92 Changements de l'information professionelle Quilonorm |
-1 comprimé contient 536 mg d’acétate de lithium dihydrate correspondant à 8,1 mmol de lithium.
- +1 comprimé contient 536 mg d'acétate de lithium dihydrate correspondant à 8,1 mmol de lithium.
-Possibilités d’emploi
- +Possibilités d'emploi
-Un électrocardiogramme doit être pratiqué avant l’instauration d’un traitement par le lithium.
- +Un électrocardiogramme doit être pratiqué avant l'instauration d'un traitement par le lithium.
-La dose journalière doit être ajustée individuellement en fonction des concentrations sériques obtenues et de l’évolution clinique. Il est important de doser la lithiémie dans les échantillons sanguins prélevés si possible 12 heures exactement après la dernière prise. Il s’agit normalement de la dernière dose du soir.
-La concentration optimale des concentrations sériques de lithium se situe entre 0,6 et 1,0 mmol (mval)/l. Des différences importantes au niveau de l’excrétion de lithium et une marge considérable de variations individuelles de la réponse thérapeutique imposent un ajustement individuel de la posologie.
-Lors du passage de Quilonorm à Quilonorm retard ou de l’inverse, prendre en considération qu’un comprimé de Quilonorm correspond à 8,1 mmol de lithium et qu’un comprimé de Quilonorm retard correspond à 12,2 mmol de lithium. Si possible, veiller à administrer la même dose globale journalière de lithium. En traitement d’entretien, la plupart des patients sont stabilisés par 24,4 mmol de lithium par jour (soit 3 comprimés de Quilonorm ou 2 comprimés de Quilonorm retard).
- +La dose journalière doit être ajustée individuellement en fonction des concentrations sériques obtenues et de l'évolution clinique. Il est important de doser la lithiémie dans les échantillons sanguins prélevés si possible 12 heures exactement après la dernière prise. Il s'agit normalement de la dernière dose du soir.
- +La concentration optimale des concentrations sériques de lithium se situe entre 0,6 et 1,0 mmol (mval)/l. Des différences importantes au niveau de l'excrétion de lithium et une marge considérable de variations individuelles de la réponse thérapeutique imposent un ajustement individuel de la posologie.
- +Lors du passage de Quilonorm à Quilonorm retard ou de l'inverse, prendre en considération qu'un comprimé de Quilonorm correspond à 8,1 mmol de lithium et qu'un comprimé de Quilonorm retard correspond à 12,2 mmol de lithium. Si possible, veiller à administrer la même dose globale journalière de lithium. En traitement d'entretien, la plupart des patients sont stabilisés par 24,4 mmol de lithium par jour (soit 3 comprimés de Quilonorm ou 2 comprimés de Quilonorm retard).
-On obtient généralement un effet optimal avec 4 comprimés de Quilonorm retard (1800 mg), répartis sur plusieurs prises unitaires. Ces doses permettent en règle générale d’obtenir une lithiémie de l’ordre de 0,8 à 1,2 mmol/l.
- +On obtient généralement un effet optimal avec 4 comprimés de Quilonorm retard (1800 mg), répartis sur plusieurs prises unitaires. Ces doses permettent en règle générale d'obtenir une lithiémie de l'ordre de 0,8 à 1,2 mmol/l.
-La dose d’entretien doit être choisie pour atteindre une lithiémie de l’ordre de 0,5 à 1,0 mmol/l. La lithiémie sera mesurée souvent durant une phase aiguë, et tous les 2 mois dans les cas non compliqués ainsi que lors d’un traitement d’entretien.
- +La dose d'entretien doit être choisie pour atteindre une lithiémie de l'ordre de 0,5 à 1,0 mmol/l. La lithiémie sera mesurée souvent durant une phase aiguë, et tous les 2 mois dans les cas non compliqués ainsi que lors d'un traitement d'entretien.
-En l'absence de données relatives à l’efficacité et à la sécurité d’emploi chez l’enfant de moins de 12 ans, un traitement par lithium n’est pas conseillé dans ce groupe d’âge.
- +En l'absence de données relatives à l'efficacité et à la sécurité d'emploi chez l'enfant de moins de 12 ans, un traitement par lithium n'est pas conseillé dans ce groupe d'âge.
-Les doses nécessaires à l’obtention de concentrations sériques efficaces chez les patients âgés sont souvent plus faibles. De même, on peut observer chez ce groupe de patients âgés des effets secondaires à des posologies parfaitement tolérées par des patients plus jeunes (voir «Mises en garde et précautions»).
