74 Changements de l'information professionelle Depo-Medrol Lidocaine 40 mg/mL |
-La corticothérapie complète généralement une thérapie de base sans toutefois la remplacer. La posologie doit être adaptée en fonction de la gravité de l'atteinte et de la réponse du patient au traitement. Pour réduire les effets indésirables, la posologie sera diminuée dès que l'état du patient le permet et le passage à un traitement par un glucocorticoïde par voie orale sera instauré. Si le traitement a déjà duré plus que quelques jours, la posologie sera réduite progressivement.
- +La corticothérapie complète généralement une thérapie de base sans toutefois la remplacer. La posologie doit être adaptée en fonction de la gravité de l'atteinte et de la réponse du patient au traitement. Afin de réduire les effets indésirables et dès que l'état du patient le permet, la posologie doit être réduite et si possible remplacée par un traitement sans stéroïdes.
-La dose administrée par voie intra-articulaire varie d'un cas à l'autre suivant la dimension de l'articulation traitée et la gravité de l'affection. Lors d'une administration chronique, les injections seront répétées à intervalles d'une à cinq semaines ou davantage suivant l'amélioration obtenue par la première injection.
-Les doses proposées dans le tableau ci-dessous ont une valeur indicative:
-Dimension de l'articulation Exemple Intervalle posologique
- +La dose de méthylprednisolone administrée par voie intra-articulaire varie d'un cas à l'autre suivant la dimension de l'articulation traitée et la gravité de l'affection. Lors d'une administration chronique, les injections seront répétées à intervalles d'une à cinq semaines ou davantage suivant l'amélioration obtenue par la première injection.
- +Les doses de méthylprednisolone proposées dans le tableau ci-dessous ont une valeur indicative:
- +Dimension de l'articulation Exemple Intervalle posologique de la méthylprednisolone
-Dans le traitement de diverses affections des tendons et des bourses, la dose préconisée varie entre 4 et 30 mg. Dans les cas chroniques ou récidivants, des injections répétées peuvent s'avérer nécessaires.
- +Dans le traitement de diverses affections des tendons et des bourses, la dose de méthylprednisolone préconisée varie entre 4 et 30 mg. Dans les cas chroniques ou récidivants, des injections répétées peuvent être nécessaires.
- +Enfants et adolescents
- +Ne pas dépasser une dose maximale de 5 mg/kg de lidocaïne chez les enfants jusqu'à l'âge de 12 ans.
- +Dans le traitement de l'enfant en bas âge ou de l'enfant, des doses de stéroïdes plus faibles sont généralement suffisantes. La posologie dépendra plus de la sévérité de l'affection que de l'âge, du poids corporel ou de la surface corporelle.
- +Chez les prématurés ainsi que chez les nouveau-nés de faible poids de naissance, Depo-Medrol Lidocaïne est contre-indiqué en raison de la teneur en alcool benzylique.
- +Patients âgés
- +Chez les patients âgés, le risque d'ostéoporose ainsi que de rétention liquidienne (éventuellement accompagnée d'hypertension consécutive) est potentiellement accru en cas de corticothérapie prolongée. Pour cette raison, les patients âgés doivent être traités avec prudence.
-Patients âgés
-Chez les patients âgés, le risque d'ostéoporose ainsi que de rétention liquidienne (éventuellement accompagnée d'hypertension consécutive) est potentiellement accru en cas de corticothérapie prolongée. Pour cette raison, les patients âgés doivent être traités avec prudence.
-Enfants et adolescents
-Ne pas dépasser une dose maximale de 5 mg/kg de lidocaïne chez les enfants jusqu'à l'âge de 12 ans.
-Dans le traitement de l'enfant en bas âge ou de l'enfant, des doses de stéroïdes plus faibles sont généralement utilisées. La posologie dépendra plus de la sévérité de l'affection que de l'âge, du poids corporel ou de la surface corporelle.
-En raison de la teneur en alcool benzylique, Depo-Medrol Lidocaine est contre-indiqué chez les prématurés ainsi que chez les nouveau-nés de faible poids de naissance.
-Administration intraveineuse.
- +Administration intravasculaire (par ex. intraveineuse).
- +Administration intramusculaire.
-Il convient de prendre les mesures adaptées afin d'éviter une injection intravasculaire.
- +Il convient de prendre les mesures adaptées afin d'éviter une injection intravasculaire ou intramusculaire. Si l'on souhaite un effet systémique persistant avec des corticostéroïdes administrés par voie parentérale, il faut utiliser une préparation sans adjonction d'anesthésique local.
-Les complications d'une corticothérapie dépendent de la dose et de la durée du traitement. Il faut donc évaluer au cas par cas le rapport bénéfice/risque en ce qui concerne la dose et la durée du traitement.
