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Accueil - Information professionnelle sur Estrofem 2 mg N - Changements - 21.06.2018
98 Changements de l'information professionelle Estrofem 2 mg N
  • -Excipients: Lactosum monohydricum, Maydis amylum, Hydroxypropyl-cellulosum, Talcum, Magnesii stearas.
  • +Excipients: Lactosum monohydricum, Maydis amylum, Hydroxypropylcellulosum, Talcum, Magnesii stearas.
  • -Excipients: Lactosum monohydricum, Maydis amylum, Hydroxypropyl-cellulosum, Talcum, Magnesii stearas.
  • +Excipients: Lactosum monohydricum, Maydis amylum, Hydroxypropylcellulosum, Talcum, Magnesii stearas.
  • -·Traitement des manifestations du déficit d'estrogènes consécutif à la ménopause naturelle ou provoquée chirurgicalement, telles que les bouffées de chaleur, les troubles du sommeil, l'atrophie uro-génitale et les sautes d'humeur liées à ces troubles. Chez les patientes ne souffrant pas de perturbations vasomotrices, le médicament ne soulage pas les sautes d'humeur ni les états dépressifs. Chez les patientes présentant exclusivement des troubles urogénitaux sans manifestation simultanée d'un déficit d'estrogènes nécessitant un traitement, il convient de réaliser une estrogénothérapie topique et de renoncer à un THS systémique.
  • -·Prévention ou ralentissement de l'ostéoporose induite par un manque d'estrogènes chez des patientes en post-ménopause à haut risque de fractures, pour lesquelles un traitement avec d'autres préparations autorisées dans la prévention de l'ostéoporose n'entrent pas en ligne de compte, ou chez des femmes qui souffrent également de symptômes de manque estrogénique nécessitant un traitement.
  • +·Traitement des manifestations du déficit d'estrogènes consécutif à la ménopause naturelle ou provoquée chirurgicalement, telles que les bouffées de chaleur, les troubles du sommeil, les troubles urogénitaux et les sautes d'humeur liées à ces troubles. Chez les patientes ne souffrant pas de perturbations vasomotrices, le médicament ne soulage pas les sautes d'humeur ni les états dépressifs. Chez les patientes présentant exclusivement des troubles urogénitaux sans manifestation simultanée d'un déficit d'estrogènes nécessitant un traitement, il convient de réaliser une estrogénothérapie topique et de renoncer à un THS systémique.
  • +·Prévention ou ralentissement de l'ostéoporose induite par un déficit d'estrogènes chez des patientes en post-ménopause à haut risque de fractures, pour lesquelles un traitement avec d'autres préparations autorisées dans la prévention de l'ostéoporose n'entrent pas en ligne de compte, ou chez des femmes qui souffrent également de symptômes de déficit estrogénique nécessitant un traitement.
  • -Estrofem N ne devrait pas être administré aux femmes qui possèdent un utérus intact, à moins que le traitement ne soit associé à une thérapie progestative adaptée durant au moins 10 à 12 jours par cycle.
  • +En cas d'administration d'Estrofem N à des femmes non hystérectomisées, l'association avec un progestatif doit être envisagée pendant au moins 12 jours par cycle. Le type et la dose de progestatif doivent permettre une inhibition suffisante de la prolifération de l'endomètre induite par les estrogènes.
  • +Il n'est pas recommandé d'administrer un progestatif supplémentaire aux femmes ayant subi une hystérectomie, à moins qu'une endométriose n'ait été diagnostiquée dans le passé.
  • -Les femmes présentant une aménorrhée qui n'utilisent pas de thérapie hormonale substitutive et les femmes qui passent d'une autre mono-préparation estrogénique ou d'une préparation destinée à la thérapie hormonale substitutive combinée en continu peuvent débuter leur traitement n'importe quel jour.
  • -Les femmes qui utilisaient précédemment une préparation destinée à la thérapie hormonale substitutive séquentielle doivent débuter le traitement à Estrofem N au 5e jour de leurs règles. Chez les femmes qui possèdent un utérus intact, l'association avec un progestatif, soit en continu, soit de manière séquentielle, doit être envisagée pour au moins 10 à 12 jours par cycle. Le type et la dose de progestatif doivent permettre une inhibition suffisante de la prolifération de l'endomètre induite par les estrogènes.
  • -Il n'est pas recommandé d'administrer un progestatif supplémentaire aux femmes ayant subi une hystérectomie, à moins qu'une endométriose n'ait été diagnostiquée dans le passé.
  • +Les femmes présentant une aménorrhée et n'ayant pas utilisé de traitement hormonal substitutif jusqu'à présent et les femmes qui passent d'une autre mono-préparation estrogénique ou d'une préparation destinée au traitement hormonal substitutif combiné en continu peuvent débuter leur traitement n'importe quel jour.
  • +Les femmes qui utilisaient précédemment une préparation destinée à la thérapie hormonale substitutive séquentielle doivent débuter le traitement avec Estrofem N au 5e jour de leurs règles.
  • -Si la patiente a oublié de prendre un comprimé, elle doit rattraper ce retard dès que possible, en l'espace de 12 heures. Si elle ne le fait pas, le comprimé oublié doit être jeté et la patiente devra poursuivre le traitement avec le comprimé prévu pour le lendemain. La probabilité de métrorragies ou de légers saignements vaginaux («spotting») peut augmenter lors de l'oubli d'une dose.
  • +Si la prise a été oubliée, elle doit être rattrapée le plus vite possible, à moins que la dernière prise ne remonte à plus de 12 heures. Dans ce cas, il faut renoncer à prendre la dose manquante et prendre la dose suivante prescrite à l'heure prévue pour celle-ci.
  • +La probabilité de métrorragies ou de légers saignements vaginaux («spotting») peut augmenter lors de l'oubli d'une dose.
  • -·Monothérapie chez les femmes dont l'utérus est intact
  • -·Carcinome mammaire actuel, antérieur ou supposé
  • -·Tumeurs malignes dépendantes d'hormones sexuelles, actuelles ou dans les antécédents, ou suspicion d'une telle tumeur (p.ex. cancer de l'endomètre)
  • +·Monothérapie chez les femmes non hystérectomisées
  • +·Carcinome mammaire actuel, antérieur ou suspicion de carcinome mammaire
  • +·Tumeurs malignes dépendantes des hormones sexuelles, actuelles ou dans les antécédents, ou suspicion d'une telle tumeur (p.ex. cancer de l'endomètre)
  • -·Affection thromboembolique artérielle actuelle ou récente (p.ex. angine de poitrine, infarctus du myocarde, attaque d'apoplexie)
  • +·Affection thromboembolique artérielle actuelle ou récente (p.ex. angine de poitrine, infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral)
  • -La prescription d'un traitement hormonal de substitution est précédé d'un examen clinique de l'état de santé général et d'un examen gynécologique approfondi (y compris des seins), qui seront répétés une fois par année au moins. Il sera également tenu compte de l'anamnèse personnelle et familiale. Le rapport bénéfices/risques sera soigneusement pesé individuellement pour chaque patiente, avant chaque traitement. La posologie minimale efficace sera systématiquement choisie et appliquée pour la période la plus courte possible.
