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Accueil - Information professionnelle sur Androcur-50 - Changements - 25.09.2018
104 Changements de l'information professionelle Androcur-50
  • -Chez l’homme: modération des pulsions en cas de déviations sexuelles; cancer de la prostate inopérable.
  • -Chez la femme: manifestations sévères d’hyperandrogénie telles qu’hirsutisme majeur, alopécie androgéno-génétique sévère, souvent associées à des formes sévères d’acné et/ou de séborrhée, si un résultat satisfaisant n’a pas pu être obtenu à un dosage plus faible.
  • +Chez l'homme: modération des pulsions en cas de déviations sexuelles; cancer de la prostate inopérable.
  • +Chez la femme: manifestations sévères d'hyperandrogénie telles qu'hirsutisme majeur, alopécie androgéno-génétique sévère, souvent associées à des formes sévères d'acné et/ou de séborrhée, si un résultat satisfaisant n'a pas pu être obtenu à un dosage plus faible.
  • -Posologie usuelle chez l’homme
  • -Modération des pulsions en cas de déviations sexuelles chez l’homme
  • -En traitement d’attaque, la dose quotidienne est de 1 comprimé 2 fois par jour. Il peut être nécessaire d’augmenter la dose à 2 comprimés 2 fois par jour ou même de façon passagère, à 2 comprimés 3 fois par jour. Lorsque le traitement aura donné un résultat satisfaisant, on tentera de maintenir l’effet thérapeutique avec une dose aussi faible que possible. Bien souvent, ½ comprimé 2 fois par jour suffira. Le passage à la dose d’entretien et l’arrêt du traitement ne devront jamais s’effectuer brutalement, mais par une réduction progressive de la posologie. Pour ce faire, on diminuera la dose quotidienne d’un comprimé ou, mieux encore, d’un demi-comprimé, par paliers successifs de quelques semaines chacun.
  • -Afin de stabiliser l’effet thérapeutique, il est nécessaire de prescrire Androcur-50 sur une période prolongée, si possible en mettant en oeuvre, parallèlement, des mesures d’ordre psychothérapeutique.
  • +Posologie usuelle chez l'homme
  • +Modération des pulsions en cas de déviations sexuelles chez l'homme
  • +La dose initiale est de 1 comprimé 2 fois par jour. Il peut être nécessaire d'augmenter la dose à 2 comprimés 2 fois par jour ou même de façon passagère, à 2 comprimés 3 fois par jour. Lorsque le traitement aura donné un résultat satisfaisant, on tentera de maintenir l'effet thérapeutique avec une dose aussi faible que possible. Bien souvent, ½ comprimé 2 fois par jour suffira. Le passage à la dose d'entretien et l'arrêt du traitement ne devront jamais s'effectuer brutalement, mais par une réduction progressive de la posologie. Pour ce faire, on diminuera la dose quotidienne d'un comprimé ou, mieux encore, d'un demi-comprimé, par intervalles de quelques semaines chacun.
  • +Afin de stabiliser l'effet thérapeutique, il est nécessaire de prescrire Androcur-50 sur une période prolongée, si possible en mettant en Å“uvre, parallèlement, des mesures d'ordre psychothérapeutique.
  • -Lorsqu’on aura enregistré une amélioration ou une rémission, il ne faudra ni mettre fin au traitement ni réduire la posologie.
  • -Réduction de l’accroissement initial des taux de testostérone en cas de traitement par des agonistes de la LH-RH
  • -Tout d’abord, pendant 5 à 7 jours, 2 comprimés d’Androcur-50 2 fois par jour (= 200 mg/jour) en monothérapie, puis, pendant 3 à 4 semaines, 2 comprimés d’Androcur-50 2 fois par jour (= 200 mg/jour), associés à un agoniste de la LH-RH à la posologie prévue par le fabricant.
  • -Traitement des bouffées de chaleur chez les patients traités par des analogues de LH-RH ou orchidectomisés
  • -1–3 comprimés par jour (50–150 mg), à augmenter au besoin jusqu’à 2 comprimés (300 mg) 3 fois par jour.
  • +Lorsqu'on aura enregistré une amélioration ou une rémission, il ne faudra ni mettre fin au traitement ni réduire la posologie.
  • +Réduction de l'accroissement initial des taux de testostérone en cas de traitement par des agonistes de la LH-RH
  • +Tout d'abord, pendant 5 à 7 jours, 2 comprimés d'Androcur-50 2 fois par jour (= 200 mg/jour) en monothérapie, puis, pendant 3 à 4 semaines, 2 comprimés d'Androcur-50 2 fois par jour (= 200 mg/jour), associés à un agoniste de la LH-RH à la posologie prévue par le fabricant.
  • +Traitement des bouffées de chaleur chez les patients traités par des agonistes de la LH-RH ou orchidectomisés
  • +La dose initiale est de 1–3 comprimés par jour (50–150 mg), à augmenter au besoin jusqu'à 2 comprimés (300 mg) 3 fois par jour.
  • -Femmes en âge de procréer
  • -Androcur-50 ne doit pas être pris par les femmes enceintes. Il est impératif, à l’heure de commencer le traitement, que toute éventualité de grossesse ait été exclue avec certitude.
  • -Androcur-50 doit être associé à un contraceptif oral combiné contenant de l’acétate de cyprotérone (p.ex. Diane-35) pour assurer une protection contraceptive suffisante et éviter des saignements irréguliers.
  • -Chez les femmes en âge de procréer, le traitement débutera le 1er jour du cycle (= 1er jour de l’hémorragie).
  • -Seules les femmes aménorrhéiques peuvent commencer le traitement immédiatement; dans ce cas, le 1er jour de prise sera considéré comme le 1er jour du cycle et les directives suivantes devront être respectées:
  • -Du 1er au 10ème jour du cycle (= 10 jours), les patientes prendront chaque jour 2 comprimés (= 100 mg) d’Androcur-50. De plus, pour stabiliser leur cycle et obtenir la protection contraceptive nécessaire, elles recevront une préparation orale combinée contenant de l’acétate de cyprotérone, p.ex. du 1er au 21ème jour du cycle (= 21 jours), 1 dragée de Diane-35 chaque jour.
  • +Patientes en âge de procréer
  • +L'acétate de cyprotérone ne doit pas être pris par les femmes enceintes. Il est impératif, à l'heure de commencer le traitement, que toute éventualité de grossesse ait été exclue avec certitude.
