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-Il faut immédiatement interrompre le traitement avec Rifinah 150 si des réactions aiguës sévères d'hypersensibilité surviennent (voir «Effets indésirables»), comme par exemple thrombocytopénie, purpura, anémie hémolytique, dyspnée et crises asthmatiformes, état de choc ou insuffisance rénale (il s'agit d'effets secondaires que la rifampicine peut exceptionnellement provoquer). Les patients chez qui de telles complications surviennent ne doivent plus jamais être traités avec l Rifinah.
-Effets liés à l'isoniazide:
-Des cas de réactions cutanées sévères, y compris le syndrome de Stevens-Johnson (SJS) et de Lyell (TEN), certains avec une issue fatale, ont été rapportés avec l'utilisation de l'isoniazide. Les patients doivent être informés des signes et symptômes et étroitement surveillés pour des réactions cutanées. Si des signes ou des symptômes de SJS ou TEN se développent (par exemple éruption cutanée progressive souvent avec des cloques ou des lésions de la muqueuse), le patient doit être avisé de consulter immédiatement son médecin. L'Isoniazide doit être définitivement arrêté si une étiologie alternative pour ces signes et ces symptômes ne peut être établie (voir la section «Effets indésirables»).
-De graves réactions d'hypersensibilité systémiques, y compris des cas mortels, comme le syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse DRESS (Drug Reaction with Eosinophilia and Systemic Symptoms) ont été observés au cours du traitement avec la thérapie anti-tuberculose (voir la section «Effets indésirables).
-Il est important de noter que les premières manifestations d'hypersensibilité, tels que la fièvre, la lymphadénopathie ou des anomalies biologiques (y compris éosinophilie, anomalies du foie) peuvent être présents même si l'éruption n'est pas évidente. Si de tels signes ou symptômes sont présents, le patient doit être avisé de consulter immédiatement son médecin.
-Rifinah doit être interrompu si une étiologie alternative pour ces signes et ces symptômes ne peut être établie.
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- +Réactions d'hypersensibilité
- +Il faut immédiatement interrompre le traitement avec Rifinah 150 si des réactions aiguës sévères d'hypersensibilité surviennent (voir «Effets indésirables»), comme par exemple thrombocytopénie, purpura, anémie hémolytique, dyspnée et crises asthmatiformes, état de choc ou insuffisance rénale (il s'agit d'effets secondaires que la rifampicine peut exceptionnellement provoquer). Les patients chez qui de telles complications surviennent ne doivent plus jamais être traités avec Rifinah.
- +Réactions immunologiques
- +Les patients doivent être prévenus de ne pas interrompre le traitement pour éviter les réactions immunologiques qui pourraient se produire avec des doses intermittentes (moins de 2 à 3 doses par semaine - voir «Effets indésirables»).
- +Interruption du traitement: Comme la reprise d'un traitement après une interruption ou une prise irrégulière de Rifinah peut entraîner de graves effets indésirables à cause de la rifampicine, il faudrait éviter autant que possible ces deux situations. Si une interruption du traitement est inévitable, il faudrait administrer les composants rifampicine, et isoniazide (INH) séparément lors de la reprise du traitement, car la rifampicine doit être dosée progressivement. On commence par exemple avec 150 mg de rifampicine le premier jour. Les doses thérapeutiques souhaitées devraient être atteintes au troisième ou au quatrième jour.
- +Réactions cutanées sévères
- +Des cas de réactions médicamenteuses cutanées sévères, telles que SJS/TEN (syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique/syndrome de Lyell), AGEP (pustulose exanthémateuse aiguë généralisée) et DRESS (éruption cutanée avec éosinophilie et symptômes systémiques), certains avec une issue fatale, ont été rapportés avec l'utilisation de l'isoniazide et de la rifampicine. Les patients doivent être informés des signes et symptômes et étroitement surveillés pour des réactions cutanées. Si des signes ou des symptômes de réactions médicamenteuses cutanées sévères se développent (par exemple éruption cutanée progressive souvent avec des cloques ou des lésions de la muqueuse), le patient doit être avisé de consulter immédiatement son médecin. Il est important de noter que les premières manifestations d'hypersensibilité, tels que la fièvre, la lymphadénopathie ou des anomalies biologiques (y compris éosinophilie, anomalies du foie) peuvent être présents même si l'éruption n'est pas évidente. Rifinah 150 doit être définitivement arrêté si une étiologie alternative pour ces signes et ces symptômes ne peut être établie (voir la section «Effets indésirables»).
