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Accueil - Information professionnelle sur Rocephin 250 mg i.m., Trockenampullen + Solvens - Changements - 23.09.2016
100 Changements de l'information professionelle Rocephin 250 mg i.m., Trockenampullen + Solvens
  • -Principe actif: ceftriaxonum (ut C. dinatricum).
  • +Principe actif
  • +Ceftriaxonum (ut C. dinatricum).
  • +Dans un solvant pour 1 g i.m.: Lidocaini hydrochloridum.
  • +
  • -1 g i.m. (Solvens): Lidocaini hydrochloridum 35 mg, aqua ad injectabilia q.s. ad solutionem pro 3,5 ml.
  • -500 mg i.v. resp. 1 g i.v. (Solvens): Aqua ad injectabilia q.s. ad solutionem pro 5 ml bzw. 10 ml.
  • -2 g i.v.: aucun.
  • +1 g i.m. (solvant):
  • +Aqua ad injectabilia q.s. ad solutionem pro 3,5 ml.
  • +500 mg i.v. resp. 1 g i.v. (solvant):
  • +Aqua ad injectabilia q.s. ad solutionem pro 5 ml resp. 10 ml.
  • +2 g i.v.:
  • +Aucun.
  • -500 mg Ceftriaxone, flacon. Solvant: ampoule 5 ml.
  • +500 mg de ceftriaxone, flacon. Solvant: ampoule de 5 ml.
  • -1 g Ceftriaxone, flacon. Solvant: ampoule 10 ml.
  • +1 g de ceftriaxone, flacon. Solvant: ampoule de 10 ml.
  • -1 g Ceftriaxone, flacon. Solvant: ampoule 3,5 ml.
  • +1 g de ceftriaxone, flacon. Solvant: ampoule de 3,5 ml contenant 35 mg de Lidocaini hydrochloridum.
  • -2 g Ceftriaxone, flacon.
  • +2 g de ceftriaxone, flacon.
  • +Pour l'administration intramusculaire (i.m.), un solvant à base de lidocaïne est utilisé. D'éventuelles contre-indications à la lidocaïne doivent par conséquent être exclues avant toute injection i.m. de ceftriaxone (voir «Contre-indications»).
  • +
  • -Une dose quotidienne de 20-50 mg/kg de poids corporel; ne pas dépasser 50 mg par kg. Il n'est pas nécessaire de faire une distinction entre prématurés et enfants nés à terme.
  • -La Rocephin est contre-indiquée chez les nouveau-nés (≤28 jours) qui ont besoin (ou auront probablement besoin) d'un traitement par des solutions intraveineuses contenant du calcium, y compris les perfusions continues de solutions contentant du calcium, par ex. pour la nutrition parentérale, en raison du risque de formation de précipités de calcium-ceftriaxone (voir «Contre-indications»).
  • -Nourrissons, petits enfants et enfants (de 15 jours à 12 ans)
  • +Une dose quotidienne de 20-50 mg/kg de poids corporel; ne pas dépasser 50 mg par kg.
  • +Rocephin est contre-indiqué chez les prématurés jusqu'à un âge post-menstruel de 41 semaines (âge gestationnel + âge postnatal) (voir «Contre-indications»).
  • +Rocephin est contre-indiqué chez les nouveau-nés (≤28 jours) qui ont besoin (ou auront probablement besoin) d'un traitement par des solutions intraveineuses contenant du calcium, y compris les perfusions continues de solutions contentant du calcium, par ex. pour la nutrition parentérale, en raison du risque de formation de précipités de calcium-ceftriaxone (voir «Contre-indications»).
  • +Nourrissons, enfants en bas âge et enfants (de 15 jours à 12 ans)
  • -L'administration intraveineuse de doses égales ou supérieures à 50 mg par kg de poids corporel doit avoir lieu par perfusion d'une durée minimale de 30 minutes.
  • +L'administration intraveineuse de doses égales ou supérieures à 50 mg par kg de poids corporel chez les nourrissons et les enfants jusqu'à 12 ans doit avoir lieu par perfusion d'une durée minimale de 30 minutes. Chez les nouveau-nés, les doses intraveineuses doivent être administrées sur une durée de 60 minutes afin de diminuer le risque potentiel d'encéphalopathie bilirubinique.
  • -Les posologies recommandées chez l'adulte ne nécessitent aucune adaptation en gériatrie.
  • +Les posologies recommandées chez l'adulte ne nécessitent aucune adaptation chez les patients âgés, pour autant qu'ils ne présentent pas de troubles sévères de la fonction rénale et hépatique.
  • -Une synergie a été mise en évidence sur le plan expérimental entre la Rocephin et des aminosides en ce qui concerne de nombreuses bactéries Gram négatives. Bien que l'efficacité accrue d'une telle association ne soit pas toujours prévisible, il convient de la prendre en considération lors d'infections sévères mettant la vie en danger, telles celles à Pseudomonas aeruginosa. Compte tenu de leur incompatibilité sur le plan physique, les deux médicaments doivent être administrés séparément à leur posologie respective.
  • +Une synergie a été mise en évidence sur le plan expérimental entre Rocephin et des aminosides en ce qui concerne de nombreuses bactéries Gram négatives. Bien que l'efficacité accrue d'une telle association ne soit pas toujours prévisible, il convient de la prendre en considération lors d'infections sévères mettant la vie en danger, telles celles à Pseudomonas aeruginosa. Compte tenu de l'incompatibilité chimique entre Rocephin et les aminosides, les deux médicaments doivent être administrés séparément dans leur posologie recommandée respective.
  • +Une incompatibilité chimique avec Rocephin a également été observée lors de l'administration intraveineuse d'amsacrine, de vancomycine et de fluconazole (voir «Remarques particulières, incompatibilités»).
  • +
  • -En cas de méningite bactérienne chez le petit enfant et l'enfant, le traitement est instauré à raison de 100 mg/kg (pas plus de 4 g) une fois par jour. Dès que le germe a été identifié et que sa sensibilité a été déterminée, la posologie peut être réduite en conséquence. Les meilleurs résultats ont été obtenus avec les durées de traitement suivantes:
  • +En cas de méningite bactérienne chez l'enfant en bas âge et l'enfant, le traitement est instauré à raison de 100 mg/kg (pas plus de 4 g) une fois par jour. Dès que le germe a été identifié et que sa sensibilité a été déterminée, la posologie peut être réduite en conséquence. Les meilleurs résultats ont été obtenus avec les durées de traitement suivantes:
  • -Pour éviter des infections postopératoires lors de chirurgie contaminée ou susceptible de l'être, il est recommandé - en fonction du risque d'infection - d'administrer une dose unique de 1-2 g de Rocephin 30 à 90 minutes avant l'intervention. Lors d'interventions colorectales, l'administration simultanée de Rocephin et d'un dérivé du 5-nitroimidazole, l'ornidazole par exemple, a fait ses preuves.
  • +Pour éviter des infections postopératoires lors de chirurgie contaminée ou susceptible de l'être, il est recommandé en fonction du risque d'infection d'administrer une dose unique de 1-2 g de Rocephin 30 à 90 minutes avant l'intervention. Lors d'interventions colorectales, l'administration simultanée de Rocephin et d'un dérivé du 5-nitroimidazole, l'ornidazole par exemple, a fait ses preuves.
  • -Chez les patients présentant un trouble de la fonction rénale, il n'est pas nécessaire de réduire la posologie de la Rocephin, à condition que la fonction hépatique ne soit pas altérée. Ce n'est que dans les cas d'insuffisance rénale préterminale (clairance de la créatinine <10 ml/min) que la dose quotidienne de Rocephin ne doit pas dépasser 2 g.
  • -Chez les patients dialysés, aucune administration supplémentaire n'est nécessaire à l'issue de la dialyse. Il convient même de surveiller les concentrations plasmatiques, étant donné que la vitesse d'élimination peut être ralentie chez ces patients.
  • -Ne pas dépasser 2 g/jour chez les dialysés.
  • -En cas d'atteinte hépatique, il n'est pas nécessaire de réduire la posologie de la Rocephin, à condition que la fonction rénale ne soit pas altérée.
  • -En cas de trouble concomitant grave des fonctions rénale et hépatique, les concentrations plasmatiques de ceftriaxone doivent être contrôlées à intervalles réguliers. Des adaptations de la dose peuvent s'avérer nécessaires, étant donné que la vitesse d'élimination peut être ralentie chez ces patients.
  • +Chez les patients présentant un trouble de la fonction rénale, il n'est pas nécessaire de réduire la posologie de Rocephin, à condition que la fonction hépatique ne soit pas altérée. Ce n'est que dans les cas d'insuffisance rénale préterminale (clairance de la créatinine <10 ml/min) que la dose quotidienne de Rocephin ne doit pas dépasser 2 g.
