ch.oddb.org
 
Apotheken | Hôpital | Interactions | LiMA | Médecin | Médicaments | Services | T. de l'Autorisation
Accueil - Information professionnelle sur Solu-Medrol 40 mg - Changements - 25.09.2024
102 Changements de l'information professionelle Solu-Medrol 40 mg
  • -Solu-Moderin 40 mg, flacon/ampoule et Act-O-Vial (ampoule à 2 compartiments)
  • -Saccharum, natrii dihydrogenophosphas monohydricus, dinatrii phosphas, natrii hydroxidum.
  • -Teneur totale en sodium par flacon/Act-O-Vial: 8.8 mg.
  • -Solvant: Aqua ad iniectabilia.
  • -Solu-Moderin 125 mg, Act-O-Vial (ampoule à 2 compartiments)
  • +Solu-Medrol 500 mg, flacons
  • -Teneur totale en sodium par Act-O-Vial: 14.6 mg.
  • -Solvant: Aqua ad iniectabilia.
  • +Teneur totale en sodium par flacon: 58.3 mg.
  • +Solvants: alcohol benzylicus 70.2 mg, aqua ad iniectabilia.
  • +Solu-Medrol 1 g, flacons
  • +Natrii dihydrogenophosphas monohydricus, dinatrii phosphas, natrii hydroxidum.
  • +Teneur totale en sodium par flacon: 116.8 mg.
  • +Solvants: alcohol benzylicus 140.4 mg, aqua ad iniectabilia.
  • -Dans les situations d'urgence ou les cas où l'administration orale n'est pas possible, Solu-Moderin est indiqué dans le traitement des affections suivantes:
  • +Dans les situations d'urgence ou les cas où l'administration orale n'est pas possible, Solu-Medrol est indiqué dans le traitement des affections suivantes:
  • +En cas d'asthme aigu, Solu-Medrol ne peut remplacer un traitement conventionnel, mais constitue un traitement d'appoint.
  • +
  • -Pour surmonter les phases critiques d'une maladie intestinale inflammatoire: colite ulcéreuse et entérite régionale (maladie de Crohn).
  • +Pour surmonter les phases critiques d'une maladie intestinale inflammatoire: colite ulcéreuse, maladie de Crohn.
  • -Une thérapie parentérale par des doses élevées de Solu-Moderin ne devra être poursuivie que jusqu'au moment où l'état du patient se sera stabilisé, et normalement pas au-delà de 48-72 heures.
  • -Solu-Moderin peut être administré par injection intraveineuse ou intramusculaire (exception: purpura thrombopénique idiopathique de l'adulte, traité uniquement par voie i. v.; l'administration par voie i. m. est contre-indiquée), de même que par perfusion intraveineuse. La thérapie initiale dans les cas d'urgence s'effectue de préférence par injection intraveineuse.
  • +Une thérapie parentérale par des doses élevées de Solu-Medrol ne devra être poursuivie que jusqu'au moment où l'état du patient se sera stabilisé, et normalement pas au-delà de 48-72 heures.
  • +Solu-Medrol peut être administré par injection intraveineuse ou intramusculaire (exception: purpura thrombopénique idiopathique de l'adulte, traité uniquement par voie i. v.; l'administration par voie i. m. est contre-indiquée), de même que par perfusion intraveineuse. La thérapie initiale dans les cas d'urgence s'effectue de préférence par injection intraveineuse.
  • -La dose de Solu-Moderin préconisée de 30 mg/kg de poids corporel est perfusée par voie i. v. en 30 minutes au minimum. Cette dose est répétée toutes les 4 à 6 heures au cours de 48 heures.
  • +La dose de Solu-Medrol préconisée de 30 mg/kg de poids corporel est perfusée par voie i. v. en 30 minutes au minimum. Cette dose est répétée toutes les 4 à 6 heures au cours de 48 heures.
  • +Il y a lieu de tenir compte de la stabilité maximale de la solution pour perfusion diluée; voir «Remarques particulières/remarques concernant la manipulation».
  • +
  • -Selon les données publiées, des thérapies par méthylprednisolone intraveineuse peuvent être appliquées dans le traitement à court terme des poussées aiguës de sclérose en plaques à des posologies de 500 mg/jour à 1'000 mg/jour sur 30 minutes pendant 3 à 5 jours. Solu-Moderin peut réduire la durée des poussées, mais n'a aucune influence sur le taux de rechute ou la progression de l'incapacité dans la sclérose en plaques. L'administration doit avoir lieu le matin pour réduire les risques de troubles du sommeil si nécessaire. Le traitement des poussées aiguës de la sclérose en plaques doit être effectué sous contrôle clinique étroit (protection gastrique, prophylaxie de la thrombose, pression artérielle, glycémie, électrolytes sériques).
  • -Il y a lieu de tenir compte de la stabilité maximale de la solution de perfusion diluée; voir «Remarques particulières/remarques concernant la manipulation».
  • -
  • +Selon les données publiées, des thérapies par méthylprednisolone intraveineuse peuvent être appliquées dans le traitement à court terme des poussées aiguës de sclérose en plaques à des posologies de 500 mg/jour à 1'000 mg/jour sur 30 minutes pendant 3 à 5 jours. Solu-Medrol peut réduire la durée des poussées, mais n'a aucune influence sur le taux de rechute ou la progression de l'incapacité dans la sclérose en plaques. L'administration doit avoir lieu le matin pour réduire les risques de troubles du sommeil si nécessaire. Le traitement des poussées aiguës de la sclérose en plaques doit être effectué sous contrôle clinique étroit (protection gastrique, prophylaxie de la thrombose, pression artérielle, glycémie, électrolytes sériques).
  • -Chez les patients atteints d'insuffisance hépatique grave ou d'hypothyroïdie, le métabolisme de la méthylprednisolone est ralenti et son effet peut s'en trouver renforcé. Il peut être nécessaire de réduire la dose en conséquence.