  • +Androcur-50 doit être associé à un contraceptif oral combiné contenant de l'acétate de cyprotérone pour assurer une protection contraceptive suffisante et éviter des saignements irréguliers.
  • +Le traitement débutera normalement le 1er jour du cycle (= 1er jour de l'hémorragie). Seulement en cas d'aménorrhée, le traitement peut être commencé à n'importe quel moment. Dans ce cas, le 1er jour de prise correspond au 1er jour du cycle dans les directives suivantes.
  • +Du 1er au 10e jour du cycle (= 10 jours), les patientes prendront chaque jour 2 comprimés (= 100 mg) d'Androcur-50. De plus, pour stabiliser leur cycle et obtenir la protection contraceptive nécessaire, elles recevront une préparation orale combinée contenant de l'acétate de cyprotérone, dont la prise sera effectuée du 1er au 21e jour.
  • -21 jours après le début du traitement, elles observeront une pause de 7 jours, au cours de laquelle une hémorragie de privation se produira. Quatre semaines après le début de la prise, elles recommenceront le traitement cyclique combiné suivant, que l’hémorragie ait déjà cessé ou non.
  • -Après l’apparition d’une amélioration clinique, la dose quotidienne d’Androcur-50 pourra être réduite à 1 comprimé ou ½ comprimé (= 50 ou 25 mg) pendant les 10 premiers jours du traitement associé à un contraceptif contenant l’acétate de cyprotérone. Eventuellement, un contraceptif oral combiné contenant de l’acétate de cyprotérone pourra à lui seul suffire.
  • -Absence d’hémorragie de privation
  • -L’absence d’hémorragie de privation au cours de la pause thérapeutique de 7 jours peut indiquer une grossesse. C’est la raison pour Iaquelle le traitement associé ne pourra, dans un tel cas, être repris que lorsque I’éventualité d’une grossesse aura été exclue avec certitude.
  • +21 jours après le début du traitement, elles observeront une pause de 7 jours, au cours de laquelle une hémorragie de privation se produira. 28 jours après le début de la prise, elles recommenceront le traitement combiné suivant, que l'hémorragie ait déjà cessé ou non. Après l'apparition d'une amélioration clinique, la dose quotidienne d'Androcur-50 pourra être réduite à 1 comprimé ou ½ comprimé (= 50 ou 25 mg) du 1er au 10e jour du cycle. Éventuellement, un contraceptif oral combiné contenant de l'acétate de cyprotérone pourra à lui seul suffire.
  • +Une prise d'Androcur-50 à long terme (pendant plusieurs années) doit être évitée (voir «Mises en garde et précautions», paragraphe «Méningiome»).
  • +Patientes postménopausées ou patientes hystérectomisées
  • +Le traitement par Androcur-50 doit être réévalué au moment de la ménopause.
  • +Chez les patientes hystérectomisées ou postménopausées, Androcur-50 doit être administré en monothérapie (c.-à-d. sans prise supplémentaire d'un contraceptif oral combiné contenant de l'acétate de cyprotérone). Selon le degré de gravité des troubles, la posologie usuelle est 25-50 mg (c.-à.-d. de ½ à 1 comprimé) par jour pendant 21 jours puis une période de 7 jours sans prise de comprimé devra être observée.
  • +Absence d'hémorragie de privation
  • +L'absence d'hémorragie de privation au cours de la pause thérapeutique de 7 jours peut indiquer une grossesse. C'est la raison pour Iaquelle le traitement associé ne pourra, dans un tel cas, être repris que lorsque I'éventualité d'une grossesse aura été exclue avec certitude.
  • -En cas d’apparition de saignements durant les semaines sous médication, le traitement ne devra pas être interrompu. Les spottings cessent souvent d’eux-mêmes. En cas de saignements plus importants ou de saignements légers à répétition, un contrôle gynécologique visant à exclure une affection organique sera nécessaire.
  • +En cas d'apparition de saignements durant les semaines sous médication, le traitement ne devra pas être interrompu. Les spottings cessent souvent d'eux-mêmes. En cas de saignements plus importants ou de saignements légers à répétition, un contrôle gynécologique visant à exclure une affection organique sera nécessaire.
  • -Les patientes suivant le traitement cyclique associé devraient s’habituer à prendre les médicaments à heure fixe. Si ce moment se trouve dépassé de plus de 12 heures, l’action contraceptive sera alors compromise pour le cycle en cours. Pour des renseignements spécifiques, notamment sur la fiabilité contraceptive du produit et la procédure à suivre en cas d’oubli de prise de la pilule, se référer à l’information professionnelle et à l’information destinée aux patients du contraceptif à base d’acétate de cyprotérone utilisé. Toutefois, s’il ne se produit pas d’hémorragie de privation lors de la pause dans la prise, l’éventualité d’une grossesse devra être exclue auparavant.
  • -L’oubli de la prise des comprimés d’Androcur-50 peut diminuer l’efficacité thérapeutique et entrainer des saignements intermenstruels. Les comprimés d’Androcur-50 oubliés ne doivent pas être pris ultérieurement.
  • -On ne prendra pas de double dose pour compenser l’oubli d’un comprimé.
  • -Il convient de continuer la prise quotidienne à l’heure habituelle, avec le contraceptif contenant de l’acétate de cyprotérone.
  • -Patientes hystérectomisées ou ménopausées
  • -Chez les patientes ayant subi une hystérectomie ou ménopausées et chez lesquelles la prise supplémentaire d’un contraceptif oral combiné contenant de l’acétate de cyprotérone n’est nécessaire ni pour contrôler le cycle, ni pour assurer une protection contraceptive, Androcur-50 pourra être prescrit en monothérapie. Selon le degré de gravité des troubles, la dose sera de ½ à 1 comprimé (= 25 à 50 mg) par jour, à prendre conformément au schéma 21 jours de prise, 7 jours de pause.
  • +L'oubli de la prise des comprimés d'Androcur-50 peut diminuer l'efficacité thérapeutique et entrainer des saignements intermenstruels. Toutefois, les comprimés d'Androcur-50 oubliés ne doivent pas être pris ultérieurement. Il convient de continuer la prise quotidienne à l'heure habituelle.
