50 Changements de l'information professionelle Tiberal 500 mg/3 mL |
-Comprimés pelliculés: noyau: amidon de maïs, cellulose microcristalline, hypromellose, stéarate de magnésium.
- +Comprimés pelliculés:
- +noyau: amidon de maïs, cellulose microcristalline, hypromellose, stéarate de magnésium.
-Ampoules (3 ml): ethanol 900 mg, propylene glycol 1,6 g
-Ampoules (6 ml): ethanol 1,8 g, propylene glycol 3,2 g
- +Ampoules (3 ml): ethanol 900 mg, propylene glycol 1,6 g
- +Ampoules (6 ml): ethanol 1,8 g, propylene glycol 3,2 g
-Les comprimés pelliculés doivent toujours être pris après les repas. La solution contenue dans les ampoules doit être administrée en perfusion brève; elle doit toujours être diluée avant l’injection. En ce qui concerne la préparation de la solution à perfuser, voir sous «Remarques particulières, Remarques concernant la manipulation».
- +Instructions posologiques particulières
- +Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
- +En cas de cirrhose hépatique, le temps d’élimination de l’ornidazole est prolongé. L’intervalle entre deux administrations doit donc être doublé (voir «Pharmacocinétique, Troubles de la fonction hépatique»).
- +Patients présentant des troubles de la fonction rénale
- +Les propriétés pharmacocinétiques de l’ornidazole ne sont pas affectées par l’insuffisance rénale. Par conséquent, aucun ajustement de dose n’est donc nécessaire en cas d’insuffisance rénale.
- +Hémodialyse: l’ornidazole est excrété par hémodialyse. Une dose supplémentaire après l’hémodialyse peut donc être nécessaire OU une dose supplémentaire doit être administrée aux patients avant le début de la dialyse: par conséquent, à une dose quotidienne de 2 g/jour, une dose supplémentaire de 500 mg d’ornidazole doit être administrée et une dose supplémentaire de 250 mg est nécessaire avant le début de l’hémodialyse à une dose quotidienne de 1 g/jour.
- +Mode d’administration
- +Important: le contenu de l’ampoule doit être dilué avant l’administration. Pour la préparation de la solution à perfuser, voir «Remarques particulières, Remarques concernant la manipulation».
- +La solution diluée sera administrée par voie intraveineuse en perfusion brève (15–30 minutes).
- +Les comprimés pelliculés doivent toujours être pris après les repas.
- +
-Tiberal est contre-indiqué en cas d’hypersensibilité connue à l’ornidazole ou à d’autres dérivés de l’imidazole, ainsi que chez les patients présentant une affection du système nerveux central, une dyscrasie sanguine ou toute autre anomalie de la formule sanguine.
- +Tiberal est contre-indiqué en cas d’hypersensibilité connue à l’ornidazole, à d’autres dérivés de l’imidazole ou à l’un des excipients selon la composition, ainsi que chez les patients présentant une affection du système nerveux central, une dyscrasie sanguine ou toute autre anomalie de la formule sanguine.
-Chez les patients avec antécédents de dyscrasie sanguine, la formule leucocytaire doit être contrôlée avant et après le traitement, surtout si ce dernier est répété.
- +Chez les patients avec antécédents de dyscrasie sanguine, ainsi qu’en cas de doses élevées et/ou de durée prolongée du traitement, des analyses sanguines régulières doivent être réalisées et, notamment, un contrôle de la formule leucocytaire avant et après le traitement.
-Chez les patients sous hémodialyse, tenir compte du raccourcissement de la demi-vie. L’administration d’une dose supplémentaire peut s’avérer nécessaire après la dialyse.
-Chez les patients traités par le lithium et recevant des dérivés de l’imidazole, les concentrations plasmatiques de lithium ainsi que les valeurs de la créatinine et des électrolytes doivent être contrôlées.