  • +La ceftriaxone n'est pas éliminée par dialyse péritonéale ou hémodialyse. Chez les patients dialysés, aucune administration supplémentaire n'est donc nécessaire à l'issue de la dialyse. Ne pas dépasser 2 g/jour chez les dialysés.
  • +En cas d'atteinte hépatique, il n'est pas nécessaire de réduire la posologie de Rocephin, à condition que la fonction rénale ne soit pas altérée.
  • +Patients présentant une insuffisance rénale et hépatique grave
  • +En cas de trouble concomitant grave des fonctions rénale et hépatique, une surveillance clinique de la sécurité et de l'efficacité est recommandée.
  • -La Rocephin est contre-indiquée chez les patients présentant une hypersensibilité connue aux antibiotiques du groupe des céphalosporines. Les patients présentant une hypersensibilité à la pénicilline peut aussi développer des réactions allergiques à la Rocephin.
  • -Nouveau-nés en cas de
  • -·hyperbilirubinémie, en raison du risque d'encéphalopathie consécutive au déplacement de la bilirubine de sa liaison à la sérum-albumine par la ceftriaxone.
  • -·traitement calcique parentéral en raison du risque de lésions fatales aux reins et aux poumons consécutives à la précipitation de sels calciques de ceftriaxone.
  • +Hypersensibilité
  • +Rocephin est contre-indiqué chez les patients présentant une hypersensibilité connue à la ceftriaxone, à l'un des excipients ou à toute autre céphalosporine. Chez les patients ayant des antécédents d'hypersensibilité à la pénicilline ou à d'autres préparations contenant des bêta-lactamines, il peut exister un risque accru d'hypersensibilité à la ceftriaxone (voir «Mises en garde et précautions – Hypersensibilité»).
  • +Avant de réaliser toute injection i.m. de Rocephin contenant un solvant à base de lidocaïne, il convient d'exclure au préalable toute éventuelle contre-indication à la lidocaïne (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
  • +Hypersensibilité connue au principe actif lidocaïne ou à d'autres anesthésiques locaux de type anilide.
  • +Les solutions de ceftriaxone contenant de la lidocaïne ne doivent en aucun cas être administrées par voie intraveineuse.
  • +Troubles sévères de la conduction.
  • +Insuffisance cardiaque aiguë décompensée.
  • -·en raison du risque d'encéphalopathie consécutive au déplacement de la bilirubine de sa liaison à la sérum-albumine par la ceftriaxone.
  • -Les quelques cas ayant eu une issue fatale, dont l'autopsie a mis en évidence du matériel cristallin dans les poumons et les reins concernaient des nouveau-nés qui avaient reçu de la Rocephin et des solutions contenant du calcium. Pour certains de ces cas, les mêmes tubulures avaient été utilisées pour la Rocephin et pour les solutions contenant du calcium, et dans certains cas, un précipité a été retrouvé dans la tubulure. Un cas mortel au moins a été rapporté chez un nouveau-né qui avait reçu à des moments distincts et dans des tubulures différentes de la Rocephin et des solutions contenant du calcium; chez ce nouveau-né, aucun matériel cristallin n'a été retrouvé à l'autopsie. Il n'existe aucun rapport comparable concernant des patients autres que des nouveau-nés. (voir aussi «Effets indésirables»).
  • +Rocephin est contre-indiqué chez les prématurés jusqu'à un âge post-menstruel de 41 semaines (âge gestationnel + âge postnatal).
  • +Nouveau-nés présentant une hyperbilirubinémie
  • +Les nouveau-nés présentant une hyperbilirubinémie ne devraient pas être traités par Rocephin en raison du risque de développer une encéphalopathie bilirubinique consécutive au délogement de la bilirubine de son site de liaison sur l'albumine sérique par la ceftriaxone.
  • +Nouveau-nés et solutions calciques intraveineuses
  • +Rocephin est contre-indiqué chez les nouveau-nés (≤28 jours) pour lesquels un traitement parentéral par des préparations à base de calcium est nécessaire (ou le sera vraisemblablement), y compris les perfusions continues contenant du calcium, telle que l'alimentation parentérale, en raison du risque de lésions fatales aux reins et aux poumons consécutives à la précipitation de sels calciques de ceftriaxone.
  • +Les quelques cas ayant eu une issue fatale, dont l'autopsie a mis en évidence du matériel cristallin dans les poumons et les reins concernaient des nouveau-nés qui avaient reçu Rocephin et des solutions contenant du calcium. Pour certains de ces cas, les mêmes tubulures avaient été utilisées pour administrer Rocephin et les solutions contenant du calcium, et dans certains cas, un précipité a été retrouvé dans la tubulure. Un cas mortel au moins a été rapporté chez un nouveau-né qui avait reçu à des moments distincts et dans des tubulures différentes Rocephin et des solutions contenant du calcium; chez ce nouveau-né, aucun matériel cristallin n'a été retrouvé à l'autopsie. Il n'existe aucun rapport comparable concernant des patients autres que des nouveau-nés (voir aussi «Effets indésirables»).
  • -Comme pour d'autres céphalosporines, des réactions anaphylactiques ayant une issue fatale ont aussi été rapportées, même chez des patients n'ayant aucune allergie ou aucune exposition préalable connues.
  • -En présence de telles réactions, arrêter immédiatement l'administration de la Rocephin et instaurer un traitement adéquat.
  • -
  • +Lidocaïne
  • +Toutes les indications relatives à la lidocaïne décrites dans cette information professionnelle sont d'ordre général et ne sont pas spécifiquement liées à l'administration i.m. de Rocephin.
  • +Le solvant destiné à l'injection i.m. de ceftriaxone contient un anesthésique local (lidocaïne). Les médecins utilisant des anesthésiques locaux doivent disposer d'une expérience suffisante et maîtriser le diagnostic et le traitement d'éventuels effets indésirables (y compris la toxicité systémique) et complications. Le matériel et les médicaments nécessaires à une réanimation doivent se trouver immédiatement à portée de main.
  • +Hypersensibilité
  • +Comme pour tous les antibiotiques contenant des bêta-lactamines, des cas de réactions d'hypersensibilité graves et parfois même mortelles ont été rapportés (voir «Effets indésirables – Après la commercialisation»). En présence de réactions d'hypersensibilité graves, le traitement par la ceftriaxone doit être immédiatement interrompu et des mesures d'urgence adéquates doivent être prises. Avant d'instaurer le traitement, le médecin doit interroger le patient afin de découvrir si celui-ci présente des antécédents de réactions d'hypersensibilité à la ceftriaxone, à d'autres céphalosporines ou à un autre médicament contenant des bêta-lactamines. La prudence est de mise lors de l'administration de la ceftriaxone à des patients ayant des antécédents d'hypersensibilité à d'autres préparations à base de bêta-lactamines.
  • +La lidocaïne (contenue dans le solvant pour l'injection i.m.) peut provoquer des réactions d'hypersensibilité pouvant aller jusqu'à un choc anaphylactique.
  • +Prolongation du temps de thromboplastine
  • +
  • -Une anémie immuno-hémolytique a été constatée chez des patients ayant reçu des antibiotiques de la classe des céphalosporines, y compris la Rocephin. De cas graves d'anémie hémolytique, y compris à issue fatale, ont été rapportés sous traitement, aussi bien chez des adultes que chez des enfants. Lorsqu'un patient développe une anémie sous ceftriaxone, le diagnostic d'anémie associée aux céphalosporines doit être pris en considération et la ceftriaxone doit être interrompue jusqu'à la clarification de son origine.
  • -Des diarrhées associées au Clostridium difficile (CDAD) ont été rapportées dans un contexte d'utilisation de presque tous les principes actifs antibactériens y compris la Rocephin; elles peuvent s'étendre des diarrhées modérées à des colites mortelles. Le traitement par des substances actives antibactériennes modifient la flore colique normale, ce qui induit une prolifération excessive de C. difficile.
  • -C. difficile produit les toxines A et B, qui contribuent au développement d'une CDAD. Les souches de C. difficile produisant ces toxines en excès sont à l'origine d'une plus haute morbidité et mortalité, puisque ces infections peuvent être réfractaires aux traitements antibactériens et potentiellement induire une colectomie. Les CDAD doivent être prises en considération chez tous les patients développant une diarrhée suite de l'utilisation d'antibiotiques. Il est nécessaire de procéder à une anamnèse soigneuse, la CDAD pouvant apparaitre jusqu'à deux mois après l'utilisation de principes actifs antibactériens.
  • -En cas de CDAD suspectée ou avérée, l'utilisation de cet antibiotique non dirigé contre le C. difficile doit être le cas échéant interrompue. Les impératifs cliniques détermineront la nécessité d'un apport liquidien et électrolytique suffisant, la supplémentation protéique, le traitement antibiotique du C. difficile et l'évaluation chirurgicale. Les inhibiteurs du péristaltisme sont contre-indiqués dans ce cas.
