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Accueil - Information professionnelle sur Priadel retard - Changements - 11.05.2022
86 Changements de l'information professionelle Priadel retard
  • -Mannitol, amidon de maïs, gomme arabique, stéarate de magnésium, laurylsulfate de sodium, palmitate/stéarate de glycérol, carboxyméthylamidon sodique.
  • +Mannitol, amidon de maïs, gomme arabique, stéarate de magnésium, laurylsulfate de sodium, distéarate de glycol, carboxyméthylamidon sodique.
  • +Un comprimé retard contient env. 0,2 mg de sodium.
  • +
  • -Traitement des phases aiguës et prophylaxie à long terme de la maladie maniaco-dépressive (phases maniaques et dépressives). Dépressions endogènes.
  • +Traitement de la phase aiguë et prophylaxie à long terme de la maladie maniaco-dépressive (phases maniaques et dépressives). Dépressions endogènes.
  • +Instauration du traitement
  • +
  • -Traitement des épisodes maniaques aigus :
  • -La dose initiale consiste normalement en 600 mg deux fois par jour (1200 mg/jour) avec une lente augmentation de 200 à 600 mg jusqu'à ce qu'une réponse optimale soit obtenue. La concentration sérique de lithium doit être surveillée et ne devrait pas dépasser 1,2 mmol/l. Une fois le contrôle atteint, le dosage devrait être réduit au dosage de prophylaxie.
  • -Traitement au long cours et prophylaxie des crises:
  • -La dose normale est de 600 à 1200 mg par jour en une ou deux prises dans la journée. L'adaptation du dosage devrait conduire au maintien d'un taux sérique compris entre 0,6 et 1,0 mmol/l de lithium et ne devrait pas dépasser 1,2 mmol/l.
  • -Les comprimés ne devraient pas être croqués ou dissous mais sont à avaler avec une boisson froide. Les comprimés ont une barre de sécabilité et peuvent par conséquent être divisés précisément afin de permettre un dosage adapté.
  • -Quatre à cinq jours après le début du traitement (après une semaine au maximum) une prise de sang devrait être effectuée pour mesurer le taux sérique de lithium. Le but est d'ajuster le dosage de lithium et de maintenir la concentration journalière en permanence entre 0,5 à 1,2 mmol/l. En pratique, la prise de sang devrait être exécutée 12 ou 24 heures après la dernière dose de Priadel retard.
  • -Les concentrations sériques cibles de lithium se situent dans les intervalles suivants:
  • -·0,7 à 1,0 mmol/l 12 heures après une dose journalière unique, et
  • -·0,5 à 0,8 mmol/l 24 heures après une dose journalière unique ou après 12 heures si la posologie est répartie en 2 prises par jour.
  • -Les contrôles sériques doivent être effectués 1 fois par semaine jusqu'à l'obtention d'une concentration de lithium stabilisée.
  • -Une fois le dosage mis au point, la fréquence des examens de la lithiémie peut petit à petit être portée à 2 ou 3 mois, mais ne devrait normalement pas dépasser les trois mois. Des examens additionnels devraient être effectués en cas de changement de la posologie, en cas de développement de maladies intercurrentes, en cas de signes de rechute des phases maniaques ou dépressives, suite à des changements significatifs de la consommation de sodium ou de liquide, ou si des signes de toxicité du lithium apparaissent.
  • -En passant d'une préparation de lithium à une autre, le taux sérique de lithium devrait être contrôlé, puis la thérapie avec Priadel retard devrait être débutée avec une dose aussi proche que possible de la dose de l'autre préparation de lithium. Comme la biodisponibilité varie d'un produit à l'autre (particulièrement avec des préparations retard ou à libération prolongée), un changement de produit devrait être considéré comme l'initiation d'un nouveau traitement.
  • +Traitement des épisodes maniaques aigus:
  • +La dose initiale est généralement de 2x 600 mg (1 200 mg) par jour avec une augmentation progressive par paliers de 200 à 600 mg jusqu'à obtenir une réponse optimale. La concentration sérique de lithium doit être surveillée et ne pas dépasser 1,2 mmol/l. Si le contrôle est atteint, la posologie doit être baissée à la dose prophylactique.
  • +Posologie usuelle
  • +La dose habituelle est de 600 à 1 200 mg par jour en une ou deux prises réparties sur la journée. L'objectif de l'adaptation de la posologie est d'atteindre une concentration sérique de lithium de 0,6 à 1,0 mmol/l, le seuil de 1,2 mmol/l ne devant pas être dépassé.
  • +Les comprimés ne doivent être ni mâchés, ni dissouts, mais avalés entiers avec une boisson fraîche. Ils présentent un sillon de sécabilité qui permet de les diviser avec précision pour une dose exacte.
  • +Une prise de sang doit être réalisée quatre à cinq jours après le début du traitement (au plus tard après une semaine) afin de déterminer la concentration sérique de lithium. L'objectif est de déterminer la dose de lithium et de maintenir en permanence un taux sérique quotidien entre 0,5 et 1,2 mmol/l. En pratique, la prise de sang doit être réalisée 12 ou 24 heures après la dernière dose de Priadel retard.
  • +Les taux sériques de lithium optimaux sont dans les plages suivantes:
  • +·0,7 à 1,0 mmol/l 12 heures après une dose quotidienne unique et
  • +·0,5 à 0,8 mmol/l 24 heures après une dose quotidienne unique ou après 12 heures quand la dose quotidienne est répartie sur 2 prises par jour.
  • +Des contrôles sériques doivent être effectués chaque semaine jusqu'à la stabilisation du taux de lithium.
  • +Une fois la dose quotidienne déterminée, la fréquence des analyses du taux de lithium peut être rallongée progressivement à tous les 2 ou 3 mois; cependant, il ne faudrait pas dépasser un intervalle de 3 mois. Des analyses supplémentaires sont requises en cas de modification de la dose, d'apparition de maladies intercurrentes, de signe de rechute avec des phases maniaques ou dépressives, après des modifications significatives de la consommation de sodium ou de liquide ou en cas de signes d'une toxicité du lithium.
  • +Passage d'un autre produit au lithium à Priadel retard
  • +En cas de passage d'une autre préparation au lithium à Priadel retard, il faut d'abord déterminer la concentration sérique de lithium. La dose initiale de Priadel retard doit être aussi proche que possible de la dose de l'autre préparation au lithium. Étant donné que la biodisponibilité varie d'un produit à l'autre (en particulier pour les formes à libération prolongée ou formes retard), le changement de produit doit être effectué de la même manière que l'initiation d'un nouveau traitement.
  • +Instructions posologiques particulières
  • +
  • -Chez les patients de moins de 50 kg, il faut commencer le traitement avec une dose initiale plus faible.
  • +Chez les patients de moins de 50 kg, le traitement doit débuter par une dose initiale plus faible.
