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Accueil - Information professionnelle sur Allopur 100 mg - Changements - 13.03.2020
72 Changements de l'information professionelle Allopur 100 mg
  • -Principe actif: Allopurinolum.
  • -Excipients: Excipiens pro compresso.
  • -Forme galénique et quantité de principe actif par unité
  • -Comprimés (sécables) à 100 et 300 mg.
  • -
  • +Principes actifs
  • +Allopurinolum.
  • +Excipients
  • +Cellulosi pulvis, povidonum K25, macrogolum 4000, crospovidonum, talcum, magnesii stearas, cellulosum microcristallinum.
  • +
  • +
  • -Allopur est indiqué pour réduire la formation durates/dacide urique en présence de dépôts durates et dacide urique déjà constitués (par ex. en cas darthrite goutteuse, de tophi cutanés et de calculs rénaux) ou sil existe un risque clinique potentiel (par ex. traitement antinéoplasique pouvant induire une néphropathie goutteuse aiguë).
  • -Des dépôts durates et dacide urique de ce type sobservent dans la goutte idiopathique, les calculs dacide urique, la néphropathie goutteuse aiguë, les néoplasmes et les syndromes myéloprolifératifs avec destruction cellulaire accrue; le taux durates peut alors augmenter spontanément ou après chimiothérapie. Et en cas de surproduction dacide urique par déficit enzymatique: hypoxanthine-guaninephosphoribosyl-transférase (syndrome de Lesch-Nyhan), glucose-6 phosphatase (glycogénose), phosphoribosyl-pyrophosphate-synthétase, phosphoribosyl-pyrophosphate-transférase, adéninephosphoribosyl-transférase.
  • +Allopur est indiqué pour réduire la formation d'urates/d'acide urique en présence de dépôts d'urates et d'acide urique déjà constitués (par ex. en cas d'arthrite goutteuse, de tophi cutanés et de calculs rénaux) ou s'il existe un risque clinique potentiel (par ex. traitement antinéoplasique pouvant induire une néphropathie goutteuse aiguë).
  • +Des dépôts d'urates et d'acide urique de ce type s'observent dans la goutte idiopathique, les calculs d'acide urique, la néphropathie goutteuse aiguë, les néoplasmes et les syndromes myéloprolifératifs avec destruction cellulaire accrue; le taux d'urates peut alors augmenter spontanément ou après chimiothérapie. Et en cas de surproduction d'acide urique par déficit enzymatique: hypoxanthine-guanine-phosphoribosyl-transférase (syndrome de Lesch-Nyhan), glucose-6 phosphatase (glycogénose), phosphoribosyl-pyrophosphate-synthétase, phosphoribosyl-pyrophosphate-transférase, adénine-phosphoribosyl-transférase.
  • -Allopur sadministre également dans les lithiases doxalate de calcium récidivantes accompagnées dhyperuricosurie et lorsque les cures hydriques et le régime ont été tenus en échec.
  • +Allopur s'administre également dans les lithiases d'oxalate de calcium récidivantes accompagnées d'hyperuricosurie et lorsque les cures hydriques et le régime ont été tenus en échec.
  • -Posologie usuelle chez l’adulte
  • -Entreprendre ladministration dAllopur à une posologie peu élevée, par exemple à raison de 100 mg par jour, afin de réduire le risque deffets indésirables. La posologie ne doit être augmentée que si le taux durates sériques nest pas satisfaisant. Une prudence particulière simpose chez linsuffisant rénal (cf. «Insuffisance rénale» sous «Posologie/Mode demploi»). Le schéma posologique suivant est proposé:
  • +Posologie usuelle
  • +Adulte
  • +Entreprendre l'administration d'Allopur à une posologie peu élevée, par exemple à raison de 100 mg par jour, afin de réduire le risque d'effets indésirables. La posologie ne doit être augmentée que si le taux d'urates sériques n'est pas satisfaisant. Une prudence particulière s'impose chez l'insuffisant rénal (cf. «Insuffisance rénale» sous «Posologie/Mode d'emploi»). Le schéma posologique suivant est proposé:
  • -Instructions spéciales de dosage
  • -Enfants: le traitement est rarement indiqué chez lenfant, excepté dans les néoplasmes (notamment leucémies) et dans certains déficits enzymatiques (syndrome de Lesch-Nyhan).
  • -Enfants de moins de 15 ans: 10 à 20 mg/kg/jour jusquà une dose maximale de 400 mg par jour.
  • -Patients âgés: en l’absence de données spécifiques, il y a lieu de choisir la posologie minimale procurant une réduction satisfaisante du taux dacide urique (cf. «Insuffisance rénale» sous «Mises en garde et précautions»).
  • -Insuffisance rénale: l’allopurinol et ses métabolites étant excrétés par les reins, une insuffisance rénale peut occasionner une rétention de la substance et/ou de ses métabolites avec prolongation de la demi-vie plasmatique (cf. «Pharmacocinétique»).
  • -Dans les insuffisances rénales sévères, il peut être préférable dadopter une posologie inférieure à 100 mg/j ou despacer les prises (plus dun jour).
  • -Sil est possible de déterminer la concentration plasmatique en oxypurinol, lon choisira une posologie déterminant un taux inférieur à 100 µmol/l (15,2 µg/ml).
  • -Dialyse: la dialyse entraîne lélimination de lallopurinol et de ses métabolites. Si la dialyse est pratiquée en 2 ou 3 séances hebdomadaires, administrer 300 à 400 mg dAllopur immédiatement après chaque séance et renoncer à la médication dans lintervalle.
  • -Insuffisance hépatique: la posologie devrait être réduite chez linsuffisant hépatique. Il est recommandé de contrôler périodiquement la fonction hépatique, en particulier au début du traitement.
  • -Néoplasmes, syndrome de Lesch-Nyhan: en cas dhyperuricémie et/ou dhyperuricosurie préexistante, il est conseillé dentreprendre le traitement sous Allopur avant la mise en oeuvre des cytostatiques et dadministrer Allopur 1 ou 2 jours avant linstauration de la radiothérapie ou des cytostatiques.
  • -Il importe dassurer une hydratation suffisante pour optimiser la diurèse et accroître la solubilité des urates, cela par alcalinisation de lurine. La posologie dAllopur restera aussi faible que possible.
  • -En cas de néphropathie goutteuse ou dinsuffisance rénale en rapport avec une autre pathologie, voir sous «Insuffisance rénale».
  • -Cette approche permet de réduire le risque de dépôts de xanthine ou doxypurinol susceptibles de compliquer le tableau clinique (cf. «Interactions» et «Effets indésirables»).
