44 Changements de l'information professionelle Utrogestan 100 mg |
-Principe actif:progestérone.
-Excipients:huile de tournesol, lécithine de soja, gélatine, glycérol,color.:E 171 (dioxidede titane).
- +Principe actif: progestérone.
- +Excipients: huile de tournesol, lécithine de soja, gélatine, glycérol, color.: E171 (dioxyde de titane).
-1 capsule contient 100 mg (Utrogestan100)resp. 200 mg (Utrogestan200) de progestérone micronisée.
- +1 capsule contient 100 mg (Utrogestan 100) resp. 200 mg (Utrogestan 200) de progestérone micronisée.
-Voie d’administration orale
-Troubles liés à une insuffisance en progestérone, en particulier:
-syndromeprémenstruel;
-irrégularitésmenstruelles dues à unedysovulationou anovulation;
-préménopause.
-Ménopause naturelle ou après ovariectomie:
-chezdes patientes à l’utérus intact, en complément à une thérapieoestrogéniquesubstitutive, dans les troubles vasomoteurs dus à la ménopause.
-Voie d’administration vaginale
-Supplémentation de la phase lutéale au cours des cycles de fécondation in vitro (FIV).
-Supplémentation de la phase lutéale au cours des cycles spontanés ou induits en cas d’hypofertilité ou de stérilité primaire ou secondaire notamment pardysovulation.
- +Voie d'administration orale
- +·Troubles de l'équilibre hormonal suite à une insuffisance en progestérone, en particulier:
- +·syndrome prémenstruel
- +·troubles du cycle menstruel dus à une dysovulation ou anovulation
- +·préménopause
- +·En complément d'une thérapie oestrogénique substitutive dans les troubles vasomoteurs dus à la ménopause naturelle ou après ovariectomie chez les femmes nonhystérectomisées.
- +Voie d'administration vaginale
- +·Supplémentation de la phase lutéale au cours des cycles de fécondation in vitro (FIV).
- +·Supplémentation de la phase lutéale au cours des cycles spontanés ou induits, en particulier en cas d'hypofertilité liée à des troubles de l'ovulation ainsi que lors de stérilité primaire ou secondaire.
-Dans toutes indications thérapeutiques, il est important de respecter strictement les posologies préconisées.
-Quelles que soient l’indication et la voie utilisée, la posologie ne devra pas dépasser 200 mg par prise.
-Voie d’administration orale
-Insuffisances en progestérone (syndrome prémenstruel, irrégularités menstruelles):la dose journalière est de 1 capsuleUtrogestan200 mg en une prise le soir au coucher à 3 capsulesUtrogestan100 mg (300mg) en 2 prises pendant 10 jours, habituellement du 17 ème au 26 ème jour du cycle.
-Préménopause:la dose journalière est de 3 capsulesUtrogestan100 mg en 2 prises, pendant 10 jours (du 17 ème au 26 ème jour du cycle) à 20 jours (du 7 ème au 26 ème jour du cycle).
-Ménopause:la dose journalière est en général de 1 capsuleUtrogestan200 mg le soir au coucher, en association avec unoestrogène, pendant 12 à 14 jours du cycle.
-L’oestrogènesera administré à la plus basse dose efficace (dose qui induit un taux plasmatique moyen en E2 supérieur à 60pg/ml), en thérapie cyclique ou continue.
-Pour les patientes qui désirent conserver des saignements cycliques réguliers, la dose journalière peut être augmentée jusqu’à 3 capsulesUtrogestan100 mg (300 mg), en 2 prises,pendant 10 à 14 jours du cycle.
-Dans cette situation, la dose d’estrogènes sera parfois augmentée (p.ex. 3 mg de 17-bêta-estradiol percutanée par jour au lieu de 1,5 mg).
-Voie d’administration vaginale
-De nombreux schémas thérapeutiques sont proposés. Un de ces schémas est décrit ci-après:
-Supplémentation de la phase lutéale au cours des cycles de FIV:la posologie recommandée est de 2 capsulesUtrogestan200 mg par jour à partir du jour de l’injection d’HCG jusqu’à la 12 ème semaine de grossesse au maximum.
-Supplémentation de la phase lutéale au cours des cycles spontanés ou induits, en cas d’hypofertilité ou de stérilité primaire ou secondaire, notamment pardysovulation:la posologie conseillée est de 1capsuleUtrogestan200 mg à 3 capsulesUtrogestan100 mg par jour, à partir du 17 ème jour du cycle pendant 10 jours et reprise la plus rapide possible en cas d’absence de retour des règles et de diagnostic de grossesse.
-La sécurité et l’efficacité pour les enfants et les adolescents ne sont pas établies.
