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Accueil - Information professionnelle sur Tambocor - Changements - 27.05.2016
72 Changements de l'information professionelle Tambocor
  • -Comprimés
  • +Comprimés:
  • -Solution injectable
  • -Excipients: acétate de sodium, acide acétique glacial, eau pour injectables.
  • +Solution injectable:
  • +Excipients: acétate de sodium, acide acétique glacial et eau pour injectables.
  • -Comprimés et solution injectable
  • +Comprimés et solution injectable.
  • -Pour les patients sans maladie cardiaque sous-jacente (p.ex. suite d’infarctus du myocarde, dysfonction ventriculaire gauche), Tambocor est indiqué pour les indications suivantes:
  • -Tachycardies ventriculaires symptomatiques, invalidantes et menaçantes pour la vie; extrasystoles résistant aux autres antiarythmiques.
  • -Maintien du rythme sinusal après conversion d’un épisode de fibrillation auriculaire paroxystique (symptomatique).
  • -Thérapie des arythmies supraventriculaires symptomatiques et résistant aux thérapies usuelles: tachycardies réciproques du noeud atrioventriculaire; syndrome de Wolff-Parkinson-White et des syndromes de préexcitation semblables résultant d’une voie de conduction accessoire avec une conduction antérograde et rétrograde.
  • +Pour les patients sans maladie cardiaque sous-jacente (p.ex. suite d'infarctus du myocarde, insuffisance ventriculaire gauche), Tambocor est indiqué pour les indications suivantes:
  • +·Tachycardies ventriculaires symptomatiques, invalidantes et menaçantes pour la vie;
  • +·Extrasystoles résistant aux autres antiarythmiques;
  • +·Maintien du rythme sinusal après conversion d'un épisode de fibrillation auriculaire paroxystique (symptomatique).
  • +·Arythmies supraventriculaires symptomatiques résistant aux thérapies usuelles: tachycardies réciproques du nÅ“ud auriculo-ventriculaire; syndrome de Wolff-Parkinson-White et syndromes de préexcitation semblables résultant de voies de conduction accessoires avec une conduction antérograde et rétrograde.
  • -Une injection de Tambocor est indiquée lorsqu’un contrôle rapide ou une prophylaxie à court terme des arythmies suivantes sont primordiaux du point de vue clinique:
  • -Poussées aiguës de fibrillation auriculaire paroxystique.
  • -Tachycardies ventriculaires, extrasystoles ventriculaires.
  • -Tachycardies réciproques du noeud auriculo-ventriculaire; syndrome de Wolff-Parkinson-White et des syndromes de préexcitation semblables résultant des voies de conduction accessoires avec une conduction d’excitation antérograde et rétrograde.
  • +Une injection de Tambocor est indiquée lorsqu'un contrôle rapide ou une prophylaxie à court terme des arythmies suivantes sont primordiaux du point de vue clinique:
  • +·Poussées aiguës de fibrillation auriculaire paroxystique.
  • +·Tachycardies ventriculaires, extrasystoles ventriculaires.
  • +·Tachycardies réciproques du nÅ“ud auriculo-ventriculaire; syndrome de Wolff-Parkinson-White et syndromes de pré-excitation semblables résultant de voies de conduction accessoires avec une conduction d'excitation antérograde et rétrograde.
  • -Au début du traitement et après chaque augmentation de la dose, après avoir atteint le steady-state (en 4–5 jours), une épreuve d’effort sous contrôle ECG doit être effectuée afin d’exclure un effet pro-arythmique induit par l’effort. Le dosage devrait, si possible, être guidé par la mesure de la concentration sérique (le taux sérique ne devrait pas dépasser les 1000 ng/ml).
  • -En cas d’arythmies ventriculaires graves (par exemple «sustained ventricular tachycardia»), il est recommandé de commencer le traitement à l’hôpital, le cas échéant sous une surveillance rigoureuse (ECG de 24 heures, stimulation programmée).
  • +Au début du traitement et après chaque augmentation de la dose, après avoir atteint le steady-state (en 4-5 jours), une épreuve d'effort sous contrôle ECG doit être effectuée afin d'exclure un effet pro-arythmique induit par l'effort. Le dosage devrait, si possible, être guidé par la mesure de la concentration sérique (le taux sérique ne devrait pas dépasser les 1000 ng/ml).
  • +En cas d'arythmies ventriculaires graves (par exemple «sustained ventricular tachycardia»), il est recommandé de commencer le traitement à l'hôpital, le cas échéant aux soins intensifs (ECG de 24 heures, stimulation programmée).
  • -Dose initiale et d’entretien: ½ comprimé deux fois par jour (2× 50 mg).
  • +Dose initiale et d'entretien: ½ comprimé deux fois par jour (2× 50 mg).
  • -Dose d’entretien: 1 à 1½ comprimé deux fois par jour (2× 100 à 150 mg).
  • +Dose d'entretien: 1 à 1½ comprimés deux fois par jour (2× 100 à 150 mg).
  • -La dose quotidienne maximale ne doit être prescrite qu’aux patients de poids corporel élevé. Après 3–5 jours, il est recommandé de réduire graduellement la dose pour atteindre le niveau le plus bas nécessaire au contrôle de l’arythmie. Au cours d’une thérapie à long terme, la dose pourra éventuellement être encore réduite.
  • -Posologies spéciales
  • +La dose quotidienne maximale ne doit être prescrite qu'aux patients de poids corporel élevé. Après 3-5 jours, il est recommandé de réduire graduellement la dose pour atteindre le niveau le plus bas nécessaire au contrôle de l'arythmie. Au cours d'une thérapie à long terme, la dose pourra éventuellement être encore réduite.
  • +Instructions spéciales pour la posologie
  • -La clearance plasmatique de l’acétate de flécaïnide peut être ralentie chez les patients âgés.
  • -Patients d’un poids corporel de 60 kg et plus: 1 compr. 2×/j. (2× 100 mg).
  • -Patients d’un poids corporel inférieur à 60 kg: dose initiale: ½ compr. 2–3×/j. (2–3× 50 mg).
  • -Le steady-state n’étant atteint qu’au bout de 10 jours environ, on n’adaptera la posologie qu’à partir de ce moment.
