18 Changements de l'information professionelle Lodine 300 mg |
-Forme galénique et quantité de principe actif par unité
-Comprimés filmés à 300 mg.
-Comprimés filmés à libération prolongée à 600 mg.
-Propriétés/Effets
-Code ATC: M01AB08 Mécanisme d’action
-Lodine est un anti-inflammatoire non stéroïdien qui possède des propriétés antiphlogistiques, analgésiques et antipyrétiques.
-L’action pharmacologique de Lodine est due à son activité inhibitrice sélective sur la synthèse des prostaglandines. Des études précliniques ont démontré que l’inhibition de la synthèse des prostaglandines gastriques PGE 2 est faible et brève. Pharmacodynamie
-Chez le rat présentant une arthrite provoquée, le Lodine a réduit l’incidence et la sévérité des lésions osseuses et articulaires et bloqué dans une large mesure la progression des altérations érosives. Dans une série de modèles expérimentaux sur l’animal, il a été prouvé que le Lodine exerce ses effets analgésiques par un mécanisme périphérique. Efficacité clinique
-Chez les patients souffrant de rhumatismes, les propriétés anti-inflammatoires et analgésiques de Lodine entraînent un soulagement marqué des symptômes tels que raideur matinale, douleurs nocturnes, douleurs au repos ou au mouvement et oedèmes articulaires, permettant ainsi d’améliorer la mobilité du patient.
-Chez des patients atteints de douleurs aiguës, l’administration de comprimés filmés de Lodine a entraîné une diminution significative de la douleur ½–1 heure après des interventions chirurgicales générales, dentaires, ou après une épisiotomie. L’effet analgésique optimal a été atteint environ une heure après l’administration de comprimés de Lodine.
-Pharmacocinétique
-Absorption
-Les concentrations plasmatiques maximales atteintes après administration d’une seule dose de 300 mg sont en moyenne de 21,3 µg/ml au bout d’environ 1,5 heures. La valeur de l’AUC (0–24) , estimée sur la base de la proportionnalité des doses dans la plage comprise entre 200 mg et 400 mg, est d’environ 106 mg/l · h pour une dose unique de 300 mg.
-Après administration répétée d’une dose quotidienne de Lodine retard 600 mg durant 3 jours, les concentrations plasmatiques maximales atteintes sont de 11,9 µg/ml au bout de 8 heures. Distribution
-La biodisponibilité relative de Lodine retard 600 mg, par rapport à une administration biquotidienne de la forme conventionnelle, est de 90%. Ceci permet de démontrer la bioéquivalence des deux schémas thérapeutiques.
-L’étodolac est lié aux protéines sériques à plus de 99%.
-L’étodolac pénètre facilement dans le liquide synovial. Une fois la phase de distribution achevée, les taux de l’étodolac libre mesurés dans le liquide synovial sont significativement plus élevés que ceux déterminés dans le sérum. Métabolisme
-La dégradation métabolique est surtout faite par hydroxylation à la position 6, 7 et 8 de la molécule et par conjugaison à l’acide glucoronique. Elimination
-La demi-vie sérique est de 7–8 heures environ en moyenne. Dans diverses études ayant utilisé de l’étodolac radio marqué, 60% de la radioactivité administrée ont été éliminés en 24 heures et 92% au bout de 7 jours. Environ 74% de la dose administrée (moins de 5% sous la forme étodolac) sont éliminés par voie rénale et 19% par voie fécale. Cinétique pour certains groupes de patients
-On n’a constaté aucune différence dans les concentrations pharmacologiquement actives de Lodine chez les insuffisants rénaux ou hépatiques.
-Des études menées chez des patients âgés et des jeunes volontaires ont révélé que la pharmacocinétique était indépendante de l’âge du sujet.
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- +Forme galénique et quantité de principe actif par unité
- +Comprimés filmés à 300 mg.
- +Comprimés filmés à libération prolongée à 600 mg.
-Dans le traitement: des formes aiguës d’affections rhumatismales extra-articulaires, telles que les douleurs scapulaires; des lombalgies aiguës. Lodine retard
-Traitement symptomatique de longue durée de la polyarthrite rhumatoïde de l’arthrose.
- +Dans le traitement: des formes aiguës d’affections rhumatismales extra-articulaires, telles que les douleurs scapulaires; des lombalgies aiguës.