- +Chez les patients sous hémodialyse, tenir compte du raccourcissement de la demi-vie et ajuster la dose en conséquence (voir «Posologie/Mode d’emploi, Patients présentant des troubles de la fonction rénale»).Chez les patients traités par le lithium et recevant des dérivés de l’imidazole, les concentrations plasmatiques de lithium ainsi que les valeurs de la créatinine et des électrolytes doivent être contrôlées.
- +Ce médicament appartient à la famille des 5-nitroimidazoles pour lesquels des cas de potentialisation avec du vécuronium (relaxant musculaire non dépolarisant) ont été signalés.
- +La dose doit être ajustée en cas d’insuffisance hépatique sévère (voir «Posologie/Mode d’emploi, Patients présentant des troubles de la fonction hépatique»).
- +Un risque d’interaction avec le disulfirame existe en cas de consammation concomitante d’alcool. (voir «Interactions»).
- +
-Contrairement à d’autres nitro-imidazoles, l’ornidazole n’entraîne pas d’inhibition de l’aldéhyde déshydrogénase et, de ce fait, pas d’intolérance à l’alcool. En revanche, l’ornidazole renforce l’effet des anticoagulants oraux du type de la coumarine. Il faut en tenir compte et adapter la dose de l’anticoagulant administré de manière concomitante.
-Par ailleurs, l’ornidazole prolonge l’effet myorelaxant du bromure de vécuronium.
-L’administration simultanée de phénobarbital ou d’autres inducteurs enzymatiques raccourcit la demi-vie sérique de l’ornidazole.
-Les inhibiteurs enzymatiques (la cimétidine, par exemple) prolongent la demi-vie sérique de l’ornidazole.
-En ce qui concerne les interactions lors de traitement simultané par le lithium, voir sous «Mises en garde et précautions».
- +Influence de l’ornidazole sur la pharmacocinétique et/ou la pharmacodynamique d’autres substances
- +Utilisation concomitante non recommandée
- +Alcool: la consommation simultanée de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool doit être évitée pendant les 3 jours suivant l’administration de l’ornidazole. Il existe un risque d’effet antabuse (sensation de chaleur, rougeur, vomissement, tachycardie).
- +Utilisation concomitante requérant de la prudence
- +Anticoagulants oraux: étant donné la similarité chimique de l’ornidazole avec le métronidazole, il convient d’être plus prudent lors de la prise concomitante d’anticoagulants oraux. L’effet des anticoagulants peut être renforcé. Il faut en tenir compte et adapter la dose de l’anticoagulant administré de manière concomitante.
- +Ciclosporine: étant donné la similarité chimique de l’ornidazole avec le métronidazole, il peut y avoir un risque d’augmentation des taux sériques de ciclosporine avec l’administration concomitante de l’ornidazole et de la ciclosporine également. Si une combinaison de ces deux médicaments est nécessaire, les taux sériques de ciclosporine et de créatinine doivent être surveillés.
- +Déséquilibre de l’INR: une activité accrue des anticoagulants oraux (par exemple la warfarine) a été observée dans de nombreux cas chez des patients traités par des antibiotiques et par le métroinidazole. Le type d’infection, l’âge et l’état général du patient sont des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il est difficile de distinguer l’infection de son traitement en cas de déséquilibre de l’INR.
- +Bromure de vécuronium: l’ornidazole prolonge l’effet myorelaxant du bromure de vécuronium.
- +5fluorouracile: l’administration simultanée de 5-fluorouracile (par exemple, tagafur, capécitabine) augmente la toxicité du fluorouracile, car la clairance du fluorouracile est réduite par le traitement aux nitroimidazoles.
- +Influence d’autres substances sur la pharmacocinétique de l’ornidazole
- +Inducteurs enzymatiques: l’administration simultanée d’anticonvulsivants inducteurs d’enzymes (par exemple le phénobarbital) et d’autres inducteurs enzymatiques racourcit la demi-vie sérique de l’ornidazole.
