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Accueil - Information professionnelle sur Toxogonin - Changements - 19.09.2018
14 Changements de l'information professionelle Toxogonin
  • -Composition
  • -Principe actif: chlorure d’obidoxime.
  • -Excipient: eau pour préparations injectables.
  • +CompositionPrincipe actif: chlorure d’obidoximeExcipient: eau pour préparations injectables.
  • -Indications/Possibilités d’emploi
  • -Antidote, substance contre les intoxications par des organophosphorés.
  • -Posologie/Mode d’emploi
  • -Dose initiale
  • -Adultes: 250 mg (4 mg/kg de poids corporel) par injection i.v. lente en bolus; enfants: 4 à 8 mg/kg de poids corporel par injection i.v. lente. La première application doit être faite le plus tôt possible.
  • +Indications / Possibilités d’emploiAntidote, substance contre les intoxications par des organophosphorés.
  • +Posologie / Mode d’emploiDose initialeAdultes: 250 mg (4 mg/kg de poids corporel) par injection i.v. lente en bolus; enfants: 4 à 8 mg/kg de poids corporel par injection i.v. lente. La première application doit être faite le plus tôt possible.
  • -Mode et durée d’application
  • -L’administration de Toxogonin doit être précédée de mesures générales d’urgence et de premières administrations d’atropine! Les mesures mises en œuvre durant le premier quart d’heure étant cruciales pour le pronostic du patient intoxiqué, le traitement doit déjà être initié avant l’hospitalisation! Les mesures suivantes doivent être mises en œuvre le plus rapidement possible.
  • -Mesures d’ordre général
  • -En général: dégagement des voies respiratoires (intubation), aspiration des sécrétions et, éventuellement, respiration artificielle.
  • -Mise en place immédiate d’un accès veineux, substitution volémique (succédanés du plasma).
  • -En cas d’œdème pulmonaire (sécrétion bronchique abondante!): administrer immédiatement de l’atropine à dose élevée.
  • -En cas d’intoxication par voie orale: effectuer immédiatement un lavage gastrique puis instiller du charbon actif, le cas échéant à plusieurs reprises. En cas de troubles de la conscience ou de perte de conscience, n’effectuer le lavage gastrique qu’après intubation.
  • -En cas d’intoxication par voie cutanée: retirer les vêtements et laver complètement le corps avec une solution de bicarbonate de sodium ou du polyéthylène glycol.
  • -Traitement par atropine
  • -Administrer l’atropine le plus rapidement possible: 2 à 5 mg par voie intraveineuse, à répéter à intervalles de 5 à 15 min jusqu’à l’apparition de signes nets d’atropinisation (contrôle de la sécheresse buccale ou de la quantité de sécrétion bronchique chez les patients intubés). En cas d’intoxications par des organophosphorés, la tolérance à l’atropine est très élevée. Chez les enfants: unidoses de 0.05 mg/kg.
  • -Le traitement systématique par atropine doit déjà être initié avant le transport à l’hôpital. Il sert à lutter contre le risque d’arrêt cardiaque lors de bradycardie. L’administration d’atropine doit continuer jusqu’à l’apparition de signes de surdosage (peau brûlante et sèche, sécheresse buccale, légère tachycardie).
  • -Traitement par Toxogonin
  • -Remarque: l’utilisation de Toxogonin ne dispense en aucun cas de l’atropine!
  • -Après les premières administrations d’atropine, le traitement antidote spécifique par Toxogonin débute d’abord par une injection intraveineuse lente en bolus: 1 ampoule de 250 mg (env. 4 mg/kg de poids corporel) chez les adultes et 4 à 8 mg/kg de poids corporel chez les enfants. Ce traitement est poursuivi en perfusion continue à raison de 750 mg/24 h (enfants: 10 mg/kg de poids corporel par jour) jusqu’à la réduction de la concentration d’organophosphorés en dessous du seuil critique.
  • -La première administration de Toxogonin doit être effectuée si possible au plus tard 6 heures après l’intoxication (ceci ne s’applique pas à l’administration d’atropine).
  • -Les expérimentations animales ayant montré un certain effet irritant en cas d’injection intra-artérielle de Toxogonin, il est particulièrement indiqué d’effectuer l’injection intraveineuse dans la règle de l’art.
  • -Toxogonin peut aussi être injecté par voie intramusculaire.
