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Accueil - Information professionnelle sur Nimotop 30 mg - Changements - 28.05.2019
20 Changements de l'information professionelle Nimotop 30 mg
  • -Forme galénique et quantité de principe actif par unité
  • -Comprimés laqués à 30 mg de nimodipine.
  • -Excipients: Poly(1-vinyl-2-pyrrolidone) 25, cellulose microcristalline, amidon de maïs, crospovidone, stéarate de magnésium, hydroxypropylméthylcellulose, macrogol 4000; colorants: dioxyde de titane (E 171), oxyde de fer jaune (E 172).
  • -Propriétés/Effets
  • -Code ATC: C08CA06Mécanisme d’action
  • -La nimodipine est un antagoniste du calcium, qui possède un effet anti-vasoconstricteur et anti-ischémique, s’exerçant de façon préférentielle au niveau cérébral. La nimodipine est capable d’empêcher ou de réduire les vasospasmes induits par différentes substances vaso-actives (p.ex. la sérotonine, les prostaglandines, la thrombine, l’histamine), par le sang ou par des produits de dégradation du sang.
  • -La substance inhibe l’influx transmembranaire d’ions calcium nécessaires à la contraction du muscle de la paroi vasculaire. Dans de multiples expériences, la sensibilité à la nimodipine s’est révélée nettement plus forte au niveau des vaisseaux cérébraux qu’au niveau des vaisseaux périphériques.Pharmacodynamie
  • -Les observations de malades présentant des troubles vasculaires cérébraux aigus ont montré que la nimodipine provoquait une dilatation des vaisseaux cérébraux et une augmentation de la perfusion du cerveau. Cette dernière se produit en général préférentiellement dans les régions insuffisamment perfusées ou préalablement lésées. Ces effets sont particulièrement marqués en cas de spasmes vasculaires secondaires à une hémorragie sous-arachnoïdienne. La nimodipine diminue de façon significative les altérations neurologiques ischémiques consécutives aux spasmes vasculaires et la mortalité.
  • -Pharmacocinétique
  • -La nimodipine est rapidement libérée après ingestion du comprimé et la substance est absorbée à plus de 90%. Après une administration unique de deux comprimés (2× 30 mg), des concentrations plasmatiques maximales de 31 ± 12 µg/l en moyenne sont obtenues après 40 min. Avec une demi-vie de 5 heures environ, la concentration s’abaisse par la suite en 6 heures à 1,3 µg/l. La biodisponibilité moyenne des comprimés de nimodipine est de 12%. L’expérimentation animale ayant démontré que l’absorption intestinale est presque totale, cette biodisponibilité relativement faible est à attribuer au fait qu’une fraction de 80–90% est métabolisée lors du premier passage hépatique. Ni la cinétique d’absorption ni celle de l’élimination ne se modifient après administration orale de 3× 40 mg par jour pendant 7 jours. Une accumulation plasmatique de nimodipine ne peut donc pas se produire. Après administration orale de doses de différentes importances, les aires sous les courbes sont proportionnelles à la dose.
  • -Aucun signe d’accumulation de nimodipine n’est observable après l’administration répétée de comprimés à des volontaires en bonne santé. La concentration plasmatique n’a pas augmenté davantage après une administration orale de 3× 30 mg/jour pendant 4 semaines à des patients âgés de plus de 60 ans. La concentration plasmatique atteinte chez des patients traités par comprimés de 40 mg pendant 8 semaines était de 24 ± 23 µg/l entre la 45 ème  minute et la 2 ème heure après la dernière prise, des valeurs comparables à celles obtenues après une prise unique de comprimés.
  • -La nimodipine traverse la barrière hémato-encéphalique. La concentration de la substance dans le tissu cérébral correspond à celle de la fraction circulante non liée aux protéines plasmatiques.
  • -La substance est métabolisée surtout dans le foie. Chez les malades présentant une insuffisance hépatique sévère, en particulier une cirrhose, il faut s’attendre à des taux plasmatiques de nimodipine plus élevés. Au cours des quatre jours suivant une administration orale de 20 mg de nimodipine, env. 50% de la dose sont retrouvés sous forme de métabolites dans les urines et 35% dans les selles.