  • -Administration correcte: Allopur peut être pris 1 fois par jour par voie orale après un repas.
  • -Si la posologie est supérieure à 300 mg/j ou en cas dintolérance gastro-intestinale, il est préférable de fractionner la dose en plusieurs prises.
  • -La posologie sera définie en fonction de la concentration sérique durates et du taux urinaire durates et dacide urique.
  • +Instructions posologiques particulières
  • +Enfants
  • +Le traitement est rarement indiqué chez l'enfant, excepté dans les néoplasmes (notamment leucémies) et dans certains déficits enzymatiques (syndrome de Lesch-Nyhan).
  • +Enfants de moins de 15 ans: 10 à 20 mg/kg/jour jusqu'à une dose maximale de 400 mg par jour.
  • +Patients âgés
  • +En l'absence de données spécifiques, il y a lieu de choisir la posologie minimale procurant une réduction satisfaisante du taux d'acide urique (cf. «Insuffisance rénale» sous «Mises en garde et précautions»).
  • +Patients présentant des troubles de la fonction rénale
  • +l'allopurinol et ses métabolites étant excrétés par les reins, une insuffisance rénale peut occasionner une rétention de la substance et/ou de ses métabolites avec prolongation de la demi-vie plasmatique (cf. «Pharmacocinétique»).
  • +Dans les insuffisances rénales sévères, il peut être préférable d'adopter une posologie inférieure à 100 mg/j ou d'espacer les prises (plus d'un jour).
  • +S'il est possible de déterminer la concentration plasmatique en oxypurinol, l'on choisira une posologie déterminant un taux inférieur à 100 µmol/l (15,2 µg/ml).
  • +Dialyse
  • +La dialyse entraîne l'élimination de l'allopurinol et de ses métabolites. Si la dialyse est pratiquée en 2 ou 3 séances hebdomadaires, administrer 300 à 400 mg d'Allopur immédiatement après chaque séance et renoncer à la médication dans l'intervalle.
  • +Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
  • +La posologie devrait être réduite chez l'insuffisant hépatique. Il est recommandé de contrôler périodiquement la fonction hépatique, en particulier au début du traitement.
  • +Néoplasmes, syndrome de Lesch-Nyhan
  • +En cas d'hyperuricémie et/ou d'hyperuricosurie préexistante, il est conseillé d'entreprendre le traitement sous Allopur avant la mise en oeuvre des cytostatiques et d'administrer Allopur 1 ou 2 jours avant l'instauration de la radiothérapie ou des cytostatiques.
  • +Il importe d'assurer une hydratation suffisante pour optimiser la diurèse et accroître la solubilité des urates, cela par alcalinisation de l'urine. La posologie d'Allopur restera aussi faible que possible.
  • +En cas de néphropathie goutteuse ou d'insuffisance rénale en rapport avec une autre pathologie, voir sous «Insuffisance rénale».
  • +Cette approche permet de réduire le risque de dépôts de xanthine ou d'oxypurinol susceptibles de compliquer le tableau clinique (cf. «Interactions» et «Effets indésirables»).
  • +Administration correcte
  • +Allopur peut être pris 1 fois par jour par voie orale après un repas.
  • +Si la posologie est supérieure à 300 mg/j ou en cas d'intolérance gastro-intestinale, il est préférable de fractionner la dose en plusieurs prises.
  • +La posologie sera définie en fonction de la concentration sérique d'urates et du taux urinaire d'urates et d'acide urique.
  • -Ladministration dAllopur est contre-indiquée en cas dintolérance avérée à lallopurinol et aux excipients dAllopur.
  • +L'administration d'Allopur est contre-indiquée en cas d'intolérance avérée à l'allopurinol et aux excipients d'Allopur.
  • -Lutilisation dAllopur devrait immédiatement être arrêtée lors de réactions cutanées ou dautres effets indésirables, car il pourrait entraîner des réactions dhypersensibilité plus graves, comme le syndrome dhypersensibilité/Drug Rash with Eosinophilia and Systemic Symptoms (DRESS), le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et la nécrolyse épidermique toxique (NET) (voir «Effets indésirables»).
  • +L'utilisation d'Allopur devrait immédiatement être arrêtée lors de réactions cutanées ou d'autres effets indésirables, car il pourrait entraîner des réactions d'hypersensibilité plus graves, comme le syndrome d'hypersensibilité/Drug Rash with Eosinophilia and Systemic Symptoms (DRESS), le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et la nécrolyse épidermique toxique (NET) (voir «Effets indésirables»).
  • -Les réactions dhypersensibilité de lallopurinol peuvent sexprimer de différentes façons, comme par exemple la survenue retardée de plusieurs semaines dun DRESS (avec symptômes cutanés et hépatite, mais aussi avec cardite, néphrite, pneumonite, pancréatite ou colite) et SSJ/NET. Ces réactions sont des diagnostics cliniques et leurs tableaux cliniques constituent la base de la prise de décision. Les corticostéroïdes peuvent être utiles en cas de réactions cutanées dhypersensibilité.
  • +Les réactions d'hypersensibilité de l'allopurinol peuvent s'exprimer de différentes façons, comme par exemple la survenue retardée de plusieurs semaines d'un DRESS (avec symptômes cutanés et hépatite, mais aussi avec cardite, néphrite, pneumonite, pancréatite ou colite) et SSJ/NET. Ces réactions sont des diagnostics cliniques et leurs tableaux cliniques constituent la base de la prise de décision. Les corticostéroïdes peuvent être utiles en cas de réactions cutanées d'hypersensibilité.
  • -Lallèle HLA-B*5801 est un facteur génétique de risque dapparition du syndrome dhypersensibilité et de SSJ/NET en lien avec lallopurinol. La fréquence de lallèle HLA-B*5801 varie fortement chez les sujets qui ont des origines ethniques différentes: jusquà 20% chez certaines populations asiatiques et africaines (voir «Effets indésirables» pour plus de détails) et 1-2% chez les sujets dorigine japonaise et européenne. Le recours au génotypage comme méthode dinvestigation pour la prise de décision relative au traitement avec lallopurinol na pas fait ses preuves. Sil est établi que le patient est porteur de lallèle HLA-B*5801, on peut envisager dutiliser lallopurinol si lon considère que les avantages lemportent sur les risques. Une attention accrue à lapparition des signes du syndrome dhypersensibilité ou du SSJ/NET est requise et le patient doit être informé que le traitement doit être interrompu immédiatement à la première apparition de symptômes.