- +Pour toutes les indications et voies d'administration, la posologie ne doit pas dépasser 200 mg par prise.
- +Voie d'administration orale
- +Insuffisance en progestérone (syndrome prémenstruel, irrégularités menstruelles): La dose journalière est comprise entre 200 mg (1 capsule en dose unique le soir au coucher) et 300 mg (3 capsules à 100 mg, réparties en 2 prises) pendant 10 jours, habituellement du 17ème au 26ème jour du cycle.
- +Préménopause: La dose journalière est de 3 capsules d'Utrogestan à 100 mg, réparties en 2 prises, pendant 10 jours (du 17ème au 26ème jour du cycle) à 20 jours (du 7ème au 26ème jour du cycle).
- +Ménopause: En association avec un œstrogène, la dose journalière est en général de 1 capsule d'Utrogestan 200 mg le soir au coucher pendant 12 à 14 jours du cycle.
- +L'oestrogène doit être administré à la dose efficace la plus faible (dose qui induit un taux plasmatique moyen en E2 >60 pg/ml), soit en thérapie cyclique ou continue.
- +Pour les patientes qui désirent conserver des saignements menstruels réguliers, la dose journalière peut être augmentée jusqu'à 3 capsules d'Utrogestan à 100 mg, réparties en 2 prises, pendant 10 à 14 jours du cycle.
- +Dans cette situation, une augmentation de la dose d'oestrogène peut être utile.
- +Voie d'administration vaginale
- +De nombreux schémas thérapeutiques sont proposés. Un de ces schémas est décrit ci-après pour chacune des deux indications partielles:
- +Supplémentation de la phase lutéale au cours des cycles de FIV: La posologie recommandée est de 2 capsules d'Utrogestan à 200 mg par jour à partir du jour de l'injection d'HCG jusqu'à la 12ème semaine de grossesse au maximum.
- +Supplémentation de la phase lutéale au cours des cycles spontanés ou induits, en particulier en cas d'hypofertilité liée à des troubles de l'ovulation ainsi que lors de stérilité primaire ou secondaire: La posologie recommandée est de 1 capsule d'Utrogestan à 200 mg à 3 capsules d'Utrogestan à 100 mg par jour à partir du 17ème jour du cycle pendant 10 jours. En cas d'absence des règles et de confirmation de grossesse, le traitement doit reprendre le plus rapidement possible.
- +Recommandations posologiques particulières
- +Enfants et adolescents: La sécurité et l'efficacité chez les adolescents n'ont pas été démontrées à ce jour. Il n'y a aucune indication chez les enfants avant la ménarche.
- +Patientes âgées: Un ajustement des doses en fonction de l'âge n'est probablement pas nécessaire.
- +Insuffisance rénale: Utrogestan n'a pas été étudié chez les patientes présentant une fonction rénale réduite. Par conséquent, aucune recommandation posologique ne peut être donnée.
- +Insuffisance hépatique: Utrogestan est contre-indiqué chez les patientes atteintes d'une maladie du foie.
-Utrogestanne doit pas être administré en cas de:
-tumeursdu foie prouvées ou dans l’anamnèse, maladies hépatiques aiguës ou chroniques (syndrome de Rotor et deDubin-Johnson, ictèrecholestatique);
-hémorragiesgénitales d’origine non élucidée, porphyrie;
-troublesthromboemboliques artériels ou veineux, hémorragie cérébrale;
-néoplasiedu sein ou des organes génitaux suspectée ou confirmée;
-herpèsgestationis;
-hypersensibilitéprouvée à la progestérone ou à une autre substance contenue dans les capsules.
- +·néoplasie du sein ou des organes génitaux suspectée ou confirmée;
- +·tumeurs bégnines ou malignes du foie (aussi dans l'anamnèse);
- +·maladies hépatiques aiguës ou chroniques (syndrome de Rotor ou de Dubin-Johnson);
- +·ictère cholestatique;
- +·porphyrie;
- +·maladies thromboemboliques artérielles ou veineuses, hémorragies cérébrales;
- +·hémorragies génitales d'origine non élucidée;
- +·avortement incomplet ou grossesse extra-utérine;
- +·herpès gestationis;
- +·hypersensibilité connue à la progestérone ou à un autre constituant du médicament.
-Avant le début du traitement, la patiente doit faire l’objet d’un examen médical approfondi, en particulier des ovaires, de l’utérus et des seins, et l’absence d’une tumeur de l’appareil génital ou du sein doivent êtreconfirmées. Lors d’un traitement de longue durée, la fréquence des examens doit être adaptée individuellement à la patiente. Un examen gynécologique annuel est également conseillé. Il est recommandé de pratiquer une mammographie.