- +Les complications d'une corticothérapie dépendent de la dose et de la durée du traitement. Il faut donc évaluer au cas par cas le rapport bénéfice-risque en ce qui concerne la dose et la durée du traitement.
-Excipients
-Ce médicament contient 8.7 mg d'alcool benzylique par ml. L'alcool benzylique peut provoquer des réactions allergiques.
-L'administration intraveineuse d'alcool benzylique a été associée à des effets indésirables graves et à la mort chez les nouveau-nés («syndrome de suffocation»).
-La quantité minimale d'alcool benzylique susceptible d'entraîner une toxicité n'est pas connue.
-Risque accru en raison de l'accumulation chez les jeunes enfants.
-Il est possible que des patients recevant des doses élevées développent une toxicité. Lors de l'utilisation de médicaments contenant de l'alcool benzylique, il convient de prendre en compte le total des quantités quotidiennes d'alcool benzylique provenant de toutes les sources.
-Les volumes élevés doivent être utilisés avec prudence et en cas de nécessité uniquement, en particulier chez les personnes atteintes d'insuffisance hépatique ou rénale en raison du risque d'accumulation et de toxicité (acidose métabolique).
-Une insuffisance corticosurrénale relative peut encore persister des mois après l'arrêt du traitement. Si une situation de charge particulière apparaît pendant cette période (par ex. pathologies graves, opérations lourdes, etc.), l'hormonothérapie doit être reprise. La sécrétion des minéralocorticoïdes pouvant aussi être limitée, il faut administrer de manière concomitante une supplémentation en sel et/ou un minéralocorticoïde.
- +Une insuffisance corticosurrénale relative peut encore persister des mois après arrêt du traitement. Si une situation de charge particulière apparaît pendant cette période (par ex. pathologies graves, opérations lourdes, etc.), l'hormonothérapie doit être reprise. La sécrétion des minéralocorticoïdes pouvant aussi être limitée, il faut administrer une supplémentation en sel et/ou un minéralocorticoïde.
- +Les glucocorticoïdes pouvant provoquer ou aggraver un syndrome de Cushing, l'utilisation de glucocorticoïdes doit être évitée chez les patients présentant une maladie de Cushing.
- +
-Des crises de phéochromocytome ont été rapportées après l'administration systémique de corticostéroïdes, dans certains cas d'issue fatale. Les corticoïdes ne doivent donc être administrés à des patients présentant un phéochromocytome connu ou suspecté qu'après évaluation correspondante du rapport risque/bénéfice.
- +Des crises de phéochromocytome ont été rapportées après l'administration systémique de corticostéroïdes, dans certains cas d'issue fatale. Les corticoïdes ne doivent donc être administrés à des patients présentant un phéochromocytome connu ou suspecté qu'après évaluation correspondante du rapport risque-bénéfice.
-Les glucocorticoïdes pouvant provoquer ou aggraver un syndrome de Cushing, les glucocorticoïdes doivent être évités chez les patients présentant une maladie de Cushing.
-Les corticoïdes peuvent masquer les signes d'une infection débutante ou activer des infections latentes (y compris des infections parasitaires) et de nouvelles infections peuvent survenir sous corticothérapie. Ainsi, les corticoïdes peuvent diminuer la résistance de l'organisme aux agents pathogènes et rendre plus difficile la localisation d'une infection. De telles infections peuvent être légères ou sévères et parfois conduire au décès. Le taux de complications infectieuses augmente avec les doses de corticostéroïdes. En cas de maladies infectieuses graves, il convient d'assurer une protection antibiotique ou chimiothérapeutique adéquate.
-La varicelle et la rougeole survenant pendant un traitement systémique par corticostéroïdes peuvent évoluer vers une forme grave et, surtout chez l'enfant, à issue fatale. La varicelle requiert un traitement immédiat, par ex. par aciclovir i.v. Chez les patients à risque, une prophylaxie par l'aciclovir ou une immunoprophylaxie passive par immunoglobuline varicelle-zona est indiquée. Les patients qui reçoivent des corticostéroïdes ne doivent pas être vaccinés contre la variole.
-On n'administrera Depo-Medrol Lidocaine à un patient tuberculeux que durant la phase fulgurante la plus active de la maladie ou en présence d'une tuberculose miliaire, et toujours en l'associant à un tuberculostatique approprié. Les patients présentant une tuberculose latente ou une réaction tuberculinique doivent être étroitement surveillés en raison du risque de réactivation de la maladie. Dans une corticothérapie à long terme, une chimioprophylaxie doit être prescrite à ces patients.
