58 Changements de l'information professionelle Oestrogel |
-Dans toutes les indications, il convient de toujours utiliser la dose minimale efficace et la durée de traitement la plus courte possible. La thérapie hormonale ne doit être poursuivie qu'aussi longtemps que les bénéfices pour la patiente sont supérieurs aux risques encourus.
- +Dans toutes les indications, il convient de toujours utiliser la dose minimale efficace et la durée de traitement la plus courte possible. La thérapie hormonale substitutive ne doit être poursuivie qu'aussi longtemps que les bénéfices pour la patiente sont supérieurs aux risques encourus.
-Administration cyclique: application quotidienne pendant 25 jours suivie d'une interruption de 5 jours puis reprise du traitement.
- +Administration cyclique: application 1 fois par jour pendant 25 jours suivie d'une interruption de 5 jours puis reprise du traitement.
-En cas d'application cyclique d'Oestrogel, le progestatif devrait être administré chaque jour du 14ème au 25ème jour du cycle. Pour les deux types de traitement, une hémorragie de privation survient généralement après les 12 jours de traitement progestatif.
- +En cas d'application cyclique d'Oestrogel, le progestatif devrait être administré chaque jour du 14e au 25e jour du cycle. Pour les deux types de traitement, une hémorragie de privation survient généralement après les 12 jours de traitement progestatif.
-Appliquer le gel sur la peau sèche après la toilette du matin à l'aide de la réglette sur une grande surface des bras et des épaules. Laisser sécher 2 minutes avant de mettre un vêtement.
- +Appliquer le gel sur la peau sèche après la toilette du matin à l'aide de la réglette sur une grande surface des bras et des épaules.
- +Laisser sécher 2 minutes avant de mettre un vêtement.
-·grossesse diagnostiquée ou suspectée,
- +·grossesse connue ou suspectée,
-Avant chaque thérapie hormonale substitutive (THS), il convient de pratiquer un examen clinique général et gynécologique approfondi, qui doivent être répétés au moins une fois par an. L'anamnèse personnelle et familiale devraient également être considérées. Le rapport bénéfices/risques individuel de chaque patiente doit être évalué soigneusement avant chaque traitement. La dose minimale efficace et la durée de traitement la plus courte possible devraient toujours être choisies.
- +Avant chaque thérapie hormonale substitutive (THS), il convient de pratiquer un examen clinique général et gynécologique approfondi, qui doit être répété au moins une fois par an. L'anamnèse personnelle et familiale devraient également être considérées. Le rapport bénéfices/risques individuel de chaque patiente doit être évalué soigneusement avant chaque traitement. La dose minimale efficace et la durée de traitement la plus courte possible devraient toujours être choisies.
-Prophylaxie de l'ostéoporose postménopausale: les préparations de THS ne devraient être utilisées dans la prévention de l'ostéoporose que lorsque des thérapies alternatives n'entrent pas en ligne de compte ou si la patiente souffre également de symptômes de la post-ménopause nécessitant un traitement. Dans tous les cas, le rapport bénéfices/risques doit être évalué avant chaque traitement et régulièrement pendant le traitement.
- +Prophylaxie de l'ostéoporose post-ménopausique: les préparations de THS ne devraient être utilisées dans la prévention de l'ostéoporose que lorsque des thérapies alternatives n'entrent pas en ligne de compte ou si la patiente souffre également de symptômes de la post-ménopause nécessitant un traitement. Dans tous les cas, le rapport bénéfices/risques doit être évalué avant chaque traitement et régulièrement pendant le traitement.
-En cas de contre-indication ou de la présence d'une des situations suivantes, le traitement doit être immédiatement interrompu:
- +En cas de contre-indication ou de la survenue d'une des situations suivantes, le traitement doit être immédiatement interrompu:
-·facteurs de risque de tumeurs œstrogéno-dépendantes, p.ex. cancer du sein chez parenté de premier degré,
- +·facteurs de risque de tumeurs œstrogéno-dépendantes, p.ex. cancer du sein chez une parente du premier degré,
-Des études contrôlées randomisées ainsi que des études épidémiologiques ont montré un risque augmenté de cancer du sein chez les femmes qui utilisaient une THS sur plusieurs années. Chez toutes les patientes, il convient donc de réaliser un examen médical des seins avant le début d'une THS ainsi qu'ensuite chaque année. Les femmes devraient effectuer chaque mois un auto-examen des seins. Les utilisatrices devraient être informées des modifications mammaires qu'elles doivent signaler à leur médecin. En fonction de l'âge et des facteurs de risque individuels, une mammographie devrait en outre être effectuée le cas échéant.