- +Lodine retard
- +Traitement symptomatique de longue durée de la polyarthrite rhumatoïde de l'arthrose.
-Dans le traitement des douleurs aiguës, la dose journalière maximale préconisée est de 1200 mg, répartis en plusieurs prises; le traitement peut être poursuivi jusqu’à une semaine. Lodine retard
- +Dans le traitement des douleurs aiguës, la dose journalière maximale préconisée est de 1200 mg, répartis en plusieurs prises; le traitement peut être poursuivi jusqu’à une semaine.
- +Lodine retard
-La sécurité et l’efficacité de Lodine, comprimés filmés et Lodine retard, n’ont pas été étudiées chez les enfants et les adolescents de moins de 16 ans. Posologies spéciales
- +La sécurité et l’efficacité de Lodine, comprimés filmés et Lodine retard, n’ont pas été étudiées chez les enfants et les adolescents de moins de 16 ans.
- +Posologies spéciales
- +Contre-indications
- +Hypersensibilité au principe actif ou à l’un des excipients selon la composition.
- +Anamnèse de bronchospasme, d’urticaire ou de symptômes semblables à une manifestation allergique après prise d’acide acétylsalicylique ou d’autres antiinflammatoires non stéroïdiens.
- +Troisième trimestre de la grossesse (cf. « Grossesse, allaitement »).
- +Ulcères gastriques et/ou duodénaux actifs ou saignements gastro-intestinaux.
- +Patients souffrant d’une diathèse hémorragique liée à d’autres anti-inflammatoires non stéroïdiens.
- +Maladies intestinales inflammatoires (p. ex. maladie de Crohn, rectocolite hémorragique).
- +Troubles sévères de la fonction hépatique (cirrhose hépatique et ascite).
- +Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine <30 ml/min).
- +Insuffisance cardiaque sévère (NYHA III-IV).
- +Traitement de douleurs postopératoires après un pontage coronarien (ou après utilisation d’une machine cœur-poumons).
- +Emploi chez les enfants: l’innocuité et l’efficacité de Lodine chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 16 ans ne sont pas démontrées.
-Mise en garde générale pour l’utilisation d’anti-inflammatoires non stéroïdiens systémiques
-Des perforations, des ulcères et des saignements gastro-intestinaux peuvent être observés chez des patients traités avec des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), sélectifs de la COX-2 ou non. Ces effets indésirables peuvent survenir à tout moment, sans signes annonciateurs ni antécédents connus. Pour réduire ce risque, il convient donc d’administrer la dose efficace la plus faible, pendant une durée de traitement aussi courte que possible.
-Une prudence toute particulière est de rigueur en cas de traitement prolongé et chez les patients âgés.
-Des études contrôlées contre placebo ont mis en évidence pour certains inhibiteurs sélectifs de la COX-2 une augmentation du risque de complications cardio-vasculaires et cérébrovasculaires thrombotiques. Mais on ignore pour l’heure si ce risque est en corrélation directe avec la sélectivité COX-1/COX-2 des AINS. Etant donné qu’aucune donnée issue d’études cliniques comparables n’est actuellement disponible pour étodolac à la posologie maximale et dans le cadre d’un traitement à long terme, une augmentation analogue du risque ne peut être exclue. Par conséquent, jusqu’à ce que de telles données soient disponibles, étodolac ne doit être administré qu’après évaluation minutieuse du rapport bénéfice/risque en cas de cardiopathie ischémique avérée, de maladies cérébrovasculaires, d’artériopathies obstructives périphériques ou aux patients présentant d’importants facteurs de risques cardio-vasculaires (p.ex. hypertension, hyperlipidémie, diabète sucré, tabagisme). Tenant compte de ce risque, il convient d’administrer la dose efficace la plus faible, pendant une durée de traitement aussi courte que possible.
-Les effets rénaux des AINS incluent la rétention hydrique avec oedèmes et/ou hypertension artérielle. Chez les patients présentant des troubles de la fonction cardiaque et d’autres états qui les prédisposent à la rétention hydrique, étodolac ne devrait donc être utilisé qu’avec prudence. Celle-ci est également de rigueur chez les patients qui prennent simultanément des diurétiques ou des inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine et en cas de risque élevé d’hypovolémie.