  • +Chez les patients atteints d'insuffisance hépatique grave ou d'hypothyroïdie, le métabolisme de la méthylprednisolone est ralenti et son effet peut s'en trouver renforcé. Il peut être nécessaire de réduire la dose en conséquence (voir «Mises en garde et précautions» et «Pharmacocinétique»).
  • -Chez les patients souffrant d'une insuffisance rénale, les corticostéroïdes doivent être utilisés avec prudence. Cependant, aucune adaptation posologique n'est nécessaire.
  • +Chez les patients souffrant d'une insuffisance rénale, les corticostéroïdes doivent être utilisés avec prudence. Cependant, aucune adaptation de la dose n'est nécessaire.
  • +Solu-Medrol ne doit pas être utilisé chez le prématuré et le nouveau-né. Pour ces catégories de patients, il existe des médicaments sans l'agent conservateur alcool benzylique (voir «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions – Utilisation en pédiatrie»).
  • +Solu-Medrol est contre-indiqué chez les prématurés, car il contient de l'alcool benzylique, un agent conservateur (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Effets indésirables causés par l'excipient alcool benzylique
  • +La solution injectable/pour perfusion prête à l'emploi contient 9 mg/ml d'alcool benzylique, équivalent à 70.2 mg/7.8 ml (Solu-Medrol 500 mg) resp. 140.4 mg/15.6 ml (Solu-Medrol 1 g). L'alcool benzylique peut provoquer des réactions allergiques.
  • +L'administration intraveineuse d'alcool benzylique a été associée à des effets indésirables graves et à la mort chez les nouveau-nés («syndrome de suffocation»).
  • +Risque accru en raison de l'accumulation chez les jeunes enfants.
  • +La probabilité de développer une toxicité est plus élevée chez les patients qui reçoivent des doses élevées. La quantité minimale d'alcool benzylique susceptible d'entraîner une toxicité n'est cependant pas connue. En cas d'utilisation de médicaments contenant de l'alcool benzylique, la somme quotidienne d'alcool benzylique provenant de toutes les sources doit être prise en compte. Les volumes élevés d'alcool benzylique doivent être utilisés avec prudence et en cas de nécessité uniquement, en particulier chez les personnes atteintes d'insuffisance hépatique ou rénale en raison du risque d'accumulation et de toxicité (acidose métabolique).
  • -Les doses pharmacologiques de corticostéroïdes administrées sur une période prolongée peuvent induire une suppression hypothalamo-hypophysaire-surrénale (insuffisance corticosurrénale secondaire). L'importance et la durée d'une insuffisance corticosurrénale varient d'un patient à l'autre et dépendent de la dose, de la fréquence, de l'heure d'administration et de la durée du traitement par des glucocorticoïdes. Cet effet peut être atténué par un traitement alterné.
  • +Les doses pharmacologiques de corticostéroïdes administrées sur une période prolongée peuvent induire une suppression de l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénal (insuffisance corticosurrénale secondaire). L'importance et la durée d'une insuffisance corticosurrénale varient d'un patient à l'autre et dépendent de la dose, de la fréquence, de l'heure d'administration et de la durée du traitement par des glucocorticoïdes. Cet effet peut être réduit par un traitement alterné.
  • -En cas d'apparition de symptômes potentiels de phéochromocytome tels que crise hypertensive, insuffisance cardiaque, tachycardie, céphalées, douleurs abdominales et/ou thoraciques, chez un patient sous traitement par Solu-Moderin, il faut penser à la possibilité d'un phéochromocytome inconnu jusqu'alors.
  • -Les glucocorticoïdes pouvant provoquer ou aggraver un syndrome de Cushing, les glucocorticoïdes doivent être évités chez les patients présentant une maladie de Cushing.
  • +En cas d'apparition de symptômes potentiels de phéochromocytome tels que crise hypertensive, insuffisance cardiaque, tachycardie, céphalées, douleurs abdominales et/ou thoraciques, chez un patient sous traitement par Solu-Medrol, il faut penser à la possibilité d'un phéochromocytome inconnu jusqu'alors.
  • +Les glucocorticoïdes pouvant provoquer ou aggraver un syndrome de Cushing, leur utilisation doit être évitée chez les patients présentant une maladie de Cushing.
  • -Les corticoïdes peuvent masquer les signes prémonitoires d'une infection ou activer des infections latentes. D'autre part, de nouvelles infections peuvent survenir sous corticothérapie. Enfin, les corticoïdes peuvent diminuer la résistance de l'organisme aux germes infectieux et rendre plus difficile la localisation d'une infection. En cas de maladies infectieuses graves, il convient d'assurer une protection antibiotique ou chimiothérapeutique adéquate.
  • +Les corticoïdes peuvent masquer les signes prémonitoires d'une infection ou activer des infections latentes. D'autre part, de nouvelles infections peuvent survenir sous corticothérapie. Enfin, les corticoïdes peuvent réduire la résistance de l'organisme aux germes infectieux et rendre plus difficile la localisation d'une infection. En cas de maladies infectieuses graves, il convient d'assurer une protection antibiotique ou chimiothérapeutique adéquate.
  • -On n'administrera Solu-Moderin à un patient tuberculeux que durant la phase fulgurante la plus active de la maladie ou en présence d'une tuberculose miliaire, et cela toujours en l'associant à un tuberculostatique approprié. Les patients présentant une tuberculose latente ou une réaction tuberculinique, et chez lesquels une corticothérapie est indiquée, doivent être étroitement surveillés vu le risque de réactivation de la maladie. Dans une corticothérapie à long terme, une chimioprophylaxie doit être prescrite à ces patients.
