42 Changements de l'information professionelle Progynova mite |
-Lactosum monohydricum 46 mg, excipiens pro compresso obducto.
- +Lactosum monohydricum 46 mg, Maydis amylum, Povidonum K 25, Talcum, Magnesii stearas, Saccharum 34 mg, Povidonum K 90, Macrogolum 6000, Calcii carbonas, Cera montanglycoli pro compresso obducto.
-Principes actifs
-Estradioli valeras.
-Lactosum monohydricum 47 mg, excipiens pro compresso obducto.
- +Lactosum monohydricum 47 mg, Maydis amylum, Povidonum K 25, Talcum, Magnesii stearas, Saccharum 34 mg, Povidonum K 90 , Macrogolum 6000, Calcii carbonas, Glycerolum 85%, Titanii dioxidum (E 171), Ferrum oxydatum flavum (E172), Cera montanglycoli pro compresso obducto.
-Si la patiente oublie de prendre une dragée à l'heure habituelle, elle devra réparer cet oubli, en prenant la dragée dans les 24 heures afin d'éviter l'apparition de saignements intermenstruels.
- +L'oubli de la prise d'une dragée à l'heure habituelle doit être rattrapé dans les plus brefs délais. Au cas où plus de 24 heures se seraient écoulées, il ne faut cependant pas prendre de dragée supplémentaire. L'oubli de plusieurs dragées peut conduire à des saignements irréguliers.
- +Progynova/Progynova mite n'a pas été étudié chez les patientes présentant des troubles de la fonction hépatique. Progynova/Progynova mite est contre-indiqué en cas d'insuffisance hépatique sévère (voir «Contre-indications»). Aucun ajustement de la dose n'est nécessaire chez les patientes présentant une altération légère à modérée de la fonction hépatique. Les patientes doivent cependant être étroitement surveillées (voir «Mises en garde et précautions»).
-Progynova/Progynova mite n'a pas été étudié chez des patientes atteintes d'insuffisance rénale. Une adaptation de la dose n'est probablement pas nécessaire.
- +Progynova/Progynova mite n'a pas été étudié chez des patientes atteintes d'insuffisance rénale.
-Les avantages et les risques possibles liés à l'utilisation de Progynova/Progynova mite seront évalués chez les patientes présentant des facteurs de risque.
- +Dans le cas d'une aggravation ou lors de la première survenue de l'une des conditions ou de l'un des facteurs de risque suivants, une analyse bénéfice/risque individuelle doit être effectuée et le traitement doit être interrompu, le cas échéant.
-Des études randomisées contrôlées et des études épidémiologiques ont mis en évidence un risque accru de cancer du sein chez des femmes qui recevaient un THS sur plusieurs années. Par conséquent, avant d'initier un THS et chaque année par la suite, le médecin devra effectuer un examen des seins et la femme procéder à un auto-examen de ses seins. Les utilisatrices doivent être informées des modifications mammaires à signaler impérativement à leur médecin. Selon l'âge et les facteurs de risque individuels, une mammographie additionnelle peut être indiquée.
-Une méta-analyse de 51 études épidémiologiques a montré que le risque de survenue d'un cancer du sein augmente avec la durée du THS et diminue après l'arrêt du THS. Le risque relatif (RR) de survenue d'un cancer du sein était de 1,35 (intervalle de confiance (IC) à 95 %: 1,21 à 1,49) pour les femmes qui recevaient un THS pendant 5 ans ou plus.
-L'étude Women's Health Initiative (WHI), une vaste étude prospective, randomisée, contrôlée par placebo, a montré chez plus de 8 000 femmes âgées ménopausées (âge au début de l'étude 50 à 79 ans, âge moyen 63 ans), sous THS combiné à base d'estrogènes conjugués et d'acétate de médroxyprogestérone (AMP) une augmentation de la fréquence des carcinomes mammaires invasifs par rapport au placebo après une durée moyenne de traitement de 5,6 ans dans le groupe sous estrogènes/progestatif (RR 1,24 [IC à 95 %: 1,02 à 1,50]). On ignore si le risque est comparable pour d'autres produits combinés de THS. En revanche, pour la monothérapie d'estrogènes, le risque n'était pas augmenté (RR 0,77 [IC à 95 %: 0,59 à 1,01]).