  • +L'allèle HLA-B*5801 est un facteur génétique de risque d'apparition du syndrome d'hypersensibilité et de SSJ/NET en lien avec l'allopurinol. La fréquence de l'allèle HLA-B*5801 varie fortement chez les sujets qui ont des origines ethniques différentes: jusqu'à 20% chez certaines populations asiatiques et africaines (voir «Effets indésirables» pour plus de détails) et 1-2% chez les sujets d'origine japonaise et européenne. Le recours au génotypage comme méthode d'investigation pour la prise de décision relative au traitement avec l'allopurinol n'a pas fait ses preuves. S'il est établi que le patient est porteur de l'allèle HLA-B*5801, on peut envisager d'utiliser l'allopurinol si l'on considère que les avantages l'emportent sur les risques. Une attention accrue à l'apparition des signes du syndrome d'hypersensibilité ou du SSJ/NET est requise et le patient doit être informé que le traitement doit être interrompu immédiatement à la première apparition de symptômes.
  • -Dans les insuffisances rénales et insufficances hepatique, il peut être préférable dadopter de dosage.
  • -Hypertension ou dinsuffisance cardiaque
  • -Lutilisation concomitante dantihypertenseurs (inhibiteurs de lECA) ou de diurétiques (surtout de thiazides) accroît le risque de réaction dhypersensibilité, surtout si le patient présente aussi des troubles de la fonction rénale.
  • +Dans les insuffisances rénales et insufficances hepatique, il peut être préférable d'adopter de dosage.
  • +Hypertension ou d'insuffisance cardiaque
  • +L'utilisation concomitante d'antihypertenseurs (inhibiteurs de l'ECA) ou de diurétiques (surtout de thiazides) accroît le risque de réaction d'hypersensibilité, surtout si le patient présente aussi des troubles de la fonction rénale.
  • -Lhyperuricémie asymptomatique per se ne constitue pas une indication dAllopur. Le fait de boire autrement, des mesures diététiques et lélimination du facteur déclenchant peuvent favoriser une amélioration.
  • +L'hyperuricémie asymptomatique per se ne constitue pas une indication d'Allopur. Le fait de boire autrement, des mesures diététiques et l'élimination du facteur déclenchant peuvent favoriser une amélioration.
  • -Dans une étude ouverte à long terme, on a observé des valeurs élevées de la TSH (>5.5 µIU/mL) chez des patients en traitment contiu à iallopurinol.
  • -Nentreprendre ladministration de lallopurinol quaprès disparition complète dune crise aiguë, faute de quoi de nouvelles poussées pourraient survenir. Une poussée goutteuse aiguë peut sobserver même en début de traitement sous Allopur. Il est donc recommandé dadministrer à titre prophylactique un anti-inflammatoire approprié ou une colchicine pendant un mois au minimum. Consulter la littérature pour les indications posologiques et les précautions à prendre. Lors des crises goutteuses, poursuivre ladministration dallopurinol sans la modifier et appliquer le traitement dusage (colchicine, indométacine).
  • -En cas délaboration accrue dacide urique (par ex. dans les néoplasmes et lors de leur traitement, syndrome de Lesch-Nyhan), la concentration urinaire absolue de xanthine peut suffire pour favoriser la formation de concrétions dans le tractus urinaire, mais cela est rare. Le risque peut être prévenu par une hydratation suffisante et une alcalinisation de lurine (au minimum neutralisation).
  • -Administré de façon appropriée, Allopur permet de dissoudre de volumineux calculs dacide urique dans les bassinets rénaux; des concrétions urétérales peuvent en résulter.
  • -Une somnolence, des vertiges et de lataxie ayant été signalés au cours du traitement par lallopurinol, il convient que les patients sassurent que leur capacité de performance ne soit pas réduite par la médication, avant de conduire des véhicules ou dutiliser des machines ou encore avant de participer à des activités dangereuses.
  • +Dans une étude ouverte à long terme, on a observé des valeurs élevées de la TSH (>5,5 µIU/ml) chez des patients en traitment contiu à i'allopurinol.
  • +N'entreprendre l'administration de l'allopurinol qu'après disparition complète d'une crise aiguë, faute de quoi de nouvelles poussées pourraient survenir. Une poussée goutteuse aiguë peut s'observer même en début de traitement sous Allopur. Il est donc recommandé d'administrer à titre prophylactique un anti-inflammatoire approprié ou une colchicine pendant un mois au minimum. Consulter la littérature pour les indications posologiques et les précautions à prendre. Lors des crises goutteuses, poursuivre l'administration d'allopurinol sans la modifier et appliquer le traitement d'usage (colchicine, indométacine).
  • +En cas d'élaboration accrue d'acide urique (par ex. dans les néoplasmes et lors de leur traitement, syndrome de Lesch-Nyhan), la concentration urinaire absolue de xanthine peut suffire pour favoriser la formation de concrétions dans le tractus urinaire, mais cela est rare. Le risque peut être prévenu par une hydratation suffisante et une alcalinisation de l'urine (au minimum neutralisation).
  • +Administré de façon appropriée, Allopur permet de dissoudre de volumineux calculs d'acide urique dans les bassinets rénaux; des concrétions urétérales peuvent en résulter.
  • +Une somnolence, des vertiges et de l'ataxie ayant été signalés au cours du traitement par l'allopurinol, il convient que les patients s'assurent que leur capacité de performance ne soit pas réduite par la médication, avant de conduire des véhicules ou d'utiliser des machines ou encore avant de participer à des activités dangereuses.
  • -6-mercaptopurine et azathioprine: l’azathioprine est métabolisée en 6-mercaptopurine, laquelle est inactivée par la xanthine-oxydase. En cas dadministration simultanée dAllopur et de 6-mercaptopurine (Puri-Nethol) ou dazathioprine (Imurek), la posologie de la 6-mercaptopurine ou de lazathioprine sera réduite au quart de la dose usuelle, linhibition de la xanthine-oxydase prolongeant leur action.
  • -Diurétiques: Il a été fait état dune interaction entre lallopurinol et le furosémide conduisant à une augmentation du taux sérique durates et du taux plasmatique doxypurinol.
  • -On a rapporté quen cas de troubles de la fonction rénale ladministration concomitante de diurétiques, de thiazides en particulier, et dallopurinol augmentait le risque de réactions dhypersensibilité.
  • -Inhibiteurs de l’ECA: On a rapporté que ladministration concomitante dinhibiteurs de lECA et dallopurinol, surtout en cas de troubles de la fonction rénale, augmentait le risque de réactions dhypersensibilité.
  • -Vidarabine: l’allopurinol semble prolonger la demi-vie plasmatique de ladéninearabinoside et den augmenter ainsi la toxicité.