  • +En cas de traitement cyclique associé, les comprimés doivent être toujours pris à la même heure. Si le moment de la prise du contraceptif contenant de l'acétate de cyprotérone est dépassé de plus de 12 heures, l'efficacité contraceptive sera alors compromise pour le cycle en cours. Pour des renseignements spécifiques sur la fiabilité contraceptive du produit et la procédure à suivre en cas d'oubli de prise de la pilule, se référer à l'information professionnelle et à l'information destinée aux patients du contraceptif à base d'acétate de cyprotérone utilisé. S'il ne se produit pas d'hémorragie de privation lors de la pause suivante dans la prise après l'oubli de la prise d'un comprimé, l'éventualité d'une grossesse devra être exclue avant de commencer le cycle de traitement combiné suivant.
  • -Enfants/adolescents: Androcur-50 n’a pas été évalué chez les enfants et les adolescents. Il n’est pas indiqué chez l’enfant avant la puberté et son emploi est déconseillé chez l’adolescent de moins de 18 ans.
  • -Patients âgés: aucun ajustement de la dose en fonction de l’âge n’est nécessaire.
  • -Insuffisance hépatique: la pharmacocinétique de l’acétate de cyprotérone chez les patients insuffisants hépatiques n’a pas été évaluée. L’utilisation d’Androcur-50 est contre-indiquée chez les patients atteints de maladies hépatiques, tant que les paramètres hépatiques ne se sont pas normalisés.
  • +Enfants/adolescents: Androcur-50 n'a pas été évalué chez les enfants et les adolescents. Il n'est pas indiqué chez l'enfant avant la puberté et son emploi est déconseillé chez l'adolescent de moins de 18 ans.
  • +Patients âgés: aucun ajustement de la dose en fonction de l'âge n'est nécessaire.
  • +Insuffisance hépatique: la pharmacocinétique de l'acétate de cyprotérone chez les patients insuffisants hépatiques n'a pas été évaluée. L'utilisation d'Androcur-50 est contre-indiquée chez les patients atteints de maladies hépatiques, tant que les paramètres hépatiques ne se sont pas normalisés.
  • +Insuffisance rénale
  • +Il n'existe aucune donnée sur l'utilisation de l'acétate de cyprotérone chez des patients atteints d'insuffisance rénale. Aucune recommandation posologique ne peut donc être formulée.
  • +
  • -Contre-indications chez l’homme
  • -Modération des pulsions en cas de déviations sexuelles
  • +Hypersensibilité à l'un des composants d'Androcur-50.
  • +Contre-indications chez l'homme
  • +Antécédents ou existence d'un méningiome.
  • +Dépression chronique sévère.
  • +Modération des pulsions en cas de déviations sexuelles
  • -Antécédents ou existence d’un méningiome.
  • -Dépression chronique sévère.
  • -Diabète sévère accompagné d’altérations vasculaires.
  • +Diabète sévère accompagné d'altérations vasculaires.
  • -Hypersensibilité à l’un des composants d’Androcur-50.
  • -Traitement antiandrogène d’un carcinome inopérable de la prostate
  • -Affections hépatiques.
  • -Syndrome de Dubin-Johnson, syndrome de Rotor.
  • -
  • +Traitement antiandrogène d'un carcinome inopérable de la prostate
  • -Antécédents ou existence d’un méningiome.
  • -Dépression chronique sévère.
  • -Hypersensibilité à l’un des composants d’Androcur-50.
  • -Ictère ou prurit persistant lors d’une grossesse antérieure.
  • +Ictère ou prurit persistant lors d'une grossesse antérieure.
  • -Antécédents ou existence d’un méningiome.
  • -Diabète sévère accompagné d’altérations vasculaires.
  • +Antécédents ou existence d'un méningiome.
  • +Diabète sévère accompagné d'altérations vasculaires.
  • -Antécédents d’herpes gestationis.
  • +Antécédents d'herpes gestationis.
  • -Hypersensibilité à l’un des composants.
  • -Sous traitement cyclique associé des signes sévères d’hyperandrogénie, veuillez en outre respecter les informations relatives aux contre-indications figurant dans l’information professionnelle du contraceptif contenant de l’acétate de cyprotérone utilisé en association avec Androcur-50.
  • +Sous traitement cyclique associé des signes sévères d'hyperandrogénie, veuillez en outre respecter les informations relatives aux contre-indications figurant dans l'information professionnelle du contraceptif contenant de l'acétate de cyprotérone utilisé en association avec Androcur-50.
  • -Androcur-50 ne doit pas être utilisé avant l’achèvement de la puberté car une influence négative sur la croissance staturale et les cycles de régulation endocriniens encore instables ne peut pas être exclue.
  • +Androcur-50 ne doit pas être utilisé avant l'achèvement de la puberté car une influence négative sur la croissance staturale et les cycles de régulation endocriniens encore instables ne peut pas être exclue.
  • -Hépatotoxicité de l’acétate de cyprotérone
  • -Des effets hépatotoxiques directs tels qu’ictère, hépatite ou insuffisance hépatique ont été rapportés au cours du traitement par Androcur-50, ainsi que des cas d’issue fatale à des doses supérieures ou égales à 100 mg/jour. La majorité de ces cas mortels sont survenus chez des hommes atteints d’un carcinome de la prostate avancé. Ces effets toxiques sont dose-dépendants et apparaissent généralement plusieurs mois après le début du traitement. C’est pourquoi il convient de surveiller la fonction hépatique avant et pendant le traitement lorsqu’apparaissent des signes d’effets hépatotoxiques.
  • -En cas de confirmation d’une hépatotoxicité, il faut stopper la médication, sauf chez les patients atteints de carcinome de la prostate chez lesquels d’autres causes peuvent en être à l’origine (p.ex. métastases tumorales). Dans de tels cas aussi, on ne poursuivra la médication que si le bénéfice clinique escompté est supérieur au risque encouru.
  • -Comme avec d’autres stéroïdes sexuels, des tumeurs hépatiques bénignes ou malignes ont été rapportées dans des cas isolés. Les tumeurs hépatiques peuvent sporadiquement entraîner des hémorragies potentiellement mortelles dans la cavité abdominale. Si des troubles épigastriques intenses, une hépatomégalie ou des signes d’hémorragie intra-abdominale apparaissent, il faudra inclure I’éventualité d’une tumeur du foie dans le diagnostic différentiel et, le cas échéant, stopper la médication et instaurer un traitement approprié.
