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Accueil - Information professionnelle sur Nitroglycerin Streuli - Changements - 07.04.2018
44 Changements de l'information professionelle Nitroglycerin Streuli
  • -OEMéd
  • -Principe actif: Glyceroli trinitras (nitroglycérine)
  • +Principe actif: Glyceroli trinitras (nitroglycérine).
  • -Traitement des crises dangor.
  • -Insuffisance cardiaque gauche sévère, associée ou non à un oedème pulmonaire.
  • +·Traitement des crises d'angor.
  • +·Insuffisance cardiaque gauche sévère, associée ou non à un oedème pulmonaire.
  • -Mordre et ensuite mâcher la gélule, garder le contenu de la gélule dans la bouche, mélangée à la salive. Recracher la gélule vide après le début des effets.
  • -L’utilisation et la sécurité demploi de Nitroglycérine Streuli nont pas été étudiées chez lenfant et ladolescent.
  • +En position assise, croquer ou mâcher les gélules et garder le contenu mélangé à la salive le plus longtemps possible dans la bouche. Avaler ou cracher la gélule vide après le début des effets.
  • +Pédiatrie
  • +L'utilisation et la sécurité d'emploi de Nitroglycérine Streuli n'ont pas été étudiées chez l'enfant et l'adolescent.
  • -Hypersensibilité aux dérivés nitrés ou à lun des excipients;
  • -défaillance cardiovasculaire aig (choc, collapsus circulatoire);
  • -hypotension sévère (pression systolique ≤90 mm Hg);
  • -choc cardiogénique, sauf si une pression télédiastolique suffisante peut être assurée dans le ventricule gauche par une contrepulsation aortique ou ladministration dagents inotropes positifs;
  • -cardiomyopathie hypertrophique obstructive;
  • -péricardite constrictive;
  • -tamponnade péricardique;
  • -patients souffrant dhypertension pulmonaire primaire chez qui une hypoxémie peut survenir en raison dune hyperirrigation des espaces alvéolaires hypoventilés (formation dun shunt pulmonaire). Cela concerne surtout les patients atteints de maladie coronarienne.
  • -Nitroglycérine Streuli est contre-indiqué lors de l’administration concomitante d’inhibiteurs de la phosphodiestérase comme le sildénafil (Viagra®), le tadalafil (Cialis®) et le vardénafil (Levitra®) dans le traitement de la dysfonction érectile, ou le sildénafil (Revatio®) dans le traitement de l’hypertonie pulmonaire, car ces médicaments peuvent considérablement renforcer l’effet hypotenseur de Nitroglycérine Streuli (voir «Mises en garde et précautions» et «Interactions»). En conséquence, les contre-indications des médicaments de ce genre doivent être prises en compte chez les patients ayant une affection cardiaque.
  • -De même, Nitroglycérine Streuli ne doit pas être utilisé lors de symptômes d’angine de poitrine aiguë lorsque le patient a pris auparavant des inhibiteurs de la phosphodiestérase.
  • +·Hypersensibilité au principe actif, le trinitrate de glycérol, à d'autres dérivés nitrés ou à l'un des excipients;
  • +·Insuffisance circulatoire aigüe (choc, collapsus circulatoire);
  • +·Infarctus du myocarde aigu avec pressions de remplissage basses (à l'exception des soins intensifs et de la surveillance cardiovasculaire continue);
  • +·Hypotension prononcée (pression systolique ≤90 mm Hg);
  • +·Hypovolémie sévère;
  • +·Anémie sévère;
  • +·Insuffisance cardiaque aigüe suite à une obstruction, une sténose aortique ou mitrale, une cardiomyopathie obstructive hypertrophique ou une péricardite constrictive;
  • +·Infarctus du myocarde aigu;
  • +·Insuffisance cardiaque gauche aigüe avec des pressions de remplissage basses (à l'exception des soins intensifs et de la surveillance cardiovasculaire continue);
  • +·États s'accompagnant d'une hypertension intracrânienne;
  • +·Choc cardiogénique, sauf si une pression télédiastolique suffisante est assurée dans le ventricule gauche par une contre-pulsion intra-aortique ou l'administration d'agents inotropes positifs;
  • +·Patients souffrant d'hypertension pulmonaire primitive, car une hypoxémie peut survenir en raison d'une hypervascularisation potentielle des territoires alvéolaires hypoventilés (formation d'un shunt pulmonaire). Cela concerne surtout les patients atteints de maladie coronarienne.