-Les mesures générales de précautions s’appliquent lorsque la progestérone est associée à unoestrogène(par exempleOestrogel, dans le cadre d’un traitement substitutif de laménopause).Veuillez vousréférer à l’information professionnelle de la préparationoestrogénique.
-L’apparition d’hémorragies génitales abondantes ou irrégulières demande d’en rechercher la cause et de dépister d’éventuelles affections organiques. Une biopsie de l’endomètredevra éventuellement être réalisée pour éliminer une lésion maligne.
-Troubles du métabolisme des glucides.
-La patiente doit être informée de consulter immédiatement le médecin en cas d’apparition de symptômes de troubles thromboemboliques tels que jambesenflées et douloureuses, douleur brusque dans la poitrine, détresse respiratoire.
-Raisons imposant l’arrêt immédiat du traitement:premiers signes annonciateurs de manifestationsthrombo-emboliquesouthrombo-phlébitiques(p.ex. douleurs ou enflures auxextrêmités, douleurs mammaires ou thoraciques, dyspnée, troubles visuels aigus, apparition pour la première fois de fortes céphalées inhabituelles ou rappelant la migraine), survenue soudaine d’une apoplexie cérébrale, d’un ictère ou d’une hausse de la pression sanguine. Apparition d’un prurit généralisé, de paramètres hépatiques anormaux, d’un ictèrecholestatique, d’une hépatomégalie avec suspicion d’une tumeur du foie, croissance prouvée d’un myome, apparition ou réapparition d’état dépressif sévère.
-En cas d’apparition d’une aménorrhéeperthérapeutique, s’assurer qu’il ne s’agit pas d’une grossesse.
-Contrairement à la voie vaginale,Utrogestanpar voie orale ne doit pas être administré pendant une grossesse. Avant de commencer un traitement par voie orale,une grossesse devra être exclue (voir chapitre «Grossesse/Allaitement»).
- +Avant le début du traitement, la patiente doit se soumettre à un examen médical approfondi. Une attention particulière doit être accordée aux ovaires, à l'utérus et aux seins. L'absence de tumeur de l'appareil génital ou du sein doit en particulier être confirmée. Lors du traitement, la fréquence des examens doit être adaptée individuellement à la patiente. Un examen gynécologique annuel est conseillé. Selon l'âge et les facteurs de risque, une mammographie devrait également être effectuée.
- +Contrairement à la voie vaginale, Utrogestan ne doit pas être administré par voie orale pendant une grossesse. Avant le début d'un traitement oral, une grossesse devra par conséquent être exclue (voir «Grossesse/Allaitement»).
- +Lorsque la progestérone est associée à un oestrogène, les mesures générales de précaution pour la thérapie oestrogénique s'appliquent. Veuillez-vous référer à l'information professionnelle de la préparation oestrogénique concernée.
- +Raisons nécessitant l'arrêt immédiat du traitement
- +En cas d'une contre-indication ainsi que dans les situations suivantes, le traitement doit immédiatement être arrêté:
- +·symptômes d'un événement thromboembolique veineux ou artériel (p.ex. thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire ou apoplexie cérébrale) resp. en cas de suspicion; cela inclut également:
- +·membres douloureux ou enflés
- +·dyspnée, douleur thoracique
- +·apparition pour la première fois de céphalées migraineuses ou apparition plus fréquente de céphalées inhabituellement sévères
- +·perte soudaine partielle ou totale de la vision
- +·troubles auditifs soudains
- +·paramètres hépatiques anormaux ou hépatomégalie
- +·apparition soudaine d'un ictère (y compris l'ictère cholestatique) ou d'un prurit généralisé
- +·tumeur hépatique suspectée
- +·apparition pour la première fois d'un état dépressif sévère ou récurrente
- +·augmentation avérée de la taille d'un myome
- +La patiente doit être informée de consulter immédiatement un médecin en cas de symptômes d'un événement thromboembolique (p.ex. jambe enflée et douloureuse, douleur soudaine dans la poitrine, dyspnée).
- +Les patientes présentant des facteurs de risque d'un cancer du sein (p.ex. cancer du sein chez des membres de la famille du premier degré) ou des antécédents de maladie hépatique doivent être surveillées attentivement pendant une thérapie orale par Utrogestan.
- +En cas d'hémorragies génitales abondantes ou irrégulières, les causes doivent être clarifiées afin d'exclure une éventuelle maladie organique. Si nécessaire, une biopsie de l'endomètre doit être effectuée pour exclure des modifications malignes.