  • -En règle générale, les estrogènes ne doivent pas être administrés pendant plus d'une année sans qu'un examen général et gynécologique n'ait lieu annuellement. Les conditions requises pour un traitement hormonal de substitution doivent être contrôlées régulièrement.
  • +La prescription d'un traitement hormonal de substitution est précédé d'un examen clinique de l'état de santé général et d'un examen gynécologique approfondi (y compris des seins), qui seront répétés une fois par année au moins. Le type et la fréquence des examens de contrôle sont déterminés en fonction du risque individuel pour chaque patiente. Le rapport bénéfices/risques sera soigneusement pesé individuellement pour chaque patiente, avant chaque traitement. La posologie minimale efficace sera systématiquement choisie et appliquée pour la période la plus courte possible. La substitution hormonale ne sera poursuivie qu'aussi longtemps que le bénéfice pour la patiente demeure supérieur au risque encouru.
  • -·symptômes d'une affection thromboembolique veineuse ou artérielle, avérée et/ou suspectée.
  • +·symptômes d'un évènement thromboembolique veineux ou artériel, avéré et/ou suspecté; en font également partie:
  • -·perte brutale partielle ou complète de la vision ou apparition brutale d'une exophtalmie ou d'une diplopie
  • +·perte brutale partielle ou totale de la vision
  • -·hausse significative de la pression artérielle
  • +·hausse cliniquement significative de la pression artérielle
  • -·états dépressifs sévères
  • -·facteurs de risque pour des tumeurs dépendantes d'hormones sexuelles, p.ex. apparition d'un cancer du sein chez des parentes du premier degré
  • +·facteurs de risque pour des tumeurs dépendantes des hormones sexuelles, p.ex. apparition d'un cancer du sein chez des parentes du premier degré
  • -·dépressions chroniques sévères
  • -En cas d'aggravation ou de première apparition d'une situation ou d'un des facteurs de risque ci-après, il faut vérifier l'analyse du rapport bénéfices/risques et arrêter le traitement le cas échéant.
  • +En cas d'aggravation ou de première apparition d'une situation ou d'un des facteurs de risque ci-après, il faut vérifier l'analyse individuelle du rapport bénéfices/risques et arrêter le traitement le cas échéant.
  • -Une méta-analyse de 51 études épidémiologiques a montré que le risque de développer un cancer du sein augmente avec la durée du THS et diminue après sa cessation. Le risque relatif de développer un cancer du sein était de 1.35 (95% CI 1.21-1.49) pour les femmes qui utilisaient un THS pendant cinq ans ou plus.
  • -L'étude WHI montrait une augmentation des carcinomes mammaires invasifs dans le groupe THS combiné aux estrogènes conjugués et à l'acétate de médroxyprogestérone par rapport au groupe placebo, après une durée moyenne de traitement de 5.6 ans. Le risque relatif était de 1.24 [95% CI 1.02-1.50] pour le groupe estrogène/progestatif. Par contre sous la monothérapie, le risque n'était pas plus élevé (risque relatif 0.77 [95% CI 0.59-1.01]).
  • -L'étude Million Women Study, une étude de cohorte non randomisée, a recruté 1'084'110 femmes. L'âge moyen des femmes au moment de l'entrée dans l'étude était de 55.9 ans. La moitié des femmes a reçu un THS avant ou lors de l'entrée dans l'étude, les autres n'ont jamais été traitées par un THS. Au total, 9'364 cas de cancer du sein invasif et 637 décès consécutifs à un cancer du sein ont été enregistrés après des durées moyennes d'observation de 2.6 et de 4.1 ans. Les femmes qui utilisaient un THS au moment de l'entrée dans l'étude montraient un risque significativement plus élevé que les femmes jamais traitées, en termes de morbidité (1.66 [1.58-1.75]) ainsi qu'éventuellement à un moindre degré en termes de mortalité due au cancer du sein (1.22 [95% CI 1.00-1.48]). Le risque le plus élevé a été observé sous thérapie estro-progestative combinée (2.00 [95% CI 1.88-2.12]). Pour la monothérapie estrogénique, le risque relatif était de 1.30 (95% CI 1.21-1.40). Les résultats étaient comparables pour différents estrogènes et progestatifs, pour différents dosages et modes d'administration ainsi que pour les thérapies continues et séquentielles. Pour toutes les modalités de THS, le risque augmente avec la durée d'utilisation. Après arrêt de la thérapie, le risque diminuait (dernière utilisation avant <5 ans; risque relatif 1.04 [95% CI 0.95-1.12]).
  • +Une méta-analyse de 51 études épidémiologiques a montré que le risque de développer un cancer du sein augmente avec la durée du THS et diminue après sa cessation. Le risque relatif (RR) de développer un cancer du sein était de 1.35 (95% CI 1.21-1.49) pour les femmes qui utilisaient un THS pendant cinq ans ou plus.
  • +L'étude Women's Health Initiative (WHI), une étude prospective de grande envergure, contrôlée contre placebo et randomisée montrait une augmentation des carcinomes mammaires invasifs dans le groupe THS combiné aux estrogènes conjugués et à l'acétate de médroxyprogestérone par rapport au groupe placebo, après une durée moyenne de traitement de 5.6 ans. Le RR était de 1.24 [95% CI 1.02-1.50] pour le groupe estrogène/progestatif. Par contre sous la monothérapie, le risque n'était pas plus élevé (RR 0.77 [95% CI 0.59-1.01]).
  • +L'étude Million Women Study, une étude de cohorte non randomisée, a recruté 1'084'110 femmes. L'âge moyen des femmes au moment de l'entrée dans l'étude était de 55.9 ans. La moitié des femmes a reçu un THS avant ou lors de l'entrée dans l'étude, les autres n'ont jamais été traitées par un THS. Au total, 9 364 cas de cancer du sein invasif et 637 décès consécutifs à un cancer du sein ont été enregistrés après des durées moyennes d'observation de 2.6 et de 4.1 ans. Les femmes qui utilisaient un THS au moment de l'entrée dans l'étude montraient un risque significativement plus élevé que les femmes jamais traitées, en termes de morbidité (1.66 [95% CI 1.58-1.75]) ainsi qu'éventuellement à un moindre degré en termes de mortalité due au cancer du sein (1.22 [95% CI 1.00-1.48]). Le risque le plus élevé a été observé sous thérapie estro-progestative combinée (2.00 [95% CI 1.88-2.12]). Pour la monothérapie estrogénique, le risque relatif était de 1.30 (95% CI 1.21-1.40). Les résultats étaient comparables pour différents estrogènes et progestatifs, pour différents dosages et modes d'administration ainsi que pour les thérapies continues et séquentielles. Pour toutes les modalités de THS, le risque augmente avec la durée d'utilisation. Après arrêt de la thérapie, le risque diminuait (dernière utilisation avant <5 ans; RR 1.04 [95% CI 0.95-1.12]).
  • -Le risque d'apparition d'une hyperplasie de l'endomètre et d'un carcinome augmente lorsque des estrogènes seuls sont administrés pendant une période prolongée. Le risque semble dépendre de la durée du traitement et de la dose d'estrogènes. Le plus grand risque semble être associé avec une utilisation prolongée.
