent sérotoninergique tel qu'un inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (ISRS), un inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) ou un inhibiteur de la MAO peut augmenter le risque de syndrome sérotoninergique, une affection pouvant engager le pronostic vital.
-Effet de Fentanyl-Piramal en solution pour injection/perfusion sur d'autres médicaments
-La posologie des autres dépresseurs du SNC doit être réduite après l'utilisation de Fentanyl-Piramal en solution pour injection/perfusion. Ceci est particulièrement important après les interventions chirurgicales, car une analgésie profonde est associée à une dépression respiratoire prononcée, qui peut persister ou réapparaître en phase postopératoire. Pendant cette période, l'administration d'un dépresseur du SNC, tel qu'une benzodiazépine ou des produits apparentés, pourrait augmenter de manière disproportionnée le risque de dépression respiratoire (voir «Mises en garde et précautions»).
-Lorsqu'il est coadministré avec du fentanyl, la clairance plasmatique totale et le volume de distribution de l'étomidate diminuent d'un facteur de 2 à 3 sans changement de la demi-vie.
-L'utilisation concomitante de Fentanyl-Piramal en solution pour injection/perfusion et de midazolam par voie intraveineuse entraîne une augmentation de la demi-vie plasmatique terminale et une réduction de la clairance plasmatique du midazolam.
-Si ces médicaments sont utilisés en concomitance avec Fentanyl-Piramal en solution pour injection/perfusion, leur posologie doit être réduite si nécessaire.
- +Inhibiteurs de la monoamine oxydase et substances sérotoninergiques
- +Un syndrome sérotoninergique peut se manifester lors de l'administration concomitante d'opioïdes avec des inhibiteurs de la monoamine oxydase (inhibiteurs de la MAO) et des substances sérotoninergiques telles que des inhibiteurs sélectifs de la recapture de sérotonine (ISRS), des inhibiteurs de la recapture de sérotonine norépinéphrine (IRSN) et des antidépresseurs tricycliques (ATC). Au nombre des symptômes d'un syndrome sérotoninergique peuvent figurer des altérations de l'état de conscience, une instabilité autonome, des anomalies neuromusculaires et/ou des symptômes gastro-intestinaux.
- +Il est recommandé d'arrêter la prise d'un inhibiteur de la monoamine oxydase (inhibiteur de la MAO) 2 semaines avant toute intervention chirurgicale ou anesthésique.
-L'utilisation chronique d'opioïdes pendant la grossesse pourrait conduire à une pharmacodépendance chez le nouveau-né, ce qui à son tour entraîne un syndrome de sevrage néonatal. Si l'utilisation d'opioïdes est nécessaire pendant une période plus longue chez une femme enceinte, la patiente doit être informée du risque de syndrome de sevrage néonatal aux opioïdes.
- +L'utilisation prolongée de Fentanyl-Piramal, solution pour injection/perfusion, pendant la grossesse peut provoquer un syndrome de sevrage des opioïdes chez le nouveau-né qui peut engager le pronostic vital s'il n'est pas identifié et traité à temps. Le traitement doit se faire selon des protocoles qui ont été développés par des experts en néonatologie. S'il est nécessaire d'utiliser des opioïdes sur une période prolongée chez une femme enceinte, il faut informer la patiente du risque de syndrome de sevrage des opioïdes et s'assurer que le traitement approprié est disponible, le cas échéant (voir aussi la rubrique «Mises en garde et précautions»).
-Troubles du système immunitaire
-Peu fréquent: réactions allergiques (anaphylaxie, bronchospasme, prurit, urticaire).
-Troubles psychiatriques
-Très fréquent: somnolence.
-Fréquent: confusion, dépression, anorexie, anxiété, hallucinations.
-Peu fréquent: insomnie, agitation, euphorie, amnésie.
-Troubles du système nerveux
-Fréquent: rigidité musculaire (y compris les muscles thoraciques), mouvements myocloniques, étourdissements.
- +Affections du système immunitaire
- +Occasionnels: réactions allergiques (anaphylaxie, bronchospasme, prurit, urticaire).
- +Affections psychiatriques
- +Très fréquents: somnolence.
- +Fréquents: confusion, dépressions, anorexie, anxiété, hallucinations.
- +Occasionnels: insomnie, agitation, euphorie, amnésie.
- +Affections du système nerveux
- +Fréquents: rigidité musculaire (y compris les muscles thoraciques), mouvements myocloniques, étourdissements.