  • +·Une méthémoglobinémie a été rapportée après un traitement par le trinitrate de glycérol. Le traitement d'une méthémoglobinémie par du bleu de méthylène est contre-indiqué chez les patients souffrant d'un déficit en glucose-6-phosphate déshydrogénase ou d'un déficit en méthémoglobine réductase (voir «Surdosage»).
  • +·L'administration concomitante de trinitrate de glycérol et des principes actifs suivants est contre-indiquée (voir «Mises en garde et précautions» et «Interactions»):
  • +·Inhibiteurs de la phosphodiestérase (p.ex. sildénafil, tadalafil, vardénafil)
  • +·Riociguat, un stimulateur de la guanylate cyclase soluble
  • -La nitroglycérine doit être utilisée avec prudence en cas d’infarctus myocardique aigu associé à une faible pression de remplissage.
  • -En cas d’infarctus myocardique aigu, elle doit être prise sous contrôle médical, car il faut éviter que la TA systolique ne s’abaisse au-dessous de 90 mm Hg.
  • -Il est nécessaire de pratiquer une surveillance médicale rigoureuse en cas de:
  • -sténose de l’aorte et/ou de la valvule mitrale;
  • -tendance à des troubles orthostatiques de la régulation circulatoire;
  • -maladies accompagnées d’une élévation de la pression intracrânienne (une nouvelle élévation de la pression n’a éobservée à ce jour que lors de l’administration i.v. de doses fortes de nitroglycérine).
  • -Cardiomyopathie hypertrophique obstructive, péricardite constrictive et tamponnade péricardique.
  • -En raison de leur effet pharmacologique (inhibition de la dégradation du GMPc), le sildénafil (Viagra®, Revatio®) et d’autres inhibiteurs de la phosphodiestérase comme le tadalafil (Cialis®) et le vardénafil (Levitra®) potentialisent l’effet hypotenseur des dérivés nitrés et autres substances libérant de l’oxyde nitrique, ce qui peut conduire à une hypotension grave, souvent résistante au traitement. C’est pourquoi l’administration d’inhibiteurs de la phosphodiestérase est contre-indiquée pendant le traitement par Nitroglycérine Streuli. Le patient doit être informé de cette interaction pouvant mettre la vie en danger.
  • +A cause de leurs effets pharmacologiques (inhibition de la dégradation de la cGMP), les inhibiteurs de la phosphodiestérase (p.ex. sildénafil, vardénafil ou tadalafil) potentialisent les effets hypotenseurs des dérivés nitrés et des autres donneurs de NO, ce qui peut entraîner une hypotension sérieuse, résistante au traitement. La prise d'inhibiteurs de la phosphodiestérase est donc contre-indiquée pendant le traitement par Nitroglycérine Streuli. Le patient doit être informé de cette interaction potentiellement mortelle.
  • +En raison de la vasodilatation cérébrale, le trinitrate de glycérol provoque des céphalées dose-dépendantes. Celles-ci disparaissent souvent au bout de quelques jours, même si le traitement est poursuivi. Si les céphalées persistent lors d'un traitement intermittent, il convient de les traiter avec un analgésique faible. Si les céphalées ne disparaissent pas, il est alors nécessaire de réduire la posologie du trinitrate de glycérol ou d'arrêter le traitement.
  • +Une légère augmentation réflexe de la fréquence cardiaque peut être évitée par l'administration concomitante d'un bêtabloquant si nécessaire.
  • +En cas d'infarctus du myocarde récent ou d'insuffisance cardiaque aigüe, le traitement par le trinitrate de glycérol ne doit être utilisé que sous surveillance médicale et/ou hémodynamique clinique étroite en unide soins intensifs avec surveillance cardiovasculaire continue (voir «Contre-indications»).
  • +L'utilisation de dérivés nitrés lors de symptômes d'angor dus à une cardiomyopathie hypertrophique (CMH) peut aggraver ceux-ci ou provoquer une hypotension et des syncopes.