- +Les corticoïdes peuvent masquer les signes d'une infection débutante ou activer des infections latentes (y compris des infections parasitaires) et de nouvelles infections peuvent survenir sous corticothérapie. Ainsi, les corticoïdes peuvent diminuer la résistance de l'organisme aux agents pathogènes et rendre plus difficile la localisation d'une infection. De telles infections peuvent être légères ou sévères et parfois conduire au décès. Le taux de complications infectieuses augmente avec les doses de corticostéroïdes. En cas d'infections graves, il convient d'assurer une protection antibiotique ou chimiothérapeutique adéquate.
- +La varicelle et la rougeole survenant pendant un traitement systémique par corticostéroïdes peuvent évoluer vers une forme grave et, surtout chez l'enfant, conduire au décès. La varicelle requiert un traitement immédiat, par ex. par aciclovir i.v. Chez les patients à risque, une prophylaxie par l'aciclovir ou une immunoprophylaxie passive par immunoglobuline varicelle-zona est indiquée.
- +Les patients qui reçoivent des corticostéroïdes ne doivent pas être vaccinés contre la variole.
- +Si des corticostéroïdes sont indiqués chez les patients présentant une tuberculose latente ou une réaction tuberculinique, une surveillance étroite est nécessaire en raison du risque de réactivation de la maladie. Dans une corticothérapie à long terme, une chimioprophylaxie doit être prescrite à ces patients.
-Les corticostéroïdes doivent être administrés avec prudence chez les patients hypertendus.
- +Chez les patients hypertendus, les corticostéroïdes doivent être administrés avec prudence.
-Réactions locales
-Bien que les cristaux de corticostéroïdes déposés dans le derme suppriment les réactions inflammatoires, leur présence peut provoquer la désintégration d'éléments cellulaires et des modifications biochimiques dans la substance fondamentale du tissu conjonctif. Les rares modifications cutanées et/ou sous-cutanées qui en résultent peuvent former un creux au point d'injection. La sévérité de ce syndrome dépend de la dose de corticostéroïde injectée. La régénération est habituellement complète après quelques mois ou une fois tous les cristaux de stéroïdes absorbés.
-Afin de réduire la fréquence de l'atrophie dermique et sous-dermique, il faut veiller à ne pas dépasser les doses recommandées. Dans la mesure du possible, il est préférable de faire plusieurs petites injections dans la lésion. En cas d'injections intrasynoviales et intramusculaires, il faut éviter de faire une injection intradermique ou de provoquer une fuite dans le derme.
- +Réactions locales
- +Bien que les cristaux de corticostéroïdes déposés dans le derme suppriment les réactions inflammatoires, leur présence peut provoquer la désintégration d'éléments cellulaires et des modifications biochimiques dans la substance fondamentale du tissu conjonctif. Les rares modifications cutanées et/ou sous-cutanées qui en résultent peuvent former un creux au point d'injection. La sévérité de ce syndrome dépend de la dose de corticostéroïdes injectée. La régénération est habituellement complète après quelques mois ou une fois tous les cristaux de stéroïdes absorbés.
- +Afin de réduire la fréquence de l'atrophie dermique et sous-dermique, il faut veiller à ne pas dépasser les doses recommandées. Dans la mesure du possible, il est préférable de faire plusieurs petites injections dans la lésion. En cas d'injections intrasynoviales, il faut éviter de faire une injection intradermique ou de provoquer une fuite dans le derme.
-Éviter les injections dans les articulations instables. Des injections intra-articulaires répétées peuvent provoquer des instabilités articulaires. Dans des cas isolés, on recommandera des radiographies pour la découverte précoce d'éventuelles lésions articulaires.
- +Éviter les injections dans les articulations instables. Des injections intra-articulaires répétées peuvent provoquer des instabilités articulaires. Dans des cas isolés, on recommandera des examens radiologiques pour la découverte précoce d'éventuelles lésions articulaires.
- +Si aucune amélioration n'est constatée malgré une injection bien positionnée dans la gaine tendineuse (démontrée par aspiration de liquide synovial), même des injections répétées n'aboutissent généralement à aucun succès thérapeutique.
- +Dans le traitement des kystes synoviaux, il arrive fréquemment qu'une seule injection entraîne une diminution remarquable de la tumeur kystique, voire qu'elle aboutisse à sa disparition totale.
- +
-L'administration intramusculaire de Depo-Medrol Lidocaine n'apporte aucun bénéfice thérapeutique supplémentaire. Si l'on souhaite un effet systémique persistant avec des corticostéroïdes administrés par voie parentérale, il faut utiliser une préparation sans adjonction d'anesthésique local.
-Mesures de précaution concernant la lidocaïne
-Le risque d'effets indésirables sévères avec les anesthésiques locaux comme la lidocaïne est élevé dans les situations suivantes:
-Patients âgés.
-Patients dont l'état de santé général est dégradé.
-Bloc AV (les anesthésiques locaux pouvant provoquer un retard de conduction).