  • -Lors de traitement prolongé par la Rocephin, des germes non sensibles peuvent proliférer. Une observation attentive du patient est donc essentielle. Si une surinfection survient en cours de traitement, il convient de prendre les mesures appropriées.
  • -Des ombres acoustiques, prises à tort pour des calculs biliaires, ont été observées à l'échographie de la vésicule biliaire, le plus souvent après administration de doses plus élevées que la dose habituelle recommandée. Ces ombres relèvent généralement de la formation d'un précipité de sels calciques de ceftriaxone, qui disparaît à la fin ou à l'interruption du traitement par la Rocephin.
  • -Dans de rares cas, ces observations ont été accompagnées de symptômes. Dans les cas symptomatiques, un traitement conservateur non chirurgical est recommandé. L'interruption du traitement par la Rocephin dans les cas symptomatiques doit être laissée à l'appréciation du médecin.
  • -Une pancréatite d'origine éventuellement cholestatique a été signalée dans de rares cas chez des patients traités par la Rocephin. A la consultation, la plupart des patients présentaient des facteurs de risque de cholestase et de lithiase biliaire, tels que traitement préalable important, maladie grave ou alimentation exclusivement parentérale. Dans ce contexte, on ne peut exclure que des précipitations provoquées par la Rocephin dans la vésicule biliaire jouent le rôle de facteur déclenchant ou de co-facteur.
  • -La ceftriaxone peut évincer la bilirubine de sa liaison à l'albumine sérique. Le traitement n'est donc pas indiqué chez le nouveau-né atteint d'une hyperbilirubinémie (voir «Contre-indications»).
  • +Anémie hémolytique
  • +Une anémie immuno-hémolytique a été constatée chez des patients ayant reçu des antibiotiques de la classe des céphalosporines, y compris la Rocephin. Des cas graves d'anémie hémolytique, y compris ayant une issue fatale, ont été rapportés sous traitement, aussi bien chez des adultes que chez des enfants. Lorsqu'un patient développe une anémie sous ceftriaxone, le diagnostic d'anémie associée aux céphalosporines doit être pris en considération et la ceftriaxone doit être interrompue jusqu'à la clarification de son origine.
  • +Diarrhée associée à Clostridium difficile (CDAD)
  • +Des diarrhées associées à Clostridium difficile (CDAD) ont été rapportées dans un contexte d'utilisation de presque tous les principes actifs antibactériens, y compris ceux de Rocephin; elles peuvent s'étendre des diarrhées modérées à des colites mortelles. Le traitement par des substances actives antibactériennes modifie la flore colique normale, ce qui induit une prolifération excessive de C. difficile.
  • +C. difficile produit les toxines A et B, qui contribuent au développement d'une CDAD. Les souches de C. difficile produisant ces toxines en excès sont à l'origine d'une plus haute morbidité et mortalité, puisque ces infections peuvent être réfractaires aux traitements antibactériens et potentiellement induire une colectomie. Les CDAD doivent être prises en considération chez tous les patients développant une diarrhée suite à l'utilisation d'antibiotiques. Il est nécessaire de procéder à une anamnèse soigneuse, la CDAD pouvant apparaître jusqu'à deux mois après l'utilisation de principes actifs antibactériens.
  • +En cas de CDAD suspectée ou avérée, l'utilisation de cet antibiotique non dirigé contre C. difficile doit être le cas échéant interrompue. Les impératifs cliniques détermineront la nécessité d'un apport liquidien et électrolytique suffisant, la supplémentation protéique, le traitement antibiotique de C. difficile et l'évaluation chirurgicale.
  • +Les inhibiteurs du péristaltisme sont contre-indiqués dans ce cas.
  • +Surinfections
  • +Lors de traitement prolongé par Rocephin, des germes non sensibles peuvent proliférer. Une observation attentive du patient est donc essentielle. Si une surinfection survient en cours de traitement, il convient de prendre les mesures appropriées.
  • +Précipités de calcium-ceftriaxone
  • +Des précipités de calcium-ceftriaxone ont été mis en évidence lors d'examens échographiques de la vésicule biliaire chez des patients traités par la ceftriaxone, notamment à des doses de 1 g par jour et plus. La probabilité de développer ce type de précipités semble être la plus importante au sein de la population pédiatrique. Les précipités disparaissent après l'interruption du traitement par la ceftriaxone et n'occasionnent que rarement des symptômes. Dans les cas symptomatiques, un traitement conservateur non chirurgical est recommandé. En outre, après une évaluation individuelle des risques et des bénéfices, le médecin devrait envisager l'arrêt du traitement par la ceftriaxone.
  • +Pancréatite
  • +Une pancréatite d'origine éventuellement cholestatique a été signalée dans de rares cas chez des patients traités par Rocephin. Lors de la consultation, la plupart des patients présentaient des facteurs de risque de cholestase et de lithiase biliaire, tels que traitement préalable important, maladie grave ou alimentation exclusivement parentérale. Dans ce contexte, on ne peut exclure que des précipitations provoquées par Rocephin dans la vésicule biliaire jouent le rôle de facteur déclenchant ou de co-facteur.
  • +La ceftriaxone peut déloger la bilirubine de sa liaison à l'albumine sérique. Le traitement n'est donc pas indiqué chez le nouveau-né atteint d'une hyperbilirubinémie (voir «Contre-indications»).
  • +Surveillance des paramètres sanguins
  • +Insuffisance rénale
  • +
  • -La ceftriaxone ne doit être ni mélangée, ni administrée simultanément, à des solutions contenant des ions calcium, ni même lorsque les solutions sont administrées par deux canalisations de perfusion distinctes. Des cas de réactions fatales dues à la précipitation de sels calciques de ceftriaxone dans les reins et les poumons de nouveau-nés ont été décrits, y compris lorsque la ceftriaxone et les solutions calciques avaient été administrées par des canalisations séparées et à des moments différents. C'est pourquoi, on ne doit pas administrer par voie intraveineuse de solutions contenant des ions calcium à des nouveau-nés pendant au moins 48 heures suivant la dernière administration de Rocephin (voir «Contre-indications»).
  • +Nouveau-nés, enfants et adolescents
  • +La ceftriaxone ne doit être ni mélangée, ni administrée simultanément, à des solutions contenant des ions calcium, ni même lorsque les solutions sont administrées par deux tubulures de perfusion distinctes. Des cas de réactions fatales dues à la précipitation de sels calciques de ceftriaxone dans les reins et les poumons de nouveau-nés ont été décrits, y compris lorsque la ceftriaxone et les solutions calciques avaient été administrées par des tubulures séparées et à des moments différents. C'est pourquoi, on ne doit pas administrer par voie intraveineuse des solutions contenant des ions calcium à des nouveau-nés pendant au moins 48 heures suivant la dernière administration de Rocephin (voir «Contre-indications»).
  • +Précautions relatives à la lidocaïne (contenue dans le solvant pour l'injection i.m.)
  • +Le risque d'effets indésirables sévères causés par des anesthésiques locaux, tels que la lidocaïne, est accru dans les situations suivantes:
  • +·patients âgés
  • +·patients dont l'état général de santé est déficient
  • +·bloc AV (étant donné que les anesthésiques locaux peuvent entraîner un ralentissement la conduction nerveuse)
  • +·affections hépatiques graves
  • +·insuffisance rénale grave
  • +Dans ces cas, l'injection i.m. de Rocephin (avec solvant à base de lidocaïne) doit être réalisée avec la plus grande prudence.
  • +Les patients traités par des antiarythmiques de classe III (par ex. l'amiodarone) doivent être surveillés et un monitoring ECG doit être envisagé, car les effets cardiaques peuvent être additifs.
  • +Les injections de solutions contenant de la lidocaïne au niveau de la tête et de la nuque ayant été effectuées accidentellement dans une artère peuvent provoquer des symptômes au niveau du système nerveux central, même avec un dosage faible.
  • +
  • -Jusqu'à présent, l'injection simultanée de fortes doses de Rocephin et de diurétiques puissants tels que le furosémide n'a donné lieu à aucun trouble de la fonction rénale. Aucun effet de type disulfirame n'a pu être mis en évidence après que de l'alcool a été absorbé consécutivement à l'administration de Rocephin. La ceftriaxone ne contient pas de fraction N-méthylthiotétrazol, qui pourrait entraîner une intolérance à l'éthanol ainsi que des problèmes hémorragiques, comme c'est le cas avec certaines autres céphalosporines.
  • +Jusqu'à présent, l'injection simultanée de fortes doses de Rocephin et de diurétiques puissants tels que le furosémide n'a donné lieu à aucun trouble de la fonction rénale. Concernant une éventuelle augmentation de la toxicité rénale des aminosides lors d'une administration simultanée avec des céphalosporines, les données sont contradictoires. Dans de tels cas, les recommandations relatives à la surveillance des taux d'aminosides et de la fonction rénale doivent être scrupuleusement respectées dans le cadre de la pratique clinique. Toutefois, les deux préparations doivent être administrées séparément (voir «Incompatibilités»).