  • -Si l’injection de Toxogonin lors d’une intoxication par un insecticide n’est pas rapidement suivie d’une nette amélioration, il ne s’agit très probablement pas d’une intoxication par des organophosphorés sensibles à Toxogonin, ou il s’agit d’acétylcholinestérases déjà anciennes et impossibles à réactiver par Toxogonin. Les injections de Toxogonin ne doivent alors pas être renouvelées.
  • -Les conditions d’intoxication, notamment la nature et la quantité d’organophosphorés absorbés ainsi que d’autres facteurs, varient d’un cas à l’autre, rendant impossible une prévision fiable de l’ampleur de l’effet antidote induit par Toxogonin dans un cas particulier. L'utilisation de Toxogonin en cas d’intoxications par des organophosphorés est en principe utile pour assurer le meilleur contrôle possible de l’intoxication dans le cadre de son traitement global. Des surdosages doivent alors être évités (cf. rubrique «Surdosage»). Si le traitement par Toxogonin est effectué conformément aux recommandations, un danger supplémentaire pour la victime de l’intoxication est improbable.
  • -Compatibilité avec des solutions pour perfusion
  • -Toxogonin (250 mg) est compatible avec 250 ml de glucose (5%) ou 250 ml de solution saline physiologique (NaCl 0.9%) pendant 24 h.
  • -Contre-indications
  • -Intoxications par des insecticides du groupe des carbamates (p. ex. aldicarbe = Temik®5G). Toxogonin est alors inefficace ou risque même de renforcer l’effet des carbamates. Dans ces cas, seuls l’administration d’atropine et un traitement symptomatique sont envisageables.
  • -Toxogonin ne doit pas être utilisé chez des patients hypersensibles au chlorure d’obidoxime.
  • -Mises en garde et précautions
  • -Aucune.
  • -Interactions
  • -Aucune interaction connue à ce jour.
  • -Le chlorure d’obidoxime étant éliminé par voie rénale, des interactions avec d’autres médicaments éliminés par voie rénale sont théoriquement possibles.
  • -Grossesse/Allaitement
  • -Grossesse
  • -Jusqu’à présent, il n’y a pas d’expérience clinique suffisante concernant l’emploi de Toxogonin pendant la grossesse. Dans un cas, une femme enceinte a reçu de l’obidoxime (1250 mg en 24 h) au cours du 5e mois de grossesse, sans que ce traitement ait eu d’effets néfastes sur la mère ou l’enfant.
  • -Les ampoules de Toxogonin ne doivent pas être administrées pendant la grossesse, sauf en cas de nécessité absolue.
  • -Allaitement
  • -On ignore si Toxogonin passe dans le lait maternel.
  • -Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines
  • -Non pertinent.
  • -Effets indésirables
  • -En raison de la nature de ce produit, il n’existe pas de données issues d’essais cliniques permettant d’estimer la fréquence d’effets secondaires.
  • -Troubles du système nerveux
  • -Trouble gustatif* (goût mentholé), engourdissement**
  • -Troubles cardiaques
  • -Elévation de la fréquence du pouls*, élévation de la pression artérielle*, troubles du rythme cardiaque**
  • -Troubles gastro-intestinaux
  • -Sécheresse buccale*
  • -Troubles hépato-biliaires
  • -Ictère cholestatique** (après administration de 3000 à 10 000 mg au cours de 1 à 3 jours), troubles de la fonction hépatique** (en cas de dosage supérieur à 2000 mg).
  • -Troubles muscosquelettiques, du tissu conjonctif et des os
  • -Faiblesse musculaire*
  • -Troubles généraux et accidents liés au site d’administration
  • -Sensation de chaleur*, sensibilité au froid*
  • -Investigations
  • -Changements ECG**
  • -* Chez des sujets sains, ce symptôme a disparu spontanément en l’espace de 2 heures.
  • -** Chez les patients présentant des intoxications par des organophosphorés, une contribution de Toxogonin au symptôme ne peut être exclue.
  • -Surdosage
  • -Un dépassement important de la dose individuelle ou totale recommandée de Toxogonin peut induire un effet inverse consistant en une inhibition supplémentaire des acétylcholinestérases accompagnée d’une aggravation des symptômes d’intoxication. Un tel risque est particulièrement important s’il existe simultanément dans l’organisme des concentrations élevées de Toxogonin et d’importantes quantités d’organophosphorés. Dans ce cas, comme lors d’intoxications graves par des organophosphorés, il faut envisager une hémoperfusion ou une exsanguino-transfusion.
  • -De plus, en cas de surdosage important, une contribution de Toxogonin à des troubles passagers de la fonction hépatique ne peut pas être exclue.
