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Accueil - Information professionnelle sur Rapifen - Changements - 04.09.2024
16 Changements de l'information professionelle Rapifen
  • -Natrii chloridum, (3,54 mg de sodium par ml), Aqua ad iniectabilia.
  • +Natrii chloridum (3,54 mg de sodium par ml), Aqua ad iniectabilia.
  • +Objectifs thérapeutiques et interruption du traitement
  • +Avant le début du traitement avec Rapifen, on conviendra avec le patient, conformément aux directives pour le traitement de la douleur, d'une stratégie de traitement qui inclut la durée du traitement et les objectifs thérapeutiques.
  • +Pendant le traitement, il faudra qu'il y ait un contact régulier entre le médecin et le patient, pour évaluer la nécessité d'une poursuite du traitement, pour envisager un arrêt du médicament et, le cas échéant, pour ajuster la posologie. Si un patient ne nécessite plus la poursuite du traitement avec Rapifen, il peut s'avérer opportun de réduire progressivement la dose, afin d'éviter des symptômes de sevrage (voir la rubrique «Mises en garde et précautions»). En cas de contrôle insuffisant de la douleur, on envisagera la possibilité d'une accoutumance (tolérance) et d'une progression de la maladie de base (voir la rubrique «Mises en garde et précautions»).
  • +
  • -Comme tous les opioïdes puissants, Rapifen provoque une dépression respiratoire dépendante de la dose, qu'un antagoniste spécifique des opioïdes (p.ex. naloxone) peut traiter. Noter cependant que la dépression respiratoire peut durer plus longtemps que l'action de l'antagoniste. Elle peut aussi, en cas d'analgésie profonde, se prolonger dans la phase post-opératoire ou s'y manifester à nouveau. C'est pourquoi il est nécessaire de surveiller sans relâche les patients et de disposer d'un antimorphinique comme d'un équipement de réanimation
  • -Toute hyperventilation pendant l'anesthésie peut influer sur la respiration en phase post-opératoire.
  • -Risque lors de l'utilisation concomitante de principes actifs exerçant un effet dépresseur sur le système nerveux central (SNC), notamment les benzodiazépines ou des médicaments apparentés
  • -L'utilisation concomitante de Rapifen et de substances exerçant un effet dépresseur sur le SNC, en particulier de benzodiazépines ou de médicaments apparentés, chez des patients respirant spontanément implique un risque accru de dépression respiratoire, de sédation profonde, de coma et de décès. Si l'on décide d'administrer Rapifen en même temps qu'une substance exerçant un effet dépresseur sur le SNC, en particulier une benzodiazépine ou un médicament apparenté, il convient d'administrer la dose efficace la plus faible des deux médicaments pendant une durée d'administration simultanée aussi courte que possible. Les patients doivent faire l'objet d'une surveillance étroite pour détecter des signes et des symptômes de dépression respiratoire et de sédation profonde. À cet égard, il est formellement recommandé d'informer les patients et leurs soignants d'être attentifs à ces symptômes (voir «Interactions»).
  • -Tolérance et trouble de la consommation d'opioïdes (abus et dépendance)
  • -L'administration répétée d'opioïdes peut entraîner une tolérance,
  • -une dépendance physique et psychique et un trouble de la consommation d'opioïdes (Opioid Use Disorder, OUD).
  • -L'abus ou le mauvais usage intentionnel d'opioïdes peut entraîner un surdosage et/ou la mort. Le risque de développer un OUD est accru chez les patients ayant des antécédents personnels ou familiaux (parents ou fratrie) d'abus de substance (y compris l'alcoolisme), chez les consommateurs de tabac ou chez les patients ayant des antécédents d'autres troubles psychiques (p.ex. dépressions sévères, états anxieux et troubles de la personnalité).
  • -Syndrome de sevrage néonatal
  • -Lors d'une utilisation chronique d'opioïdes pendant la grossesse, le risque existe qu'un syndrome de sevrage néonatal se manifeste (voir «Grossesse»).
  • +Comme avec tous les opioïdes, il y a un risque de dépression respiratoire cliniquement significative en lien avec l'utilisation de Rapifen. Si elle n'est pas immédiatement détectée et traitée, une dépression respiratoire peut entraîner un arrêt respiratoire et la mort. Le traitement de la dépression respiratoire inclut, en fonction de l'état clinique du patient, une étroite surveillance, des mesures de soutien et l'administration d'antagonistes des opioïdes. Une dépression respiratoire sévère, engageant le pronostic vital voire mortelle, peut survenir à tout moment du traitement, le risque étant le plus élevé au début du traitement ou après une augmentation de la dose.