  • -Selon l'évaluation des risques, un cancer de l'endomètre est diagnostiqué chez 5 femmes sur 1'000 âgées entre 50 et 65 ans qui ne reçoivent pas de THS. Ce risque augmente d'un facteur 2 à 12 chez les femmes sous monothérapie aux estrogènes par rapport aux non-utilisatrices en fonction de la durée du traitement et de la dose d'estrogènes.
  • +Le risque d'apparition d'une hyperplasie de l'endomètre et d'un carcinome chez les femmes non hystérectomisées augmente lorsque des estrogènes seuls sont administrés pendant une période prolongée. Le risque semble dépendre de la durée du traitement et de la dose d'estrogènes. Le risque le plus élevé semble correspondre à une utilisation de longue durée.
  • +Selon l'évaluation des risques, un cancer de l'endomètre est diagnostiqué chez 5 femmes sur 1'000 âgées entre 50 et 65 ans qui ne reçoivent pas de THS. Ce risque augmente d'un facteur 2 à 12 chez les femmes sous monothérapie aux estrogènes par rapport aux non-utilisatrices en fonction de la durée du traitement et de la dose d'estrogènes. À l'arrêt du traitement, le risque pourrait persister à son niveau élevé pendant au moins 10 ans.
  • -De légers saignements vaginaux («spotting») ou des métrorragies peuvent se manifester au cours des premiers mois du traitement. Ceux-ci sont toutefois généralement passagers. Si de tels saignements apparaissent après un certain temps sous le traitement, persistent après les premiers mois de traitement ou après la fin du traitement, une clarification par des mesures diagnostiques appropriées (y compris une biopsie de l'endomètre) est indiquée, afin d'exclure les causes organiques, en particulier la présence d'une tumeur maligne.
  • +Une exposition aux estrogènes en monothérapie peut conduire à des modifications prémalignes ou malignes dans les foyers résiduels d'une endométriose. Chez les patientes qui ont subi une hystérectomie en raison d'une endométriose et chez lesquelles on suspecte des foyers résiduels d'une endométriose, il faut donc envisager d'associer le traitement par estrogène à un progestatif.
  • -Quelques études épidémiologiques ont indiqué qu'un traitement prolongé avec une mono-préparation aux estrogènes (d'au moins 5 à 10 ans) est lié à un risque accru de développer un cancer des ovaires. Quelques études, y compris l'étude WHI, laissent supposer un risque similaire ou un peu inférieur lors d'un usage à long terme d'un THS combiné. Dans le cadre de la Million Women Study, 4 cas supplémentaires par 10'000 utilisatrices sont survenus après 5 ans de THS.
  • +Plusieurs études épidémiologiques indiquent qu'un THS pourrait être lié à un risque accru de développer un carcinome épithélial de l'ovaire. Un accroissement du risque a été également démontré pour un traitement par estrogènes en monothérapie et aussi pour un THS combiné. Alors que la plupart des études avaient montré un accroissement du risque uniquement lors d'un usage à long terme (c'est-à-dire d'au moins 5 ans), aucun lien avec la durée d'utilisation n'était retrouvé dans une méta-analyse publiée en 2015 (prenant en compte 17 études prospectives et 35 études rétrospectives au total).
  • +Dans l'étude WHI prospective, contrôlée contre placebo et randomisée, un accroissement du risque d'une valeur statistiquement non significative était retrouvé (RR 1.41; 95% CI 0.75-2.66).
  • +Le carcinome de l'ovaire étant beaucoup plus rare que le cancer du sein, l'accroissement absolu du risque chez les femmes qui utilisent un THS ou qui en ont récemment utilisé un est faible.
  • -L'étude Women's Health Initiative (WHI), une étude prospective de grande envergure, contrôlée contre placebo, randomisée, réalisée sur plus de 8'000 patientes ménopausées âgées (âge lors de l'entrée de l'étude 50 à 79 ans, âge moyen 63 ans) a montré, pour une durée moyenne d'observation de 5.2 ans, un risque cardiovasculaire plus élevé sous thérapie hormonale combinée orale avec estrogènes conjugués et acétate de médroxyprogestérone que sous placebo (risque relatif 1.24 [95% CI 1.00-1.54], augmentation absolue du risque 6 cas pour 10'000 années-femmes). Le risque était plus élevé dans la première année de traitement, risque relatif 1.81 (95% CI 1.09-3.01). Le risque augmentait avec la durée de la ménopause (ménopause depuis <10 ans, risque relatif 0.89; ménopause depuis 10 à 19 ans, risque relatif 1.22; ménopause depuis ≥20 ans, risque relatif 1.71).
  • -Dans le bras sous monothérapie aux estrogènes, aucune influence significative sur le risque cardiovasculaire n'a pu être démontrée (risque relatif 0.91 [95% CI 0.75-1.12]).
  • -L'étude «Heart and Estrogen/Progestin Replacement Study» (HERS et HERS II), une étude prospective, contrôlée contre placebo, randomisée, conduite pendant une durée moyenne de 4.1 ans (HERS) et 2.7 ans (HERS II) avec plus de 1300 femmes ménopausées (âge moyen au début de l'étude 67 ans, SD 7 ans) avec maladie coronarienne préexistante n'a pas montré de réduction du risque cardiovasculaire sous traitement hormonal substitutif oral avec estrogènes conjugués et acétate de médroxyprogestérone. Le risque relatif était de 0.99 (95% CI 0.84-1.17). Le risque était plus élevé pendant la première année du THS (risque relatif 1.52 [95% CI 1.01-2.29]).
  • +L'étude WHI, une étude prospective de grande envergure, contrôlée contre placebo, randomisée, réalisée sur plus de 8 000 patientes ménopausées âgées (âge lors de l'entrée de l'étude 50 à 79 ans, âge moyen 63 ans) a montré, pour une durée moyenne d'observation de 5.2 ans, un risque cardiovasculaire plus élevé sous thérapie hormonale combinée orale avec estrogènes conjugués et acétate de médroxyprogestérone que sous placebo (RR 1.24 [95% CI 1.00-1.54], augmentation absolue du risque 6 cas pour 10 000 années-femmes). Le risque était plus élevé dans la première année de THS, risque relatif 1.81 (95% CI 1.09-3.01). Le risque augmentait avec la durée de la ménopause (ménopause depuis <10 ans, RR 0.89; ménopause depuis 10 à 19 ans, RR 1.22; ménopause depuis ≥20 ans, RR 1.71).
  • +Dans le bras sous monothérapie aux estrogènes, aucune influence significative sur le risque cardiovasculaire n'a pu être démontrée (RR 0.91 [95% CI 0.75-1.12]).
  • +L'étude Heart and Estrogen/Progestin Replacement Study (HERS et HERS II), une étude prospective, contrôlée contre placebo, randomisée, conduite pendant une durée moyenne de 4.1 ans (HERS) et 2.7 ans (HERS II) avec plus de 1'300 femmes ménopausées (âge moyen au début de l'étude 67 ans, SD 7 ans) avec maladie coronarienne préexistante n'a pas montré de réduction du risque cardiovasculaire sous traitement hormonal substitutif oral avec estrogènes conjugués et acétate de médroxyprogestérone. Le risque relatif était de 0.99 (95% CI 0.84-1.17). Le risque était plus élevé pendant la première année du THS (RR 1.52 [95% CI 1.01-2.29]).