- +Les doses nécessaires à l'obtention de concentrations sériques efficaces chez les patients âgés sont souvent plus faibles. De même, on peut observer chez ce groupe de patients âgés des effets secondaires à des posologies parfaitement tolérées par des patients plus jeunes (voir «Mises en garde et précautions»).
-néphropathie,
-maladie cardiovasculaire (notamment insuffisance cardiaque), syndrome du QT long congénital ou antécédents familiaux de QT long congénital de même que chez les patients ayant un intervalle QT long acquis (intervalle QTc >450 msec chez l’homme et intervalle QTc >470 msec chez la femme),
-hypothyroïdie non traitée,
-troubles du bilan sodique suite à une déshydratation,
-régime pauvre en sel de cuisine,
-maladie d’Addison,
-car ces patients présentent un risque accru d’intoxication par le lithium. Toutefois, si l’indication psychiatrique a un caractère vital et si le patient ne réagit pas à d’autres médications, le traitement par Quilonorm pourra être instauré avec une extrême prudence. Dans un tel cas, une hospitalisation du patient et un dosage journalier de la lithiémie seront nécessaires.
-L’allaitement est contre-indiqué durant un traitement par Quilonorm/Quilonorm retard (cf. «Grossesse/Allaitement»).
- +·néphropathie,
- +·maladie cardiovasculaire (notamment insuffisance cardiaque), syndrome du QT long congénital ou antécédents familiaux de QT long congénital de même que chez les patients ayant un intervalle QT long acquis (intervalle QTc >450 msec chez l'homme et intervalle QTc >470 msec chez la femme),
- +·hypothyroïdie non traitée,
- +·troubles du bilan sodique suite à une déshydratation,
- +·régime pauvre en sel de cuisine,
- +·maladie d'Addison,
- +car ces patients présentent un risque accru d'intoxication par le lithium. Toutefois, si l'indication psychiatrique a un caractère vital et si le patient ne réagit pas à d'autres médications, le traitement par Quilonorm pourra être instauré avec une extrême prudence. Dans un tel cas, une hospitalisation du patient et un dosage journalier de la lithiémie seront nécessaires.
- +L'allaitement est contre-indiqué durant un traitement par Quilonorm/Quilonorm retard (cf. «Grossesse/Allaitement»).
-Un examen physique approfondi à l’instauration du traitement sera suivi d’une surveillance étroite des malades pour contrôler l’efficacité de Quilonorm/Quilonorm retard. Au début du traitement, un contrôle hebdomadaire de la lithiémie est nécessaire. Par la suite, les taux sériques du lithium seront contrôlés tous les deux mois.
-Lors d’une brève interruption du traitement (qui n’est pas sans risques pour le patient), la dose journalière sera réduite de telle manière que la lithiémie ne tombe pas au-delà du seuil thérapeutique de 0,6 mmol (mval)/l. En outre, il est conseillé en pareil cas de répartir la dose journalière en quatre prises environ permettant ainsi d’éviter les pics sériques.
-Avant l’instauration d’un traitement par le lithium, il convient de procéder impérativement à des tests sanguins avec explorations des fonctions thyroïdiennes (T4 et TSH), à un dosage de la créatinine sérique (ou dosage de la clairance de la créatinine) et à un culot urinaire. Il convient d’y associer une surveillance pondérale. Le lithium peut influencer les ondes T de l’électrocardiogramme. Un électrocardiogramme devra être pratiqué avant la mise en route du traitement par le lithium. Une surveillance clinique régulière de la fonction thyroïdienne, jointe à celle du laboratoire hématologique, est indispensable durant un traitement prolongé par le lithium, en vue d’un dépistage précoce de tout désordre thyroïdien d’origine iatrogène.
-Un traitement au long cours par le lithium peut s’accompagner d’une baisse du pouvoir des reins à concentrer les urines pouvant se manifester occasionnellement par un diabète insipide néphrogène, avec polyurie et polydipsie. Il est donc recommandé de vérifier un trouble suspecté de la fonction rénale (réabsorption de l’eau) par le dosage de la natriémie. Face à de tels symptômes, une vigilance spéciale s’impose pour éviter toute déshydration chez ces patients, afin d’empêcher une rétention toxique du lithium.
-Une néphropathie tubulo-interstitielle a été très rarement observée lors d’un traitement de longue durée. Parce que cette néphropathie peut être irréversible, un contrôle régulier de la fonction rénale est recommandé lors de traitement par le lithium.