  • +La clairance plasmatique de l'acétate de flécaïnide peut être ralentie chez les patients âgés. Patients d'un poids corporel de 60 kg et plus: 1 compr. 2×/j. (2× 100 mg).
  • +Patients d'un poids corporel inférieur à 60 kg: dose initiale: ½ compr. 2-3×/j. (2-3× 50 mg). Le steady-state n'étant atteint qu'au bout de 10 jours environ, on n'adaptera la posologie qu'à partir de ce moment.
  • -En cas d’insuffisance rénale prononcée (clearance de la créatinine inférieure à 20 ml/min/1,73 m²), la demi-vie d’élimination plasmatique peut atteindre 5 jours environ.
  • +En cas d'insuffisance rénale prononcée (clairance de la créatinine ≤35 ml/min/1,73 m²), la demi-vie d'élimination plasmatique peut atteindre 5 jours environ.
  • -La dose doit être ajustée au plus tôt après 7 jours, et il est recommandé de déterminer le taux plasmatique au préalable, ainsi que de le contrôler une fois par semaine jusqu’à ce que le steady-state soit atteint.
  • +La dose doit être ajustée au plus tôt après 7 jours, et il est recommandé de déterminer le taux plasmatique au préalable, ainsi que de le contrôler une fois par semaine jusqu'à ce que le steady-state soit atteint.
  • -On ne dispose pas d’une expérience clinique suffisante sur le traitement d’enfants de moins de 12 ans. Il est ainsi déconseillé de prescrire le Tambocor à ce groupe d’âge.
  • +On ne dispose pas d'une expérience clinique suffisante sur le traitement d'enfants de moins de 12 ans. Il est ainsi déconseillé de prescrire le Tambocor à ce groupe d'âge.
  • -Injection par bolus: en cas d’urgence, ou bien pour obtenir un effet particulièrement rapide, le Tambocor peut être administré sous forme d’injection par bolus lent de 2 mg/kg pendant une période d’au moins 10 minutes. Au choix, la dose peut également être diluée avec du dextrose 5% et administrée sous forme de perfusion à brève durée. La dose par bolus maximum admise est de 150 mg. L’injection doit être interrompue dès que l’arythmie a été contrôlée.
  • -Chez les malades souffrant d’une tachycardie ventriculaire persistante, le Tambocor devra être administré encore plus lentement et sous surveillance attentive de l’ECG.
  • -Des précautions semblables sont indiquées pour les patients dont l’anamnèse révèle une insuffisance cardiaque et qui peuvent subir une décompensation au cours de la perfusion. Pour de tels patients il est recommandé d’injecter la dose initiale pendant une période de 30 minutes.
  • -Perfusion intraveineuse: lorsqu’une administration parentérale prolongée est nécessaire, il convient de commencer par une injection lente par bolus (cf. ci-dessus), pour continuer ensuite par une perfusion intraveineuse, de la façon suivante:
  • -1ère heure: 1,5 mg/kg/heure;
  • -2ème et heures suivantes: 0,1–0,25 mg/kg/heure.
  • -La durée totale de la perfusion ne devrait pas dépasser 24 heures. Il convient de contrôler les taux plasmatiques, surtout lorsqu’il s’agit de doses importantes. La dose accumulée au cours des premières 24 heures ne doit pas dépasser 600 mg. Le passage à l’administration par voie orale devrait s’effectuer aussi tôt que possible.
  • -Posologies spéciales
  • +Injection par bolus: En cas d'urgence, ou bien pour obtenir un effet particulièrement rapide, le Tambocor peut être administré sous forme d'injection par bolus lent de 2 mg/kg pendant une période d'au moins 10 minutes. Au choix, la dose peut également être diluée avec du dextrose 5% et administrée sous forme de perfusion à brève durée. La dose par bolus maximum admise est de 150 mg. Des contrôles répétés de l'ECG doivent être faits chez tous les patients recevant l'injection en bolus. L'injection doit être interrompue dès que l'arythmie a été contrôlée.
  • +Chez les malades souffrant d'une tachycardie ventriculaire persistante, le Tambocor devra être administré encore plus lentement et sous surveillance attentive de l'ECG.
  • +Des précautions semblables sont indiquées pour les patients dont l'anamnèse révèle une insuffisance cardiaque connue et qui peuvent subir une décompensation au cours de la perfusion. Pour de tels patients il est recommandé d'injecter la dose initiale pendant une période de 30 minutes.
  • +Perfusion intraveineuse: Lorsqu'une administration parentérale prolongée est nécessaire, il convient de commencer par une injection lente par bolus (2 mg/kg sur 30 minutes), pour continuer ensuite par une perfusion intraveineuse, de la façon suivante:
  • +1ère heure: 1,5 mg/kg/heure (0,025 mg/kg/min);
  • +2ème heure et heures suivantes: 0,1-0,25 mg/kg/heure.
  • +La durée totale de la perfusion ne devrait pas dépasser 24 heures. Il convient de contrôler les taux plasmatiques, surtout lorsqu'il s'agit de doses importantes. La dose accumulée au cours des premières 24 heures ne doit pas dépasser 600 mg. Le passage à l'administration par voie orale devrait s'effectuer aussi tôt que possible.
  • +Instructions spéciales pour la posologie
  • -Chez les patients atteints d’une insuffisance rénale prononcée (clearance à la créatinine inféreure à 20 ml/min/1,73 m²), les doses indiquées ci-dessus doivent être réduites de moitié.
  • +Chez les patients atteints d'une insuffisance rénale prononcée (clairance de la créatinine ≤35 ml/min/1,73 m²), le flécaïnide doit être utilisé avec prudence. Les doses indiquées ci-dessus doivent être réduites de moitié. Une surveillance thérapeutique de la concentration sanguine du médicament est recommandée.
  • +Insuffisance hépatique
  • +L'élimination du flécaïnide pouvant être réduite chez les patients atteints d'insuffisance hépatique sévère, le flécaïnide ne doit pas être utilisé chez ces patients, sauf si le bénéfice attendu prédomine par rapport aux risques. Une surveillance des taux plasmatiques est recommandée.
  • +Patients âgés
  • +L'élimination du flécaïnide peut être réduite chez les patients âgés. Ce point doit être pris en compte pour les ajustements posologiques.