  • -Dans un sous-groupe de l'étude WHI, n=10'739 femmes hystérectomisées âgées entre 50 et 79 ans ont reçu soit une monothérapie avec des estrogènes équins conjugués (0.625 mg/jour), soit du placebo. La durée moyenne du suivi était de 6.8 ans. Sous le THS, le risque d'accidents cérébraux vasculaires était accru (risque relatif 1.39 [95% CI 1.10-1.77]). L'augmentation du risque s'est manifestée après la première année du traitement et a persisté pour le reste de la durée du traitement. Le risque relatif est indépendant de l'âge et du délai après la ménopause. Étant donné que le risque de base d'un accident vasculaire cérébral dépend fortement de l'âge, le risque total chez les femmes sous THS augmente avec l'âge.
  • +Dans un sous-groupe de l'étude WHI, n=10'739 femmes hystérectomisées âgées entre 50 et 79 ans ont reçu soit une monothérapie avec des estrogènes équins conjugués (0.625 mg/jour), soit du placebo. La durée moyenne du suivi était de 6.8 ans. Sous le THS, le risque d'accidents cérébraux vasculaires était accru (RR 1.39 [95% CI 1.10-1.77]). L'augmentation du risque s'est manifestée après la première année du traitement et a persisté pour le reste de la durée du traitement. Le risque relatif est indépendant de l'âge et du temps écoulé depuis la ménopause. Étant donné que le risque de base d'un accident vasculaire cérébral dépend fortement de l'âge, le risque total chez les femmes sous THS augmente avec l'âge.
  • -Un THS est associé à une augmentation du risque d'événements thromboemboliques veineux (p.ex. thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire). Deux études contrôlées randomisées (HERS et WHI) et plusieurs études épidémiologiques ont montré un risque 2 à 3 fois plus élevé chez les femmes utilisant un THS en comparaison avec les femmes n'ayant jamais utilisé un tel traitement.
  • -L'étude WHI montrait notamment une incidence plus élevée d'embolies pulmonaires. Le risque absolu supplémentaire chez les femmes traitées par un THS s'élevait à 8 cas par 10'000 femmes/années (15 contre 7) et le risque relatif était de 2.13 (95% CI 1.39-3.25).
  • -L'élévation du risque n'a été observée que chez les femmes sous traitement de substitution hormonale et n'était pas présente chez d'anciennes utilisatrices. Le risque semble plus élevé au cours des premières années d'utilisation.
  • +Un THS est associé à une augmentation du risque d'événements thromboemboliques veineux (p.ex. thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire). Deux études contrôlées randomisées (HERS et WHI) et plusieurs études épidémiologiques ont montré un risque 2 à 3 fois plus élevé chez les femmes utilisant un THS par rapport aux femmes n'ayant jamais utilisé un tel traitement.
  • +L'étude WHI montrait notamment une incidence plus élevée d'embolies pulmonaires. Le risque absolu supplémentaire chez les femmes traitées par un THS s'élevait à 8 cas par 10'000 femmes-années (15 contre 7) et le risque relatif était de 2.13 (95% CI 1.39-3.25).
  • +L'élévation du risque n'a été observée que chez les femmes sous THS et n'était pas présente chez d'anciennes utilisatrices. Le risque semble plus élevé au cours des premières années d'utilisation.
  • -Pour les non-utilisatrices, le nombre de cas de TEV pendant une période de 5 ans est estimé à 3 pour 1'000 femmes de la classe d'âge 50-59 ans et à 8 pour 1'000 femmes de la classe d'âge 60-69 ans. Chez les femmes en bonne santé, qui suivent un THS pendant plus de 5 ans, il se produit entre 2 et 6 cas supplémentaires de TEV pour le groupe d'âge 50-59 ans et entre 5 et 15 cas supplémentaires dans la tranche d'âge 60-69 ans, pour 1'000 femmes.
  • -Les patientes présentant des facteurs de risque pour des événements thromboemboliques doivent être étroitement surveillées. Chez ces femmes, le rapport bénéfices/risques doit être soigneusement pesé, et si possible, d'autres traitements doivent être envisagés. Les facteurs de risque de thromboembolie veineuse comprennent, à côté d'une thrombophilie connue (voir sous «Contre-indications»), des antécédents personnels ou familiaux, le tabagisme, l'obésité (avec un IMC >30 kg/m2), des affections malignes et un lupus érythémateux systémique. Le risque de TEV augmente par ailleurs avec l'âge. La signification de la présence de veines variqueuses lors de TEV n'est actuellement pas claire.
  • +Pour les non-utilisatrices, le nombre de cas de TEV sur une période de 5 ans est estimé à 3 pour 1'000 femmes de la classe d'âge 50-59 ans et à 8 pour 1'000 femmes de la classe d'âge 60-69 ans. Chez les femmes en bonne santé, qui suivent un THS pendant plus de 5 ans, il se produit entre 2 et 6 cas supplémentaires de TEV pour le groupe d'âge 50-59 ans et entre 5 et 15 cas supplémentaires dans la tranche d'âge 60-69 ans, pour 1'000 femmes.
  • +Les patientes présentant des facteurs de risque d'événements thromboemboliques doivent être étroitement surveillées. Chez ces femmes, le rapport bénéfices/risques doit être soigneusement pesé, et si possible, d'autres traitements doivent être envisagés. Les facteurs de risque de thromboembolie veineuse comprennent, à côté d'une thrombophilie connue (voir sous «Contre-indications»), des antécédents personnels ou familiaux, le tabagisme, l'obésité (avec un IMC >30 kg/m2), des affections malignes et un lupus érythémateux systémique. Le risque de TEV augmente par ailleurs avec l'âge. La signification de la présence de veines variqueuses lors de TEV n'est actuellement pas claire.
  • -En cas d'apparition de symptômes correspondants ou de soupçon d'une TEV, le traitement doit être interrompu immédiatement. Les patientes doivent savoir qu'elles doivent immédiatement prendre contact avec le médecin si elles remarquent des symptômes possibles d'une TEV (comme des gonflements douloureux d'une jambe, une dyspnée ou des douleurs soudaines de la cage thoracique).
  • +En cas d'apparition de symptômes correspondants à une TEV ou de soupçon d'une TEV, le traitement doit être interrompu immédiatement. Les patientes doivent savoir qu'elles doivent immédiatement prendre contact avec le médecin si elles remarquent des symptômes possibles d'une TEV (comme des gonflements douloureux d'une jambe, une dyspnée ou des douleurs soudaines de la cage thoracique).
  • -En outre, 1'464 femmes hystérectomisées âgées de 65 à 79 ans ont été traitées avec des estrogènes équins conjugués oraux seuls et suivies pendant 5.2 ans en moyenne. Ni le traitement avec estrogènes conjugués et l'acétate de médroxyprogestérone ni la monothérapie aux estrogènes n'a montré d'effet bénéfique sur la fonction cognitive. Le risque de survenue d'une démence probable était même accru sous THS combiné (risque relatif 2.05 [95% CI 1.21-3.48]). Ceci signifie en chiffres absolus 23 cas supplémentaires par an pour 10'000 femmes traitées.