-Affections hépatiques sévères.
-Insuffisance rénale sévère.
-L'utilisation de Depo-Medrol Lidocaine doit être soumise à une prudence particulière dans ces cas.
- +Précautions particulières concernant l'utilisation de la lidocaïne comme anesthésique local
- +Lors de l'utilisation de Depo-Medrol Lidocaïne, le matériel nécessaire requis pour une réanimation doit être disponible, car des effets indésirables sévères peuvent survenir après l'administration d'anesthésiques locaux tels que la lidocaïne. Ceux-ci sont généralement dus à une augmentation des concentrations plasmatiques en cas de dose trop élevée, d'injection intravasculaire accidentelle ou d'absorption rapide par des tissus fortement vascularisés. D'autres causes possibles d'effets indésirables sévères sont l'hypersensibilité, l'idiosyncrasie ou une tolérance réduite de la part du patient.
- +Les réactions de toxicité systémique concernent principalement le système cardiovasculaire et/ou le SNC (voir aussi «Surdosage»). Les réactions cardiovasculaires se manifestent par une dépression cardiovasculaire et peuvent comprendre entre autres une hypotension, une bradycardie et des arythmies pouvant aller jusqu'au collapsus circulatoire ou à l'arrêt cardiaque. Les signes neurologiques de toxicité de la lidocaïne incluent par exemple la nervosité, les vertiges, les tremblements, les paresthésies circumorales, l'engourdissement de la langue, les convulsions, la somnolence et le coma.
- +Les injections de solutions contenant de la lidocaïne dans la région de la tête et du cou, si elles ont lieu par mégarde par voie intra-artérielle, peuvent pourtant déjà à faible dose provoquer des symptômes du système nerveux central.
- +Le risque d'effets indésirables sévères avec les anesthésiques locaux est particulièrement élevé dans les situations suivantes:
- +·patients âgés
- +·patients pédiatriques
- +·patients dont l'état de santé général est dégradé
- +·insuffisance cardiaque congestive
- +·bloc AV et autres troubles de la conduction (les anesthésiques locaux pouvant provoquer un retard de conduction), bradycardie
- +·hypovolémie
- +·affections hépatiques sévères
- +·insuffisance rénale sévère
- +·myasthénie grave
- +·épilepsie
- +L'utilisation de Depo-Medrol Lidocaine doit être soumise à une prudence particulière dans ces cas. Les patients pédiatriques et les patients âgés, ainsi que les patients dont l'état de santé général est dégradé doivent se voir prescrire une posologie plus faible.
-Les injections de solutions contenant de la lidocaïne dans la région de la tête et du cou, si elles ont lieu par mégarde par voie intra-artérielle, peuvent déjà à faible dose provoquer des symptômes du SNC.
- +Excipients
- +Alcool benzylique
- +Ce médicament contient 8.7 mg d'alcool benzylique par ml. L'alcool benzylique peut provoquer des réactions allergiques.
- +L'administration intraveineuse d'alcool benzylique a été associée à des effets indésirables sévères et à la mort chez les nouveau-nés («syndrome de suffocation»).
- +La quantité minimale d'alcool benzylique susceptible d'entraîner une toxicité n'est pas connue.
- +Risque accru en raison de l'accumulation chez les jeunes enfants.
- +Il est possible que des patients recevant des doses élevées développent une toxicité. Lors de l'utilisation de médicaments contenant de l'alcool benzylique, il convient de prendre en compte le total des quantités quotidiennes d'alcool benzylique provenant de toutes les sources.
- +Les volumes élevés doivent être utilisés avec prudence et en cas de nécessité uniquement, en particulier chez les patients atteints d'insuffisance hépatique ou rénale en raison du risque d'accumulation et de toxicité (acidose métabolique).
- +Il est recommandé de consulter également l'information professionnelle des médicaments administrés simultanément.
-Effet d'autres médicaments sur la méthylprednisolone
-La méthylprednisolone est principalement métabolisée par l'enzyme CYP3A4 du CYP450. Les interactions avec cet enzyme peuvent donc influencer l'efficacité et/ou les effets indésirables de la méthylprednisolone.
-Inhibiteurs enzymatiques: les corticostéroïdes sont métabolisés par le CYP3A4. L'administration concomitante d'inhibiteurs modérés à forts du CYP3A4 (par ex. inhibiteurs de la protéase (comme le ritonavir), antifongiques azolés (comme le kétoconazole, l'itraconazole), macrolides (comme la clarithromycine), produits contenant du cobicistat, diltiazem, isoniazide, vérapamil) peut provoquer une exposition accrue aux corticostéroïdes et ainsi augmenter le risque d'effets indésirables des corticostéroïdes systémiques. Le bénéfice d'une administration concomitante doit être rigoureusement évalué par rapport au risque potentiel d'effets des corticostéroïdes systémiques et, le cas échéant, les effets secondaires des corticostéroïdes systémiques doivent être surveillés chez les patients. Une réduction de la dose de méthylprednisolone peut être nécessaire afin d'éviter une toxicité des stéroïdes. Le jus de pamplemousse est aussi un inhibiteur du CYP3A4.