  • +Nitroglycérine Streuli doit être utilisé avec une grande prudence en cas de tamponnade péricardique et de tendance à une dysrégulation orthostatique.
  • +En cas de passage à une autre médication chez les patients traités au long cours par le trinitrate de glycérol, il convient, comme avec les autres médicaments contenant des dérivés nitrés, d'arrêter progressivement le trinitrate de glycérol et de donner transitoirement les deux médicaments à la fois. L'arrêt brusque d'un traitement au long cours par des dérivés nitrés a été associé à des résultats défavorables pour le patient. Par conséquent, un traitement au long cours ne doit pas être arrêté brusquement.
  • +Le traitement doit être effectué avec prudence chez les patients présentant une hypoxémie d'origine anémique (y compris les formes dues à un déficit en glucose-6-phosphate déshydrogénase), car ces patients présentent une biotransformation diminuée du trinitrate de glycérol.
  • +La prudence est recommandée chez les patients présentant une hypoxémie et/ou un déséquilibre du rapport ventilation/perfusion pulmonaire, dus à une affection cardiaque ou pulmonaire. Chez ces patients, l'administration de trinitrate de glycérol peut aggraver encore l'hypoxémie et le rapport ventilation/perfusion. En cas de coronaropathie préexistante, ceci peut provoquer une ischémie myocardique.
  • +Les patients atteints d'angor, d'infarctus du myocarde ou d'ischémie cérébrale souffrent souvent de troubles des petites voies aériennes (en particulier d'hypoxie alvéolaire). Dans ces cas, une vasoconstriction intrapulmonaire se produit afin de dévier la perfusion des zones d'hypoxie alvéolaire vers des régions mieux ventilées du poumon (mécanisme d'Euler–Liljestrand). La nitroglycérine étant un vasodilatateur puissant, elle pourrait inverser cette vasoconstriction protectrice et, par conséquent, se traduire par une perfusion accrue de zones mal ventilées. Ceci aggraverait alors le déséquilibre du rapport ventilation/perfusion et entraînerait une diminution supplémentaire de la pression partielle en O2 dans le sang artériel.
  • +Les patients présentant un déficit volémique (également sous diurétiques) présentent un risque accru de développer une hypotension, une bradycardie paradoxale et une incidence accrue d'angine de poitrine. Un déficit volémique doit être corrigé avant l'utilisation de Nitroglycérine Streuli.
  • -Les effets hypotenseurs du produit peuvent être majorés par la prise simultanée d’anti-hypertenseurs, d’inhibiteurs de l’ECA (IEC), de bêta-bloquants, d’antagonistes du calcium, de diurétiques, de vasodilatateurs, de neuroleptiques ou d’antidépresseurs tricycliques et d’alcool.
  • -Chez les patients avant reçu auparavant des dérivés nitrés organiques (p.ex. dinitrate d’isosorbide, 5-mononitrate d’isosorbide), il peut s’avérer nécessaire d’augmenter les doses de nitroglycérine afin d’obtenir l’effet désiré.
  • -Utilisée en même temps que la dihydroergotamine, la nitroglycérine peut entraîner une élévation du taux de DHE et renforcer ainsi l’effet de cette substance.
  • -Lors de l’utilisation simultanée d’héparine et de nitroglycérine, un affaiblissement de l’action de l’héparine, d’importance inégale, a été décrit.
  • -Adapter le dosage de l’héparine sous contrôles étroits des paramètres de la coagulation. Après l’arrêt de la nitroglycérine, une diminution prononcée de la coagulation peut apparaître (élévation soudaine du TPT), ce qui peut nécessiter une réduction de la dose d’héparine.
  • -L’effet hypotenseur des dérivés nitrés et autres substances libérant de l’oxyde nitrique en administration aiguë ou chronique est renforcé par les inhibiteurs de la phosphodiestérase comme le sildénafil (Viagra®, Revatio®) le tadalafil (Cialis®) et le vardénafil (Levitra®). C’est pourquoi les inhibiteurs de la phosphodiestérase sont contre-indiqués pendant le traitement par Nitroglycérine Streuli. Si toutefois un inhibiteur de la phosphodiestérase a été administré, l’utilisation de Nitroglycérine Streuli est contre-indiquée dans les 24 heures qui suivent la prise de l’inhibiteur de la phosphodiestérase.