  • +On n'administrera Solu-Medrol à un patient tuberculeux que durant la phase fulgurante la plus active de la maladie ou en présence d'une tuberculose miliaire, et cela toujours en l'associant à un tuberculostatique approprié. Les patients présentant une tuberculose latente ou une réaction tuberculinique, et chez lesquels une corticothérapie est indiquée, doivent être étroitement surveillés vu le risque de réactivation de la maladie. Dans une corticothérapie à long terme, une chimioprophylaxie doit être prescrite à ces patients.
  • -Les vaccinations par des vaccins vivants sont contre-indiquées chez les personnes traitées par des doses immunosuppressives de corticostéroïdes.
  • -La vaccination par des vaccins inactivés ou des particules virales est possible, mais peut aboutir à un échec vaccinal en cas de traitement concomitant par des doses immunosuppressives de corticostéroïdes. Les personnes non traitées par des doses immunosuppressives de corticostéroïdes peuvent recevoir les vaccins nécessaires.
  • +Chez les patients recevant des doses immunosuppressives de corticostéroïdes, les vaccinations par des vaccins vivants sont contre-indiquées. Les vaccinations par des vaccins inactivés ou des particules virales peuvent être effectuées, mais leur succès peut s'avérer réduit ou inexistant.
  • +En ce qui concerne les vaccinations individuelles, les recommandations appropriées émises par les laboratoires pharmaceutiques concernés doivent être prises en compte.
  • +Les personnes ne recevant pas de doses immunosuppressives de corticostéroïdes peuvent recevoir les vaccins nécessaires.
  • -On a signalé des arythmies cardiaques et/ou un collapsus circulatoire, voire un arrêt cardiaque consécutif à l'injection intraveineuse rapide de doses très fortes de Solu-Moderin (plus de 0.5 g en moins de 10 minutes). Des bradycardies ont été observées pendant ou après l'administration i. v. de fortes doses de succinate sodique de méthylprednisolone, indépendamment de la vitesse ou de la durée de celle-ci.
  • -Les corticostéroïdes systémiques doivent être administrés avec prudence chez les patients présentant une insuffisance cardiaque et uniquement en cas de nécessité absolue.
  • +On a signalé des arythmies et/ou un collapsus circulatoire, voire un arrêt cardiaque consécutif à l'injection intraveineuse rapide de doses très fortes de Solu-Medrol (>0.5 g en moins de 10 minutes). Des bradycardies ont été observées pendant ou après l'administration i. v. de fortes doses de succinate sodique de méthylprednisolone, indépendamment de la vitesse ou de la durée de celle-ci.
  • +Chez les patients présentant une insuffisance cardiaque, les corticostéroïdes systémiques doivent être administrés avec prudence et uniquement en cas de nécessité absolue.
  • -Les stéroïdes doivent être administrés avec prudence chez les patients hypertendus.
  • +Chez les patients hypertendus, les stéroïdes doivent être administrés avec prudence.
  • +Des cas de thrombose, en particulier de thromboembolie veineuse, ont été rapportés en lien avec l'utilisation de corticostéroïdes. Par conséquent, la prudence est de rigueur lors de l'utilisation de corticostéroïdes chez des patients présentant une prédisposition avérée ou probable aux affections thromboemboliques.
  • -Une corticothérapie peut engendrer des troubles psychiques potentiellement graves sous forme d'euphorie, d'insomnie, de sautes d'humeur et de modifications de la personnalité, de dépressions sévères, voire de psychose manifeste. On a également observé sous corticoïdes une aggravation de l'instabilité émotionnelle ou des tendances psychotiques préexistantes.
  • -Les symptômes apparaissent le plus souvent dans les jours ou les semaines qui suivent le début du traitement.
  • +Une corticothérapie peut engendrer des troubles psychiques potentiellement graves sous forme d'euphorie, d'insomnie, de sautes d'humeur et de modifications de la personnalité, de dépressions sévères, voire de psychose manifeste. On a également observé sous corticoïdes une aggravation de l'instabilité émotionnelle ou des tendances psychotiques préexistantes. Les symptômes apparaissent le plus souvent dans les jours ou les semaines qui suivent le début du traitement.
  • -Lors d'une lésion aiguë de la moelle épinière, il faut tenir compte du fait que l'administration tardive de Solu-Moderin (plus de 8 heures après la survenue du traumatisme) n'améliore pas le pronostic ultérieur et risque même, dans certains cas, de l'aggraver.
  • +Chez les patients présentant une myasthénie grave, les corticostéroïdes doivent être administrés uniquement avec prudence. Lors du traitement de la myasthénie grave par des inhibiteurs de la cholinestérase en particulier, l'effet des inhibiteurs de la cholinestérase peut être réduit par les glucocorticoïdes et le risque d'une crise de myasthénie ainsi accru. Un traitement par des inhibiteurs de la cholinestérase doit par conséquent être arrêté 24 heures avant l'administration d'un corticostéroïde (voir «Interactions»).
  • +Lors d'une lésion aiguë de la moelle épinière, il faut tenir compte du fait que l'administration tardive de Solu-Medrol (plus de 8 heures après la survenue du traumatisme) n'améliore pas le pronostic ultérieur et risque même, dans certains cas, de l'aggraver.
  • -Effets hépatobiliaires
  • -Lorsque la méthylprednisolone était utilisée à des doses élevées (généralement à partir d'1 g par jour), des lésions hépatiques, par ex. une hépatite aiguë, ont été signalées, parfois avec une issue fatale. Pour la plupart, ces cas concernaient des patientes atteintes de sclérose en plaques. Le délai écoulé jusqu'à la manifestation d'une hépatite aiguë peut être de quelques semaines ou plus. Ces modifications étaient généralement réversibles après l'arrêt du traitement.
