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Accueil - Information professionnelle sur Atenativ - Changements - 13.02.2024
16 Changements de l'information professionelle Atenativ
  • -Traitement des patients atteints de déficit congénital en antithrombine:
  • +Traitement des patients ayant un déficit congénital en antithrombine:
  • +Traitement des patients ayant un déficit acquis en antithrombine.
  • +
  • -Le traitement doit être instauré sous la surveillance d'un médecin expert dans le traitement de patients souffrant de déficits en antithrombine.
  • +L'antithrombine doit uniquement être administrée en concertation avec un spécialiste de la coagulation expérimenté dans le traitement de patients ayant un déficit en antithrombine III.
  • -La posologie et la durée du traitement de substitution en cas de déficit acquis dépendent du niveau d'antithrombine plasmatique, des signes d'utilisation augmentée et de la pathologie de base, ainsi que de la gravité des symptômes cliniques. La posologie est individuelle et dépend des valeurs de laboratoire et de l'évaluation médicale du médecin.
  • +La posologie et la durée du traitement de substitution en cas de déficit acquis dépendent du niveau d'antithrombine plasmatique, des signes d'utilisation augmentée et de la pathologie de base, ainsi que de la gravité des symptômes cliniques. La quantité à administrer et la fréquence d'administration sont individuelles et dépendent de l'efficacité clinique ainsi que des valeurs de laboratoire.
  • -Le calcul de la dose d'antithrombine nécessaire se base sur la connaissance empirique suivante: une (1) UI d'antithrombine par kg de masse corporelle du patient augmente l'activité de l'antithrombine dans le plasma d'environ 1%.
  • +Le calcul de la dose d'antithrombine nécessaire se base sur la connaissance empirique suivante: une (1) UI d'antithrombine par kg de masse corporelle du patient augmente l'activité de l'antithrombine dans le plasma d'environ 1% (facteur de correction).
  • +En cas de déficit acquis en antithrombine, une baisse isolée du taux d'antithrombine, par exemple en raison de troubles de la synthèse, ne justifie généralement pas un traitement de substitution si l'état clinique du patient est stable.
  • -L'activité de l'antithrombine chez l'adulte est de 80 à 120% et chez le nouveau-né de 40 à 60% environ.
  • +L'activité de l'antithrombine chez l'adulte est de 80 à 120% et chez le nouveau-né de 40 à 60% environ. En cas de déficit congénital en antithrombine, elle est d'environ 50%. Le taux auquel un déficit acquis en antithrombine devient cliniquement significatif peut varier en fonction de l'étiologie. En présence d'une septicémie, des taux <50–60% sont associés à un mauvais résultat clinique.
  • -Aucune donnée disponible.
  • +Il existe plusieurs petites études portant sur la coagulation intravasculaire disséminée (CIVD), la septicémie, la pré-éclampsie, le traitement par la L-asparaginase en cas de leucémie lymphoblastique aiguë, la maladie veino-occlusive, l'intervention avec une machine cœur-poumon, dans lesquelles l'administration d'antithrombine a montré des effets positifs sur les paramètres de la coagulation. Aucun effet probant sur la morbidité ni la mortalité n'a toutefois été constaté.
  • +L'étude KyberSept, une étude prospective de phase III, randomisée, contrôlée par placebo, en double aveugle KyberSept, a défini des populations de patients souffrant de septicémie pour lesquels un traitement par des concentrés d'antithrombine à forte dose présente un avantage en termes de survie. Il s'agit notamment de patients souffrant de septicémie ayant un risque de mortalité élevé et de patients ne recevant pas d'héparine de manière concomitante. Les patients souffrant de CIVD ou présentant un risque élevé de mortalité n'ayant pas reçu d'héparine de manière concomitante, en ont même tiré un bénéfice encore plus grand.