- +Hépatotoxicité
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-Une élévation isolée et modérée du taux de bilirubine et/ou des transaminases ne constitue pas en soi une indication pour interrompre le traitement, car après une première augmentation, ces valeurs se normalisent en général. Cependant les valeurs doivent être étroitement contrôlées. Une décision devrait donc seulement être prise après avoir fait des examens répétés, en tenant compte de l'évolution des taux et en relation avec l'état clinique du patient. En cas d'apparition des premiers signes d'hépatite (tels que fatigue, faiblesse, malaise, manque d'appétit, nausées ou vomissements) voire de signes tardifs tels qu'ictère et décoloration des selles, les patients doivent immédiatement consulter leur médecin.
-Les patients mal nourris ont également besoin d'un supplément en vitamine B6 car l'isoniazide à fortes doses peut créer une carence. La vitamine B6 peut aussi être administrée aux adolescents et aux patients présentant une tendance aux neuropathies (par ex. en cas de diabète).
-Examens de laboratoire: Au début du traitement, puis en cas de valeurs anormales, il faudrait contrôler régulièrement les taux d'enzymes hépatiques, la formule sanguine, le nombre de thrombocytes, la bilirubine et le taux sérique de créatinine. L'apparition d'une thrombocytopénie (avec ou sans purpura) est réversible pour autant que l'on interrompe le traitement dès l'apparition du purpura. Sinon, il faut s'attendre à des hémorragies cérébrales avec éventuelle issue fatale.
-La rifampicine étant un inducteur enzymatique, le métabolisme de substrats endogènes tels que les hormones de la surrénale, la thyroxine et la vitamine D peut être augmenté.
-L'isoniazide peut provoquer des convulsions. Par conséquent, il faudra penser que chez les patients souffrant d'épilepsie les crises peuvent être plus fréquentes.
-Rifinah 150 doit être administré avec prudence aux patients diabétiques car un contrôle correct du diabète peut s'avérer difficile (voir «Interactions»).
-Les patients doivent être prévenus de ne pas interrompre le traitement pour éviter les réactions immunologiques qui pourraient se produire avec des doses intermittentes (moins de 2 à 3 doses par semaine - voir «Effets indésirables»).
-Interruption du traitement: Comme la reprise d'un traitement après une interruption ou une prise irrégulière de Rifinah peut entraîner de graves effets indésirables à cause de la rifampicine, il faudrait éviter autant que possible ces deux situations. Si une interruption du traitement est inévitable, il faudrait administrer les composants rifampicine, pyrazinamide et INH séparément lors de la reprise du traitement, car la rifampicine doit être dosée progressivement. On commence par exemple avec 150 mg de rifampicine le premier jour. Les doses thérapeutiques souhaitées devraient être atteintes au troisième ou au quatrième jour.
- +Une élévation isolée et modérée du taux de bilirubine et/ou des transaminases ne constitue pas en soi une indication pour interrompre le traitement, car après une première augmentation, ces valeurs se normalisent en général. Cependant les valeurs doivent être étroitement contrôlées. Une décision devrait donc seulement être prise après avoir fait des examens répétés, en tenant compte de l'évolution des taux et en relation avec l'état clinique du patient.
- +En cas d'apparition des premiers signes d'hépatite (tels que fatigue, faiblesse, malaise, manque d'appétit, nausées ou vomissements) voire de signes tardifs tels qu'ictère et décoloration des selles, les patients doivent immédiatement consulter leur médecin.
- +Neuropathies périphériques et Vitamine B6
- +L'administration de pyridoxine (vitamine B6) peut prévenir ou faire régresser l'apparition de neuropathies provoquées par l'isoniazide, tout particulièrement chez les adolescents et les patients présentant une tendance aux neuropathies (par ex. diabète). La pyridoxine peut être administrée au dosage de 10 mg par jour dès le début du traitement.
- +Les patients malnutris ont également besoin d'un supplément en vitamine B6 car l'isoniazide à fortes doses peut créer une carence
- +Épilepsie
- +L'isoniazide peut provoquer des convulsions. Par conséquent, il faudra penser que chez les patients souffrant d'épilepsie les crises peuvent être plus fréquentes et une surveillance étroite est nécessaire.
- +Diabète
- +Rifinah 150 doit être administré avec prudence aux patients diabétiques car un contrôle correct du diabète peut s'avérer difficile. (voir «Interactions»).
