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Accueil - Information professionnelle sur Ancotil - Changements - 01.10.2021
62 Changements de l'information professionelle Ancotil
  • -Principe actif: Flucytosinum (5-FC).
  • -Solution isotonique pour perfusion (250 ml correspondant à 2500 mg de 5-FC): 1 ml contient:
  • -Flucytosinum 10 mg.
  • -Excipients de la solution: Natrii chloridum, Trometamolum, Aqua q.s. ad solutionem pro 1 ml.
  • -Forme galénique et quantité de principe actif par unité
  • -Solution pour perfusion. Flucytosinum 10 mg.
  • -
  • +Principes actifs
  • +Flucytosinum (5-FC).
  • +Excipients
  • +Natrii chloridum corresp. 3,17 mg natrium, trometamolum, acidum hydrochloridum, aqua ad iniectabile q.s. ad solutionem par 1 ml.
  • +
  • +
  • -La dose journalière de flucytosine indiquée ci-après est fractionnée en quatre doses administrées à intervalles de 6 heures en perfusion courte (de 20 à 40 minutes).
  • -La flucytosine est habituellement associée à l'amphotéricine B, car les deux principes actifs ont un effet synergique qui permet de réduire la dose. La posologie recommandée est la suivante:
  • -Candidose généralisée
  • -100 à 150 mg/kg de poids corporel de flucytosine par jour, plus 0,7 à 1 mg/kg de poids corporel de désoxycholate d'amphotéricine B ou (de préférence) 3 à 4 mg/kg par jour d'amphotéricine B liposomale.
  • -Cryptococcose, chromoblastomycose, aspergillose
  • -100 mg/kg de poids corporel de flucytosine par jour, plus 0,5 à 1 mg/kg de poids corporel de désoxycholate d'amphotéricine B.
  • -Il convient également de tenir compte des indications fournies dans l'information professionnelle de l'amphotéricine B.
  • -Ancotil solution pour perfusion et l'amphotéricine B ne sont pas compatibles. La solution pour perfusion d'Ancotil ne doit pas être mélangée à l'amphotéricine B.
  • -Dans l'idéal, le traitement à la flucytosine sera surveillé par la mesure des taux sériques (TDM = Therapeutic Drug Monitoring). En cela, les prélèvements sanguins doivent si possible être effectués avant l'administration de la dose suivante, car les prélèvements effectués juste après la perfusion ne fournissent pas d'indications fiables sur l'exposition à laquelle il faut s'attendre.
  • +Association thérapeutique avec l'amphotéricine B
  • +La flucytosine et l'amphotéricine B ont un effet synergique ce qui peut éventuellement permettre de réduire la dose.
  • +Adultes
  • +Candidose généralisée: 100 à 150 mg/kg de poids corporel de flucytosine par jour. La dose journalière est fractionnée en quatre doses administrées à intervalles de 6 heures en perfusion courte (de 20 à 40 minutes).
  • +Cryptococcose, chromoblastomycose, aspergillose: 100 mg/kg de poids corporel de flucytosine par jour. Concernant la posologie de l'amphotéricine B, voir l'information professionnelle du produit correspondant. Concernant les précautions nécessaires en cas d'association de ce type, voir «Mises en garde et précautions».
  • +Dans l'idéal, le traitement à la flucytosine sera surveillé par la mesure des taux sériques (TDM = Therapeutic Drug Monitoring). En cela, les prélèvements sanguins doivent si possible être effectués à chaque fois avant l'administration de la dose suivante, car les prélèvements effectués juste après la perfusion ne fournissent pas d'indications fiables sur l'exposition à laquelle il faut s'attendre.
  • -La durée de traitement dépend du type et de la sévérité de l'infection ainsi que de l'évolution clinique et microbiologique. En cas d'infection aiguë comme une septicémie à Candida, elle est généralement de deux à quatre semaines. Les cas subaigus et les cas évoluant vers une forme chronique doivent généralement être traités plus longtemps.