- +Un examen physique approfondi à l'instauration du traitement sera suivi d'une surveillance étroite des malades pour contrôler l'efficacité de Quilonorm/Quilonorm retard. Au début du traitement, un contrôle hebdomadaire de la lithiémie est nécessaire. Par la suite, les taux sériques du lithium seront contrôlés tous les deux mois.
- +Lors d'une brève interruption du traitement (qui n'est pas sans risques pour le patient), la dose journalière sera réduite de telle manière que la lithiémie ne tombe pas au-delà du seuil thérapeutique de 0,6 mmol (mval)/l. En outre, il est conseillé en pareil cas de répartir la dose journalière en quatre prises environ permettant ainsi d'éviter les pics sériques.
- +Avant l'instauration d'un traitement par le lithium, il convient de procéder impérativement à des tests sanguins avec explorations des fonctions thyroïdiennes (T4 et TSH), à un dosage de la créatinine sérique (ou dosage de la clairance de la créatinine) et à un culot urinaire. Il convient d'y associer une surveillance pondérale. Le lithium peut influencer les ondes T de l'électrocardiogramme. Un électrocardiogramme devra être pratiqué avant la mise en route du traitement par le lithium. Une surveillance clinique régulière de la fonction thyroïdienne, jointe à celle du laboratoire hématologique, est indispensable durant un traitement prolongé par le lithium, en vue d'un dépistage précoce de tout désordre thyroïdien d'origine iatrogène.
- +Un traitement au long cours par le lithium peut s'accompagner d'une baisse du pouvoir des reins à concentrer les urines pouvant se manifester occasionnellement par un diabète insipide néphrogène, avec polyurie et polydipsie. Il est donc recommandé de vérifier un trouble suspecté de la fonction rénale (réabsorption de l'eau) par le dosage de la natriémie. Face à de tels symptômes, une vigilance spéciale s'impose pour éviter toute déshydration chez ces patients, afin d'empêcher une rétention toxique du lithium.
- +Une néphropathie tubulo-interstitielle a été très rarement observée lors d'un traitement de longue durée. Parce que cette néphropathie peut être irréversible, un contrôle régulier de la fonction rénale est recommandé lors de traitement par le lithium.
-Les patients traités en même temps par un neuroleptique doivent faire l’objet d’une surveillance étroite en vue du dépistage précoce d’une symptomatologie de neurotoxicité. L’apparition de tels symptômes impose l’arrêt immédiat du traitement. Dans des cas extrêmement rares, l’administration concomitante de lithium et d’un neuroleptique peut conduire à un syndrome encéphalopathique (caractérisé par du délire, des crises convulsives ou une incidence accrue des manifestations extrapyramidales), qui peut ressembler ou être identique à un syndrome malin des neuroleptiques. Des lésions cérébrales irréversibles sont apparues dans quelques cas.
-Les diurétiques doivent être administrés uniquement avec prudence lors d’un traitement par le lithium (voir «Interactions»). La lithiémie est alors à surveiller à intervalles plus rapprochés, la posologie devant être ajustée en conséquence.
- +Les patients traités en même temps par un neuroleptique doivent faire l'objet d'une surveillance étroite en vue du dépistage précoce d'une symptomatologie de neurotoxicité. L'apparition de tels symptômes impose l'arrêt immédiat du traitement. Dans des cas extrêmement rares, l'administration concomitante de lithium et d'un neuroleptique peut conduire à un syndrome encéphalopathique (caractérisé par du délire, des crises convulsives ou une incidence accrue des manifestations extrapyramidales), qui peut ressembler ou être identique à un syndrome malin des neuroleptiques. Des lésions cérébrales irréversibles sont apparues dans quelques cas.
- +Les diurétiques doivent être administrés uniquement avec prudence lors d'un traitement par le lithium (voir «Interactions»). La lithiémie est alors à surveiller à intervalles plus rapprochés, la posologie devant être ajustée en conséquence.
-La médication par le lithium doit être interrompue deux jours avant le début de la sismothérapie, en vue d’atténuer le risque des états délirants pouvant apparaître à l’association de ces deux traitements.
-Avant toute anesthésie générale, il convient d’arrêter le lithium 2–3 jours avant l’intervention.
- +La médication par le lithium doit être interrompue deux jours avant le début de la sismothérapie, en vue d'atténuer le risque des états délirants pouvant apparaître à l'association de ces deux traitements.
- +Avant toute anesthésie générale, il convient d'arrêter le lithium 2–3 jours avant l'intervention.