  • -Propriétés/Effets
  • -Code ATC: V03AB13
  • -Mécanisme d’action/pharmacodynamique
  • -Le chlorure d’obidoxime agit contre les symptômes d’intoxication provoqués par les organophosphorés (inhibition des acétylcholinestérases et accumulation subséquente d’acétylcholine). Le chlorure d’obidoxime peut judicieusement compléter le traitement symptomatique indispensable de l’intoxication par les organophosphorés par l’atropine.
  • -Le chlorure d’obidoxime peut réactiver les acétylcholinestérases bloquées dont la fonction est inhibée par les organophosphorés (alkylphosphates, alkylthiophosphates, esters d’acide phosphorique, esters d’acide thiophosphorique). Ceci ne s’applique pas aux phosphoramidates comme le tabun ou le fénamiphos.
  • -Une nette réactivation peut être escomptée en présence de taux plasmatiques de 10 à 20 micromoles de chlorure d’obidoxime. A des concentrations élevées, qui ne sont pas atteintes lors de l’administration des doses recommandées, le chlorure d’obidoxime lui-même induit une faible inhibition des cholinestérases.
  • -Champs d’application
  • -Intoxications par des insecticides appartenant au groupe des organophosphorés (alkylphosphates, alkylthiophosphates, esters d’acide phosphorique, esters d’acide thiophosphorique), p. ex. parathion = E 605® forte, pour lesquels les acétylcholinestérases inhibées peuvent être réactivées par l’antidote spécifique Toxogonin.
  • -Symptomatologie de l’intoxication aiguë par les organophosphorés
  • -On peut suspecter une intoxication par des insecticides organophosphorés en présence de signes d’excitation parasympathique tels que: myosis (éventuellement absente!), bronchospasme, gastro-entérite, bradycardie, coliques et collapsus. En font également partie les symptômes suivants: convulsions ou contractions fibrillaires, dépression respiratoire, œdème pulmonaire, coma.
  • -Dans des cas moins graves, il est justifié de suspecter une intoxication par les organophosphorés dès l’apparition des symptômes suivants: vertiges, troubles visuels, faiblesse, asthme, nausées, sueurs, vomissements.
  • -Pharmacocinétique
  • -Absorption/distribution
  • -Toxogonin est généralement administré par voie intraveineuse, ce qui en assure la biodisponibilité. Après une application intraveineuse chez des patients présentant une intoxication par les organophosphorés, des taux plasmatiques de 3.6 à 7.2 mg/l (10 à 20 micromoles/l) d’obidoxime ont été mesurés après une administration de 250 mg de chlorure d’obidoxime en bolus suivie d’une perfusion continue de 750 mg/24 h. Après l’injection intramusculaire d’une ampoule de Toxogonin (0.25 g, soit env. 3 mg de chlorure d’obidoxime/kg de poids corporel) chez des sujets sains, des pics de concentration d’environ 6 μg/ml d’obidoxime ont été atteints dans le sang après 20 à 40 min.
  • -La liaison du chlorure d’obidoxime aux protéines plasmatiques est minime. Le volume de distribution, s’élevant à 0.171 l/kg en moyenne, correspond à celui de l’espace extracellulaire, mais peut atteindre 0.32 l/kg chez les patients présentant une intoxication par les organophosphorés.
  • -Métabolisme/élimination
  • -L’élimination du chlorure d’obidoxime se fait principalement par voie rénale. Présentant une demi-vie d’environ 2 heures, la substance a été éliminée dans l’urine sous forme inchangée. Après 2 heures, 52% de la dose injectée sont éliminés, et 87% après 8 heures.
  • -Données précliniques
  • -Propriétés toxicologiques
  • -Les expérimentations animales indiquent que le chlorure d’obidoxime est un principe actif présentant une toxicité intrinsèque relativement faible et un large spectre thérapeutique.
  • -Des signes de surdosage peuvent être observés chez les animaux après une administration intraveineuse de chlorure d’obidoxime dépassant 50 mg/kg de poids corporel. La symptomatologie de l’intoxication aiguë se caractérise par les symptômes suivants: faiblesse musculaire, états de paralysie et d‘excitation motrice, dyspnée et paralysie respiratoire.
  • +Mode et durée d’applicationL’administration de Toxogonin doit être précédée de mesures générales d’urgence et de premières administrations d’atropine! Les mesures mises en œuvre durant le premier quart d’heure étant cruciales pour le pronostic du patient intoxiqué, le traitement doit déjà être initié avant l’hospitalisation! Les mesures suivantes doivent être mises en œuvre le plus rapidement possible.