  • +Dans l'analgésie profonde, la dépression respiratoire peut persister jusqu'à la phase postopératoire ou réapparaître pendant cette phase. Par conséquent, les patients doivent être surveillés en continu et un équipement de réanimation et un antagoniste des opioïdes doivent être disponibles.
  • +L'hyperventilation pendant l'anesthésie peut influencer la ventilation postopératoire.
  • +Troubles respiratoires du sommeil
  • +Les opioïdes peuvent provoquer des troubles respiratoires du sommeil, notamment une apnée centrale du sommeil (ACS) et une hypoxémie du sommeil. L'utilisation d'opioïdes est associée à une élévation du risque d'apnée centrale du sommeil.
  • +Chez les patients qui souffrent d'apnée centrale du sommeil, on envisagera une diminution de la dose totale d'opioïdes.
  • +Utilisation concomitante de substances ayant un effet dépresseur sur le système nerveux central
  • +L'utilisation concomitante d'opioïdes et de benzodiazépines ou d'autres agents dépresseurs du système nerveux central peut entraîner une sédation profonde, une dépression respiratoire, un coma et la mort.
  • +En raison de ces risques, des opioïdes et des benzodiazépines ou d'autres médicaments dépresseurs du système nerveux central ne doivent être administrés simultanément qu'à des patients pour lesquels aucune option thérapeutique alternative n'entre en ligne de compte. S'il est décidé de prescrire Rapifen en même temps que des benzodiazépines ou d'autres médicaments dépresseurs du SNC, on choisira la dose efficace la plus faible de chaque médicament, que l'on administrera pendant la durée la plus courte possible d'utilisation concomitante. On surveillera étroitement les patients afin de détecter tout signe et symptôme de dépression respiratoire et de sédation (voir la rubrique «Interactions»)
  • +Dépendance médicamenteuse et potentiel d'abus
  • +L'utilisation répétée d'opioïdes peut entraîner le développement d'une tolérance et d'une dépendance physique et/ou psychologique. Après une utilisation d'opioïdes, une dépendance iatrogène peut se manifester. Rapifen peut, comme d'autres opioïdes, faire l'objet d'abus et il faut surveiller chez tous les patients qui reçoivent des opioïdes l'apparition de signes d'abus et de dépendance. Les patients qui présentent un risque accru d'abus d'opioïdes peuvent tout de même être traités de façon appropriée avec des opioïdes; on soumettra toutefois ces patients à une surveillance additionnelle afin de détecter d'éventuels signes de mésusage, d'abus ou de dépendance.
  • +L'utilisation répétée de Rapifen peut entraîner un trouble de la consommation des opioïdes. L'abus ou le mésusage intentionnel de Rapifen peuvent entraîner un surdosage et/ou la mort. Le risque de développer un trouble de la consommation d'opioïdes est élevé chez les patients ayant des antécédents personnels ou familiaux (parents ou fratrie) d'abus de substance (y compris l'alcoolisme), chez les consommateurs de tabac ou chez les patients ayant des antécédents d'autres troubles psychiques (p.ex. dépressions sévères, troubles anxieux et troubles de la personnalité). On surveillera chez ces patients l'apparition de signes de comportement addictif (drug-seeking behaviour) (p.ex. une demande prématurée de renouvellement d'ordonnances). Cette surveillance inclut également la vérification d'opioïdes et de médicaments psychoactifs (tels que des benzodiazépines) utilisés de façon concomitante. Chez les patients qui présentent des signes de trouble de la consommation d'opioïdes, on envisagera une consultation auprès d'un spécialiste des addictions.
  • +Exposition accidentelle
  • +Les patients et leurs soignants doivent être informés du fait que Rapifen contient une quantité d'un principe actif qui peut être mortelle, ceci s'applique en particulier pour les enfants. Les patients et leurs soignants doivent être instruits de conserver toutes les unités de dose hors de la portée des enfants et d'éliminer les unités de dose entamées ou non utilisées conformément à la réglementation.
  • +Syndrome de sevrage des opioïdes chez le nouveau-né
  • +L'utilisation prolongée de Rapifen pendant la grossesse peut provoquer un syndrome de sevrage des opioïdes chez le nouveau-né qui peut engager le pronostic vital s'il n'est pas identifié et traité à temps. Le traitement doit se faire selon des protocoles qui ont été développés par des experts en néonatologie. S'il est nécessaire d'utiliser des opioïdes chez une femme enceinte sur une période prolongée, il faut informer la patiente du risque de syndrome de sevrage des opioïdes et s'assurer que le traitement approprié est disponible, le cas échéant.