  • +Aucun effet «de type disulfirame» n'a pu être mis en évidence après que de l'alcool a été absorbé consécutivement à l'administration de Rocephin. La ceftriaxone ne contient pas de fraction N-méthylthiotétrazol, qui pourrait entraîner une intolérance à l'éthanol ainsi que des problèmes hémorragiques, comme c'est le cas avec certaines autres céphalosporines.
  • -Il n'existe aucune preuve d'une augmentation de la toxicité rénale des aminosides par la ceftriaxone. Les deux préparations doivent toutefois être administrées séparément (voir «Incompatibilités»).
  • -Après reconstitution des ampoules de Rocephin ou pour diluer une ampoule reconstituée en vue de son administration intraveineuse, il ne faut utiliser aucune solution contenant du calcium telle que les solutions de Ringer ou de Hartmann, en raison de la formation possible de précipités. Les précipités de calcium-ceftriaxone peuvent aussi se former lorsque la Rocephin est mélangée à des solutions contenant du calcium dans la même tubulure. La Rocephin ne doit pas être utilisée en même temps que des solutions de perfusion contenant du calcium, y compris des perfusions continues contenant du calcium avec une tubulure en Y, comme par ex. dans le cadre de nourriture parentérale. A l'exception des nouveau-nés, chez les autres patients la Rocephin et des solutions contenant du calcium peuvent toutefois être utilisées successivement, si les tubulures de perfusion sont soigneusement rincées avec une solution tolérée entre les perfusions. Dans les études in vitro réalisées sur le plasma des adultes et sur le sang du cordon ombilical de
  • -nouveau-nés, un risque élevé de précipités de calcium- ceftriaxone a été mis en évidence chez les nouveau-nés. (voir «Posologie/Mode d'emploi» et «Contre-indications»).
  • +Après reconstitution des ampoules de Rocephin ou pour diluer une ampoule reconstituée en vue de son administration intraveineuse, il ne faut utiliser aucune solution contenant du calcium, telle que les solutions de Ringer ou de Hartmann, en raison de la formation possible de précipités. Les précipités de calcium-ceftriaxone peuvent aussi se former lorsque Rocephin est mélangé à des solutions contenant du calcium dans la même tubulure. Rocephin ne doit pas être utilisé en même temps que des solutions de perfusion contenant du calcium, y compris des perfusions continues contenant du calcium avec une tubulure en Y, comme par ex. dans le cadre de nourriture parentérale. À l'exception des nouveau-nés, Rocephin et des solutions contenant du calcium peuvent toutefois être utilisés successivement chez les autres patients, si les tubulures de perfusion sont soigneusement rincées avec une solution tolérée entre les perfusions. Dans les études in vitro réalisées sur le plasma des adultes et sur le sang du cordon ombilical de nouveau-nés, un risque élevé de précipités de calcium-ceftriaxone a été mis en évidence chez les nouveau-nés (voir «Posologie/Mode d'emploi» et «Contre-indications»).
  • +Lors de l'administration simultanée de la ceftriaxone avec des antagonistes de la vitamine K, le risque d'hémorragie peut être augmenté.
  • +Durant et après le traitement par la ceftriaxone, un contrôle régulier des paramètres de la coagulation s'impose et la dose de l'anticoagulant doit être adaptée en conséquence (voir «Effets indésirables»).
  • +Interactions avec la lidocaïne (contenue dans le solvant pour l'injection i.m.)
  • +Interactions pharmacocinétiques: la lidocaïne est un substrat des enzymes CYP450, CYP1A2 et CYP3A4. Par conséquent le métabolisme de la lidocaïne peut être inhibé lors de l'administration concomitante d'inhibiteurs des CYP (par ex. itraconazole, voriconazole, fluconazole, clarithromycine, érythromycine, cimétidine) et renforcé lors de l'administration concomitante d'inducteurs enzymatiques (par ex. barbituriques, carbamazépine, phénytoïne, primidone, rifampicine).
  • +Interactions pharmacodynamiques: lors d'un traitement simultané par des principes actifs structurellement apparentés aux anesthésiques locaux de type amide (par ex. des antiarythmiques comme la mexilétine ou la tocaïnide), les effets toxiques systémiques peuvent s'additionner. L'injection i.m. de Rocephin (avec un solvant à base de lidocaïne) devrait par conséquent être effectuée avec une prudence particulière chez les patients traités par de tels médicaments.
  • +L'effet de myorelaxants peut être renforcé par la lidocaïne.
  • +Il est recommandé de consulter également l'information professionnelle des médicaments administrés simultanément.
  • +
  • -La ceftriaxone passe la barrière placentaire (voir sous «Pharmacocinétique: Distribution»). Aucune étude contrôlée n'a été effectuée dans le cadre de la grossesse. Bien que les études précliniques n'aient permis de déceler aucune propriété mutagène ou tératogène, la Rocephin ne doit être administrée pendant la grossesse - particulièrement au cours des trois premiers mois - que lorsqu'elle est formellement indiquée.
  • +La ceftriaxone passe la barrière placentaire (voir «Pharmacocinétique: distribution»). Aucune étude contrôlée n'a été effectuée dans le cadre de la grossesse. Bien que les études précliniques n'aient permis de déceler aucune propriété mutagène ou tératogène, Rocephin ne doit être administré pendant la grossesse, particulièrement au cours des trois premiers mois, que lorsqu'il est formellement indiqué.
  • +La lidocaïne (contenue dans le solvant pour l'injection i.m.) passe la barrière placentaire. Par conséquent, une injection i.m. de ceftriaxone est contre-indiquée pendant la grossesse (particulièrement durant les trois premiers mois). Si un traitement par Rocephin s'avère absolument indispensable, il faut recourir à l'administration d'une préparation sans lidocaïne.
  • +L'utilisation d'anesthésiques locaux, tels que la lidocaïne, durant l'accouchement peut provoquer des effets indésirables chez la mère et/ou l'enfant à naître (par ex. des bradycardies).
  • -Etant donné que la ceftriaxone est excrétée dans le lait maternel, même si ce n'est qu'en faible quantité, la préparation ne doit pas être utilisée pendant la période d'allaitement. Si un traitement s'avère absolument nécessaire, l'allaitement doit être interrompu.
  • +Étant donné que la ceftriaxone, même si ce n'est qu'en faible quantité, et la lidocaïne (contenue dans le solvant pour l'injection i.m.) sont excrétées dans le lait maternel, la préparation ne doit pas être utilisée durant la période d'allaitement. Si un traitement s'avère absolument nécessaire, l'allaitement doit être interrompu.
  • -Comme des effets indésirables tels que des vertiges sont possibles, l'aptitude à la conduite et à l'utilisation des machines peut être altérée par la Rocephin.
  • +Durant le traitement par Rocephin, des effets indésirables (par ex. des vertiges) susceptibles d'influencer l'aptitude à la conduite et à l'utilisation de machines peuvent se manifester (voir «Effets indésirables»). Les patients devraient faire preuve de prudence lorsqu'ils prennent le volant ou utilisent une machine.
  • -Pendant le traitement par la Rocephin, les effets indésirables suivants - qui se sont avérés réversibles soit spontanément soit après arrêt de la médication - ont été observés:
  • -Infections
  • -Rares: Mycoses du tractus génital, surinfections par des organismes non sensibles.
  • -Circulation sanguine et lymphatique
  • -Fréquents: Eosinophilie, leucopénie, granulopénie, anémie hémolytique, thrombopénie, prolongation du temps de thromboplastine.
  • -Rares: Augmentation de la créatinine sérique.
  • -Très rares: Troubles de la coagulation.
  • -Très rares, des cas isolés d'agranulocytose (<500/mm³) ont été signalés, la majorité d'entre eux après l'administration de doses totales de 20 g ou plus.
  • +Les effets indésirables typiques de l'administration systémique de la ceftriaxone et pouvant également se manifester lors de l'injection i.m. de la ceftriaxone (avec lidocaïne) sont énumérés ci-dessous en premier lieu. Le paragraphe suivant regroupe les effets indésirables observés lors de l'utilisation de la lidocaïne. Il n'existe pas de données spécifiques relatives à l'utilisation combinée de la ceftriaxone et de la lidocaïne.
  • +Les données servant à déterminer la fréquence des effets médicamenteux indésirables liés à la ceftriaxone proviennent d'études cliniques. Les catégories suivantes sont utilisées pour classifier la fréquence de survenue de ces effets: très fréquents (≥1/10); fréquents (<1/10, ≥1/100); occasionnels (<1/100, ≥1/1000); rares (<1/1000, ≥1/10'000); très rares (<1/10'000) et cas isolés.