  • +Mesures d’ordre généralEn général: dégagement des voies respiratoires (intubation), aspiration des sécrétions et, éventuellement, respiration artificielle.Mise en place immédiate d’un accès veineux, substitution volémique (succédanés du plasma).En cas d’œdème pulmonaire (sécrétion bronchique abondante!): administrer immédiatement de l’atropine à dose élevée.En cas d’intoxication par voie orale: effectuer immédiatement un lavage gastrique puis instiller du charbon actif, le cas échéant à plusieurs reprises. En cas de troubles de la conscience ou de perte de conscience, n’effectuer le lavage gastrique qu’après intubation.En cas d’intoxication par voie cutanée: retirer les vêtements et laver complètement le corps avec une solution de bicarbonate de sodium ou du polyéthylène glycol.
  • +Traitement par atropineAdministrer l’atropine le plus rapidement possible: 2 à 5 mg par voie intraveineuse, à répéter à intervalles de 5 à 15 min jusqu’à l’apparition de signes nets d’atropinisation (contrôle de la sécheresse buccale ou de la quantité de sécrétion bronchique chez les patients intubés). En cas d’intoxications par des organophosphorés, la tolérance à l’atropine est très élevée. Chez les enfants: unidoses de 0.05 mg/kg.Le traitement systématique par atropine doit déjà être initié avant le transport à l’hôpital. Il sert à lutter contre le risque d’arrêt cardiaque lors de bradycardie. L’administration d’atropine doit continuer jusqu’à l’apparition de signes de surdosage (peau brûlante et sèche, sécheresse buccale, légère tachycardie).
  • +Traitement par ToxogoninRemarque: l’utilisation de Toxogonin ne dispense en aucun cas de l’atropine!Après les premières administrations d’atropine, le traitement antidote spécifique par Toxogonin débute d’abord par une injection intraveineuse lente en bolus: 1 ampoule de 250 mg (env. 4 mg/kg de poids corporel) chez les adultes et 4 à 8 mg/kg de poids corporel chez les enfants. Ce traitement est poursuivi en perfusion continue à raison de 750 mg/24 h (enfants: 10 mg/kg de poids corporel par jour) jusqu’à la réduction de la concentration d’organophosphorés en dessous du seuil critique.La première administration de Toxogonin doit être effectuée si possible au plus tard 6 heures après l’intoxication (ceci ne s’applique pas à l’administration d’atropine).Les expérimentations animales ayant montré un certain effet irritant en cas d’injection intra-artérielle de Toxogonin, il est particulièrement indiqué d’effectuer l’injection intraveineuse dans la règle de l’art.Toxogonin peut aussi être injecté par voie intramusculaire.Si l’injection de Toxogonin lors d’une intoxication par un insecticide n’est pas rapidement suivie d’une nette amélioration, il ne s’agit très probablement pas d’une intoxication par des organophosphorés sensibles à Toxogonin, ou il s’agit d’acétylcholinestérases déjà anciennes et impossibles à réactiver par Toxogonin. Les injections de Toxogonin ne doivent alors pas être renouvelées.Les conditions d’intoxication, notamment la nature et la quantité d’organophosphorés absorbés ainsi que d’autres facteurs, varient d’un cas à l’autre, rendant impossible une prévision fiable de l’ampleur de l’effet antidote induit par Toxogonin dans un cas particulier. L'utilisation de Toxogonin en cas d’intoxications par des organophosphorés est en principe utile pour assurer le meilleur contrôle possible de l’intoxication dans le cadre de son traitement global. Des surdosages doivent alors être évités (cf. rubrique Surdosage). Si le traitement par Toxogonin est effectué conformément aux recommandations, un danger supplémentaire pour la victime de l’intoxication est improbable.
  • +Compatibilité avec des solutions pour perfusionToxogonin (250 mg) est compatible avec 250 ml de glucose (5 %) ou 250 ml de solution saline physiologique (NaCl 0.9 %) pendant 24 h.
  • +Contre-indicationsIntoxications par des insecticides du groupe des carbamates (p. ex. aldicarbe = Temik®5G). Toxogonin est alors inefficace ou risque même de renforcer l’effet des carbamates. Dans ces cas, seuls l’administration d’atropine et un traitement symptomatique sont envisageables.Toxogonin ne doit pas être utilisé chez des patients hypersensibles au chlorure d’obidoxime.
  • +Mises en garde et précautionsAucune.