- +Diarrhées sévères
-De plus, la rifampicine peut provoquer une décoloration (jaune, orange, rouge, brune) des dents, de l'urine, des expectorations, de la transpiration, des larmes et par conséquent des lentilles de contact souples (de façon durable pour les lentilles)
-Neuropathie
-La pyridoxine peut être utile pour empêcher l'apparition d'une névrite périphérique causée par l'isoniazide, et doit être administrée au dosage de 10 mg par jour dès le début du traitement (voir «Effets indésirables»).
- +Décoloration
- +De plus, la rifampicine peut provoquer une décoloration (jaune, orange, rouge, brune) des dents, de l'urine, des expectorations, de la transpiration, des larmes et par conséquent des lentilles de contact souples (de façon durable pour les lentilles).
- +Contraception
- +Pour prévenir la possibilité d'une grossesse pendant le traitement avec la rifampicine, des mesures contraceptives supplémentaires non hormonales doivent être appliquées (voir «Interactions»).
- +Alcool
- +Les patients traités avec Rifinah 150 doivent éviter l'alcool.
- +Examens de laboratoire
- +Au début du traitement, puis en cas de valeurs anormales, il faudrait contrôler régulièrement les taux d'enzymes hépatiques, la formule sanguine, le nombre de thrombocytes, la bilirubine et le taux sérique de créatinine. L'apparition d'une thrombocytopénie (avec ou sans purpura) est réversible pour autant que l'on interrompe le traitement dès l'apparition du purpura. Sinon, il faut s'attendre à des hémorragies cérébrales avec éventuelle issue fatale.
-L’administration simultanée des médicaments spécifiés ci-dessous avec Rifinah 150 est à éviter: bloqueurs des canaux calciques, antimycotiques azolés, (à part le fluconazole; l’administration simultanée de voriconazole est contre-indiquée), delavirdine, triazolam, midazolam, atovaquone, névirapine, simvastatine.
-Warfarine: En cas d’administration simultanée de warfarine et de Rifinah 150, la valeur d’INR doit être étroitement contrôlée durant le traitement par Rifinah 150 et durant les 2-3 semaines suivantes. La posologie de la warfarine est à ajuster en conséquence. Après le traitement par Rifinah 150, il existe un risque d’hémorragies graves si la posologie de la warfarine n’est pas adaptée en conséquence (voir «Interactions»).
- +L’administration simultanée des médicaments spécifiés ci-dessous avec Rifinah 150 est à éviter:
- +·bloqueurs des canaux calciques, antimycotiques azolés, (à part le fluconazole; l’administration simultanée de voriconazole est contre-indiquée), triazolam, midazolam, atovaquone, névirapine, simvastatine (voir «Interactions».
- +Interaction avec le métabolisme de substances endogènes
- +La rifampicine étant un inducteur enzymatique, le métabolisme de substrats endogènes tels que les hormones de la surrénale, la thyroxine et la vitamine D peut être augmenté.
- +Warfarine
- +En cas d’administration simultanée de warfarine et de Rifinah 150, la valeur d’INR doit être étroitement contrôlée durant le traitement par Rifinah 150 et durant les 2-3 semaines suivantes. La posologie de la warfarine est à ajuster en conséquence. Après le traitement par Rifinah 150, il existe un risque d’hémorragies graves si la posologie de la warfarine n’est pas adaptée en conséquence (voir «Interactions»).
-Contraception
-Pour prévenir la possibilité d’une grossesse pendant le traitement avec la rifampicine, des mesures contraceptives supplémentaires non hormonales doivent être appliquées (voir «Interactions»).
-Alcool
-Les patients traités avec Rifinah 150 doivent éviter l’alcool.
-Rares: dermatite allergique, réactions pemphigoïdes, érythèmes multiformes, y compris syndrome de Stevens Johnson, nécrolyses épidermiques toxiques.
- +Rares: dermatite allergique, réactions pemphigoïdes, érythèmes multiformes, syndrome de Stevens Johnson (SJS), nécrolyses épidermiques toxiques (TEN).
- +Fréquence inconnue: pustulose exanthématique aiguë généralisée (AGEP).
- Rifampicine Isoniazide
-Middlebrook et Cohn 7H10 Agar 0,1-2
- + Rifampicine Isoniazide
- +Middlebrook et Cohn 7H10 Agar 0,1-2
-Rifinah 150 Dragées: 100 [A]
- +Rifinah 150 Dragées: 100 *[A]
-Novembre 2017.
- +Juin 2018.
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