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Accueil - Information professionnelle sur Zolben - Changements - 18.08.2016
35 Changements de l'information professionelle Zolben
  • +Le poids minimum des patients >12 ans doit être respecté. Chez les enfants (<12 ans) la dose doit être déterminée en fonction du poids.
  • -Ans Poids corporel Dose unitaire Dose journalière maximale
  • -3–6 15–22 kg ½ cpr (= 250 mg) 1000 mg (2 cpr)
  • -6–9 22–30 kg ½–1 cpr (= 250500 mg) 1500 mg (3 cpr)
  • -9–12 30–40 kg 1 cpr (= 500 mg) 2000 mg (4 cpr)
  • ->12; Adultes >40 kg 1–2cpr (= 5001000mg) 4000 mg (8 cpr)
  • +Poids (Age) Dose unitaire Dose journalière maximale
  • +15–22 kg (3-6 ans) ½ cpr (= 250 mg) 1000 mg (2 cpr)
  • +22–30 kg (6-9 ans) ½-1 cpr (= 250-500 mg) 1500 mg (3 cpr)
  • +30–40 kg (9-12 ans) 1 cpr (= 500 mg) 2000 mg (4 cpr)
  • +>40 kg (>12 ans et adultes) 1-2 cpr (= 500-1000 mg) 4000 mg (8 cpr)
  • +
  • +Troubles hépatiques:
  • +Chez les patients ayant une maladie hépatique chronique ou compensée active, en particulier une insuffisance hépatocellulaire, alcoolisme chronique, déficit d'alimentation chronique (faibles réserves de glutathion hépatique) ou déshydratation, la dose quotidienne pour les adultes ne doit pas dépasser 3 g (cf. aussi «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions»).
  • +Troubles de la fonction rénale:
  • +Chez les patients atteints de troubles graves de la fonction rénale, l'intervalle minimal entre les prises doit être adapté conformément au tableau suivant.
  • +Clairance de la créatinine Intervalle posologique
  • +cl ≥50 ml/min 4 heures
  • +cl 10-50 ml/min 6 heures
  • +cl <10 ml/min 8 heures
  • +
  • -Troubles fonctionnels hépatiques graves/hépatite aiguë.
  • -Troubles fonctionnels rénaux graves.
  • +Troubles sévères de la fonction hépatique (cirrhose hépatique et ascite)/hépatite aiguë.
  • -·insuffisance rénale et/ou hépatique;
  • -·anémie hémolytique en cas de déficit en glucose-6-phosphate-déhydrogénase;
  • -·prise concomitante de médicaments potentiellement hépatotoxiques ou d'inducteurs des enzymes hépatiques.
  • -La prudence s'impose lors de la surconsommation d'alcool. L'alcool peut accroître la toxicité hépatique du paracétamol, en particulier lors de carence alimentaire simultanée. Dans de tels cas, une dose thérapeutique de paracétamol peut déjà conduire à des lésions hépatiques.
  • -Il faut rendre le patient attentif au fait que les analgésiques ne doivent pas être pris régulièrement pendant une durée prolongée sans ordonnance médicale. Des douleurs persistantes nécessitent une investigation médicale.
  • -L'absorption prolongée d'analgésiques, surtout en cas de prise concomitante de plusieurs principes actifs analgésiques, peut entraîner une lésion rénale irréversible avec risque d'une défaillance rénale (néphropathie due aux analgésiques).
  • -Il faudra signaler au patient que l'absorption chronique d'analgésiques peut provoquer des céphalées qui peuvent nécessiter la prise de nouveaux analgésiques à leur tour générateurs de céphalées (céphalées dues aux analgésiques).
  • +·Insuffisance rénale (clairance de la créatinine <50 ml/ml)
  • +·Insuffisance hépatique
  • +·Carence en glucose-6-phosphate-déshydrogénase (peut entraîner une anémie hémolytique)
  • +·Utilisation simultanée de médicaments potentiellement toxiques pour le foie ou d'inducteurs des enzymes hépatiques
  • +·La prudence est de rigueur en cas de consommation excessive d'alcool. Celui-ci peut potentialiser l'hépatotoxicité du paracétamol, en particulier en cas de carence alimentaire concomitante. Dans ces cas, une dose thérapeutique de paracétamol peut déjà provoquer une lésion hépatique.