- +Influence d'autres médicaments sur la pharmacocinétique de la méthylprednisolone
- +La méthylprednisolone est principalement métabolisée par l'enzyme CYP3A4 du CYP450. Les interactions avec cet enzyme peuvent donc influencer les effets souhaités et/ou indésirables de la méthylprednisolone.
- +Inhibiteurs enzymatiques: l'administration concomitante d'inhibiteurs modérés à forts du CYP3A4 (par ex. inhibiteurs de la protéase (comme le ritonavir), antifongiques azolés (comme le voriconazole, l'itraconazole), macrolides (comme la clarithromycine), les préparations contenant du cobicistat, diltiazem, isoniazide ou vérapamil) peut provoquer une exposition accrue aux corticostéroïdes et ainsi augmenter le risque d'effets indésirables associés. Le jus de pamplemousse est aussi un inhibiteur du CYP3A4. Le bénéfice d'une administration concomitante doit être rigoureusement évalué par rapport au risque potentiel d'effets des corticostéroïdes systémiques et, dans le cas d'une co-médication conforme, les patients doivent être surveillés afin de détecter tout effet indésirable des corticostéroïdes. Une réduction de la dose de méthylprednisolone peut être nécessaire afin d'éviter une toxicité des stéroïdes.
-Effet de la méthylprednisolone sur d'autres médicaments
- +Influence de la méthylprednisolone sur la pharmacocinétique d'autres médicaments
-L'acide acétylsalicylique doit toujours être administré avec prudence avec des corticostéroïdes chez les patients présentant une hypothrombinémie.
- +Chez les patients présentant une hypothrombinémie, l'acide acétylsalicylique doit toujours être administré avec prudence avec des corticostéroïdes.
-Sympathomimétiques: les corticostéroïdes augmentent l'effet ainsi que la toxicité des sympathicomimétiques tels que le salbutamol.
- +Sympathomimétiques: les corticostéroïdes renforcent les effets souhaités et les effets indésirables des sympathicomimétiques tels que le salbutamol.
-Anticoagulants: l'effet de l'héparine ou des anticoagulants oraux peut être accentué ou, au contraire, atténué. Pour cette raison, il convient de contrôler la coagulation sanguine et d'ajuster la dose des anticoagulants le cas échéant.
- +Anticoagulants: l'effet des anticoagulants peut être renforcé ou, au contraire, diminué. Pour cette raison, il convient de contrôler la coagulation sanguine et d'ajuster la dose des anticoagulants le cas échéant.
-La lidocaïne est un substrat des enzymes CAP1A2 et CYP3A4 du CYP450. Pour cette raison, le métabolisme de la lidocaïne peut être inhibé en cas de prise simultanée d'inhibiteurs du CYP (par ex. itraconazole, voriconazole, fluconazole, clarithromycine, érythromycine, cimétidine) et renforcé par la prise simultanée d'inducteurs enzymatiques (par ex. barbituriques, carbamazépine, phénytoïne, primidone, rifampicine).
- +La lidocaïne est un substrat des enzymes CAP1A2 et CYP3A4 du CYP450. Pour cette raison, le métabolisme de la lidocaïne peut être inhibé en cas de prise simultanée d'inhibiteurs du CYP (par ex. itraconazole, voriconazole, fluconazole, clarithromycine, érythromycine, cimétidine) et accéléré par la prise simultanée d'inducteurs enzymatiques (par ex. barbituriques, carbamazépine, phénytoïne, primidone, rifampicine).
- +Une inhibition du métabolisme peut conduire à des concentrations plasmatiques potentiellement toxiques, en particulier lorsque la lidocaïne est utilisée de manière répétée à des doses élevées pendant des périodes prolongées. En revanche, si la lidocaïne est utilisée à la dose recommandée pendant une courte période, de telles interactions ne sont pas cliniquement significatives.
- +
-En cas d'administration simultanée de substances dont la structure est apparentée aux anesthésiques locaux de type amide (par ex. antiarythmiques tels que mexilétine ou tocaïnide), les effets toxiques systémiques peuvent s'additionner. Depo-Medrol Lidocaine doit donc être administré avec une prudence particulière chez les patients qui sont traités avec de tels médicaments.
- +En cas d'administration simultanée de substances dont la structure est apparentée aux anesthésiques locaux de type amide (par ex. antiarythmiques de classe Ib), les effets toxiques systémiques peuvent s'accumuler. Depo-Medrol Lidocaine doit donc être administré avec une prudence particulière chez les patients qui sont traités avec de tels médicaments.