  • -Le traitement au Tambocor est déconseillé pour les enfants au-dessous de 12 ans.
  • +Le traitement au Tambocor est déconseillé pour les enfants au-dessous de 12 ans parce que l'utilisation chez ce groupe d'âge n'est pas suffisamment étudiée.
  • -Situations dans lesquelles le produit ne doit pas être administré:
  • -Hypersensibilité par rapport au principe actif ou à l’un des excipients conformément la composition.
  • -Au cas où il n’y aurait pas d’installation à disposition pour d’éventuelles mesures d’urgence, le Tambocor ne doit pas être prescrit aux patients souffrant:
  • -de dysfonction du noeud sino-auriculaire;
  • -de troubles de la conduction auriculaire;
  • -en cas de bloc auriculo-ventriculaire du 2ème ou 3ème degré;
  • -de bloc de branche complet;
  • -de baisse de la fonction ventriculaire gauche;
  • -de troubles du rythme asymptomatiques, d’infarctus du myocarde, aussi dans l’anamnèse; en cas de status post-infarctus de moins de 3 mois.
  • +Situations dans lesquelles Tambocor est contre-indiqué:
  • +·Hypersensibilité au principe actif ou à l'un des excipients selon la composition.
  • +·Au cas où il n'y aurait pas d'installation à disposition pour d'éventuelles mesures d'urgence, le Tambocor ne doit pas être prescrit aux patients souffrant de dysfonction du nÅ“ud sinusal; de troubles de la conduction auriculaire; de bloc auriculo-ventriculaire du 2ème ou 3ème degré; de bloc de branche complet.
  • +·Baisse de la fonction ventriculaire gauche; troubles du rythme asymptomatiques; présence ou antécédent d'infarctus du myocarde; état consécutif à un infarctus remontant à moins de 3 mois.
  • +·Choc cardiogénique.
  • +·Fibrillation auriculaire permanente sans qu'une cardioversion soit prévue.
  • +·Valvulopathie cardiaque causant des effets hémodynamiques.
  • +·Syndrome de Brugada connu.
  • -Une importante étude clinique avec contrôle placébo – l’étude CAST – a révélé que chez les patients d’un groupe traité par voie orale au flécaïnide, qui avaient subi un infarctus du myocarde avec arythmies ventriculaires asymptomatiques (post myocard infarctus), le taux de mortalité ou d’arrêt cardiaque réversible était 2,2 fois supérieur à celui de la même catégorie de patients dans le groupe placébo.
  • -De même, le taux de mortalité des patients du groupe flécaïnide qui avaient déjà subi plusieurs infarctus du myocarde, dépassait celui de la catégorie correspondante de patients du groupe placébo.
  • -On ne dispose pas d’autres études cliniques avec contrôle placébo qui pourraient montrer que le taux de mortalité de patients d’un collectif traité par flécaïnide, est également supérieur à celui d’un groupe placébo.
  • -Sur la base des connaissances actuelles, une thérapie antiarythmique avec Tambocor n’est pas indiquée chez les patients ayant une arythmie ventriculaire asymptomatique et une maladie coronaire.
  • -Les troubles du métabolisme électrolytique doivent être corrigés avant l’application du Tambocor.
  • -On a observé que le Tambocor augmente le seuil endocardique du pacemaker, c’est-à-dire, qu’il diminue la sensibilité du stimulateur cardiaque. Cet effet est réversible et se manifeste plus clairement immédiatement après l’implantation du stimulateur. Pour cette raison, le Tambocor doit être administré avec prudence lorsqu’il s’agit de patients avec une implantation permanente ou avec des électrodes temporaires d’un stimulateur cardiaque.
  • -Chez les patients présentant de valeurs-seuil augmentées ou qui portent des stimulateurs cardiaques non programmables, il est déconseillé d’appliquer le Tambocor, sauf si des installations appropriées de réanimation sont disponibles.
  • -En général, pour le réglage il suffit de doubler soit la durée de l’impulsion, soit le voltage. En cas d’application du Tambocor, il peut toutefois être difficile d’obtenir des seuils ventriculaires inférieurs à 1 volt lors de l’implantation initiale.
  • -La défibrillation s’est avérée difficile chez certains patients. Dans la plupart des cas observés, on était en présence de maladies cardiaques anamnestiques, telles que: augmentation du volume du myocarde, infarctus du myocarde, maladies cardiaques artériosclérotiques et insuffisance cardiaque.
  • -Chez les patients ayant une prédisposition à l’insuffisance cardiaque, l’effet inotrope légèrement négatif du flécaïnide pourrait être défavorable.
  • +Une importante étude clinique avec contrôle par placebo - l'étude CAST - a révélé que chez les patients d'un groupe traité par voie orale au flécaïnide, qui avaient subi un infarctus du myocarde avec arythmies ventriculaires asymptomatiques, le taux de mortalité ou d'arrêt cardiaque réversible était 2,2 fois supérieur à celui de la même catégorie de patients dans le groupe placebo.
  • +De même, le taux de mortalité des patients du groupe flécaïnide qui avaient déjà subi plusieurs infarctus du myocarde, dépassait celui de la catégorie correspondante de patients du groupe placebo. On ne dispose pas d'autres études cliniques avec contrôle de placebo qui pourraient montrer que le taux de mortalité de patients d'un collectif traité par le flécaïnide, est également supérieur à celui d'un groupe placebo.
  • +Sur la base des connaissances actuelles, une thérapie antiarythmique avec Tambocor n'est pas indiquée chez les patients ayant une arythmie ventriculaire asymptomatique et une cardiopathie coronarienne.
  • +Une bradycardie sévère ou une hypotension prononcée doit être contrôlée par un traitement médicamenteux avant le traitement par le flécaïnide.
  • +Les troubles du métabolisme électrolytique doivent être corrigés avant l'application du Tambocor (voir «Interactions»).
  • +Un syndrome de Brugada peut être démasqué par l'administration de flécaïnide. Dans le cas de modifications de l'ECG suggérant la présence d'un syndrome de Brugada au cours du traitement par le flécaïnide, il faut envisager un arrêt du traitement.