  • +·Il faut attirer l'attention du patient sur le fait que l'on ne doit pas prendre régulièrement des analgésiques de manière prolongée sans prescription médicale. Des douleurs persistantes nécessitent une mise au point médicale.
  • +·La prise prolongée d'analgésiques, en particulier en cas d'association de plusieurs principes actifs analgésiques, peut provoquer des lésions rénales durables impliquant un risque de défaillance rénale (néphropathie due aux analgésiques).
  • +·Il faut également signaler au patient que la prise chronique d'analgésiques peut induire l'apparition de maux de tête, qui peuvent entraîner à leur tour une nouvelle prise et contribuer ainsi à l'entretien des maux de tête (céphalées dues aux analgésiques).
  • +·Chez les patients présentant un statut de déplétion en glutathion, p.ex. en cas de septicémie, l'administration du paracétamol peut renforcer le risque d'une acidose métabolique.
  • -Les médicaments inducteurs d'enzymes comme le phénobarbital, la phénytoïne, la carbamazépine, l'hydrazide de l'acide isonicotinique et la rifampicine aggravent l'hépatotoxicité du paracétamol.
  • -Alcool: voir sous «Mises en garde et précautions».
  • -Les agents qui ralentissent l'évacuation gastrique (p.ex. propanthéline) diminuent la vitesse de résorption.
  • -Les agents qui accélèrent l'évacuation gastrique (p.ex. métoclopramide) augmentent la vitesse de résorption.
  • -Chloramphénicol: le paracétamol multiplie par cinq la demi-vie d'élimination du chloramphénicol.
  • -Salicylamide: le salicylamide prolonge la demi-vie d'élimination du paracétamol et multiple la production de métabolites hépatotoxiques.
  • -Chlorzoxazone: l'administration simultanée de paracétamol et de chlorzoxazone augmente l'hépatotoxicité des deux substance.
  • -Le risque d'une neutropénie se trouve renforcé par une administration simultanée de la zidovudine et du paracétamol.
  • -En cas de prise quotidienne de paracétamol sur une longue durée, l'effet anticoagulant de la warfarine et des autres coumariniques peut être renforcé et par conséquent le risque hémorragique peut être accru. La prise occasionnelle n'entraîne aucun effet significatif.
  • +·Les médicaments inducteurs d'enzymes comme le phénobarbital, la phénytoïne, la carbamazépine, l'hydrazide de l'acide isonicotinique (isoniazide, HIN) et la rifampicine aggravent l'hépatotoxicité du paracétamol.
  • +·Alcool (cf. rubrique «Mises en garde et précautions»)
  • +·Les préparations qui ralentissent la vidange gastrique (p.ex. propanthéline) diminuent la vitesse d'absorption.
  • +·Les préparations qui accélèrent la vidange gastrique (p.ex. métoclopramide) augmentent la vitesse d'absorption.
  • +·Chloramphénicol: la demi-vie d'élimination du chloramphénicol est allongée de 5 fois par le paracétamol.
  • +·Salicylamide: Le salicylamide allonge la demi-vie d'élimination du paracétamol et accroît la formation de métabolites hépatotoxiques.
  • +·Chlorzoxazone: l'administration concomitante de paracétamol et de chlorzoxazone majore l'hépatotoxicité des deux substances.
  • +·Zidovudine: Le risque d'une neutropénie se trouve renforcé par une administration simultanée de zidovudine et de paracétamol.
  • +·Probénécide: le probénécide inhibe la conjugaison du paracétamol à l'acide glucuronique, d'où une clairance réduite du paracétamol. En cas d'administration concomitante de ces deux produits, la dose de paracétamol doit être diminuée.
  • +·Cholestyramine: la cholestyramine réduit l'absorption du paracétamol.
  • +·L'effet anticoagulant de la warfarine et des autres coumarines peut être renforcé en cas d'utilisation quotidienne prolongée de paracétamol et ainsi augmenter le risque de saignements. Des prises occasionnelles n'ont pas d'effet significatif.