  • -Le jus de pamplemousse augmente la biodisponibilité des dihydropyridines par inhibition du métabolisme de premier passage.
  • -L’expérimentation animale n’a mis en évidence aucune accumulation dans un organe particulier.
  • +Excipients: Poly(1-vinyl-2-pyrrolidone) 25, cellulose microcristalline, amidon de maïs, crospovidone, stéarate de magnésium, hydroxypropylméthylcellulose, macrogol 4000; colorants: dioxyde de titane (E 171), oxyde de fer jaune (E 172).
  • +Forme galénique et quantité de principe actif par unité
  • +Comprimés laqués à 30 mg de nimodipine.
  • -Après la fin de la perfusion de 5–14 jours avec le soluté pour perfusion de Nimotop, un traitement d’environ 7 jours avec les comprimés laqués de Nimotop est recommandé.Recommandations spéciales pour le dosage
  • +Après la fin de la perfusion de 5–14 jours avec le soluté pour perfusion de Nimotop, un traitement d’environ 7 jours avec les comprimés laqués de Nimotop est recommandé.
  • +Recommandations spéciales pour le dosage
  • +Contre-indications
  • +Les comprimés laqués de nimodipine ne doivent pas être utilisés en cas d’allergie à la nimodipine ou à l’un des excipients.
  • +L’administration simultanée de nimodipine et de rifampicine est contre-indiquée, car l’efficacité des comprimés laqués de nimodipine pourrait être réduite de manière significative (voir «Interactions»).
  • +L’administration simultanée de nimodipine orale et des antiépileptiques phénobarbital, phénytoïne ou carbamazépine est contre-indiquée, car l’efficacité des comprimés laqués de nimodipine peut être réduite significativement (voir «Interactions»).
  • +
  • -La prudence est recommandée chez les patients présentant une hypotension (pression artérielle systolique <100 mm Hg).Effet indésirable
  • +La prudence est recommandée chez les patients présentant une hypotension (pression artérielle systolique <100 mm Hg).
  • +Effet indésirable
  • -antibiotiques macrolides (p.ex. érythromycine),
  • -inhibiteurs de la protéase du VIH (p.ex. ritonavir),
  • -antimycosiques azolés (p.ex. kétoconazole),
  • -les antidépresseurs néfazodone et fluoxétine,
  • -quinupristine/dalfopristine,
  • -cimétidine,
  • -acide valproïque.
  • +·antibiotiques macrolides (p.ex. érythromycine),
  • +·inhibiteurs de la protéase du VIH (p.ex. ritonavir),
  • +·antimycosiques azolés (p.ex. kétoconazole),
  • +·les antidépresseurs néfazodone et fluoxétine,
  • +·quinupristine/dalfopristine,
  • +·cimétidine,
  • +·acide valproïque.
  • -Effets indésirables
  • -Rapports d’essais cliniques
  • -Les effets indésirables suivants ont été observés dans des études cliniques menées avec la nimodipine (études contrôlées contre placebo: nimodipine N= 703; placebo N= 692; études non contrôlées: nimodipine N= 2496; mise à jour: 31 août 2005) (classés selon la systématique MEDDRA):Troubles du système sanguin et lymphatique
  • -Occasionnel (0,1–1%): thrombopénie.Troubles du système immunitaire
  • -Occasionnel (0,1–1%): réactions allergiques légères à modérées, symptômes cutanés cliniques, rash.Troubles du système nerveux
  • -Occasionnel (0,1–1%): céphalées.Troubles cardiaques
  • -Occasionnel (0,1–1%): tachycardie.
  • -Rare (0,01–0,1%): bradycardie.Troubles vasculaires
  • -Occasionnel (0,1–1%): hypotension; vasodilatation.Troubles gastro-intestinaux
  • -Occasionnel (0,1–1%): nausées.