  • +En outre, 1'464 femmes hystérectomisées âgées de 65 à 79 ans ont été traitées avec des estrogènes équins conjugués oraux seuls et suivies pendant 5.2 ans en moyenne. Ni le traitement avec estrogènes conjugués et l'acétate de médroxyprogestérone ni la monothérapie aux estrogènes n'a montré d'effet bénéfique sur la fonction cognitive. Le risque de survenue d'une démence probable était même accru sous THS combiné (RR 2.05 [95% CI 1.21-3.48]). Ceci signifie en chiffres absolus 23 cas supplémentaires par an pour 10'000 femmes traitées.
  • -Les estrogènes peuvent provoquer une rétention hydrique et, par conséquent, les patientes atteintes d'un dysfonctionnement cardiaque ou rénal seront étroitement surveillées. Les patientes atteintes d'une affection rénale au stade terminal doivent être étroitement surveillées, car on attend une augmentation des taux plasmatiques des principes actifs d'Estrofem N.
  • -Chez les patientes souffrant d'insuffisance rénale et chez celles présentant des maladies métaboliques des os accompagnées d'hypercalcémie, l'administration d'Estrofem N - ainsi que de tous les estrogènes - requiert une prudence particulière.
  • -Aucune association nette n'a été démontrée entre l'utilisation d'une THS et l'apparition d'une hypertension artérielle clinique. Une légère hausse de la pression artérielle a été observée chez les femmes sous THS, mais les cas d'augmentation cliniquement significative sont rares. Si des valeurs tensionnelles élevées durables apparaissent durant une THS, une interruption du traitement devrait être envisagée.
  • -Des études cliniques ont montré une influence d'une THS sur la résistance périphérique à l'insuline et sur la tolérance au glucose. Aucune adaptation de la dose antidiabétique n'est généralement nécessaire. Toutefois, chez les diabétiques sous THS, la glycémie devrait être surveillée avec soin.
  • -Chez les femmes sous THS avec hypertriglycéridémie préexistante (ou héréditaire), une forte hausse des triglycérides plasmatiques, accompagnée d'un risque accru de pancréatite, a été rapportée dans de rares cas. Les femmes présentant des troubles de la fonction hépatique, y compris une hyperbilirubinémie comme le syndrome de Dubin-Johnson ou le syndrome de Rotor, doivent être surveillées avec soin et les paramètres hépatiques doivent être contrôlés. Lors d'une aggravation des valeurs hépatiques, la THS devrait être interrompue.
  • -Les estrogènes peuvent augmenter la lithogénicité de la vésicule biliaire. C'est pourquoi le risque d'affection de la vésicule biliaire (surtout cholélithiase) est accru chez quelques femmes.
  • -Les patientes présentant un prolactinome préexistant doivent être soumises à une surveillance médicale étroite (comprenant une détermination régulière du taux de prolactine), étant donné que des cas isolés d'augmentation de la taille de prolactinomes ont été rapportés sous estrogénothérapie. Lorsque l'on suspecte la présence d'une tumeur sécrétant de la prolactine (p.ex. en présence d'une galactorrhée, de céphalées, de troubles de la vision ou en cas de ménopause précoce), il faudrait l'exclure avant d'instaurer le traitement avec Estrofem N.
  • -L'apport exogène d'estrogène entraîne une augmentation de la concentration sérique de la globuline liant la thyroxine (GLT). Chez les femmes présentant une fonction thyroïdienne normale, cela n'a pas de signification clinique. Des études laissent supposer que chez les patientes sous traitement substitutif à des hormones thyroïdiennes, l'administration supplémentaire d'une préparation estrogénique (comme Estrofem N) pourrait augmenter le besoin de thyroxine. Chez les patientes sous traitement substitutif à des hormones thyroïdiennes, la fonction thyroïdienne devrait dont être surveillée régulièrement (au moyen d'une détermination de la TSH), en particulier durant les premier mois d'une THS.
  • +Les estrogènes peuvent provoquer une rétention liquidienne; par conséquent, les patientes atteintes d'un dysfonctionnement cardiaque ou rénal seront étroitement surveillées. Les patientes atteintes d'une affection rénale au stade terminal doivent être étroitement surveillées, car on attend une augmentation des taux plasmatiques des principes actifs d'Estrofem N.
  • +Chez les patientes souffrant d'insuffisance rénale et chez celles présentant des maladies métaboliques des os accompagnées d'hypercalcémie, l'administration d'Estrofem N - ainsi que de toutes les préparations à base d'estrogènes - requiert une prudence particulière.
  • +Aucune association nette n'a été démontrée entre l'utilisation d'un THS et l'apparition d'une hypertension artérielle clinique. Une légère hausse de la pression artérielle a été observée chez les femmes sous THS, mais les cas d'augmentation cliniquement significative sont rares. Si des valeurs tensionnelles élevées durables apparaissent durant un THS, une interruption du traitement devrait être envisagée.
  • +Des études cliniques ont montré une influence d'un THS sur la résistance périphérique à l'insuline et sur la tolérance au glucose. Aucune adaptation de la dose antidiabétique n'est généralement nécessaire. Toutefois, chez les diabétiques sous THS, la glycémie devrait être surveillée avec soin.
  • +Chez les femmes sous THS avec hypertriglycéridémie préexistante (ou héréditaire), une forte hausse des triglycérides plasmatiques, accompagnée d'un risque accru de pancréatite, a été rapportée dans de rares cas. Les femmes présentant des troubles de la fonction hépatique, y compris une hyperbilirubinémie comme le syndrome de Dubin-Johnson ou le syndrome de Rotor, doivent être surveillées avec soin et les paramètres hépatiques doivent être contrôlés. Lors d'une aggravation des valeurs hépatiques, le THS devrait être interrompu.
  • +Les estrogènes peuvent augmenter la lithogénicité de la vésicule biliaire. C'est pourquoi le risque d'affection de la vésicule biliaire (surtout la cholélithiase) est accru chez certaines femmes sous une estrogénothérapie.
  • +Les patientes présentant un prolactinome préexistant doivent être soumises à une surveillance médicale étroite (comprenant une détermination régulière du taux de prolactine), étant donné que des cas isolés d'augmentation de la taille de prolactinomes ont été rapportés sous estrogénothérapie. Lorsque l'on suspecte la présence d'un prolactinome (p.ex. en présence d'une galactorrhée, de céphalées, de troubles de la vision ou en cas de ménopause précoce), il faudrait l'exclure avant d'instaurer le traitement avec Estrofem N.
  • +L'apport exogène d'estrogène entraîne une augmentation de la concentration sérique de la globuline liant la thyroxine (GLT). Chez les femmes présentant une fonction thyroïdienne normale, cela n'a pas de signification clinique. Des études laissent supposer que chez les patientes sous traitement substitutif à des hormones thyroïdiennes, l'administration supplémentaire d'une préparation estrogénique (comme Estrofem N) pourrait augmenter le besoin en thyroxine. Chez les patientes sous traitement substitutif avec des hormones thyroïdiennes, la fonction thyroïdienne devrait donc être surveillée régulièrement (au moyen d'une détermination de la TSH), en particulier durant les premier mois d'un THS.