  • +La prise concomitante d'autres vasodilatateurs, d'antihypertenseurs (p.ex. antagonistes du calcium, inhibiteurs de l'ECA), d'antidépresseurs tricycliques, de neuroleptiques et d'alcool peut renforcer l'effet hypotenseur de Nitroglycérine Streuli.
  • +En cas d'administration simultanée de dihydroergotamine (DHE), le trinitrate de glycérol peut entraîner une élévation du taux de DHE et ainsi, renforcer l'action de celle-ci.
  • +Ceci exige une prudence particulière, étant donné que la DHE antagonise l'effet du trinitrate de glycérol et peut entraîner un rétrécissement des vaisseaux coronaires.
  • +Il n'est pas exclu que la prise d'anti-inflammatoires (p.ex. indométacine) diminue l'effet du trinitrate de glycérol.
  • +L'effet hypotenseur des dérivés nitrés et d'autres donneurs de NO en traitement aigu et chronique est renforcé par les inhibiteurs de la phosphodiestérase (p.ex. sildénafil (Viagra®), vardénafil (Levitra®) ou tadalafil (Cialis®)). De ce fait, la prise d'inhibiteurs de la phosphodiestérase est contre-indiquée pendant le traitement par Nitroglycérine Streuli. Si des inhibiteurs de la phosphodiestérase ont néanmoins été pris, l'utilisation de Nitroglycérine Streuli est contre-indiquée durant les 24 h suivant la prise de sildénafil (Viagra®).
  • +L'utilisation du trinitrate de glycérol (TNG) avec le riociguat, un stimulateur de la guanylate cyclase soluble, est contre-indiquée (cf. «Contre-indications»), car les effets hypotenseurs de ces médicaments peuvent se renforcer mutuellement.
  • +L'administration concomitante de Nitroglycérine Streuli et d'AAS peut renforcer l'effet hypotenseur de Nitroglycérine Streuli.
  • +Les anti-inflammatoires non stéroïdiens, sauf l'acide acétylsalicylique, peuvent diminuer l'effet thérapeutique du trinitrate de glycérol.
  • +La saproptérine (tétrahydrobioptérine, BH4) est un cofacteur de l'oxyde nitrique synthétase. La prudence est de rigueur lors de l'administration concomitante de médicaments contenant de la saproptérine et de principes actifs vasodilatateurs qui agissent sur le métabolisme ou sur l'effet du monoxyde d'azote (NO) (y compris les donneurs de NO classiques trinitrate de glycérol (TNG), dinitrate d'isosorbide (ISDN), 5-mononitrate d'isosorbide (ISMN) et autres).
  • +Lors de l'utilisation simultanée d'héparine et de nitroglycérine, un affaiblissement de l'action de l'héparine, d'importance inégale, a été décrit et il existe un risque de thrombose.
  • +Adapter le dosage de l'héparine sous contrôles étroits des paramètres de la coagulation. Après l'arrêt de la nitroglycérine, une diminution prononcée de la coagulation peut apparaître (élévation soudaine du TPT), ce qui peut nécessiter une réduction de la dose d'héparine.
  • -Les études dexpérimentation animale nont mis en évidence aucun signe de malformation. Toutefois, des effets foetotoxiques ont été observés (voir «Données précliniques»). On ne dispose daucune étude clinique contrôlée. Dans ces circonstances, le médicament ne doit pas être administré, sauf en cas de nécessité absolue. En raison du passage dans le lait maternel et bien quon nait pas décrit deffets préjudiciables chez le nourrisson (par exemple une méthémoglobinémie), lutilisation du produit est déconseillée chez les mères qui allaitent. On peut observer des conséquences délétères chez le foetus du fait dune insuffisance du débit sanguin placentaire.
  • +Les études d'expérimentation animale n'ont mis en évidence aucun signe de malformation. Toutefois, des effets foetotoxiques ont été observés (voir «Données précliniques»).