  • +Grossesse / AllaitementGrossesseJusqu’à présent, il n’y a pas d’expérience clinique suffisante concernant l’emploi de Toxogonin pendant la grossesse. Dans un cas, une femme enceinte a reçu de l’obidoxime (1250 mg en 24 h) au cours du 5e mois de grossesse, sans que ce traitement ait eu d’effets néfastes sur la mère ou l’enfant.Les ampoules de Toxogonin ne doivent pas être administrées pendant la grossesse, sauf en cas de nécessité absolue.
  • +AllaitementOn ignore si Toxogonin passe dans le lait maternel.
  • +Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machinesNon pertinent.
  • +Effets indésirablesEn raison de la nature de ce produit, il n’existe pas de données issues d’essais cliniques permettant d’estimer la fréquence d’effets secondaires.
  • +Troubles du système nerveuxTrouble gustatif* (goût mentholé), engourdissement**
  • +Troubles cardiaquesElévation de la fréquence du pouls*, élévation de la pression artérielle*, troubles du rythme cardiaque**
  • +Troubles gastrointestinauxSécheresse buccale*
  • +Troubles hépato-biliairesIctère cholestatique** (après administration de 3000 à 10 000 mg au cours de 1 à 3 jours), troubles de la fonction hépatique** (en cas de dosage supérieur à 2000 mg).
  • +Troubles muscosquelettiques, du tissu conjonctif et des osFaiblesse musculaire*
  • +Troubles généraux et accidents liés au site d’administrationSensation de chaleur*, sensibilité au froid*
  • +InvestigationsChangements ECG**
  • +* Chez des sujets sains, ce symptôme a disparu spontanément en l’espace de 2 heures.** Chez les patients présentant des intoxications par des organophosphorés, une contribution de Toxogonin au symptôme ne peut être exclue.
  • +SurdosageUn dépassement important de la dose individuelle ou totale recommandée de Toxogonin peut induire un effet inverse consistant en une inhibition supplémentaire des acétylcholinestérases accompagnée d’une aggravation des symptômes d’intoxication. Un tel risque est particulièrement important s’il existe simultanément dans l’organisme des concentrations élevées de Toxogonin et d’importantes quantités d’organophosphorés. Dans ce cas, comme lors d’intoxications graves par des organophosphorés, il faut envisager une hémoperfusion ou une exsanguino-transfusion.De plus, en cas de surdosage important, une contribution de Toxogonin à des troubles passagers de la fonction hépatique ne peut pas être exclue.
  • +Propriétés / EffetsCode ATC: V03AB13
  • +Mécanisme d’action/pharmacodynamiqueLe chlorure d’obidoxime agit contre les symptômes d’intoxication provoqués par les organophosphorés (inhibition des acétylcholinestérases et accumulation subséquente d’acétylcholine). Le chlorure d’obidoxime peut judicieusement compléter le traitement symptomatique indispensable de l’intoxication par les organophosphorés par l’atropine.Le chlorure d’obidoxime peut réactiver les acétylcholinestérases bloquées dont la fonction est inhibée par les organophosphorés (alkylphosphates, alkylthiophosphates, esters d’acide phosphorique, esters d’acide thiophosphorique). Ceci ne s’applique pas aux phosphoramidates comme le tabun ou le fénamiphos.Une nette réactivation peut être escomptée en présence de taux plasmatiques de 10 à 20 micromoles de chlorure d’obidoxime. A des concentrations élevées, qui ne sont pas atteintes lors de l’administration des doses recommandées, le chlorure d’obidoxime lui-même induit une faible inhibition des cholinestérases.
  • +Champs d’applicationIntoxications par des insecticides appartenant au groupe des organophosphorés (alkylphosphates, alkylthiophosphates, esters d’acide phosphorique, esters d’acide thiophosphorique), p. ex. parathion = E 605® forte, pour lesquels les acétylcholinestérases inhibées peuvent être réactivées par l’antidote spécifique Toxogonin.
  • +Symptomatologie de l’intoxication aiguë par les organophosphorésOn peut suspecter une intoxication par des insecticides organophosphorés en présence de signes d’excitation parasympathique tels que: myosis (éventuellement absente!), bronchospasme, gastro-entérite, bradycardie, coliques et collapsus. En font également partie les symptômes suivants: convulsions ou contractions fibrillaires, dépression respiratoire, œdème pulmonaire, coma.Dans des cas moins graves, il est justifié de suspecter une intoxication par les organophosphorés dès l’apparition des symptômes suivants: vertiges, troubles visuels, faiblesse, asthme, nausées, sueurs, vomissements.