  • +De légers saignements vaginaux («spotting») ou des métrorragies peuvent se manifester au cours des premiers mois du traitement. Ceux-ci sont toutefois généralement passagers. Si de tels saignements apparaissent après un certain temps sous le traitement, persistent après les premiers mois de traitement ou après la fin du traitement, une clarification par des mesures diagnostiques appropriées (y compris une biopsie de l'endomètre) est indiquée, afin d'exclure les causes organiques, en particulier la présence d'une tumeur maligne.
  • +
  • -Si une endométriose devait être réactivée sous une THS, il est recommandé d'interrompre le traitement.
  • -Chez les femmes atteintes d'un angiooedème héréditaire, des estrogènes exogènes peuvent induire ou aggraver les symptômes.
  • -Un chloasma réapparait occasionnellement, surtout chez les femmes présentant un chloasma gravidique dans les antécédents. Les femmes présentant une tendance aux chloasmas ne devraient pas s'exposer au soleil ou à des rayonnements UV durant une THS.
  • -Les risques mentionnés plus haut d'une THS ont été décrits surtout lors du traitement de femmes de ≥50 ans. On ne dispose d'aucune information sur la signification de ces données pour les patientes avec une ménopause précoce (soit l'arrêt de la fonction ovarienne avant 40 ans révolus suite à des maladies endocrines/génétiques, une ovariectomie, une malignothérapie, etc.), jusqu'à l'atteinte de l'âge normal de la ménopause. Dans cette tranche d'âge, une évaluation particulière du rapport bénéfices-risques doit être réalisée, les causes de la ménopause précoce (chirurgical ou autres causes) devant être prises en compte dans l'évaluation.
  • +Si une endométriose devait être réactivée sous un THS, il est recommandé d'interrompre le traitement.
  • +Chez les femmes atteintes d'un angioÅ“dème héréditaire, des estrogènes exogènes peuvent induire ou aggraver les symptômes.
  • +Un chloasma réapparait occasionnellement, surtout chez les femmes présentant un chloasma gravidique dans les antécédents. Les femmes présentant une tendance aux chloasmas ne devraient pas s'exposer au soleil ou à des rayonnements UV durant un THS.
  • +Les risques mentionnés plus haut d'un THS ont été décrits surtout lors du traitement de femmes de ≥50 ans. On ne dispose d'aucune information sur la signification de ces données pour les patientes avec une ménopause précoce (soit l'arrêt de la fonction ovarienne avant 40 ans révolus suite à des maladies endocriniennes/génétiques, une ovariectomie, une malignothérapie, etc.), jusqu'à l'atteinte de l'âge normal de la ménopause. Dans cette tranche d'âge, une évaluation particulière du rapport bénéfices-risques doit être réalisée, les causes de la ménopause précoce (chirurgical ou autres causes) devant être prises en compte dans l'évaluation.
  • -Estrofem N contient 37 mg de lactose par comprimé filmé. Les patientes présentant un déficit sévère en lactase devraient respecter cette quantité. Les patientes souffrant d'une forme rare héréditaire d'intolérance au galactose ou de malabsorption du glucose et du galactose ne devraient pas prendre ce médicament.
  • +Estrofem N contient env. 37 mg de lactose par comprimé filmé. Les patientes présentant un déficit sévère en lactase devraient prendre cette quantité en considération. Les patientes souffrant d'une forme rare héréditaire d'intolérance au galactose ou de malabsorption du glucose et du galactose ne devraient pas prendre ce médicament.
  • +Influence d'autres médicaments sur la pharmacocinétique des hormones sexuelles
  • +
  • -Interférence avec la circulation entéro-hépatique: en cas d'administration simultanée de courte durée (jusqu'à 10 jours) avec des antibiotiques, qui n'interagissent pas avec le système enzymatique CYP3A4, il ne faut pas s'attendre à des interactions pharmacocinétiques. Quant à de possibles interactions lors de comédication à long terme avec des antibiotiques (p.ex. en cas de borréliose ou ostéomyélite), il n'existe pas suffisamment de données. Une réduction du taux de principes actifs suite à une influence de la circulation entéro-hépatique (p.ex. pénicillines, tétracyclines) n'est ici pas à exclure.
  • -Inhibiteurs enzymatiques: Les médicaments qui inhibent l'effet des enzymes intervenant dans le métabolisme (p.ex. les antifongiques azolés ou les macrolides) peuvent augmenter les taux plasmatiques des principes actifs des comprimés filmés d'Estrofem N et renforcer ainsi leurs effets médicamenteux et leurs effets indésirables.
  • -Les hormones sexuelles peuvent également influencer le métabolisme d'autres médicaments. L'administration simultanée de cyclosporine et d'Estrofem N peut entraîner une hausse des taux de cyclosporine, ce qui peut renforcer les effets indésirables de la cyclosporine (surtout hausse de la créatinine sérique et des transaminases).
  • -Une étude sur l'interaction avec la lamotrigine, un antiépileptique, et un contraceptif oral combiné (30 µg d'éthinylestradiol/150 µg de lévonorgestrel) a montré une hausse significative de la clearance de la lamotrigine, accompagnée d'une diminution significative correspondante des taux plasmatiques de lamotrigine lorsque ces médicaments sont administrés en même temps. Une telle diminution des concentrations plasmatiques peut s'accompagner d'une réduction du contrôle des crises. Une adaptation de la dose de lamotrigine peut s'avérer nécessaire. D'autres contraceptifs hormonaux et des traitements hormonaux de substitution n'ont pas été examinés. On s'attend toutefois à ce que de telles préparations présentent un potentiel d'interactions similaire. Lorsqu'un traitement à Estrofem N est nouvellement instauré chez une patiente prenant de la lamotrigine, une adaptation de la dose de lamotrigine peut donc être nécessaire, et les concentrations de lamotrigine devraient être surveillées étroitement au début du traitement.
  • +Interférence avec la circulation entéro-hépatique: en cas d'administration simultanée de courte durée (jusqu'à 10 jours) avec des antibiotiques, qui n'interagissent pas avec le système enzymatique CYP3A4, il ne faut pas s'attendre à des interactions pharmacocinétiques. Quant à de possibles interactions lors de comédication à long terme avec des antibiotiques (p.ex. en cas de borréliose ou d'ostéomyélite), il n'existe pas suffisamment de données. Une réduction du taux de principes actifs suite à une influence de la circulation entéro-hépatique (p.ex. pénicillines, tétracyclines) n'est ici pas à exclure.
  • +Inhibiteurs enzymatiques: les médicaments qui inhibent l'effet des enzymes intervenant dans le métabolisme (p.ex. les antifongiques azolés ou les macrolides) peuvent augmenter les taux plasmatiques des principes actifs des comprimés filmés d'Estrofem N et renforcer ainsi leurs effets médicamenteux et leurs effets indésirables.