  • -Salicylés et substances uricosuriques: l’oxypurinol, principal métabolite de lallopurinol pourvu lui-même dune activité thérapeutique, est éliminé par les reins au même titre que les urates. Les substances possédant une activité uricosurique telles que le probénécide ou les salicylés à doses élevées permettent daccélérer lélimination de loxypurinol, doù une réduction possible de lactivité thérapeutique dAllopur. Il convient den évaluer limportance clinique au cas par cas.
  • -Chlorpropamide: chez linsuffisant rénal, ladministration simultanée de chlorpropamide risque de prolonger la phase hypoglycémiante; en effet, lallopurinol et le chlorpropamide peuvent entrer en concurrence lors de leur excrétion rénale tubulaire.
  • -Anticoagulants coumariniques: il existe de rares rapports faisant état dune potentialisation des effets de la warfarine et dautres anticoagulants coumariniques lors dune administration concomitante dallopurinol. Par conséquent, il convient que les patients traités par des anticoagulants soient attentivement surveillés.
  • -Phénytoïne: l’allopurinol peut inhiber loxydation hépatique de la phénytoïne, mais les conséquences cliniques semblent négligeables.
  • -Théophylline: une inhibition du métabolisme de la théophylline a été rapportée. Le mécanisme de cette interaction semble associé à un rôle de la xanthine-oxydase dans la biotransformation de la théophylline chez lhomme. Il convient de surveiller la théophyllinémie lors de la mise en oeuvre dAllopur ou en cas daugmentation de la posologie.
  • -Ampicilline/amoxicilline: un risque accru dexanthème a été relevé lors de ladministration simultanée dampicilline ou damoxicilline, en comparaison à des patients non soumis à cette association. La cause nen a pas été identifiée. Dans la mesure du possible, choisir un autre anti-infectieux que lampicilline ou lamoxicilline chez les patients traités sous allopurinol.
  • -Cyclophosphamide et autres cytostatiques: selon certains rapports, lallopurinol aurait amplifié la myélosuppression induite par le cyclophosphamide ou dautres cytostatiques lors du traitement de néoplasmes (non leucémiques). Cependant, dans des études bien contrôlées, des patients traités par le cyclophosphamide, la doxorubicine, la bléomycine, la procarbazine et/ou la chlorméthine nont pas présenté de réactions toxiques à ces cytostatiques.
  • -Cyclosporine: une élévation possible de la concentration plasmatique de la cyclosporine a été rapportée en cas dassociation avec lallopurinol. Il convient donc de tenir compte dun risque possible de toxicité accrue de la cyclosporine en cas dadministration simultanée avec lallopurinol.
  • -Didanosine: chez des volontaires sains et des patients VIH sous didanosine, le traitement simultané par lallopurinol (300 mg/jour) a doublé la Cmax et lAUC de la didanosine sans influencer la demi-vie terminale. Lors de ladministration concomitante dallopurinol, une réduction de la dose de didanosine peut donc savérer nécessaire.
  • +6-mercaptopurine et azathioprine
  • +L'azathioprine est métabolisée en 6-mercaptopurine, laquelle est inactivée par la xanthine-oxydase. En cas d'administration simultanée d'Allopur et de 6-mercaptopurine (Puri-Nethol) ou d'azathioprine (Imurek), la posologie de la 6-mercaptopurine ou de l'azathioprine sera réduite au quart de la dose usuelle, l'inhibition de la xanthine-oxydase prolongeant leur action.
  • +Diurétiques
  • +Il a été fait état d'une interaction entre l'allopurinol et le furosémide conduisant à une augmentation du taux sérique d'urates et du taux plasmatique d'oxypurinol.
  • +On a rapporté qu'en cas de troubles de la fonction rénale l'administration concomitante de diurétiques, de thiazides en particulier, et d'allopurinol augmentait le risque de réactions d'hypersensibilité.
  • +Inhibiteurs de l'ECA
  • +On a rapporté que l'administration concomitante d'inhibiteurs de l'ECA et d'allopurinol, surtout en cas de troubles de la fonction rénale, augmentait le risque de réactions d'hypersensibilité.
  • +Vidarabine
  • +L'allopurinol semble prolonger la demi-vie plasmatique de l'adénine-arabinoside et d'en augmenter ainsi la toxicité.
  • +Salicylés et substances uricosuriques
  • +L'oxypurinol, principal métabolite de l'allopurinol pourvu lui-même d'une activité thérapeutique, est éliminé par les reins au même titre que les urates. Les substances possédant une activité uricosurique telles que le probénécide ou les salicylés à doses élevées permettent d'accélérer l'élimination de l'oxypurinol, d'où une réduction possible de l'activité thérapeutique d'Allopur. Il convient d'en évaluer l'importance clinique au cas par cas.
  • +Chlorpropamide
  • +Chez l'insuffisant rénal, l'administration simultanée de chlorpropamide risque de prolonger la phase hypoglycémiante; en effet, l'allopurinol et le chlorpropamide peuvent entrer en concurrence lors de leur excrétion rénale tubulaire.
  • +Anticoagulants coumariniques
  • +Il existe de rares rapports faisant état d'une potentialisation des effets de la warfarine et d'autres anticoagulants coumariniques lors d'une administration concomitante d'allopurinol. Par conséquent, il convient que les patients traités par des anticoagulants soient attentivement surveillés.
  • +Phénytoïne
  • +L'allopurinol peut inhiber l'oxydation hépatique de la phénytoïne, mais les conséquences cliniques semblent négligeables.
  • +Théophylline
  • +Une inhibition du métabolisme de la théophylline a été rapportée. Le mécanisme de cette interaction semble associé à un rôle de la xanthine-oxydase dans la biotransformation de la théophylline chez l'homme. Il convient de surveiller la théophyllinémie lors de la mise en oeuvre d'Allopur ou en cas d'augmentation de la posologie.
  • +Ampicilline/amoxicilline
  • +Un risque accru d'exanthème a été relevé lors de l'administration simultanée d'ampicilline ou d'amoxicilline, en comparaison à des patients non soumis à cette association. La cause n'en a pas été identifiée. Dans la mesure du possible, choisir un autre anti-infectieux que l'ampicilline ou l'amoxicilline chez les patients traités sous allopurinol.
  • +Cyclophosphamide et autres cytostatiques
  • +Selon certains rapports, l'allopurinol aurait amplifié la myélosuppression induite par le cyclophosphamide ou d'autres cytostatiques lors du traitement de néoplasmes (non leucémiques). Cependant, dans des études bien contrôlées, des patients traités par le cyclophosphamide, la doxorubicine, la bléomycine, la procarbazine et/ou la chlorméthine n'ont pas présenté de réactions toxiques à ces cytostatiques.