  • -Rare (0,01–0,1%): iléus.Troubles hépatobiliaires
  • -Rare (0,01–0,1%): augmentation des enzymes hépatiques (y compris transaminases, phosphatases alcalines et γ-GT).
  • -Il faut tenir compte de l’importance et de la durée des interactions lorsque la nimodipine est administrée simultanément avec l’un des médicaments suivants:Rifampicine
  • -Sur la base de l’expérience faite avec d’autres antagonistes du calcium, il faut s’attendre à une accélération du métabolisme de la nimodipine en raison de l’induction enzymatique par la rifampicine. C’est pourquoi l’efficacité de la nimodipine peut être réduite significativement en cas de traitement simultané par la rifampicine. Par conséquent, l’association de rifampicine et de nimodipine est contre-indiquée (voir «Contre-indications»).Antiépileptiques, qui influencent le système du cytochrome P450 3A4, tels que phénobarbital, phénytoïne et carbamazépine
  • +Il faut tenir compte de l’importance et de la durée des interactions lorsque la nimodipine est administrée simultanément avec l’un des médicaments suivants:
  • +Rifampicine
  • +Sur la base de l’expérience faite avec d’autres antagonistes du calcium, il faut s’attendre à une accélération du métabolisme de la nimodipine en raison de l’induction enzymatique par la rifampicine. C’est pourquoi l’efficacité de la nimodipine peut être réduite significativement en cas de traitement simultané par la rifampicine. Par conséquent, l’association de rifampicine et de nimodipine est contre-indiquée (voir «Contre-indications»).
  • +Antiépileptiques, qui influencent le système du cytochrome P450 3A4, tels que phénobarbital, phénytoïne et carbamazépine
  • -Lors de l’administration simultanée des inhibiteurs suivants du cytochrome P450 3A4, il faut contrôler la pression artérielle et, le cas échéant, envisager l’ajustement de la dose de nimodipine (voir «Posologie/Mode d’emploi»):Antibiotiques macrolides (p.ex. érythromycine)
  • +Lors de l’administration simultanée des inhibiteurs suivants du cytochrome P450 3A4, il faut contrôler la pression artérielle et, le cas échéant, envisager l’ajustement de la dose de nimodipine (voir «Posologie/Mode d’emploi»):
  • +Antibiotiques macrolides (p.ex. érythromycine)
  • -Malgré la similitude structurelle avec le groupe des antibiotiques macrolides, l’azithromycine n’exerce aucun effet inhibiteur sur le CYP3A4.Inhibiteurs de la protéase du VIH (p.ex. ritonavir)
  • -Des études portant sur les interactions potentielles entre la nimodipine et les inhibiteurs de la protéase du VIH n’ont pas été réalisées. Selon des rapports, il existe des inhibiteurs puissants du cytochrome P450 3A4 dans cette classe de médicaments. C’est pourquoi la possibilité d’une augmentation marquée et cliniquement importante de la concentration plasmatique de nimodipine ne peut pas être exclue lors de l’administration simultanée de ces inhibiteurs de la protéase (voir «Mises en garde et précautions»).Antimycosiques azolés (p.ex. kétoconazole)
  • -Une étude d’interaction entre la nimodipine et le kétoconazole n’a pas été réalisée. Les antimycosiques azolés sont des inhibiteurs connus du système enzymatique du cytochrome P450 3A4. De plus, il existe différents rapports faisant état d’interactions avec d’autres antagonistes du calcium de type dihydropyridine. Par conséquent, une augmentation marquée de la biodisponibilité de la nimodipine systémique due à une diminution du métabolisme de premier passage ne peut être exclue lors de l’administration orale simultanée avec la nimodipine, (voir «Mises en garde et précautions»).Néfazodone
  • -Aucune étude visant à évaluer une interaction potentielle entre la nimodipine et la néfazodone n’a été réalisée. Selon des rapports, cet antidépresseur est un inhibiteur puissant du cytochrome P450 3A4. Une augmentation de la concentration plasmatique de la nimodipine ne peut donc pas être exclue en cas d’administration concomitante de néfazodone (voir «Mises en garde et précautions»).Fluoxétine
  • -L’administration simultanée de nimodipine et de l’antidépresseur fluoxétine à l’état d’équilibre a entraîné des concentrations plasmatiques de nimodipine d’environ 50% supérieures. L’exposition à la fluoxétine était sensiblement réduite, alors que son métabolite actif, la norfluoxétine, n’a pas été influencé.Quinupristine/dalfopristine