-Il est recommandé de consulter également l'information professionnelle des médicaments administrés simultanément.
- +L'effet anesthésique local de la lidocaïne peut en outre entraîner des troubles temporaires des mouvements et de la coordination. Si l'anesthésie chez des patients ambulatoires touche des zones de l'organisme dont l'activité est nécessaire à la conduite de véhicules ou à l'utilisation de machines, les patients doivent recevoir l'ordre d'éviter de telles activités jusqu'au rétablissement complet de la fonction normale.
-Fréquence inconnue: arthralgie, myalgie, myopathie, atrophie musculaire, arthropathie neuropathique, rupture de tendon (en particulier du tendon d'Achille), fractures par compression vertébrale, fractures pathologiques, ostéonécrose, exacerbation d'une inflammation articulaire après administration intrasynoviale («Post-Injection Flare»).
- +Fréquence inconnue: arthralgies, myalgies, myopathie, atrophie musculaire, arthropathie neuropathique, rupture de tendon (en particulier du tendon d'Achille), fractures par compression vertébrale, fractures pathologiques, ostéonécrose, exacerbation d'une arthrite après administration intrasynoviale («Post-Injection Flare»).
-Rares: réactions anaphylactiques.
- +Rares: réactions anaphylactiques, œdème de la face, angiœdème.
- +Fréquence inconnue: réactions d'hypersensibilité, réactions anaphylactoïdes.
-Fréquents: étourdissement, paresthésies, envie de dormir, sensibilité au toucher, tremblements, dysarthrie, convulsions, perte de connaissance.
- +Fréquents: étourdissement, paresthésies (y compris paresthésies circumorales), envie de dormir, sensibilité au toucher, tremblements, dysarthrie, convulsions, perte de connaissance.
- +Fréquence inconnue: endormissement, engourdissement de la langue, somnolence, coma (voir aussi «Mises en garde et précautions»).
- +Fréquence inconnue: amaurose transitoire.
- +
-Rares: arythmies, collapsus cardiovasculaire, arrêt cardiaque.
- +Rares: arythmies, collapsus circulatoire, arrêt cardiaque (voir aussi «Mises en garde et précautions»).
- +Fréquence inconnue: dyspnée, bronchospasmes.
-Fréquence inconnue: lésions cutanées, urticaire.
- +Fréquence inconnue: lésions cutanées, urticaire, rash.
- +Les effets indésirables provoqués par les anesthésiques locaux tels que la lidocaïne surviennent en particulier lors de concentrations plasmatiques élevées (voir «Mises en garde et précautions»).
-Les rapports de toxicité aiguë après surdosage de corticostéroïdes sont rares, aucun syndrome clinique de surdosage aigu n'est connu. En cas de surdosage, on ne dispose d'aucun antidote spécifique. On appliquera un traitement symptomatique et de soutien. La méthylprednisolone est dialysable.
- +Les rapports de toxicité aiguë après surdosage de corticostéroïdes sont rares, aucun syndrome clinique de surdosage aigu n'est connu. Il n'existe aucun antidote spécifique. On appliquera un traitement symptomatique et de soutien.
-Les réactions toxiques en cas de surdosage de lidocaïne touchent principalement le système nerveux central et le système cardiovasculaire. La toxicité au niveau du système nerveux central est évolutive, c'est-à-dire que le niveau de gravité des symptômes augmente continuellement.
-En cas d'injection intravasculaire accidentelle, l'apparition des symptômes suivants est immédiate (dans les 1 à 3 minutes); alors qu'en cas de surdosage, ils n'apparaissent que 20 à 30 minutes après.
-Les premiers symptômes d'un surdosage sont: bâillements, paresthésies (avant tout péri-orales), endormissement, agitation, sensation vertigineuse, acouphènes, hypoacousie, troubles visuels, dysarthrie et ataxie, ainsi que nausées et vomissements. En cas d'intoxications de gravité moyenne, des contractions ou spasmes musculaires, suivis de convulsions généralisées, peuvent survenir. Elles sont parfois suivies d'une perte de connaissance, d'une dépression respiratoire et d'un coma.
-Dans les cas graves, généralement après l'apparition de symptômes du système nerveux central, le système cardiovasculaire peut être également touché. Les symptômes sont alors les suivants: chute de pression artérielle, bradycardie et arythmies. Les intoxications très graves peuvent entraîner un bloc AV complet et un arrêt cardio-circulatoire.
-En cas de signes de toxicité systémique aiguë, l'injection doit immédiatement être interrompue. Il n'existe aucun antidote spécifique, le traitement du surdosage est symptomatique. En cas d'arrêt cardio-circulatoire, une réanimation cardiopulmonaire rapide est indiquée, avec un traitement de l'acidose.