  • +Influence des hormones sexuelles sur la pharmacocinétique d'autres médicaments
  • +Les hormones sexuelles peuvent également influencer le métabolisme d'autres médicaments. L'administration simultanée de ciclosporine et d'Estrofem N peut entraîner une hausse des taux de ciclosporine, ce qui peut renforcer les effets indésirables de la ciclosporine (surtout hausse de la créatinine sérique et des transaminases).
  • +À l'inverse, les hormones sexuelles peuvent aussi abaisser les concentrations plasmatiques d'autres principes actifs. Ainsi, une étude sur l'interaction avec la lamotrigine, un antiépileptique, et un contraceptif oral combiné (30 µg d'éthinylestradiol/150 µg de lévonorgestrel) a montré une hausse significative de la clearance de la lamotrigine, accompagnée d'une diminution significative correspondante des taux plasmatiques de lamotrigine lorsque ces médicaments sont administrés en même temps. Une telle diminution des concentrations plasmatiques peut s'accompagner d'une réduction du contrôle des crises. Une adaptation de la dose de lamotrigine peut s'avérer nécessaire. D'autres contraceptifs hormonaux et des traitements hormonaux de substitution n'ont pas été examinés. On s'attend toutefois à ce que de telles préparations présentent un potentiel d'interactions similaire. Lorsqu'un traitement avec Estrofem N est nouvellement instauré chez une patiente prenant de la lamotrigine, une adaptation de la dose de lamotrigine peut donc être nécessaire, et les concentrations de lamotrigine devraient être surveillées étroitement au début du traitement.
  • -Suite à des modifications de la tolérance au glucose, des diabétiques soumis à un traitement médicamenteux peuvent connaître une modification de leur état métabolique, ce qui peut nécessiter une adaptation du traitement antidiabétique.
  • +Interactions pharmacodynamiques
  • +Suite à des modifications de la tolérance au glucose, des diabétiques soumises à un traitement médicamenteux peuvent connaître une modification de leur état métabolique, ce qui peut nécessiter une adaptation du traitement antidiabétique.
  • +Interactions de mécanisme inconnu
  • +Au cours d'études cliniques, on notait une élévation des ALAT cliniquement significative (notamment des cas d'élévation de plus de cinq fois la limite supérieure de la norme) apparaissant de manière significativement plus fréquente chez les patientes prenant simultanément des contraceptifs combinés contenant de l'éthinylestradiol et des principes actifs utilisés en association dans le traitement du VHC tels que l'ombitasvir/le paritaprévir/le ritonavir, avec ou sans dasabuvir, par rapport aux patientes qui avaient été traitées uniquement par des principes actifs antiviraux. En cas d'utilisation d'autres estrogènes (en particulier l'estradiol, celui contenu dans Estrofem N), l'incidence de l'élévation des transaminases n'était par contre pas supérieure à celle des patients ne prenant pas d'estrogénothérapie. En raison du nombre limité de femmes qui prenait un autre type d'estrogène, la prudence est en principe recommandée en cas d'utilisation simultanée d'estrogène et de l'association de principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir.
  • +
  • -Aucune étude à ce sujet n'a été menée. On ne connaît pas d'effets indésirables de l'estradiol sur la capacité à conduire ou l'aptitude à utiliser des machines.
  • +Aucune étude à ce sujet n'a été menée. On ne connaît pas d'effets indésirables de l'estradiol sur la capacité à conduire ou sur l'aptitude à utiliser des machines.
  • -Les effets indésirables les plus sévères observés dans le cadre de la prise d'une THS sont également décrits sous «Mises en garde et précautions» (veuillez consulter ce paragraphe).
  • -Les effets secondaires les plus fréquemment rapportés au cours des essais cliniques sur Estrofem N étaient des tensions mammaires/douleurs des seins. La liste ci-après mentionne les effets indésirables d'après le système organique et la fréquence observée dans les études cliniques avec Estrofem N ou durant la surveillance de post-marketing.
  • -Les fréquences sont indiquées selon les conventions suivantes: très fréquent (≥1/10); fréquent (≥1/100, <1/10); occasionnel (≥1/1'000, <1/100); rare (≥1/10'000, <1/1'000); très rare (<1/10'000); inconnu (basé principalement sur des déclarations spontanées issues de la surveillance du marché, dont la fréquence précise ne peut être estimée).
  • +Les effets indésirables les plus sévères observés dans le cadre de la prise d'un THS sont également décrits sous «Mises en garde et précautions» (veuillez consulter ce paragraphe).
  • +Les effets secondaires les plus fréquemment survenus au cours des essais cliniques avec Estrofem N étaient des tensions mammaires / douleurs des seins. La liste ci-après mentionne les effets indésirables d'après le système organique et la fréquence observée dans les études cliniques avec Estrofem N ou durant la surveillance de post-marketing.
  • +Les fréquences sont indiquées selon les conventions suivantes: très fréquent (≥1/10); fréquent (≥1/100, <1/10); occasionnel (≥1/1'000, <1/100); rare (≥1/10'000, <1/1'000); très rare (<1/10'000); inconnu (basé principalement sur des déclarations spontannées issues de la surveillance du marché, dont la fréquence précise ne peut être estimée).
  • -Inconnu: Carcinome de l'endomètre.
  • +Inconnus: carcinome de l'endomètre.
  • -Fréquent: Prise de poids.
  • +Fréquents: prise de poids.
  • -Fréquent: Dépressions.
  • -Inconnu: Anxiété, modifications de la libido (aussi bien augmentation que diminution).
  • +Fréquents: dépressions.
  • +Inconnus: anxiété, modifications de la libido (aussi bien augmentation que diminution).
  • -Fréquent: Céphalées.
  • -Inconnu: Vertiges, troubles du sommeil, aggravation d'une migraine.
  • +Fréquents: céphalées.
  • +Inconnus: vertiges, troubles du sommeil, aggravation d'une migraine.
  • -Occasionnel: Troubles de la vision (sans autre spécification).
  • +Occasionnels: troubles de la vision (sans autre spécification)
  • -Occasionnel: Embolies veineuses (sans autre spécification).
  • +Occasionnels: embolies veineuses (sans autre spécification).
  • -Fréquent: Douleurs abdominales, nausées.
  • -Occasionnel: Flatulences, dyspepsie, sensation de réplétion, vomissements.
  • -Inconnu: Diarrhée.
  • +Fréquents: douleurs abdominales, nausées.
  • +Occasionnels: flatulences, dyspepsie, sensation de réplétion, vomissements.
  • +Inconnus: diarrhée.
  • -Occasionnel: Cholélithiase.
  • +Occasionnels: cholélithiase.
  • -Occasionnel: Eruption cutanée, urticaire.
  • -Inconnu: Alopécie.
  • -Affections musculo-squelettiques
  • -Fréquent: Crampes dans les jambes.
  • +Occasionnels: éruption cutanée, urticaire.
  • +Inconnus: alopécie.
  • +Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
  • +Fréquents: crampes dans les jambes.
  • -Très fréquent: Hémorragies vaginales.
  • -Fréquent: Tensions mammaires, agrandissement des seins, douleurs mammaires.
  • +Très fréquents: hémorragies vaginales.
  • +Fréquents: tensions mammaires, agrandissement des seins, douleurs mammaires.
  • -Fréquent: Oedèmes.