- +Des études cliniques ont montré une influence du traitement combiné œstroprogestatif sur la résistance périphérique à l'insuline et la tolérance au glucose. Le mécanisme de cet effet n'est pas connu. Une adaptation du traitement antidiabétique n'est généralement pas nécessaire. Chez les femmes diabétiques, la glycémie doit toutefois être surveillée attentivement en cas d'utilisation d'Utrogestan.
- +Dans de rares cas, des modifications bénignes du foie, encore plus rarement malignes, ont été observées après utilisation d'hormones sexuelles qui ont conduit isolément à des hémorragies intra-abdominales potentiellement mortelles. En cas de fortes douleurs abdominales, d'une hépatomégalie ou de signes d'hémorragie intra-abdominale, une tumeur du foie doit être intégrée au diagnostic différentiel et un traitement approprié instauré.
- +Utrogestan n'a pas d'effet contraceptif dans la posologie recommandée et les possibilités d'emploi décrites.
-L’association avec d’autres médicaments peut augmenter le métabolisme de la progestérone, ce qui peut amener à une modification de l’effet. Ceci est le cas pour:
-lesinducteurs enzymatiques puissants comme les barbituriques, lesanti-épileptiques(carbamazépine,phénytoïne,primidone), la rifampicine, la phénylbutazone, laspironolactoneet la griséofulvine. Ces médicaments provoquent une métabolisation accrue au niveau hépatique.
-Certains antibiotiques (ampicilline, tétracyclines): variations dans la flore intestinale ayant pour conséquence un changement du cycleentérohépatiquestéroïdien.
-Les progestatifs peuvent provoquer une diminution de la tolérance au glucose et, de ce fait, faire augmenter les besoins en insuline ou autres antidiabétiques chez le diabétique.
-Le tabagisme peut réduire la biodisponibilité de la progestérone et l’abus d’alcool peut l’augmenter.
- +Aucune étude d'interaction n'a été réalisée avec Utrogestan. Les interactions décrites ci-dessous ont été observées lors d'utilisation de stéroïdes sexuels.
- +Lors de l'administration d'Utrogestan par voie vaginale, le métabolisme de premier passage hépatique est contourné. Par conséquent, la pharmacocinétique peut être moins affectée par des interactions que par administration orale. La pertinence clinique des interactions possibles avec l'administration vaginale d'Utrogestan n'est pas connue.
- +Influence d'autres médicaments sur la pharmacocinétique de la progestérone
- +La progestérone est métabolisée par l'enzyme cytochrome P450 3A4 (CYP3A4). Le métabolisme peut donc être influencé par des médicaments qui induisent ou inhibent cette enzyme.
- +Inducteurs enzymatiques: Les médicaments qui induisent le CYP3A4 (p.ex. barbituriques, carbamazépine, felbamate, oxcarbazépine, phénytoïne, primidone, rifampicine, ritonavir, topiramate ou préparations à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum perforatum)) peuvent augmenter la clairance de la progestérone et ainsi réduire son efficacité.
- +Inhibiteurs enzymatiques: Les inhibiteurs du CYP3A4 (p.ex. itraconazole, voriconazole, clarithromycine ou érythromycine) peuvent ralentir le métabolisme de la progestérone, pouvant ainsi renforcer les effets désirables et indésirables.
- +Influence de la progestérone sur la pharmacocinétique d'autres médicaments
- +Les progestatifs peuvent inhiber le métabolisme de la ciclosporine. Cela peut augmenter la concentration plasmatique de ciclosporine et le risque de toxicité.
- +Interactions pharmacodynamiques
- +Les progestatifs peuvent réduire la tolérance au glucose et, de ce fait, faire augmenter le besoin en médicament antidiabétique.
- +Interactions avec l'alcool ou le tabac
- +Le tabagisme excessif peut réduire la biodisponibilité de la progestérone, alors que l'abus d'alcool peut l'augmenter.
-Administration orale
-Utrogestanpar voie orale n’a pas d’indication dans la grossesse ou l’allaitement. Les données disponibles relatives à l’utilisation d’Utrogestanpar voie orale durant la grossesse sont insuffisantes. Des effets secondaires éventuels ne peuvent par conséquent pas être évalués. De vastes études épidémiologiques n’ont mis en évidence ni un risque accru de lésions à la naissance chez des enfants dont les mères avaient utilisé des contraceptifsoraux avant la grossesse ni des effets tératogènes lorsque ceux-ciont été utilisés à tort durant la grossesse. Des essais réalisés sur des animaux expérimentaux ne fournissent pas de données suffisantes sur d’éventuels effets nocifs.