  • +Hépatotoxicité de l'acétate de cyprotérone
  • +Des effets hépatotoxiques directs tels qu'ictère, hépatite ou insuffisance hépatique ont été rapportés au cours du traitement par Androcur-50, ainsi que des cas d'issue fatale à des doses supérieures ou égales à 100 mg/jour. La majorité de ces cas mortels sont survenus chez des hommes atteints d'un carcinome de la prostate avancé. Ces effets toxiques sont dose-dépendants et apparaissent généralement plusieurs mois après le début du traitement. C'est pourquoi il convient de surveiller la fonction hépatique avant de commencer et pendant le traitement lorsqu'apparaissent des signes d'effets hépatotoxiques.
  • +En cas de confirmation d'une hépatotoxicité, il faut stopper la médication, sauf chez les patients atteints de carcinome de la prostate chez lesquels d'autres causes peuvent en être à l'origine (p.ex. métastases tumorales). Dans de tels cas aussi, on ne poursuivra la médication que si le bénéfice clinique escompté est supérieur au risque encouru.
  • +Comme avec d'autres stéroïdes sexuels, des tumeurs hépatiques bénignes ou malignes ont été rapportées dans des cas isolés. Les tumeurs hépatiques peuvent sporadiquement entraîner des hémorragies potentiellement mortelles dans la cavité abdominale. Si des troubles épigastriques intenses, une hépatomégalie ou des signes d'hémorragie intra-abdominale apparaissent, il faudra inclure I'éventualité d'une tumeur du foie dans le diagnostic différentiel et, le cas échéant, stopper la médication et instaurer un traitement approprié.
  • +Événements thromboemboliques
  • +Concernant l'apparition d'événements thromboemboliques chez les patients sous Androcur-50, des rapports sont disponibles mais une relation de causalité n'a pas été établie jusqu'ici. Chez les patients présentant d'autres facteurs de risque d'événement thromboembolique, il convient donc d'estimer soigneusement et individuellement les risques et les bénéfices (cf. également «Contre-indications»). Ceci est particulièrement valable en cas d'antécédents d'événements thromboemboliques artériels ou veineux (p.ex. thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire, infarctus du myocarde, accident cérébrovasculaire), en présence de maladies malignes avancées, de diabète sévère avec modifications vasculaires ou d'anémie à hématies falciformes.
  • +
  • -La survenue de méningiomes a été rapportée en relation avec une utilisation à long terme (plusieurs années) d’acétate de cyprotérone à des doses supérieures ou égales à 25 mg/jour (le plus souvent pendant plusieurs années). Dans certains des cas, il s’agissait de méningiomes multiples, sans qu’aucun autre indice en faveur d’une neurofibromatose n’ait été présent chez ces patients.
  • -Lorsqu’un méningiome est diagnostiqué chez un patient traité par Androcur-50, le traitement par Androcur-50 doit être arrêté.
  • -
  • +La survenue de méningiomes a été rapportée en relation avec une utilisation à long terme d'acétate de cyprotérone à des doses supérieures ou égales à 25 mg/jour (le plus souvent pendant plusieurs années). Dans certains des cas, il s'agissait de méningiomes multiples, sans qu'aucun autre indice en faveur d'une neurofibromatose n'ait été présent chez ces patients.
  • +Lorsqu'un méningiome est diagnostiqué chez un patient traité par l'acétate de cyprotérone, le traitement par Androcur-50 doit être arrêté (voir «Contre-indications»).
  • +Autres précautions
  • +
  • -Dans des cas isolés, l’administration de fortes doses d’Androcur-50 peut donner lieu à une sensation d’essoufflement. Dans de tels cas, le diagnostic différentiel devra envisager l’effet stimulant exercé, comme on le sait, sur la respiration par la progestérone et les progestatifs de synthèse. Cet effet est accompagné par une hypocapnie et une alcalose respiratoire compensée et n’est pas considéré comme justiciable d’un traitement.
  • -Concernant l’apparition d’événements thromboemboliques chez les patient(e)s sous Androcur-50, des rapports sont disponibles mais une relation de causalité n’a pas été prouvée avec certitude jusqu’ici. Chez les patient(e)s avec antécédents d’événements thrombotiques/thromboemboliques artériels ou veineux (p.ex. thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire, infarctus du myocarde) ou d’événements cérébrovasculaires ou souffrant de maladies malignes avancées, il existe un risque accru d’événement thromboembolique supplémentaire, voir également «Contre-indications».
  • -Informations particulières concernant l’utilisation chez l’homme
  • -Chez les patients avec carcinome de la prostate inopérable ou des antécédents d’événement thromboembolique et les patients souffrant d’anémie à hématies falciformes ou de diabète sévère avec modifications vasculaires, il convient d’estimer soigneusement et individuellement les risques et les bénéfices avant la prescription d’Androcur-50.
  • -Chez les patients masculins, le traitement par Androcur-50 entraine une diminution de la libido et de la fonction érectile ainsi qu’une inhibition de la fonction gonadique. Ces modifications sont réversibles après l’arrêt du traitement.
  • -Chez les patients masculins, Androcur-50 peut entrainer une gynécomastie (parfois avec hypersensibilité des mamelons), normalement réversible après l’arrêt du traitement.
  • -Après une administration durant plusieurs semaines, Androcur-50 conduit à une inhibition de la spermatogenèse en raison de ses effets antiandrogènes et antigonadotropes. Après l’arrêt du traitement, la spermatogenèse se rétablit complètement en quelques mois.
  • -Les expérimentations animales n’ont pas montré d’indice en faveur d’une atteinte des spermatozoïdes provoquée par l’acétate de cyprotérone et les données disponibles chez l’être humain sont très limitées. Afin de disposer d’un examen initial, il est recommandé de réaliser un spermogramme avant le début du traitement chez les hommes qui pourraient attacher une grande importance au fait d’être fertiles ultérieurement.
  • -En cas de consommation simultanée d’alcool, il est possible, en raison de l’influence désinhibante de celui-ci, que l’action modératrice d’Androcur-50 sur les pulsions se trouve atténuée.
  • +Dans des cas isolés, l'administration de fortes doses d'Androcur-50 peut donner lieu à une sensation d'essoufflement. Dans de tels cas, le diagnostic différentiel devra envisager l'effet stimulant exercé, comme on le sait, sur la respiration par la progestérone et les progestatifs de synthèse. Cet effet est accompagné par une hypocapnie et une alcalose respiratoire compensée et n'est pas considéré comme justiciable d'un traitement.