- +Inhibiteurs enzymatiques: les inhibiteurs enzymatiques (la cimétidine, par exemple) prolongent la demi-vie sérique de l’ornidazole.
- +En ce qui concerne les interactions lors de traitement simultané par le lithium, voir sous «Mises en garde et précautions».
-Les études de reproduction chez l’animal n’ont pas démontré de risque foetal, mais on ne dispose d’aucune étude contrôlée chez la femme enceinte ou en période d’allaitement. A moins que ce ne soit clairement nécessaire, Tiberal ne doit donc pas être utilisé pendant les premiers mois de la grossesse et la période d’allaitement.
- +Grossesse
- +Les données sur l’utilisation de l’ornidazole pendant la grossesse sont limitées.
- +Les études sur les animaux n’ont montré aucun effet tératogène. Une étude à forte dose sur des animaux a montré une augmentation de la mortalité postnatale et une diminution de la prise de poids chez les jeunes. L’ornidazole ne doit pas être utilisé pendant le premier trimestre de la grossesse, sauf en cas de nécessité absolue.
- +Allaitement
- +On ne sait pas si l’ornidazole et ses métabolites passent dans le lait maternel. Un risque pour le nouveau-né/nourrisson ne peut être exclu. Par conséquent, Tiberal ne doit pas être utilisé pendant l’allaitement.
- +Fertilité
- +Aucune étude sur la fertilité humaine n’a été effectuée. Des études à forte dose sur des rats ont montré une diminution réversible de la fertilité.
-Somnolence, vertiges, tremblement, rigidité, troubles de la coordination, convulsions ou troubles passagers de la conscience peuvent survenir pendant le traitement par Tiberal. L’apparition de l’un de ces effets secondaires peut affecter l’attention du patient, y compris l’aptitude à conduire des véhicules ou à commander des machines.
- +Le tibéral a une influence importante sur l'aptitude à la conduite ou à l'utilisation de machines. Des effets secondaires tels que une somnolence, des vertiges, un tremblement, une rigidité, des troubles de la coordination, des convulsions ou troubles passagers de la conscience peuvent survenir pendant le traitement par Tiberal. Si l’un de ces effets secondaires se produit, les patients doivent s’abstenir de conduire des véhicules ou de faire fonctionner des machines.
-Troubles de la circulation sanguine et lymphatique
-Occasionnellement (≥1/1000, <1/100): aplasie médullaire et neutropénie.
-Troubles du système immunitaire
-Occasionnellement (≥1/1000, <1/100): réactions d’hypersensibilité.
-Troubles du système nerveux
-Rarement (≥1/10'000, <1/1000): tremblement, rigidité, troubles de la coordination, convulsions, troubles de la conscience et signes de neuropathie périphérique sensitive ou mixte.
-De légers effets indésirables tels que vertiges et somnolence peuvent survenir.
-Troubles gastro-intestinaux
-Fréquemment (≥1/100, <1/10): nausées, vomissements, goût métallique désagréable.
-Réactions au point d’injection
-La perfusion intraveineuse de Tiberal s’est parfois accompagnée d’une douleur locale.
- +Les fréquences sont définies comme suit:
- +très fréquents (≥1/10)
- +fréquents (≥1/100 à <1/10)
- +occasionnels (≥1/1000 à <1/100)
- +rares (≥1/10.000 à <1/1.000)
- +très rares (<1/10.000)
- +fréquence inconnue (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
- +Infections et infestations
- +Fréquence inconnue: surinfection vaginale par Candida albicans.
- +Affections hématologiques et du système lymphatique
- +Occasionnels: aplasie médullaire et neutropénie.
- +Très rares: changements hématologiques transitoires (leucopénie, agranulocytose, anémie aplastique, thrombocytopénie).
- +Affections du système immunitaire
- +Très rares: choc anaphylactique.
- +Affections psychiatriques
- +Fréquence inconnue: sautes d’humeur.