- +Il faut s'attendre à des effets toxiques (symptômes cardiovasculaires ou du système nerveux central) à des concentrations plasmatiques de lidocaïne de 5 µg/ml à >10 µg/ml.
- +Symptômes d'un surdosage aigu de lidocaïne
- +Les réactions toxiques en cas de surdosage de lidocaïne touchent principalement le système nerveux central et le système cardiovasculaire. La toxicité au niveau du système nerveux central est évolutive, c'est-à-dire que le niveau de sévérité des symptômes augmente continuellement.
- +En cas d'injection intravasculaire accidentelle, l'apparition des symptômes suivants est immédiate (c'est-à-dire en l'espace de 1 à 3 minutes), alors qu'en cas de surdosage, ils n'apparaissent qu'au bout de 20 à 30 minutes.
- +Les premiers signes de toxicité affectant le système nerveux central sont généralement un endormissement, des bâillements, des paresthésies circumorales, un engourdissement de la langue, des sensations vertigineuses, une hyperacousie et des acouphènes. Les troubles visuels, la dysarthrie et les secousses ou spasmes musculaires sont plus graves et précèdent les convulsions généralisées. Ces symptômes ne doivent pas être confondus avec des troubles psychiatriques. Ils peuvent être suivis d'une perte de conscience et de crises de grand mal qui peuvent durer de quelques secondes à plusieurs minutes. En cas de convulsions, une hypoxie et une hypercapnie apparaissent rapidement en raison d'une activité musculaire accrue associée à une perturbation de la respiration normale et à une perte du réflexe de protection des voies respiratoires. Dans les cas graves, une apnée peut se produire. L'acidose hyperkaliémique, l'hypocalcémie et l'hypoxie renforcent et prolongent les effets toxiques des anesthésiques locaux.
- +La récupération dépend de la redistribution de l'anesthésique local à partir du SNC, ainsi que de sa métabolisation. Elle peut être rapide, sauf si des quantités excessives d'anesthésiques locaux ont été injectées.
- +Dans les cas graves, on observe en outre des effets sur le système cardiovasculaire (généralement seulement après l'apparition de symptômes du système nerveux central, parfois sans symptômes prodromiques du SNC). Les symptômes possibles sont une chute de pression artérielle, une bradycardie et des arythmies. Les intoxications graves peuvent entraîner un bloc AV complet ou un arrêt cardiaque pouvant conduire au décès.
- +Traitement de la toxicité aiguë
- +En cas de signes de toxicité systémique aiguë, l'injection doit immédiatement être interrompue.
- +Il n'existe pas d'antidote spécifique. Si des symptômes du système nerveux central surviennent, un traitement symptomatique doit être mis en place dans le but de maintenir l'oxygénation, de stopper les convulsions et de soutenir l'appareil circulatoire. Les voies respiratoires doivent être maintenues dégagées et de l'oxygène doit être administré. Si nécessaire, une ventilation assistée (masque-sac à air ou intubation endotrachéale) doit également être mise en place.
- +Les convulsions peuvent être contrôlées par l'administration intraveineuse de diazépam ou de thiopental sodique. Il faut cependant tenir compte du fait que les anticonvulsivants peuvent également provoquer une dépression respiratoire et circulatoire. Des convulsions prolongées peuvent mettre en danger la respiration et l'oxygénation du patient. Il convient donc d'envisager une intubation endotrachéale précoce.
- +Un apport de liquide par voie intraveineuse est nécessaire pour soutenir l'appareil circulatoire. Si d'autres mesures de soutien circulatoire sont nécessaires, l'utilisation d'un médicament augmentant la pression artérielle peut être envisagée, même si cela s'accompagne d'un risque d'agitation du SNC.
- +En cas d'arrêt cardiaque, des mesures standard de réanimation cardio-pulmonaire doivent être appliquées, y compris le traitement de l'acidose.
- +La dialyse n'a qu'une valeur négligeable dans le traitement d'un surdosage aigu de lidocaïne.
- +
-Il existe de nombreuses études sur différentes espèces animales sur la toxicité aiguë de la lidocaïne. Les signes de toxicité étaient des symptômes du SNC. S'y ajoutaient aussi des convulsions à issue fatale. Les concentrations plasmatiques estimées toxiques chez l'homme (symptômes cardiovasculaires ou du SNC, convulsions) de la lidocaïne se situent entre 5 microgrammes/ml et >10 microgrammes/ml de plasma.
- +Il existe de nombreuses études sur différentes espèces animales sur la toxicité aiguë de la lidocaïne. Les signes de toxicité étaient des symptômes du SNC. S'y ajoutaient aussi des convulsions à issue fatale.