-L'étude Million Women, une étude de cohorte non randomisée, a recruté 1 084 110 femmes. L'âge moyen des femmes à leur inclusion dans l'étude était de 55,9 ans. La moitié des femmes recevaient un THS avant et/ou au moment de leur inclusion dans l'étude, les autres femmes n'avaient jamais reçu de THS. On a enregistré 9 364 cas de cancer invasif du sein et 637 cas de décès des suites d'un cancer du sein, après une période moyenne d'observation respective de 2,6 et 4,1 ans. En comparaison avec les femmes qui n'avaient jamais reçu de THS, les femmes qui recevaient un THS au moment de leur inclusion dans l'étude présentaient un risque accru en termes de morbidité (RR 1,66 [IC à 95 %: 1,58 à 1,75]) et peut-être, dans une moindre mesure, également en termes de mortalité des suites d'un cancer du sein (RR 1,22 [IC à 95 %: 1,00 à 1,48]). Le risque le plus élevé a été observé sous traitement combiné d'estrogènes et de progestatif (RR 2,00 [IC à 95 %: 1,88 à 2,12]). Pour la monothérapie d'estrogènes, le risque relatif était de 1,30 (IC à 95 %: 1,21 à 1,40). Les résultats ont été semblables pour divers estrogènes et progestatifs, pour divers dosages et voies d'administration et pour les traitements continus ou séquentiels. Avec tous les types de THS, le risque s'est accru avec la durée de l'application. Après l'arrêt du traitement, le risque a régressé (dernière application il y a plus de 5 ans: RR 1,04 [IC à 95 %: 0,95 à 1,12]).
- +Des études randomisées contrôlées et des études épidémiologiques ont mis en évidence un risque accru de cancer du sein chez des femmes qui recevaient un THS sur plusieurs années. Le risque est particulièrement élevé lorsque la durée d'utilisation est supérieure à 5 ans. Dans une méta-analyse d'études épidémiologiques, le risque relatif (RR) chez les femmes qui recevaient un THS pendant 5 ans ou plus était de 1,35 (IC à 95%: 1,21-1,49). Dans certaines études, une augmentation du risque a également été observée après une durée de traitement plus courte (1-4 ans). En général, l'augmentation du risque était plus élevée avec un traitement combiné œstrogène/progestatif qu'avec une monothérapie par œstrogènes.
- +Par conséquent, avant d'initier un THS et chaque année par la suite, le médecin devra effectuer un examen des seins et la femme procéder à un auto-examen de ses seins. Selon l'âge et les facteurs de risque individuels, une mammographie additionnelle peut être indiquée. Les utilisatrices doivent être informées des modifications mammaires à signaler impérativement à leur médecin.
- +Deux grandes méta-analyses d'études épidémiologiques ont montré que le risque de survenue d'un cancer du sein augmente avec la durée du THS et diminue après l'arrêt du THS. Le temps nécessaire pour revenir au risque de base correspondant à l'âge dépend de la durée de l'utilisation précédente du THS. Si la durée d'utilisation est supérieure à 5 ans, le risque peut encore être augmenté pendant 10 ans ou plus après l'arrêt.
- +L'étude Women's Health Initiative (WHI), une vaste étude prospective, randomisée, contrôlée par placebo, a montré chez plus de 8 000 femmes âgées ménopausées (âge au début de l'étude 50 à 79 ans, âge moyen 63 ans), sous THS combiné à base d'estrogènes conjugués et d'acétate de médroxyprogestérone une augmentation de la fréquence des carcinomes mammaires invasifs par rapport au placebo après une durée moyenne de traitement de 5,6 ans dans le groupe sous estrogènes/progestatif (RR 1,24 [IC à 95 %: 1,02 à 1,50]). En revanche, pour la monothérapie d'estrogènes, le risque n'était pas augmenté (RR 0,77 [IC à 95 %: 0,59 à 1,01]).