  • -Les doses nécessaires à l'obtention des concentrations sériques efficaces sont souvent moindres chez les patients âgés. De même, on peut observer chez les patients âgés des effets secondaires à des posologies parfaitement tolérées par des patients plus jeunes (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Les patients plus âgés ont souvent besoin de doses plus faibles pour atteindre les concentrations sériques thérapeutiques. Ce groupe de patients peut aussi présenter des effets secondaires à des doses tolérées par les patients plus jeunes (voir «Mises en garde et précautions»).
  • -Les dosages initiaux recommandés sont de 200 mg à 400 mg. Habituellement, le dosage est augmenté de 200 mg à 400 mg tous les 3 à 5 jours. Des doses totales de 800 à 1800 mg par jour pourraient être nécessaires pour obtenir un taux sérique de lithium effectif de 0,8 à 1,0 mmol/l.
  • -Traitement au long cours et prophylaxie des crises:
  • -Le dosage journalier nécessaire pour obtenir un taux sérique de lithium effectif de 0,5 à 0,8 mmol/l est de 600 à 1200 mg.
  • -Utilisation pédiatrique
  • -Comme l'on ne dispose pas de données concernant l'efficacité et la sécurité de ce médicament chez l'enfant de moins de 12 ans, le traitement au lithium ne peut être conseillé dans ce groupe d'âge.
  • -Ce médicament ne doit être administré aux adolescents que dans les hôpitaux disposant de lexpérience requise pour ce faire.
  • +Instauration du traitement
  • +La dose initiale recommandée est de 200 mg à 400 mg. Habituellement, la dose est augmentée tous les 3 à 5 jours de 200 mg à 400 mg. Des doses quotidiennes totales de 800 à 1 800 mg peuvent être nécessaires pour atteindre un taux de lithium sérique de 0,8 à 1,0 mmol/l efficace thérapeutiquement.
  • +Posologie usuelle
  • +La dose quotidienne requise pour atteindre un taux de lithium sérique de 0,5 à 0,8 mmol/l efficace thérapeutiquement est de 600 à 1 200 mg.
  • +Enfants et adolescents
  • +Étant donné que les données d'efficacité et de sécurité manquent chez les enfants de moins de 12 ans, le traitement par lithium n'est pas recommandé pour cette tranche d'âge.
  • +Ce médicament doit être administré aux adolescents uniquement dans des hôpitaux disposant de l'expérience requise.
  • -Patients ayant des antécédents de réactions d'hypersensibilité au lithium ou à un autre composant du Priadel retard.
  • -En règle générale, le lithium ne devrait pas être prescrit dans les cas suivants:
  • -néphropathie,
  • -maladie cardiovasculaire (insuffisance cardiaque en particulier),
  • +Généralement, le lithium ne doit pas être administré aux patients avec:
  • +maladies rénales,
  • +maladies cardiovasculaires (en particulier insuffisance cardiaque),
  • -troubles du bilan hydrosodique par déshydratation,
  • -régime hyposodé,
  • +taux de sodium perturbé en raison d'une déshydratation,
  • +absorption de sel réduite,
  • -pendant l'allaitement (voir «Grossesse, Allaitement»).
  • -Toutefois, si l'indication psychiatrique avait un caractère vital, le patient ne réagissant pas à d'autres médications, le traitement au lithium pourrait être instauré, mais avec une grande prudence. Il faudrait alors hospitaliser le malade et procéder journellement à un dosage de la lithiémie.
  • -Ne pas administrer aux enfants au-dessous de 12 ans.
  • +pendant l'allaitement (voir «grossesse, allaitement»).
  • +Si l'indication psychiatrique présente un caractère vital et si le patient ne répond pas aux autres médicaments, un traitement au lithium peut néanmoins être initié, mais avec beaucoup de précautions. Dans ce cas, le patient doit être hospitalisé et le taux de lithium déterminé chaque jour.
  • +Ne pas utiliser chez des enfants de moins de 12 ans.
  • +Patients ayant une hypersensibilité connue au lithium ou à l'un des excipients figurant dans la composition.
  • -A l'instauration du traitement, il convient d'associer à un examen physique approfondi une surveillance étroite des malades du point de vue de l'efficacité du Priadel retard. En début de traitement, il faut prévoir un contrôle hebdomadaire de la lithiémie. Par la suite, les taux sériques du lithium sont à contrôler tous les deux ou trois mois.
  • -En vue d'une brève interruption du traitement (qui n'est pas sans risques pour le patient), il conviendrait de réduire la dose journalière de telle manière que la lithiémie ne tombe pas en dessous du seuil thérapeutique de 0,6 mmol/l.
  • -Avant l'instauration d'un traitement au lithium, il convient de procéder impérativement à des tests sanguins avec explorations des fonctions thyroïdiennes (T4 et TSH), à un dosage de la créatinine sérique (ou dosage de la clairance de la créatinine) et à un culot urinaire. Il convient d'y associer une surveillance pondérale. Le lithium risque d'influencer le segment T et un électrocardiogramme devra être pratiqué chez certains malades avant la mise en route du traitement au lithium. Une surveillance clinique régulière de la fonction thyroïdienne, jointe à celle du tableau hématologique, constitue une nécessité au cours d'un traitement prolongé au lithium, en vue d'un dépistage précoce de tout désordre thyroïdien d'origine iatrogène.
  • -Un traitement au long cours par le lithium peut s'accompagner d'une baisse du pouvoir des reins à concentrer les urines, pouvant se manifester occasionnellement par un diabète insipidenéphrogénique, avec polyurie et polydipsie ou une néphrose. Il est donc recommandé de surveiller l'apparition éventuelle d'un désordre rénal (réabsorption de l'eau) par le dosage de la natrémie. Face à de tels symptômes, une vigilance particulière s'impose pour éviter toute déshydratation, afin d'éviter une rétention toxique du lithium.
  • -Une néphropathie tubulo-interstitielle a été très rarement observée lors d’un traitement de longue durée. Cette néphropathie pouvant être irréversible, un contrôle régulier de la fonction rénale est recommandé lors de traitement par le lithium.
  • -Traitement associé
  • -Les patients subissant un traitement neuroleptique concomitant doivent faire l'objet d'une surveillance étroite en vue du dépistage précoce d'une symptomatologie de neurotoxicité, qui impose l'arrêt immédiat du traitement. Dans des cas extrêmement rares, l'administration concomitante de lithium et d'un neuroleptique peut aboutir à un syndrome encéphalique (caractérisé par du délire, des crises convulsives ou bien une incidence accrue des manifestations extrapyramidales), mimant étroitement ou réalisant un syndrome malin par neuroleptiques. Des lésions cérébrales irréversibles sont apparues dans quelques cas.
  • -Pendant un traitement au lithium, les diurétiques ne doivent être utilisés qu'avec circonspection (voir «Interactions»). La lithiémie est alors à surveiller à intervalles plus rapprochés, la posologie devant être ajustée en conséquence.
  • -Sismothérapie
  • -La médication par le lithium doit être interrompue deux jours avant le début de la sismothérapie, en vue d'atténuer le risque d'états délirants pouvant apparaître en cas d’association de ces deux thérapies.
  • -Avant toute anesthésie générale, il convient d'arrêter le lithium 2 à 3 jours avant l'intervention.
