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-Certaines études épidémiologiques indiquent qu’un traitement prolongé (5 à 10 ans) par un estrogène en monothérapie est associé à un risque accru de développement d’un cancer des ovaires. Quelques études, y compris l’étude WHI, indiquent que, lors d’un traitement à long terme avec un THS combiné, le risque est similaire ou faiblement plus bas. Lors de l’étude Million Women Study, après 5 ans, il y a eu 4 cas supplémentaires par 10 000 patientes.
- +Plusieurs études épidémiologiques indiquent qu’un THS pourrait être associé à un risque accru de développer un cancer épithélial de l’ovaire. Une augmentation du risque a été enregistrée tant dans le cas d’un estrogène en monothérapie que lors d’un traitement avec un THS combiné. Tandis que la plupart des études n’ont mis en évidence une augmentation du risque qu’après un traitement prolongé (c.-à-d. au moins 5 ans), aucun rapport de ce type avec la durée d’utilisation n’a été retrouvé dans une méta-analyse publiée en 2015 (incluant au total 17 études prospectives et 35 études rétrospectives).
- +Les résultats de l’étude WHI prospective, randomisée, contrôlée contre placebo, ont mis en évidence une augmentation statistiquement non significative du risque (HR 1,41; IC à 95%: 0,75-2,66).
- +Les cancers de l’ovaire étant beaucoup plus rares que le cancer du sein, l’augmentation du risque absolu chez les femmes utilisant ou ayant récemment utilisé un THS est faible.
-L’étude Women’s Health Initiative (WHI) est une vaste étude prospective randomisée et contrôlée contre placebo sur plus de 8000 femmes post-ménopausées (âge compris entre 50 et 79 ans à la fin de l’étude, âge moyen 63 ans) qui ont reçu un THS oral par des estrogènes conjugués et de l’acétate de médroxyprogestérone pendant une durée moyenne de 5,2 ans. Cette étude a montré une augmentation du risque d’événements cardiovasculaires, comparativement au placebo (risque relatif 1,24 [IC à 95%: 1,00-1,54], augmentation absolue du risque: 6 cas pour 10 000 années-femmes). Le risque était maximal pendant la première année suivant le début du THS (risque relatif 1,81 [IC à 95%:1,09-3,01]). Plus la ménopause était ancienne, plus le risque augmentait (ménopause datant de moins de 10 ans: risque relatif 0,89; ménopause datant de 10 à 19 ans: risque relatif, 1,22; ménopause datant de 20 ans ou plus: risque relatif 1,71). Dans l’étude WHI, le risque vasculaire cérébral était également augmenté sous traitement estro-progestatif combiné (risque relatif 1,31 [IC à 95%: 1,02-1,68]).
- +L’étude Women’s Health Initiative (WHI) est une vaste étude prospective randomisée et contrôlée contre placebo sur plus de 8000 femmes post-ménopausées (âge compris entre 50 et 79 ans au moment de l’inclusion dans l’étude, âge moyen 63 ans) qui ont reçu un THS oral par des estrogènes conjugués et de l’acétate de médroxyprogestérone pendant une durée moyenne de 5,2 ans. Cette étude a montré une augmentation du risque d’événements cardiovasculaires, comparativement au placebo (risque relatif 1,24 [IC à 95%: 1,00-1,54], augmentation absolue du risque: 6 cas pour 10 000 années-femmes). Le risque était maximal pendant la première année suivant le début du THS (risque relatif 1,81 [IC à 95%:1,09-3,01]). Plus la ménopause était ancienne, plus le risque augmentait (ménopause datant de moins de 10 ans: risque relatif 0,89; ménopause datant de 10 à 19 ans: risque relatif, 1,22; ménopause datant de 20 ans ou plus: risque relatif 1,71). Dans l’étude WHI, le risque vasculaire cérébral était également augmenté sous traitement estro-progestatif combiné (risque relatif 1,31 [IC à 95%: 1,02-1,68]).
-Septembre 2016
- +Janvier 2017
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