  • -Lors du traitement d'une myasthénie grave par un inhibiteur de la cholinestérase, les glucocorticoïdes peuvent diminuer l'action de l'inhibiteur et accroître le risque d'une crise de myasthénie. Un traitement par des inhibiteurs de la cholinestérase doit par conséquent être arrêté 24 heures avant l'administration d'un corticostéroïde (voir «Interactions»).
  • -Par principe, les corticostéroïdes ne doivent être instaurés qu'avec prudence chez les patients présentant une myasthénie grave.
  • +Syndrome de lyse tumorale (SLT)
  • +Au cours de la surveillance du marché, un syndrome de lyse tumorale a été rapporté chez des patients atteints de tumeurs malignes (en particulier de tumeurs hématologiques malignes, mais aussi de tumeurs solides) après l'utilisation de corticostéroïdes systémiques en monothérapie ou en association avec une chimiothérapie. Il s'agit d'un état susceptible de menacer le pronostic vital pouvant survenir consécutivement à une désintégration rapide des cellules tumorales. Le SLT peut être accompagné d'une augmentation de l'acide urique, du potassium et du phosphate dans le sérum, ainsi que d'une baisse du calcium sérique. La fonction rénale peut ensuite être perturbée et se dégrader jusqu'à la survenue d'une insuffisance rénale aiguë. Les facteurs de risque sont les tumeurs dont la charge tumorale et/ou le taux de prolifération sont élevés, ainsi qu'une réponse rapide à un traitement cytotoxique.
  • +Sous traitement par des corticostéroïdes, les patients présentant un risque élevé de SLT doivent donc être étroitement surveillés et des mesures prophylactiques appropriées doivent être prises.
  • +Des cas de SLT représentant la première manifestation d'une tumeur maligne jusqu'alors inconnue ont également été rapportés.
  • +Corticostéroïdes en cas de sclérodermie
  • +Chez les patients atteints de sclérodermie systémique, une incidence accrue de la crise rénale aiguë a été observée lors de l'utilisation de corticostéroïdes. Il s'agit d'une complication potentiellement mortelle qui s'accompagne notamment d'une hypertension maligne et d'une protéinurie. Les corticostéroïdes ne doivent donc être utilisés qu'avec prudence chez les patients souffrant de sclérodermie.
  • -Chez les patients présentant une infection herpétique de l'œil, les corticostéroïdes doivent être employés avec la plus grande prudence et seulement si la surface cornéenne est intacte, vu le risque de perforation de la cornée.
  • +Chez les patients présentant une infection herpétique de l'œil, les corticostéroïdes doivent être employés avec la plus grande prudence et seulement si la surface cornéenne est intacte, en raison du risque de perforation de la cornée.
  • -Corticostéroïdes en cas de sclérodermie
  • -Chez les patients atteints de sclérodermie systémique, une incidence accrue de la crise rénale aiguë a été observée lors de l'utilisation de corticostéroïdes. Il s'agit d'une complication potentiellement mortelle qui s'accompagne notamment d'une hypertension maligne et d'une protéinurie. Les corticostéroïdes ne doivent donc être utilisés qu'avec prudence chez les patients souffrant de sclérodermie.
  • +Effets hépatobiliaires
  • +Lorsque la méthylprednisolone était utilisée à des doses élevées (généralement à partir d'1 g par jour), des lésions hépatiques, par ex. une hépatite aiguë, ont été signalées, parfois avec une issue fatale. Pour la plupart, ces cas concernaient des patientes atteintes de sclérose en plaques. Le délai écoulé jusqu'à la manifestation d'une hépatite aiguë peut être de quelques semaines ou plus. Ces modifications étaient généralement réversibles après l'arrêt du traitement.
  • +Patients présentant une insuffisance hépatique
  • +Chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère, le métabolisme de la méthylprednisolone est retardé, ce qui peut renforcer les effets souhaités et indésirables (voir «Posologie/Mode d'emploi» et «Pharmacocinétique»).
  • -En cas d'œdème cérébral aigu et d'asthme bronchique aigu, Solu-Moderin ne peut remplacer un traitement conventionnel, mais constitue un traitement d'appoint.
  • -Autres affections dans lesquelles les corticoïdes ne doivent être utilisés qu'avec une prudence particulière
  • +En cas d'œdème cérébral aigu, Solu-Medrol ne peut remplacer un traitement conventionnel, mais constitue un traitement d'appoint.
  • +Autres mises en garde et précautions
  • -·Reins: chez les patients souffrant d'une insuffisance rénale, les corticostéroïdes doivent être utilisés avec prudence.
  • +·Insuffisance rénale: chez les patients souffrant d'une insuffisance rénale, les corticostéroïdes doivent être utilisés avec prudence.
  • -Interactions
  • -L'administration concomitante de Solu-Moderin et d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 doit être évitée (voir «Interactions»).
  • +·Des cas de sarcome de Kaposi ont été rapportés chez des patients sous corticothérapie. L'arrêt du traitement par des corticostéroïdes peut entraîner une rémission clinique.
  • -Chez les enfants et les adolescents traités par des glucocorticoïdes administrés en plusieurs doses quotidiennes sur une durée prolongée, la croissance et le développement peuvent être inhibés. Un tel traitement est donc subordonné à une indication extrêmement stricte. Le risque de développer ces effets indésirables peut être diminué par un traitement alterné de glucocorticoïdes.
  • +Solu-Medrol contient de l'alcool benzylique comme agent conservateur, aussi doit-on s'abstenir d'administrer le médicament aux nouveau-nés. Solu-Medrol ne doit pas être administré aux prématurés (voir «Contre-indications»).
  • +Chez les enfants et les adolescents traités par des glucocorticoïdes administrés en plusieurs doses quotidiennes sur une durée prolongée, la croissance et le développement peuvent être inhibés. Un tel traitement est donc subordonné à une indication extrêmement stricte. Le risque de développer ces effets indésirables peut être réduit par un traitement alterné de glucocorticoïdes.