  • +Après un examen physique détaillé au début du traitement, le patient doit être surveillé étroitement pour étudier l'effet de Priadel retard. Une analyse sérique du lithium hebdomadaire est nécessaire au début du traitement. Si le traitement est poursuivi, le taux de lithium doit être déterminé tous les 2 ou 3 mois.
  • +En cas de brève interruption (non sans risque pour le patient), la dose quotidienne doit être réduite de manière à ce que le taux de lithium sérique ne descende pas sous la limite thérapeutique inférieure de 0,6 mmol/l.
  • +Avant d'initier un traitement au lithium, il faut impérativement effectuer une analyse sanguine complète incluant des tests de la fonction thyroïdienne (T4 et TSH), une mesure de la créatinine sérique (ou détermination de la clairance de la créatinine) et un sédiment urinaire. Le poids doit être contrôlé. Le lithium peut influencer les ondes T de l'électrocardiogramme. Chez certaines personnes, un électrocardiogramme doit être prévu avant l'initiation du traitement au lithium. Une surveillance par la chimie du sang et clinique régulière de la fonction thyroïdienne dans le cadre d'un traitement au lithium continu est indispensable pour détecter d'éventuels troubles thyroïdiens iatrogènes.
  • +Un traitement au lithium chronique peut être associé à une baisse de la capacité de concentration des reins, qui s'exprime parfois sous forme de diabète insipide néphrogénique avec polyurie et polydipsie ou de néphrose. Il est donc recommandé de contrôler un possible trouble de la fonction rénale (réabsorption de l'eau) en mesurant le taux de sodium sérique. Chez les patients présentant ces symptômes, il convient d'être prudent afin d'éviter une déshydratation pour empêcher une rétention de lithium toxique.
  • +Une néphrite tubulo-interstitielle a été observée très rarement pendant un traitement chronique. Étant donné que cette néphrite peut être irréversible, il est recommandé de contrôler régulièrement la fonction rénale pendant le traitement au lithium.
  • +Traitement combiné
  • +Les patients traités simultanément avec des neuroleptiques doivent être étroitement surveillés à la recherche de symptômes précoces de neurotoxicité. Si ces symptômes apparaissent, le traitement doit être interrompu immédiatement. Dans des cas extrêmement rares, l'administration simultanée de lithium et de neuroleptiques peut causer un syndrome encéphalopathique (caractérisé par un délire, des convulsions ou une incidence accrue de symptômes extrapyramidaux), qui peut être semblable ou identique à un syndrome malin des neuroleptiques. Dans certains cas, des lésions cérébrales irréversibles sont apparues.
  • +Les diurétiques ne doivent être prescrits qu'avec précautions pendant le traitement au lithium (voir «Interactions»). La concentration de lithium devrait être déterminée à des intervalles plus courts et la dose adaptée en fonction.
  • +Traitement par électrochocs
  • +Le lithium doit être arrêté 2 jours avant le début du traitement par électrochocs afin de réduire le risque de délire pouvant se produire en cas de combinaison de ces deux traitements.
  • +Avant une anesthésie générale, il est recommandé d'arrêter le lithium 2 à 3 jours avant l'intervention.
  • -La toxicité du lithium est fortement liée à la concentration sérique obtenue et se manifeste à partir d’un taux de 1,5 mmol/l; bien que chez les sujets particulièrement sensibles, des symptômes de toxicité peuvent apparaître même aux concentrations thérapeutiques. Il convient d'interrompre le traitement sans délai dès les premiers signes d'une toxicité, décrits ci-après:
  • -troubles gastrointestinaux tels que diarrhées, vomissements et déshydratation;
  • -troubles neurologiques tels que ataxie, tremblements, hypertonie et contractions musculaires involontaires, hyperréflexie; troubles de l'élocution, acouphène, états confusionnels, somnolence, nystagmus, vision floue.
  • -Une défaillance rénale aiguë n'a que rarement été signalée lors d'intoxication au lithium.
  • -Changement dans l'ECG : T- ondes aplaties ou inversées, prolongation de l'intervalle QT;les cas graves peuvent s'accompagner de convulsions, aboutir au coma ou à la mort.
  • -Tumeurs rénales : des cas de microkystes, oncocytomes et carcinomes rénaux des tubes collecteurs ont été signalés chez des patients présentant une insuffisance rénale sévère ayant reçu du lithium pendant plus de 10 ans (voir « Effets indésirables »). Chez ces patients, il est recommandé deffectuer une échographie rénale régulièrement, même après larrêt de la prise de lithium.
  • -Dès les premiers signes de toxicité, le patient doit immédiatement consulter un médecin et un contrôle de la lithiémie doit être effectué.
  • -Réabsorption sodique et potassique
  • -Au début du traitement, le lithium fait baisser la réabsorption sodique et potassique, de sorte que des fuites sodiques importantes sont possibles. Normalement, l'excrétion sodique et potassique devrait cependant revenir en l'espace d'une semaine aux valeurs d'avant le traitement.
  • -Il convient de communiquer aux malades en traitement ambulatoire ou à leurs proches les éléments suivants :
  • -·le traitement doit être interrompu immédiatement et le médecin traitant consulté lors de l'apparition des symptômes suivants : polydipsie, polyurie ou signes cliniques d'une toxicité par le lithium;
  • -·nécessité d'une consommation sodique et hydrique suffisante;
  • -·ne pas suivre de régime, ne pas varier la quantité habituelle de sel de cuisine dans l'alimentation, absorber des liquides en quantité régulière.
  • -·la prise du médicament doit avoir lieu à intervalles fixes. Si le patient a oublié une prise, il devra simplement attendre l'heure de la prise suivante mais non doubler la dose en vue de compenser la prise oubliée.
  • -L'aptitude du malade à tolérer le médicament est maximale en phase maniaque aiguë et elle baisse après la régression des signes de manie.
  • -Les facteurs suivants sont de nature à réduire l'excrétion du lithium et par la même, à favoriser l'apparition d'une toxicité :
  • +La toxicité du lithium est étroitement liée à la concentration sérique de lithium et apparaît à partir d'une concentration de 1,5 mmol/l, bien que chez les personnes particulièrement sensibles, des symptômes de toxicité puissent également apparaître avec des taux sanguins thérapeutiques. Le traitement devrait être interrompu dès les premiers signes d'une toxicité. Les symptômes de toxicité incluent:
  • +Troubles gastro-intestinaux, par ex. diarrhée, vomissements et déshydratation.
  • +Troubles neurologiques, par ex. ataxie, tremblements, hypertonie, contractions musculaires involontaires, hyperréflexie, troubles de la parole, acouphènes, confusion, somnolence et nystagmus.
  • +Une insuffisance rénale aiguë a été signalée dans de rares cas lors d'une intoxication au lithium.
  • +Modifications de l'ECG: ondes T aplaties ou inversées; prolongation de l'intervalle QT.
  • +Dans les cas graves, des convulsions, un coma ou la mort sont possibles.