  • -Selon les expérience faites à ce jour, la prise de paracétamol (à la posologie indiquée) durant la grossesse semble être peu dangereuse en ce qui concerne les risques de lésions fonctionnelles ou organiques, les risques de lésions congénitales ou les risques de troubles d'adaptation.
  • +Grossesse
  • +Sur la base des expériences dont on dispose à ce jour, on peut considérer que la prise de paracétamol correctement dosé pendant la grossesse est relativement peu nocive par rapport aux risques de lésions fonctionnelles et organiques, de malformations et de troubles de l'adaptation
  • +Allaitement
  • -Sang et système lymphatique
  • -Rarement: thrombocytopénie d'origine allergique parfois avec formation d'épanchements sanguins et d'hémorragies), leucopénie, agranulocytose, pancytopénie, neutropénie, anémie hémolytique.
  • -System immunitaire
  • -Rarement: réactions allergiques comme l'oedème de Quincke, dyspnée, bronchospasme, sudation, nausées, chute de tension jusqu'au choc.
  • -Quelques-uns (5 à 10%) parmi les patients sujets à l'asthme induit par l'acide acétylsalicylique ou à d'autres manifestations d'intolérance à l'acide acétylsalicylique peuvent faire une réaction analogue au paracétamol (asthme dû aux analgésiques).
  • -Système hépatobiliaire
  • +Très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100, <1/10), occasionnel (≥1/1000, <1/100), rare (≥1/10 000, <1/1000), très rare (<1/10 000).
  • +Affections hématologiques et du système lymphatique
  • +Rarement: Thrombopénie de nature allergique (parfois avec formation d'épanchements sanguins et d'hémorragies), leucopénie, agranulocytose, pancytopénie, neutropénie, anémie hémolytique.
  • +Affections du système immunitaire
  • +Rarement: Anaphylaxie, réactions allergiques telles que œdème de Quincke (angioedème), difficultés respiratoires, bronchospasme, accès de sueur, nausées, chute de tension jusqu'à l'état de choc.
  • +Rarement: Une petite partie (5–10%) des patients souffrant d'asthme induit par l'acide acétylsalicylique ou d'autres manifestations d'une intolérance à l'acide acétylsalicylique peuvent réagir de même au paracétamol (asthme analgésique).
  • +Affections hépatobiliaires
  • -Peau
  • -Occasionnellement: réactions cutanées érythémateuses, urticariennes et rubéfiantes.
  • -Très rare: Syndrome de Stevens Johnson, syndrome de Lyell
  • +Rarement: Augmentation des transaminases hépatiques.
  • +Affections de la peau et du tissu sous-cutané
  • +Occasionnellement: Réactions cutanées érythémateuses et urticariennes et rougeurs cutanées.
  • +Très rarement: Pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), nécrolyse épidermique toxique (NET, syndrome de Lyell), syndrome de Stevens Johnson (SJS).
  • -Après la prise per os de 7,5 à 10 g de paracétamol chez les adultes et de 150 à 200 mg/kg chez l'enfant (surtout, et ce même à plus faibles doses déjà, chez les patients prédisposés, p.ex. ceux avec une consommation excessive d'alcool ou une réserve de glutathion déficitaire en cas de carence nutritionnelle), apparaissent des signes d'intoxication aiguë des cellules hépatiques et du tubule rénal sous forme de nécroses cellulaires mettant la vie en danger. Des concentrations plasmatiques de >200 µg/ml après 4 h, de >100 µg/ml après 8 h, de >50 µg/ml après 12 h et de >30 µg/ml après 15 h provoquent des lésions hépatiques à issue fatale par coma hépatique. L'hépatotoxicité est directement dépendante de la concentration dans le plasma.