-La toxicité du lithium est en rapport étroit avec la concentration sérique obtenue et est prévisible à partir d’un taux de 1,5 mmol/l, bien que chez les sujets particulièrement sensibles, des symptômes de toxicité peuvent déjà apparaître aux concentrations thérapeutiques. Il convient d’interrompre immédiatement le traitement dès les premiers signes de toxicité. Les symptômes d’une toxicité regroupent:
-des troubles gastrointestinaux tels que diarrhées, vomissements et déshydratation;
-anomalie cardiovasculaire, par ex. allongement du QT/QTc;
-des troubles neurologiques tels que ataxie, tremblements, hypertonie et contractions musculaires involontaires, hyperréflexie, troubles de l’élocution, états confusionnels, somnolence et nystagmus;
-une défaillance rénale aiguë n’a été que rarement signalée lors d’intoxication au lithium;
-les cas graves peuvent s’accompagner de convulsions, aboutir au coma ou au décès.
- +La toxicité du lithium est en rapport étroit avec la concentration sérique obtenue et est prévisible à partir d'un taux de 1,5 mmol/l, bien que chez les sujets particulièrement sensibles, des symptômes de toxicité peuvent déjà apparaître aux concentrations thérapeutiques. Il convient d'interrompre immédiatement le traitement dès les premiers signes de toxicité. Les symptômes d'une toxicité regroupent:
- +·des troubles gastrointestinaux tels que diarrhées, vomissements et déshydratation;
- +·anomalie cardiovasculaire, par ex. allongement du QT/QTc;
- +·des troubles neurologiques tels que ataxie, tremblements, hypertonie et contractions musculaires involontaires, hyperréflexie, troubles de l'élocution, états confusionnels, somnolence et nystagmus;
- +une défaillance rénale aiguë n'a été que rarement signalée lors d'intoxication au lithium;
- +les cas graves peuvent s'accompagner de convulsions, aboutir au coma ou au décès.
- +Tumeurs rénales
- +Des cas de microkystes, oncocytomes et carcinomes rénaux des tubes collecteurs ont été signalés chez des patients présentant une insuffisance rénale sévère ayant reçu du lithium pendant plus de 10 ans (voir «Effets indésirables»). Chez ces patients, il est recommandé d'effectuer une échographie rénale régulièrement, même après l'arrêt de la prise de lithium.
- +Dès les premiers signes de toxicité, le patient doit immédiatement consulter un médecin et un contrôle de la lithiémie doit être effectué. Les patients doivent être informés des symptômes de l'intoxication par le lithium.
- +
-Au début du traitement, le lithium fait baisser la réabsorption rénale du sodium et du potassium, pouvant induire des pertes sodiques importantes. Normalement, l’excrétion sodique et potassique devrait cependant revenir en l’espace d’une semaine aux valeurs d’avant le traitement.
-Il convient d’informer les patients en traitement ambulatoire ou leurs proches des éléments suivants:
-le traitement doit être interrompu immédiatement et le médecin traitant consulté lors de l’apparition des symptômes suivants: polydipsie, polyurie ou signes cliniques d’une toxicité par lithium;
-une consommation sodique et hydrique suffisante est indispensable;
-la prise du médicament doit avoir lieu à intervalles fixes. Si le patient a omis une prise, il devra simplement attendre l’heure de la prise suivante. En aucun cas il ne devra doubler la dose en vue de compenser la prise omise.
-L’aptitude du malade à tolérer le lithium est maximale en phase maniaque aiguë et elle baisse après la régression des symptômes de manie.
-Les facteurs suivants peuvent réduire l’excrétion rénale du lithium et favoriser ainsi l’apparition d’une toxicité:
-vomissements,
-diarrhée,
-infections concomitantes,
-pertes liquidiennes,
-autres médications (voir «Interactions»).
- +Au début du traitement, le lithium fait baisser la réabsorption rénale du sodium et du potassium, pouvant induire des pertes sodiques importantes. Normalement, l'excrétion sodique et potassique devrait cependant revenir en l'espace d'une semaine aux valeurs d'avant le traitement.
- +Il convient d'informer les patients en traitement ambulatoire ou leurs proches des éléments suivants:
- +·le traitement doit être interrompu immédiatement et le médecin traitant consulté lors de l'apparition des symptômes suivants: polydipsie, polyurie ou signes cliniques d'une toxicité par lithium;
- +·une consommation sodique et hydrique suffisante est indispensable;
- +·la prise du médicament doit avoir lieu à intervalles fixes. Si le patient a omis une prise, il devra simplement attendre l'heure de la prise suivante. En aucun cas il ne devra doubler la dose en vue de compenser la prise omise.