-Une méta-analyse de 51 études épidémiologiques a montré que le risque de développer un cancer du sein augmentait avec la durée de la THS et diminuait après l'arrêt de la THS. Le risque relatif (RR) de développer un cancer du sein était de 1.35 (lC 95% 1.21-1.49) pour les femmes qui utilisaient une THS pendant 5 ans ou plus.
-L'étude Women's Health Initiative (WHI), une large étude prospective, randomisée, contrôlée contre placebo, a montré une augmentation des carcinomes mammaires invasifs dans le groupe THS combinée œstrogène/médroxyprogestérone (AMP) après une durée moyenne de traitement de 5,6 ans comparée à un groupe placebo (RR 1.24 [IC 95% 1.02-1.50]). Le risque n'était par contre pas augmenté sous monothérapie (RR 0.77 [IC 95% 0.59-1.01]).
-L'étude Million Women Study, une étude de cohorte non randomisée, a recruté 1'084'110 femmes. L'âge moyen des femmes lors de l'entrée dans l'étude était de 55.9 ans. La moitié des femmes recevait une THS avant ou lors de l'entrée dans l'étude, les autres n'ayant jamais été traitées par une THS. 9'634 cas de cancer du sein invasif et 637 décès suite à un cancer du sein ont été enregistrés après un temps d'observation moyen de 2,6 resp. 4,1 ans. Les femmes qui utilisaient une THS au moment de l'entrée dans l'étude montraient un risque augmenté en termes de morbidité (RR 1.66 [IC 95% 1.58-1.75]) et éventuellement, à un moindre degré, en termes de mortalité suite à un cancer du sein (RR 1.22 [IC 95% 1.00-1.48]) en comparaison avec les femmes n'ayant jamais reçu de telle thérapie. Le risque le plus élevé a été observé sous thérapie combinée œstrogène/progestatif (RR 2.00 [IC 95% 1.88-2.12]). Pour une monothérapie œstrogénique, le risque relatif était de 1.30 (IC 95% 1.21-1.40). Les résultats étaient comparables pour différents œstrogènes et progestatifs, pour différents dosages et modes d'administration ainsi que pour les thérapies continues et séquentielles. Pour toutes les modalités de THS, le risque augmentait avec la durée d'utilisation. Après l'arrêt de la thérapie, le risque diminuait (dernière utilisation avant <5 ans: RR 1.04 [IC 95% 0.95-1.12]).
- +Des études contrôlées randomisées ainsi que des études épidémiologiques ont montré un risque augmenté de cancer du sein chez les femmes qui utilisaient une THS sur plusieurs années. Le risque est en particulier augmenté après une durée d'utilisation supérieure à 5 ans. Dans une méta-analyse d'études épidémiologiques, le risque relatif (RR) était de 1,35 (IC à 95%: 1,21-1,49) chez les femmes qui utilisaient une THS pendant 5 ans ou plus. Mais dans certaines études, une augmentation du risque a déjà été observée avec des durées de traitement inférieures (1 à 4 ans). L'augmentation du risque était en général plus élevée sous une thérapie combinée œstrogène-progestatif que sous une monothérapie œstrogénique.
- +Chez toutes les patientes, il convient donc de réaliser un examen médical des seins avant le début d'une THS ainsi qu'ensuite chaque année. Les femmes devraient effectuer chaque mois un auto-examen des seins. Les utilisatrices devraient être informées des modifications mammaires qu'elles doivent signaler à leur médecin. En fonction de l'âge et des facteurs de risque individuels, une mammographie peut en outre être indiquée.
- +Deux grandes méta-analyses d'études épidémiologiques ont montré que le risque de développer un cancer du sein augmentait avec la durée de la THS et diminuait après l'arrêt de la THS. Le temps nécessaire pour revenir au risque de base correspondant à l'âge dépend de la durée d'utilisation antérieure de la THS. En cas de durée d'utilisation supérieure à 5 ans, le risque peut rester augmenté pendant 10 ans ou plus après l'arrêt du traitement.