  • +Cyclosporine
  • +Une élévation possible de la concentration plasmatique de la cyclosporine a été rapportée en cas d'association avec l'allopurinol. Il convient donc de tenir compte d'un risque possible de toxicité accrue de la cyclosporine en cas d'administration simultanée avec l'allopurinol.
  • +Didanosine
  • +Chez des volontaires sains et des patients VIH sous didanosine, le traitement simultané par l'allopurinol (300 mg/jour) a doublé la Cmax et l'AUC de la didanosine sans influencer la demi-vie terminale. Lors de l'administration concomitante d'allopurinol, une réduction de la dose de didanosine peut donc s'avérer nécessaire.
  • -Il nexiste aucune donnée probante sur ladministration dAllopur pendant la grossesse et lallaitement.
  • -Bien quAllopur ait été utilisé également en cas de grossesse pendant de nombreuses années sans conséquences, les données cliniques sont insuffisantes pour une administration chez la femme enceinte (cf. «Tératogénicité» sous «Données précliniques»). Allopur ne doit pas être utilisé durant la grossesse, à moins quil nexiste aucune alternative plus sûre ou que laffection à traiter constitue en soi un risque pour la mère et lenfant.
  • -Les données sur ladministration dallopurinol pendant lallaitement sont insuffisantes. Lallopurinol et son métabolite loxypurinol passent dans le lait maternel. Des concentrations de 1,4 mg/l dallopurinol et de 53,7 mg/l doxypurinol ont été mises en évidence dans le lait maternel chez une femme traitée à raison de 300 mg/j dAllopur. On ne dispose daucune information sur leffet de ces substances chez le nourrisson, ladministration pendant lallaitement impose donc la prudence.
  • +Grossesse
  • +Il n'existe aucune donnée probante sur l'administration d'Allopur pendant la grossesse et l'allaitement.
  • +Bien qu'Allopur ait été utilisé également en cas de grossesse pendant de nombreuses années sans conséquences, les données cliniques sont insuffisantes pour une administration chez la femme enceinte (cf. «Tératogénicité» sous «Données précliniques»). Allopur ne doit pas être utilisé durant la grossesse, à moins qu'il n'existe aucune alternative plus sûre ou que l'affection à traiter constitue en soi un risque pour la mère et l'enfant.
  • +Allaitement
  • +Les données sur l'administration d'allopurinol pendant l'allaitement sont insuffisantes. L'allopurinol et son métabolite l'oxypurinol passent dans le lait maternel. Des concentrations de 1,4 mg/l d'allopurinol et de 53,7 mg/l d'oxypurinol ont été mises en évidence dans le lait maternel chez une femme traitée à raison de 300 mg/j d'Allopur. On ne dispose d'aucune information sur l'effet de ces substances chez le nourrisson, l'administration pendant l'allaitement impose donc la prudence.
  • -Allopur peut affecter la capacité de réaction des patients qui conduisent un véhicule ou utilisent des machines. Avant de pouvoir exclure des effets indésirables imputables à lallopurinol, tels que somnolence, vertiges et ataxie, il convient dêtre prudent en cas de conduite dun véhicule ou dutilisation de machines.
  • +Allopur peut affecter la capacité de réaction des patients qui conduisent un véhicule ou utilisent des machines. Avant de pouvoir exclure des effets indésirables imputables à l'allopurinol, tels que somnolence, vertiges et ataxie, il convient d'être prudent en cas de conduite d'un véhicule ou d'utilisation de machines.
  • -Aucune documentation récente sur la détermination de lincidence des effets indésirables nest disponible. Lincidence des effets indésirables peut varier énormément en fonction de la dose dallopurinol administrée et du type dassociation avec dautres médicaments.
  • -Les effets indésirables indiqués ci-après selon la classe dorganes et lincidence sont des taux estimés. Pour la plupart des effets indésirables, il nexiste pas de données appropriées permettant de calculer lincidence. Les effets indésirables rares et très rares reposent principalement sur des données de rapports dexpérience. Les incidences sont définies de manière suivante: très fréquent >1/10, fréquent >1/100 et <1/10, occasionnel >1/1000 et <1/100, rare >1/10000 et <1/1000, très rare <1/10000.
  • -La probabilité deffets indésirables augmente en cas de néphropathie et dhépatopathie.
  • +Aucune documentation récente sur la détermination de l'incidence des effets indésirables n'est disponible. L'incidence des effets indésirables peut varier énormément en fonction de la dose d'allopurinol administrée et du type d'association avec d'autres médicaments.
  • +Les effets indésirables indiqués ci-après selon la classe d'organes et l'incidence sont des taux estimés. Pour la plupart des effets indésirables, il n'existe pas de données appropriées permettant de calculer l'incidence.
  • +Les effets indésirables rares et très rares reposent principalement sur des données de rapports d'expérience. Les incidences sont définies de manière suivante: très fréquent >1/10, fréquent >1/100 et <1/10, occasionnel >1/1'000 et <1/100, rare >1/10'000 et <1/1'000, très rare <1/10'000.
  • +La probabilité d'effets indésirables augmente en cas de néphropathie et d'hépatopathie.
  • -Circulation sanguine et lymphatique:
  • +Circulation sanguine et lymphatique
  • -De très rares cas de survenue de thrombopénie, dagranulocytose et danémie aplasique, en particulier chez des personnes souffrant dinsuffisance rénale et/ou hépatique, ont été rapportés. Cela met en évidence la nécessité dune surveillance particulière chez ce groupe de patients.
  • +De très rares cas de survenue de thrombopénie, d'agranulocytose et d'anémie aplasique, en particulier chez des personnes souffrant d'insuffisance rénale et/ou hépatique, ont été rapportés. Cela met en évidence la nécessité d'une surveillance particulière chez ce groupe de patients.
  • -Maladie d'hypersensibilité multiorganique retardée / Drug Rash with Eosinophilia and Systemic Symptoms (DRESS). Un DRESS peut inclure les symptômes suivants en des combinaisons variées: éruption cutanée, fièvre, tuméfaction de nodules lymphatiques, angéite, pseudolymphome, arthralgie, leucopénie, éosinophilie, hépatosplénomégalie, anomalies des valeurs hépatiques, hépatite, destruction et disparition des canaux biliaires intrahépatiques. D'autres organes peuvent également être atteints, par ex. les poumons, les reins, le pancréas, le muscle cardiaque et le côlon. De très rares cas de crampes ou de chocs anaphylactiques ont été signalés.