  • +Insuffisance surrénalienne
  • +Les opioïdes peuvent induire une insuffisance surrénalienne réversible qui exige une surveillance et un traitement de substitution des glucocorticoïdes. Les symptômes de l'insuffisance surrénalienne englobent notamment des nausées, des vomissements, une perte d'appétit, de la fatigue, une faiblesse, des vertiges ou une tension artérielle basse.
  • +Baisse des hormones sexuelles et élévation de la prolactine
  • +L'utilisation à long terme d'opioïdes peut s'accompagner d'une baisse des taux d'hormones sexuelles et d'une élévation du taux de prolactine. Au nombre des symptômes figurent une baisse de la libido, une impuissance ou une aménorrhée.
  • -L'hyperalgésie induite par les opioïdes (HIO) est une réaction paradoxale à un opioïde dans laquelle la sensation de douleur augmente en dépit d'une exposition stable ou augmentée aux opioïdes. Il s'agit là d'un phénomène distinct de la tolérance, qui nécessite des doses plus élevées d'opioïdes pour l'obtention du même effet analgésique ou pour le traitement de douleurs récurrentes.
  • -L'HIO peut se manifester par de plus fortes douleurs, par des douleurs plus généralisées (moins focales) ou par des douleurs dues à des stimuli usuels (c.-à-d. non douloureux) (allodynie), sans signes d'une progression de la maladie. En cas de suspicion d'HIO, on réduira si possible la dose d'opioïde ou l'on arrêtera progressivement l'opioïde.
  • +L'hyperalgésie induite par les opioïdes (HIO) survient lorsqu'un analgésique opioïde induit paradoxalement une augmentation des douleurs ou une augmentation de la sensibilité à la douleur. Cet état se distingue de la tolérance, lors de laquelle des doses plus élevées d'opioïdes sont nécessaires pour l'obtention d'un certain effet. Au nombre des symptômes de l'HIO figurent notamment une augmentation des douleurs lorsque la dose d'opioïde est augmentée, une diminution des douleurs lorsque la dose d'opioïde est réduite ou l'apparition de douleurs lors de stimulations normalement indolores (allodynie). Si l'on soupçonne une HIO chez un patient, on testera la réponse à une diminution de la dose d'opioïde ou à une rotation des opioïdes.
  • +Spasme du sphincter d'Oddi/pancréatite
  • +Les opioïdes peuvent provoquer un trouble fonctionnel et un spasme du sphincter d'Oddi, ce qui élève la pression intrabiliaire et accroît le risque de symptômes des voies biliaires et de pancréatite.
  • -Effets de Rapifen sur d'autres médicaments
  • -Effet de l'alfentanil sur le métabolisme d'autres médicaments
  • -Les concentrations sanguines du propofol sont de 17% plus élevées sous combinaison avec Rapifen qu'en l'absence de Rapifen. L'utilisation concomitante d'alfentanil et de propofol peut rendre nécessaire une diminution de la dose de Rapifen.
  • -Effet de l'alfentanil sur la pharmacodynamique d'autres médicaments
  • -La posologie d'autres médicaments déprimant le SNC doit être réduite après l'administration de Rapifen. Cela est particulièrement important après des interventions chirurgicales, car l'analgésie profonde est associée à une forte dépression respiratoire qui peut persister ou réapparaître pendant la phase postopératoire. L'administration d'un médicament dépresseur du système nerveux central, tel qu'une benzodiazépine ou un médicament apparenté, au cours de cette phase peut accroître le risque de dépression respiratoire de manière disproportionnée (voir «Mises en garde et précautions»). On renoncera par conséquent à l'administration supplémentaire de benzodiazépines chez les patients ambulatoires.
  • -Inhibiteurs de la monoamine oxydase (inhibiteurs de la MAO)
  • -Il a été constaté que les inhibiteurs de la MAO peuvent renforcer l'effet des analgésiques narcotiques. Il est donc recommandé d'interrompre l'administration d'un inhibiteur de la monoamine oxydase deux semaines avant l'intervention.
  • +L'utilisation concomitante d'autres médicaments qui exercent une influence sur le système nerveux central tels que d'autres opioïdes, des sédatifs tels que des benzodiazépines ou des hypnotiques, des anesthésiques généraux, des phénothiazines, des tranquillisants, des myorelaxants, des antihistaminiques sédatifs, des gabapentinoïdes (gabapentine et prégabaline) et l'alcool peut entraîner des effets dépresseurs additionnels qui peuvent induire dépression respiratoire, une hypotension, une profonde sédation ou un coma et parfois aboutir à une issue fatale (voir la rubrique «Mises en garde et précautions»).