- +Mise en garde générale pour l’utilisation d’anti-inflammatoires non stéroïdiens systémiques :
- +Des perforations, des ulcères et des saignements gastro-intestinaux peuvent être observés chez des patients traités avec des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), sélectifs de la COX-2 ou non. Ces effets indésirables peuvent survenir à tout moment, sans signes annonciateurs ni antécédents connus. Pour réduire ce risque, il convient donc d’administrer la dose efficace la plus faible, pendant une durée de traitement aussi courte que possible. Une prudence toute particulière est de rigueur en cas de traitement prolongé et chez les patients âgés.
- +Des études contrôlées contre placebo ont mis en évidence pour certains inhibiteurs sélectifs de la COX-2 une augmentation du risque de complications cardio-vasculaires et cérébrovasculaires thrombotiques. Mais on ignore pour l’heure si ce risque est en corrélation directe avec la sélectivité COX-1/COX-2 des AINS. Etant donné qu’aucune donnée issue d’études cliniques comparables n’est actuellement disponible pour étodolac à la posologie maximale et dans le cadre d’un traitement à long terme, une augmentation analogue du risque ne peut être exclue. Par conséquent, jusqu’à ce que de telles données soient disponibles, étodolac ne doit être administré qu’après évaluation minutieuse du rapport bénéfice / risque en cas de cardiopathie ischémique avérée, de maladies cérébrovasculaires, d’artériopathies obstructives périphériques ou aux patients présentant d’importants facteurs de risques cardio-vasculaires (p. ex. hypertension, hyperlipidémie, diabète sucré, tabagisme). Tenant compte de ce risque, il convient d’administrer la dose efficace la plus faible, pendant une durée de traitement aussi courte que possible.
- +Les effets rénaux des AINS incluent la rétention hydrique avec œdèmes et/ou hypertension artérielle. Chez les patients présentant des troubles de la fonction cardiaque et d’autres états qui les prédisposent à la rétention hydrique, étodolac ne devrait donc être utilisé qu’avec prudence. Celle-ci est également de rigueur chez les patients qui prennent simultanément des diurétiques ou des inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine et en cas de risque élevé d’hypovolémie.
-Effets indésirables
-La survenue de ces effets indésirables rapportés dans des études cliniques contrôlées est peut être, probablement ou sûrement en relation avec la prise de ce médicament. Les effets indésirables sont apparus lors d’études contrôlés par placebo chez des patients, atteints d’arthrite rhumatoïde ou d’ostéoarthrose, prenant de l’étodolac.
-Les effets indésirables sont classés ci-dessous par fréquence et par systèmes d’organes. Les fréquences des événements indésirables sont définies comme suit: très fréquents: ≥10%, fréquents (<1/10, ≥1/100), occasionnels (<1/100, ≥1/1000), rares (<1/1000, ≥1/10’000), très rares (<1/10’000). Sang et système lymphatique
-Occasionnels: thrombocytopénie, leucopénie, inhibition de l’agrégation des thrombocytes, agranulocytose, anémie aplasique, anémie hémolytique, neutropénie, pancytopénie. Système nerveux
-Fréquents: vertiges, céphalées, insomnie, nervosité, anxiété, fatigue, faiblesse, malaise, dépression.
-Occasionnels: somnolence. Yeux
-Occasionnels: troubles visuels. Oreille et oreille interne
-Occasionnels: tinnitus. Coeur
-Occasionnels: insuffisance cardiaque, palpitations, dyspnée, douleurs thoraciques, tachycardie. Vaisseaux
-Occasionnels: hypertension, syncope, vasculite (y compris nécrotique et allergique). Système respiratoire
-Occasionnels: infiltrations pulmonaires interstitielles (éosinophiliques). Troubles gastro-intestinaux
-Fréquents: douleurs abdominales, nausées, vomissements, diarrhées, aigreurs, troubles digestifs, flatulences, constipation.
-Occasionnels: gastrite, ulcérations gastriques ou intestinales avec ou sans hémorragie ou perforation, méléna, sécheresse buccale, anorexie, stomatite, pancréatite, colite, hémorragies rectales. Foie et bile
-Occasionnels: troubles hépatiques, hépatite avec ou sans ictère, élévation transitoire des enzymes hépatiques, défaillance du foie. Peau
-Fréquents: exanthème, prurit.