  • -Sur la base d’expériences menées avec l’antagoniste du calcium nifédipine, l’administration concomitante de quinupristine/dalfopristine peut augmenter les concentrations plasmatiques de nimodipine (voir «Mises en garde et précautions»).Cimétidine
  • -L’administration simultanée de l’antagoniste H2 cimétidine peut augmenter la concentration plasmatique de nimodipine (voir «Mises en garde et précautions»).Acide valproïque
  • -L’administration simultanée de l’anticonvulsivant acide valproïque peut augmenter la concentration plasmatique de nimodipine (voir «Mises en garde et précautions»).Autres interactions médicamenteusesNortriptyline
  • -L’administration simultanée de nimodipine et de nortriptyline à l’état d’équilibre a entraîné une légère réduction de l’exposition à la nimodipine. La concentration plasmatique de nortriptyline était inchangée.Effets de la nimodipine sur d’autres médicamentsAntihypertenseurs
  • +Malgré la similitude structurelle avec le groupe des antibiotiques macrolides, l’azithromycine n’exerce aucun effet inhibiteur sur le CYP3A4.
  • +Inhibiteurs de la protéase du VIH (p.ex. ritonavir)
  • +Des études portant sur les interactions potentielles entre la nimodipine et les inhibiteurs de la protéase du VIH n’ont pas été réalisées. Selon des rapports, il existe des inhibiteurs puissants du cytochrome P450 3A4 dans cette classe de médicaments. C’est pourquoi la possibilité d’une augmentation marquée et cliniquement importante de la concentration plasmatique de nimodipine ne peut pas être exclue lors de l’administration simultanée de ces inhibiteurs de la protéase (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Antimycosiques azolés (p.ex. kétoconazole)
  • +Une étude d’interaction entre la nimodipine et le kétoconazole n’a pas été réalisée. Les antimycosiques azolés sont des inhibiteurs connus du système enzymatique du cytochrome P450 3A4. De plus, il existe différents rapports faisant état d’interactions avec d’autres antagonistes du calcium de type dihydropyridine. Par conséquent, une augmentation marquée de la biodisponibilité de la nimodipine systémique due à une diminution du métabolisme de premier passage ne peut être exclue lors de l’administration orale simultanée avec la nimodipine, (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Néfazodone
  • +Aucune étude visant à évaluer une interaction potentielle entre la nimodipine et la néfazodone n’a été réalisée. Selon des rapports, cet antidépresseur est un inhibiteur puissant du cytochrome P450 3A4. Une augmentation de la concentration plasmatique de la nimodipine ne peut donc pas être exclue en cas d’administration concomitante de néfazodone (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Fluoxétine
  • +L’administration simultanée de nimodipine et de l’antidépresseur fluoxétine à l’état d’équilibre a entraîné des concentrations plasmatiques de nimodipine d’environ 50% supérieures. L’exposition à la fluoxétine était sensiblement réduite, alors que son métabolite actif, la norfluoxétine, n’a pas été influencé.
  • +Quinupristine/dalfopristine
  • +Sur la base d’expériences menées avec l’antagoniste du calcium nifédipine, l’administration concomitante de quinupristine/dalfopristine peut augmenter les concentrations plasmatiques de nimodipine (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Cimétidine
  • +L’administration simultanée de l’antagoniste H2 cimétidine peut augmenter la concentration plasmatique de nimodipine (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Acide valproïque
  • +L’administration simultanée de l’anticonvulsivant acide valproïque peut augmenter la concentration plasmatique de nimodipine (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Autres interactions médicamenteuses
  • +Nortriptyline
  • +L’administration simultanée de nimodipine et de nortriptyline à l’état d’équilibre a entraîné une légère réduction de l’exposition à la nimodipine. La concentration plasmatique de nortriptyline était inchangée.