  • +Si des patients ont reçu de telles substances à effet dépresseur sur le système nerveux central (SNC), la dose de Rapifen sera réduite ou, après l'administration de Rapifen, la posologie d'autres substances à effet dépresseur sur le SNC sera diminuée. Cela est particulièrement important après des interventions chirurgicales, car l'analgésie profonde est associée à une forte dépression respiratoire qui peut persister ou réapparaître pendant la phase postopératoire. L'administration d'un médicament dépresseur du système nerveux central, tel qu'une benzodiazépine ou un médicament apparenté, au cours de cette phase peut accroître le risque de dépression respiratoire de manière disproportionnée (voir «Mises en garde et précautions»). On renoncera par conséquent à l'administration supplémentaire de benzodiazépines chez les patients ambulatoires.
  • +En cas d'association avec Rapifen, les concentrations sanguines de propofol sont supérieures de 17% à leurs valeurs en l'absence de Rapifen. L'utilisation concomitante d'alfentanil et de propofol nécessite, le cas échéant, une réduction de la dose de Rapifen.
  • -Substances sérotoninergiques
  • -L'utilisation simultanée de Rapifen et d'une substance sérotoninergique telle qu'un inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (ISRS), un inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) ou un IMAO peut accroître le risque de syndrome sérotoninergique, un état potentiellement fatal.
  • -Effet d'autres médicaments sur Rapifen
  • -Médicaments exerçant un effet dépresseur sur le système nerveux central (SNC)
  • -Les médicaments agissant sur le système nerveux central (barbituriques, benzodiazépines ou médicaments apparentés, neuroleptiques, anesthésiques généraux et autres dépresseurs non spécifiques du SNC comme l'alcool) peuvent renforcer la dépression respiratoire induite par les opioïdes. Réduire la dose de Rapifen chez les patients qui ont reçu de telles substances exerçant un effet dépresseur sur le SNC. L'utilisation simultanée de ce type de médicaments et de Rapifen chez des patients respirant spontanément peut accroître le risque de dépression respiratoire, de sédation profonde, de coma et de décès (voir «Mises en garde et précautions»).
  • -L'utilisation concomitante d'opioïdes et de gabapentinoïdes (gabapentine et prégabaline) augmente le risque de surdosage des opioïdes, de dépression respiratoire et de mort.
  • +Inhibiteurs de MAO et substances sérotoninergiques
  • +Un syndrome sérotoninergique peut se manifester lors de l'administration concomitante d'opioïdes avec des inhibiteurs de la monoamine oxydase (inhibiteurs de MAO) et des substances sérotoninergiques telles que des inhibiteurs sélectifs de la recapture de sérotonine (ISRS), des inhibiteurs de la recapture de sérotonine norépinéphrine (IRSN) et des antidépresseurs tricycliques (ATC). Au nombre des symptômes d'un syndrome sérotoninergique peuvent figurer des altérations de l'état de conscience, une instabilité autonome, des anomalies neuromusculaires et/ou des symptômes gastro-intestinaux.
  • +Il a été constaté que des inhibiteurs de la MAO peuvent renforcer l'effet d'analgésiques narcotiques. Il est donc recommandé d'arrêter la prise d'un inhibiteur de la monoamine oxydase (inhibiteur de la MAO) 2 semaines avant toute intervention chirurgicale ou anesthésique.
  • -L'administration chronique d'un opioïde pendant la grossesse peut provoquer chez le nouveau-né une dépendance qui peut entraîner un syndrome de sevrage néonatal. Si un opioïde est utilisé sur une période prolongée chez une femme enceinte, la patiente doit être informée du risque de syndrome de sevrage néonatal.
  • +L'utilisation prolongée de Rapifen pendant la grossesse peut provoquer un syndrome de sevrage des opioïdes chez le nouveau-né qui peut engager le pronostic vital s'il n'est pas identifié et traité à temps. Le traitement doit se faire selon des protocoles qui ont été développés par des experts en néonatologie. S'il est nécessaire d'utiliser des opioïdes sur une période prolongée chez une femme enceinte, il faut informer la patiente du risque de syndrome de sevrage des opioïdes et s'assurer que le traitement approprié est disponible, le cas échéant (voir aussi la rubrique «Mises en garde et précautions»).
  • +Fréquence inconnue: dépendance
  • +Fréquence inconnue: syndrome d'apnée centrale du sommeil.
  • +Affections gastro-intestinales
  • +Fréquence inconnue: pancréatite.
  • +Affections hépatobiliaires
  • +Fréquence inconnue: spasme du sphincter d'Oddi.
  • +Une leucoencéphalopathie toxique a été observée en lien avec un surdosage d'opioïdes.
  • -Porter des gants pour ouvrir l'ampoule.
  • +Porter des gants pour ouvrir l'ampoule
  • -Décembre 2022.
  • +Mai 2024.
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