- +Affections du système nerveux
- +Rares: tremblement, rigidité, troubles de la coordination, convulsions, troubles de la conscience et signes de neuropathie périphérique sensitive ou mixte.
- +Fréquence inconnue: ataxie, vertiges, étourdissements, somnolence, maux de tête, asthénie, syncope, confusion et troubles du goût.
- +Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
- +Très rares: bronchospasme.
- +Affections gastro-intestinales
- +Fréquents: nausées, vomissements, goût métallique désagréable.
- +Très rares: gastralgie (douleur à l’estomac).
- +Affections hépatobiliaires
- +Fréquence inconnue: hépatite, anomalies des épreuves fonctionnelles hépatiques.
- +Affections de la peau et du tissus sous-cutané
- +Occasionnels: réactions d’hypersensibilité (éruption cutanée, démangeaisons).
- +Très rares: œdème angioneurotique.
- +Fréquence inconnue: exanthème toxique fixe d’origine médicamenteuse.
- +Affections musculo-squelettiques et systémiques
- +Très rares: douleurs articulaires.
- +Fréquence inconnue: raideur de l’appareil locomoteur.
- +Troubles généraux et anomalies au site d’administration
- +Occasionnels: douleur locale après une perfusion intraveineuse.
-P01AB03, J01XD03
- +Comprimés pelliculés: P01AB03
- +Ampoules: J01XD03
- +L’ornidazole est un agent anti-infectieux de la famille des 5-nitroimidazoles.
- +
-L’absorption de l’ornidazole dans la cellule bactérienne s’effectue de manière passive, comme c’est le cas avec d’autres nitro-5 imidazoles. La réduction de l’ornidazole par la cellule bactérienne (anaérobie stricte) selon un système redox du type ferridoxine entraîne d’une part une augmentation de la concentration intracellulaire du fait d’une absorption accrue et, d’autre part, la formation de métabolites toxiques pour la cellule concernée, qui se lient à l’ADN et le détruisent. Ainsi s’explique l’effet bactéricide des nitro-5 imidazoles. En ce qui concerne les protozoaires, le mécanisme d’action devrait être semblable, mais cela n’a pas encore été prouvé.
- +Le mécanisme d’action de l’ornidazole est identique à celui des autres dérivés du nitroimidazole: ils sont sélectivement actifs contre la plupart des micro-organismes anaérobies ou microaérophiles obligatoires et les cellules hypoxiques. Le groupe de l’azote accepte les électrons, tandis que la forme réduite du médicament provoque des modifications biochimiques dans la structure hélicoïdale de l’ADN dans des conditions d’hypoxie. Cela conduit à la mort cellulaire.
- +Comme d’autres nitroimidazoles, l’ornidazole semble être principalement bactéricide plutôt que d’affecter le développement de micro-organismes sensibles. Il existe une résistance croisée complète au sein du groupe des nitroimidazoles.
- +Il est rare que des bactéries anaérobies soient résistantes à l’ornidazole; une telle résistance n’a été décrite que dans des cas isolés. Des souches résistantes de Trichomonas vaginalis et, en association avec un traitement à long terme, des souches résistantes de Bact. fragilis et d’autres bactéries anaérobies ont rarement été observées.
-BactériesLe spectre d’action de l’ornidazole englobe les bactéries anaérobies strictes suivantes:
-A: sont sensibles (CMI90* ≤8 mg/l): Peptostreptococcus spp., Clostridium difficile, Clostridium spp., Bacteroides fragilis ainsi que d’autres Bacteroides spp. insensibles à la bile, Prevotella spp., Porphyromonas spp., et Fusobacterium spp.
-* CMI90 = concentration inhibitrice minimale pour 90% des souches testées.
-B: sont résistants (CMI90 ≥16 mg/l): toutes les bactéries aérobies et microaérophiles, les actinomycètes, Propionibacterium spp. et Eubacterium spp. ainsi que les champignons lévuriformes.