  • +Les réactions indésirables à la ceftriaxone les plus fréquemment rapportées sont l'éosinophilie, la leucopénie, la thrombopénie, la diarrhée, l'exanthème et l'élévation des taux d'enzymes hépatiques.
  • +Ceftriaxone sans/avec lidocaïne (contenue dans le solvant pour l'injection i.m.)
  • +Pendant le traitement par Rocephin, les effets indésirables suivants, qui se sont avérés réversibles soit spontanément soit après arrêt de la médication, ont été observés:
  • +Infections et infestations
  • +Occasionnels: mycoses du tractus génital.
  • +Rares: colite pseudomembraneuse.
  • +Cas isolés: surinfections par des organismes non sensibles.
  • +Affections hématologiques et du système lymphatique
  • +Fréquents: éosinophilie, leucopénie, thrombopénie, prolongation du temps de thromboplastine.
  • +Occasionnels: granulocytopénie, anémie, coagulopathie, augmentation de la créatinine sérique.
  • +Des cas isolés d'agranulocytose (<500/mm³) ont été signalés, la majorité d'entre eux après l'administration de doses totales de 20 g ou plus.
  • -Troubles gastro-intestinaux
  • -Fréquents: Selles molles/diarrhée, nausées, vomissements, stomatite, glossite.
  • -Rares: Pancréatite, éventuellement causée par une obstruction des voies biliaires. La plupart des patients concernés présentaient des facteurs de risque de cholestase et de microlithiase biliaire comme p.ex. une intervention chirurgicale majeure, une maladie sévère ou une alimentation exclusivement parentérale. Il n'est pas exclu que la Rocephin puisse jouer un rôle dans la formation de précipités biliaires en tant que facteur déclenchant ou comme cofacteur.
  • -Très rares: Entérocolite pseudomembraneuse.
  • -Foie et vésicule biliaire
  • -Très fréquents: Précipitation symptomatique du sel calcique de ceftriaxone dans la vésicule biliaire de l'enfant, cholélithiase réversible chez l'enfant. Cette perturbation ne survient que très rarement chez l'adulte (voir «Mises en garde et précautions».
  • -Fréquents: Elévation des enzymes hépatiques dans le sérum (SGOT, SGPT, phosphatase alcaline).
  • -Troubles cutanés
  • -Fréquents: Exanthème, dermatite allergique, prurit, urticaire, œdème.
  • -Très rares: Des graves réactions cutanées (érythème multiforme, syndrome de Stevens-Johnson ou syndrome de Lyell/épidermolyse nécrosante suraiguë).
  • -Troubles rénaux et urinaires
  • -Rares: Oligurie.
  • -Très rares: Des précipités dans les reins, le plus souvent chez des enfants de plus de trois ans qui avaient reçu des doses quotidiennes élevées (≥80 mg/kg/jour, par exemple) ou des doses globales supérieures à 10 g, et qui présentaient en outre divers facteurs de risque (apport liquidien réduit, alitement, etc.). Cette manifestation peut être symptomatique ou asymptomatique et peut entraîner une insuffisance rénale; elle est réversible après arrêt du traitement par la Rocephin.
  • -Troubles généraux et réactions au site d'administration
  • -Rares: Céphalées, vertiges, fièvre, frissons, réactions anaphylactiques ou anaphylactoïdes.
  • -L'apparition des réactions inflammatoires de la paroi veineuse après administration i.v. Une injection lente (deux à quatre minutes) permet d'en réduire l'importance.
  • -L'injection intramusculaire sans solution de lidocaïne est douloureuse.
  • +Affections du système nerveux
  • +Occasionnels: céphalées, vertiges.
  • +Cas isolés: convulsions.
  • +Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
  • +Rares: bronchospasme.
  • +Affections gastro-intestinales
  • +Fréquents: diarrhée, selles molles.
  • +Occasionnels: nausées, vomissements.
  • +Très rares: entérocolite pseudomembraneuse.
  • +Cas isolés: pancréatite*, stomatite, glossite.
  • +* éventuellement causée par une obstruction des voies biliaires. La plupart des patients concernés présentaient des facteurs de risque de cholestase et de microlithiase biliaire comme p.ex. une intervention chirurgicale majeure, une maladie sévère ou une alimentation exclusivement parentérale. Il n'est pas exclu que Rocephin puisse jouer un rôle dans la formation de précipités biliaires en tant que facteur déclenchant ou comme co-facteur.
  • +Affections hépatobiliaires
  • +Très fréquents: précipitation symptomatique du sel calcique de ceftriaxone dans la vésicule biliaire de l'enfant, cholélithiase réversible chez l'enfant. Cette perturbation ne survient que très rarement chez l'adulte (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Fréquents: élévation des enzymes hépatiques dans le sérum (ALAT, ASAT, phosphatase alcaline).
  • +Rares: ictère nucléaire.
  • +Affections de la peau et du tissu sous-cutané
  • +Fréquents: exanthème, œdème.
  • +Occasionnels: prurit.
  • +Rares: urticaire.
  • +Cas isolés: pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), graves réactions cutanées (érythème multiforme, syndrome de Stevens-Johnson ou syndrome de Lyell/épidermolyse nécrosante suraiguë).
  • +Affections du rein et des voies urinaires
  • +Rares: oligurie, hématurie, glycosurie.
  • +Des précipités de ceftriaxone ont été observés au niveau des voies urinaires, principalement chez des enfants traités par des doses élevées (par exemple ≥80 mg/kg/jour ou doses totales de plus de 10 g) et présentant d'autres facteurs de risque (par ex. déshydratation, alitement, etc.). Cette manifestation collatérale peut être symptomatique ou asymptomatique et entraîner une obstruction de l'uretère ainsi qu'une insuffisance post-rénale aiguë, mais elle est généralement réversible après l'arrêt du traitement par Rocephin.
  • +Troubles généraux et anomalies au site d'administration
  • +Occasionnels: phlébite, douleurs au niveau du site d'injection, fièvre.
  • +Rares: œdème, frissons, réactions anaphylactiques ou anaphylactoïdes.
  • +Apparition de réactions inflammatoires de la paroi veineuse après administration i.v. Une injection lente (deux à quatre minutes) permet d'en réduire l'importance.
  • +Investigations
  • +Test de Coombs avec faux positif, test de galactosémie avec faux positif, résultat avec faux positif pour les méthodes non enzymatiques de mesure de la glycémie.
  • -Les quelques cas ayant eu une issue fatale, dont l'autopsie a mis en évidence du matériel cristallin dans les poumons et les reins concernaient des nouveau-nés qui avaient reçu de la Rocephin et des solutions contenant du calcium. Pour certains de ces cas, les mêmes tubulures avaient été utilisées pour la Rocephin et pour les solutions contenant du calcium, et dans certains cas, un précipité a été retrouvé dans la tubulure. Un cas mortel au moins a été rapporté chez un nouveau-né qui avait reçu à des moments distincts et dans des tubulures différentes de la Rocephin et des solutions contenant du calcium; chez ce nouveau-né, aucun matériel cristallin n'a été retrouvé à l'autopsie. Il n'existe aucun rapport comparable concernant des patients autres que des nouveau-nés. (voir aussi «Mises en garde et précautions»).
  • +Les quelques cas ayant eu une issue fatale, dont l'autopsie a mis en évidence du matériel cristallin dans les poumons et les reins concernaient des nouveau-nés qui avaient reçu Rocephin et des solutions contenant du calcium. Pour certains de ces cas, les mêmes tubulures avaient été utilisées pour administrer Rocephin et les solutions contenant du calcium, et dans certains cas, un précipité a été retrouvé dans la tubulure. Un cas mortel au moins a été rapporté chez un nouveau-né qui avait reçu à des moments distincts et dans des tubulures différentes Rocephin et des solutions contenant du calcium; chez ce nouveau-né, aucun matériel cristallin n'a été retrouvé à l'autopsie. Il n'existe aucun rapport comparable concernant des patients autres que des nouveau-nés (voir aussi «Mises en garde et précautions»).
  • +Lidocaïne (contenue dans le solvant pour l'injection i.m.)
  • +Affections du système immunitaire
  • +Rares: réactions anaphylactiques.
  • +Affections psychiatriques
  • +Fréquents: nervosité, anxiété, euphorie, confusion.
  • +Affections du système nerveux
  • +Fréquents: vertiges, paresthésie, somnolence, sensibilité au toucher, tremblements, dysarthrie, convulsions, perte de connaissance.
  • +Rares: neuropathie.
  • +Affections oculaires
  • +Fréquents: vision floue, diplopie.
  • +Affections de l'oreille et du labyrinthe
  • +Fréquents: acouphènes.
  • +Occasionnels: hyperacousie.
  • +Affections cardiaques
  • +Fréquents: bradycardie, hypotension, hypertension.