- +L'étude Million Women, une étude de cohorte non randomisée, a recruté 1 084 110 femmes. L'âge moyen des femmes à leur inclusion dans l'étude était de 55,9 ans. La moitié des femmes recevaient un THS avant et/ou au moment de leur inclusion dans l'étude, les autres femmes n'avaient jamais reçu de THS. On a enregistré 9 364 cas de cancer invasif du sein et 637 cas de décès des suites d'un cancer du sein, après une période moyenne d'observation respective de 2,6 et 4,1 ans. Les femmes qui recevaient un THS au moment de leur inclusion dans l'étude présentaient un risque accru en termes de morbidité (RR 1,66 [IC à 95 %: 1,58 à 1,75]) et peut-être, dans une moindre mesure, également en termes de mortalité des suites d'un cancer du sein (RR 1,22 [IC à 95 %: 1,00 à 1,48]) par rapport aux femmes qui n'avaient jamais reçu un tel traitement. Le risque le plus élevé a été observé sous traitement combiné d'estrogènes et de progestatif (RR 2,00 [IC à 95 %: 1,88 à 2,12]). Pour la monothérapie d'estrogènes, le risque relatif était de 1,30 (IC à 95 %: 1,21 à 1,40). Les résultats ont été semblables pour divers estrogènes et progestatifs, pour divers dosages et voies d'administration et pour les traitements continus ou séquentiels. Avec tous les types de THS, le risque s'est accru avec la durée de l'application.
-Le risque de survenue d'un événement thromboembolique veineux peut temporairement s'accroître lors d'une immobilisation prolongée, d'une intervention chirurgicale majeure ou après un traumatisme grave. Chez les femmes sous substitution hormonale, il convient d'accorder une grande attention aux mesures prophylactiques afin d'éviter des thromboembolies veineuses postopératoires. Selon la nature de l'intervention et la durée de l'immobilisation, il faut envisager une interruption temporaire du THS, si possible quelques semaines (4 à 6 semaines) avant l'intervention en cas d'opération élective. Le traitement ne sera repris qu'une fois que la patiente aura retrouvé une mobilité complète.
- +Le risque de survenue d'un événement thromboembolique veineux peut temporairement s'accroître lors d'une immobilisation prolongée, d'une intervention chirurgicale majeure ou après un traumatisme grave. Chez les femmes sous substitution hormonale, il convient d'accorder une grande attention aux mesures prophylactiques afin d'éviter des thromboembolies veineuses postopératoires. Selon la nature de l'intervention et la durée de l'immobilisation, il faut envisager une interruption temporaire du THS, si possible 4 à 6 semaines avant l'intervention en cas d'opération élective. Le traitement ne sera repris qu'une fois que la patiente aura retrouvé une mobilité complète.
-On sait que les estrogènes peuvent augmenter la lithogénicité de la bile. Chez certaines femmes, le risque de maladies vésiculaires (surtout cholélithiase) est de ce fait augmenté sous une estrogénothérapie.
- +Les estrogènes peuvent augmenter la lithogénicité de la bile. Plusieurs études épidémiologiques ont constaté une augmentation faible mais statistiquement significative du risque de maladies vésiculaires (surtout cholélithiase) ou une augmentation de l'incidence des cholécystectomies sous THS. Il convient d'en tenir compte en particulier chez les patientes qui présentent en outre d'autres facteurs de risque de cholélithiase (comme l'obésité ou l'hyperlipidémie).
-Chez les femmes souffrant d'un angio-œdème héréditaire, les estrogènes exogènes peuvent induire ou aggraver les symptômes de l'angio-œdème.
- +Chez les femmes souffrant d'un angio-œdème héréditaire et/ou acquis, les estrogènes exogènes peuvent induire ou aggraver les symptômes de l'angio-œdème.
-Chaque dragée de Progynova/Progynova mite contient environ 46 mg respectivement 47 mg de lactose. Les patientes qui sont atteintes d'une intolérance au galactose, une maladie héréditaire rare, d'un déficit en Lapp-lactase ou d'une malabsorption du glucose-galactose et qui suivent un régime sans lactose doivent tenir compte de ces quantités.
- +Progynova/Progynova mite contient du lactose et du saccharose. Les patientes présentant une intolérance au fructose/galactose, un déficit total en lactase, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
-Effets d'autres médicaments sur la pharmacocinétique de Progynova/Progynova mite
- +Effets d'autres substances sur la pharmacocinétique du valérate d'estradiol
-Influence de Progynova/Progynova mite sur la pharmacocinétique d'autres médicaments
- +Influence du valérate d'estradiol sur la pharmacocinétique d'autres substances
-Aucun autre contraceptif hormonal ou THS n'a été évalué. On s'attend cependant à ce que de telles préparations présentent un potentiel d'interactions comparable. Lorsqu'un traitement par Progynova/Progynova mite est nouvellement instauré chez une patiente prenant de la lamotrigine, un ajustement de la dose de lamotrigine peut donc s'avérer nécessaire et les concentrations de lamotrigine doivent être surveillées étroitement au début du traitement.