  • -Chez les prématurés, une cardiomyopathie hypertrophique a été rapportée après l'utilisation systémique de glucocorticoïdes, y compris la méthylprednisolone (généralement dans le traitement d'affections respiratoires). De ce fait, un diagnostic approprié doit être établi pour surveiller la fonction et la structure cardiaques chez ces patients.
  • +Interactions notables
  • +Une toxicité stéroïdienne accrue pouvant aller jusqu'à des cas de syndrome de Cushing a été rapportée lors de l'administration simultanée de corticostéroïdes et de cobicistat, un inhibiteur puissant du CYP3A et inhibiteur de plusieurs protéines de transport utilisé dans le traitement des infections par le VIH. Solu-Medrol ne doit donc être utilisé avec le cobicistat qu'après une évaluation minutieuse du rapport bénéfice/risque. Dans ce cas, le patient doit être surveillé attentivement pour détecter d'éventuels effets indésirables causés par les stéroïdes. Si possible, le choix d'un stéroïde alternatif dont le métabolisme est indépendant du CYP3A doit être envisagé.
  • +L'utilisation concomitante de Solu-Medrol et d'autres inhibiteurs puissants du CYP3A4 nécessite également une prudence particulière (voir «Interactions»). Le cas échéant, la dose de stéroïdes doit être adaptée.
  • -Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par Act-O-Vial ou flacon, c.-à-d. qu'il est essentiellement «sans sodium».
  • +Solu-Medrol 500 mg contient 58.3 mg de sodium par flacon, ce qui équivaut à 2.9% de l'apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l'OMS de 2 g de sodium par adulte.
  • +Solu-Medrol 1 g contient 116.8 mg de sodium par flacon, ce qui équivaut à 5.8% de l'apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l'OMS de 2 g de sodium par adulte.
  • -Inhibiteurs enzymatiques: les corticostéroïdes sont métabolisés par le CYP3A4. L'administration concomitante d'inhibiteurs modérés à forts du CYP3A4 (par ex. inhibiteurs de la protéase (comme le ritonavir), antifongiques azolés (comme le kétoconazole, l'itraconazole), macrolides (comme la clarithromycine), produits contenant du cobicistat, diltiazem, isoniazide, vérapamil) peut provoquer une exposition accrue aux corticostéroïdes et ainsi augmenter le risque d'effets indésirables des corticostéroïdes systémiques. Le bénéfice d'une administration concomitante doit être rigoureusement évalué par rapport au risque potentiel d'effets des corticostéroïdes systémiques et, le cas échéant, les effets secondaires des corticostéroïdes systémiques doivent être surveillés chez les patients. Une réduction de la dose de méthylprednisolone peut être nécessaire afin d'éviter une toxicité des stéroïdes. Le jus de pamplemousse est aussi un inhibiteur du CYP3A4.
  • -Inducteurs enzymatiques: en cas d'administration concomitante d'inducteurs du CYP3A4 (par ex. barbituriques, carbamazépine, phénytoïne, primidone, rifampicine ainsi que préparations contenant du millepertuis [Hypericum perforatum]), la métabolisation de la méthylprednisolone est accélérée, et l'efficacité peut donc en être réduite. Pour cette raison, une augmentation de la dose de méthylprednisolone peut être nécessaire.
  • -De même, lors de l'administration concomitante d'autres substrats du CYP3A4 (par ex. benzodiazépines, cyclophosphamide, tacrolimus, aprépitant, fosaprépitant, diltiazem), la clairance hépatique de la méthylprednisolone peut être influencée, et une adaptation posologique nécessaire.
  • +Inhibiteurs enzymatiques: l'administration concomitante d'inhibiteurs modérés à forts du CYP3A4 (par ex. inhibiteurs de la protéase (comme le ritonavir), antifongiques azolés (comme l'itraconazole, le voriconazole), macrolides (comme la clarithromycine), produits contenant du cobicistat, diltiazem, isoniazide, vérapamil, mais aussi le jus de pamplemousse) peut provoquer une exposition accrue aux corticostéroïdes. Le bénéfice d'une administration concomitante doit être rigoureusement évalué par rapport aux risques potentiels, et les patients doivent être surveillés pour détecter les effets secondaires des corticoïdes systémiques. Une réduction de la dose de méthylprednisolone peut être nécessaire afin d'éviter une toxicité des stéroïdes.
  • +Inducteurs enzymatiques: en cas d'administration concomitante d'inducteurs du CYP3A4 (par ex. barbituriques, carbamazépine, phénytoïne, primidone, rifampicine ainsi que préparations contenant du millepertuis [Hypericum perforatum]), la métabolisation de la méthylprednisolone est accélérée, et l'efficacité peut donc en être réduite. Pour cette raison, une augmentation de la dose de méthylprednisolone peut être nécessaire.
  • +Substrats du CYP3A4: de même, lors de l'administration concomitante d'autres substrats du CYP3A4 (par ex. benzodiazépines, cyclophosphamide, tacrolimus, aprépitant, fosaprépitant, diltiazem), la clairance hépatique de la méthylprednisolone peut être influencée, et une adaptation posologique nécessaire.
  • -AINS: en cas d'administration concomitante de corticostéroïdes et d'AINS, l'incidence d'ulcères et d'hémorragies dans le tractus gastro-intestinal peut être augmentée.
  • +AINS: en cas d'administration concomitante de corticostéroïdes et d'AINS, l'incidence d'ulcères et d'hémorragies gastro-intestinaux peut être augmentée.