-Occasionnels: ecchymoses, hyperpigmentation, transpiration, urticaire, photosensibilité, éruption bulleuse, réactions d’hypersensibilité comme vasculite cutanée accompagnée de purpura, érythème multiforme, syndrome de Stevens-Johnson. Reins et voies urinaires
-Fréquents: oedème, polyurie.
-Occasionnels: élévation de la créatinine sérique et de l’azote uréique, insuffisance rénale, syndrome néphrotique, néphrite interstitielle, nécrose papillaire, dysurie. Troubles généraux
-Fréquents: fièvre, frissonnements, malaise.
-Occasionnels: malaise, réactions d’hypersénsibilité (réactions allergiques, réactions anaphylactoïdes, asthme).
-Ciclosporine: l’action néphrotoxique de la ciclosporine peut être renforcée par l’effet des antiphlogistiques non stéroïdiens sur les prostaglandines rénales.
- +Ciclosporine: L’action néphrotoxique de la ciclosporine peut être renforcée par l’effet des antiphlogistiques non stéroïdiens sur les prostaglandines rénales.
- +Grossesse, allaitementGrossesseUne inhibition de la synthèse de prostaglandines peut avoir une influence négative sur la grossesse et/ou le développement embryonnaire et foetal. Les données d’études épidémiologiques suggèrent un risque accru de fausses couches ainsi que de malformations du coeur et de laparoschisis après l’utilisation d’un inhibiteur de la synthèse de prostaglandines au début de la grossesse. On supposeque le risque augmente avec la dose et avec la durée du traitement.
- +Chez des animaux, on a démontré que l’administration d’un inhibiteur de la synthèse de prostaglandines entraîne une incidence accrue de pertes pré- et post-implantation ainsi qu’une augmentation de la mortalité embryonnaire et foetale. On a également rapporté des incidences accrues de diverses malformations, notamment cardio-vasculaires, chez les animaux ayant reçu un inhibiteur de la synthèse de prostaglandines au cours de l’organogenèse.
- +Pendant le premier et le deuxième trimestre de la grossesse, Lodine ne doit être utilisé qu’en cas de nécessité absolue. Si Lodine est utilisé par une femme envisageant une grossesse ou pendant le premier ou deuxième trimestre de la grossesse, la dose doit être aussi faible que possible et la durée du traitement aussi courte que possible.
- +Lodine est contre-indiqué pendant le troisième trimestre de la grossesse. Tous les inhibiteurs de la synthèse de prostaglandine peuvent:
- +Exposer le foetus aux risques suivants:– toxicité cardio-pulmonaire (avec fermeture prématurée du canal artériel et hypertension pulmonaire);– troubles de la fonction rénale avec progression jusqu’à l’insuffisance/défaillance rénale avec oligohydramniose.
- +Exposer la mère et l’enfant aux risques suivants:– prolongation éventuelle du temps de saignement, un effet antiagrégant plaquettaire pouvant se manifester même à de très faibles doses;– inhibition des contractions utérines, retardant ou prolongeant l’accouchement.Fertilité : L’utilisation d’étodolac peut affecter la fertilité chez la femme; l’étodolac n’est donc pas recommandé chez les femmes envisageant une grossesse. Chez les femmes qui ont des difficultés à devenir enceintes ou qui se soumettent à des examens à cause d’une infertilité, on considérera un arrêt du traitement par l’étodolac.
- +AllaitementLes AINS passent dans le lait maternel. Par mesure de précaution, les femmes qui allaitent ne doivent donc pas prendre l’étodolac. Si le traitement est indispensable, il faut arrêter l’allaitement et faire passer le nourrisson au lait artificiel.
- +Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines
- +Étant donné que Lodine peut provoquer des vertiges, il pourrait influencer l’aptitude à la conduite et à l’utilisation de machines.
- +Effets indésirables
- +La survenue de ces effets indésirables rapportés dans des études cliniques contrôlées est peut être, probablement ou sûrement en relation avec la prise de ce médicament. Les effets indésirables sont apparus lors d’études contrôlés par placebo chez des patients, atteints d’arthrite rhumatoïde ou d’ostéoarthrose, prenant de l’étodolac.