-Administration vaginale
-Utrogestanest utilisé par voie vaginale lors d’insuffisance lutéale pendant les premiers mois de la grossesse (jusqu’à la dixième ou douzième semaine au maximum).
-Une étude cas-contrôle réalisée aux USA sur 502 patientsnouveaux-nésavec unhypospadiade gravité moyenne àélevéeainsi que chez 1286nouveaux-nésmâlesen bonne santé indique un risque d’hypospadias de degré 2 ou 3 de deux à quatre fois plus élevé chez des garçons dont la mère a reçu des progestatifs peu avant la grossesse ou dans les premières quatorze semaines de la grossesse (OR = 3,7; 95%CI: 2,3–6,0).Le risque était en particulier plus élevé lors des grossesses où les progestatifs avaient été utilisés dans le cadre du traitement de l’infertilité ou pendant les premières semaines de la grossesse comme thérapie d’une insuffisance lutéale. La causalité n’est pas claire. En particulier, on ne sait pas si la plus grande fréquence d’hypospadias après FIV est liée à la thérapie progestative ou bien à d’éventuelles anomalies endocriniennes de la mère conduisant à l’infertilité. De plus, il n’existe pas de données suffisantes pour évaluer le risquefoetaldes progestatifs. Les données chez l’animal sont également insuffisantes pour évaluer les effets tératogènes.
- +Voie d'administration orale
- +Utrogestan n'a pas d'indication dans la grossesse lors d'une utilisation par voie orale. Les données disponibles chez l'animal ne fournissent pas de résultats clairs quant à un éventuel effet néfaste. Des données humaines suffisantes ne sont pas disponibles. Cependant, la majorité des études épidémiologiques n'a pas montré de preuve évidente d'effets embryotoxiques ou tératogènes lorsque des progestatifs ont été utilisés par inadvertance pendant la grossesse.
- +Voie d'administration vaginale
- +Les données disponibles chez l'animal ne fournissent pas de résultats clairs quant à un éventuel effet tératogène.
- +Une étude cas-contrôle réalisée aux USA sur 502 nouveau-nés avec un hypospadias de gravité moyenne à élevée ainsi que sur 1286 nouveau-nés mâles en bonne santé indique une augmentation de 2 à 4 fois du risque d'hypospadias de degré 2 et 3 chez des garçons dont la mère a reçu des progestatifs peu avant la grossesse ou dans les premières quatorze semaines de grossesse (OR = 3,7; 95% IC: 2,3–6,0). Le risque était particulièrement plus élevé lors de grossesses où les progestatifs avaient été utilisés dans le cadre du traitement de l'infertilité ou pendant les premières semaines de grossesse comme thérapie d'insuffisance lutéale. La causalité n'est pas claire. En particulier, il n'est pas clair si la fréquence augmentée d'hypospadias après FIV est liée au traitement progestatif ou à d'éventuelles anomalies endocriniennes de la mère conduisant à l'infertilité. Il n'existe pas non plus de données suffisantes pour évaluer le risque tératogène.
-La progestérone passe en faible concentration dans le lait maternel mais les effets surle nourrisson ne sont pas connus.
-Par précaution et en l’absence d’une indication,Utrogestanne doit pas être pris en période d’allaitement ni par voie orale ni par voie vaginale.
- +La progestérone passe en faible quantité dans le lait maternel. Les effets sur le nourrisson ne sont toutefois pas connus.
- +Par précaution et en l'absence d'indication, Utrogestan ne doit pas être administré en période d'allaitement ni par voie orale ni par voie vaginale.
-L’attentionest attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence et/ou de sensations vertigineuses attachés à l’emploi de ce médicament par voie orale. La prise des capsules au coucher permet d’éviteren partie ces inconvénients.
- +Aucune étude correspondante n'a été réalisée. Cependant, des effets indésirables tels que somnolence ou vertiges ont été rapportés lors de l'utilisation d'Utrogestan, ce qui peut affecter l'aptitude à la conduite et l'utilisation de machines. Ces effets peuvent être évités par une application le soir au coucher.
-Indications de fréquence: très fréquent (>1/10), fréquent (>1/100 et <1/10), occasionnel (>1/1000 et <1/100); rare: (>1/10’000 et <1/1’000), très rare: (<1/10’000).
-Voie orale
-Troubles du métabolisme et dela nutrition
-Rarement:augmentation du poids, modification de la tolérance au glucose.
-Troubles psychiatriques
-Dépression.
-Troubles du système nerveux
-Fréquemment:céphalées.
-Occasionnellement:somnolence, sensations vertigineuses: s’observent particulièrement en cas d’hypoestrogénieconcomitante.
-Troubles gastro-intestinaux
-Occasionnellement:nausées, vomissements, diarrhée, constipation.