  • +Effets de la nimodipine sur d’autres médicaments
  • +Antihypertenseurs
  • -diurétiques,
  • -bêta-bloquants,
  • -inhibiteurs de l’ECA,
  • -antagonistes alpha1,
  • -autres antagonistes du calcium,
  • -inhibiteurs alpha-adrénergiques,
  • -inhibiteurs de la PDE5,
  • -alpha-méthyldopa.
  • -Toutefois, si une telle association devait s’avérer nécessaire, le patient devrait être surveillé avec une attention particulière.Zidovudine
  • -Dans une étude menée sur des singes, l’injection i.v. concomitante du virostatique zidovudine et de nimodipine (en bolus) a résulté en une augmentation significative de l’AUC de la zidovudine, alors que son volume de distribution et sa clairance ont été significativement abaissés. L’association de ces deux substances chez l’homme doit donc s’utiliser avec prudence.Interactions avec des alimentsJus de pamplemousse
  • +·diurétiques,
  • +·bêta-bloquants,
  • +·inhibiteurs de l’ECA,
  • +·antagonistes alpha1,
  • +·autres antagonistes du calcium,
  • +·inhibiteurs alpha-adrénergiques,
  • +·inhibiteurs de la PDE5,
  • +·alpha-méthyldopa.
  • +Toutefois, si une telle association devait s’avérer nécessaire, le patient devrait être surveillé avec une attention particulière.
  • +Zidovudine
  • +Dans une étude menée sur des singes, l’injection i.v. concomitante du virostatique zidovudine et de nimodipine (en bolus) a résulté en une augmentation significative de l’AUC de la zidovudine, alors que son volume de distribution et sa clairance ont été significativement abaissés. L’association de ces deux substances chez l’homme doit donc s’utiliser avec prudence.
  • +Interactions avec des aliments
  • +Jus de pamplemousse
  • -Pendant le traitement par la nimodipine, il faut donc éviter de consommer des pamplemousses/du jus de pamplemousse (voir «Posologie/Mode d’emploi»).Médicaments, qui ne provoquent pas d’interactions avec la nimodipine
  • +Pendant le traitement par la nimodipine, il faut donc éviter de consommer des pamplemousses/du jus de pamplemousse (voir «Posologie/Mode d’emploi»).
  • +Médicaments, qui ne provoquent pas d’interactions avec la nimodipine
  • +Grossesse/Allaitement
  • +Grossesse
  • +Des études menées sur l’animal ont montré des effets indésirables sur le foetus (toxicité foetale o.a.) et il n’existe pas d’études contrôlées chez l’être humain.
  • +Nimotop ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, sauf en cas d’indication claire.
  • +Allaitement
  • +Il a été démontré que les concentrations de nimodipine et de ses métabolites sont de même ordre de grandeur dans le lait maternel et dans le plasma de la mère. En période d’allaitement, les femmes devraient donc renoncer à allaiter le nourrisson si elles prennent de la nimodipine.
  • +Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines
  • +Aucune étude correspondante n’a été réalisée.
  • +En relation avec l’apparition possible de vertiges, l’aptitude à la conduite et à l’utilisation de machines peut être affectée.
  • +Effets indésirables
  • +Rapports d’essais cliniques
  • +Les effets indésirables suivants ont été observés dans des études cliniques menées avec la nimodipine (études contrôlées contre placebo: nimodipine N= 703; placebo N= 692; études non contrôlées: nimodipine N= 2496; mise à jour: 31 août 2005) (classés selon la systématique MEDDRA):
  • +Troubles du système sanguin et lymphatique
  • +Occasionnel (0,1–1%): thrombopénie.
  • +Troubles du système immunitaire
  • +Occasionnel (0,1–1%): réactions allergiques légères à modérées, symptômes cutanés cliniques, rash.
  • +Troubles du système nerveux
  • +Occasionnel (0,1–1%): céphalées.
  • +Troubles cardiaques
  • +Occasionnel (0,1–1%): tachycardie.