  • +Dans l'étude KyberSept, 2314 patients avec une septicémie ont été randomisés pour recevoir soit 30'000 UI d'antithrombine pendant 4 jours (n = 1157), soit un placebo (n = 1157). Une analyse de sous-groupe portant sur 698 (698/2314) patients (placebo = 346; antithrombine = 352) n'ayant pas reçu d'héparine de manière concomitante pendant la phase de traitement (jours 1–4) a montré que la mortalité à 28 jours était plus faible sous antithrombine que sous placebo (37,8% par rapport à 43,6%; réduction absolue: 5,8%; risque relatif: 0,860 [IC à 95%: 0,725–1,019]), laquelle a augmenté jusqu'au jour 90 (44,9% par rapport à 52,5%; réduction absolue: 7,6%; risque relatif: 0,851 [0,735–0,987]). Au sein de ce sous-groupe, 563 patients ont été identifiés (placebo = 277; antithrombine = 286), disposant de données suffisantes pour la détermination de la CIVD ont été identifiés. Au début de l'étude, 40,7% des patients (229/563) présentaient une CIVD. Comparés au groupe sous placebo, les patients traités par antithrombine et souffrant de CIVD ont présenté une réduction absolue significative de la mortalité de 14,6% (p = 0,024) et de 16,2% (p = 0,015) à 28 et 90 jours, respectivement. Dans une autre analyse de sous-groupe de patients à risque élevé de mortalité (mortalité prédite de 30 à 60%), à leur admission dans l'étude (1008/2314; antithrombine = 490; placebo = 518), le taux de mortalité à 28, 56 et 90 jours était de 36,9% dans le groupe traités à l'antithrombine par rapport à 40,7% dans le groupe sous placebo (risque relatif [IC à 95%]: 0,907 [0,776–1,059]), 42,0% par rapport à 48,8% (0,859 [0,750–0,985]) et 45,5% par rapport à 51,6% (0,883 [0,777–1,005]). Chez les patients n'ayant pas reçu d'héparine de manière concomitante (antithrombine = 140; placebo = 162), l'effet du traitement en faveur de l'antithrombine était plus prononcé que chez ceux recevant de l'héparine de manière concomitante. Sans héparine concomitante, la réduction absolue de la mortalité dans le groupe sous antithrombine par rapport au groupe sous placebo était de 8,7% à 28 jours (35,7% par rapport à 44,4% [risque relatif: 0,804; IC à 95%: 0,607–1,064]) et de 12,3% à 90 jours (42,8% par rapport à 55,1% [risque relatif: 0,776; IC à 95%: 0,614–0,986]).
  • +Dans l'étude KyberSept, des événements hémorragiques sévères ont été observés chez 5,7% des patients du groupe sous placebo (total n = 1155) par rapport à 10,0% des patients traités par antithrombine (total n = 1161), risque relatif (IC à 95%) = 1,75 (1,31–2,33). Pour le sous-groupe sans héparine concomitante, la différence atteinte n'a pas été statistiquement significative (4,6% pour le placebo [total n = 345] par rapport à 7,9% pour l'antithrombine [total n = 354], risque relatif: 1,71 [0,95–3,07]). Dans d'autres études, la supplémentation en antithrombine n'était pas associée à un risque accru d'hémorragie.
  • -Les études pharmacocinétiques déterminent pour l'antithrombine une demi-vie biologique moyenne de 3 jours. En cas de traitement simultané à l'héparine, cette demi-vie n'est plus que d'environ 1,5 jour. En cas de consommation aiguë, la demi-vie peut être réduite à quelques heures.
  • +Les études pharmacocinétiques déterminent pour l'antithrombine une demi-vie biologique moyenne de 3 jours. En cas de traitement simultané à l'héparine, cette demi-vie n'est plus que d'environ 1,5 jour. La demi-vie peut en cas de consommation aiguë se réduire à quelques heures. La demi-vie plasmatique de l'antithrombine peut, lors de déficit acquis en antithrombine et dans certaines conditions cliniques de forte consommation, par exemple septicémie sévère et coagulation intravasculaire disséminée, être réduite à quelques heures.
  • -Juillet 2021.
  • +Novembre 2023.
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