  • +L'élimination plasmatique du flécaïnide pouvant être considérablement ralentie chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 35 ml/min/1,73 m2), le flécaïnide ne doit être utilisé chez ces patients qu'après une évaluation critique du rapport bénéfice-risque. Le contrôle des taux plasmatiques est vivement recommandé chez ces patients (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
  • +On a observé que le Tambocor augmente le seuil endocardique du pacemaker, c'est-à-dire, qu'il diminue la sensibilité du stimulateur cardiaque. Cet effet est réversible et se manifeste plus clairement immédiatement après l'implantation du stimulateur que par la suite. Chez la majorité des patients, ces effets se traduisent à l'ECG par un élargissement de 8 à 25% du complexe QRS et par un allongement de l'intervalle QTc, et donc seulement par une influence minime sur l'intervalle JT. Pour cette raison, le Tambocor doit être administré avec prudence lorsqu'il s'agit de patients avec une implantation permanente ou avec des électrodes temporaires d'un stimulateur cardiaque.
  • +Chez les patients présentant de valeurs seuils augmentées ou qui portent des stimulateurs cardiaques non programmables, il est déconseillé d'appliquer le Tambocor, sauf si des installations appropriées de réanimation sont disponibles.
  • +En général, pour le réglage il suffit de doubler soit la durée de l'impulsion, soit le voltage. En cas d'application du Tambocor, il peut toutefois être difficile d'obtenir des seuils ventriculaires inférieurs à 1 volt lors de l'implantation initiale.
  • +La défibrillation s'est avérée difficile chez certains patients. Dans la plupart des cas observés, on était en présence de maladies cardiaques anamnestiques, telles que: augmentation du volume du myocarde, infarctus du myocarde, maladies cardiaques artériosclérotiques et insuffisance cardiaque.
  • +Chez les patients ayant une prédisposition à l'insuffisance cardiaque, l'effet inotrope légèrement négatif du flécaïnide pourrait se manifester.
  • +Comme d'autres antiarythmiques, le flécaïnide peut aussi avoir des effets pro-arythmiques, c'est-à-dire qu'il peut faire augmenter la sévérité ou la fréquence d'une arythmie préexistante (voir «Effets indésirables»).
  • +Le flécaïnide ne doit pas être utilisé chez les patients atteints d'une cardiopathie structurelle ou d'une insuffisance ventriculaire gauche (voir «Effets indésirables»).
  • +Le flécaïnide doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant une fibrillation auriculaire aiguë à la suite d'une opération du cÅ“ur.
  • +La marge thérapeutique du flécaïnide est étroite. La prudence et une surveillance étroite sont donc de rigueur lors du passage à une autre forme galénique.
  • -Une application simultanée d’autres antiarythmiques de la classe I est déconseillée.
  • -Un traitement par Tambocor est compatible avec l’administration d’anticoagulants oraux et d’héparine. On n’a pas observé d’interactions lors de l’application simultanée d’antacides.
  • -Administration simultanée avec Digoxine: la concentration plasmatique de digoxine peut augmenter d’environ 15%, ce qui nécessite des contrôles répétés de l’effet digoxine par l’ECG et la mesure des taux plasmatiques de digoxine. Dans le cas de patients digitalisés, il est recommandé de mesurer le taux plasmatique de digoxine moins de 6 heures après l’administration d’une dose de digoxine, ceci avant ou après application d’une dose d’acétate de flécaïnide.
  • -Cimétidine: chez les volontaires sains qui avaient reçu de la cimétidine à raison d’1 g par jour pendant une semaine, la concentration plasmatique du flécaïnide a augmenté d’env. 30%. La demi-vie d’élimination s’était accrue d’env. 10%.
  • -Amiodarone: avec cette combinaison, le niveau plasmatique de flécaïnide peut augmenter du double. Ainsi, une réduction de 50% de la dose de Tambocor est indiquée et, en outre, le patient doit être surveillé de près afin de détecter des effets secondaires (des mesures répétées du taux plasmatique sont recommandées).
  • -Bêta-bloquants et sédatifs cardiaques: renforcement éventuel de l’effet inotrope négatif, d’où nécessité d’adapter le dosage.
  • -Phénobarbital, phénytoïne, carbamazépine: l’élimination du flécaïnide peut être augmentée jusqu’à 30% lors de l’administration simultanée avec ces inducteurs enzymatiques.
  • +Antiarythmiques de classe I: Une application simultanée d'autres antiarythmiques de la classe I est déconseillée.
  • +Antiarythmiques de classe II: Association avec un bêtabloquant ou un agent à effet inotrope négatif: ces associations peuvent exercer un effet inotrope négatif additionnel; la dose doit donc être ajustée.
  • +Antiarythmiques de classe III: Co-administration d'amiodarone: cette association peut aussi faire doubler le taux plasmatique de flécaïnide. Une réduction de 50% de la dose de Tambocor est donc indiquée; le patient doit être surveillé de près quant à l'apparition éventuelle d'effets indésirables (des contrôles du taux plasmatique sont recommandés).
  • +Antiarythmiques de classe IV: La co-administration de bloqueurs des canaux calciques (p.ex vérapamil) doit être envisagée avec prudence.
  • +Il existe une possibilité d'effets indésirables susceptibles d'engager le pronostic vital ou de causer la mort, en raison d'une augmentation des taux plasmatiques des suites d'interactions (voir «Surdosage»). L'administration concomitante de flécaïnide et de médicaments qui sont également métabolisés par la voie du cytochrome P450 2D6 (CYP2D6), l'inhibent (p.ex. antidépresseurs, neuroleptiques, propranolol, ritonavir, certains antihistaminiques) ou l'induisent (p.ex. phénytoïne, phénobarbital, carbamazépine), peut entraîner une diminution de la dégradation du flécaïnide ou une augmentation du taux plasmatique de flécaïnide.
  • +Le taux plasmatique peut également augmenter si la clairance rénale du flécaïnide est réduite à cause d'une insuffisance rénale (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Une hypokaliémie, de même qu'une hyperkaliémie ou d'autres troubles électrolytiques, doit être compensée avant l'utilisation de flécaïnide. L'hypokaliémie peut provenir d'une co-administration de diurétiques, de corticostéroïdes ou de laxatifs.
  • +Anticoagulants: Un traitement par Tambocor est compatible avec l'administration d'anticoagulants oraux et d'héparine.
  • +Antiacides: On n'a pas observé d'interactions lors de l'application simultanée d'antiacides.