  • -Les études chez l'animal ont mis en évidence des effets indésirables pour le fœtus (voir «Données précliniques»). On ne dispose pas d'études contrôlées chez la femme enceinte et à ce jour, aucun effet exercé par les corticostéroïdes sur le déroulement de l'accouchement n'est connu. Des études rétrospectives de suivi de 17 femmes, ayant reçu des doses variées de différents glucocorticoïdes au cours de 34 grossesses n'ont donné aucun indice en faveur d'effets tératogènes du médicament. Comme tous les glucocorticoïdes, la méthylprednisolone franchit la barrière placentaire.
  • -Une étude rétrospective a montré une incidence accrue du faible poids de naissance chez les nouveau-nés dont la mère avait reçu des corticostéroïdes. Chez l'homme, le risque d'insuffisance pondérale à la naissance semble dépendre de la dose et peut être réduit par l'administration de plus faibles doses de corticostéroïdes. Une cataracte a été par ailleurs observée chez les nouveau-nés dont la mère avait reçu un traitement prolongé par des corticostéroïdes.
  • -Solu-Moderin ne doit donc être administré pendant la grossesse qu'en cas de nécessité absolue. Les nouveau-nés dont les mères ont reçu des doses de stéroïdes assez importantes pendant la grossesse doivent être soigneusement surveillés afin de détecter tout signe éventuel d'insuffisance corticosurrénale.
  • +Les corticostéroïdes tels que la méthylprednisolone ne doivent être utilisés pendant la grossesse qu'au terme d'une évaluation rigoureuse des risques et des bénéfices.
  • +La méthylprednisolone franchit bien le placenta. Il n'existe pas d'études suffisantes chez les femmes enceintes et l'expérience acquise sur la sécurité d'utilisation de la méthylprednisolone pendant la grossesse est insuffisante. Dans les études réalisées chez l'animal, l'administration de corticostéroïdes pendant la gestation a entraîné des malformations fœtales (voir «Données précliniques»). Chez l'homme, il n'existe cependant aucun indice selon lequel les corticostéroïdes provoquent des malformations congénitales.
  • +Une cataracte a été par ailleurs observée chez les nouveau-nés dont la mère avait reçu un traitement prolongé par des corticostéroïdes pendant la grossesse.
  • +Une étude rétrospective a montré une augmentation de l'incidence d'un faible poids à la naissance chez les nouveau-nés dont la mère avait reçu des corticostéroïdes pendant la grossesse. Le risque de faible poids de naissance ou de retard de croissance intra-utérin semble être dose-dépendant et peut être réduit par l'administration de doses plus faibles de corticostéroïdes.
  • +Les nouveau-nés dont la mère a reçu de fortes doses de corticostéroïdes pendant la grossesse doivent être surveillés attentivement pour détecter d'éventuels signes d'insuffisance corticosurrénale. Cependant, une insuffisance corticosurrénale cliniquement significative semble être rare chez les nouveau-nés ayant été exposés aux corticostéroïdes in utero.
  • +L'alcool benzylique peut également franchir le placenta (voir «Mises en garde et précautions»).
  • -Puisque la méthylprednisolone passe dans le lait maternel avec le risque d'un effet nocif, entre autres, sur la fonction corticosurrénale et la croissance du nourrisson, il ne faut pas allaiter en cas d'utilisation de Solu-Moderin.
  • +Puisque la méthylprednisolone passe dans le lait maternel avec le risque d'un effet nocif, entre autres, sur la fonction corticosurrénale et la croissance du nourrisson, il ne faut pas allaiter en cas d'utilisation de Solu-Medrol.
  • -L'effet des corticostéroïdes sur l'aptitude à la conduite et l'utilisation de machines n'a pas été étudié. Des effets indésirables tels que vertige, sensation vertigineuse, troubles visuels et fatigue peuvent apparaître après un traitement par des corticostéroïdes. Les patients concernés ne doivent pas conduire ni utiliser des machines.
  • +L'effet des corticostéroïdes sur l'aptitude à la conduite et l'utilisation de machines n'a pas été étudié. Des effets indésirables, tels que vertige, sensation vertigineuse, troubles visuels et fatigue peuvent apparaître après un traitement par des corticostéroïdes. Les patients concernés ne doivent pas conduire de véhicule, ni utiliser des machines.
  • -Les effets indésirables suivants sont listés selon leur classe d'organes et leur fréquence; ils s'appliquent typiquement aux corticostéroïdes à utilisation systémique et, par conséquent, peuvent aussi apparaître sous traitement par Solu-Moderin. La fréquence est définie comme suit: très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100 à <1/10), occasionnels (≥1/1'000 à <1/100), rares (≥1/10'000 à <1/1'000), très rares (<1/10'000), Fréquence inconnue (la fréquence ne peut pas être estimée de manière fiable sur la base des données disponibles).
  • +Les effets indésirables suivants sont listés selon leur classe d'organes et leur fréquence; ils s'appliquent typiquement aux corticostéroïdes à utilisation systémique et, par conséquent, peuvent aussi apparaître sous traitement par Solu-Medrol. La fréquence est définie comme suit: très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100 à <1/10), occasionnels (≥1/1'000 à <1/100), rares (≥1/10'000 à <1/1'000), très rares (<1/10'000), Fréquence inconnue (la fréquence ne peut pas être estimée de manière fiable sur la base des données disponibles).
  • -Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incl kystes et polypes)
  • -Fréquence inconnue: des cas de sarcome de Kaposi ont été rapportés chez des patients qui avaient reçu une corticothérapie. L'arrêt du traitement par des corticostéroïdes peut être suivi d'une rémission clinique.
  • -Fréquence inconnue: réactions d'hypersensibilité, y compris réactions anaphylactoïdes ou réactions anaphylactiques, y compris angio-œdème, atténuation des réactions aux tests cutanés.
  • +Fréquence inconnue: réactions d'hypersensibilité (y compris réactions anaphylactiques ou anaphylactoïdes, angiœdème), atténuation des réactions aux tests cutanés.