  • -Autres effets secondaires rapportés en association avec un traitement par estrogènes sont:
  • -Néoplasmes estrogéno-dépendants bénins ou malins, candidose vaginale, infections des voies urinaires, hypertriglycéridémie, hypercholestérolémie, nervosité, anxiété, troubles de l'humeur, labilité émotionnelle, démence probable, épilepsie, sécheresse oculaire, palpitations, infarctus du myocarde, cardiopathies congestives, aggravation d'un asthme, constipation, élévation des transaminases, maladies de la vésicule biliaire, ictère cholestatique, prurit, hirsutisme, chloasma, acné, érythème multiforme, érythème noueux, purpura vasculaire, pertes vaginales, inconfort vulvo-vaginal, douleurs abdominales, galactorrhée, fatigue.
  • +Fréquents: Å“dèmes.
  • +D'autres effets secondaires rapportés en association avec un traitement par estrogènes sont:
  • +néoplasies estrogéno-dépendantes bénignes ou malignes, candidose vaginale, infections des voies urinaires, hypertriglycéridémie, hypercholestérolémie, nervosité, anxiété, troubles de l'humeur, labilité émotionnelle, démence probable, épilepsie, sécheresse oculaire, palpitations, infarctus du myocarde, cardiopathies congestives, aggravation d'un asthme, constipation, élévation des transaminases, maladies de la vésicule biliaire, ictère cholestatique, prurit, hirsutisme, chloasma, acné, érythème multiforme, érythème noueux, purpura vasculaire, pertes vaginales, inconfort vulvo-vaginal, douleurs abdominales, galactorrhée, fatigue.
  • -L'estrogène synthétique 17β-estradiol contenu dans Estrofem N est identique du point de vue chimique et biologique à l'estradiol endogène humain. L'estrogène dans Estrofem N remplace l'estrogène dont la production diminue chez les femmes ménopausées, et s'oppose à l'ostéoporose.
  • -L'activité biologique d'Estrofem N sur l'axe hypothalamo-hypophysaire peut être constatée au moyen de la baisse des taux de la FSH au cours de la ménopause.
  • -Le remaniement osseux accru suite au déficit d'estrogènes, qui s'accompagne d'une diminution rapide de la densité osseuse, est caractéristique pour les femmes en post-ménopause. Le traitement préventif de l'ostéoporose chez les femmes exposées à un risque accru de fractures ostéoporotiques devrait être instauré dès que possible après le début de la ménopause. L'effet des estrogènes sur la densité osseuse est dose-dépendant. La protection persiste aussi longtemps que le traitement est poursuivi. En ce qui concerne les risques d'un traitement à long terme, voir sous «Mises en garde et précautions».
  • +L'estrogène synthétique 17β-estradiol contenu dans Estrofem N ® est identique du point de vue chimique et biologique à l'estradiol endogène humain. L'estrogène dans Estrofem N remplace les estrogènes dont la production diminue chez les femmes ménopausées, et s'oppose à l'ostéoporose.
  • +L'activité biologique d'Estrofem N sur l'axe hypothalamo-hypophysaire peut être constatée au moyen de la baisse des taux de la FSH au cours de la ménopause.Le remaniement osseux accru suite au déficit d'estrogènes, qui s'accompagne d'une diminution rapide de la densité osseuse, est caractéristique pour les femmes en post-ménopause. Le traitement préventif de l'ostéoporose chez les femmes exposées à un risque accru de fractures ostéoporotiques devrait être instauré dès que possible après le début de la ménopause. L'effet des estrogènes sur la densité osseuse est dose-dépendant. La protection persiste aussi longtemps que le traitement est poursuivi. En ce qui concerne les risques d'un traitement à long terme, voir sous «Mises en garde et précautions».
  • -L'effet d'Estrofem N sur la densité minérale osseuse (BMD) chez les femmes en post-ménopause a été étudié dans le cadre d'une étude de n = 166 patientes sur 2 ans. Par rapport au placebo, Estrofem 1 mg N et Estrofem 2 mg N ont empêché de manière significative la perte de la masse osseuse dans la colonne vertébrale lombaire (L1-L4) et dans la hanche. La différence en termes de BMD par rapport au placebo s'est montée à 4.3% pour la dose de 1 mg et à 5.3% pour la dose de 2 mg dans la colonne vertébrale lombaire, ainsi qu'à 4.0% et à 3.9% dans le col du fémur.
  • +L'effet d'Estrofem N sur la densité minérale osseuse (DMO) chez les femmes en post-ménopause a été étudié dans le cadre d'une étude de n = 166 patientes sur 2 ans. Par rapport au placebo, Estrofem 1 mg N et Estrofem 2 mg N ont empêché de manière significative la perte de la masse osseuse dans la colonne vertébrale lombaire (L1-L4) et dans la hanche. La différence en termes de DMO par rapport au placebo s'est élevée à 4.3% pour la dose de 1 mg et à 5.3% pour la dose de 2 mg dans la colonne vertébrale lombaire, ainsi qu'à 4.0% et à 3.9% dans le col du fémur.
  • -L'estradiol micronisé, tel qu'il est présent dans Estrofem N , est rapidement absorbé à partir du tractus gastro-intestinal après administration par voie orale. Les concentrations plasmatiques maximales, de près de 44 pg/ml (dans la fourchette de 30 à 53 pg/ml), sont atteintes au bout de 6 heures après l'administration de 2 mg. La biodisponibilité se monte à 3% environ de la dose administrée.
  • +L'estradiol micronisé, tel qu'il est présent dans Estrofem N , est rapidement absorbé à partir du tractus gastro-intestinal après administration par voie orale. Les concentrations plasmatiques maximales, de près de 44 pg/ml (dans la fourchette de 30 à 53 pg/ml), sont atteintes au bout de 6 heures après l'administration de 2 mg. La biodisponibilité s'élève à 3% environ de la dose administrée.
  • -Des études précliniques avec l'estradiol sur la toxicité après des administrations répétées, sur la génotoxicité et sur le potentiel cancérigène n'ont pas fourni d'indice laissant supposer qu'il existe un risque particulier pour l'être humain. Toutefois, il convient de noter que les stéroides sexuels peuvent favoriser la croissance de certains tissus et des tumeurs hormono-dépendantes.
  • +Des études précliniques avec l'estradiol sur la toxicité après des administrations répétées, sur la génotoxicité et sur le potentiel cancérigène n'ont pas fourni d'indice laissant supposer qu'il existe un risque particulier pour l'être humain. Toutefois, il convient de noter que les stéroides sexuels peuvent favoriser la croissance de certains tissus et de tumeurs hormono-dépendants.
  • -Estrofem 1 mg N comprimés: 28 (emballage-calendrier) [B]
  • -Estrofem 2 mg N comprimés: 28 (emballage-calendrier) [B]
  • +Estrofem 1 mg N comprimés filmés: 28 (emballage-calendrier) [B]
  • +Estrofem 2 mg N comprimés filmés: 28 (emballage-calendrier) [B]
  • -Novo Nordisk Pharma SA, CH-8700 Küsnacht/ZH.
  • +Novo Nordisk Pharma SA, Zürich.
  • -Février 2015.
  • +Mars 2017.
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