  • +Tumeurs rénales: Chez les patients ayant une grave insuffisance rénale qui ont pris du lithium pendant plus de 10 ans, des cas de microkystes, d'oncocytomes et de carcinomes des tubes collecteurs de Bellini des reins ont été signalés (voir «Effets indésirables»). Chez ces patients, il est recommandé d'effectuer régulièrement une échographie rénale, même après l'arrêt du lithium.
  • +Le patient doit consulter un médecin dès les premiers signes de toxicité. En outre, le taux de lithium doit être déterminé.
  • +Réabsorption de sodium et de potassium
  • +Au début du traitement, le lithium diminue la réabsorption rénale de sodium et de potassium, qui peut causer l'élimination du sodium. Normalement, l'élimination du sodium et du potassium devrait cependant atteindre à nouveau les valeurs basales d'avant le traitement dans un délai d'une semaine.
  • +Il faut indiquer aux patients en ambulatoire ou aux membres de leur famille
  • +·que le patient doit immédiatement arrêter le traitement au lithium et contacter le médecin si les symptômes suivants apparaissent: polydipsie, polyurie ou signes cliniques d'une toxicité du lithium,
  • +·qu'une absorption de sel et d'eau suffisante est nécessaire,
  • +·que le patient ne doit pas faire de régime, l'alimentation doit contenir la quantité de sel habituelle et le patient doit ingérer des quantités de liquide régulières,
  • +·que le médicament doit être pris à l'heure déterminée. Si une dose a été oubliée, le patient ne doit pas la prendre et doit attendre l'heure prescrite pour prendre la dose suivante. Il ne faut pas prendre de double dose pour compenser les doses oubliées.
  • +La tolérance au lithium est la plus élevée pendant la phase maniaque aiguë et baisse après la diminution des symptômes maniaques.
  • +Les facteurs suivants peuvent réduire l'élimination rénale du lithium et déclencher une toxicité:
  • -·pertes liquidiennes, transpiration excessive,
  • -·autres médications (voir «Interactions»).
  • -Chirurgie bariatrique
  • -Les patients qui ont subi une chirurgie bariatrique peuvent nécessiter une dose dentretien plus faible de lithium car la filtration glomérulaire diminue après une perte de poids importante. Dans le cadre d’une chirurgie bariatrique, la concentration sérique de lithium doit être étroitement surveillée en raison du risque de toxicité du lithium.
  • +·déshydratation, transpiration excessive,
  • +·autres médicaments (voir «Interactions»).
  • +Chirurgies bariatriques
  • +Chez les patients ayant subi une chirurgie bariatrique, une dose de lithium d'entretien plus faible peut être nécessaire, car la filtration glomérulaire diminue après une perte de poids importante. La concentration sérique de lithium doit être étroitement surveillée dans le cadre de chirurgies bariatriques en raison du risque de toxicité du lithium.
  • -Le lithium ne doit être utilisé qu'avec circonspection chez le patient âgé car la baisse de la fonction rénale s'accompagne d'une sensibilité accrue à cette médication.
  • +Le lithium ne doit être utilisé qu'avec précautions chez les patients âgés, car une fonction rénale limitée entraîne une sensibilité accrue.
  • +Taux de sodium
  • +Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé retard, c.-à-d. qu'il est essentiellement «sans sodium».
  • -Des interactions sont possibles avec un certain nombre de médicaments. Un traitement en association avec d'autres médicaments est à conduire avec prudence. Il a été fait état en particulier des interactions médicamenteuses suivantes:
  • -Associations entraînant une hausse de la lithiémie:
  • -Les substances actives suivantes peuvent entraîner une augmentation des concentrations sériques au «steady-state» du lithium, et ainsi mener à une intoxication:
  • -·métronidazole.
  • -·anti-inflammatoires non stéroïdiens.
  • -·inhibiteurs de l'ECA.
  • -·diurétiques d'épargne potassique, diurétiques de l'anse de Henlé; et thiazides peuvent paradoxalement entraîner une rétention hydrique et une intoxication par le lithium (voir «Mises en garde et précautions»).
  • -·Les antagonistes des récepteurs de langiotensine II (sartans)
  • -·autres médicaments avec effet sur l'équilibre électrolytique, comme p.ex. les stéroïdes.
  • -Associations entraînant une baisse de la lithiémie:
  • -Une baisse de la lithiémie peut être observée lorsque le lithium est pris en même temps que les substances suivantes:
  • -·urée (carbamide).
  • -·xanthines.
  • -·substances alcalinisantes du type bicarbonate de sodium.
  • -·calcitonine.
  • -·diurétiques (voir aussi ci-dessus): diurétiques à effet osmotique et inhibiteurs de la carbo-anhydrase, dont l'acétazolamide.
  • -Il convient donc d'augmenter la fréquence des dosages de la lithiémie dès que le lithium est associé à l'une des substances énumérées ci-dessus.
  • -Associations à neurotoxicité potentielle :
  • -Des réactions neurotoxiques sont possibles en association avec
  • -·les neuroleptiques susceptibles de déclencher un syndrome d'encéphalopathie (voir «Mises en garde et précautions»). La co-administration de neuroleptiques et de lithium peut augmenter le risque de survenue d’un Syndrome neuroleptique malin, qui peut être fatal.
  • -·les anticonvulsivants; la carbamazépine peut provoquer des vertiges, de la somnolence, de la confusion et des troubles neurologiques tels qu'ataxie.
  • -·la méthyldopa,
  • -·les antagonistes sélectifs des récepteurs sérotoninergiques (antagonistes du 5-HT); l'administration simultanée de lithium et de ces substances devra donc se faire avec prudence, cette association pouvant être à l'origine d'un syndrome sérotoninergique ;
  • -·les bloquants du canal calcique : ils sont susceptibles de renforcer l'effet neurotoxique du lithium et il peut être nécessaire d'ajuster la posologie de ce dernier au niveau le plus bas de la fourchette thérapeutique,
  • -·les antidépresseurs tricycliques.
  • +Des interactions sont possibles avec plusieurs médicaments et un traitement combiné avec d'autres médicaments doit être effectué avec précautions. Les interactions cliniques suivantes ont été signalées en particulier:
  • +Interactions qui:
  • +Entraînent une hausse des concentrations sériques de lithium
  • +Les principes actifs suivants peuvent augmenter les concentrations sériques de lithium à l'«état stable», pouvant être liées à une intoxication au lithium possible:
  • +·Métronidazole.
  • +·Anti-inflammatoires non stéroïdiens.
  • +·Inhibiteurs de l'ACE.
  • +·Diurétiques: produits d'épargne potassique, diurétiques de l'anse. Paradoxalement, les thiazidiques peuvent causer une rétention d'eau et une intoxication au lithium (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +·Antagonistes du récepteur de l'angiotensine II (sartans)
  • +·Autres médicaments influençant l'équilibre des électrolytes, par ex. stéroïdes.
  • +Entraînent une baisse de la concentration sérique de lithium
  • +Une baisse de la concentration sérique de lithium peut être observée en cas d'administration simultanée avec les substances suivantes:
  • +·Urée (carbamide).