  • +Glycosides cardiotoniques: La concentration plasmatique de digoxine peut augmenter d'environ 15%, ce qui nécessite des contrôles répétés de l'effet de la digoxine par l'ECG et la mesure des taux plasmatiques de digoxine. Dans le cas de patients digitalisés, il est recommandé de mesurer le taux plasmatique de digoxine moins de 6 heures après l'administration d'une dose de digoxine, ceci avant ou après application d'une dose d'acétate de flécaïnide.
  • +Antihistaminiques H2: L'antihistaminique H2 cimétidine inhibe le métabolisme du flécaïnide. Chez les volontaires sains qui avaient reçu de la cimétidine à raison de 1 g par jour pendant une semaine, la concentration plasmatique du flécaïnide a augmenté d'env. 30%. La demi-vie d'élimination plasmatique a augmenté d'environ 10%.
  • +Antihistaminiques: Risque accru d'arythmies ventriculaires lors d'une utilisation simultanée de mizolastine ou de terfénadine; la co-administration doit être évitée.
  • +Agents antiviraux: L'administration de flécaïnide en association avec le ritonavir, le lopinavir ou l'indinavir peut faire augmenter le taux plasmatique de flécaïnide (risque accru d'arythmies ventriculaires). La co-administration doit être évitée.
  • +Antidépresseurs: L'administration de flécaïnide en association avec la fluoxétine ou d'autres antidépresseurs peut faire augmenter le taux plasmatique de flécaïnide. L'administration de flécaïnide en association avec un antidépresseur tricyclique entraîne un risque accru d'arythmies.
  • +Antiépileptiques: L'élimination du flécaïnide peut être augmentée jusqu'à 30% lors de l'administration simultanée avec ces inducteurs enzymatiques (phénobarbital, phénytoïne, carbamazépine).
  • +Antipsychotiques: L'administration de flécaïnide en association avec la clozapine entraîne un risque accru d'arythmies.
  • +Antipaludiques: La quinine fait augmenter la concentration plasmatique de flécaïnide.
  • +Antifongiques: La terbinafine peut faire augmenter la concentration plasmatique de flécaïnide par inhibition de l'activité du CYP2D6.
  • +Diurétiques: Avec les diurétiques, il existe un effet de classe dû à une éventuelle hypokaliémie avec cardiotoxicité consécutive.
  • +Médicaments d'aide au sevrage tabagique: La co-administration de bupropion, qui est métabolisé par la voie du CYP2D6, doit être faite avec prudence et en utilisant la plus faible dose possible du médicament co-administré. Lorsqu'une utilisation de bupropion est commencée chez un patient déjà sous flécaïnide, il faut envisager la nécessité d'une réduction de la dose du traitement en cours.
  • +La consommation de produits laitiers: (lait, aliments pour nourrissons et éventuellement yaourt) au cours du traitement peut réduire l'absorption du flécaïnide chez les enfants et les nourrissons. Le flécaïnide n'est pas approuvé pour une utilisation chez les enfants de moins de 12 ans; une toxicité du flécaïnide a cependant été rapportée lors du traitement d'enfants qui avaient réduit leur consommation de lait et lors du traitement de nourrissons passés de produits laitiers à des produits à base de dextrose.
  • -Des expérimentations réalisées sur l’animal ont montré des effets indésirables sur les foetus. Il n’existe aucune étude contrôlée sur l’homme. Tambocor ne doit donc pas être administré en cas de grossesse, sauf en cas de nécessité absolue.
  • -Allaitement
  • -Des données cliniques limitées ont montré que la substance flécaïnide passe dans le lait maternel. C’est pourquoi la préparation ne doit pas être utilisée en cas d’allaitement, ou le cas échéant, l’allaitement doit être interrompu.
  • +Des expérimentations réalisées sur l'animal ont montré que le flécaïnide traverse la barrière placentaire et passe dans la circulation du fÅ“tus, et exerce donc des effets indésirables sur le fÅ“tus. Il n'existe aucune étude contrôlée chez l'être humain. Tambocor ne doit donc pas être administré en cas de grossesse, sauf en cas de nécessité absolue.
  • +Allaitement:
  • +Des données cliniques limitées ont montré que le flécaïnide passe dans le lait maternel. C'est pourquoi la préparation ne doit pas être utilisée en cas d'allaitement ou, le cas échéant, l'allaitement doit être interrompu.
  • -Aucune étude correspondante n’a été réalisée.
  • -En cas d’apparition d’effets secondaires visuels ou du système nerveux central (par ex. diplopie ou fatigue), ou en cas de vertige, les capacités de réaction peuvent être influencées de telle sorte que l’aptitude à la conduite ou à l’utilisation de machines peut être réduite.
  • +Aucune étude correspondante n'a été réalisée.
  • +En cas d'apparition d'effets secondaires visuels ou du système nerveux central (par ex. diplopie ou fatigue), ou en cas de vertige, les capacités de réaction peuvent être influencées de telle sorte que l'aptitude à la conduite ou à l'utilisation de machines peut être réduite.
  • -Comme avec d’autres antiarythmiques, des effets arythmogènes pourraient se manifester, surtout chez les patients souffrant d’arythmies ventriculaires sévères et/ou de maladies cardiaques, et/ou d’une grave atteinte du ventricule gauche.
  • -Troubles psychiatriques
  • -Fréquents (1–10%): angoisse, insomnie, dysthmie dépressive.
  • -Système nerveux
  • -Fréquents (1–10%): paresthésies, parésis, ataxie, flush, transpiration, vertige, syncopes, somnolence, acouphènes.
  • -Troubles oculaires
  • -Fréquents (1–10%): perturbations de la vue (diplopie, vue troublée).
  • -Coeur
  • -Fréquents (1–10%): tachycardie, pause/arrêt du noeud sino-auriculaire. Insuffisance cardiaque, arythmies récentes ou aggravées.
  • -Troubles gastro-intestinaux
  • -Fréquents (1–10%): vomissements, diarrhée, dyspepsie, anorexie.
  • -Peau
  • -Fréquents (1–10%): érythème.
  • -Troubles générales
  • -Fréquents (1–10%): malaise, fièvre.
  • -On a rarement observé des réactions indésirables sur le système hématopoïétique (leucopénie, thrombopénie).