  • +Rares: arythmies, collapsus cardiovasculaire, arrêt cardiaque.
  • +Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
  • +Fréquents: dépression respiratoire, arrêt respiratoire.
  • +Affections gastro-intestinales
  • +Fréquents: nausées, vomissements.
  • +Affections de la peau et du tissu sous-cutané
  • +Fréquence inconnue: lésions cutanées, urticaire.
  • +Affections musculo-squelettiques et systémiques
  • +Fréquents: tressaillements musculaires.
  • +Troubles généraux et anomalies au site d'administration
  • +Fréquents: œdèmes, sensation de froid et/ou de chaleur.
  • +
  • -En cas de surdosage, la concentration plasmatique du produit ne sera pas réduite par hémodialyse ou dialyse péritonéale. Le traitement du surdosage doit être symptomatique.
  • +Ceftriaxone:
  • +Des concentrations plasmatiques trop élevées de ceftriaxone ne peuvent pas être réduites par hémodialyse ou dialyse péritonéale. Des mesures symptomatiques sont recommandées pour le traitement des patients en cas de surdosage.
  • +Lidocaïne (contenue dans le solvant pour l'injection i.m.):
  • +Les réactions toxiques lors d'un surdosage de lidocaïne touchent principalement le système nerveux central et le système cardiovasculaire. La toxicité nerveuse centrale se manifeste progressivement, c'est-à-dire que la gravité des symptômes augmente continuellement.
  • +Lors d'une injection intravasculaire accidentelle, les symptômes décrits ci-après se font ressentir immédiatement (soit en l'espace de 1 à 3 minutes), alors qu'en cas de surdosage, ils ne se manifestent qu'après un délai de 20 à 30 minutes.
  • +Les symptômes précoces d'un surdosage sont les suivants: bâillements, paresthésies (surtout péribuccales), obnubilation, agitation, sensation de vertige, acouphènes, hyperacousie, troubles de la vision, dysarthrie et ataxie, de même que nausées et vomissements. En cas d'intoxications de sévérité moyenne, des tressaillements ou des spasmes musculaires, puis des crises d'épilepsie généralisées, peuvent survenir, éventuellement suivies d'une perte de conscience, d'une dépression respiratoire et d'un coma.
  • +Dans les cas sévères, des effets sur le système cardiovasculaire peuvent en outre être observés (généralement uniquement après l'apparition de symptômes du système nerveux central). Chute de la tension artérielle, bradycardie et arythmies en sont les symptômes. Les intoxications très graves peuvent entraîner un bloc AV complet et un arrêt cardiovasculaire.
  • +Dès l'apparition de signes de toxicité systémique aiguë, l'injection doit être interrompue immédiatement. Il n'existe pas d'antidote spécifique, le traitement du surdosage est symptomatique. En cas d'arrêt cardiovasculaire, une réanimation cardio-pulmonaire rapide est indiquée, avec traitement de l'acidose.
  • -La ceftriaxone est généralement active à l'égard des micro-organismes suivants, tant in vitro qu'en clinique lors d'infections (voir sous «Indications/Possibilités d'emploi»):
  • +La ceftriaxone est généralement active à légard des micro-organismes suivants, tant in vitro quen clinique lors dinfections (voir sous «Indications/Possibilités demploi»):
  • - CMI50* (en mg/l) CMI90** (en mg/l)
  • +CMI50* (en mg/l) CMI90** (en mg/l)
  • -*CMI50 = concentration minimale inhibitrice à l'égard de 50% des souches testées.
  • -**CMI90 = concentration minimale inhibitrice à l'égard de 90% des souches testées.
  • +* CMI50 = concentration minimale inhibitrice à l'égard de 50% des souches testées.
  • +** CMI90 = concentration minimale inhibitrice à l'égard de 90% des souches testées.
  • - CMI50 (en mg/l) CMI90 (en mg/l)
  • +CMI50 (en mg/l) CMI90 (en mg/l)
  • -
  • - CMI50 (en mg/l) CMI90 (en mg/l)
  • +CMI50 (en mg/l) CMI90 (en mg/l)
  • -La sensibilité à la ceftriaxone peut être déterminée par le test de diffusion (avec disque) ou par le test de dilution (gélose ou bouillon), des techniques standardisées étant utilisées pour la détermination de la résistance, telles celles recommandées par le Clinical and Laboratory Standards (CLSI). En ce qui concerne la ceftriaxone, le CLSI a fixé les valeurs limites suivantes pour l'interprétation des tests :
  • +La sensibilité à la ceftriaxone peut être déterminée par le test de diffusion (avec disque) ou par le test de dilution (gélose ou bouillon), des techniques standardisées étant utilisées pour la détermination de la résistance, telles celles recommandées par le Clinical and Laboratory Standards (CLSI). En ce qui concerne la ceftriaxone, le CLSI a fixé les valeurs limites suivantes pour l'interprétation des tests:
  • -1) Quelques isolats de ces espèces sont résistants à la ceftriaxone par suite d'une dérépression des β-lactamases chromosomiques.
  • -2) Quelques isolats de Klebsiella pneumoniae sont résistants à la ceftriaxone par suite de la production de β-lactamases, d'origine plasmidique.
  • +1) Quelques isolats de ces espèces sont résistants à la ceftriaxone par suite dune dérépression des b-lactamases chromosomiques.
  • +2) Quelques isolats de Klebsiella pneumoniae sont résistants à la ceftriaxone par suite de la production de b-lactamases, dorigine plasmidique.
  • -
  • -A peu d'exceptions près, les isolats cliniques de Pseudomonas aeruginosa sont résistants à la ceftriaxone.
  • +À peu d'exceptions près, les isolats cliniques de Pseudomonas aeruginosa sont résistants à la ceftriaxone.
  • +Lidocaïne:
  • +La lidocaïne (contenue dans le solvant pour l'injection i.m.) est un anesthésique local de type anilide, doté d'une entrée en action rapide et d'une durée d'action moyenne. Elle provoque un blocage réversible de la conduction nerveuse à proximité du site de l'injection. L'effet anesthésique local se produit quelques minutes après une injection intramusculaire de Rocephin et dure de 45 à 60 minutes.
  • +
  • -La ceftriaxone témoigne d'une cinétique non linéaire. Tous les paramètres pharmacocinétiques, à l'exception de la demi-vie d'élimination, sont dose-dépendants lorsque l'on considère la concentration totale (ceftriaxone libre et ceftriaxone liée aux protéines).
  • +La ceftriaxone témoigne d'une cinétique non linéaire. Tous les paramètres pharmacocinétiques, à l'exception de la demi-vie d'élimination, sont dose-dépendants lorsque l'on considère la concentration totale (ceftriaxone libre et ceftriaxone liée aux protéines), et augmentent de manière proportionnellement inférieure à la dose. La non-linéarité s'explique par la saturation de la liaison aux protéines plasmatiques et est de ce fait déterminée en fonction de la ceftriaxone plasmatique totale, et non de la ceftriaxone libre (non liée).
  • -Lors de l'injection i.m. de 1 g de ceftriaxone, une concentration plasmatique maximale de 81 mg/l a été atteinte après 2-3 heures. Lors de la perfusion i.v. d'une dose unique de 1 g, on a obtenu après 30 minutes une concentration de 168,1 ± 28,2 mg/l. Lors de la perfusion i.v. d'une dose unique de 2 g, la concentration obtenue après 30 minutes était de 256,9 ± 16,8 mg/l.
  • +Lors de l'injection i.m. de 1 g de ceftriaxone, une concentration plasmatique maximale de 81 mg/l a été atteinte après 2 à 3 heures. Lors de la perfusion i.v. d'une dose unique de 1 g, on a obtenu après 30 minutes une concentration de 168,1 ± 28,2 mg/l. Lors de la perfusion i.v. d'une dose unique de 2 g, la concentration obtenue après 30 minutes était de 256,9 ± 16,8 mg/l.
  • +Après l'administration intraveineuse d'un bolus de 500 mg et de 1 g de ceftriaxone, les concentrations maximales moyennes de ceftriaxone dans le plasma s'élèvent à env. 120 et 200 mg/l, respectivement. Après une perfusion intraveineuse de 500 mg, 1 g et 2 g de ceftriaxone, la concentration plasmatique de ceftriaxone s'élève à env. 80, 150 et 250 mg/l, respectivement. Après une injection intramusculaire, la concentration maximale moyenne de ceftriaxone dans le plasma correspond à environ la moitié d'une dose équivalente administrée par voie intraveineuse.
  • +
  • -Lors d'administration intraveineuse, la ceftriaxone diffuse rapidement dans le liquide interstitiel, où des concentrations bactéricides à l'égard des germes sensibles persistent pendant plus de 24 heures.