- +L'aptitude du malade à tolérer le lithium est maximale en phase maniaque aiguë et elle baisse après la régression des symptômes de manie.
- +Les facteurs suivants peuvent réduire l'excrétion rénale du lithium et favoriser ainsi l'apparition d'une toxicité:
- +·vomissements,
- +·diarrhée,
- +·infections concomitantes,
- +·pertes liquidiennes,
- +·autres médications (voir «Interactions»).
-Le lithium sera utilisé uniquement avec prudence chez le patient âgé car l’altération de la fonction rénale s’accompagne d’une sensibilité accrue au médicament.
- +Le lithium sera utilisé uniquement avec prudence chez le patient âgé car l'altération de la fonction rénale s'accompagne d'une sensibilité accrue au médicament.
-Des interactions sont possibles avec un certain nombre de médicaments et un traitement associé à d’autres médicaments sera instauré avec prudence. En particulier les interactions médicamenteuses suivantes ont été rapportées en clinique:
- +Des interactions sont possibles avec un certain nombre de médicaments et un traitement associé à d'autres médicaments sera instauré avec prudence. En particulier les interactions médicamenteuses suivantes ont été rapportées en clinique:
-Les substances actives suivantes peuvent faire augmenter les concentrations sériques du lithium à l’état d’équilibre, phénomène pouvant mener à une intoxication au lithium:
- +Les substances actives suivantes peuvent faire augmenter les concentrations sériques du lithium à l'état d'équilibre, phénomène pouvant mener à une intoxication au lithium:
-·inhibiteurs de l’ECA,
-·d'antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II (sartane).
-Diurétiques: les diurétiques d’épargne potassique, les diurétiques de l’anse de Henle. Les thiazidiques peuvent paradoxalement entraîner une rétention hydrique et une intoxication au lithium (voir «Mises en garde et précautions»).
- +·inhibiteurs de l'ECA.
- +·d'antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II (sartane)
- +·Diurétiques: les diurétiques d'épargne potassique, les diurétiques de l'anse de Henle. Les thiazidiques peuvent paradoxalement entraîner une rétention hydrique et une intoxication au lithium (voir «Mises en garde et précautions»).
-urée (carbamide),
-xanthines,
-substances alcalinisantes comme par ex. le bicarbonate de sodium,
-diurétiques (voir ci-dessus): diurétiques à effet osmotique et inhibiteurs de la carbo-anhydrase, dont l’acétazolamide.
-En conséquence, la fréquence des dosages de la lithiémie sera augmentée dès que le traitement par le lithium sera associé à l’une des substances énumérées ci-dessus.
- +·urée (carbamide),
- +·xanthines,
- +·substances alcalinisantes comme par ex. le bicarbonate de sodium,
- +·diurétiques (voir ci-dessus): diurétiques à effet osmotique et inhibiteurs de la carbo-anhydrase, dont l'acétazolamide.
- +En conséquence, la fréquence des dosages de la lithiémie sera augmentée dès que le traitement par le lithium sera associé à l'une des substances énumérées ci-dessus.
-les neuroleptiques, qui sont susceptibles de déclencher un syndrome d’encéphalopathie (voir «Mises en garde et précautions»),
-les anticonvulsivants,
-le méthyldopa,
-les antagonistes sélectifs des récepteurs sérotoninergiques (antagonistes du 5-HT). Une administration simultanée aura lieu avec prudence, cette association pouvant être à l’origine d’un syndrome sérotoninergique;
-les inhibiteurs calciques car ils sont susceptibles de renforcer l’effet neurotoxique du lithium et il peut s’avérer nécessaire d’ajuster la lithiémie au niveau le plus bas de l’intervalle thérapeutique,
-les antidépresseurs tricycliques.
- +·les neuroleptiques, qui sont susceptibles de déclencher un syndrome d'encéphalopathie (voir «Mises en garde et précautions»),
- +·les anticonvulsivants,
- +·le méthyldopa,
- +·les antagonistes sélectifs des récepteurs sérotoninergiques (antagonistes du 5-HT). Une administration simultanée aura lieu avec prudence, cette association pouvant être à l'origine d'un syndrome sérotoninergique;
- +·les inhibiteurs calciques car ils sont susceptibles de renforcer l'effet neurotoxique du lithium et il peut s'avérer nécessaire d'ajuster la lithiémie au niveau le plus bas de l'intervalle thérapeutique,
- +·les antidépresseurs tricycliques.