  • -Instructions spéciales pour le dosage
  • -Population pédiatrique
  • -On ne dispose que de données limitées concernant l'utilisation de flucytosine et d'amphotéricine B chez les enfants et les adolescents. Les recommandations posologiques pour ce groupe d'âge sont extrapolées à partir des données recueillies pour les adultes. Il convient donc également de tenir compte des directives thérapeutiques applicables.
  • -Enfants à partir de 2 ans et adolescents:
  • +La durée de traitement dépend du type et de la sévérité de l'infection ainsi que de l'évolution clinique et microbiologique. En cas d'infection aiguë comme une septicémie à Candida, elle est généralement de deux à quatre semaines. Les infections subaiguës et les infections évoluant vers une forme chronique doivent généralement être traitées plus longtemps.
  • +Les directives reconnues à l'échelle internationale sur le traitement des maladies infectieuses doivent être respectées lors de l'utilisation d'Ancotil.
  • +Instructions posologiques particulières
  • +Enfants et adolescents
  • +On ne dispose que de données limitées concernant l'utilisation de flucytosine et d'amphotéricine B chez les enfants et les adolescents qui ne permettent pas de formuler des recommandations posologiques fondées sur des données probantes. Les recommandations posologiques indiquées ci-dessous pour ce groupe d'âge sont donc extrapolées à partir des données recueillies pour les adultes. Ancotil ne doit pas être utilisé en traitement de première intention ou en monothérapie chez les patients pédiatriques et il convient également de tenir compte des directives thérapeutiques applicables.
  • +Enfants à partir de 2 ans et adolescents
  • -Enfants de moins de 2 ans, y compris prématurés:
  • +Enfants de moins de 2 ans, y compris prématurés
  • -Ancotil est filtré et éliminé par l'hémodialyse. L'administration de la dose d'Ancotil ajustée doit donc être renouvelée après l'hémodialyse. La quantité de flucytosine éliminée varie en fonction des différents traitements de substitution rénale. L'utilisation de flucytosine ne doit donc avoir lieu que dans le cadre d'un suivi thérapeutique (TDM) avec ajustement des doses (voir «Mises en garde et précautions»). Si les concentrations de principe actif ne sont pas immédiatement disponibles ou s'il est impossible d'attendre, la dose doit être décidée en fonction de critères cliniques (contrôles de l'hémogramme fréquents p. ex.). D'une manière générale, en cas de traitement de substitution rénale, la clairance de la flucytosine correspond à la clairance de la créatinine. Chez les patients sous hémodialyse présentant une anurie ou une néphrectomie, l'administration de la dose initiale (max. 50 mg par kg) ne doit en aucun cas être renouvelée avant la dialyse suivante.
  • +La flucytosine est filtrée et éliminée par l'hémodialyse. L'administration de la dose d'Ancotil ajustée doit donc être renouvelée après l'hémodialyse. La quantité de flucytosine éliminée varie en fonction des différents traitements de substitution rénale. L'utilisation de flucytosine ne doit donc avoir lieu que dans le cadre d'un suivi thérapeutique (TDM) avec ajustement des doses (voir «Mises en garde et précautions»). Si les concentrations de principe actif ne sont pas immédiatement disponibles ou s'il est impossible d'attendre, la dose doit être décidée en fonction de critères cliniques (contrôles de l'hémogramme fréquents p. ex.). D'une manière générale, en cas de traitement de substitution rénale, la clairance de la flucytosine correspond à la clairance de la créatinine. Chez les patients sous hémodialyse présentant une anurie ou une néphrectomie, l'administration de la dose initiale (max. 50 mg par kg) ne doit en aucun cas être renouvelée avant la dialyse suivante.
  • -Les patients présentant une insuffisance hépatique peuvent être traités par flucytosine, mais doivent être surveillés avec un soin particulier.
  • +Les patients présentant une insuffisance hépatique peuvent être traités par flucytosine aux posologies mentionnées ci-dessus, mais doivent être surveillés avec un soin particulier.