-La sensibilité des bactéries anaérobies peut être déterminée par la méthode de dilution en milieu gélosé ou par microdilution. Pour la réalisation de tests de dilution en série en ce qui concerne les bactéries anaérobies strictes, il est renvoyé au procédé du NCCLS (M11-A5, Methods for Antimicrobial Susceptibility Testing of Anaerobic Bacteria; Approved Standard, cinquième édition, 2001). Tous les germes à l’égard desquels la CMI est ≤8 mg/l peuvent être classés parmi les germes sensibles (d’après Wüst).
-Classification Valeur limite (CMI en mg/l)
-Sensible (S) ≤8
-Résistant (R) ≥16
-
-Il n’est pas judicieux de déterminer la sensibilité des anaérobies à l’aide de la méthode de diffusion sur gélose.
-Il est rare que des bactéries anaérobies soient résistantes à l’ornidazole; une telle résistance n’a été décrite que dans des cas isolés. Plus de 99% des bactéries anaérobies normalement sensibles peuvent toujours être considérées comme sensibles à l’ornidazole.
-Protozoaires
-Le spectre d’action de l’ornidazole englobe les protozoaires suivants:
-Sont sensibles (CMI ≤8 mg/l): Trichomonas vaginalis, Entamoeba histolytica, Giardia intestinalis.
-Les autres protozoaires sont tous résistants à l’ornidazole.
-La détermination de la sensibilité des protozoaires n’est normalement pas effectuée en routine, la technique étant exigeante. L’efficacité in vivo de l’ornidazole à l’égard des protozoaires cités ci-dessus a fait l’objet d’une documentation détaillée.
-Il existe une résistance croisée entre l’ornidazole et d’autres nitro-5 imidazoles; on ne connaît pas de résistance croisée avec d’autres substances chimiquement non apparentées.
- +L’ornidazole a des propriétés anti-infectieuses contre certains pathogènes Gram-négatifs en anaérobiose tels que différentes espèces de Bacteroides (B. fragilis, P. melaninogenica, Porphyromonas spp.), Fusobacterium, et des pathogènes Gram-positifs en anaérobiose tels que Clostridioides (Clostridium difficile, Clostridium spp.), Peptococcus spp. et Peptostreptococcus spp.
- +Germes non sensibles: toutes les bactéries aérobies et microaérophiles, les actinomycètes, Propionibacterium spp. et Eubacterium spp., levures.
- +Le spectre d’action de l’ornidazole englobe également Trichomonas vaginalis, Entamoeba histolytica et Giardia intestinalis.
-Voir pharmacodynamique.
- +La distinction entre les organismes sensibles, les organismes de sensibilité intermédiaire et les organismes résistants est faite sur la base des concentrations critiques:
- +Les concentrations minimales inhibitrices (CMI) selon EUCAST (European Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing) sont énumérées ci-dessous.
- +Concentrations critiques selon EUCAST (basé sur les recommandations d’EUCAST pour le METRONIDAZOLE - v 11.0 Jan 2021)
- +Organismes Sensibles (S) (mg/l) Résistants (R) (mg/l)
- +Organismes anaérobies à Gram positif (sauf Clostridioides difficile) 4 4
- +Clostridioides difficile 2* 2*
- +Organismes anaérobies à Gram négatif (Bacteriodes fragilis et autres espèces) 4 4
- +
- +*Les limites sont basées sur les valeurs seuils épidémiologiques (ECVs) et s’appliquent au traitement oral des infections à C. difficile par le métronidazole. Il n’existe pas de données cliniques concluantes sur la relation entre la CMI et les résultats.
- +La prévalence de la résistance acquise peut varier pour des espèces spécifiques en fonction de la géographie et du temps. Par conséquent, il est utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, notamment en ce qui concerne le traitement des infections graves. Ces données ne sont qu’un guide de la sensibilité probable d’une souche bactérienne à cet antibiotique.