-Le lithium peut prolonger la durée de l’effet des médicaments assurant un blocage neuromusculaire. Lors de l’administration concomitante de calcitonine et de lithium, la lithiémie peut subir une baisse allant jusqu’à 30% rendant éventuellement nécessaire une adaptation posologique du lithium.
- +Le lithium peut prolonger la durée de l'effet des médicaments assurant un blocage neuromusculaire. Lors de l'administration concomitante de calcitonine et de lithium, la lithiémie peut subir une baisse allant jusqu'à 30% rendant éventuellement nécessaire une adaptation posologique du lithium.
-Il existe des indices clairs de risques pour l’embryon humain. Les données épidémiologiques réunies à ce jour indiquent que le lithium fait augmenter le risque d’anomalies cardiaques, en particulier celui du syndrome d’Ebstein et autres anomalies.
- +Il existe des indices clairs de risques pour l'embryon humain. Les données épidémiologiques réunies à ce jour indiquent que le lithium fait augmenter le risque d'anomalies cardiaques, en particulier celui du syndrome d'Ebstein et autres anomalies.
-Si malgré tout une grossesse survient pendant la thérapie par le lithium, la dose efficace la plus faible sera choisie et la lithiémie sera mesurée souvent en raison des altérations de la fonction rénale qui accompagnent la grossesse et l’accouchement.
-Interrompre la prise de lithium 7 à 10 jours avant le terme prévu car la capacité d’excrétion rénale subit pendant l’accouchement une baisse drastique pouvant provoquer une intoxication chez la mère comme chez le nouveau-né.
- +Si malgré tout une grossesse survient pendant la thérapie par le lithium, la dose efficace la plus faible sera choisie et la lithiémie sera mesurée souvent en raison des altérations de la fonction rénale qui accompagnent la grossesse et l'accouchement.
- +Interrompre la prise de lithium 7 à 10 jours avant le terme prévu car la capacité d'excrétion rénale subit pendant l'accouchement une baisse drastique pouvant provoquer une intoxication chez la mère comme chez le nouveau-né.
-Le lithium passe dans le lait maternel. L’allaitement est contre-indiqué durant un traitement par le lithium.
- +Le lithium passe dans le lait maternel. L'allaitement est contre-indiqué durant un traitement par le lithium.
-Le lithium peut provoquer des troubles au niveau du SNC comme somnolence, vertiges ou hallucinations. C’est pourquoi Quilonorm/- retard a une forte influence sur l’aptitude à la conduite ou à l’utilisation de machines.
- +Le lithium peut provoquer des troubles au niveau du SNC comme somnolence, vertiges ou hallucinations. C'est pourquoi Quilonorm/-retard a une forte influence sur l'aptitude à la conduite ou à l'utilisation de machines.
-L’incidence et l’ampleur des effets indésirables sont en règle générale en corrélation avec les taux sériques de lithium, tout en dépendant également de la sensibilité individuelle. La marge entre doses thérapeutiques et doses toxiques est très étroite.
- +Les fréquences suivantes ont été utilisées: «très fréquents» (≥1/10), «fréquents» (<1/10, ≥1/100), «occasionnels» (<1/100, ≥1/1000), «rares» (<1/1000, ≥1/10'000), «très rares» (<1/10'000).
- +L'incidence et l'ampleur des effets indésirables sont en règle générale en corrélation avec les taux sériques de lithium, tout en dépendant également de la sensibilité individuelle. La marge entre doses thérapeutiques et doses toxiques est très étroite.
-Organisme entier
-Œdème.
-Circulation sanguine et lymphatique
- +Affections hématologiques et du système lymphatique
-Troubles endocriniens
- +Affections endocriniennes
-Troubles psychiatriques
- +Affections psychiatriques
-Système nerveux
- +Affections du système nerveux
-Yeux
- +Affections oculaires
-Cœur
-Très fréquent (20–30%): modifications de l’ECG: aplatissement réversible et inversion de l’onde T et allongement de l’intervalle QT. En outre peuvent apparaître: arythmie, surtout bradycardie suite à un dysfonctionnement du nœud sinusal, collapsus circulatoire périphérique, chute de tension, œdème et maladie de Raynaud.