- +Les effets indésirables sont classés ci-dessous par fréquence et par systèmes d’organes. Les fréquences des événements indésirables sont définies comme suit: très fréquents : ≥10%, fréquents (<1/10, ≥1/100), occasionnels (<1/100, ≥1/1000), rares (<1/1000, ≥1/10’000), très rares (<1/10'000).Sang et système lymphatiqueOccasionnels: thrombocytopénie, leucopénie, inhibition de l’agrégation des thrombocytes, agranulocytose, anémie aplasique, anémie hémolytique, neutropénie, pancytopénie.Système nerveuxFréquents: vertiges, céphalées, insomnie, nervosité, anxiété, fatigue, faiblesse, malaise, dépression.Occasionnels: somnolence.YeuxOccasionnels: troubles visuels.
- +Oreille et oreille interneOccasionnels: tinnitus.
- +CœurOccasionnels: insuffisance cardiaque, palpitations, dyspnée, douleurs thoraciques, tachycardie
- +VaisseauxOccasionnels: hypertension, syncope, vasculite (y compris nécrotique et allergique).
- +Système respiratoireOccasionels: infiltrations pulmonaires interstitielles (éosinophiliques).Troubles gastro-intestinaux
- +Fréquents: douleurs abdominales, nausées, vomissements, diarrhées, aigreurs, troubles digestifs, flatulences, constipation
- +Occasionnels: gastrite, ulcérations gastriques ou intestinales avec ou sans hémorragie ou perforation, méléna, sécheresse buccale, anorexie, stomatite, pancréatite, colite, hémorragies rectales.Foie et bile
- +Occasionnels: troubles hépatiques, hépatite avec ou sans ictère, élévation transitoire des enzymes hépatiques, défaillance du foie.Peau
- +Fréquents: exanthème, prurit.
- +Occasionnels: ecchymoses, hyperpigmentation, transpiration, urticaire, photosensibilité, éruption bulleuse, réactions d’hypersensibilité comme vasculite cutanée accompagnée de purpura, érythème multiforme, syndrome de Stevens-Johnson.
- +Reins et voies urinaires
- +Fréquents: oedème, polyurie.
- +Occasionnels: élévation de la créatinine sérique et de l’azote uréique, insuffisance rénale, syndrome néphrotique, néphrite interstitielle, nécrose papillaire, dysurie.
- +Troubles généraux
- +Fréquents: fièvre, frissonnements, malaise.
- +Occasionnels: malaise, réactions d’hypersénsibilité (réactions allergiques, réactions anaphylactoïdes, asthme).
- +Propriétés/Effets
- +Code ATC: M01AB08
- +Mécanisme d’action
- +Lodine est un anti-inflammatoire non stéroïdien qui possède des propriétés antiphlogistiques, analgésiques et antipyrétiques.
- +L’action pharmacologique de Lodine est due à son activité inhibitrice sélective sur la synthèse des prostaglandines. Des études précliniques ont démontré que l’inhibition de la synthèse des prostaglandines gastriques PGE2 est faible et brève.
- +Pharmacodynamie
- +Chez le rat présentant une arthrite provoquée, le Lodine a réduit l’incidence et la sévérité des lésions osseuses et articulaires et bloqué dans une large mesure la progression des altérations érosives. Dans une série de modèles expérimentaux sur l’animal, il a été prouvé que le Lodine exerce ses effets analgésiques par un mécanisme périphérique.
- +Efficacité clinique
- +Chez les patients souffrant de rhumatismes, les propriétés anti-inflammatoires et analgésiques de Lodine entraînent un soulagement marqué des symptômes tels que raideur matinale, douleurs nocturnes, douleurs au repos ou au mouvement et oedèmes articulaires, permettant ainsi d’améliorer la mobilité du patient.
- +Chez des patients atteints de douleurs aiguës, l’administration de comprimés filmés de Lodine a entraîné une diminution significative de la douleur ½–1 heure après des interventions chirurgicales générales, dentaires, ou après une épisiotomie. L’effet analgésique optimal a été atteint environ une heure après l’administration de comprimés de Lodine.
- +Pharmacocinétique
- +Absorption
- +Les concentrations plasmatiques maximales atteintes après administration d’une seule dose de 300 mg sont en moyenne de 21,3 µg/ml au bout d’environ 1,5 heures. La valeur de l’AUC(0–24), estimée sur la base de la proportionnalité des doses dans la plage comprise entre 200 mg et 400 mg, est d’environ 106 mg/l · h pour une dose unique de 300 mg.