  • -Ancotil ne doit pas être administré conjointement à des inhibiteurs de l'enzyme dihydropyrimidine-déshydrogénase (DPD) comme le ganciclovir, le valganciclovir, la brivudine et leurs analogues. Il faut respecter un délai d'au moins quatre semaines entre la fin d'un traitement par la brivudine et le début d'un traitement par la flucytosine. (Voir «Mises en garde et précautions» et «Interactions»).
  • -Utilisation en période d'allaitement.
  • +Utilisation concomitante de brivudine, de sorivudine et de leurs analogues (inhibiteurs irréversibles de l'enzyme dihydropymiridine déshydrogénase). Il faut respecter un délai d'au moins quatre semaines entre la fin d'un traitement par la brivudine et le début d'un traitement par la flucytosine (voir «Mises en garde et précautions» et «Interactions»).
  • +Allaitement (voir «Grossesse, Allaitement»).
  • -Il est nécessaire d'effectuer un contrôle de l'hémogramme à plusieurs reprises durant le traitement. Ceci s'applique à plus forte raison en cas de traitement associé à l'amphotéricine B. En effet, cette dernière peut entraîner une diminution de la clairance de la créatinine et, donc, retarder l'élimination de la flucytosine. Il faut en outre déterminer la créatinine sérique et la clairance de la créatinine à intervalles réguliers afin de surveiller la fonction rénale. Les mesures de précaution habituelles pour le traitement par l'amphotéricine B et les directives applicables doivent également être respectées.
  • -Surveillance des taux sériques de flucytosine:
  • +La flucytosine a une marge thérapeutique étroite. Les mises en garde mentionnées ci-dessous doivent donc être rigoureusement respectées, en particulier lors du traitement des patients pédiatriques.
  • +Déficit en dihydropyrimidine déshydrogénase (DPD)
  • +Le 5-fluorouracile est un métabolite de la flucytosine. La DPD est une enzyme qui joue un rôle dans le métabolisme et l'élimination du fluorouracile. Une inhibition, un déficit ou une réduction de l'activité de cette enzyme peuvent donc entraîner une accumulation ou une augmentation de la toxicité d'Ancotil.
  • +La détermination de l'activité de la DPD peut être envisagée lorsqu'une toxicité médicamenteuse est confirmée ou suspectée. En cas de toxicité médicamenteuse suspectée, il faudra envisager d'arrêter le traitement par Ancotil.
  • +Les analogues nucléosidiques comme la brivudine et ses analogues, par exemple, sont des inhibiteurs puissants et irréversibles de la DPD. Ils peuvent donc provoquer une forte élévation des concentrations plasmatiques de 5-fluorouracile avec, pour conséquence, des réactions toxiques (leucopénie, thrombocytopénie, etc.) s'accompagnant d'une issue fatale possible. Il convient donc de respecter un délai d'au moins quatre semaines entre un traitement par la brivudine ou à une substance comparable et le début d'un traitement par Ancotil (voir «Contre-indications»). Le cas échéant, il est indiqué d'évaluer l'activité enzymatique DPD avant le début d'un traitement par Ancotil. En effet, les patients présentant une réduction génétique de l'activité DPD (déficit complet en DPD 0,01 à 0,5% de la population de type caucasien ; déficit partiel en DPD 3,0 à 9,0% de la population caucasienne) sont plus fortement menacés par ce type d'interaction.
  • +En cas de co-médication accidentelle, le traitement par Ancotil doit être interrompu et des mesures adaptées doivent être prises en vue de réduire la toxicité de la flucytosine.
  • +Surveillance des taux sériques de flucytosine (TDM: therapeutic drug monitoring).
  • -Les effets indésirables hématologiques survenant à partir de concentrations sériques de 5-FC supérieures à 100 μg/ml, cette concentration ne doit pas être dépassée; une surveillance doit être assurée en conséquence afin de pouvoir ajuster la dose, le cas échéant.
  • +Les effets indésirables hématologiques survenant à partir de concentrations sériques de 5-FC supérieures à 100 μg/ml, cette concentration ne doit pas être dépassée ; une surveillance doit être assurée en conséquence afin de pouvoir ajuster la dose, le cas échéant.