-Troubles gastro-intestinaux
- +Affections cardiaques
- +Très fréquent (20–30%): modifications de l'ECG: aplatissement réversible et inversion de l'onde T et allongement de l'intervalle QT. En outre peuvent apparaître: arythmie, surtout bradycardie suite à un dysfonctionnement du nœud sinusal, collapsus circulatoire périphérique, chute de tension, œdème, maladie de Raynaud et cardiomyopathie.
- +Affections gastro-intestinales
-Peau
-Occasionnel: acné, folliculite.
-Rare: alopécie, prurit, apparition ou aggravation d’un psoriasis existant, œdème angioneurotique, éruptions cutanées et autres signes d’hypersensibilité.
-Système musculo-squelettique
- +Affections de la peau et du tissu sous-cutané
- +Occasionnel: acné, folliculite
- +Rare: alopécie, prurit, apparition ou aggravation d'un psoriasis existant, œdème angioneurotique, éruptions cutanées et autres signes d'hypersensibilité.
- +Affections musculo-squelettiques et systémiques
-Reins et voies urinaires
- +Affections du rein et des voies urinaires
- +Rare: Des cas isolés de microkystes, oncocytome et carcinome rénal des tubes collecteurs (lors d'un traitement à long terme, c'est-à-dire de plus de 10 ans) ont été rapportés (voir «Mises en garde et précautions»).
- +
-Organes de reproduction et seins
- +Affections des organes de reproduction et du sein
- +Troubles généraux et anomalies au site d'administration
- +Oedème.
-Les concentrations toxiques du lithium sont proches des taux thérapeutiques. Les symptômes du surdosage sont semblables à ceux décrits à la rubrique «Effets indésirables» (e.a. troubles cardiovasculaires comme troubles du rythme cardiaque, allongement de l’intervalle QT/QTc, collapsus circulatoire). Dans les cas graves, on observe crises convulsives, coma ou décès.
- +Les concentrations toxiques du lithium sont proches des taux thérapeutiques. Les symptômes du surdosage sont semblables à ceux décrits à la rubrique «Effets indésirables» (e.a. troubles cardiovasculaires comme troubles du rythme cardiaque, allongement de l'intervalle QT/QTc, collapsus circulatoire). Dans les cas graves, on observe crises convulsives, coma ou décès.
-Le lithium possède un effet toxique au niveau tubulaire. Il provoque une limitation dose-dépendante du pouvoir de concentration urinaire pouvant aller jusqu’au diabète insipide. En cas de surdosage, une défaillance rénale aiguë suite à une nécrose tubulaire peut se manifester.
-Il n’existe à ce jour aucun antidote connu.
- +Le lithium possède un effet toxique au niveau tubulaire. Il provoque une limitation dose-dépendante du pouvoir de concentration urinaire pouvant aller jusqu'au diabète insipide. En cas de surdosage, une défaillance rénale aiguë suite à une nécrose tubulaire peut se manifester.
- +Il n'existe à ce jour aucun antidote connu.
-Quilonorm/Quilonorm retard est indiqué pour la prévention et le traitement des troubles affectifs de nature maniaco-dépressive. Il arrive que l’effet du traitement ne se déploie entièrement qu’après plusieurs mois. Dans de nombreux cas, un traitement par le lithium pendant plusieurs années sans interruption est nécessaire.
-Le mécanisme d’action du lithium n’a pas encore été élucidé. L’observation expérimentale montre toutefois que plusieurs systèmes neurochimiques sont modulés par le lithium: canaux ioniques, neuromédiateurs (sérotonine, dopamine et norépinéphrine) ainsi que substances messagères secondaires telles que les phosphoinositides et l’AMP cyclique (cAMP).
- +Quilonorm/Quilonorm retard est indiqué pour la prévention et le traitement des troubles affectifs de nature maniaco-dépressive. Il arrive que l'effet du traitement ne se déploie entièrement qu'après plusieurs mois. Dans de nombreux cas, un traitement par le lithium pendant plusieurs années sans interruption est nécessaire.
- +Le mécanisme d'action du lithium n'a pas encore été élucidé. L'observation expérimentale montre toutefois que plusieurs systèmes neurochimiques sont modulés par le lithium: canaux ioniques, neuromédiateurs (sérotonine, dopamine et norépinéphrine) ainsi que substances messagères secondaires telles que les phosphoinositides et l'AMP cyclique (cAMP).
-Lorsque le lithium est administré en association à un neuroleptique, l’induction des récepteurs dopaminergiques est bloquée. Le taux sérique et le turnover de la dopamine augmentent, ce qui empêche la libération de la norépinéphrine ainsi que l’induction des récepteurs D2, tout en renforçant l’effet des agonistes indirects.