  • +·Xanthine.
  • +·Substances alcalinisantes, par ex. bicarbonate de sodium.
  • +·Calcitonine.
  • +·Diurétiques (voir aussi ci-dessus): Diurétiques osmotiques et inhibiteurs de l'anhydrase carbonique, y compris l'acétazolamide.
  • +La mesure du taux sérique de lithium doit donc être plus fréquente dès que le début du traitement avec l'une des substances susmentionnées.
  • +Combinaisons potentiellement neurotoxiques:
  • +Des réactions neurotoxiques sont possibles en combinaison avec:
  • +·Des neuroleptiques pouvant causer un syndrome encéphalopathique (voir «Mises en garde et précautions»). L'administration simultanée de neuroleptiques et de lithium peut augmenter le risque de développer un syndrome malin des neuroleptiques, qui pourrait être fatal.
  • +·Anticonvulsifs; la carbamazépine peut causer des vertiges, une somnolence, une confusion et des troubles neurologiques tels que l'ataxie.
  • +·Méthyldopa.
  • +·Antagonistes sélectifs de la sérotonine (antagonistes 5-HT). L'administration simultanée doit être effectuée avec précautions, car cette combinaison peut provoquer un syndrome sérotoninergique.
  • +·Bloqueurs des canaux calciques. Ceux-ci peuvent intensifier l'effet neurotoxique du lithium et il peut être nécessaire d'ajuster le taux de lithium à l'extrémité inférieure de la plage thérapeutique.
  • +·Antidépresseurs tricycliques.
  • -Le lithium peut prolonger la durée de l'effet des médicaments assurant un blocage neuromusculaire.
  • -Lors de l'administration concomitante de calcitonine et de lithium, la lithiémie peut subir une baisse allant jusqu'à 30% et la posologie du lithium devra être ajustée en conséquence.
  • -Sismothérapie: voir «Mises en garde et précautions».
  • -Grossesse, Allaitement
  • +Le lithium peut prolonger l'effet des produits de blocage neuromusculaire.
  • +En cas d'utilisation simultanée de calcitonine et de lithium, la concentration plasmatique du lithium peut diminuer de jusqu'à 30 %. Il peut être nécessaire d'adapter la dose de lithium.
  • +Traitement par électrochocs: voir «Mises en garde et précautions».
  • +Grossesse, allaitement
  • -Il existe des indices clairs de risques pour l'embryon humain.
  • -Les données épidémiologiques réunies à ce jour indiquent que le lithium fait augmenter le risque d'anomalies cardiaques, en particulier celui du syndrome d'Ebstein et autres anomalies.
  • -Priadel retard ne doit donc pas être administré pendant la grossesse (en particulier durant le premier trimestre).
  • -Si une thérapie par le lithium est néanmoins nécessaire, il est indispensable de sassurer que la femme n’est pas enceinte avant de commencer le traitement à base de lithium et quelle utilise une contraception sûre tout au long du traitement.
  • -Si une grossesse survient néanmoins au cours du traitement à base de lithium, il convient de choisir la dose efficace la plus faible et de surveiller régulièrement la lithiémie en raison des altérations de la fonction rénale qui accompagnent la grossesse et l'accouchement.
  • -Le lithium doit être interrompu 7 à 10 jours avant le terme prévu, car la capacité d'excrétion rénale subit pendant l'accouchement une baisse drastique qui peut provoquer une intoxication chez la mère et chez le nouveau-né.
  • -Des nouveau-nés peuvent montrer des signes d'intoxication au lithium qui nécessitent une thérapie liquidienne pendant la période néonatale. Des nouveau-nés ayant une faible concentration sérique de lithium peuvent avoir une hypotonie, une hypothermie et des difficultés de succion, qui vont se normaliser sans aucun traitement.
  • +Il y a des indications claires de risques pour le fœtus humain.
  • +Les données épidémiologiques indiquent que le lithium augmente le risque d'anomalies cardiaques du fœtus, en particulier le syndrome d'Epstein et d'autres anomalies.
  • +Priadel retard ne doit donc pas être administré pendant la grossesse (en particulier lors du 1er trimestre).
  • +Si un traitement au lithium est quand même nécessaire, il est indispensable de s'assurer avant le début du traitement au lithium que la femme n'est pas enceinte et qu'elle utilise un moyen de contraception sûr pendant le traitement.
  • +Si une grossesse se produit quand même au cours du traitement au lithium, il faut choisir la dose efficace la plus petite et contrôler régulièrement le taux sérique, en raison des modifications de la fonction rénale liées à la grossesse et à l'accouchement.
  • +Le lithium doit être arrêté 7 à 10 jours avant le terme prévu, car la capacité d'élimination rénale diminue énormément pendant l'accouchement. Cela peut causer des intoxications de la mère et du nouveau-né.
  • +Les nouveau-nés peuvent présenter des signes d'intoxication au lithium nécessitant un traitement liquidien dans la phase néonatale. Les nouveau-nés ayant une faible concentration sérique de lithium peuvent présenter une hypotonie, une hypothermie ainsi que des troubles de la succion, qui se normalisent sans traitement.
  • -Le lithium passe dans le lait maternel. Lallaitement est contre-indiqué durant un traitement par le lithium.
  • -Fertilité
  • -Par ailleurs, des études publiées chez des rats exposés au lithium ont mis en évidence des anomalies de la spermatogenèse pouvant entraîner une altération de la fertilité. Ce risque peut aussi potentiellement s'appliquer aux humains (voir «Données précliniques»).
  • +Le lithium passe dans le lait maternel. L'allaitement est contre-indiqué pendant le traitement au lithium.
  • -Le lithium peut provoquer des troubles nerveux centraux du type somnolence, vertiges ou hallucinations. L'attention des conducteurs de véhicule ou de machines doit être appelée sur les risques à envisager.
  • +Le lithium peut causer des troubles du SNC tels que la somnolence, des vertiges ou des hallucinations. Les patients doivent être informés des dangers potentiels liés à la conduite de véhicules ou l'utilisation de machines.
  • -Les fréquences suivantes ont été utilisées: «très fréquents» (≥1/10), «fréquents» (<1/10, ≥1/100), «occasionnels» (<1/100, ≥1/1000), «rares» (<1/1000, ≥1/10000), «très rares» (<1/10000).
  • -L'incidence et le degré des réactions indésirables sont en règle générale en corrélation avec les taux sériques mais aussi étroitement liés à la sensibilité individuelle. La marge entre dose thérapeutique et dose toxique est très étroite.
  • -Effets possibles au début du traitement:
  • -Légers tremblements des mains, polyurie, soif et nausées. Ces effets disparaissent habituellement au cours du traitement ou à la réduction de la posologie.
  • -Les réactions suivantes, dépendant des taux sériques de lithium, peuvent se manifester à une posologie courante:
  • +Les catégories suivantes ont été définies pour les fréquences: «très fréquent» (≥1/10), «fréquent» (<1/10, ≥1/100), «peu fréquent» (<1/100, ≥1/1000), «rare» (<1/1000, ≥1/10'000), «très rare» (<1/10'000).