- +Il existe une résistance croisée entre l’ornidazole et d’autres nitro-5 imidazoles. On ne connaît pas de résistance croisée avec d’autres substances chimiquement non apparentées.
- +L’absorption de l’ornidazole après administration orale est presque complète avec une biodisponibilité de plus de 90% et une tmax entre 2 et 4 heures.
-L’absorption simultanée de nourriture n’influe pas sur l’ampleur de l’absorption de l’ornidazole, mais elle la ralentit.
- +L’absorption simultanée de nourriture n’a pas influé sur l’ampleur de l’absorption de l’ornidazole, mais elle la ralentit.
-Après administration intraveineuse, le volume de distribution est de l’ordre de 0,8–1,0 l/kg. La liaison de l’ornidazole aux protéines est inférieure à 15%. Le principe actif de Tiberal diffuse très bien dans le liquide céphalorachidien, les liquides corporels et les tissus.
-La concentration plasmatique optimale de principe actif est comprise entre 6 et 36 mg/l.
- +Après l’administration intraveineuse d’une dose unique de 1 g, les concentrations plasmatiques suivantes sont mesurées:
- +1 heure: 17,7 µg/ml
- +24 heures: 4,9 µg/ml
- +Après l’administration intraveineuse lente d’une dose unique de 20 mg/kg, les concentrations plasmatiques suivantes sont mesurées: Cmax: 18,7 µg/ml; 24 heures: 7,32 µg/ml.
- +La SSC est de 185 mg/l/h pour des doses intraveineuses uniques de 500 mg et de 375 mg/l/h pour des doses de 1 g.
- +Après administration intraveineuse, le volume de distribution est de l’ordre de 0,73–0,9 l/kg. La liaison de l’ornidazole aux protéines est inférieure à 15%. Le principe actif de Tiberal diffuse très bien dans le liquide céphalorachidien, les liquides corporels et les tissus.
- +La concentration plasmatique optimale de principe actif est comprise entre 6 et 36 mg/l, selon l’indication.
- +L’ornidazole passe dans le placenta.
-La demi-vie d’élimination est de 13 heures. Après la prise orale d’une dose unique, 85% de la quantité ingérée sont éliminés au cours des cinq premiers jours, en majeure partie sous forme de métabolites. 4% de la dose administrée sont éliminés dans l’urine sous forme inchangée. Après l’administration répétée de doses de 500 ou 1000 mg toutes les 12 heures à des volontaires en bonne santé, un facteur d’accumulation compris entre 1,5 et 2,5 a été enregistré.
-Voies d’élimination: après l’administration de substances radiomarquées, 63% de la radioactivité totale ont été retrouvés dans l’urine et 22% dans les fèces.
-La fraction d’élimination Q0 est de 0,95.
- +La demi-vie d’élimination est d’environ 13 heures. Après la prise orale d’une dose unique, 85% de la quantité ingérée sont éliminés au cours des cinq premiers jours, la plupart dans l’urine (63% sous forme métabolisée) et dans les fèces (22%). Environ 4% de la dose administrée sont éliminés sous forme inchangée par les reins. Après l’administration répétée de doses de 500 ou 1000 mg toutes les 12 heures à des volontaires en bonne santé, un facteur d’accumulation compris entre 1,5 et 2,5 a été observé.
-Par comparaison aux données enregistrées chez des sujets sains, la demi-vie d’élimination chez le cirrhotique est plus longue (22 h contre 14 h) et la clairance plus faible (35 contre 51 ml/min). Chez les patients présentant un trouble grave de la fonction hépatique, l’intervalle posologique doit être doublé.
- +Par comparaison aux données enregistrées chez des sujets sains, la demi-vie d’élimination chez le cirrhotique est plus longue (22 h contre 14 h) et la clairance plus faible (35 contre 51 ml/min).