  • -Fréquence inconnue: hypopituitarisme, syndrome de sevrage des stéroïdes, déclenchement d'une crise de phéochromocytome chez des patients présentant un phéochromocytome préexistant (également latent).
  • +Fréquence inconnue: suppression de l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénal, syndrome de sevrage des stéroïdes, déclenchement d'une crise de phéochromocytome chez des patients présentant un phéochromocytome préexistant (également latent).
  • -Des troubles du rythme cardiaque et/ou un collapsus circulatoire et un arrêt cardiaque ont été rapportés après l'injection intraveineuse rapide de doses très fortes de Solu-Moderin (plus de 0.5 g en moins de 10 minutes). Une bradycardie a été observée pendant ou après l'application i. v. de fortes doses de succinate sodique de méthylprednisolone, indépendamment de la vitesse ou de la durée de celle-ci.
  • +Des arythmies et/ou un collapsus circulatoire et un arrêt cardiaque ont été rapportés après l'injection intraveineuse rapide de doses très fortes de Solu-Medrol (>0.5 g en moins de 10 minutes). Une bradycardie a été observée pendant ou après l'application i. v. de fortes doses de succinate sodique de méthylprednisolone, indépendamment de la vitesse ou de la durée de celle-ci.
  • -Fréquence inconnue: arthralgie, myalgie, myopathie, atrophie musculaire, arthropathie neuropathique, ruptures tendineuses (en particulier du tendon d'Achille), fractures par compression vertébrale, fractures pathologiques, ostéonécrose.
  • +Fréquence inconnue: arthralgies, myalgies, myopathie, atrophie musculaire, arthropathie neuropathique, ruptures tendineuses (en particulier du tendon d'Achille), fractures par compression vertébrale, fractures pathologiques, ostéonécrose.
  • -Pédiatrie
  • +Sécurité dans la population pédiatrique
  • -Les rapports de toxicité aiguë après surdosage de corticostéroïdes sont rares, aucun syndrome clinique de surdosage aigu n'est connu. En cas de surdosage, on ne dispose d'aucun antidote spécifique. On appliquera un traitement symptomatique et de soutien. La méthylprednisolone est dialysable (chez l'adulte, la clairance métabolique est de plus de 250 ml/min).
  • +Les rapports de toxicité aiguë après surdosage de corticostéroïdes sont rares, aucun syndrome clinique de surdosage aigu n'est connu. En cas de surdosage, on ne dispose d'aucun antidote spécifique. On appliquera un traitement symptomatique et de soutien. La méthylprednisolone est dialysable.
  • -La méthylprednisolone, principe actif de Solu-Moderin, est le dérivé méthylé en position 6 de la prednisolone. Le composé se trouve sous forme de succinate sodique (forme estérifiée), ce qui le rend très hydrosoluble et permet une hydrolyse rapide et complète in vivo. Pour cette raison, Solu-Moderin est spécialement indiqué lors de traitements intraveineux nécessitant l'atteinte rapide d'un taux plasmatique élevé.
  • +La méthylprednisolone, principe actif de Solu-Medrol, est le dérivé méthylé en position 6 de la prednisolone. Le composé se trouve sous forme de succinate sodique (forme estérifiée), ce qui le rend très hydrosoluble et permet une hydrolyse rapide et complète in vivo. Pour cette raison, Solu-Medrol est spécialement indiqué lors de traitements intraveineux nécessitant l'atteinte rapide d'un taux plasmatique élevé.
  • -L'action de la méthylprednisolone, ainsi que de tous les glucocorticoïdes, consiste en une stimulation ou une inhibition de la synthèse de protéines spécifiques dans les cellules. Ces protéines biologiquement actives sont responsables des effets systémiques intrinsèques. En raison de son mécanisme d'action, l'effet du médicament intervient au bout d'un certain délai, même après administration parentérale.
  • -Efficacité clinique
  • -
  • +L'action de la méthylprednisolone, ainsi que de tous les glucocorticoïdes, repose sur une stimulation ou une inhibition de la synthèse de protéines spécifiques dans les cellules. Ces protéines biologiquement actives sont responsables des effets systémiques intrinsèques. En raison de son mécanisme d'action, l'effet du médicament intervient au bout d'un certain délai, même après administration parentérale.
  • -L'effet pharmacologique maximum est atteint 1 à 2 heures après la perfusion i. v. de Solu-Moderin.
  • +Lors de l'administration de Solu-Medrol en perfusion i. v., l'effet pharmacologique maximal est atteint après 1 à 2 heures.
  • +Efficacité clinique
  • +Aucune donnée.
  • -En cas d'insuffisance hépatique sévère, la métabolisation de la méthylprednisolone est ralentie de telle sorte que les effets attendus et indésirables peuvent être renforcés.
  • +En cas d'insuffisance hépatique sévère, la métabolisation de la méthylprednisolone est ralentie (voir «Posologie/Mode d'emploi» et «Mises en garde et précautions»).
  • -Aucune adaptation posologique n'est nécessaire en cas d'insuffisance rénale, la méthylprednisolone est dialysable.
  • +La méthylprednisolone est dialysable.
  • -En outre, un examen des données publiées suggère que le farnésylate de prednisolone (PNF), qui est similaire par sa structure à la méthylprednisolone, n'a pas été mutagène dans des souches de Salmonella typhimurium et d'Escherichia coli jusqu'à 5'000 µg/plaque avec ou sans activation métabolique. Dans une lignée cellulaire de fibroblastes de hamsters chinois, le PNF à la concentration la plus élevée testée de 1'500 µg/ml a montré une légère augmentation de l'incidence des aberrations chromosomiques structurelles après activation métabolique.