  • -L'élimination de la flucytosine a lieu presque entièrement par voie rénale. Il faut donc ajuster la dose chez les patients ayant une insuffisance rénale en fonction de sa sévérité. Chez les patients ayant des troubles de la fonction rénale, Ancotil ne doit être utilisé que si une surveillance suffisante des taux sériques est assurée.
  • -La fonction rénale doit être examinée avant le début du traitement (clairance de la créatinine comprise), puis être contrôlée quotidiennement durant la 1re semaine de traitement par Ancotil et deux fois par semaine par la suite.
  • -En cas de co-médication par des médicaments néphrotoxiques, il faut compter avec une demi-vie plus longue de la flucytosine. Dans ce cas, une surveillance régulière de la fonction rénale (y compris de la clairance de la créatinine) est indispensable et, le cas échéant, un ajustement correspondant de la dose.
  • +L'élimination de la flucytosine a lieu presque entièrement par voie rénale. Chez les patients ayant des troubles de la fonction rénale ou en cas d'utilisation concomitante de médicaments néphrotoxiques (voir également «Interactions»). Ancotil ne doit être utilisé que si une surveillance suffisante des taux sériques est assurée (voir également «Remarques particulières», «Influence sur les méthodes de diagnostic»). La fonction rénale doit être examinée avant le début du traitement et pendant le traitement par Ancotil (clairance de la créatinine comprise). Ces contrôles doivent être effectués quotidiennement durant la 1re semaine de traitement et deux fois par semaine par la suite. Si nécessaire, il faut ajuster la dose (voir «Posologie/Mode d'emploi», «Instructions posologiques particulières, Insuffisance rénale»). Les mesures de précaution habituelles pour le traitement par l'amphotéricine B et les directives applicables doivent également être respectées.
  • -Hématologie
  • -Le statut hématologique doit faire l'objet d'une surveillance régulière avant le début du traitement et durant celui-ci (quotidiennement au cours de la première semaine, puis deux fois par semaine).
  • -Ancotil ne doit être employé qu'avec la plus grande prudence chez les patients présentant une insuffisance médullaire ou des maladies de l'hématopoïèse. Chez les patients recevant un traitement cytostatique ou immunosuppresseur, des contrôles de l'hémogramme doivent être effectués plus fréquemment du fait du risque élevé d'effets indésirables hématologiques.
  • +Statut hématologique
  • +Le statut hématologique (hémogramme complet compris) doit être déterminé avant le début du traitement et faire l'objet d'une surveillance régulière durant celui-ci (quotidiennement au cours de la première semaine, puis deux fois par semaine). Ceci s'applique à plus forte raison en cas de traitement associé à l'amphotéricine B. En effet, cette dernière peut entraîner une diminution de la clairance de la créatinine et donc retarder l'élimination de la flucytosine.
  • +Ancotil ne doit être employé qu'avec la plus grande prudence chez les patients présentant une insuffisance médullaire ou des troubles de l'hématopoïèse. Chez les patients recevant un traitement cytostatique ou immunosuppresseur, des contrôles de l'hémogramme doivent être effectués plus fréquemment du fait du risque élevé d'effets indésirables hématologiques.
  • -Les patients présentant une insuffisance hépatique peuvent être traités par flucytosine, mais nécessitent une surveillance particulièrement rigoureuse.
  • -Déficit en dihydropyrimidine déshydrogénase (DPD)
  • -Le 5-fluorouracile est un métabolite de la flucytosine. La DPD est une enzyme qui joue un rôle clé dans le métabolisme et l'élimination du fluorouracile. Le risque d'une toxicité médicamenteuse sévère liée au médicament est donc accru lorsque Ancotil est utilisé chez des personnes présentant un déficit en dihydropyrimidine déshydrogénase (DPD).
  • -La détermination de l'activité de la DPD peut être envisagée lorsqu'une toxicité médicamenteuse est confirmée ou suspectée. En cas de toxicité médicamenteuse suspectée, il faudra envisager d'arrêter le traitement par Ancotil.