  • -Dans des cas isolés, on a observé une cholestase pendant le traitement par Tambocor, qui était cependant entièrement réversible après arrêt du traitement.
  • -Chez les patients souffrant d’un flutter auriculaire, l’administration de Tambocor a été mise en relation avec une accélération de la fréquence ventriculaire par conduction 1:1 du noeud AV suite au ralentissement initial de la fréquence auriculaire.
  • -Cette observation a été faite le plus souvent à la suite de l’utilisation de la forme injectable, dans les cas de conversion aiguë. Cet effet est habituellement de courte durée et disparaît à l’arrêt du traitement.
  • +Très fréquents (≥1/10), fréquents (<1/10, ≥1/100), occasionnels (<1/100, ≥1/1000), rares (<1/1000, ≥1/10'000), très rares (<1/10'000) et de fréquence indéterminée (non estimable sur la base des données disponibles).
  • +Comme avec d'autres antiarythmiques, des effets arythmogènes pourraient se manifester, surtout chez les patients souffrant d'arythmies ventriculaires sévères et/ou de maladies cardiaques, et/ou d'une grave atteinte du ventricule gauche.
  • +Affections hématologiques et du système lymphatique:
  • +Occasionnels: réduction du nombre d'érythrocytes, leucopénies, thrombocytopénies.
  • +Affections du système immunitaire:
  • +Très rares: augmentation des anticorps antinucléaires avec ou sans signes systémiques d'inflammation.
  • +Affections psychiatriques:
  • +Fréquents: anxiété, insomnie, dépression.
  • +Rares: hallucinations, états confusionnels, amnésie.
  • +Affections du système nerveux:
  • +Très fréquents: vertiges, généralement passagers.
  • +Fréquents: paresthésies, parésies, ataxie, flush, transpiration, syncopes, somnolence.
  • +Rares: hypoesthésies, tremblement, céphalées, neuropathie périphérique, convulsions, dyskinésie.
  • +Troubles oculaires:
  • +Fréquents: perturbations de la vue (diplopie, vue trouble).
  • +Très rares: dépôts cornéens.
  • +Affections de l'oreille et du labyrinthe:
  • +Fréquents: acouphènes.
  • +Affections cardiaques:
  • +Fréquents: tachycardie, pause/arrêt du nÅ“ud sinusal, insuffisance cardiaque, arythmies récentes ou aggravées. Effets pro-arythmiques (surtout chez des patients présentant une cardiopathie structurelle).
  • +Occasionnels: chez les patients présentant une fibrillation auriculaire, l'administration de Tambocor a été mise en rapport avec une accélération de la fréquence cardiaque ventriculaire par conduction 1:1 du nÅ“ud AV suite à un ralentissement initial de la fréquence auriculaire. Cette observation a été faite le plus souvent lors de l'utilisation de la solution injectable chez des patients peu après une conversion. Cet effet est généralement de courte durée et disparaît après l'arrêt d'administration du médicament.
  • +Fréquence indéterminée: Des allongements des intervalles PR et QRS dépendants de la dose ainsi qu'une modification du seuil de stimulation d'un stimulateur cardiaque sont possibles (voir «Mises en garde et précautions»), blocs AV de 2e et de 3e degré, arrêt cardiaque, bradycardie, insuffisance cardiaque décompensée, douleurs thoraciques, hypotension, infarctus du myocarde, palpitations ou fibrillation auriculaire, démasquage d'un syndrome de Brugada préexistant.
  • +Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales:
  • +Fréquents: dyspnée.
  • +Rares: pneumonite.
  • +Fréquence indéterminée: fibrose pulmonaire, maladie pulmonaire interstitielle.
  • +Affections gastro-intestinales:
  • +Fréquents: nausées, vomissements, diarrhée, dyspepsie, anorexie.
  • +Occasionnels: constipation, douleurs abdominales, réduction de l'appétit, flatulences.
  • +Affections hépatobiliaires:
  • +Rares: augmentation des taux d'enzymes hépatiques, avec ou sans ictère.
  • +Fréquence indéterminée: dysfonction hépatique.
  • +Des cas isolés de cholestase ont été observés sous Tambocor; ils ont été entièrement réversibles après l'arrêt d'administration du médicament.
  • +Affections de la peau et du tissu sous-cutané:
  • +Fréquents: éruption cutanée.
  • +Occasionnels: dermatite allergique, alopécie.
  • +Rares: urticaire sévère.
  • +Très rares: photosensibilité.
  • +Troubles généraux et anomalies au site d'administration:
  • +Fréquents: fièvre, asthénie, fatigue, Å“dème.
  • -On ne connaît pas d’antidote spécifique contre le flécaïnide. La dialyse et l’hémoperfusion ne permettent pas d’abaisser suffisamment les concentrations tissulaires toxiques.
  • -Traitement en cas de surdosage
  • -1. Lavage d’estomac, puis administration de charbon activé.
  • -2. Contrôle et, si nécessaire, correction de la kaliémie.
  • -3. En cas de bradyarythmie, mise en place temporaire d’un pacemaker.
  • -4. En cas d’hypotension et/ou de débit cardiaque faible (low output): perfusion d’un bêta-sympathomimétique et administration i.v. d’1 g de gluconate de calcium.
  • -5. a) Vu la rareté des cas de surdosage rapportés jusqu’à ce jour, un traitement par l’atropine ne peut être conseillé.
  • -5. b) Les bêta-bloquants et la classe I des antiarythmiques sont contre-indiqués, à l’exception de la lidocaïne.
  • -6. Diurèse forcée par acidification de l’urine (pH si possible inférieur à 6).
  • +Le surdosage de flécaïnide est une urgence médicale pouvant engager le pronostic vital. Une réponse accrue au principe actif et la présence d'un taux plasmatique supérieur au domaine thérapeutique pourraient aussi résulter d'interactions avec d'autres médicaments (voir «Interactions»).
  • +On ne connaît pas d'antidote spécifique contre le flécaïnide. La dialyse et l'hémoperfusion ne permettent pas d'abaisser suffisamment les concentrations tissulaires toxiques.
  • +Traitement en cas de surdosage:
  • +·Lavage d'estomac, puis administration de charbon activé.