  • +En cas de surdosage, une prise en charge médicale immédiate est nécessaire, même en l'absence de symptômes. Après la prise orale de 7,5 à 10 g de paracétamol chez l'adulte et de 140 à 200 mg/kg poids corporel chez l'enfant (déjà à faibles doses chez les patients prédisposés, comme p.ex. ceux dont la consommation d'alcool est excessive ou dont la réserve de glutathion est réduite du fait d'une carence alimentaire), des symptômes d'intoxication aiguë des cellules du foie et des tubules rénaux se manifestent sous la forme de nécroses cellulaires menaçant le pronostic vital. Des concentrations plasmatiques de >200 µg/ml après 4 h, de >100 µg/ml après 8 h, de >50 µg/ml après 12 h et de >30 µg/ml après 15 h entraînent des lésions hépatiques à issue fatale par coma hépatique. L'hépatotoxicité dépend directement de la concentration plasmatique. Les premiers signes de symptômes cliniques d'une lésion hépatique surviennent généralement après 1 à 2 jours, atteignant leur maximum en 3 à 4 jours.
  • -1ère phase (= 1er jour): nausées, vomissements, douleurs abdominales, sentiment général de malaise.
  • -2ème phase (= 2ème jour): amélioration subjective, hypertrophie du foie, valeurs transaminasiques élevées, augmentation du taux de bilirubine, temps de thromboplastine prolongé.
  • -3ème phase (= 3ème jour): valeurs transaminasiques fortement élevées, ictère, hypoglycémie, coma hépatique.
  • +1ère phase (= 1er jour): Nausées, vomissements, douleurs abdominales, manque d'appétit, sentiment général de malaise, pâleur, transpiration
  • +2ème phase (= 2ème jour): Amélioration subjective, augmentation de volume du foie, taux des transaminases (AST, ALT) et de bilirubine élevés, allongement du temps de thromboplastine, augmentation de la lactate déshydrogénase
  • +3ème phase (= 3ème jour): Taux des transaminases (AST, ALT) fortement augmentés, ictère, hypoglycémie, coma hépatique
  • -Lavage gastrique (seulement judicieux dans les 1 [à 2] heures suivant l'intoxication), suivi d'une administration de charbon actif.
  • -Administration orale de N-acétyl-cystéine. Lorsque l'administration orale de l'antidote s'avère difficile ou impossible (p.ex. vomissements importants, troubles de la conscience), ce dernier peut être administré par voie intraveineuse.
  • -Mesurer la concentration du paracétamol dans le plasma (pas avant 4 h après la prise).
  • +·Lavage gastrique (seulement judicieux dans les 1 à 2 heures suivant l'intoxication), suivi d'une administration de charbon actif.
  • +·Administration orale de N-acétyl-cystéine. Lorsque l'administration orale de l'antidote s'avère difficile ou impossible (p.ex. vomissements importants, troubles de la conscience), ce dernier peut être administré par voie intraveineuse.
  • +·Mesurer la concentration du paracétamol dans le plasma (pas avant 4 h après la prise).
  • +Pour de plus amples informations sur le traitement, vous pouvez contacter Tox Info Suisse.
  • +
  • -Le mécanisme d'action n'est pas entièrement clair. Pour l'effet analgésique, il a été établi que l'inhibition de la synthèse des prostaglandines est plus forte au niveau central que périphérique. L'effet antipyrétique se base sur une inhibition de l'effet de pyrogènes endogènes sur le centre thermorégulateur dans l'hypothalamus.
  • -Le paracétamol n'a pas d'effet antiphlogistique marqué et n'influe ni sur l'hémostase, ni sur la muqueuse gastrique.
  • +Mécanisme d’action
  • +Le paracétamol est un analgésique et un antipyrétique agissant aux niveaux central et périphérique. Son mécanisme d'action n'est pas complètement élucidé. En ce qui concerne l'effet analgésique, il a été démontré que l'inhibition de la synthèse des prostaglandines était plus forte au niveau central que périphérique.
  • +L'effet antipyrétique se base sur une inhibition de l'effet de pyrogènes endogènes sur le centre thermorégulateur dans l'hypothalamus. Le paracétamol n'a pas d'effet antiphlogistique marqué et n'influe ni sur l'hémostase, ni sur la muqueuse gastrique.
  • -Absorption: L'absorption per os du paracétamol est rapide et quasi totale. L'absorption s'effectue principalement par l'intestin grêle. La biodisponibilité est dose-dépendante et de 70–90% après administration orale; la concentration plasmatique maximale est atteinte en ½–1 heure.