-La cinétique n’est pas modifiée chez le patient présentant un trouble de la fonction rénale. Une adaptation de la dose n’est donc pas nécessaire.
-Hémodialyse: l’ornidazole est éliminé par hémodialyse. Avant le début de la dialyse, il importe donc d’administrer au patient une dose supplémentaire (50% de la dose usuelle).
- +La cinétique n’est pas modifiée chez le patient présentant un trouble de la fonction rénale.
- +Hémodialyse: l’ornidazole est éliminé par hémodialyse.
-Pharmacologie de sécurité
-Les études toxicologiques menées dans les années 1960 et 1970 sur diverses espèces animales (rat, chien, lapin, singe et souris) ont certes révélé, à posologie élevée, diverses anomalies (par exemple, effet antifertilité chez le rat mâle), mais, dans l’ensemble, celles-ci peuvent être considérées comme peu importantes pour le patient, eu égard à la durée d’administration relativement courte chez l’homme.
-Génotoxicité
-Comme tous les autres nitro-imidazoles, Tiberal a un potentiel génotoxique (révélé positif par le test d’Ames et le test sur les cellules V79 du hamster chinois, mais négatif par le test du micronoyau).
- +Aucune étude de sécurité pharmacologique conventionnelle n’est disponible.
- +L’administration orale répétée de Tiberal au cours d’études toxicologiques a révélé une parésie des pattes arrière, une apathie et une ataxie chez les chiens à la dose de 100 mg/kg/jour.
- +Mutagénicité
- +Comme tous les autres nitro-imidazoles, Tiberal a un potentiel génotoxique dans des tests in vitro. Les tests in vivo chez la souris sont toutefois négatifs.
-Tiberal n’est pas tératogène. Cette substance a provoqué chez la souris une augmentation du nombre de tumeurs hépatiques et pulmonaires après administration à vie de doses élevées, mais n’a fait apparaître aucun signe de cancérogénicité chez le rat après deux ans de traitement.
- +Aucun signe de cancérogénicité n’a été observé chez le rat après deux ans de traitement.
- +Toxicité sur la reproduction
- +Dans des études limitées, aucun effet tératogène n’a été observé à des doses orales allant jusqu’à 400 mg/kg/jour chez les souris et les rats et 100 mg/kg/jour chez les lapins (ce qui équivaut à 1 à 3 fois la dose maximale recommandée chez l’homme sur une base de mg/m2).
- +Une étude chez le rat à une dose orale de 400 mg/kg/jour (équivalent à 1 à 3 fois la dose maximale recommandée chez l’homme sur une base de mg/m2) à la fin de la gestation et pendant la lactation a montré une augmentation de la mortalité postnatale et une diminution de la prise de poids chez les jeunes.
- +Des études sur des rats mâles à des doses orales de 400 mg/kg/jour (équivalant à 1 à 3 fois la dose maximale recommandée chez l’homme sur une base de mg/m2) ont montré une diminution de la fertilité associée à l’inhibition de la motilité des spermatozoïdes. La fertilité était rétablie deux semaines après l’arrêt de l’ornidazole.
-Aucune incompatibilité connue.
- +Comprimés pelliculés: aucune incompatibilité connue.
- +Ampoules: ce médicament ne peut être mélangé qu’aux médicaments mentionnés sous Remarques concernant la manipulation.
- +
-Ampoules: ne pas conserver au-dessus de 30 °C et tenir les ampoules à l’abri de la lumière dans l’emballage fermé. Ne pas congeler.
- +Ampoules: ne pas conserver au-dessus de 30 °C. Conserver les ampoules dans l’emballage fermé pour les protéger de la lumière. Ne pas congeler.
-Important: le contenu de l’ampoule doit être dilué avant l’injection.
- +Important: Le contenu de l’ampoule doit être dilué avant l’administration.
-La solution diluée sera administrée par voie intraveineuse en perfusion brève (15–30 minutes).
-Juillet 2020
- +Août 2020
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