  • -Les analogues nucléosidiques comme la brivudine et ses analogues, par example, sont des inhibiteurs puissants et irréversibles de la DPD. Ils peuvent donc provoquer une forte élévation des concentrations plasmatiques de 5-fluorouracile avec, pour conséquence, des réactions toxiques (leucopénie, thrombocytopénie, etc.) s'accompagnant d'une issue fatale possible. Il convient donc de respecter un délai d'au moins quatre semaines entre un traitement par la brivudine ou à une substance comparable et le début d'un traitement par Ancotil (voir «Contre-indications»). Le cas échéant, il est indiqué d'évaluer l'activité enzymatique DPD avant le début d'un traitement par Ancotil. En effet, les patients présentant une réduction génétique de l'activité DPD (déficit complet en DPD 0,01 à 0,5% de la population de type caucasien; déficit partiel en DPD 3 à 9% de la population caucasienne) sont plus fortement menacés par ce type d'interaction.
  • -En cas de co-médication accidentelle, le traitement par Ancotil doit être interrompu et des mesures adaptées doivent être prises en vue de réduire la toxicité de la flucytosine.
  • -Tératogénicité potentielle (voir «Données précliniques»)
  • +Les patients présentant une insuffisance hépatique peuvent être traités par la flucytosine, mais nécessitent une surveillance particulièrement rigoureuse.
  • +Tératogénicité potentielle
  • +Population pédiatrique
  • +On ne dispose que de données limitées concernant la sécurité et l'efficacité de la flucytosine chez les enfants et les adolescents. Lorsque l'utilisation de flucytosine est indiquée, on se référera aux directives thérapeutiques actuelles. En raison de l'élimination retardée de la flucytosine dans ce groupe d'âge, en particulier chez les prématurés et les nouveau-nés, le traitement peut avoir pour conséquence des taux sériques accrus. D'une façon générale, il est recommandé de pratiquer un TDM dans ce groupe d'âge. En outre, la fonction rénale et l'hémogramme doivent faire l'objet d'une surveillance régulière.
  • +Évaluation de la sensibilité
  • +Il est recommandé d'évaluer la sensibilité avant le début du traitement ainsi qu'à intervalles réguliers durant celui-ci. Les milieux exempts d'antagonistes de la flucytosine doivent être utilisés. Il est recommandé d'effectuer des tests par disques de 5-FC.
  • -L'association thérapeutique d'Ancotil et d'amphotéricine B a un effet synergique. Le risque d'apparition d'effets indésirables s'en trouve accru.
  • -Les patients qui prennent de la phénytoïne en même temps que de la flucytosine peuvent présenter des concentrations plasmatiques de phénytoïne accrues. Les taux de phénytoïne doivent donc faire l'objet d'une surveillance régulière (voir «Interactions»).
  • -Il est recommandé d'évaluer la sensibilité avant le début du traitement ainsi qu'à intervalles réguliers durant celui-ci. Les méthodes de test décrites par Shadomy et Speller et les milieux exempts d'antagonistes sont particulièrement appropriés. Il est recommandé d'effectuer des tests par disques de 5-FC.
  • -On ne dispose que de données limitées concernant la sécurité et l'efficacité de la flucytosine chez les enfants et les adolescents. Lorsque l'utilisation de flucytosine est indiquée, on se référera aux directives thérapeutiques actuelles. D'une façon générale, il est recommandé de pratiquer un TDM dans ce groupe d'âge.
  • -Ancotil contient 34,5 mmol (0,8 g) de sodium dans 250 ml de solution pour perfusion. Chez un patient ayant un poids corporel de 70 kg, cela correspond à une quantité de sodium de 192 mmol (4,4 g) pour une dose journalière de 50 mg/kg. Il faut en tenir compte chez les personnes suivant un régime pauvre en sodium/sel de cuisine.
  • +La flucytosine et l'amphotéricine B ont un effet synergique. Leur efficacité en est améliorée, mais le risque d'effets indésirables s'en trouve également accru.