  • -Une corticothérapie peut se révéler utile en cas de réaction cutanée dhypersensibilité.
  • -Une lymphadénopathie généralisée a été décrite dans de très rares cas après une biopsie pratiquée lors de lymphadénopathie angio-immunoblastique. Elle semble être réversible après larrêt du traitement.
  • +Maladie d'hypersensibilité multiorganique retardée/Drug Rash with Eosinophilia and Systemic Symptoms (DRESS). Un DRESS peut inclure les symptômes suivants en des combinaisons variées: éruption cutanée, fièvre, tuméfaction de nodules lymphatiques, angéite, pseudolymphome, arthralgie, leucopénie, éosinophilie, hépatosplénomégalie, anomalies des valeurs hépatiques, hépatite, destruction et disparition des canaux biliaires intrahépatiques. D'autres organes peuvent également être atteints, par ex. les poumons, les reins, le pancréas, le muscle cardiaque et le côlon. De très rares cas de crampes ou de chocs anaphylactiques ont été signalés.
  • +Une corticothérapie peut se révéler utile en cas de réaction cutanée d'hypersensibilité.
  • +Une lymphadénopathie généralisée a été décrite dans de très rares cas après une biopsie pratiquée lors de lymphadénopathie angio-immunoblastique. Elle semble être réversible après l'arrêt du traitement.
  • -Maladies psychiatriques
  • +Maladies psychiatriques
  • -Dans des études cliniques antérieures, des nausées et vomissements ont été observés. Dautres rapports suggèrent quil sagit dun problème mineur. Ces manifestations peuvent être évitées en administrant lallopurinol après les repas.
  • +Dans des études cliniques antérieures, des nausées et vomissements ont été observés. D'autres rapports suggèrent qu'il s'agit d'un problème mineur. Ces manifestations peuvent être évitées en administrant l'allopurinol après les repas.
  • -Des troubles hépatiques ont été rapportés, sans aucun indice fiable dhypersensibilité généralisée.
  • +Des troubles hépatiques ont été rapportés, sans aucun indice fiable d'hypersensibilité généralisée.
  • -Très rare: oedème de Quincke, érythème pigmenté fixé dorigine médicamenteuse, alopécie, coloration des cheveux.
  • -Les réactions cutanées sont les plus fréquentes et peuvent apparaître à nimporte quel moment du traitement, sous forme de purpura ou dexanthème maculopapuleux avec desquamation et démangeaison occasionnelle ou, plus rarement, avec exfoliation, comme lors du syndrome de Stevens-Johnson ou de nécrolyse épidermique toxique (SSJ/NET). Dans ces cas, il convient dinterrompre immédiatement le traitement par Allopur. Après guérison dune réaction légère, Allopur peut être réinstauré au besoin à une posologie peu élevée (par ex. 50 mg par jour), laquelle sera augmentée progressivement. En cas de réapparition des troubles cutanés, renoncer définitivement à utiliser Allopur, étant donné le risque dapparition de réactions dhypersensibilité sévères (voir «Système immunitaire»).
  • -Lallèle HLA-B*5801 a été identifié comme facteur de risque génétique pour la survenue de SSJ/NET en relation avec lallopurinol dans le cadre dune étude rétrospective pharmaco-génétique de contrôle de cas avec des patients dorigine chinoise Han, thaïlandaise, japonaise et européenne. Jusquà 20 à 30% de certaines populations chinoises Han, africaines et indiennes possèdent lallèle HLA-B*5801, alors quon estime que seulement 1–2% des patients Européens du Nord, Européens des USA et Japonais sont porteurs de HLA-B*5801. Cependant, lutilisation du génotypage comme outil de screening pour décider dun traitement à lallopurinol na pas été établie.
  • -Le diagnostic clinique dun SSJ ou dune NET reste la base pour la prise de décision. Si de telles réactions devaient se produire à un moment ou un autre au cours du traitement, la prise dallopurinol devra être cessée immédiatement et durablement.
  • -Il existe des rapports doedèmes de Quincke avec ou sans signes et symptômes dune réaction dhypersensibilité généralisée à lallopurinol.
  • +Très rare: oedème de Quincke, érythème pigmenté fixé d'origine médicamenteuse, alopécie, coloration des cheveux.
  • +Les réactions cutanées sont les plus fréquentes et peuvent apparaître à n'importe quel moment du traitement, sous forme de purpura ou d'exanthème maculopapuleux avec desquamation et démangeaison occasionnelle ou, plus rarement, avec exfoliation, comme lors du syndrome de Stevens-Johnson ou de nécrolyse épidermique toxique (SSJ/NET). Dans ces cas, il convient d'interrompre immédiatement le traitement par Allopur. Après guérison d'une réaction légère, Allopur peut être réinstauré au besoin à une posologie peu élevée (par ex. 50 mg par jour), laquelle sera augmentée progressivement. En cas de réapparition des troubles cutanés, renoncer définitivement à utiliser Allopur, étant donné le risque d'apparition de réactions d'hypersensibilité sévères (voir «Système immunitaire»).
  • +L'allèle HLA-B*5801 a été identifié comme facteur de risque génétique pour la survenue de SSJ/NET en relation avec l'allopurinol dans le cadre d'une étude rétrospective pharmaco-génétique de contrôle de cas avec des patients d'origine chinoise Han, thaïlandaise, japonaise et européenne. Jusqu'à 20 à 30% de certaines populations chinoises Han, africaines et indiennes possèdent l'allèle HLA-B*5801, alors qu'on estime que seulement 1–2% des patients Européens du Nord, Européens des USA et Japonais sont porteurs de HLA-B*5801. Cependant, l'utilisation du génotypage comme outil de screening pour décider d'un traitement à l'allopurinol n'a pas été établie.
  • +Le diagnostic clinique d'un SSJ ou d'une NET reste la base pour la prise de décision. Si de telles réactions devaient se produire à un moment ou un autre au cours du traitement, la prise d'allopurinol devra être cessée immédiatement et durablement.
  • +Il existe des rapports d'oedèmes de Quincke avec ou sans signes et symptômes d'une réaction d'hypersensibilité généralisée à l'allopurinol.
  • -Très rare: infertilité de lhomme, dysfonction érectile, gynécomastie.
  • -Affections et troubles généraux au site dadministration
  • +Très rare: infertilité de l'homme, dysfonction érectile, gynécomastie.
  • +Affections et troubles généraux au site d'administration
  • +L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
  • +
  • -Lingestion de doses atteignant 22,5 g dallopurinol na pas entraîné deffets indésirables. Les symptômes pouvant survenir jusquà des doses de 20 g sont de types nausées, vomissements, diarrhées et obnubilation. Des mesures générales de soutien ont permis de remédier à ces manifestations.