-Troubleshépato-biliaires
-Occasionnellement:ictèrecholestatique, prurit.
-Troubles cutanés
-Occasionnellement:urticaire, prurit, rash, acné, chloasma.
-Troubles des organes de reproduction et des seins
-Fréquemment:aménorrhées, raccourcissement du cycle menstruel ou saignements intercurrents.
-Occasionnellement:mastodynie.
-Troubles généraux
-Rapport de deux cas de choc anaphylactique avec une chute de la pression sanguine et une syncope.
-Voie vaginale
-Troubles du système nerveux
-Un effet secondaire général, en particulier somnolence ou sensation vertigineuse, n’a été que rarement rapporté au cours des études cliniques aux posologies recommandées. Dans ce cas,utrogestandoit être administré le soir au coucher.
-Troubles cutanés
-Une intolérance locale (brûlure, prurit ou écoulement graisseux) n’a été que rarement observée au cours des différentesétudes cliniques.
-
- +Les effets indésirables sont listés par système d'organe (MedDRA) et fréquence, lesquels ont été observés avec la progestérone dans les essais cliniques et après commercialisation. Les fréquences sont définies comme suit: très fréquent (≥1/10), fréquent (<1/10, ≥1/100), occasionnel (<1/100, ≥1/1000), rare (<1/1000, ≥1/10'000), très rare (<1/10'000), inconnu (basé principalement sur des annonces spontanées post-commercialisation, la fréquence exacte ne pouvant être estimée).
- +Voie d'administration orale
- +Affections du système immunitaire
- +Inconnu: choc anaphylactique.
- +Troubles du métabolisme et de la nutrition
- +Rare: fluctuation du poids, modification de la tolérance au glucose.
- +Affections psychiatriques
- +Inconnu: dépression.
- +Affections du système nerveux
- +Fréquent: céphalées.
- +Occasionnel: somnolence, vertiges.
- +Affections gastro-intestinales
- +Occasionnel: nausées, vomissements, diarrhée, constipation.
- +Affections hépatobiliaires
- +Occasionnel: ictère cholestatique.
- +Affections de la peau et du tissu sous-cutané
- +Occasionnel: rash, prurit, urticaire, acné, chloasma.
- +Affections des organes de reproduction et du sein
- +Fréquent: aménorrhée, raccourcissement du cycle menstruel ou saignements intercurrents.
- +Occasionnel: mastodynie.
- +Voie d'administration vaginale
- +Affections des organes de reproduction et du sein
- +Rare: réactions locales d'intolérance (comme prurit, brûlure ou écoulement graisseux).
- +Des effets indésirables systémiques tels que somnolence ou sensation vertigineuse n'ont été que rarement rapportés au cours des études cliniques. Pour éviter de tels symptômes, Utrogestan doit être administré le soir au coucher.
-En cas d’un surdosage, aucun signe d’intoxication grave hormis certains symptômes tels que nausées, vomissements, somnolence ou vertiges peuvent apparaître.
-Voir également le chapitre «Effets indésirables», voie orale.
- +En cas de surdosage, certains symptômes tels que nausées, vomissements, somnolence ou vertiges peuvent apparaître.
- +Il n'existe pas d'antidote spécifique.
-La progestérone micronisée contenue dansUtrogestanest de structure identique à la forme physiologique (naturelle) sécrétée chez la femme au cours du cycle ovarien. Chez la femme ayant une sécrétion normale d’oestrogènes, la progestérone, administrée par voie orale, à la dose de 200 à 300 mg par jour, reproduit un effet antiestrogéniqueanalogue à celui de l’hormone naturelle sur l’endomètre. Dans le traitement hormonal substitutif de lapréménopauseou de la ménopause par unoestrogène, elle permet d’éviter l’hyperplasieendométriale, diminuant ainsi le risque de carcinome de l’endomètreconnuen cas de traitement paroestrog��nesseuls.
-La progestérone n’a aucun effet androgénique.
-La voie vaginale assure uneprogestéronémiebien tolérée, et de plus longue durée que l’administration orale.
-Dans les conditions d’emploi préconisées,Utrogestann’est pas contraceptif.
- +La progestérone micronisée contenue dans Utrogestan est de structure identique à la forme physiologique (naturelle) sécrétée chez la femme au cours du cycle ovarien. Elle ne possède pas de propriétés androgéniques.
- +En présence de taux suffisants en oestrogène, la progestérone induit la transformation d'un endomètre prolifératif en endomètre sécrétoire. Dans le traitement hormonal substitutif de la préménopause et de la postménopause, elle permet ainsi d'éviter l'hyperplasie endométriale et de diminuer le risque augmenté de carcinome de l'endomètre lié à un traitement oestrog��nique seul.