- +Après administration répétée d’une dose quotidienne de Lodine retard 600 mg durant 3 jours, les concentrations plasmatiques maximales atteintes sont de 11,9 µg/ml au bout de 8 heures.
- +Distribution
- +La biodisponibilité relative de Lodine retard 600 mg, par rapport à une administration biquotidienne de la forme conventionnelle, est de 90%. Ceci permet de démontrer la bioéquivalence des deux schémas thérapeutiques.
- +L’étodolac est lié aux protéines sériques à plus de 99%.
- +L’étodolac pénètre facilement dans le liquide synovial. Une fois la phase de distribution achevée, les taux de l’étodolac libre mesurés dans le liquide synovial sont significativement plus élevés que ceux déterminés dans le sérum.
- +Métabolisme
- +La dégradation métabolique est surtout faite par Hydroxylation à la position 6, 7 et 8 de la molécule et par conjugaison à l’acide glucoronique. EliminationLa demi-vie sérique est de 7–8 heures environ en moyenne. Dans diverses études ayant utilisé de l’étodolac radio marqué, 60% de la radioactivité administrée ont été éliminés en 24 heures et 92% au bout de 7 jours. Environ 74% de la dose administrée (moins de 5% sous la forme étodolac) sont éliminés par voie rénale et 19% par voie fécale.
- +Cinétique pour certains groupes de patients
- +On n’a constaté aucune différence dans les concentrations pharmacologiquement actives de Lodine chez les insuffisants rénaux ou hépatiques.
- +Des études menées chez des patients âgés et des jeunes volontaires ont révélé que la pharmacocinétique était indépendante de l’âge du sujet.
- +Données précliniques
- +Toxicité aiguë
- +La toxicité du principe actif (LD50) chez la souris est de 883–1141 mg/kg par voie orale et de 333–379 mg/kg par voie intra-péritonéale.
- +Toxicité chronique
- +Chez le chien un dosage de 10 mg/kg/jour pendant 1 an est bien toléré. Les premiers effets toxiques liés à la substance sont observés a partir d’un dosage de 90 mg/kg/jour. Des dosages d’étodolac de 2–10 mg/kg/jour chez la souris et de 2–14 mg/kg/jour chez le rat et le lapin ne provoquent pas d’effets embryontoxiques ou tératogènes. La fertilité des rats masculins n’est pas influencée jusqu’à des dosages de 15 mg/kg/jour. La capacité de reproduction des rats femelle était dérangée par l’inhibition de la synthèse des prostaglandines (dystocie, durée d’accouchement prolongée).
- +Les tests n’ont pas montré un effet mutagène de l’étodolac.
- +Effet ulcérogène
- +Le rapport entre la dose ulcérogène e la dose thérapeutique (DU50/WD50) est chez le rat 11,5 (facteur de sécurité).
-Test de laboratoire: les tests de la bilirubine peuvent donner des résultats faussement positifs en raison de la présence de métabolites phénoliques de l’étodolac dans les urines. Stabilité/Remarques concernant le stockage
- +Test de laboratoire: les tests de la bilirubine peuvent donner des résultats faussement positifs en raison de la présence de métabolites phénoliques de l’étodolac dans les urines.
- +Stabilité/Remarques concernant le stockage
-Lodine se conserve à la température ambiante (15–25 °C).
-Le médicament ne peut être utilisé au-delà de la date imprimée sur l’emballage avec la mention «EXP».
-Numéro d’autorisation
-48625, 51181 (Swissmedic).
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- +Lodine se conserve à la température ambiante (15–25°C).
-Lodine cpr film 300 mg 10. (B)
-Lodine cpr film 300 mg 30. (B)
-Lodine cpr film 300 mg 100. (B)
-Lodine retard cpr film 600 mg 30. (B)
-Lodine retard cpr film 600 mg 100. (B)
-Mise à jour de l’information
-Novembre 2012.
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- +Comprimés filmés de 300 mg : 10*, 30* et 100* (B)
- +Comprimés filmés à libération prolongée de 600 mg : 30* et 100* (B)
- +Titulaire de l’autorisation
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