  • -Distribution: Le volume de distribution s'élève approximativement à 1 l/kg. La liaison aux protéines varie entre 20 et 50%. Le Zolben peut franchir la barrière placentaire, mais aucun effet tératogène n'a été décrit. Concentration thérapeutique dans le sérum: 0,033–0,133 mmol/l (5–20 µg/ml).
  • -Métabolisme: Plus de 80% sont transformés par glycuroconjugaison et sulfoconjugaison. Désacétylation ou hydroxylation en petite quantité (cytochrome P-450). Environ 3% restent inchangés.
  • -Elimination: Après administration de doses thérapeutiques, on retrouve 90–100% de la substance dans les urines au cours de la première journée. La demi-vie est de 1–3 heures, la durée d'action de 3–4 heures.
  • +Absorption
  • +L'absorption per os du paracétamol est rapide et quasi totale. L'absorption s'effectue principalement par l'intestin grêle. La biodisponibilité est dose-dépendante et de 70–90% après administration orale; la concentration plasmatique maximale est atteinte en ½–1 heure.
  • +Distribution
  • +Le volume de distribution s'élève approximativement à 1 l/kg. La liaison aux protéines varie entre 20 et 50%. Le Zolben peut franchir la barrière placentaire, mais aucun effet tératogène n'a été décrit. Concentration thérapeutique dans le sérum: 0,033–0,133 mmol/l (5–20 µg/ml).
  • +Métabolisme
  • +Plus de 80% sont transformés par glycuroconjugaison et sulfoconjugaison. Désacétylation ou hydroxylation en petite quantité (cytochrome P-450). Environ 3% restent inchangés.
  • +Elimination
  • +Après administration de doses thérapeutiques, on retrouve 90–100% de la substance dans les urines au cours de la première journée. La demi-vie est de 1–3 heures, la durée d'action de 3–4 heures.
  • -Insuffisance hépatique: La durée de demi-vie plasmatique reste pratiquement inchangée chez les patients souffrant d'une insuffisance hépatique légère. Elle est toutefois nettement prolongée chez les patients souffrant d'une insuffisance hépatique grave.
  • -Insuffisance rénale: On ne dispose que de peu de données concernant les patients qui souffrent d'une insuffisance rénale et d'aucune référence suggérant une durée de demi-vie prolongée. Une adaptation de la posologie est toutefois recommandée. Pour les patients sous hémodialyse, la durée de demi-vie peut diminuer de 4050% après la prise de doses thérapeutiques de paracétamol.
  • -Personnes âgées: La durée de demi-vie peut être prolongée chez les personnes âgées et s'accompagner d'une diminution de la clearance du médicament.
  • -Enfants: Comparativement aux adultes, aucune modification significative de la durée de demi-vie n'est décrite pour les enfants et les nourrissons.
  • +Insuffisance hépatique: La durée de demi-vie plasmatique reste pratiquement inchangée chez les patients souffrant d'une insuffisance hépatique légère. Elle est toutefois nettement prolongée chez les patients souffrant d'une insuffisance hépatique grave. Des études cliniques avec le paracétamol oral, en raison de concentrations plasmatiques accrues de paracétamol et d'une demi-vie d'élimination prolongée chez les patients atteints de maladies hépatiques chroniques, notamment cirrhoses hépatiques d'origine alcoolique, ont mis en évidence un métabolisme modérément altéré du paracétamol. Toutefois, aucune accumulation significative de paracétamol n'a été observée. La demi-vie plasmatique accrue du paracétamol a été liée à une réduction de la capacité métabolique hépatique. Pour cette raison, le paracétamol doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints de maladie hépatique, la dose quotidienne maximale étant limitée à 3 g. Le paracétamol est contre-indiqué en cas de maladie hépatique active décompensée, notamment d'hépatite due à l'abus d'alcool (à cause de l'induction de CYP2E1, qui augmente la formation des métabolites hépatotoxiques du paracétamol).