- +L'étude Women's Health Initiative (WHI), une large étude prospective, randomisée, contrôlée contre placebo, a montré une augmentation des carcinomes mammaires invasifs dans le groupe THS combinée œstrogène/médroxyprogestérone (AMP) après une durée moyenne de traitement de 5,6 ans comparée à un groupe placebo (RR 1,24 [IC 95% 1,02-1,50]). Le risque n'était par contre pas augmenté sous monothérapie (RR 0,77 [IC 95% 0,59-1,01]).
- +L'étude Million Women Study, une étude de cohorte non randomisée, a recruté 1 084 110 femmes. L'âge moyen des femmes lors de l'entrée dans l'étude était de 55,9 ans. La moitié des femmes recevait une THS avant ou lors de l'entrée dans l'étude, les autres n'ayant jamais été traitées par une THS. 9634 cas de cancer du sein invasif et 637 décès suite à un cancer du sein ont été enregistrés après un temps d'observation moyen de 2,6 resp. 4,1 ans. Les femmes qui utilisaient une THS au moment de l'entrée dans l'étude montraient un risque augmenté en termes de morbidité (RR 1,66 [IC 95% 1,58-1,75]) et éventuellement, à un moindre degré, en termes de mortalité suite à un cancer du sein (RR 1,22 [IC 95% 1,00-1,48]) en comparaison avec les femmes n'ayant jamais reçu de telle thérapie. Le risque le plus élevé a été observé sous thérapie combinée œstrogène/progestatif (RR 2,00 [IC 95% 1,88-2,12]). Pour une monothérapie œstrogénique, le risque relatif était de 1,30 (IC 95% 1,21-1,40). Les résultats étaient comparables pour différents œstrogènes et progestatifs, pour différents dosages et modes d'administration ainsi que pour les thérapies continues et séquentielles. Pour toutes les modalités de THS, le risque augmentait avec la durée d'utilisation.
- +Une THS, notamment une thérapie combinée œstrogène/progestatif, augmente la densité des clichés mammographiques, ce qui peut compromettre la détection radiologique de carcinomes mammaires dans certains cas.
-Dans l'étude WHI prospective, randomisée et contrôlée contre placebo, une augmentation statistiquement non significative du risque a été observée (HR 1.41 [IC 95% 0.75-2.66]).
- +Dans l'étude WHI prospective, randomisée et contrôlée contre placebo, une augmentation statistiquement non significative du risque a été observée (HR 1,41 [IC 95% 0,75-2,66]).
-Dans de rares cas, des modifications bénignes du foie, et encore plus rarement malignes, ont été observées après l'utilisation d'hormones sexuelles. Celles-ci ont isolément entraîné des saignements intra-abdominaux potentiellement mortels. En cas de douleurs abdominales sévères, d'hypertrophie du foie ou de signes de saignements intra-abdominaux, la possibilité d'une tumeur hépatique devrait être considérée dans le diagnostic différentiel et un traitement approprié introduit.
- +Dans de rares cas, des modifications bénignes du foie, et encore plus rarement malignes, ont été observées après l'utilisation d'hormones sexuelles. Celles-ci ont isolément entraîné des saignements intra-abdominaux potentiellement mortels. En cas de gêne abdominale haute sévère, d'augmentation de taille du foie ou de signes de saignements intra-abdominaux, la possibilité d'une tumeur hépatique devrait être considérée dans le diagnostic différentiel et un traitement approprié introduit.
-L'étude WHI a montré sur plus de 8'000 patientes post-ménopausées âgées (âge à l'entrée dans l'étude de 50 à 79 ans, âge moyen de 63 ans) recevant une THS orale combinée œstrogène/AMP pour une durée moyenne de 5,2 ans un risque augmenté d'événements cardiovasculaires comparé au groupe placebo (RR 1.24 [IC 95% 1.00-1.54], augmentation absolue du risque de 6 cas pour 10'000 années-femmes). Le risque était le plus élevé dans la première année de la THS (RR 1.81 [IC 95% 1.09-3.01]). Le risque augmentait avec la durée de la ménopause (ménopause depuis <10 ans, RR 0.89; ménopause depuis 10 à 19 ans, RR 1.22; ménopause depuis ≥ 20 ans, RR 1.71).