  • +Les patients sous traitement par la phénytoïne peuvent présenter des concentrations plasmatiques de phénytoïne accrues lors d'un traitement par la flucytosine (voir «Interactions»). Les taux de phénytoïne doivent donc faire l'objet d'une surveillance régulière.
  • +Ancotil contient 34,5 mmol (0,8 g) de sodium dans 250 ml de solution pour perfusion. Chez un patient ayant un poids corporel de 70 kg, cela correspond à une quantité de sodium de 145 mmol (3,3 g) pour une dose journalière maximale de 150 mg/kg, ce qui équivaut à 166% de l'apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l'OMS de 2 g de sodium.
  • +Il faut en tenir compte chez les personnes suivant un régime pauvre en sodium/sel de cuisine.
  • -Inhibiteur de la dihydropyrimidine déshydrogénase (DPD): L'association de flucytosine avec un inhibiteur irréversible de la DPD (p.ex. la brivudine) peut provoquer une accumulation et une toxicité accrue de flucytosine. Il convient donc de ne pas utiliser la flucytosine en même temps que ces médicaments. Entre le traitement par la brivudine ou par un médicament comparable et le début du traitement par la flucytosine, il convient de respecter un intervalle d'au moins 4 semaines. (Voir «Contre-indications»).
  • -Tous les médicaments diminuant la filtration glomérulaire provoquent un allongement de la demi-vie biologique de la flucytosine du fait de l'élimination presque exclusivement rénale de cette substance (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Inhibiteur de la dihydropyrimidine déshydrogénase (DPD): Le fluorouracile, un métabolite majeur de la flucytosine, est principalement métabolisé par l'enzyme DPD. Cette enzyme est irréversiblement inhibée par les analogues nucléosidiques antiviraux, tels que la brivudine et/ou la sorivudine (et principes actifs analogues) et leurs métabolites. L'association de flucytosine avec un inhibiteur irréversible de la DPD de ce type peut provoquer une accumulation et une toxicité accrue de flucytosine. L'utilisation concomitante de la flucytosine et d'un inhibiteur de la DPD est donc contre-indiquée. Entre le traitement par la brivudine ou par un médicament comparable et le début du traitement par la flucytosine, il convient de respecter un intervalle d'au moins 4 semaines (voir «Contre-indications»).
  • +Médicaments néphrotoxiques: tous les médicaments diminuant la filtration glomérulaire provoquent un allongement de la demi-vie biologique de la flucytosine du fait de l'élimination presque exclusivement rénale de cette substance (voir «Mises en garde et précautions»). En cas de co-médication par des médicaments néphrotoxiques, il faut compter avec une demi-vie plus longue de la flucytosine. Dans ce cas, une surveillance régulière de la fonction rénale (y compris de la clairance de la créatinine) est indispensable et, le cas échéant, un ajustement correspondant de la dose (voir «Mises en garde et précautions»).
  • -Incompatibilités
  • -Les solutions pour perfusion d'Ancotil et d'amphotéricine B doivent être administrées séparément.
  • -Il n'existe pas de données suffisantes concernant l'emploi chez la femme enceinte.
  • -La flucytosine passe la barrière placentaire. Dans les études sur l'animal, la flucytosine et son métabolite, le 5-fluorouracile, se sont révélés tératogènes et embryotoxiques (voir «Mises en garde et précautions», rubriques «Tératogénicité potentielle» et «Données précliniques»). Le métabolisme de l'être humain est peut-être toutefois différent de celui de l'animal (voir aussi «Pharmacocinétique»).
  • -On ne dispose que d'un petit nombre de descriptions de cas d'utilisation de flucytosine durant le second et le troisième trimestres de la grossesse chez l'être humain. Dans ces cas, aucun effet néfaste pour le fÅ“tus n'a été observé. En revanche, des effets néfastes ne peuvent pas être exclus en cas d'utilisation au cours du premier trimestre.
  • -En conséquence, Ancotil ne doit être utilisé durant le premier trimestre de grossesse qu'en cas d'infection menaçant le pronostic vital et en l'absence d'autres possibilités de traitement appropriées.