  • +Informations particulières concernant l'utilisation chez l'homme
  • +Chez les patients masculins, le traitement par Androcur-50 entraine une diminution de la libido et de la fonction érectile ainsi qu'une inhibition de la fonction gonadique. Ces modifications sont réversibles après l'arrêt du traitement.
  • +Androcur-50 peut entrainer une gynécomastie (parfois avec hypersensibilité des mamelons), normalement réversible après l'arrêt du traitement.
  • +Après une administration durant plusieurs semaines, Androcur-50 conduit à une inhibition de la spermatogenèse en raison de ses effets antiandrogènes et antigonadotropes. Après l'arrêt du traitement, la spermatogenèse se rétablit complètement en quelques mois. Les expérimentations animales n'ont pas montré d'indice en faveur d'une atteinte des spermatozoïdes provoquée par l'acétate de cyprotérone et les données disponibles chez l'être humain sont très limitées. Afin de disposer d'un examen initial, il est recommandé de réaliser un spermogramme avant le début du traitement chez les hommes qui pourraient attacher une grande importance au fait d'être fertiles ultérieurement.
  • +En cas de consommation simultanée d'alcool, il est possible, en raison de l'influence désinhibante de celui-ci, que l'action modératrice d'Androcur-50 sur les pulsions se trouve atténuée.
  • -Informations particulières concernant l’utilisation chez la femme
  • -Chez les femmes, un examen gynécologique et général approfondi (y compris frotti de dépistage cytologique et examen des seins) devra être pratiqué avant le début du traitement. Chez les patientes en âge de procréer, toute éventualité de grossesse devra être exclue avant le traitement. Avant d’envisager un traitement par Androcur-50, il est nécessaire d’établir un diagnostic différentiel précis afin d’exclure p. ex. que la présence de tumeurs ou de déficits enzymatiques surrénaliens soit à l’origine des signes d’androgénie. Après au plus tard 12 cycles de traitement, un bilan endocrinologique devra être pratiqué.
  • -Chez les femmes, le traitement associé réprime l’ovulation et induit un état d’infertilité.
  • -En cas de survenue de petites pertes sanglantes pendant les 3 semaines de la prise des comprimés du traitement combiné, la prise des comprimés doit être poursuivie normalement.
  • -Un examen gynécologique s’impose cependant en cas de survenue de saignements persistants ou récidivants à intervalles irréguliers, afin d’exclure une cause organique.
  • -Lors du traitement combiné cyclique des signes sévères d’hyperandrogénie de la femme, il est de plus conseillé de prendre connaissance des informations figurant dans la rubrique «Mises en garde et précautions» de l’information professionnelle du contraceptif contenant de l’acétate de cyprotérone.
  • -
  • +Informations particulières concernant l'utilisation chez la femme
  • +Il est de plus conseillé de prendre connaissance des informations figurant dans la rubrique «Mises en garde et précautions» de l'information professionnelle du contraceptif contenant de l'acétate de cyprotérone.
  • +Chez les femmes, un examen gynécologique et général approfondi (y compris cytologie cervicale et examen des seins) devra être pratiqué avant le début du traitement. Chez les patientes en âge de procréer, toute éventualité de grossesse devra également être exclue avant le début du traitement. Avant d'envisager un traitement par Androcur-50, il est nécessaire d'établir un diagnostic différentiel précis afin d'exclure p.ex. que la présence de tumeurs ou de déficits enzymatiques surrénaliens soit à l'origine des signes d'androgénie. Après au plus tard 12 cycles de traitement, un bilan endocrinologique devra être pratiqué.
  • +Chez les femmes, le traitement associé avec le contraceptif contenant de l'acétate de cyprotérone réprime l'ovulation et entraîne donc l'infertilité.
  • +En cas de survenue de petites pertes sanglantes pendant les 3 semaines de la prise des comprimés du traitement combiné, la prise des comprimés doit être poursuivie comme d'habitude. Un examen gynécologique s'impose cependant en cas de survenue de saignements persistants ou récidivants à intervalles irréguliers, afin d'exclure une cause organique.
  • -Bien qu’aucune étude clinique n’ait été menée concernant les interactions, il est attendu que le kétoconazole, l’itraconazole, le clotrimazole, le ritonavir et d’autres inhibiteurs puissants de la CYP3A4 inhibent la métabolisation de l’acétate de cyprotérone car ce médicament est métabolisé par la CYP3A4. À l’inverse, les inducteurs de la CYP3A4 tels que la rifampicine, la phénytoïne et les produits contenant du millepertuis peuvent diminuer la concentration de l’acétate de cyprotérone.
  • -Des études d’inhibition in vitro démontrent une inhibition potentielle des enzymes à cytochrome P450 CYP2C8, 2C9, 2C19, 3A4 et 2D6 sous fortes doses thérapeutiques d’acétate de cyprotérone (100 mg trois fois par jour).
  • -Les besoins en antidiabétiques ou en insuline peuvent changer en raison d’une dégradation de la tolérance au glucose.
  • -Le risque de myopathie ou de rhabdomyolyse peut être augmenté lors de l’administration concomitante de fortes doses d’acétate de cyprotérone avec des inhibiteurs de la HMG-CoA (statines), principalement métabolisés par le CYP3A4 (tels que l’atorvastatine, la simvastatine).
  • +Bien qu'aucune étude clinique n'ait été menée concernant les interactions, il est attendu que le kétoconazole, l'itraconazole, le clotrimazole, le ritonavir et d'autres inhibiteurs puissants de la CYP3A4 inhibent la métabolisation de l'acétate de cyprotérone car ce médicament est métabolisé par la CYP3A4. À l'inverse, les inducteurs de la CYP3A4 tels que la rifampicine, la phénytoïne et les produits contenant du millepertuis peuvent diminuer la concentration de l'acétate de cyprotérone.
  • +Des études d'inhibition in vitro démontrent une inhibition potentielle des enzymes à cytochrome P450 CYP2C8, 2C9, 2C19, 3A4 et 2D6 sous fortes doses thérapeutiques d'acétate de cyprotérone (100 mg trois fois par jour).
  • +Les besoins en antidiabétiques ou en insuline peuvent changer en raison d'une dégradation de la tolérance au glucose.
  • +Le risque de myopathie ou de rhabdomyolyse peut être augmenté lors de l'administration concomitante de fortes doses d'acétate de cyprotérone avec des inhibiteurs de la HMG-CoA (statines), principalement métabolisés par le CYP3A4 (tels que l'atorvastatine, la simvastatine).