  • +Insuffisance rénale: En cas d'insuffisance rénale grave (clairance de la créatinine de 10 à 30 ml/min), l'élimination du paracétamol est peu ralentie, la demi-vie d'élimination se situant entre 2 et 5,3 heures. La vitesse d'élimination des glucuronides et des conjugués sulfates est 3 fois plus faible chez les patients atteints d'insuffisance rénale grave que chez les sujets sains. Cependant, il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie dans cette population, les glucuronides et conjugués sulfates n'étant pas toxiques. Il est toutefois recommandé de prolonger l'intervalle minimal entre les administrations conformément aux recommandations de dosage si le paracétamol est utilisé chez des patients atteints d'insuffisance rénale modérée à grave (clairance de la créatinine ≤50 ml/min) (cf. «Posologie/Mode d'emploi»). Pour les patients sous hémodialyse, la durée de demi-vie peut diminuer de 40-50% après la prise de doses thérapeutiques de paracétamol.
  • +Personnes âgées: La durée de demi-vie peut être prolongée chez les personnes âgées et s'accompagner d'une diminution de la clairance du médicament.
  • +Nouveau-nés, nourrissants et enfants: Les paramètres pharmacocinétiques observés chez les nourrissants et les enfants sont très similaires à ceux des adultes, hormis la demi-vie plasmatique qui est raccourcie (env. 2 heures) par rapport à celle des adultes. La demi-vie plasmatique du médicament chez les nouveau-nés est plus longue que celle chez les nourrissants (env. 3,5 heures). Les nouveau-nés, les nourrissants et les enfants jusqu'à 10 ans éliminent significativement moins de glucuronides et plus de conjugués sulfates que les adultes. La sécrétion totale de paracétamol et de ses métabolites reste inchangée à tout âge.
  • -Des études en toxicologie ne montrent pas d'effets sur la reproduction et pas d'effets tératogènes chez les animaux traités par le paracétamol.
  • -On a observé un potentiel génotoxique lors de divers essais. Les mécanismes qui semblent provoquer ces effets suggèrent qu'une posologie au-dessous d'une certaine seuil ne provoquent pas d'effets génotoxiques; lorsque la réserve en glutathione est diminuée, la seuil pourrait être plus basse.
  • -Les seuils qui ont montré un effet génotoxique dans les essais sur l'animal se situent clairement dans le domaine posologique toxique qui provoque des lésions au niveau du foie et de la moelle osseuse. De plus, les doses non hépatotoxiques (jusqu'à 300 mg/kg chez le rat et 1000 mg/kg chez le souri) n'ont pas d'effets carcinogènes. Donc, on peut pratiquement exclure qu'une posologie thérapeutique aurait un effet génotoxique ou carcinogène.
  • +Les doses aiguës très élevées de paracétamol sont hépatotoxiques. Au cours des différentes études sur la génotoxicité, un potentiel mutagène a été constaté. Ce potentiel doit toutefois être relativisé car il est dose-dépendant. Etant donné les mécanismes susceptibles de déclencher ces effets, on peut partir du principe qu'aucun effet génotoxique n'apparaît si la dose est inférieure à certaines valeurs limites. Toutefois, si les réserves de glutathion sont réduites, les valeursseuil peuvent être plus basses. Les valeurs-seuil à partir desquelles un effet génotoxique a été mis en évidence chez l'animal se situent clairement au niveau des doses toxiques entraînant des lésions hépatiques ou médullaires. De plus, les doses non hépatotoxiques (jusqu'à 300 mg/kg chez le rat et 1000 mg/kg chez la souris) ne sont pas carcinogènes. On peut donc pratiquement exclure tout effet génotoxique ou carcinogène si les doses thérapeutiques sont respectées. Les études toxicologiques n'ont montré aucun effet sur la reproduction ni aucun effet tératogène chez les animaux traités par paracétamol.
  • -Stabilité: Respecter la date de péremption.
  • -Conserver à la température ambiante (1525 °C).
  • +Information
  • +Des médicaments contenant du paracétamol ne doivent pas être administrés à des enfants qui ont pris de l'alcool par inadvertance.
  • +Stabilité
  • +Ce médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date imprimée sur l'emballage avec la mention «EXP».
  • +Remarques concernant le stockage
  • +A conserver à température ambiante (15-25 °C), hors de portée des enfants.
  • -Comprimés: 20 [D]
  • +Comprimés: 20 [D]
  • -Janvier 2014.
  • +Juillet 2016.
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