-De même, le risque cérébrovasculaire était augmenté dans l'étude WHI (RR 1.31 [IC 95% 1.02-1.68]).
-Dans le bras monothérapie œstrogénique de l'étude WHI, des femmes hystérectomisées âgées de 50-79 ans ont été traitées avec des œstrogènes conjugués équins (0.625 mg/jour) ou ont reçu un placebo (n=10'739). La durée moyenne d'observation était de 6,8 ans. Sous monothérapie œstrogénique, aucune influence significative sur le risque cardiovasculaire n'a été détectée (RR 0.91 [IC 95% 0.75-1.12]). Toutefois, le risque d'accidents vasculaires cérébraux était augmenté (RR 1.39 [IC 95% 1.10-1.77]).
-L'étude Heart and Estrogen/Progestin Replacement Therapy (HERS I et II), une étude prospective, randomisée, contrôlée contre placebo, n'a pas montré sur plus de 1'300 femmes post-ménopausées avec maladie coronarienne préexistante (âge moyen à l'entrée dans l'étude de 67 ans, SD 7 ans) recevant une THS orale combinée œstrogène/AMP pendant une durée moyenne de 4,1 ans (HERS I) resp. 2,7 ans (HERS II) de réduction du risque cardiovasculaire. Le risque relatif était de 0.99 (IC 95% 0.84-1.17). Le risque était le plus élevé dans la première année de la THS (RR 1.52 [IC 95% 1.01-2.29]).
- +L'étude WHI a montré sur plus de 8000 patientes post-ménopausées âgées (âge à l'entrée dans l'étude de 50 à 79 ans, âge moyen de 63 ans) recevant une THS orale combinée œstrogène/AMP pour une durée moyenne de 5,2 ans un risque augmenté d'événements cardiovasculaires comparé au groupe placebo (RR 1,24 [IC 95% 1,00-1,54], augmentation absolue du risque de 6 cas pour 10 000 années-femmes). Le risque était le plus élevé dans la première année de la THS (RR 1,81 [IC 95% 1,09-3,01]). Le risque augmentait avec la durée de la ménopause (ménopause depuis <10 ans, RR 0,89; ménopause depuis 10 à 19 ans, RR 1,22; ménopause depuis ≥20 ans, RR 1,71).
- +De même, le risque cérébrovasculaire était augmenté dans l'étude WHI (RR 1,31 [IC 95% 1,02-1,68]).
- +Dans le bras monothérapie œstrogénique de l'étude WHI, des femmes hystérectomisées âgées de 50-79 ans ont été traitées avec des œstrogènes conjugués équins (0,625 mg/jour) ou ont reçu un placebo (n=10 739). La durée moyenne d'observation était de 6,8 ans. Sous monothérapie œstrogénique, aucune influence significative sur le risque cardiovasculaire n'a été détectée (RR 0,91 [IC 95% 0,75-1,12]). Toutefois, le risque d'accidents vasculaires cérébraux était augmenté (RR 1,39 [IC 95% 1,10-1,77]).
- +L'étude Heart and Estrogen/Progestin Replacement Therapy (HERS I et II), une étude prospective, randomisée, contrôlée contre placebo, n'a pas montré sur plus de 1300 femmes post-ménopausées avec maladie coronarienne préexistante (âge moyen à l'entrée dans l'étude de 67 ans, SD 7 ans) recevant une THS orale combinée œstrogène/AMP pendant une durée moyenne de 4,1 ans (HERS I) resp. 2,7 ans (HERS II) de réduction du risque cardiovasculaire. Le risque relatif était de 0,99 (IC 95% 0,84-1,17). Le risque était le plus élevé dans la première année de la THS (RR 1,52 [IC 95% 1,01-2,29]).
-L'étude WHI montrait une incidence augmentée d'embolies pulmonaires. Le risque absolu supplémentaire chez les femmes traitées par substitution hormonale combinée s'élevait à 8 cas pour 10'000 années-femmes (15 contre 7) et le risque relatif était de 2.13 (IC 95% 1.39-3.25). Le risque augmenté n'a été observé que chez les femmes sous THS et n'était pas présent chez d'anciennes utilisatrices. Le risque semble être le plus élevé dans les premières années d'utilisation.