  • -Après administration d'une dose de 1-2 g, la ceftriaxone témoigne d'une bonne pénétration dans les tissus et les liquides biologiques; des concentrations supérieures aux concentrations minimales inhibitrices requises à l'égard de la plupart des germes pathogènes ont été mesurées pendant plus de 24 heures dans plus de 60 tissus et liquides biologiques, dont les poumons, le coeur, les voies biliaires, le foie, l'oreille moyenne, la muqueuse nasale, les os, les liquides céphalorachidien, pleural et prostatique ainsi que la synovie.
  • -La ceftriaxone se lie de manière réversible à l'albumine, et la liaison diminue au fur et à mesure que la concentration augmente. Ainsi, de 95% à une concentration plasmatique inférieure à 100 mg/l, la liaison passe à 85% pour une concentration de 300 mg/l. Du fait de la moindre teneur du liquide interstitiel en albumine, la fraction de ceftriaxone libre y est plus élevée que dans le plasma.
  • -La ceftriaxone passe dans les méninges enflammées des nouveau-nés, des petits enfants et des enfants. Dans le liquide céphalo-rachidien (LCR), sa concentration maximale est atteinte environ 4 heures après administration i.v. et s'élève en moyenne à 18 mg/l à la posologie de 50-100 mg/kg. La concentration moyenne dans le LCR correspond à 17% de la concentration plasmatique lors de méningite bactérienne et à 4% lors de méningite aseptique. 24 heures après l'injection i.v. de doses de Rocephin correspondant à 50-100 mg par kg de poids corporel, des concentrations supérieures à 1,4 mg de ceftriaxone par litre ont été mesurées dans le LCR.
  • -Chez les adultes souffrant de méningite, l'administration de 50 mg par kg entraîne en l'espace de 2 à 24 heures des concentrations dans le LCR qui sont plusieurs fois supérieures aux concentrations minimales inhibitrices requises à l'égard des germes les plus fréquents de la méningite.
  • -La ceftriaxone passe la barrière placentaire. La ceftriaxone est excrétée en faible quantité dans le lait maternel (3-4% de la concentration plasmatique chez la mère après 4-6 heures).
  • +Lors d'une administration intraveineuse, la ceftriaxone diffuse rapidement dans le liquide interstitiel, où des concentrations bactéricides à l'égard des germes sensibles persistent pendant plus de 24 heures.
  • +Après administration d'une dose de 1 à 2 g, la ceftriaxone témoigne d'une bonne pénétration dans les tissus et les liquides biologiques; des concentrations supérieures aux concentrations minimales inhibitrices requises à l'égard de la plupart des germes pathogènes ont été mesurées pendant plus de 24 heures dans plus de 60 tissus et liquides biologiques, dont les poumons, le cœur, les voies biliaires, le foie, l'oreille moyenne, la muqueuse nasale, les os, les liquides céphalorachidien, pleural et prostatique, ainsi que la synovie.
  • +La ceftriaxone se lie de manière réversible à l'albumine. La liaison aux protéines plasmatiques s'élève à 95% environ pour des concentrations plasmatiques inférieures à 100 mg/l. La liaison est soumise à une cinétique de saturation et la fraction liée diminue au fur et à mesure que la concentration augmente (jusqu'à 85% pour une concentration plasmatique de 300 mg/l).
  • +Pénétration dans certains tissus
  • +La ceftriaxone traverse les membranes du cerveau et de la moelle épinière (méninges). La pénétration est maximale lorsque les méninges sont enflammées. Les concentrations maximales moyennes de ceftriaxone dans le liquide céphalo-rachidien de patients atteints de méningite bactérienne atteignent jusqu'à 25% de la concentration plasmatique, contre 2% de la concentration plasmatique chez des sujets sans inflammation des méninges. Les concentrations maximales de ceftriaxone dans le liquide céphalo-rachidien sont atteintes environ 4 à 6 heures après l'injection intraveineuse.
  • +La ceftriaxone passe la barrière placentaire. La ceftriaxone est excrétée en faible quantité dans le lait maternel (3 à 4% de la concentration plasmatique chez la mère après 4 à 6 heures).
  • -Elimination
  • +Élimination
  • -La ceftriaxone est éliminée sous forme inchangée à raison de 50-60% par les reins et de 40-50% avec la bile.
  • +La ceftriaxone est éliminée sous forme inchangée à raison de 50-60% par les reins et de 40-50% par la bile.
  • -Chez le nouveau-né, l'élimination s'effectue à 70% environ par voie rénale.
  • -Chez le nourrisson de moins de huit jours ainsi que chez les personnes de plus de 75 ans, la demi-vie plasmatique moyenne est environ 2-3 fois plus longue que chez l'adulte jeune en bonne santé.
  • -Chez les patients présentant une insuffisance rénale ou un trouble de la fonction hépatique d'intensité faible à modérée, la pharmacocinétique de la ceftriaxone n'est que peu modifiée et la demi-vie d'élimination n'est que légèrement prolongée. Lorsque seule la fonction rénale est perturbée, il y a une augmentation de l'élimination de la ceftriaxone par voie biliaire; en revanche, si seule la fonction hépatique est perturbée, l'élimination par voie rénale augmente.
  • +Enfants
  • +La demi-vie de la ceftriaxone est prolongée chez le nouveau-né. Dans les 14 premiers jours suivant la naissance, la concentration de la ceftriaxone libre peut continuer à augmenter sous l'influence de facteurs tels qu'une diminution de la filtration glomérulaire et une modification de la liaison aux protéines. Chez les enfants, la demi-vie est moins élevée que chez le nouveau-né ou chez l'adulte.
  • +La clairance plasmatique et le volume de distribution de la ceftriaxone totale sont plus élevés chez les nouveau-nés, les nourrissons et les enfants que chez les adultes.
  • +Patients âgés
  • +Chez les personnes de plus de 75 ans, la demi-vie plasmatique moyenne est environ 2 à 3 fois plus longue que chez le jeune adulte en bonne santé.
  • +Patients présentant des troubles de la fonction rénale ou hépatique
  • +Chez les patients présentant une insuffisance rénale ou un trouble de la fonction hépatique d'intensité faible à modérée, la pharmacocinétique de la ceftriaxone n'est que peu modifiée. La demi-vie plasmatique augmente légèrement (moins du double), même chez les patients dont la fonction hépatique est fortement altérée.
  • +L'augmentation modérée de la demi-vie chez les patients présentant des troubles de la fonction rénale s'explique par une augmentation compensatoire de la clairance extrarénale de la ceftriaxone totale due à une diminution de la liaison aux protéines.
  • +Chez les patients présentant des troubles de la fonction hépatique, la demi-vie d'élimination de la ceftriaxone n'est pas prolongée, car il se produit une augmentation compensatoire de la clairance rénale. L'augmentation de la fraction plasmatique libre de la ceftriaxone constitue un autre facteur contribuant à l'augmentation paradoxale observée de la clairance totale du médicament. L'augmentation de la clairance totale entraîne également une augmentation du volume de distribution.
  • +Lidocaïne (contenue dans le solvant pour l'injection i.m.), description de la pharmacocinétique à titre de substance unique
  • +Absorption
  • +La lidocaïne est absorbée rapidement, cependant le taux d'absorption dépend de la vascularisation du site d'injection.
  • +Distribution
  • +La liaison aux protéines plasmatiques de la lidocaïne dépend de la concentration. La liaison diminue au fur et à mesure que la concentration augmente. Pour une concentration de 1 à 5 µg/ml, la liaison de la lidocaïne aux protéines est de 60 à 80 %. Le volume de distribution à l'état d'équilibre est de 91 litres.
  • +La lidocaïne traverse la barrière placentaire. Chez le fœtus, les concentrations totales sont toutefois plus faibles que chez la mère, car la liaison aux protéines plasmatiques chez le fœtus est inférieure à celle de la mère.
  • +La lidocaïne passe en petites quantités dans le lait maternel.
  • +Métabolisme
  • +La lidocaïne est principalement métabolisée dans le foie à l'aide de plusieurs enzymes CYP450 (par ex. CYP3A4 et CYP1A2). Les principaux métabolites de la lidocaïne sont le mono-éthyl-glycine-xylidide, le glycine-xylidide, la 2,6-diméthylaniline et la 4-hydroxy-2,6-diméthylaniline. Le mono-éthyl-glycine-xylidide et le glycine-xylidide possèdent une activité pharmacologique, celle-ci est toutefois plus faible que celle de la substance mère.
  • +Élimination
  • +L'élimination de la lidocaïne se fait principalement par voie rénale, et environ 73% de la dose administrée se retrouve dans les urines sous la forme du métabolite 4-hydroxy-2,6-diméthylaniline. Seuls 3% de la lidocaïne sont éliminés par les reins sous forme inchangée.
  • +La clairance plasmatique de la lidocaïne après l'injection d'un bolus intraveineux est de 9 à 10 ml/min/kg.