  • +On ne dispose d'aucune étude clinique contrôlée. Dans ces circonstances, le médicament ne doit pas être administré, sauf en cas de nécessité absolue. En raison du passage dans le lait maternel et bien qu'on n'ait pas décrit d'effets préjudiciables chez le nourrisson (par exemple une méthémoglobinémie), l'utilisation du produit est déconseillée chez les mères qui allaitent. On peut observer des conséquences délétères chez le foetus du fait d'une insuffisance du débit sanguin placentaire.
  • -Ce médicament peut, même sil est pris conformément aux directives posologiques, modifier les capacités réactionnelles au point dentraver laptitude à participer activement à la circulation routière ou à manipuler des machines. Cet effet est renforcé par la consommation dalcool.
  • +Ce médicament peut, même s'il est pris conformément aux directives posologiques, modifier les capacités réactionnelles au point d'entraver l'aptitude à participer activement à la circulation routière ou à manipuler des machines. Cet effet est renforcé par la consommation d'alcool.
  • -Rarement: réactions allergiques.
  • -Troubles cardiaques et vasculaires
  • -
  • -En début de traitement, on peut très souvent observer la survenue de céphalées («céphalées aux nitrates») qui, par expérience, régressent généralement après quelques jours.
  • -Souvent , lors de la première administration et également en cas d’augmentation de la posologie, une chute de la pression artérielle et/ou une hypotension orthostatique peut se manifester et s’accompagner d’une accélération réflexe du pouls, d’obnubilation et d’une sensation de vertige et de faiblesse.
  • -Dans de rares cas , une chute importante de la pression artérielle peut renforcer la symptomatologie de l’angine de poitrine (réactions paradoxales aux nitrates).
  • -On observe rarement des états de collapsus, parfois avec des troubles du rythme cardiaque de type bradycardies et des syncopes.
  • -Lors de ladministration de Nitroglycérine Streuli, la redistribution relative du flux sanguin dans les régions alvéolaires hypoventilées peut provoquer une hypoxémie passagère et déclencher une hypoxie du myocarde chez les patients ayant une affection coronarienne.
  • -Troubles gastro-intestinaux
  • -
  • -Occasionnellement des nausées et des vomissements peuvent se manifester.
  • -Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés
  • -
  • -Occasionnellement: rougeur cutanée passagère (flush).
  • -Des cas isolés d’une dermatite exfoliatrice peuvent survenir.
  • +Les indications de fréquence des effets indésirables reposent sur les catégories suivantes: très fréquents (≥1/10); fréquents (≥1/100 et <1/10); occasionnels (≥1/1000 et <1/100); rares (≥1/10 000 et <1/000); très rares (<1/10 000); fréquence inconnue (ne peut être évaluée sur la base des données disponibles).
  • +Affections du système immunitaire
  • +Rares: réactions d'hypersensibilité, réactions allergiques.
  • +Affections du système nerveux
  • +Très fréquents: céphalées au début du traitement («céphalées des dérivés nitrés»); l'expérience montre qu'elles disparaissent le plus souvent avec la poursuite du traitement.
  • +Fréquents: vertiges (y compris vertiges orthostatiques), somnolence.
  • +Affections cardiaques et vasculaires
  • +Fréquents: lors de la première utilisation ou d'une augmentation de la dose, chute de la pression artérielle et/ou hypotension orthostatique avec une élévation réflexe de la fréquence cardiaque (tachycardie).
  • +Ceci peut se traduire par: étourdissements, vertiges et sensation de faiblesse.
  • +Occasionnels: une forte chute de la pression artérielle peut accentuer les symptômes de l'angor (réaction paradoxale des dérivés nitrés); états de collapsus, occasionnellement avec des troubles du rythme cardiaque à type de bradycardie et des syncopes.
  • +Lors de l'administration de Nitroglycérine Streuli, une redistribution relative du flux sanguin dans les zones alvéolaires hypoventilées peut provoquer une hypoxémie passagère et déclencher une hypoxie du myocarde chez les patients souffrant d'une coronaropathie.
  • +Affections gastro-intestinales
  • +Très fréquents: nausées, vomissements.
  • +Très rares: brûlures d'estomac.