  • +L'apparition et la gravité des effets secondaires correspondent globalement au taux de lithium, mais dépendent aussi fortement de la sensibilité individuelle. La marge thérapeutique entre les doses thérapeutiques et toxiques est très étroite.
  • +Symptômes pouvant apparaître au début du traitement:
  • +Légers tremblements des mains, polyurie, soif et nausées. Ces effets disparaissent généralement au cours du traitement ou après une diminution de la dose.
  • +Les réactions suivantes peuvent se produire en fonction du taux de lithium avec les posologies usuelles:
  • -Fréquents: leucocytose.
  • -Dans des cas individuels, une hausse de la numération érythrocytaire, une thrombocytose ont également été observées.
  • +Fréquent: leucocytose.
  • +Dans des cas isolés, une hausse des globules rouges, c.-à-d. une thrombocytose a également été observée.
  • -Fréquents: trouble de la thyroïde, hypothyroïdie.
  • -Occasionnels: hypercalcémie
  • -Rares: hyperthyroïdie, hyperparathyroïdie, goitre (euthyroidie), hypermagnésiémie.
  • -Troubles du métabolisme et de la nutrition :
  • -Fréquents: hyperglycémie, augmentation pondérale, anorexie.
  • +Fréquents: troubles de la fonction thyroïdienne, hypothyroïdie.
  • +Peu fréquent: hypercalcémie.
  • +Rares: hyperthyroïdie, hyperparathyroïdie, goitre (euthyroïdie), hypermagnésémie.
  • +Troubles du métabolisme et de la nutrition:
  • +Fréquents: hyperglycémie, prise de poids, anorexie.
  • -Occasionnels: délires, confusions.
  • -Fréquence inconnue: hallucinations.
  • +Peu fréquents: délire, confusion.
  • +Fréquence indéterminée: hallucinations.
  • -Très fréquents: céphalées (12,6%), tremblements (12,4%), manifestations extrapyramidales (15%).
  • +Très fréquents: maux de tête (12,6 %), tremblements (12,4 %), symptômes extrapyramidaux (15 %).
  • -Occasionnels: ataxie, syndrome cérébelleux (habituellement réversibles), dysarthrie, encéphalopathie, mouvements convulsifs et clonus des membres.
  • -Fréquence inconnue: syndrome malin des neuroleptiques, syndrome sérotoninergique, amnésie, mouvements convulsifs fasciculaires, choréoathétose, hyperréflexie tendineuse, crises convulsives, réflexes anormaux, nystagmus, stupeur, coma, pseudotumor cerebri, myasthénie.
  • +Peu fréquents: ataxie, syndrome cérébelleux (généralement réversible), troubles de l'élocution, encéphalopathie, convulsions et clonus des extrémités.
  • +Fréquence indéterminée: syndrome malin des neuroleptiques, syndrome sérotoninergique, amnésie, convulsions fasciculaires, choréoathétose, réflexes tendineux hyperactifs, convulsions, réflexes anormaux, nystagmus, stupeur, coma, pseudotumeur cérébrale, myasthénie.
  • -Une neuropathie périphérique peut survenir lors d’un traitement à long terme, généralement réversible à l’arrêt du traitement.
  • +Une neuropathie périphérique généralement réversible apparaissant après la fin du traitement peut se produire en cas de traitement de longue durée.
  • -Occasionnels: scotome, vision floue.
  • -Cas isolés: irritation des yeux (réversible dans la plupart des cas), gonflement du disque optique, dans certains cas sans augmentation de la pression intracrânienne, œdème papillaire pouvant conduire à une déficience visuelle (généralement réversible), exophtalmie (pas toujours liée à des troubles de la thyroïde).
  • +Peu fréquents: scotome, champ de vision flou.
  • +Cas isolés: irritation oculaire (réversible dans la plupart des cas), gonflement de la papille du nerf optique (tache aveugle), dans certains cas sans hausse de pression intracrânienne, œdème papillaire pouvant causer des troubles visuels (généralement réversibles), exophtalmie (pas toujours liée à des troubles de la fonction thyroïdienne).
  • -Occasionnels : modification de lélectrocardiogramme.
  • -Fréquence inconnue: arythmie, surtout bradycardie d'origine sinusale, collapsus circulatoire périphérique, chute de tension, œdème et maladie de Raynaud. ECG: aplatissement réversible et inversion du segment T et prolongation de l'intervalle QT, cardiomyopathie.
  • +Peu fréquents: modifications de l'électrocardiogramme.
  • +Fréquence indéterminée: arythmie, surtout bradycardie en raison d'un dysfonctionnement du nœud sinusal, collapsus circulatoire périphérique, basse pression artérielle, œdème et maladie de Raynaud. Modifications de l'ECG: aplatissement et inversion des ondes T et prolongation de l'intervalle QT réversibles, cardiomyopathie.
  • -Très fréquents: nausées (17,4%), diarrhées (10,6%)
  • -Fréquents: vomissements, douleurs abdominales, sécheresse buccale.
  • -Occasionnels: hypersialorrhée, altérations du goût
  • -Fréquence inconnue: gastrite.
  • +Très fréquents: nausée (17,4 %), diarrhée (10,6 %).
  • +Fréquents: vomissements, maux de ventre, sécheresse buccale.
  • +Peu fréquents: salivation excessive, dysgueusie.
  • +Fréquence indéterminée: gastrite.
  • -Occasionnels: prurit, éruptions cutanées et autres signes dhypersensibilité, acné (éruption acnéiforme), apparition ou aggravation dun psoriasis existant, alopécie.
  • -Fréquence inconnue: folliculite, œdème angioneurotique, ulcer de la peau, réaction lichénoïde médicamenteuse.
  • -Urticaire et angio-œdème, attribuables à certains excipients tels que la poudre dacacia (ou la gomme arabique).
  • +Peu fréquents: prurit, éruptions cutanées et autres signes d'une hypersensibilité, acné (éruptions acnéiques), déclenchement ou aggravation d'un psoriasis, alopécie
  • +Fréquence indéterminée: Folliculite, angio-œdème, ulcère cutané, réaction médicamenteuse lichénoïde.
  • +Urticaire et angio-œdème dus à certains excipients tels que la poudre d'acacia (ou la gomme arabique).
  • -Fréquence inconnue: arthralgie, rhabdomyolyse.
  • -Affections du rein et des voies urinaires:
  • -Fréquents: Polyurie, polydipsie, sensation de soif, insuffisance rénale
  • -Fréquence inconnue: symptômes de diabète insipide néphrogénique (polydipsie, polyurie), incontinence urinaire. Ceci est normalement lié au lithium bloquant l'effet de l'ADH et est réversible à l'arrêt de l'administration de lithium. Cependant un traitement de longue durée au lithium peut entraîner des changements permanents de l'histologie rénale, la formation de microkystes rénaux et gravement altérer la fonction rénale. De rares cas de néphrose ou de syndrome néphrotique ont été rapportés. (voir «Mises en garde et précautions»).