- +Après administration par voie vaginale à la dose recommandée, les concentrations plasmatiques de progestérone se rapprochent de celles de la phase lutéale d'un cycle menstruel physiologique ovulatoire. Il en résulte une progestéronémie prolongée et plus stable avec une utilisation vaginale qu'avec une administration orale (voir «Pharmacocinétique»).
-Voie orale
- +La biodisponibilité de la progestérone micronisée n'a été déterminée ni pour l'administration orale ni pour l'administration vaginale. Pour les autres progestatifs, la biodisponibilité varie entre 60% (noréthistérone) et 100% (lévonorgestrel) après la prise orale.
- +Après l'application vaginale d'une dose unique de 200 mg d'Utrogestan, l'exposition était environ trois fois plus élevée qu'après l'administration orale de la même dose.
-Après administration orale d’Utrogestan, la progestérone est rapidement absorbée par voie intestinale. Après administration de 200 mg d’Utrogestan, le taux plasmatique maximal est de 11,75ng/ml après 2 heures et diminue à 1,64ng/ml après 8 heures.
-La concentration maximale d’Utrogestanest dose-linéaire: après administration de100 mg (1 capsule), elle est en moyenne de 7,11ng/ml et après administration de 200 mg (2 capsules), elle est en moyenne de 14,9ng/ml.
-Biodisponibilité
-La biodisponibilité de la progestérone, administrée sous forme micronisée, n’a pas été déterminée, nipour la voie orale ni pour la voie vaginale. Pour d’autres progestatifs, la biodisponibilité, après administration orale, varie entre 60% (noréthistérone) et 100% (lévonorgestrel). Il est cependant connu qu’après administration orale d’Utrogestan, la surface sous la courbe (AUC) est linéairement dépendante de la dose (100–300 mg), que ce soit dans le cas de prise unique ou multiple et dans les conditions deSteady-State.
-Comme avec d’autres stéroïdes sexuels, il existe de sensibles variations interindividuelles qui peuvent être dues à la différence de vitesse d’absorption, de métabolisation ou d’élimination.
-Toutefois, les variationsintraindividuellesobservées avecUtrogestansont relativement plus faibles, ce qui facilite une adaptation individuelle de la posologie.
-Liaison aux protéines
-Dans le flux sanguin, la progestérone se lie essentiellement à la CBG avec une haute affinité et une faible capacité (17%) et à l’albumine avec une faible affinité mais une haute capacité (80%).
-Demi-vie d’élimination
-La progestérone présente une demi-vie d’élimination de l’ordre de 6 heures. Ce facteur semble être en relation avec la différence de distribution du principe actif selon le tissu considéré.
- +Voie d'administration orale
- +Après administration orale d'Utrogestan, la progestérone est rapidement absorbée par le tractus gastro-intestinal. Après administration d'une dose unique de 200 mg, des taux plasmatiques maximaux de 11,75 ng/ml ont été atteints après environ 2 heures. Les concentrations plasmatiques ont baissé à 1,64 ng/ml après 8 heures.
- +La progestérone montre une cinétique d'absorption linéaire lorsqu'elle est administrée par voie orale dans l'intervalle de doses compris entre 100 et 300 mg.
- +La pharmacocinétique de la progestérone présente une forte variabilité interindividuelle après administration orale. En revanche, seule une variabilité intra-individuelle relativement faible a été observée lors de l'utilisation d'Utrogestan.
- +Voie d'administration vaginale
- +Après application vaginale, la progestérone est rapidement absorbée par la muqueuse vaginale. Les taux plasmatiques maximaux sont atteints après 2 à 6 heures. Lors d'une application de 100 mg le matin et le soir, la concentration plasmatique moyenne était constante sur 24 heures à environ 9,7 ng/ml.
- +Après application vaginale, la progestérone ne montre pas de cinétique d'absorption linéaire. L'AUC était de 359 ± 44 (μg/l)·h après une dose de 200 mg et de 462 ± 63 (μg/l)·h après une dose de 400 mg.
- +Distribution
- +Dans le sang, la progestérone se lie à la CBG avec une haute affinité et une faible capacité (17%) ainsi qu'à l'albumine avec une faible affinité et une haute capacité (80%).
- +La progestérone passe en petite quantité dans le lait maternel.
-La progestérone est principalement métabolisée dans lefoie, sous forme libre ou sous forme deglucuronide: pregnandiol-3αglucuronide, 11-désoxycorticostérone, 17αhydroxyprogestéroneet 5αdihydroprogestérone. Seul ce dernier métabolite possède une action progestative faible.