  • +Affections de la peau et du tissu sous-cutané
  • +Occasionnels: rougeurs cutanées fugaces (flush), réactions cutanées allergiques (p.ex. rash), dermatite de contact allergique.
  • +Très rares: dermatite exfoliative.
  • -
  • -Laccoutumance nest pas à craindre en cas dutilisation peu fréquente ou intermittente, mais tend plutôt à se développer dans une utilisation prolongée et avec des doses élevées.
  • -Une accoutumance croisée avec dautres dérivés nitrés a été décrite.
  • -Une réduction de leffet hémodynamique a été observée déjà au cours dune administration continue en lespace de 24 heures.
  • +L'accoutumance n'est pas à craindre en cas d'utilisation peu fréquente ou intermittente, mais tend plutôt à se développer dans une utilisation prolongée et avec des doses élevées.
  • +Une accoutumance croisée avec d'autres dérivés nitrés a été décrite.
  • +Une réduction de l'effet hémodynamique a été observée déjà au cours d'une administration continue en l'espace de 24 heures.
  • -Le tableau clinique présente pour lessentiel les symptômes suivants en fonction de lampleur de lintoxication:
  • -Chute tensionnelle avec troubles orthostatiques de la régulation circulatoire, tachycardie réflexe et céphalées, sensation de faiblesse, vertiges, obnubilation, flush, nausées, vomissements et diarrhées peuvent apparaître.
  • +Symptômes et intoxication
  • +Le tableau clinique présente pour l'essentiel les symptômes suivants en fonction de l'ampleur de l'intoxication:
  • +·Chute tensionnelle avec troubles orthostatiques de la régulation circulatoire, tachycardie réflexe et céphalées,
  • +·sensation de faiblesse, vertiges, obnubilation,
  • +·flush, nausées, vomissements et diarrhées peuvent apparaître.
  • -Lors dadministration de doses très élevées, une élévation de la pression intracrânienne avec symptômes cérébraux peut se produire.
  • -Lors dun surdosage chronique, des taux augmentés de méthémoglobinémie ont été mesurés mais leur importance clinique est controversée.
  • -Traitement de lintoxication
  • -
  • -
  • +Lors d'administration de doses très élevées, une élévation de la pression intracrânienne avec symptômes cérébraux peut se produire.
  • +Lors d'un surdosage chronique, des taux augmentés de méthémoglobinémie ont été mesurés mais leur importance clinique est controversée.
  • +Traitement de l'intoxication
  • -En cas dintoxication grave, il est recommandé de se conformer aux directives générales concernant le traitement des intoxications et/ou de combattre les effets du choc. En cas dhypotension sévère, il peut être utile de pratiquer une substitution volémique.
  • -Une perfusion de norépinephrine et/ou de dopamine est possible dans les cas exceptionnels pour traiter linsuffisance circulatoire. Ladministration dépinéphrine et de substances apparentées est contre-indiquée.
  • +En cas d'intoxication grave, il est recommandé de se conformer aux directives générales concernant le traitement des intoxications et/ou de combattre les effets du choc. En cas d'hypotension sévère, il peut être utile de pratiquer une substitution volémique.
  • +Une perfusion de norépinephrine et/ou de dopamine est possible dans les cas exceptionnels pour traiter l'insuffisance circulatoire. L'administration d'épinéphrine et de substances apparentées est contre-indiquée.
  • -1. Vitamine C: 1 g p.o., ou i.v. sous forme de sel de sodium.
  • -2. Bleu de méthylène: jusquà 50 ml dune solution à 1% i.v.
  • -3. Bleu de toluidine: initialement 2–4 mg/kg de poids corporel exclusivement i.v.; si nécessaire, plusieurs répétitions possibles à intervalles de 1 heure avec 2 mg/kg de poids corporel.
  • -4. Administration doxygène, hémodialyse, exsanguino-transfusion.
  • +1.Vitamine C: 1 g per os ou sous forme de sel sodique i.v.
  • +2.Bleu de méthylène: jusqu'à 50 ml d'une solution de bleu de méthylène à 1% i.v. Le traitement d'une méthémoglobinémie par du bleu de méthylène est contre-indiqué chez les patients souffrant de carence en glucose-6-phosphate déshydrogénase ou en méthémoglobine réductase. Dans les cas où cette méthode de traitement est contre-indiquée ou inefficace, une exsanguino-transfusion et/ou une transfusion de concentrés érythrocytaires sont recommandées.