  • -Très rare: néphropathie tubulo-interstitielle chronique parfois accompagnée de fibrose irréversible.
  • -Rares: Des cas isolés de microkystes, oncocytome et carcinome rénal des tubes collecteurs (lors d’un traitement à long terme, c’est-à-dire de plus de 10 ans) ont été rapportés (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Fréquence indéterminée: arthralgie, rhabdomyolyse.
  • +Maladies du rein et des voies urinaires:
  • +Fréquents: polyurie, polydipsie, sensation de soif, insuffisance rénale.
  • +Fréquence indéterminée: symptômes de diabète insipide néphrogénique (polydipsie, polyurie), incontinence urinaire. Ceci est normalement lié à l'effet d'inhibition de l'ADH du lithium et est réversible en cas d'arrêt du lithium. Cependant, un traitement au lithium sur le long terme peut causer des modifications permanentes de l'histologie rénale, la formation de microkystes rénaux et affecter fortement la fonction rénale. Des néphroses ou un syndrome néphrotique ont rarement été signalés (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Très rares: néphrite tubulo-interstitielle chronique, parfois avec fibrose irréversible.
  • +Rares: des cas isolés de microkystes, d'oncocytomes et de carcinomes des tubes collecteurs de Bellini des reins (en cas de traitement sur le long terme, c.-à-d. sur une période de plus de 10 ans) ont été signalés (voir «Mises en garde et précautions»).
  • -Occasionnels: impuissance, dysfonction sexuelle.
  • -Troubles généraux et anomalies au site dadministration:
  • -Occasionnels: œdème.
  • -L’annonce d’effets secondaires présumés après lautorisation est d’une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion deffet secondaire nouveau ou grave via le portail d’annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
  • +Peu fréquents: impuissance, troubles sexuels.
  • +Troubles généraux et anomalies au site d'administration:
  • +Peu fréquent: œdème.
  • +Il est très important de signaler les soupçons d'effets secondaires après l'autorisation. Cela permet une surveillance continue du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé doivent signaler tout soupçon d'effet secondaire nouveau ou grave sur le portail en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez plus d'informations à ce sujet à l'adresse www.swissmedic.ch.
  • -Les concentrations toxiques du lithium sont proches des taux thérapeutiques. Le lithium possède un effet toxique au niveau tubulaire. Il provoque une limitation dose-dépendante du pouvoir de concentration urinaire pouvant aller jusqu’au diabète insipide. En cas de surdosage, une défaillance rénale aiguë suite à une nécrose tubulaire peut se manifester.
  • -Les symptômes de surdosage miment ceux décrits à la rubrique «Effets indésirables». Les cas graves peuvent aboutir à des crises convulsives, au coma, voire à la mort.
  • -Le traitement du surdosage associera un lavage gastrique et des mesures symptomatiques et de soutien, en particulier celles visant à la normalisation du bilan hydro-électrolytique. La diurèse forcée et la dialyse constituent des mesures efficaces.
  • -Il n'existe à ce jour aucun antidote connu.
  • +Signes et symptômes
  • +Les concentrations toxiques de lithium sont proches des concentrations thérapeutiques. Le lithium a un effet toxique dans la zone tubulaire. Il entraîne une diminution de la capacité de concentration des reins, qui dépend de la dose et peut mener jusqu'à un diabète insipide. En cas de surdosage, une insuffisance rénale aiguë peut se produire en raison d'une nécrose tubulaire.
  • +Les symptômes d'un surdosage sont semblables à la description dans «Effets indésirables». Dans les cas graves, des crampes, un coma ou la mort sont possibles.
  • +Traitement
  • +Le traitement est une purge gastrique accompagnée de mesures de soutien et symptomatiques, y compris la normalisation de l'équilibre électrolytique. Une diurèse forcée et une dialyse sont efficaces.
  • +Aucun antidote n'est connu.
  • -Mécanisme daction
  • -Priadel retard est indiqué dans la prévention et le traitement des troubles affectifs du type maniaco-dépressif. Il arrive que l'effet du traitement ne se déploie entièrement qu'au bout de plusieurs mois. Dans de nombreux cas, c'est une lithiothérapie ininterrompue pendant plusieurs années qui s'impose.
  • -Le mode d'action du lithium n'a pas encore été élucidé. L'observation expérimentale montre toutefois que plusieurs systèmes neurochimiques sont modulés par le lithium: canaux ioniques, neuromédiateurs (sérotonine, dopamine et norépinéphrine), outre des substances messagères secondaires telles que les phosphoinositides et l'AMP cyclique (cAMP).
  • -En ce qui concerne les neuromédiateurs, la fonction des récepteurs β peut être inhibée, avec augmentation de la libération de norépinéphrine et de sérotonine.
  • -Lorsque le lithium est administré en association à un neuroleptique, il y a inhibition de l'induction des récepteurs dopaminergiques. Le taux sérique et le turnover de la dopamine augmentent, ce qui empêche la libération de la norépinéphrine ainsi que l'induction des récepteurs D2, tout en renforçant l'effet des agonistes indirects.
  • -Pour ce qui est des substances messagères secondaires, on observe une diminution de l'inositol et une inhibition du cycle des phosphoinositides. L'activité de l'adénylate-cyclase peut se trouver inhibée aussi bien qu'augmentée.
  • +Mécanisme d'action
  • +Priadel retard est indiqué pour la prophylaxie et le traitement des troubles affectifs de type maniaco-dépressif. L'effet complet du traitement n'apparaît parfois qu'après plusieurs mois. Dans de nombreux cas, un traitement au lithium continu sur plusieurs années est nécessaire.
  • +Le mécanisme d'action du lithium n'est pas encore clair. Mais d'après les expériences, le lithium peut moduler plusieurs systèmes neurochimiques. Il s'agit de: canaux ioniques, neurotransmetteurs (sérotonine, dopamine et norépinéphrine) et médiateurs secondaires tels que les phosphoinositides et l'AMP cyclique (cAMP).
  • +Dans le domaine des neurotransmetteurs, la fonction des récepteurs β peut être inhibée et la libération de norépinéphrine et de sérotonine peut augmenter.
  • +Si le lithium est administré en combinaison avec des neuroleptiques, l'induction des récepteurs de la dopamine est inhibée. La concentration et la production de dopamine augmentent. Cela empêche la libération de norépinéphrine ainsi que l'induction des récepteurs D2 et augmente l'effet des agonistes indirects.
  • +Dans le domaine des médiateurs secondaires, une réduction de l'inositol et une inhibition du cycle des phosphoinositides sont observées. L'activité de l'adénylate cyclase peut être à la fois inhibée et stimulée.
  • -La galénique spéciale de Priadel retard assure une libération graduelle et lente du lithium. Ainsi, la dose quotidienne nécessaire de carbonate de lithium peut être prise en une seule fois, alors que la résorption par paliers en fonction des pH du tube digestif se déroule de façon constante.