  • +Rare (0,01–0,1%): bradycardie.
  • +Troubles vasculaires
  • +Occasionnel (0,1–1%): hypotension; vasodilatation.
  • +Troubles gastro-intestinaux
  • +Occasionnel (0,1–1%): nausées.
  • +Rare (0,01–0,1%): iléus.
  • +Troubles hépatobiliaires
  • +Rare (0,01–0,1%): augmentation des enzymes hépatiques (y compris transaminases, phosphatases alcalines et γ-GT).
  • +
  • -En cas de surdosage aigu, il faut s’attendre à une diminution importante de la tension artérielle, à une tachycardie, à une bradycardie, à des rougeurs du visage (flush) et à des céphalées.Mesures
  • +En cas de surdosage aigu, il faut s’attendre à une diminution importante de la tension artérielle, à une tachycardie, à une bradycardie, à des rougeurs du visage (flush) et à des céphalées.
  • +Mesures
  • +Propriétés/Effets
  • +Code ATC: C08CA06
  • +Mécanisme d’action
  • +La nimodipine est un antagoniste du calcium, qui possède un effet anti-vasoconstricteur et anti-ischémique, s’exerçant de façon préférentielle au niveau cérébral. La nimodipine est capable d’empêcher ou de réduire les vasospasmes induits par différentes substances vaso-actives (p.ex. la sérotonine, les prostaglandines, la thrombine, l’histamine), par le sang ou par des produits de dégradation du sang.
  • +La substance inhibe l’influx transmembranaire d’ions calcium nécessaires à la contraction du muscle de la paroi vasculaire. Dans de multiples expériences, la sensibilité à la nimodipine s’est révélée nettement plus forte au niveau des vaisseaux cérébraux qu’au niveau des vaisseaux périphériques.
  • +Pharmacodynamie
  • +Les observations de malades présentant des troubles vasculaires cérébraux aigus ont montré que la nimodipine provoquait une dilatation des vaisseaux cérébraux et une augmentation de la perfusion du cerveau. Cette dernière se produit en général préférentiellement dans les régions insuffisamment perfusées ou préalablement lésées. Ces effets sont particulièrement marqués en cas de spasmes vasculaires secondaires à une hémorragie sous-arachnoïdienne. La nimodipine diminue de façon significative les altérations neurologiques ischémiques consécutives aux spasmes vasculaires et la mortalité.
  • +Pharmacocinétique
  • +La nimodipine est rapidement libérée après ingestion du comprimé et la substance est absorbée à plus de 90%. Après une administration unique de deux comprimés (2× 30 mg), des concentrations plasmatiques maximales de 31 ± 12 µg/l en moyenne sont obtenues après 40 min. Avec une demi-vie de 5 heures environ, la concentration s’abaisse par la suite en 6 heures à 1,3 µg/l. La biodisponibilité moyenne des comprimés de nimodipine est de 12%. L’expérimentation animale ayant démontré que l’absorption intestinale est presque totale, cette biodisponibilité relativement faible est à attribuer au fait qu’une fraction de 80–90% est métabolisée lors du premier passage hépatique. Ni la cinétique d’absorption ni celle de l’élimination ne se modifient après administration orale de 3× 40 mg par jour pendant 7 jours. Une accumulation plasmatique de nimodipine ne peut donc pas se produire. Après administration orale de doses de différentes importances, les aires sous les courbes sont proportionnelles à la dose.
  • +Aucun signe d’accumulation de nimodipine n’est observable après l’administration répétée de comprimés à des volontaires en bonne santé. La concentration plasmatique n’a pas augmenté davantage après une administration orale de 3× 30 mg/jour pendant 4 semaines à des patients âgés de plus de 60 ans. La concentration plasmatique atteinte chez des patients traités par comprimés de 40 mg pendant 8 semaines était de 24 ± 23 µg/l entre la 45ème minute et la 2ème heure après la dernière prise, des valeurs comparables à celles obtenues après une prise unique de comprimés.