-Au niveau des substances messagères secondaires, on observe une diminution de l’inositol et une inhibition du cycle des phosphoinositides. L’activité de l’adénylate-cyclase peut se trouver inhibée aussi bien qu’augmentée.
- +Lorsque le lithium est administré en association à un neuroleptique, l'induction des récepteurs dopaminergiques est bloquée. Le taux sérique et le turnover de la dopamine augmentent, ce qui empêche la libération de la norépinéphrine ainsi que l'induction des récepteurs D2, tout en renforçant l'effet des agonistes indirects.
- +Au niveau des substances messagères secondaires, on observe une diminution de l'inositol et une inhibition du cycle des phosphoinositides. L'activité de l'adénylate-cyclase peut se trouver inhibée aussi bien qu'augmentée.
-Les sels de lithium subissent une absorption gastrointestinale presque intégrale. Les pics sériques du lithium s’observent avec Quilonorm après 0,5 à 3 heures et avec Quilonorm retard après 4 à 4,5 heures. Les taux sériques montrent une variabilité individuelle importante entre les patients. Les concentrations sériques efficaces varient également entre les individus (voir «Posologie/Mode d’emploi»).
- +Les sels de lithium subissent une absorption gastrointestinale presque intégrale. Les pics sériques du lithium s'observent avec Quilonorm après 0,5 à 3 heures et avec Quilonorm retard après 4 à 4,5 heures. Les taux sériques montrent une variabilité individuelle importante entre les patients. Les concentrations sériques efficaces varient également entre les individus (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
-Le lithium se répartit dans tout l’organisme, cette distribution étant terminée après 6 à 10 heures environ. Des concentrations supérieures à celles mesurées dans le sérum se trouvent dans les os, dans la thyroïde et dans certains secteurs circonscrits de l’encéphale.
- +Le lithium se répartit dans tout l'organisme, cette distribution étant terminée après 6 à 10 heures environ. Des concentrations supérieures à celles mesurées dans le sérum se trouvent dans les os, dans la thyroïde et dans certains secteurs circonscrits de l'encéphale.
-La concentration sérique optimale en substance active se situe entre 0,6 et 1,0 mmol (mval)/l et ne devrait être portée à 1,2 mmol (mval)/l qu’à titre exceptionnel. La dose de lithium nécessaire sera choisie en fonction de l’excrétion rénale et du poids corporel, deux facteurs présentant de fortes différences individuelles.
- +La concentration sérique optimale en substance active se situe entre 0,6 et 1,0 mmol (mval)/l et ne devrait être portée à 1,2 mmol (mval)/l qu'à titre exceptionnel. La dose de lithium nécessaire sera choisie en fonction de l'excrétion rénale et du poids corporel, deux facteurs présentant de fortes différences individuelles.
-Chez les patients âgés, la demi-vie du lithium est de 30 à 36 heures, chez les patients jeunes elle s’élève à 18 heures environ.
- +Chez les patients âgés, la demi-vie du lithium est de 30 à 36 heures, chez les patients jeunes elle s'élève à 18 heures environ.
-Des études menées chez l'animal ont montré des signes d'un potentiel tératogène et dans le domaine de la toxicité de la reproduction du lithium. Chez le rat, la souris et le cochon, on a observé plus de résorptions intra-utérines, de petites portées et en phase post-partum, moins de nouveau-nés survivants. Chez le rat et la souris, on a de plus enregistré des malformations osseuses.
-Des études in vitro et des études menées chez l'animal ont montré que les composés du lithium pouvaient provoquer des mutations chromosomiques dans une gamme de doses cytotoxiques très importante. Aucune étude fiable à long terme n’a été menée sur le potentiel cancérogène du lithium.
- +Des études menées chez l'animal ont montré des signes d'un potentiel tératogène et dans le domaine de la toxicité de la reproduction du lithium. Chez le rat, la souris et le cochon, on a observé plus de résorptions intra-utérines, de petites portées et en phase post-partum, moins de nouveau-nés survivants. Chez le rat et la souris, on a de plus enregistré des malformations osseuses. Des études in vitro et des études menées chez l'animal ont montré que les composés du lithium pouvaient provoquer des mutations chromosomiques dans une gamme de doses cytotoxiques très importante. Aucune étude fiable à long terme n'a été menée sur le potentiel cancérogène du lithium.
-33460, 35960 (Swissmedic)
- +33460, 35960 (Swissmedic).
-Juillet 2015.
- +Février 2019.
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