  • +La préparation galénique spéciale de Priadel retard assure une libération progressive et lente du lithium. C'est pourquoi la dose journalière de carbonate de lithium requise peut être prise en une fois, pendant que la résorption progressive a lieu de manière uniforme, en fonction du pH du tractus gastro-intestinal.
  • -Voir «Mécanisme daction».
  • +Voir le mécanisme d'action.
  • -Les sels de lithium subissent une absorption gastrointestinale presque intégrale; la biodisponibilité est d'environ 90%. Les pics sériques du lithium s'observent avec le Priadel retard, au bout de 2 à 3 heures. Le «steady state» de la concentration de lithium est atteint entre 4 à 6 jours. Les taux sériques accusent une variabilité individuelle importante, de même que les concentrations efficaces (voir «Posologie/Mode demploi»).
  • +Les sels de lithium sont absorbés presque entièrement dans le tractus gastro-intestinal; la biodisponibilité est d'environ 90 %. Les concentrations sériques maximales sont atteintes après 2 à 3 heures avec Priadel retard. L'«état stable» de la concentration de lithium est atteint après 4 à 6 jours. Les concentrations sériques et les concentrations thérapeutiques efficaces varient fortement d'un patient à l'autre (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
  • -Le lithium se répartit dans tout l'organisme, cette diffusion étant terminée au bout de 6 à 10 heures environ. C'est dans les os, dans la thyroïde et dans certains secteurs circonscrits de l'encéphale que les concentrations observées dépassent les taux sériques. Le volume de distribution de lithium est de 0,7 à 0,9 l/kg.
  • -Le lithium ne se fixe pas aux protéines plasmatiques.
  • -Le lithium franchit la barrière hémato-encéphalique, avec un peu de retard.
  • -La concentration sérique optimale en substance active est de l'ordre de 0,6 à 1,0 mmol (mval)/l et ne devrait qu'à titre exceptionnel être portée à 1,2 mmol (mval)/l. La dose de lithium doit être choisie en fonction de l'excrétion rénale et du poids corporel, deux facteurs présentant de fortes variations individuelles.
  • +Le lithium se diffuse dans tout le corps. La diffusion est terminée après 6 à 10 heures environ. Des concentrations supérieures au sérum sont mesurées dans les os, la thyroïde et certaines parties du cerveau.
  • +Le volume de diffusion du lithium est de 0,7 à 0,9 l/kg.
  • +Le lithium ne se lie pas aux protéines plasmatiques.
  • +La diffusion à travers la barrière hémato-encéphalique peut être retardée.
  • +La concentration de substance active optimale dans le sérum est entre 0,6 et 1,0 mmol (mval)/l et ne doit être augmentée à 1,2 mmol (mval)/l que dans des cas exceptionnels. L'élimination rénale et le poids corporel, qui sont des facteurs très variables, déterminent la dose de lithium nécessaire.
  • -Le lithium est excrété par voie rénale sous forme non conjuguée.
  • +Le lithium est éliminé tel quel par les reins.
  • -Le lithium est éliminé principalement (>95%) par voie rénale. Au bout de 5 à 7 jours de prise régulière, sa demi-vie est de 24 heures environ.
  • -Cinétique pour certains groupes de patients
  • -Chez les patients âgés, la demi-vie du lithium est de 30 à 36 heures, chez les jeunes de 18 heures environ.
  • -Il n'y a pas de données concernant la pharmacocinétique chez les enfants et les adolescents.
  • +Le lithium est éliminé principalement par les reins (> 95 %). Après 5 à 7 jours de prise régulière, la demi-vie est d'environ 24 heures.
  • +Cinétique de groupes de patients spéciaux
  • +La demi-vie est de 30 à 36 heures chez les patients âgés et d'environ 18 heures chez les patients jeunes.
  • +Aucune donnée n'existe sur la pharmacocinétique chez les enfants et adolescents.
  • -Le lithium ne possède qu’une marge thérapeutique étroite. Les premiers symptômes de surdosage se présentent le plus souvent déjà à des concentrations sériques de 1.5 à 2.0 mmol/l.
  • -Des études de toxicité subchronique et chronique chez l’animal ont montré un dysfonctionnement de la thyroïde et son agrandissement, ainsi que des lésions rénales et du SNC.
  • -Des études chez l'animal ont indiqué que le lithium a un potentiel toxique sur la reproduction et un potentiel tératogène. Chez le rat, la souris et le porc, une absorption intra-utérine accrue, des portées plus petites et une mortalité de post-partum plus élevée ont été décrites. En outre, des malformations osseuses ont été observées chez le rat et la souris.
  • -Des études in-vitro et chez l'animal ont montré que des composés du lithium à des doses très élevées, cytotoxiques, peuvent induire des mutations chromosomiques.
  • -Concernant le potentiel cancérigène du lithium, il n'y a pas de données suffisantes.
  • -Des études publiées chez des rats exposés au lithium ont mis en évidence des anomalies de la spermatogenèse pouvant entraîner une altération de la fertilité.
  • +Toxicité
  • +Le lithium n'a qu'une marge thérapeutique faible. Les premiers symptômes d'un surdosage apparaissent généralement à partir de concentrations sériques supérieures à 1,5 à 2,0 mmol/l.
  • +Des analyses de la toxicité subchronique et chronique sur les animaux de laboratoire ont déterminé des troubles fonctionnels et une hypertrophie de la thyroïde ainsi que des lésions des reins et du SNC.
  • +Génotoxicité
  • +Des analyses in vitro et chez des animaux de laboratoire ont montré que les composés du lithium pouvaient provoquer des mutations chromosomiques dans une plage de dose cytotoxique très élevée.
  • +Carcinogénicité
  • +Aucune donnée avérée n'est disponible à propos du potentiel carcinogène du lithium.
  • +Toxicité pour la reproduction
  • +Des études sur l'animal ont indiqué un potentiel toxicologique à la reproduction et tératogène du lithium. Chez les rats, les souris et les porcs, davantage de résorptions intra-utérines, des portées plus petites et moins de nouveau-nés survivants ont été observés. En outre, des malformations osseuses sont survenues chez les rats et les souris.
  • +En outre, des études publiées sur des rats exposés au lithium ont indiqué des anomalies de la spermatogénèse, pouvant affecter la capacité de reproduction. Ce risque pourrait également s'appliquer aux humains.
  • +Remarques particulières
  • +Conservation
  • +Le médicament ne doit être utilisé que jusqu'à la date indiquée par «Exp.» sur l'emballage.
  • -Stabilité
  • -Ne pas utiliser au-delà de la date indiquée sur l’emballage avec la mention «Exp».
  • -Remarques particulières concernant le stockage
  • -Conserver le médicament à température ambiante (15-25°C), dans un endroit sec, à l'abri de la lumière et hors de portée des enfants.
  • +Conserver à température ambiante (15 à 25 °C), à l'abri de la lumière et de l'humidité et hors de portée des enfants.
  • -Priadel retard 400 mg: emballages de 100 comprimés retard (A)
  • +Priadel retard 400 mg: boîtes de 100 comprimés retard (A)
  • -Novembre 2020
  • +Juillet 2021
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