  • -La prise d’Androcur-50 est contre-indiquée chez les femmes enceintes et allaitantes.
  • -Le traitement par Androcur-50 chez les femmes en âge de procréer devra toujours être coadministré avec une protection contraceptive par une préparation orale combinée contenant de l’acétate de cyprotérone.
  • -Lors d’une étude incluant six femmes traitées par une dose unique de 50 mg d’acétate de cyprotérone, 0,2% de cette dose a été excrétée dans le lait maternel.
  • +Grossesse
  • +La prise d'Androcur-50 est contre-indiquée chez les femmes enceintes.
  • +Le traitement par Androcur-50 chez les femmes en âge de procréer devra toujours être coadministré avec une protection contraceptive par une préparation orale combinée contenant de l'acétate de cyprotérone.
  • +Allaitements
  • +La prise d'Androcur-50 est contre-indiquée chez les femmes allaitantes.
  • +Lors d'une étude incluant six femmes traitées par une dose unique de 50 mg d'acétate de cyprotérone, 0,2% de cette dose a été excrétée dans le lait maternel.
  • -Les patients dont l’activité exige une concentration accrue (p.ex. participation au trafic router, utilisation de machines), devront tenir compte du fait qu’Androcur-50 peut entraîner une fatigue et un ralentissement psychomoteur et affecter la capacité de concentration.
  • +Les patients dont l'activité exige une concentration accrue (p.ex. participation au trafic routier, utilisation de machines) devront tenir compte du fait qu'Androcur-50 peut entraîner une fatigue et un ralentissement psychomoteur et affecter la capacité de concentration.
  • -Les effets indésirables sont répertoriés ci-dessous par classes de systèmes d’organes et par fréquence. Les catégories de fréquence sont définies comme suit:
  • -Très fréquent: ≥10%; fréquent: ≥1–10%; occasionnel: ≥0,1–1%; rare: ≥0,01–0,1%; très rare: <0,01%; inconnue: les données se basent sur des annonces spontanées faites au cours de la surveillance post-commercialisation; l’incidence exacte ne peut pas être indiquée.
  • +Les effets indésirables sont répertoriés ci-dessous par classes de systèmes d'organes et par fréquence. Les catégories de fréquence sont définies comme suit:
  • +Très fréquent: ≥10%; fréquent: ≥1–10%; occasionnel: ≥0,1–1%; rare: ≥0,01–0,1%; très rare: <0,01%; inconnue: les données se basent sur des annonces spontanées faites au cours de la surveillance post-commercialisation; l'incidence exacte ne peut pas être indiquée.
  • -Néoplasmes
  • +Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incl. kystes et polypes)
  • -Système immunitaire
  • -Rare: réactions d’hypersensibilité.
  • +Affections du système immunitaire
  • +Rare: réactions d'hypersensibilité.
  • -Troubles psychiatriques
  • +Affections psychiatriques
  • -Troubles de la circulation sanguine et lymphatique
  • -Rare: évènements thromboemboliques.
  • -Organes respiratoires
  • +Affections hématologiques et du système lymphatique
  • +Rare: événements thromboemboliques.
  • +Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
  • -Troubles hépato-biliaires
  • +Affections hépatobiliaires
  • -Troubles cutanés
  • +Affections de la peau et du tissu sous-cutané
  • -Troubles généraux
  • +Troubles généraux et anomalies au site d'administration
  • -Troubles de la circulation sanguine et lymphatique:
  • +Affections hématologiques et du système lymphatique
  • -Troubles psychiatriques
  • +Affections psychiatriques
  • -Troubles musculosquelettiques
  • +Affections vasculaires
  • +Fréquent: bouffées de chaleur.
  • +Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
  • -Troubles des organes de reproduction et des seins
  • +Affections des organes de reproduction et du sein
  • -Troubles généraux
  • -Fréquent: bouffées de chaleur, crises de sudation.
  • +Troubles généraux et anomalies au site d'administration
  • +Fréquent: crises de sudation.
  • -Troubles psychiatriques
  • +Affections psychiatriques
  • -Troubles des organes de reproduction et des seins
  • -Très fréquent: inhibition de l’ovulation.
  • +Affections des organes de reproduction et du sein
  • +Très fréquent: inhibition de l'ovulation.
  • -Concernant l’administration supplémentaire indispensable d’un contraceptif contenant de l’acétate de cyprotérone, il est conseillé de prendre connaissance des informations relatives aux effets indésirables figurant dans l’information professionnelle de la préparation.
  • +Concernant l'administration supplémentaire indispensable d'un contraceptif contenant de l'acétate de cyprotérone, il est conseillé de prendre connaissance des informations relatives aux effets indésirables figurant dans l'information professionnelle de la préparation.
  • -Des études de toxicité aiguë après administration de doses uniques ont montré que l’acétate de cyprotérone pouvait être considéré comme peu toxique. Une intoxication aiguë après une prise accidentelle d’une dose unique largement supérieure à celle nécessaire au traitement est donc peu probable.
  • +Des études de toxicité aiguë après administration de doses uniques ont montré que l'acétate de cyprotérone pouvait être considéré comme peu toxique. Une intoxication aiguë après une prise accidentelle d'une dose unique largement supérieure à celle nécessaire au traitement est donc peu probable.
  • -Mécanisme d’action
  • -Androcur-50 est une préparation hormonale dotée d’une action antiandrogène et d’un effet inhibiteur central.
  • -Chez l’homme, l’action antigonadotrope conduit à une réduction de la synthèse de testostérone dans les testicules et donc à une diminution de la concentration sérique de la testostérone.
  • -L’effet antigonadotrope de l’acétate de cyprotérone est également assuré lorsque cette molécule est associée à des agonistes de la GnRH. Le taux de testostérone initialement augmenté par ce groupe de molécules est réduit par l’acétate de cyprotérone.
  • -Sous de fortes doses d’acétate de cyprotérone, on a constaté occasionnellement une tendance à une légère augmentation des concentrations de prolactine.
  • +Mécanisme d'action
  • +Androcur-50 est une préparation hormonale dotée d'une action antiandrogène et d'un effet inhibiteur central.
  • +Chez l'homme, l'action antigonadotrope conduit à une réduction de la synthèse de testostérone dans les testicules et donc à une diminution de la concentration sérique de la testostérone.