- +La progestérone est principalement métabolisée dans le foie (par réduction et hydroxylation). Les métabolites sont ensuite glycuroconjugués. Les métabolites principaux sont pregnandiol-3α-glucuronide, 11-désoxycorticostérone, 17-α-hydroxyprogestérone et 5-α-dihydroprogestérone, dont le dernier possède une action progestative faible.
-L’élimination urinaire se fait pour 95% sous forme de métabolitesglycuroconjugués.
-Voie vaginale
-Absorption
-Après insertion vaginale, l’absorption de la progestérone par la muqueuse vaginale est rapide.
-La concentration plasmatique maximale de progestérone est atteinte 2à 6 heures après l’application et se maintient à une concentration moyenne sur 24 heures de 9,7ng/ml après l’administration de 200 mg (1 capsule matin et soir).
-Cette posologie moyenne préconisée induit donc des concentrations plasmatiques de progestéroneplus stables que l’administration orale et qui se rapproche de celles observées pendant la phase lutéale d’un cycle menstruel normo-ovulatoire.
-Une étude pharmacocinétique comparative chez 18 femmes a montré que la biodisponibilité de la progestérone, après administration vaginale de 200 mg d’Utrogestan, est environ trois fois supérieure à celle observée avec une dose orale de 200 mg (AUC 359 ± 44 µg × h/l et 114 ± 32 µg × h/l respectivement) et qu’elle n’est pas proportionnelle à la dose administrée (AUC359 ± 44 µg × h/l après 200 mg par voie vaginale et 462 ± 63 µg × h/l après 400 mg par voie vaginale); voir «Posologie/Mode d’emploi – Administration vaginale».
-Métabolisme et élimination
-Après sa diffusion dans le plasma, la progestérone suit les mêmes voies métaboliques qu’après administration orale.
- +La progestérone est éliminée à 95% dans l'urine principalement sous la forme de ses métabolites glycuroconjugués. La demi-vie d'élimination est d'environ 6 heures.
-Des tests précliniques réalisés avec la progestérone (toxicité après administration répétée,génotoxicitéet potentiel cancérogène) n’ont pas suggéré de risque évident en cas d’utilisation chez la femme. Toutefois, des études chez l’animal ont montré une élévation du risque de carcinog��nèse avec certaines substances progestatives.
-Des substances progestatives ont montré en expérimentation animale un effetembryoléthalet à haute dose un effet virilisant sur lefoetusfemelle.
-Des études de toxicité reproductive chez le rat, la souris et le lapin n’ont pas montré d’effet tératogène. Pour les risques en utilisation humaine, voir la rubrique «Grossesse/Allaitement».
-Les études cliniques réalisées avecUtrogestanpar voie vaginale n’ont pas mis en évidence d’irritation cutanée.
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- +Des tests précliniques réalisés avec la progestérone sur la toxicité après administration répétée, la génotoxicité et le potentiel cancérogène n'ont pas suggéré de risques particuliers en cas d'utilisation chez la femme. Des études chez l'animal ont montré une augmentation du risque carcinog��ne avec certaines substances progestatives.
- +Des substances progestatives ont montré en expérimentation animale un effet embryoléthal et à haute dose un effet virilisant sur le foetus femelle.
- +Des études de toxicité reproductive chez le rat, la souris et le lapin n'ont pas montré d'effet tératogène. Pour les risques chez l'humain, voir la rubrique «Grossesse/Allaitement».
-Si une biopsie est prélevée, le pathologiste doit être informé du traitement par progestatifs.
- +Si une biopsie est prélevée, le pathologiste doit être informé du traitement progestatif.
-Le médicament ne peut être utilisé au-delà de la date imprimée sur l’emballage par la mention «EXP».
-Remarque concernant le stockage.
-Utrogestandoit être conservé à température ambiante (15–25 °C) et hors de la portée des enfants.
- +Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage.
- +Remarques concernant le stockage.
- +Utrogestan doit être conservé à température ambiante (15–25 °C) et hors de la portée des enfants.
-Utrogestan100 mg caps 30(Fr. 18.50). (B)
-Utrogestan100 mg caps 3 × 30 (Fr. 42.80). (B)
-Utrogestan200 mg caps 15 (Fr. 18.50). (B)
-Utrogestan200 mgcaps 3 × 15 (Fr. 42.80). (B)
- +Utrogestan 100 mg caps 30. (B)
- +Utrogestan 100 mg caps 3× 30. (B)
- +Utrogestan 200 mg caps 15. (B)
- +Utrogestan 200 mg caps 3× 15. (B)
-Avril 2013.
- +Février 2018.
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