  • +PharmacocinétiqueAbsorption/distributionToxogonin est généralement administré par voie intraveineuse, ce qui en assure la biodisponibilité. Après une application intraveineuse chez des patients présentant une intoxication par les organophosphorés, des taux plasmatiques de 3.6 à 7.2 mg/l (10 à 20 micromoles/l) d’obidoxime ont été mesurés après une administration de 250 mg de chlorure d’obidoxime en bolus suivie d’une perfusion continue de 750 mg/24 h. Après l’injection intramusculaire d’une ampoule de Toxogonin (0.25 g, soit env. 3 mg de chlorure d’obidoxime/kg de poids corporel) chez des sujets sains, des pics de concentration d’environ 6 μg/ml d’obidoxime ont été atteints dans le sang après 20 à 40 min.La liaison du chlorure d’obidoxime aux protéines plasmatiques est minime. Le volume de distribution, s’élevant à 0.171 l/kg en moyenne, correspond à celui de l’espace extracellulaire, mais peut atteindre 0.32 l/kg chez les patients présentant une intoxication par les organophosphorés.
  • +Métabolisme/éliminationL’élimination du chlorure d’obidoxime se fait principalement par voie rénale. Présentant une demi-vie d’environ 2 heures, la substance a été éliminée dans l’urine sous forme inchangée. Après 2 heures, 52 % de la dose injectée sont éliminés, et 87 % après 8 heures.
  • +Données précliniquesPropriétés toxicologiquesLes expérimentations animales indiquent que le chlorure d’obidoxime est un principe actif présentant une toxicité intrinsèque relativement faible et un large spectre thérapeutique.Des signes de surdosage peuvent être observés chez les animaux après une administration intraveineuse de chlorure d’obidoxime dépassant 50 mg/kg de poids corporel. La symptomatologie de l’intoxication aiguë se caractérise par les symptômes suivants: faiblesse musculaire, états de paralysie et d‘excitation motrice, dyspnée et paralysie respiratoire.
  • -Remarques particulières
  • -Incompatibilités
  • -Aucune incompatibilité connue à ce jour. Au sujet de la compatibilité avec des solutions pour perfusion, voir la rubrique «Posologie/Mode d’emploi».
  • -Influence sur les méthodes de diagnostic
  • -En cas d’intoxications par les organophosphorés, l’activité des acétylcholinestérases et des cholinestérases dans le sang est diminuée. Ce résultat peut être utilisé pour contribuer à la fiabilité du diagnostic. Les estérases mentionnées pouvant aussi être inhibées par des concentrations élevées de Toxogonin, le sang utilisé à des fins diagnostiques doit être prélevé avant la première injection de Toxogonin.
  • -Stabilité
  • -Les ampoules de Toxogonin ne doivent pas être utilisées au-delà de la date figurant après la mention Verwendbar bis/EXP.
  • -Remarques concernant le stockage
  • -Conserver Toxogonin à température ambiante (15-25 °C). Ne pas conserver au réfrigérateur ou congeler. Tenir hors de portée des enfants.
  • +Remarques particulièresIncompatibilitésAucune incompatibilité connue à ce jour. Au sujet de la compatibilité avec des solutions pour perfusion, voir la rubrique Posologie / Mode d’emploi.
  • +Influence sur les méthodes de diagnosticEn cas d’intoxications par les organophosphorés, l’activité des acétylcholinestérases et des cholinestérases dans le sang est diminuée. Ce résultat peut être utilisé pour contribuer à la fiabilité du diagnostic. Les estérases mentionnées pouvant aussi être inhibées par des concentrations élevées de Toxogonin, le sang utilisé à des fins diagnostiques doit être prélevé avant la première injection de Toxogonin.
  • +StabilitéLes ampoules de Toxogonin ne doivent pas être utilisées au-delà de la date figurant après la mention Verwendbar bis/EXP.
  • +Remarques concernant le stockageConserver Toxogonin à température ambiante (15-25°C). Ne pas conserver au réfrigérateur ou congeler. Tenir hors de portée des enfants.
  • -31514 (Swissmedic).
  • -Présentation
  • -5 ampoules de 1 ml, [B]
  • +31514 (Swissmedic)
  • +Présentation5 ampoules d1 ml, [B]
  • -Merck (Suisse) SA, Zoug.
  • +Curatis AG, 4410 Liestal
  • -Décembre 2013.
  • +Décembre 2013
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