  • +L'effet antigonadotrope de l'acétate de cyprotérone est également assuré lorsque cette molécule est associée à des agonistes de la GnRH. Le taux de testostérone initialement augmenté par ce groupe de molécules est réduit par l'acétate de cyprotérone.
  • +Sous de fortes doses d'acétate de cyprotérone, on a constaté occasionnellement une tendance à une légère augmentation des concentrations de prolactine.
  • -Chez l’homme, la fonction érectile et les pulsions sexuelles s’affaiblissent et la fonction gonadique est inhibée. Ces altérations sont réversibles à l’arrêt du traitement. L’acétate de cyprotérone inhibe de manière compétitive l’effet des androgènes au niveau des organes cibles, c’est à dire qu’il protège la prostate des androgènes produits par les gonades et/ou les glandes corticosurrénales.
  • -Chez la femme, les signes androgéno-dépendants tels que l’hirsutisme, l’alopécie androgéno-génétique ou l’hyperactivité des glandes sébacées en cas d’acné et de séborrhée sont influencés positivement par le déplacement compétitif des androgènes sur les organes cibles. La diminution du taux d’androgènes grâce aux propriétés antigonadotropes de l’acétate de cyprotérone présente un avantage thérapeutique supplémentaire.
  • +Chez l'homme, la fonction érectile et les pulsions sexuelles s'affaiblissent et la fonction gonadique est inhibée. Ces altérations sont réversibles à l'arrêt du traitement. L'acétate de cyprotérone inhibe de manière compétitive l'effet des androgènes au niveau des organes cibles, c'est-à-dire qu'il protège la prostate des androgènes produits par les gonades et/ou les glandes corticosurrénales.
  • +Chez la femme, les signes androgéno-dépendants tels que l'hirsutisme, l'alopécie androgéno-génétique ou l'hyperactivité des glandes sébacées en cas d'acné et de séborrhée sont influencés positivement par le déplacement compétitif des androgènes sur les organes cibles. La diminution du taux d'androgènes grâce aux propriétés antigonadotropes de l'acétate de cyprotérone présente un avantage thérapeutique supplémentaire.
  • -Ces modifications sont réversibles à l’arrêt du traitement.
  • +Ces modifications sont réversibles à l'arrêt du traitement.
  • -Après administration orale, l’acétate de cyprotérone est totalement résorbé à une large gamme de doses. La prise de 50 mg d’acétate de cyprotérone résulte en une concentration sérique maximale d’env. 140 ng/ml au bout d’env. 3 heures.
  • -La biodisponibilité absolue de l’acétate de cyprotérone est presque totale (88% de la dose).
  • +Après administration orale, l'acétate de cyprotérone est totalement résorbé à une large gamme de doses. La prise de 50 mg d'acétate de cyprotérone résulte en une concentration sérique maximale d'env. 140 ng/ml au bout d'env. 3 heures.
  • +La biodisponibilité absolue de l'acétate de cyprotérone est presque totale (88% de la dose).
  • -L’acétate de cyprotérone est presque exclusivement présent dans le plasma sous forme liée à l’albumine. La fraction libre représente env. 3,5–4%. La liaison aux protéines n’étant pas spécifique, les modifications des taux de la SHBG (globuline liant les hormones sexuelles) n’ont aucun effet sur la pharmacocinétique de l’acétate de cyprotérone.
  • -En raison de la longue demi-vie au cours de la phase terminale de la distribution à partir du plasma (sérum) et compte tenu des prises quotidiennes, on peut s’attendre à une accumulation de l’acétate de cyprotérone dans le sérum d’un facteur 3 au cours d’un cycle de traitement.
  • +L'acétate de cyprotérone est presque exclusivement présent dans le plasma sous forme liée à l'albumine. La fraction libre représente env. 3,5–4%. La liaison aux protéines n'étant pas spécifique, les modifications des taux de la SHBG (globuline liant les hormones sexuelles) n'ont aucun effet sur la pharmacocinétique de l'acétate de cyprotérone.
  • +En raison de la longue demi-vie au cours de la phase terminale de la distribution à partir du plasma (sérum) et compte tenu des prises quotidiennes, on peut s'attendre à une accumulation de l'acétate de cyprotérone dans le sérum d'un facteur 3 au cours d'un cycle de traitement.
  • -L’acétate de cyprotérone est métabolisé par différents mécanismes, dont l’hydroxylation et la conjugaison. Le métabolite le plus important du point de vue quantitatif ayant été identifié est l’acétate de 15β-hydroxycyprotérone. Les réactions métaboliques de phase 1 avec l’acétate de cyprotérone sont principalement catalysées par l’enzyme à cytochrome P450 CYP3A4.
  • +L'acétate de cyprotérone est métabolisé par différents mécanismes, dont l'hydroxylation et la conjugaison. Le métabolite le plus important du point de vue quantitatif ayant été identifié est l'acétate de 15β-hydroxycyprotérone. Les réactions métaboliques de phase 1 avec l'acétate de cyprotérone sont principalement catalysées par l'enzyme à cytochrome P450 CYP3A4.
  • -Les taux sériques du principe actif décroissent normalement dans un intervalle de 24 à 120 heures avec une demi-vie de 43,9 ± 12,8 heures. Une faible part de la dose administrée est excrétée sous forme inchangée dans la bile. La part de loin la plus importante est éliminée avec une demi-vie de 1,9 jour sous forme de métabolites dans un rapport de 3:7 par l’urine et les selles, respectivement. Les métabolites plasmatiques sont éliminés à une vitesse similaire (demi-vie: 1,7 jour).
  • -La clairance totale de l’acétate de cyprotérone sérique se situe vers 3,5 ± 1,5 ml/ min/ kg.
  • +Les taux sériques du principe actif décroissent normalement dans un intervalle de 24 à 120 heures avec une demi-vie de 43,9 ± 12,8 heures. La part de loin la plus importante est éliminée avec une demi-vie de 1,9 jour sous forme de métabolites dans un rapport de 3:7 par l'urine et les selles, respectivement. Les métabolites plasmatiques sont éliminés à une vitesse similaire (demi-vie: 1,7 jour). Une faible part de la dose administrée est excrétée sous forme inchangée dans la bile.
  • +La clairance totale de l'acétate de cyprotérone sérique se situe vers 3,5 ± 1,5 ml/ min/ kg.
  • -Sur la base des études conventionnelles sur la toxicité chronique, les données précliniques ne permettent pas d’identifier de dangers particuliers pour l’être humain.