- +Aucun autre contraceptif hormonal et aucun THS n'ont été évalué. On s'attend cependant à ce que de telles préparations présentent un potentiel d'interactions comparable. Lorsqu'un traitement par Progynova/Progynova mite est nouvellement instauré chez une patiente prenant de la lamotrigine, un ajustement de la dose de lamotrigine peut donc s'avérer nécessaire et les concentrations de lamotrigine doivent être surveillées étroitement au début du traitement.
-Aucune étude correspondante n'a été effectuée. Une influence de Progynova/Progynova mite sur l'aptitude à la conduite ou à l'utilisation de machines est improbable, voir cependant la rubrique «Effets indésirables».
- +Aucune étude n'a été effectuée à ce sujet. Une influence de Progynova/Progynova mite sur l'aptitude à la conduite ou à l'utilisation de machines est improbable, voir cependant la rubrique «Effets indésirables».
-Ci-après sont mentionnés les effets indésirables qui ont été observés sous Progynova ou Progynova mite dans le cadre des études cliniques et/ou de la surveillance postcommercialisation, par système d'organe et par fréquence. Les catégories de fréquence sont définies comme suit: fréquent (≥1/100 à <1/10); occasionnel (≥1/1 000 à <1/100), rares (≥1/10 000 et <1/1 000); fréquence inconnue (la fréquence exacte ne peut être estimée essentiellement sur la base des rapports spontanés issus de la surveillance postcommercialisation).
- +Ci-après sont mentionnés les effets indésirables qui ont été observés sous Progynova ou Progynova mite dans le cadre des études cliniques et/ou de la surveillance postcommercialisation, par système d'organe et par fréquence. Les catégories de fréquence sont définies comme suit: fréquent (≥1/100 à <1/10); occasionnel (≥1/1 000 à <1/100), rares (≥1/10 000 et <1/1 000); fréquence inconnue (essentiellement sur la base des rapports spontanés issus de la surveillance post-commercialisation; la fréquence exacte ne peut pas être estimée).
-La baisse du taux d'estrogènes s'accentue après la ménopause. Le tableau clinique du syndrome de carence estrog��nique se caractérise par des symptômes végétatifs, psychiques et organiques (p.ex. des bouffées de chaleur, des crises sudorales, une tachycardie, des vertiges, des insomnies et une humeur dépressive). Les modifications organiques les plus importantes sont une atrophie de la peau et des muqueuses et l'ostéoporose.
-Les altérations atrophiques peuvent, p.ex., contribuer à une vulnérabilité accrue des organes génitaux et, au niveau du tractus urogénital, à des troubles de la miction. Une estrog��nothérapie systémique permet de traiter efficacement les troubles végétatifs, psychiques et organiques. Des examens cytologiques de l'épithélium vaginal ont permis d'établir que Progynova entraîne une substitution suffisante du déficit estrogénique.
-Chez les patientes ne présentant aucune symptomatologie vasomotrice, les estrogènes n'éliminent ni les variations d'humeur ni les états dépressifs.
- +Progynova/Progynova mite est une monopréparation estrogénique destinée au traitement des symptômes de la carence en estrog��nes consécutive à la ménopause naturelle ou artificielle.
- +Après une prise orale de valérate d'estradiol, le principe actif, estradiol, est rapidement libéré. L'estradiol, synthétisé chez la femme essentiellement par le follicule ovarien depuis les premières règles jusqu'à la ménopause, est l'estrogène le plus actif au niveau des récepteurs (p.ex. dans l'utérus, le vagin, l'urètre, le sein, l'hypothalamus, l'hypophyse, les ostéoblastes et le foie).
- +La carence en estrog��ne ovarien entraîne chez de nombreuses femmes une instabilité vasomotrice et thermorégulatrice (bouffées de chaleur), des troubles du sommeil, une humeur dépressive et une atrophie croissante de l'appareil urogénital. Une estrogénothérapie substitutive permet en grande partie de remédier à ces troubles. Une humeur dépressive ne peut cependant être influencée favorablement par Progynova/Progynova mite, que si elle survient en lien avec des symptômes vasomoteurs.
-Non applicable.
- +Voir «Mécanisme d'action».
-Embryotoxicité/tératogénicité
- +Toxicité sur la reproduction
-Tenir hors de portée des enfants.
- +Conserver hors de portée des enfants.
-Août 2021.
- +Juillet 2022.
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