  • +·Contrôle et, si nécessaire, correction de la kaliémie.
  • +·Stimulants cardiaques tels que les catécholamines (p.ex. dopamine/dobutamine et/ou isoprotérénol). Une assistance circulatoire par contrepulsion intra-aortique à ballonnet peut être tentée.
  • +·En cas de développement d'un bloc de branche ou d'une bradyarythmie, mise en place temporaire d'un pacemaker.
  • +·En cas d'hypotension et/ou de débit cardiaque faible (low output): perfusion d'un bêta-sympathomimétique et administration i.v. de 1 g de gluconate de calcium.
  • +·Vu la rareté des cas de surdosage rapportés jusqu'à ce jour, un traitement par l'atropine ne peut être conseillé.
  • +·Les bêta-bloquants et la classe I des antiarythmiques sont contre-indiqués, à l'exception de la lidocaïne.
  • +·Diurèse forcée par acidification de l'urine (pH si possible inférieur à 6).
  • +La demi-vie plasmatique étant d'environ 20 heures, il peut être nécessaire d'appliquer ces mesures de soutien de façon prolongée.
  • +
  • -Mécanisme d’action
  • +Mécanisme d'action/pharmacodynamique
  • -Pharmacodynamie
  • -Le Tambocor entraîne une décroissance de la pente ascendante du potentiel d’action en fonction de la fréquence (effet de la lidocaïne). En même temps, on observe une prolongation de la période réfractaire effective (effet de la quinidine).
  • -L’automatisme du noeud sino-auriculaire n’est que peu ou pas du tout influencé par le Tambocor. Le retard de la conduction intra-atriale est faible, tandis que la conduction d’excitation intra-ventriculaire est considérablement prolongée dans tous les secteurs du système de conduction du coeur.
  • +Pharmacodynamique
  • +Le Tambocor entraîne une décroissance de la pente ascendante du potentiel d'action en fonction de la fréquence (effet de la lidocaïne). En même temps, on observe une prolongation de la période réfractaire effective (effet de la quinidine).
  • +L'automatisme du nÅ“ud sinusal n'est que peu ou pas du tout influencé par le Tambocor. Le retard de la conduction intra-auriculaire est faible, tandis que la conduction d'excitation intra-ventriculaire est considérablement prolongée dans tous les secteurs du système de conduction du cÅ“ur.
  • -Après administration orale, la résorption du flécaïnide est presque complète comparativement à l’application intraveineuse; les concentrations maximales (Cmax) étant atteintes après 3 heures en moyenne (1–6 heures). Les niveaux plasmatiques varient en fonction de la dose. Après administration de plusieurs doses, les concentrations plasmatiques augmentent et atteignent le steady-state (Css) au bout de 3–5 jours. On n’a pas observé d’accumulation ultérieure pendant un traitement à long terme. La prise de nourriture est sans effet sur la résorption du flécaïnide.
  • +Après administration orale, l'absorption du flécaïnide est presque complète comparativement à l'application intraveineuse, les concentrations plasmatiques maximales (Cmax) étant atteintes après 3 heures en moyenne (1-6 heures). Les niveaux plasmatiques varient en fonction de la dose. Après administration de plusieurs doses, les concentrations plasmatiques augmentent et atteignent le steady-state (Css) au bout de 3-5 jours. On n'a pas observé d'accumulation ultérieure même pendant un traitement à long terme. La prise de nourriture est sans effet sur l'absorption du flécaïnide.
  • -Le volume de distribution est de 8,7 l/kg (5,0–13,4 l/kg). La liaison aux protéines plasmatiques est d’environ 40% (37–58%). L’acétate de flécaïnide passe dans le lait maternel.
  • -Bien que les taux plasmatiques thérapeutiques minima soient fonction des causes de l’arythmie, ils se situent entre 200 et 400 ng/ml; des effets secondaires sérieux n’apparaissent en général qu’à des taux plasmatiques supérieurs à 700–1000 ng/ml.
  • +Le volume de distribution est de 8,7 l/kg (5,0-13,4 l/kg). La liaison aux protéines plasmatiques est d'environ 40% (37-58%). L'acétate de flécaïnide passe dans le lait maternel.
  • +Les taux plasmatiques thérapeutiques minima sont fonction des causes de l'arythmie et ils se situent entre 200 et 400 ng/ml. Des effets secondaires sérieux n'apparaissent en général qu'à des taux plasmatiques supérieurs à 700-1000 ng/ml de flécaïnide.
  • -La biotransformation du flécaïnide lors du premier passage hépatique (first-pass effect) est faible. Les volontaires sains éliminent par les reins environ 30% (10–50%) d’une dose orale unique de flécaïnide sous forme inchangée, le reste étant éliminé principalement sous forme de deux métabolites, essentiellement conjugués: le flécaïnide méta-O-alkylé (activité thérapeutique env. 20%) et le lactame méta-O-alkylé (sans activité thérapeutique) présent dans les urines. A ces substances s’ajoutent encore 2–3 métabolites secondaires qui ne représentent que 3% de la dose administrée. Le plasma ne contient qu’un taux peu important (inférieur à 0,05 µg/ml) des deux métabolites principaux.
  • +La biotransformation du flécaïnide lors du premier passage hépatique (first-pass effect) est faible. Les volontaires sains éliminent par les reins environ 30% (10-50%) d'une dose orale unique de flécaïnide sous forme inchangée, le reste étant éliminé principalement sous forme de deux métabolites, essentiellement conjugués: le flécaïnide méta-O-alkylé (activité thérapeutique env. 20%) et le lactame méta-O-alkylé (sans activité thérapeutique), présents dans les urines. A ces substances s'ajoutent encore 2-3 métabolites secondaires qui ne représentent que 3% de la dose administrée. Le plasma ne contient qu'un taux peu important (inférieur à 0,05 µg/ml) des deux métabolites principaux.
  • -Chez les patients, la demi-vie d’élimination est de 20 heures (12–27 heures).
  • -30% sont éliminés par les reins sous forme d’acétate de flécaïnide libre, 5% par les fèces, et le reste par voie rénale sous forme des deux métabolites principaux et 2–3 métabolites secondaires.
  • -Cinétique dans des situations cliniques particulières
  • -Patients âgés: La demi-vie plasmatique peut se prolonger chez les patients âgés (cf. «Posologies spéciales»).