  • -Des études expérimentales avec de fortes doses ont néanmoins montré des effets similaires à ceux des corticoïdes sur les corticosurrénales chez le rat et le chien, ce qui pourrait indiquer des effets similaires chez l’être humain sous la dose maximale (300 mg/jour).
  • +Sur la base des études conventionnelles sur la toxicité chronique, les données précliniques ne permettent pas d'identifier de dangers particuliers pour l'être humain.
  • +Des études expérimentales avec de fortes doses ont néanmoins montré des effets similaires à ceux des corticoïdes sur les corticosurrénales chez le rat et le chien, ce qui pourrait indiquer des effets similaires chez l'être humain sous la dose maximale (300 mg/jour).
  • -Les études réalisées sur l’embryotoxicité et la tératogénicité ne permettent pas d’identifier d’effets indiquant un potentiel tératogène général pendant l’organogénèse, avant la fin de la différenciation des organes génitaux externes. L’administration d’acétate de cyprotérone pendant la phase hormonosensible de différenciation des organes génitaux (à partir du 45e jour de la grossesse environ) pourrait occasionner des phénomènes de féminisation chez les foetus de sexe masculin, après administration de fortes doses. L’observation des nouveau-nés de sexe masculin ayant été exposés in utero à l’acétate de cyprotérone n’a pas montré de phénomènes de féminisation. Néanmoins, la grossesse est une contre-indication à l’utilisation d’Androcur-50.
  • +Les études réalisées sur l'embryotoxicité et la tératogénicité ne permettent pas d'identifier d'effets indiquant un potentiel tératogène général pendant l'organogénèse, avant la fin de la différenciation des organes génitaux externes. L'administration d'acétate de cyprotérone pendant la phase hormonosensible de différenciation des organes génitaux (à partir du 45e jour de la grossesse environ) pourrait occasionner des phénomènes de féminisation chez les fÅ“tus de sexe masculin, après administration de fortes doses. L'observation des nouveau-nés de sexe masculin ayant été exposés in utero à l'acétate de cyprotérone n'a pas montré de phénomènes de féminisation. Néanmoins, la grossesse est une contre-indication à l'utilisation d'Androcur-50.
  • -L’inhibition passagère de la fertilité due au traitement oral quotidien chez le rat mâle n’a pas montré de signe suggérant un endommagement des spermatozoïdes par Androcur-50 susceptible d’entrainer des malformations ou une altération de la fertilité de la descendance.
  • +L'inhibition passagère de la fertilité due au traitement oral quotidien chez le rat mâle n'a pas montré de signe suggérant un endommagement des spermatozoïdes par Androcur-50 susceptible d'entrainer des malformations ou une altération de la fertilité de la descendance.
  • -Des méthodes reconnues d’examen de la génotoxicité ont donné des résultats négatifs concernant l’acétate de cyprotérone. Des tests supplémentaires ont toutefois démontré que l’acétate de cyprotérone provoquait la formation d’adduits à l’ADN (et une augmentation de la fréquence de réparation de l’ADN) dans les hépatocytes de rat et de singe ainsi que dans les hépatocytes humains fraîchement isolés.
  • -La formation d’adduits à l’ADN dans les cellules hépatiques canines a été très faible.
  • -Cette formation d’adduits à l’ADN est apparue lors des expositions systémiques correspondant à des doses d’acétate de cyprotérone recommandées en clinique. In vivo, le traitement par l’acétate de cyprotérone s’est accompagné d’une augmentation de l’incidence des lésions hépatiques focales, probablement prénéoplasiques, associées à des modifications des enzymes cellulaires chez les rats femelles. En outre, une augmentation de la fréquence des mutations a été observée chez des rats transgéniques porteurs d’un gène bactérien comme marqueur de mutation.
  • -L’expérience clinique et une série d’études épidémiologiques bien conduites ne suggèrent pas à ce jour une augmentation de l’incidence des tumeurs hépatiques chez l’homme.
  • -Les études de carcinogénicité sur l’acétate de cyprotérone chez des rongeurs n’ont pas mis en évidence de potentiel carcinogène spécifique. On songera néanmoins au fait que les hormones stéroïdiennes sexuelles peuvent favoriser la croissance de certains tissus et tumeurs hormonodépendantes.
  • +Des méthodes reconnues d'examen de la génotoxicité ont donné des résultats négatifs concernant l'acétate de cyprotérone. Des tests supplémentaires ont toutefois démontré que l'acétate de cyprotérone provoquait la formation d'adduits à l'ADN (et une augmentation de la fréquence de réparation de l'ADN) dans les hépatocytes de rat et de singe ainsi que dans les hépatocytes humains fraîchement isolés.
  • +La formation d'adduits à l'ADN dans les cellules hépatiques canines a été très faible.
  • +Cette formation d'adduits à l'ADN est apparue lors des expositions systémiques correspondant à des doses d'acétate de cyprotérone recommandées en clinique. In vivo, le traitement par l'acétate de cyprotérone s'est accompagné d'une augmentation de l'incidence des lésions hépatiques focales, probablement prénéoplasiques, associées à des modifications des enzymes cellulaires chez les rats femelles. En outre, une augmentation de la fréquence des mutations a été observée chez des rats transgéniques porteurs d'un gène bactérien comme marqueur de mutation.
  • +L'expérience clinique et une série d'études épidémiologiques bien conduites ne suggèrent pas à ce jour une augmentation de l'incidence des tumeurs hépatiques chez l'homme.
  • +Les études de carcinogénicité sur l'acétate de cyprotérone chez des rongeurs n'ont pas mis en évidence de potentiel carcinogène spécifique. On songera néanmoins au fait que les hormones stéroïdiennes sexuelles peuvent favoriser la croissance de certains tissus et tumeurs hormonodépendantes.
  • +Influence sur les méthodes de diagnostic
  • +Les stéroïdes sexuels peuvent modifier les résultats de certains examens de laboratoire, tels que les paramètres biochimiques hépatiques et thyroïdiens, de la fonction cortico-surrénalienne et rénale, les taux plasmatiques des protéines de transport, p.ex. de la globuline liant les corticostéroïdes, ainsi que des fractions lipidiques ou lipoprotéiniques, les paramètres du métabolisme des glucides et ceux de la coagulation sanguine et de la fibrinolyse. Les modifications restent généralement comprises dans les limites de la normale.
  • +
  • -Août 2011.
  • +Août 2018.
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