  • +La nimodipine traverse la barrière hémato-encéphalique. La concentration de la substance dans le tissu cérébral correspond à celle de la fraction circulante non liée aux protéines plasmatiques.
  • +La substance est métabolisée surtout dans le foie. Chez les malades présentant une insuffisance hépatique sévère, en particulier une cirrhose, il faut s’attendre à des taux plasmatiques de nimodipine plus élevés. Au cours des quatre jours suivant une administration orale de 20 mg de nimodipine, env. 50% de la dose sont retrouvés sous forme de métabolites dans les urines et 35% dans les selles.
  • +Le jus de pamplemousse augmente la biodisponibilité des dihydropyridines par inhibition du métabolisme de premier passage.
  • +L’expérimentation animale n’a mis en évidence aucune accumulation dans un organe particulier.
  • +Données précliniques
  • +Toxicité chronique
  • +Des rats ont été traités pendant deux ans par la nimodipine ajoutée à leur alimentation. Les doses journalières s’élevaient jusqu’à environ 90 mg/kg/jour. Des doses allant jusqu’à 15 mg/kg/jour ont été tolérées sans signes particuliers aussi bien par les rats mâles que par les rats femelles. Aucun signe d’un effet carcinogène de la substance n’a été constaté. Les doses de nimodipine mentionnées ont été ajoutées à la nourriture de souris pendant 21 mois. Cette étude n’a pas non plus révélé des signes d’une activité tumorale.
  • +Dans une étude d’un an sur des chiens, la tolérance systémique de doses allant jusqu’à 6,25 mg de nimodipine/kg/jour a été analysée. Les doses jusqu’à 2,5 mg/kg n’ont montré aucun effet, alors que les doses de 6,25 mg/kg étaient associées à des modifications électrophysiologiques en raison de troubles de l’irrigation sanguine myocardique. Toutefois, cette dose n’a provoqué aucune modification histopathologique dans le coeur.
  • +Toxicité de reproduction
  • +La fertilité des rats mâles et femelles y compris des générations suivantes n’a pas été affectée par des doses allant jusqu’à 30 mg/kg/jour.
  • +L’administration de 10 mg/kg/jour à des rats en période de gestation au cours de l’embryogenèse n’a montré aucun effet nocif. Des doses de 30 mg/kg/jour et plus ont retardé la croissance et provoqué une réduction du poids foetal. Des doses de 100 mg/kg/jour ont augmenté la mortalité embryonnaire dans l’utérus. Des effets tératogènes n’ont pas été observés.
  • +Des études d’embryotoxicité menées sur des lapins avec des doses allant jusqu’à 10 mg/kg/jour p.o. n’ont fourni aucun signe d’effets tératogènes ou d’autres effets embryotoxiques.
  • +Pour évaluer le développement péri- et postnatal, des études avec des doses allant jusqu’à 30 mg/kg/jour ont été menées sur des rats. Dans une étude, une augmentation de la mortalité péri- et postnatale ainsi qu’un retard du développement physique ont été observés à des doses de 10 mg/kg/jour et plus.
  • +Carcinogénicité
  • +Dans une étude à vie, des rats ont été traités pendant 2 ans avec des doses de nimodipine allant jusqu’à 1800 ppm (environ 90 mg/kg/jour), ajoutées à l’alimentation. Aucun signe d’un potentiel carcinogène n’a alors été constaté.
  • +De manière similaire, une étude à long terme menée sur des souris traitées par 500 mg/kg/jour p.o. pendant 21 mois, n’a montré aucun signe d’un potentiel carcinogène sous nimodipine.
  • +Mutagénicité
  • +La nimodipine a fait l’objet d’une étude extensive pour évaluer les effets génotoxiques. Tous les tests destinés à analyser l’induction de mutations mutagènes et chromosomiques étaient négatifs.
  • +Remarques particulières concernant le stockage
  • +Ne pas conserver au-dessus de 30 °C et conserver hors de portée des enfants.
  • +Ne pas congeler.
  • +Titulaire de l’autorisation
  • +Bayer (Schweiz) AG, 8045 Zurich.
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