  • -Durant le second et le troisième trimestres de grossesse également (ainsi que chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de moyen de contraception efficace), Ancotil ne doit être utilisé qu'en cas de nécessité absolue.
  • -Lorsque Ancotil est administré à une patiente enceinte, celle-ci doit être informée du risque tératogène et l'enfant doit faire l'objet d'une surveillance prénatale et postnatale rigoureuse.
  • -Si Ancotil est administré jusqu'à la naissance, le nouveau-né doit faire l'objet d'une surveillance quant aux paramètres hématologiques et hépatiques du fait du profil de sécurité de la flucytosine.
  • +La flucytosine est partiellement métabolisée en 5-fluorouracile qui est génotoxique et tératogène dans les essais effectués chez l'animal. Chez l'être humain, il y a également des indices clairs de risques du fluorouracile pour le fÅ“tus.
  • +La flucytosine passe la barrière placentaire. Il n'existe que des données très limitées concernant l'emploi chez la femme enceinte. Des effets néfastes pour l'embryon ou le fÅ“tus ne peuvent donc pas être exclus, en particulier en cas d'utilisation au cours du premier trimestre.
  • +Ancotil ne doit donc être utilisé durant la grossesse qu'en cas d'infection menaçant le pronostic vital et en l'absence d'autres possibilités de traitement appropriées.
  • +Au cas où Ancotil est administré à une patiente enceinte, celle-ci doit être informée du risque tératogène et l'enfant doit faire l'objet d'une surveillance prénatale et postnatale rigoureuse.
  • +Si Ancotil est administré jusqu'à la naissance, le nouveau-né doit faire l'objet d'une surveillance quant aux paramètres hématologiques et hépatiques.
  • -On ne sait pas si la flucytosine passe dans le lait maternel. Il ne faut donc pas allaiter durant l'utilisation d'Ancotil.
  • +On ne sait pas si la flucytosine passe dans le lait maternel. Il ne faut donc pas allaiter durant l'utilisation d'Ancotil (voir «Contre-indications»).
  • +Contraception chez l'homme et chez la femme (voir également «Mises en garde et précautions»).
  • +Les patientes en âge de procréer doivent employer une méthode de contraception fiable durant le traitement par Ancotil et pendant un mois encore après la fin du traitement. Les patients de sexe masculin (ou leurs partenaires en âge de procréer) doivent employer une méthode de contraception fiable durant le traitement par Ancotil et pendant jusqu'à trois mois après.
  • -Très fréquents (≥1/10), fréquents (<1/10, ≥1/100), occasionnels (<1/100, ≥1/1000), rares (<1/1000, ≥1/10'000), très rares (<1/10'000), inconnus (reposant essentiellement sur des annonces spontanées issues de la surveillance post-commercialisation, la fréquence exacte ne peut être estimée).
  • +Très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100, <1/10), occasionnels (≥1/1000, <1/100), rares (≥1/10 000, <1/1000), très rares (<1/10 000), inconnus (reposant essentiellement sur des annonces spontanées issues de la surveillance post-commercialisation, la fréquence exacte ne peut être estimée).
  • -Fréquents: altérations de la formule sanguine comme leucopénie, neutropénie, granulocytopénie, thrombocytopénie, anémie (y compris de rares cas d'anémie aplasique).
  • +Fréquents: altérations de la formule sanguine comme anémie (y compris de rares cas d'anémie aplasique), leucopénie, neutropénie, granulocytopénie, thrombocytopénie.
  • -Rares: arythmies, troubles des fonctions ventriculaires, toxicité myocardique.
  • +Rares: arythmies, troubles des fonctions ventriculaires, cardiotoxicité (p.ex. ischémie cardiaque).
  • +L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
  • -En cas de surdosage, il faut s'attendre à une exacerbation des effets indésirables connus (voir «Effets indésirables»), notamment des douleurs abdominales, nausées, vomissements, diarrhées, altérations de la formule sanguine (surtout leucopénie et thrombocytopénie) et élévations du taux des transaminases.