  • +En outre, un examen des données publiées indique que le farnésylate de prednisolone (PNF), qui est similaire par sa structure à la méthylprednisolone, n'a pas été mutagène dans des souches de Salmonella typhimurium et d'Escherichia coli jusqu'à 5'000 µg/plaque avec ou sans activation métabolique. Dans une lignée cellulaire de fibroblastes de hamsters chinois, le PNF à la concentration la plus élevée testée de 1'500 µg/ml a montré une légère augmentation de l'incidence des aberrations chromosomiques structurelles après activation métabolique.
  • -Lors de l'administration de corticostéroïdes à des rats, une baisse de la fertilité a été observée. Lors du traitement sous-cutané de rats mâles pendant 6 semaines par corticostérone à des doses de 10 et 20 mg/kg/jour, une réduction du bouchon copulatoire a été observée, ce qui peut être un effet secondaire du moindre poids supplémentaire de l'organe. Au cours d'une étude de fertilité avec un traitement oral de 50, 150 ou 500 mg/kg/jour de riméxolone chez des rats mâles et femelles, une augmentation des résorptions fœtales et une réduction des fœtus vivants ont été constatées, sans effet sur la copulation ou les indices de fertilité.
  • +Lors de l'administration de corticostéroïdes à des rats, une baisse de la fertilité a été observée.
  • +Le stéroïde corticostérone a été injecté par voie sous-cutanée à des rats mâles à des doses de 0, 10 et 25 mg/kg/jour une fois par jour pendant 6 semaines, puis les animaux ont été accouplés avec des femelles non traitées. La dose élevée a été réduite à 20 mg/kg/jour après le jour 15. Moins de bouchons de copulation ont été observés, peut-être en raison d'une diminution du poids des organes accessoires. Le nombre de sites d'implantation et de fœtus vivants a été réduit.
  • +Le pouvoir de réduction de la fertilité des différents corticostéroïdes est très variable, raison pour laquelle il n'est pas possible d'évaluer quantitativement les risques liés à la méthylprednisolone.
  • -Solu-Moderin ne peut être mélangé qu'à des médicaments mentionnés sous «Remarques concernant la manipulation».
  • +Solu-Medrol ne peut être mélangé qu'à des médicaments mentionnés sous «Remarques concernant la manipulation».
  • -Concerne uniquement Solu-Moderin 40 mg: ne pas conserver au-dessus de 30 °C. Conserver hors de portée des enfants.
  • -Reconstitution dans l'Act-O-Vial (ampoule à 2 compartiments)
  • -(image)
  • -1.Appuyer sur le capuchon en plastique afin que le solvant puisse couler dans le compartiment inférieur contenant la poudre.
  • -2.Dissoudre la substance en agitant légèrement.
  • -3.Enlever le disque en plastique au centre du capuchon.
  • -4.Désinfecter le bouchon en caoutchouc.
  • -5.Enfoncer l'aiguille au centre du bouchon en caoutchouc jusqu'à ce que l'aiguille soit juste visible. Renverser l'ampoule de mélange et aspirer la dose nécessaire.
  • -Pour diminuer le risque de morceler le bouchon en caoutchouc, observer les recommandations suivantes lors du prélèvement de la solution:
  • -·Utiliser une aiguille aussi fine que possible.
  • -·Piquer le bouchon au niveau de la petite marque ronde, car le centre du bouchon est l'endroit le plus mince.
  • -·Enfoncer l'aiguille perpendiculairement à la surface du bouchon.
  • -(image)
  • -Introduire le solvant dans le flacon contenant la poudre, agiter légèrement jusqu'à dissolution complète. Seul le solvant fourni doit être utilisé pour la dissolution du lyophilisat.
  • -Ouverture de l'ampoule de solvant
  • - (image) (image)
  • -Tenir l'ampoule de telle manière que le point de couleur se situe en avant, c.-à-d. face au visage. Ouvrir l'ampoule en appliquant le pouce sur le point et en appuyant prudemment vers l'arrière.
  • -
  • -Solu-Moderin est une préparation à dose unitaire destinée à un usage unique. La solution doit être utilisée immédiatement après reconstitution; tout reste de solution doit être jeté.
  • -Concerne uniquement Solu-Moderin 40 mg: la stabilité chimique et physique de la solution reconstituée a été démontrée pendant une période de 48 heures à 2-8 °C.Pour des raisons microbiologiques, la solution reconstituée doit être utilisée immédiatement. Si la solution n'est pas utilisée immédiatement, les conditions de stockage et la durée du stockage relèvent de la responsabilité de l'utilisateur et ne doivent normalement pas dépasser 24 heures à une température comprise entre 2 et 8 °C, sauf si la reconstitution se déroule dans des conditions aseptiques contrôlées et validées.
  • -
  • +Introduire le solvant dans le flacon contenant la poudre, agiter légèrement jusqu'à dissolution complète. Seul le solvant fourni doit être utilisé pour la dissolution de la poudre.
  • +Solu-Medrol est une préparation à dose unitaire destinée à un usage unique. La solution doit être utilisée immédiatement après reconstitution; tout reste de solution doit être jeté.
  • -53697 (Swissmedic).
  • +35112 (Swissmedic).
  • -Solu-Moderin 40 mg: 1 flacon de poudre et 1 ampoule avec 1 ml de solvant [B].
  • -Solu-Moderin 40 mg: 1 Act-O-Vial (1 ml) [B].
  • -Solu-Moderin 125 mg: 1 Act-O-Vial (2 ml) [B].
  • +Solu-Medrol 500 mg: 1 flacon de poudre et 1 flacon de 7.8 ml de solvant [B].
  • +Solu-Medrol 1 g: 1 flacon de poudre et 1 flacon de 15.6 ml de solvant [B].
  • -Janvier 2024.
  • -LLD V009
  • +Juin 2024.
  • +LLD V044
2025 ©ywesee GmbH
Einstellungen | Aide | FAQ | Identification | Contact | Home