-Fréquent: bradycardie, tachycardie, hypotension.
-Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux
-Fréquent: apnée, dépression respiratoire.
-Peu fréquent: laryngospasme.
-Troubles gastro-intestinaux
-Très fréquent: nausées, vomissements.
-Effets indésirables signalés pendant la phase post-commercialisation
-Les effets indésirables identifiés dans la phase post-commercialisation de Fentanyl-Piramal en solution pour injection/perfusion sont énumérés ci-dessous. Les effets indésirables sont listés par catégorie de fréquence en fonction des fréquences des signalements spontanées.
- +Fréquents: bradycardie, tachycardie, hypotension.
- +Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
- +Fréquents: apnée, dépression respiratoire.
- +Occasionnels: laryngospasme.
- +Affections gastro-intestinales
- +Très fréquents: nausées, vomissements.
- +Effets indésirables signalés pendant la phase de post-commercialisation
- +Les effets indésirables identifiés dans la phase de post-commercialisation de Fentanyl-Piramal en solution pour injection/perfusion sont énumérés ci-dessous. Les effets indésirables sont listés par catégorie de fréquence en fonction des fréquences des signalements spontanées.
-Très fréquent: ≥1/10; Fréquent: ≥1/100 et < 1/10; Peu fréquent: ≥1/1 000 et < 1/100; Rare: ≥1/10 000 et < 1/1 000; Très rare: < 1/10 000 (y compris les cas individuels).
-Troubles du système immunitaire
-Très rare: hypersensibilité (y compris choc anaphylactique, réactions anaphylactoïdes et urticaire).
-Troubles du système nerveux
-Très rare: convulsions, perte de conscience, myoclonie.
- +Très fréquents: ≥1/10; Fréquents: ≥1/100 et < 1/10; Occasionnels: ≥1/1 000 et < 1/100; Rares: ≥1/10 000 et < 1/1 000; Très rares: < 1/10 000 (y compris les cas individuels).
- +Affections du système immunitaire
- +Très rares: hypersensibilité (y compris choc anaphylactique, réactions anaphylactoïdes et urticaire).
- +Affections du système nerveux
- +Très rares: convulsions, perte de conscience, myoclonie.
- +Affections psychiatriques
- +Fréquence inconnue: dépendance
- +Affections oculaires
- +Fréquents: trouble visuel
- +Fréquence inconnue: myosis
- +
-Très rare: arrêt cardiaque (voir «Mises en garde et précautions»).
-Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux
-Très rare: dépression respiratoire (voir «Mises en garde et précautions»).
-Troubles de la peau et du tissu sous-cutané
-Très rare: prurit.
- +Très rares: arrêt cardiaque (voir «Mises en garde et précautions»).
- +Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
- +Très rares: dépression respiratoire (voir « Mises en garde et précautions »).
- +Fréquence inconnue: syndrome d'apnée centrale du sommeil
- +Affections gastro-intestinales
- +Occasionnels: Dysphagie (difficulté à avaler)
- +Fréquence inconnue: pancréatite
- +Affections hépatobiliaires
- +Fréquence inconnue: spasme du sphincter d'Oddi
- +Affections de la peau et du tissu sous-cutané
- +Très rares: prurit.
-En outre, des cas de leuco-encéphalopathie toxique en lien avec un surdosage de fentanyl ont été observés.
- +Une leuco-encéphalopathie toxique a été observée lors d'un surdosage d'opioïdes.
-Comme tous les analgésiques opiacés, le Fentanyl-Piramal en solution pour injection/perfusion peut provoquer une dépression respiratoire, une rigidité musculaire (y compris une rigidité thoracique), une bradycardie, une euphorie, un myosis et des effets cholinergiques. L'incidence des nausées et des vomissements en phase postopératoire est faible et est encore réduite dans la neuroleptanalgésie par l'administration d'un neuroleptique.
- +Comme tous les analgésiques opioïdes, le Fentanyl-Piramal en solution pour injection/perfusion peut provoquer une dépression respiratoire, une rigidité musculaire (y compris une rigidité thoracique), une bradycardie, une euphorie, un myosis et des effets cholinergiques. L'incidence des nausées et des vomissements en phase postopératoire est faible et est encore réduite dans la neuroleptanalgésie par l'administration d'un neuroleptique.
-Août 2023.
- +Juillet 2024.
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