  • +En cas de surdosage, il faut s'attendre à une exacerbation des effets indésirables décrits ci-dessus (voir « Effets indésirables »), notamment des douleurs abdominales, nausées, vomissements, diarrhées, altérations de la formule sanguine (surtout leucopénie et thrombocytopénie) et élévations du taux des transaminases.
  • -Code ATC: J02AX01
  • -Mécanisme d'action
  • +Code ATC
  • +J02AX01
  • +Mécanisme d'action et pharmacodynamique
  • -Activité antifongique:
  • +Efficacité clinique
  • +Activité antifongique
  • -Aspergillus flavus (0,25) –2 – (4)
  • +Aspergillus flavus (0,25) – 2 – (4)
  • -Torulopsis glabrata 0,12 0,12
  • -*CMI (concentration minimale inhibitrice) permettant d'inhiber 50% et 90% des souches testées. Valeurs seuils: sensible (S) ≤4 µg/ml; intermédiaire (I) 8 à 16 µg/ml; résistant (R) ≥32 µg/ml NA: données non disponibles
  • +*CMI (concentration minimale inhibitrice) permettant d'inhiber 50% et 90% des souches testées. Valeurs seuils: sensible (S) ≤4 µg/ml ; intermédiaire (I) 8 à 16 µg/ml ; résistant (R) ≥32 µg/ml NA: données non disponibles
  • -Résultats in vitro: flucytosine en association avec l'amphotéricine B:
  • +Résultats in vitro : flucytosine en association avec l'amphotéricine B:
  • -Population pédiatrique
  • -Les données disponibles concernant l'usage de flucytosine chez les enfants et les adolescents sont limitées. Les recommandations s'appuient dont essentiellement sur une extrapolation des données recueillies pour les adultes.
  • +Pédiatrie
  • +Les données disponibles concernant l'usage de flucytosine chez les enfants et les adolescents sont limitées. Les recommandations s'appuient donc essentiellement sur une extrapolation des données recueillies pour les adultes.
  • -Compte tenu de la grande variabilité des taux plasmatiques avec possibilité d'accumulation dans ce groupe d'âge ainsi que du risque de graves effets indésirables, le traitement des enfants et des adolescents par flucytosine ne doit avoir lieu que sous étroite surveillance des taux sériques; ceci vaut en particulier pour les enfants <2 ans. D'une manière générale, on observera les directives thérapeutiques applicables.
  • +Compte tenu de la grande variabilité des taux plasmatiques avec possibilité d'accumulation dans ce groupe d'âge ainsi que du risque de graves effets indésirables, le traitement des enfants et des adolescents par flucytosine ne doit avoir lieu que sous étroite surveillance des taux sériques ; ceci vaut en particulier pour les enfants <2 ans. D'une manière générale, on observera les directives thérapeutiques applicables.
  • +Absorption
  • +Non pertinent.
  • +
  • -Chez les prématurés et les nouveau-nés, la demi-vie de la flucytosine est allongée du fait que les reins ne sont pas encore pleinement développés (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
  • +Chez les prématurés et les nouveau-nés, la demi-vie de la flucytosine est allongée par rapport à celle observée chez les adultes (7 vs 4 heures), à des concentrations maximales comparables, du fait que les reins ne sont pas encore pleinement développés. Le volume de distribution est également plus élevé que chez l'adulte (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
  • +Dans une étude rétrospective avec 391 patients pédiatriques, jusqu'à 65% des concentrations de flucytosine directement déterminées avant l'administration suivante dépassaient l'intervalle des concentrations recommandées, indépendamment du groupe d'âge.
  • +Notamment les solutions pour perfusion d'Ancotil et d'amphotéricine B ne sont pas compatibles. La solution pour perfusion d'Ancotil ne doit donc pas être mélangée à l'amphotéricine B.
  • +
  • -MEDA Pharmaceuticals Switzerland GmbH, 8602 Wangen-Brüttisellen.
  • +MEDA Pharmaceuticals Switzerland GmbH, 8602 Wangen-Brüttisellen
  • -Septembre 2020.
  • +Juillet 2021
  • +[Version 101 F]
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