  • -Lingestion massive dAllopur peut induire une inhibition marquée de la xanthine-oxydase, ce qui nest défavorable quen cas dadministration simultanée de 6-mercaptopurine et/ou dazathioprine. Dans pareil cas, optimiser la diurèse par une hydratation accrue ou, le cas échéant, procéder à une hémodialyse.
  • +L'ingestion de doses atteignant 22,5 g d'allopurinol n'a pas entraîné d'effets indésirables. Les symptômes pouvant survenir jusqu'à des doses de 20 g sont de types nausées, vomissements, diarrhées et obnubilation. Des mesures générales de soutien ont permis de remédier à ces manifestations.
  • +L'ingestion massive d'Allopur peut induire une inhibition marquée de la xanthine-oxydase, ce qui n'est défavorable qu'en cas d'administration simultanée de 6-mercaptopurine et/ou d'azathioprine. Dans pareil cas, optimiser la diurèse par une hydratation accrue ou, le cas échéant, procéder à une hémodialyse.
  • -Mécanisme daction
  • -Lallopurinol inhibe la xanthine-oxydase, importante enzyme du métabolisme purique, et, de ce fait, la formation dacide urique selon un double mode daction.
  • +Mécanisme d'action
  • +L'allopurinol inhibe la xanthine-oxydase, importante enzyme du métabolisme purique, et, de ce fait, la formation d'acide urique selon un double mode d'action.
  • -1. L’inhibition de la xanthine-oxydase réduit loxydation de lhypoxanthine en xanthine et de la xanthine en acide urique.
  • -2. Il en résulte une disponibilité accrue de lhypoxanthine et de la xanthine réutilisables lors du métabolisme purique et un ralentissement de la nouvelle synthèse purique selon un mécanisme de feedback.
  • +1.L'inhibition de la xanthine-oxydase réduit l'oxydation de l'hypoxanthine en xanthine et de la xanthine en acide urique.
  • +2.Il en résulte une disponibilité accrue de l'hypoxanthine et de la xanthine réutilisables lors du métabolisme purique et un ralentissement de la nouvelle synthèse purique selon un mécanisme de feedback.
  • -Lallopurinol réduisant la formation durates, la concentration en acide urique diminue à la fois dans les liquides de lorganisme et dans lurine.
  • -La réduction de la concentration en urates obtenue dans les liquides de lorganisme sous allopurinol permet une mobilisation générale des dépôts uratiques, notamment dans la peau, les os, les articulations et les reins.
  • +L'allopurinol réduisant la formation d'urates, la concentration en acide urique diminue à la fois dans les liquides de l'organisme et dans l'urine.
  • +La réduction de la concentration en urates obtenue dans les liquides de l'organisme sous allopurinol permet une mobilisation générale des dépôts uratiques, notamment dans la peau, les os, les articulations et les reins.
  • +Efficacité clinique
  • +Pas d'information.
  • +
  • -Lallopurinol administré par voie orale est résorbé dans la partie haute du tractus gastro-intestinal et peut être détecté dans le plasma 30 à 60 min après la prise. La biodisponibilité est de lordre de 67 à 90%. Lallopurinol atteint habituellement un pic plasmatique 1,5 h environ après ladministration orale dAllopur, mais ce pic régresse ensuite très rapidement et nest plus guère détectable au bout de 6 h. Le pic plasmatique doxypurinol apparaît généralement au bout de 3 à 5 h et subsiste plus longtemps.
  • +L'allopurinol administré par voie orale est résorbé dans la partie haute du tractus gastro-intestinal et peut être détecté dans le plasma 30 à 60 min après la prise. La biodisponibilité est de l'ordre de 67 à 90%. L'allopurinol atteint habituellement un pic plasmatique 1,5 h environ après l'administration orale d'Allopur, mais ce pic régresse ensuite très rapidement et n'est plus guère détectable au bout de 6 h. Le pic plasmatique d'oxypurinol apparaît généralement au bout de 3 à 5 h et subsiste plus longtemps.
  • -Le volume de distribution de lallopurinol est de 1,6 l/kg environ, ce qui suppose une absorption tissulaire relativement importante. On ne dispose pas de données sur les concentrations tissulaires de lallopurinol chez lhomme, mais lon peut admettre que lallopurinol et loxypurinol atteignent leurs concentrations maximales dans le foie et dans la muqueuse intestinale, où lactivité de la xanthine-oxydase est intense. La liaison de lallopurinol aux protéines plasmatiques étant limitée, les variations de la liaison protéinique ne provoquent pas de modification significative de la clearance.
  • -On ne dispose pas de données sur le franchissement de la barrière placentaire. Lallopurinol et son métabolite, loxypurinol, passent dans le lait maternel.
  • -La concentration efficace optimale étant difficile à déterminer dans le plasma, on évalue laction thérapeutique daprès luricémie.
  • +Le volume de distribution de l'allopurinol est de 1,6 l/kg environ, ce qui suppose une absorption tissulaire relativement importante. On ne dispose pas de données sur les concentrations tissulaires de l'allopurinol chez l'homme, mais l'on peut admettre que l'allopurinol et l'oxypurinol atteignent leurs concentrations maximales dans le foie et dans la muqueuse intestinale, où l'activité de la xanthine-oxydase est intense. La liaison de l'allopurinol aux protéines plasmatiques étant limitée, les variations de la liaison protéinique ne provoquent pas de modification significative de la clearance.
  • +On ne dispose pas de données sur le franchissement de la barrière placentaire. L'allopurinol et son métabolite, l'oxypurinol, passent dans le lait maternel.
  • +La concentration efficace optimale étant difficile à déterminer dans le plasma, on évalue l'action thérapeutique d'après l'uricémie.
  • -Lallopurinol est métabolisé essentiellement en oxypurinol par la xanthine-oxydase et laldéhyde-oxydase.
  • +L'allopurinol est métabolisé essentiellement en oxypurinol par la xanthine-oxydase et l'aldéhyde-oxydase.