-Une tendance en faveur d'un risque augmenté d'une maladie thromboembolique veineuse a également été observée dans le bras sous monothérapie œstrogénique de l'étude WHI. Le risque relatif d'une thrombose veineuse profonde était de 1.47 (IC 95% 0.87-2.47) et celui d'une embolie pulmonaire de 1.34 (IC 95% 0.70-2.55).
-En cas d'apparition de symptômes correspondants ou de suspicion d'une maladie thromboembolique, le traitement doit immédiatement être interrompu. Les patientes présentant des facteurs de risque pour des événements thromboemboliques doivent être étroitement surveillées. D'autres thérapies doivent si possible être considérées. Les facteurs de risque pour les maladies thromboemboliques veineuses comprennent une anamnèse individuelle ou familiale de maladies thromboemboliques, le tabagisme, l'obésité sévère (BMI supérieur à 30 kg/m2), le lupus erythémateux disséminé et les pathologies malignes. Le risque de maladies thromboemboliques veineuses augmente en outre avec l'âge. Il n'existe pas de consensus sur le rôle éventuel des varices dans le développement de maladies thormboemboliques veineuses.
- +L'étude WHI montrait une incidence augmentée d'embolies pulmonaires. Le risque absolu supplémentaire chez les femmes traitées par substitution hormonale combinée s'élevait à 8 cas pour 10 000 années-femmes (15 contre 7) et le risque relatif était de 2,13 (IC 95% 1,39-3,25). Le risque augmenté n'a été observé que chez les femmes sous THS et n'était pas présent chez d'anciennes utilisatrices. Le risque semble être le plus élevé dans les premières années d'utilisation.
- +Une tendance en faveur d'un risque augmenté d'une maladie thromboembolique veineuse a également été observée dans le bras sous monothérapie œstrogénique de l'étude WHI. Le risque relatif d'une thrombose veineuse profonde était de 1,47 (IC 95% 0,87-2,47) et celui d'une embolie pulmonaire de 1,34 (IC 95% 0,70-2,55).
- +En cas d'apparition de symptômes correspondants ou de suspicion d'une maladie thromboembolique, le traitement doit immédiatement être interrompu. Les patientes présentant des facteurs de risque pour des événements thromboemboliques doivent être étroitement surveillées. D'autres thérapies doivent si possible être considérées. Les facteurs de risque pour les maladies thromboemboliques veineuses comprennent une anamnèse individuelle ou familiale de maladies thromboemboliques, le tabagisme, l'obésité sévère (BMI supérieur à 30 kg/m2), le lupus érythémateux disséminé et les pathologies malignes. Le risque de maladies thromboemboliques veineuses augmente en outre avec l'âge. Il n'existe pas de consensus sur le rôle éventuel des varices dans le développement de maladies thromboemboliques veineuses.
-Dans l'étude Women's Health Initiative Memory Study (WHIMS), une étude randomisée, contrôlée contre placebo, subordonnée à l'étude WHI, plus de 2'000 femmes âgées de plus de 65 ans (âge moyen de 71 ans) ont été traitées avec une THS orale combinée œstrogène/AMP et suivies pendant 4 ans en moyenne. En outre, 1'464 femmes hystérectomisées âgées de 65 à 79 ans ont été traitées avec des œstrogènes conjugués equins oraux uniquement et observées pendant 5,2 ans en moyenne.
-Ni le traitement combiné œstrogène/AMP, ni la monothérapie œstrogénique n'ont montré un effet favorable sur la fonction cognitive. Le risque de survenue probable d'une démence était même augmenté pour la THS combinée (RR 2.05 [IC 95% 1.21-3.48]). Ceci signifie en chiffres absolus 23 cas supplémentaires pour 10'000 femmes traitées.
- +Dans l'étude Women's Health Initiative Memory Study (WHIMS), une étude randomisée, contrôlée contre placebo, subordonnée à l'étude WHI, plus de 2000 femmes âgées de plus de 65 ans (âge moyen de 71 ans) ont été traitées avec une THS orale combinée œstrogène/AMP et suivies pendant 4 ans en moyenne. En outre, 1464 femmes hystérectomisées âgées de 65 à 79 ans ont été traitées avec des œstrogènes conjugués équins oraux uniquement et observées pendant 5,2 ans en moyenne.