-Dans les études de mutagénicité, la lidocaïne n'a démontré ni potentiel génotoxique ni potentiel cancérigène. En revanche, selon des études in vitro, le métabolite 2,6-xylidine possède des propriétés mutagènes. En outre, le 2,6-xylidine a montré un potentiel tumorigène dans une étude de carcinogénicité chez le rat pendant 2 ans (tumeurs principalement de la cavité nasale). La pertinence pour l'homme est toutefois insuffisante pour en tirer des conclusions de manière certaine. Depo-Medrol Lidocaine est toutefois uniquement prévu pour un traitement de courte durée.
- +Dans les études de mutagénicité, la lidocaïne n'a démontré ni potentiel génotoxique ni potentiel cancérigène. En revanche, selon des études in vitro, le métabolite 2,6-xylidine possède des propriétés mutagènes. En outre, le 2,6-xylidine a montré un potentiel tumorigène dans une étude de carcinogénicité chez le rat pendant 2 ans (tumeurs principalement de la cavité nasale). Une pertinence pour l'homme est toutefois insuffisante pour en tirer des conclusions de manière certaine. Depo-Medrol Lidocaine est toutefois uniquement prévu pour un traitement de courte durée.
-Aucune étude de génotoxicité ou de cancérogénicité n'a été menée en cas d'association de méthylprednisolone et de lidocaïne. Les données des toxicités correspondantes à chacune des substances isolément se trouvent dans les paragraphes ci-dessus.
- +Aucune étude de génotoxicité ou de carcinogénicité n'a été menée en cas d'association de méthylprednisolone et de lidocaïne. Les données des toxicités correspondantes à chacune des substances isolément se trouvent dans les paragraphes ci-dessus.
-Ne pas injecter dans des articulations instables. Des injections intra-articulaires répétées peuvent parfois conduire à des articulations instables. Si nécessaire, l'articulation sera examinée par radiographie afin de détecter d'éventuelles modifications.
-Après un traitement intra-articulaire par un corticostéroïde, l'articulation ne doit pas être surchargée, même après une amélioration des symptômes. Une surcharge pourrait endommager l'articulation et faire bien plus que supprimer le bénéfice d'une injection de stéroïdes.
-Un échec thérapeutique est souvent la conséquence d'une technique d'injection inadéquate, l'injection n'ayant pas atteint la gaine tendineuse. L'utilité de l'injection pratiquée dans les tissus environnants est minime ou nulle. Si l'aspiration du liquide synovial a prouvé que la gaine tendineuse avait été atteinte sans que le traitement aboutisse, la répétition des injections n'aboutira guère à un succès thérapeutique.
- +Un échec thérapeutique est souvent la conséquence d'une technique d'injection inadéquate, l'injection n'ayant pas atteint la gaine tendineuse.
-Désinfecter le site de l'injection et infiltrer ensuite une solution de chlorhydrate de procaïne à 1%. Introduire une aiguille stérile d'un calibre de 20-24 G montée sur une seringue vide dans la bourse et aspirer le liquide. Laisser la canule au site de l'injection et remplacer la seringue d'aspiration par une autre seringue contenant la quantité requise de Depo-Medrol Lidocaine. Retirer l'aiguille après l'injection et mettre un petit pansement.
- +Après désinfection du site d'injection, un anesthésique local est administré si nécessaire. Introduire une aiguille stérile d'un calibre de 20-24 G montée sur une seringue vide dans la bourse et aspirer le liquide. Laisser la canule au site de l'injection et remplacer la seringue d'aspiration par une autre seringue contenant la quantité requise de Depo-Medrol Lidocaine. Après l'injection et le retrait de la canule, un petit pansement doit être appliqué.
-Dans le traitement de la tendinite ou de la ténosynovite, l'injection de corticostéroïdes en suspension ne devra en aucun cas être pratiquée dans le tendon lui-même. Après une extension, le tendon peut facilement être palpé. En cas d'épicondylite, la suspension sera infiltrée dans l'endroit le plus sensible. Pour les kystes des gaines tendineuses, la suspension sera injectée directement dans le kyste. Il arrive fréquemment qu'une seule injection entraîne une diminution remarquable de la tumeur kystique, voire qu'elle aboutisse à sa disparition totale.
- +Dans le traitement de la tendinite ou de la ténosynovite, l'injection de corticostéroïdes en suspension ne devra en aucun cas être pratiquée dans le tendon lui-même. Après une extension, le tendon peut facilement être palpé. En cas d'épicondylite, la suspension sera infiltrée dans l'endroit le plus sensible. Pour les kystes des gaines tendineuses, la suspension sera injectée directement dans le kyste.
-Septembre 2020.
-LLD V016
- +Avril 2022.
- +LLD V019
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