  • -Environ 20% de lallopurinol absorbé est éliminé par les fèces et moins de 10% sous forme inchangée par lurine. Sa demi-vie plasmatique est de lordre de 1 à 2 h. Linhibition de la xanthine-oxydase est moins marquée sous laction de loxypurinol que sous celle de lallopurinol, mais la demi-vie de loxypurinol est beaucoup plus longue (13 à 30 h environ). Une seule prise dAllopur suffit donc pour maintenir linhibition de la xanthine-oxydase pendant 24 h. Lorsque la fonction rénale est normale, loxypurinol saccumule progressivement jusquà ce que la concentration plasmatique parvienne à un état déquilibre; la concentration plasmatique doxypurinol chez ces patients est habituellement de 5 à 10 mg/l sous Allopur administré à raison de 300 mg/j. Loxypurinol est éliminé par lurine sous forme inchangée. Sa réabsorption tubulaire lui confère une demi-vie délimination prolongée, comprise entre 13,6 et 29 h. Cette marge importante peut varier selon le type détude et/ou la clearance de la créatinine.
  • +Environ 20% de l'allopurinol absorbé est éliminé par les fèces et moins de 10% sous forme inchangée par l'urine. Sa demi-vie plasmatique est de l'ordre de 1 à 2 h. L'inhibition de la xanthine-oxydase est moins marquée sous l'action de l'oxypurinol que sous celle de l'allopurinol, mais la demi-vie de l'oxypurinol est beaucoup plus longue (13 à 30 h environ). Une seule prise d'Allopur suffit donc pour maintenir l'inhibition de la xanthine-oxydase pendant 24 h. Lorsque la fonction rénale est normale, l'oxypurinol s'accumule progressivement jusqu'à ce que la concentration plasmatique parvienne à un état d'équilibre; la concentration plasmatique d'oxypurinol chez ces patients est habituellement de 5 à 10 mg/l sous Allopur administré à raison de 300 mg/j. L'oxypurinol est éliminé par l'urine sous forme inchangée. Sa réabsorption tubulaire lui confère une demi-vie d'élimination prolongée, comprise entre 13,6 et 29 h. Cette marge importante peut varier selon le type d'étude et/ou la clearance de la créatinine.
  • -Insuffisance rénale:
  • -la clearance de lallopurinol et de loxypurinol étant fortement diminuée chez linsuffisant rénal, le taux plasmatique sen trouve accru en cas de traitement prolongé. Sous lallopurinol utilisé à long terme à une posologie de 300 mg/j, les concentrations plasmatiques doxypurinol ont atteint quelque 30 mg/l en cas dinsuffisance rénale avec une clearance de la créatinine comprise entre 10 et 20 ml/min, ce qui correspondrait approximativement à la concentration obtenue en cas de fonction rénale normale à une posologie de 600 mg/j. Il convient donc de réduire la posologie chez linsuffisant rénal.
  • -Patients âgés:
  • -la pharmacocinétique de la substance nest pas modifiée, excepté en cas dinsuffisance rénale (cf. «Insuffisance rénale» sous «Pharmacocinétique»).
  • +Troubles de la fonction rénale
  • +La clearance de l'allopurinol et de l'oxypurinol étant fortement diminuée chez l'insuffisant rénal, le taux plasmatique s'en trouve accru en cas de traitement prolongé. Sous l'allopurinol utilisé à long terme à une posologie de 300 mg/j, les concentrations plasmatiques d'oxypurinol ont atteint quelque 30 mg/l en cas d'insuffisance rénale avec une clearance de la créatinine comprise entre 10 et 20 ml/min, ce qui correspondrait approximativement à la concentration obtenue en cas de fonction rénale normale à une posologie de 600 mg/j. Il convient donc de réduire la posologie chez l'insuffisant rénal.
  • +Patients âgés
  • +La pharmacocinétique de la substance n'est pas modifiée, excepté en cas d'insuffisance rénale (cf. «Insuffisance rénale» sous «Pharmacocinétique»).
  • -Mutagénicité/carcinogénicité
  • -Des études cytogénétiques effectuées sur des cellules sanguines humaines ont montré que lallopurinol ninduisait pas daberration chromosomique in vitro jusquà des concentrations de 100 µg/ml et in vivo jusquà des doses de 60 mg/j sur une période moyenne de 40 mois.
  • -Il na pas été constaté deffets cancérigènes chez la souris et le rat traités par lallopurinol pendant une période allant jusquà 2 ans.
  • +Mutagénicité/Carcinogénicité
  • +Des études cytogénétiques effectuées sur des cellules sanguines humaines ont montré que l'allopurinol n'induisait pas d'aberration chromosomique in vitro jusqu'à des concentrations de 100 µg/ml et in vivo jusqu'à des doses de 60 mg/j sur une période moyenne de 40 mois.
  • +Il n'a pas été constaté d'effets cancérigènes chez la souris et le rat traités par l'allopurinol pendant une période allant jusqu'à 2 ans.
  • -Lors dune étude chez la souris, des malformations foetales ont été relevées après ladministration intrapéritonéale de doses de 50 ou de 100 mg/kg les 10e et 13e jours de la gestation. En revanche, aucune malformation na été constatée lors dune étude analogue menée chez la rate soumise à une dose de 120 mg/kg le 12e jour de la gestation. De vastes études effectuées à des doses dallopurinol élevées, appliquées les 8e et 16e jours de la gestation chez la souris (jusquà 100 mg/kg/j), la rate (200 mg/kg/j) et la lapine (jusquà 150 mg/kg/j), nont mis en évidence aucun effet tératogène. De même, des études dembryotoxicité menées in vitro sur des cultures de glandes salivaires prélevées chez des foetus de souris permettent de supposer que lallopurinol est dépourvu deffets embryotoxiques et de toxicité chez les femelles portantes.
  • +Lors d'une étude chez la souris, des malformations foetales ont été relevées après l'administration intrapéritonéale de doses de 50 ou de 100 mg/kg les 10e et 13e jours de la gestation. En revanche, aucune malformation n'a été constatée lors d'une étude analogue menée chez la rate soumise à une dose de 120 mg/kg le 12e jour de la gestation. De vastes études effectuées à des doses d'allopurinol élevées, appliquées les 8e et 16e jours de la gestation chez la souris (jusqu'à 100 mg/kg/j), la rate (200 mg/kg/j) et la lapine (jusqu'à 150 mg/kg/j), n'ont mis en évidence aucun effet tératogène. De même, des études d'embryotoxicité menées in vitro sur des cultures de glandes salivaires prélevées chez des foetus de souris permettent de supposer que l'allopurinol est dépourvu d'effets embryotoxiques et de toxicité chez les femelles portantes.
  • -Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur lemballage.
  • -Remarques concernant le stockage
  • -Conserver dans lemballage doriginal, pas au-dessus de 25°C et hors de la portée des enfants.
  • +Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage.
  • +Remarques particulières concernant le stockage
  • +Conserver dans l'emballage d'original, pas au-dessus de 25°C et hors de la portée des enfants.
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