- +Ni le traitement combiné œstrogène/AMP, ni la monothérapie œstrogénique n'ont montré un effet favorable sur la fonction cognitive. Le risque de survenue probable d'une démence était même augmenté pour la THS combinée (RR 2,05 [IC 95% 1,21-3,48]). Ceci signifie en chiffres absolus 23 cas supplémentaires pour 10 000 femmes traitées.
-Les œstrogènes peuvent augmenter la lithogénicité de la bile. Plusieurs études épidémiologiques ont montré une augmentation faible mais statistiquement significative du risque de maladies de la vésicule biliaire (principalement la lithiase biliaire) resp. une augmentation de l'incidence de cholécystectomies sous une THS. Cela devrait être considéré en particulier chez les patientes qui disposent en outre d'autres facteurs de risque pour une lithiase biliaire (tels que obésité, hyperlipidémie).
- +Les œstrogènes peuvent augmenter la lithogénicité de la bile. Plusieurs études épidémiologiques ont montré une augmentation faible mais statistiquement significative du risque de maladies de la vésicule biliaire (principalement la lithiase biliaire) resp. une augmentation de l'incidence de cholécystectomies sous une THS. Cela devrait être considéré en particulier chez les patientes qui disposent en outre d'autres facteurs de risque pour une lithiase biliaire (tels qu'obésité, hyperlipidémie).
-Un chloasma peut occasionnellement survenir, principalement chez les femmes ayant des antécédents de Chloasma gravidarum. Les femmes sujettes au chloasma ne devraient pas s'exposer au soleil ou à d'autres irradiations ultraviolettes lors d'une THS.
- +Un chloasma peut occasionnellement survenir, principalement chez les femmes ayant des antécédents de chloasma gravidique. Les femmes sujettes au chloasma ne devraient pas s'exposer au soleil ou à d'autres irradiations ultraviolettes lors d'une THS.
-L'estradiol en gel peut être transféré accidentellement aux enfants à partir de la zone cutanée où il a été appliqué. Après la commercialisation, des cas de développement de la poitrine et de masses mammaires chez des filles prépubères ainsi que des cas de puberté précoce, de gynécomastie et de masses mammaires chez des garçons prépubères ont été signalés après une exposition secondaire involontaire à l'estradiol en gel. Dans la plupart des cas, les symptômes se sont résorbés avec la suppression de l'exposition à l'estradiol.
- +L'estradiol en gel peut être transféré accidentellement aux enfants à partir de la zone cutanée où il a été appliqué. Après la commercialisation, des cas de développement de la poitrine et de masses mammaires chez des filles prépubères ainsi que des cas de puberté précoce, de gynécomastie et de masses mammaires chez des garçons prépubères ont été signalés après une exposition secondaire involontaire à l'estradiol. Dans la plupart des cas, les symptômes se sont résorbés avec la suppression de l'exposition à l'estradiol.
-Inducteurs enzymatiques: Le métabolisme des œstrogènes peut être augmenté par l'utilisation concomitante de substances induisant des enzymes responsables du métabolisme médicamenteux (en particulier les cytochromes P450 3A4, 3A5, 3A7 et 2B6). Quelques exemples de ces substances sont les barbituriques, le bosentan, la carbamazépine, l'efavirenz, le felbamate, la névirapine, l'oxcarbazépine, la phénytoïne, la primidone, la rifabutine, la rifampicine et le topiramate ainsi que les préparations contenant du millepertuis (Hypericum perforatum).
- +Inducteurs enzymatiques: Le métabolisme des œstrogènes peut être augmenté par l'utilisation concomitante de substances induisant des enzymes responsables du métabolisme médicamenteux (en particulier les cytochromes P450 3A4, 3A5, 3A7 et 2B6). Quelques exemples de ces substances sont les barbituriques, le bosentan, la carbamazépine, l'éfavirenz, le felbamate, la névirapine, l'oxcarbazépine, la phénytoïne, la primidone, la rifabutine, la rifampicine et le topiramate ainsi que les préparations contenant du millepertuis (Hypericum perforatum).