  • +Après l'injection d'un bolus intraveineux de lidocaïne, la demi-vie d'élimination était de 1,5 à 2 heures, celle des métabolites actifs pouvait atteindre 10 heures. Lors d'une administration à plus long terme, il peut se produire une accumulation de glycine-xylidide.
  • +Cinétique pour certains groupes de patients
  • +Population pédiatrique: la demi-vie d'élimination chez les nouveau-nés atteint environ le double (3,2 heures) de celle observée chez les adultes.
  • +Troubles de la fonction hépatique: chez des patients présentant des troubles de la fonction hépatique, la demi-vie de la lidocaïne était prolongée d'un facteur trois environ après une administration intraveineuse.
  • +Troubles de la fonction rénale: des troubles de la fonction rénale d'intensité légère à modérée (Clcr 30 à 60 ml/min) n'affectent pas la pharmacocinétique de la lidocaïne, mais ils peuvent renforcer l'accumulation du métabolite glycine-xylidide. Chez des patients présentant une insuffisance rénale sévère (Clcr <30 ml/min), la clairance de la lidocaïne était réduite environ de moitié et la demi-vie était augmentée à peu près d'un facteur deux.
  • +La lidocaïne est dialysable.
  • -Tératogénicité
  • -Aucun effet embryotoxique ou tératogène de la Rocephin n'a pu être mis en évidence au cours des études chez la souris, le rat et le singe.
  • +Ceftriaxone
  • +Toxicité pour la reproduction
  • +Dans le cadre d'études réalisées sur des souris, des rats et des singes, aucun effet embryotoxique ou tératogène n'a pu être mis en évidence.
  • +Lidocaïne (contenue dans le solvant pour l'injection i.m.)
  • +Mutagénicité, cancérogénicité
  • +La lidocaïne n'a pas montré de potentiel génotoxique dans le cadre d'études portant sur la mutagénicité. Certains éléments indiquent toutefois que le métabolite 2,6-xylidine possède des propriétés mutagènes et a un potentiel tumorigène (tumeurs situées principalement dans la cavité nasale). La pertinence de ces observations pour l'être humain n'est pas élucidée. Par conséquent, la lidocaïne ne devrait pas être administrée à long terme à des doses élevées.
  • +Toxicité pour la reproduction
  • +Dans le cadre d'une étude menée sur des rats mâles et femelles, ceux-ci ont reçu quotidiennement 30 mg/kg de lidocaïne par voie orale durant 8 mois. Jusqu'au sevrage des petits, aucun élément indiquant une toxicité pour la reproduction n'a été mis en évidence.
  • -La Rocephin ne doit pas être ajoutée à des solutions contenant du calcium, telles les solutions de Hartmann et de Ringer.
  • +Rocephin ne doit pas être ajouté à des solutions contenant du calcium, telles les solutions de Hartmann et de Ringer.
  • -La Rocephin ne peut être mélangée qu'aux médicaments mentionnés sous «Remarques concernant la manipulation».
  • +Rocephin ne peut être mélangé qu'aux médicaments mentionnés sous «Remarques concernant la manipulation».
  • -Chez des patients traités par la Rocephin, le test de Coombs peut donner des résultats faussement positifs dans de rares cas. Comme d'autres antibiotiques, la Rocephin peut conduire à des résultats faussement positifs lors des tests de galactosémie.
  • -De même, les méthodes non enzymatiques de détermination du glucose dans l'urine peuvent donner des résultats faussement positifs. C'est pourquoi toute détermination de la glucosurie effectuée pendant le traitement par la Rocephin doit l'être selon une méthode enzymatique.
  • -Conservation
  • -Le médicament ne peut être utilisé que jusqu'à la date indiquée sur le récipient par EXP.
  • -Les solutions reconstituées conservent leur stabilité physique et chimique jusqu'à 6 heures à température ambiante (ou jusqu'à 24 heures au réfrigérateur à 2-8 °C).
  • +Chez des patients traités par Rocephin, le test de Coombs peut donner des résultats faussement positifs. Comme d'autres antibiotiques, Rocephin peut conduire à des résultats faussement positifs lors des tests de galactosémie.
  • +De même, les méthodes non enzymatiques de détermination du glucose dans l'urine peuvent donner des résultats faussement positifs. C'est pourquoi toute détermination de la glycosurie effectuée pendant le traitement par Rocephin doit l'être selon une méthode enzymatique.
  • +Sous l'effet de la ceftriaxone, certains systèmes de mesure de la glycémie peuvent indiquer à tort une valeur trop basse de la glycémie. Le mode d'emploi du système de mesure concerné doit être pris en compte. Le cas échéant, des méthodes de mesure alternatives doivent être employées.
  • +Stabilité
  • +Le médicament ne peut être utilisé que jusqu'à la date indiquée sur le récipient par la mention «EXP».
  • +Les solutions reconstituées conservent leur stabilité physique et chimique jusqu'à 6 heures à température ambiante (ou jusqu'à 24 heures au réfrigérateur à 2-8° C).
  • -Pour l'injection i.m., dissoudre la Rocephin à raison de 1 g dans 3,5 ml d'une solution de lidocaïne à 1% et l'injecter profondément dans une zone musculaire relativement étendue. Il est recommandé de ne pas injecter plus de 1 g au même endroit.
  • -La solution contenant de la lidocaïne ne doit jamais être injectée par voie intraveineuse.
  • +Pour l'injection i.m., dissoudre Rocephin à raison de 1 g dans 3,5 ml d'une solution de lidocaïne à 1% et l'injecter profondément dans une zone musculaire relativement étendue. Il est recommandé de ne pas injecter plus de 1 g au même endroit.
  • +La solution contenant de la lidocaïne ne doit jamais être injectée par voie intraveineuse (voir «Contre-indications»).
  • -Pour l'injection i.v., dissoudre la Rocephin à raison de 0,5 g dans 5 ml, ou encore à raison de 1 g dans 10 ml d'eau pour préparations injectables. L'injection intraveineuse doit être effectuée en l'espace de deux à quatre minutes.
  • +Pour l'injection i.v., dissoudre Rocephin à raison de 0,5 g dans 5 ml, ou encore à raison de 1 g dans 10 ml d'eau pour préparations injectables. L'injection intraveineuse doit être effectuée en l'espace de deux à quatre minutes.
  • -Par suite d'incompatibilités éventuelles, les solutions contenant de la Rocephin ne doivent pas être mélangées ou associées à des solutions contenant d'autres antibiotiques, ni être diluées dans des solutés autres que ceux mentionnés précédemment.
  • +Par suite d'incompatibilités éventuelles, les solutions contenant Rocephin ne doivent pas être mélangées ou associées à des solutions contenant d'autres antibiotiques, ni être diluées dans des solutés autres que ceux mentionnés précédemment.
  • -Après reconstitution des ampoules de Rocephin ou pour diluer une ampoule reconstituée en vue de son administration intraveineuse, il ne faut utiliser aucune solution contenant du calcium telle que les solutions de Ringer ou de Hartmann, en raison de la formation possible de précipités. Les précipités de calcium-ceftriaxone peuvent aussi se former lorsque la Rocephin est mélangée à des solutions contenant du calcium dans la même tubulure. La Rocephin ne doit pas être utilisée en même temps que des solutions de perfusion contenant du calcium, y compris des perfusions continues contenant du calcium avec une tubulure en Y, comme par ex. dans le cadre de nourriture parentérale. A l'exception des nouveau-nés, chez les autres patients la Rocephin et des solutions contenant du calcium peuvent toutefois être utilisées successivement, si les tubulures de perfusion sont soigneusement rincées avec une solution tolérée entre les perfusions (voir «Interactions» avec les autres médicaments et autres formes d'interactions).
  • -Elimination des médicaments non utilisés ou périmés
  • +Après reconstitution des ampoules de Rocephin ou pour diluer une ampoule reconstituée en vue de son administration intraveineuse, il ne faut utiliser aucune solution contenant du calcium telle que les solutions de Ringer ou de Hartmann, en raison de la formation possible de précipités. Les précipités de calcium-ceftriaxone peuvent aussi se former lorsque Rocephin est mélangé à des solutions contenant du calcium dans la même tubulure. Rocephin ne doit pas être utilisé en même temps que des solutions de perfusion contenant du calcium, y compris des perfusions continues contenant du calcium avec une tubulure en Y, comme par ex. dans le cadre de nourriture parentérale. À l'exception des nouveau-nés, Rocephin et des solutions contenant du calcium peuvent toutefois être utilisés successivement chez les autres patients, si les tubulures de perfusion sont soigneusement rincées avec une solution tolérée entre les perfusions (voir «Interactions» avec les autres médicaments et autres formes d'interactions).
  • +Élimination des médicaments non utilisés ou périmés
  • -Février 2010.
  • +Août 2016.
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