  • +3.Bleu de toluidine: initialement 2–4 mg/kg de poids corporel exclusivement i.v.; si nécessaire, plusieurs répétitions possibles à intervalles de 1 heure avec 2 mg/kg de poids corporel.
  • +4.Administration d'oxygène, hémodialyse, exsanguino-transfusion.
  • -Le trinitrate de glycérol exerce son effet thérapeutique par relaxation de la fibre musculaire lisse. Les vaisseaux de capacitance postcapillaires et les grandes artères – en particulier les segments dartères coronaires encore capables de réagir – sont beaucoup plus sensibles à laction myorelaxante que les vaisseaux de résistance. La dilatation des artérioles systémiques se traduit par une augmentation de la capacité veineuse (stockage), d’où diminution du retour sanguin et de la précharge (baisse des volumes ventriculaires et des pressions de remplissage). La réduction du diamètre intraventriculaire et labaissement de la tension pariétale systolique entraînent une diminution du travail et de la consommation doxygène du myocarde.
  • -La baisse des pressions de remplissage permet une meilleure irrigation des couches sous-endocardiques menacées dischémie; le mouvement pariétal régional et le débit cardiaque peuvent être améliorés.
  • -La dilatation des grandes artères proches du coeur entraîne une diminution à la fois de la résistance systémique (diminution de la postcharge) et de la résistance pulmonaire à l’éjection.
  • -Le trinitrate de glycérol provoque en outre une relaxation de la musculature des bronches, de lappareil urinaire, de la vésicule et des voies biliaires, de loesophage, de lintestin grêle, du côlon et des sphincters.
  • -Au niveau moléculaire, les nitrates agissent par formation doxyde nitrique (NO) et de guanosine monophosphate cyclique (GMPc), qui est considéré comme médiateur de la relaxation.
  • +Mécanisme d'action
  • +Le trinitrate de glycérol exerce son effet thérapeutique par relaxation de la fibre musculaire lisse. Les vaisseaux de capacitance postcapillaires et les grandes artères – en particulier les segments d'artères coronaires encore capables de réagir – sont beaucoup plus sensibles à l'action myorelaxante que les vaisseaux de résistance. La vasodilatation systémique provoque une augmentation de la capacité veineuse («pooling», stockage veineux), une diminution du retour veineux vers le cœur et une diminution du volume ventriculaire et des pressions de remplissage (réduction de la précharge). La réduction du diamètre intraventriculaire et l'abaissement de la tension pariétale systolique entraînent une diminution du travail et de la consommation d'oxygène du myocarde.
  • +La baisse des pressions de remplissage permet une meilleure irrigation des couches sous-endocardiques menacées d'ischémie; le mouvement pariétal régional et le débit cardiaque peuvent être améliorés.
  • +La dilatation des grandes artères proches du cœur entraîne une diminution à la fois de la résistance vasculaire systémique (réduction de la postcharge) et de la résistance vasculaire pulmonaire.
  • +Le trinitrate de glycérol provoque en outre une relaxation de la musculature des bronches, de l'appareil urinaire, de la vésicule et des voies biliaires, de l'oesophage, de l'intestin grêle, du côlon et des sphincters.
  • +Au niveau moléculaire, les nitrates agissent par formation d'oxyde nitrique (NO) et de guanosine monophosphate cyclique (GMPc), qui est considéré comme médiateur de la relaxation.
  • -La nitroglycérine est absorbée par lintermédiaire de la muqueuse buccale pour près de 70% après administration sublinguale. Les effets du produit débutent en 2 à 3 minutes. Le pic des effets est atteint en 4 minutes. La durée daction est de 30 à 60 minutes.
  • +Absorption
  • +La nitroglycérine est absorbée par l'intermédiaire de la muqueuse buccale pour près de 70% après administration sublinguale. Les effets du produit débutent en 2 à 3 minutes. Le pic des effets est atteint en 4 minutes. La durée d'action est de 30 à 60 minutes.