-Dans des études cliniques, lors de l'administration concomitante de contraceptifs combinés contenant de l'éthinylestradiol avec certaines associations de principes actifs (ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir, glécaprévir/pibrentasvir, sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir) pour traiter les infections par le VHC, une augmentation des ALT significative sur le plan clinique (y compris des cas d'une augmentation de plus de cinq fois de la valeur seuil maximale de la zone normale) est survenue significativement plus souvent que chez des patientes qui ont été traitées exclusivement avec des principes actifs antiviraux. En revanche, lors de l'administration d'autres oestrogènes (en particulier l'estradiol et l'estradiol valérate), l'incidence d'un acroissement des transaminases n'était pas plus élevée que chez les patientes sans traitement par oestrogènes. En raison du nombre limité de femmes qui ont pris ces médicaments dont la composition en oestrogènes est différente, l'administration en concomitance avec une des trois associations des principes actifs mentionnées doit toutefois être effectuée avec précaution.
- +Dans des études cliniques, lors de l'administration concomitante de contraceptifs combinés contenant de l'éthinylestradiol avec certaines associations de principes actifs (ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir, glécaprévir/pibrentasvir, sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir) pour traiter les infections par le VHC, une augmentation des ALT significative sur le plan clinique (y compris des cas d'une augmentation de plus de cinq fois de la valeur seuil maximale de la zone normale) est survenue significativement plus souvent que chez des patientes qui ont été traitées exclusivement avec des principes actifs antiviraux. En revanche, lors de l'administration d'autres œstrogènes (en particulier l'estradiol et l'estradiol valérate), l'incidence d'un accroissement des transaminases n'était pas plus élevée que chez les patientes sans traitement par œstrogènes. En raison du nombre limité de femmes qui ont pris ces médicaments dont la composition en œstrogènes est différente, l'administration en concomitance avec une des trois associations des principes actifs mentionnées doit toutefois être effectuée avec précaution.
-Définition de la fréquence: très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100, <1/10), occasionnels (≥1/1000, <1/100), rares (≥1/10'000, <1/1000), très rares (<1/10'000).
- +Définition de la fréquence: très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100, <1/10), occasionnels (≥1/1000, <1/100), rares (≥1/10 000, <1/1000), très rares (<1/10 000).
-Occasionnels: cholélithiase.
- +Occasionnels: lithiase biliaire.
-Occasionnels: réactions au site d'application (telles que érythème, prurit ou éruption cutanée), œdème.
- +Occasionnels: réactions au site d'application (telles qu'érythème, prurit ou éruption cutanée), œdème.
-En raison de son mode d'administration, un surdosage aigu en estradiol est improbable. Les symptômes les plus fréquents en cas de surdosage lors d'utilisation clinique d'œstrogènes sont les nausées, les vomissements, les douleurs abdominales, la fatigue, les céphalées, les vertiges, la sensation de tension mammaire et les saignements vaginaux. Le traitement consiste à réduire la dose voire interrompre la thérapie le cas échéant. En raison d'une élimination retardée de l'estradiol du dépôt sous-cutané, il n'est pas exclu que les symptômes éventuels de surdosage ne disparaissent que relativement lentement après l'arrêt d'Oestrogel.
- +En raison de sa forme pharmaceutique, un surdosage aigu en estradiol est improbable. Les symptômes les plus fréquents en cas de surdosage lors d'utilisation clinique d'œstrogènes sont les nausées, les vomissements, les douleurs abdominales, la fatigue, les céphalées, les vertiges, la sensation de tension mammaire et les saignements vaginaux. Le traitement consiste à réduire la dose voire interrompre la thérapie le cas échéant. En raison d'une élimination retardée de l'estradiol du dépôt sous-cutané, il n'est pas exclu que les symptômes éventuels de surdosage ne disparaissent que relativement lentement après l'arrêt d'Oestrogel.
-En raison d'une perte de la masse osseuse induite par la carence œstrogénique, une ostéoporose peut se développer après la ménopause. L'administration précoce d'une THS à dose adéquate permet d'éviter la perte de masse osseuse post-ménopausale resp. de ralentir le développement d'une ostéoporose post-ménopausale.