  • -Insuffisance des fonctions rénales: Chez les malades affectés d’insuffisance rénale sévère, l’élimination du flécaïnide est retardée. La prudence s’impose ainsi en cas d’emploi du médicament chez ces patients (cf. «Posologies spéciales»).
  • -Insuffisance hépatique: La clearance plasmatique du flecaïnide est retardée chez les patients à fonction hépatique diminuée. Les avantages thérapeutiques attendus doivent donc être soigneusement évalués par rapport au risque potentiel, lorsqu’il s’agit de ce médicament. Il sera nécessaire de contrôler les taux plasmatiques au début du traitement et pendant l’ajustement de la dose.
  • -Insuffisance cardiaque: L’élimination du flécaïnide peut être réduite chez les patients souffrant d’insuffisance cardiaque congestive.
  • +Chez les patients, la demi-vie d'élimination est de 20 heures (12-27 heures).
  • +30% sont éliminés par les reins sous forme d'acétate de flécaïnide libre, 5% par les fèces, et le reste par voie rénale sous forme des deux métabolites principaux et de 2-3 métabolites secondaires.
  • +Cinétique pour certains groupes de patients
  • +Patients âgés: La demi-vie plasmatique peut se prolonger chez les patients âgés (voir «Instructions spéciales pour la posologie»).
  • +Insuffisance rénale: Chez les malades affectés d'insuffisance rénale sévère, le taux d'élimination rénale du flécaïnide est abaissé. La prudence s'impose ainsi en cas d'emploi du médicament chez ces patients (voir «Instructions spéciales pour la posologie»).
  • +Insuffisance hépatique: La clairance plasmatique du flecaïnide est abaissée chez les patients dont la fonction hépatique est altérée. Les bénéfices thérapeutiques attendus doivent donc l'emporter sur le risque potentiel encouru par les patients atteints d'insuffisance hépatique. Il sera nécessaire de contrôler les taux plasmatiques au début du traitement et pendant l'ajustement de la dose.
  • +Insuffisance cardiaque: L'élimination du flécaïnide peut être réduite chez les patients souffrant d'insuffisance cardiaque congestive.
  • -La substance flécaïnide a provoqué chez le chien à partir de 5 mg/kg/die des modifications de l’ECG (allongement de l’intervalle PQ, forte augmentation du complexe QRS, de l’intervalle QT, augmentation de l’amplitude de l’onde T, modification de la fréquence cardiaque, réduction de la force de contraction, troubles de la conduction). Chez le rat à partir de 80 mg/kg/die et chez le chien à partir de 5 mg/kg/die, la substance flécaïnide a provoqué une augmentation de la GPT dans le sang et des modifications du poids du coeur et du foie, sans modification histologique.
  • -Des expériences conduites chez des souris et des rats enceintes n’ont pas mis en évidence de risque de malformation. Plus d’anomalies des extrémités (pied bot) sont apparues à hautes doses chez le lapin. Des prolongations de la gestation ont été observées chez les rats avec une dose journalière de 50 mg/kg. Des effets sur la fértilité n’ont été pas rélévés.
  • +Le flécaïnide a provoqué chez le chien à partir de 5 mg/kg/jour des modifications de l'ECG (allongement de l'intervalle PQ, forte augmentation du complexe QRS, de l'intervalle QT, augmentation de l'amplitude de l'onde T, modification de la fréquence cardiaque, réduction de la force de contraction, troubles de la conduction). Chez le rat à partir de 80 mg/kg/die et chez le chien à partir de 5 mg/kg/die, le flécaïnide a provoqué une augmentation de la GPT dans le sang et des modifications du poids du cÅ“ur et du foie, sans modification histologique.
  • +Des expériences conduites chez des souris et des rates gestantes n'ont pas mis en évidence de risque de malformation. Plus d'anomalies des extrémités (pied bot) sont apparues à hautes doses chez le lapin. Des prolongations de la gestation ont été observées chez les rates avec une dose journalière de 50 mg/kg. Des effets sur la fertilité n'ont été pas relévés.
  • -Il n’existe aucune indication d’un potentiel d’effet mutagène ou cancérogène de la substance flécaïnide.
  • +Il n'existe aucune indication d'un potentiel d'effet mutagène ou cancérogène de la substance flécaïnide.
  • -Pour la perfusion, la solution injectable Tambocor doit être diluée de préférence avec une solution de dextrose 5%. Lorsqu’on utilise des solutions contenant du chlorure (chlorure de sodium 0,9% ou lactate de Ringer), la formation d’un sédiment avec l’acétate de flécaïnide est possible. Le volume de la solution doit être porté à au moins 500 ml pour éviter une précipitation.
  • +Pour la perfusion, la solution injectable Tambocor doit être diluée de préférence avec une solution de dextrose 5%. Lorsqu'on utilise des solutions contenant du chlorure (chlorure de sodium 0,9% ou lactate de Ringer), la formation d'un précipité avec l'acétate de flécaïnide est possible. Le volume de la solution doit être porté à au moins 500 ml pour éviter une précipitation.
  • -Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date d’expiration désignée par «Exp.» sur l’emballage.
  • -Remarques concernatant le stockage
  • -Conserver les comprimés et la solution injectable dans son emballage d’origine à température ambiante (15–25 °C).
  • -Protéger la solution injectable contre la lumière.
  • +Garder la solution injectable à l'abri de la lumière.
  • +Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage.
  • +Remarques concernant le stockage
  • +Tenir hors de portée des enfants.
  • +Conserver les comprimés et la solution injectable à température ambiante (15 à 25 °C), dans leur emballage d'origine.
  • -Tambocor cpr 100 mg 20. (B)
  • -Tambocor cpr 100 mg 100. (B)
  • -Tambocor sol inj 10 mg/ml amp 5 × 15 ml. (B)
  • +Comprimés Tambocor à 100 mg: 20 et 100. (B)
  • +Solution pour perfusion Tambocor: 5 ampoules à 15 ml. (B)
  • -MEDA Pharma GmbH, 8602 Wangen-Brüttisellen.
  • +MEDA Pharma GmbH, CH-8602 Wangen-Brüttisellen.
  • -Décembre 2003.
  • +Novembre 2015.
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