  • -
  • -Le trinitrate de glycérol parvient directement, après avoir court-circuité le foie, au coeur et dans la grande circulation (pas deffet de premier passage lors dune application sublinguale). La biodisponibilité absolue lors dapplication sublinguale est de 39% environ. Le volume de distribution moyen est de lordre de 3 l/kg de poids et celui du dinitrate de glycérol de lordre de 0,34 l/kg de poids.
  • -Le taux de liaison aux protéines plasmatiques sélève à env. 60%.
  • +Le trinitrate de glycérol parvient directement, après avoir court-circuité le foie, au coeur et dans la grande circulation (pas d'effet de premier passage lors d'une application sublinguale). La biodisponibilité absolue lors d'application sublinguale est de 39% environ. Le volume de distribution moyen est de l'ordre de 3 l/kg de poids et celui du dinitrate de glycérol de l'ordre de 0,34 l/kg de poids.
  • +Le taux de liaison aux protéines plasmatiques s'élève à env. 60%
  • -
  • -Le trinitrate de glycérol (nitroglycérine) qui parvient dans le foie est rapidement hydrolysé en di- et en mononitrate de glycérol. Les effets vasodilatateurs du dinitrate de glycérol sont de lordre de 10% de la molécule-mère.
  • +Le trinitrate de glycérol (nitroglycérine) qui parvient dans le foie est rapidement hydrolysé en di- et en mononitrate de glycérol. Les effets vasodilatateurs du dinitrate de glycérol sont de l'ordre de 10% de la molécule-mère.
  • -
  • -La demi-vie du trinitrate de glycérol et du dinitrate de glycérol est respectivement dune à trois minutes et deux heures.
  • -Lélimination rénale est lente et fait intervenir principalement le mononitrate de glycérol. Une quantité inférieure à 1% est éliminée sous une forme inchangée; Qde la nitroglycérine est équivalent à 1,0.
  • +La demi-vie du trinitrate de glycérol et du dinitrate de glycérol est respectivement d'une à trois minutes et deux heures.
  • +L'élimination rénale est lente et fait intervenir principalement le mononitrate de glycérol. Une quantité inférieure à 1% est éliminée sous une forme inchangée; Q0 de la nitroglycérine est équivalent à 1,0.
  • -Les tests menés avec le trinitrate de glycérol en culture cellulaire et en expérimentation animale nont mis en évidence aucun effet mutagène ou cancérogène pertinent pour le domaine de posologies thérapeutiques.
  • -Excepté aux doses toxiques pour les parents animaux, les études dembryotoxicité et de fertilité nont pas révélé de toxicité chez lembryon ni de troubles de la fertilité. En outre, aucun indice permettant de conclure à des propriétés tératogènes na été décelé. Les doses supérieures à 1 mg/kg/jour (i.p.) et à 28 mg/kg/jour (voie dermique) administrées durant le développement foetal à des rates gravides se sont révélées toxiques pour le foetus (faible poids à la naissance). On ignore si des études de détermination des concentrations de principe actif dans le lait maternel ont été faites.
  • +Les tests menés avec le trinitrate de glycérol en culture cellulaire et en expérimentation animale n'ont mis en évidence aucun effet mutagène ou cancérogène pertinent pour le domaine de posologies thérapeutiques.
  • +Excepté aux doses toxiques pour les parents animaux, les études d'embryotoxicité et de fertilité n'ont pas révélé de toxicité chez l'embryon ni de troubles de la fertilité. En outre, aucun indice permettant de conclure à des propriétés tératogènes n'a été décelé. Les doses supérieures à 1 mg/kg/jour (i.p.) et à 28 mg/kg/jour (voie dermique) administrées durant le développement foetal à des rates gravides se sont révélées toxiques pour le foetus (faible poids à la naissance). On ignore si des études de détermination des concentrations de principe actif dans le lait maternel ont été faites.
  • +Stabilité
  • +
  • -
  • -Conserver à température ambiante (1525 °C) et tenir hors de portée des enfants.
  • +Conserver à température ambiante (15-25 °C) et tenir hors de portée des enfants.
  • +Présentation
  • +Nitroglycérine Streuli gélules à mâcher: 30. [B]
  • +
  • -Avril 2007.
  • +Septembre 2017.
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