- +En raison d'une perte de la masse osseuse induite par la carence œstrogénique, une ostéoporose peut se développer après la ménopause. L'administration précoce d'une THS à dose adéquate permet d'éviter la perte de masse osseuse post-ménopausique resp. de ralentir le développement d'une ostéoporose post-ménopausique.
-Dans une étude, Oestrogel a provoqué une diminution modérée de l'agrégation plaquettaire mais n'a pas modifié la coagulation dans le sens d'une hypercoagulabilité.
- +Dans une étude, Oestrogel a provoqué une diminution modérée de l'agrégation plaquettaire, mais n'a pas modifié la coagulation dans le sens d'une hypercoagulabilité.
-Après une application unique de 2,5 g d'Oestrogel (correspondant à 1,5 mg d'estradiol), une concentration plasmatique de 80 pg/ml (295 pmol/l) est atteinte après env. 12 h. La biodisponibilité d'estradiol s'élève à 32-50% comparée à une dose similaire administrée par voie orale.
-La pharmacocinétique d'estradiol après l'utilisation d'Oestrogel n'est pas proportionnelle à la dose. Après 1 semaine de traitement à une dose quotidienne de 1,5 mg, des concentrations plasmatiques de 68 pg/ml (250 pmol/l) ont été mesurées, tandis que des concentrations de 103 pg/ml (380 pmol/l) ont été mesurées après une dose quotidienne de 3 mg. Ces valeurs sont restées stables jusqu'à la prochaine application d'Oestrogel.
-L'application d'une crème solaire 1 heure après l'utilisation d'Oestrogel a entraîné une diminution moyenne de l'AUC d'estradiol de 15 à 20%. Un effet possible de la crème solaire lorsqu'elle est appliquée avant l'Oestrogel n'a pas été étudié.
- +Après une application unique de 2,5 g d'Oestrogel (correspondant à 1,5 mg d'estradiol), une concentration plasmatique de 80 pg/ml (295 pmol/l) est atteinte après env. 12 h. La biodisponibilité de l'estradiol s'élève à 32-50% comparée à une dose similaire administrée par voie orale.
- +La pharmacocinétique de l'estradiol après l'utilisation d'Oestrogel n'est pas proportionnelle à la dose. Après 1 semaine de traitement à une dose quotidienne de 1,5 mg, des concentrations plasmatiques de 68 pg/ml (250 pmol/l) ont été mesurées, tandis que des concentrations de 103 pg/ml (380 pmol/l) ont été mesurées après une dose quotidienne de 3 mg. Ces valeurs sont restées stables jusqu'à la prochaine application d'Oestrogel.
- +L'application d'une crème solaire 1 heure après l'utilisation d'Oestrogel a entraîné une diminution moyenne de l'AUC d 'estradiol de 15 à 20%. Un effet possible de la crème solaire lorsqu'elle est appliquée avant l'Oestrogel n'a pas été étudié.
-Retirer le capuchon, tenir d'une main le flacon doseur et placer l'autre main sous l'ouverture. Appuyer fortement sur la pompe et recueillir le gel sortant avec l'autre main. A chaque première utilisation d'un flacon doseur, il peut être nécessaire d'amorcer la pompe en appuyant une ou deux fois jusqu'à ce que le gel soit libéré. La première dose délivrée peut ne pas être exacte; il est recommandé pour cette raison de ne pas l'utiliser. Après un mois d'utilisation à la posologie de 2 pressions/jour (correspondant à env. 64 pressions), la dose de gel délivrée peut diminuer. Il est recommandé dans cette situation de ne plus utiliser ce flacon doseur.
- +Retirer le capuchon, tenir d'une main le flacon doseur et placer l'autre main sous l'ouverture. Appuyer fortement sur la pompe et recueillir le gel sortant avec l'autre main. À chaque première utilisation d'un flacon doseur, il peut être nécessaire d'amorcer la pompe en appuyant une ou deux fois jusqu'à ce que le gel soit libéré. La première dose délivrée peut ne pas être exacte; il est recommandé pour cette raison de ne pas l'utiliser. Après un mois d'utilisation à la posologie de 2 pressions/jour (correspondant à env. 64 pressions), la dose de gel délivrée peut diminuer. Il est recommandé dans cette situation de ne plus utiliser ce flacon doseur.
-Mars 2023.
- +Septembre 2024.
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